Physique :
Corps de manière générale : Shellara possède des yeux bleu océan qui adoucissent ses expressions, des cheveux blonds pailles lisses lui arrivant à mi dos et une peau claire qui s’assèche rapidement, voilà pourquoi elle doit l’hydrater de façon journalière. Haute d’un mètre soixante-huit, la jeune fille a un corps svelte qu’elle entretient avec du jogging et une alimentation saine.
Au quotidien, elle arbore une expression sévère qui rendent ses rares sourires d’autant plus appréciables. Son visage étant très expressif, il lui est impossible de cacher son agacement ou sa colère sur ses traits. Vous saurez donc aisément si votre présence l’enquiquine ou non. Elle ne possède pas de signes physiques distinctifs.
Elle coiffe toujours ses cheveux en queue de cheval haute qu’elle refait dès que la moindre mèche a l’audace de s’en échapper. Pour faire du sport, elle les noue en un chignon strict.
Niveau forme, elle n’a pas été gâtée par la nature. Non que sa poitrine soit inexistante, mais elle est inférieure à la moyenne.

Tenue : De manière générale, Shellara s’habille avec d’élégantes robes claires (blanc, bleu ciel, saumon, etc.) accompagnés de collants couleur chair. Elle porte constamment des talons ce qui donne l’impression qu’elle est bien plus grande qu’elle ne l’est. Elle agrémente souvent sa tenue de boucles d’oreilles longues et de colliers, cadeaux de son oncle.
En fonction du temps peuvent s’ajouter écharpes, vestes ou gants. Elle se refuse à utiliser un bonnet. En cas de pluie, un parapluie suffit, si elle doit protéger ses oreilles, elle enfile un pull à capuche. En cas de grand froid, elle optera pour des pulls à col roulé et des pantalons. S’il y a du gel, les talons seront remplacés par des bottines par mesure de sécurité.
Lorsqu’elle rentre chez elle et qu’elle ne doit plus sortir avant le lendemain, elle opte pour une tenue plus décontractée pour pouvoir être plus à l’aise pour travailler : débardeurs, leggings ainsi qu’une paire de pantoufles décorés d’étonnants motifs : des petits lapins.

Attitude : Que ce soit dans son attitude ou dans sa tenue, Shellara transpire le « bon chic bon genre ». Toujours droite, même en cours, elle n’oublie jamais d’adresser un sourire aimable et indulgent à quiconque croise son regard. Elle se déplace d’un pas rapide et confiant.

Caractère :
Shellara est une jeune fille froide qui, derrière son apparence de bonne fille, cache une profonde rancune à l’égard de la vie. L’environnement toxique dans lequel elle a évolué durant les premières années de sa vie ont donné une adolescente remplie de rage, de mépris et de rancune. Son manque de confiance dans le genre humain et le mépris qu’elle ressent instinctivement envers ceux qu’elle côtoie ne l’aide pas à tisser des liens, voilà pourquoi elle n’a jamais eu de véritables amis.
La personnalité de Shell est divisée : D’un côté, elle ne fait rien pour arranger ces sentiments négatifs qui l’habitent au quotidien tandis que de l’autre, une petite voix pleine d’espoir susurre qu’il serait agréable d’avoir quelqu’un sur qui compter qui l’accepterait sans masque.
Quand on creuse en dessous des blessures ayant forgé cette demoiselle dédaigneuse, on trouve une puissante impression de rejet. Le jour où quelqu’un arrivera à gagner sa confiance et à lui faire comprendre qu’il l’accepte, il offrira à une femme blessée quelque chose de bien plus précieux que tout l’or du monde.
Ayant toujours été considérée comme « en trop », elle souhaite aujourd’hui prouver au monde qu’elle est plus digne que quiconque. Pour cela, elle se tue au travail pour obtenir un travail honorable. Son arrogance trouve également racine dans ce fait. Elle considère que ceux qui se laissent aller et ne donnent pas leur maximum sont des incapables. Et les dieux savent à quel point elle hait les incapables.
Très méticuleuse et organisée, elle ne laisse rien au hasard. Ses vêtements sont préparés la veille, ses devoirs effectués dès le jour où ils sont donnés, ses synthèses prêtent deux mois avant les examens. Elle est du genre à faire des listes de choses à faire, à mettre des réveils pour être sûre de ne rien oublier et à toujours être dix minutes à l’avance, qu’importe pour quoi.
Un jour, Shellara devra trouver la force de passer outre sa haine pour pouvoir accéder à de nouveaux sentiments : la joie, l’acceptation et surtout, le pardon. En attendant, se faire greffer un chat dans le cerveau n’aide pas beaucoup.
Ps : Si vous souhaitez savoir si Shellara vous tolère, il suffit de voir si elle vous autorise à l’appeler « Shell » ou non.

Avant même d’être née, Shellara a été rejetée. La femme qui l’a mise au monde ne savait même pas qui était le père. Femme perdue, elle avait la sale manie d’accumuler les aventures d’un soir. Femme irresponsable, elle n’a pas envisagé être enceinte quand elle a commencé à grossir et à avoir des nausées tant et si bien que quand elle comprit ce qui se passait, il était trop tard pour s’en débarrasser. Elle envisagea à plusieurs reprises d’interrompre sa grossesse de manière illégale mais elle ne trouva jamais le courage d’agir.
Ainsi naquit Shellara Jenner le 11 février 1999 à Nîmes, en France. Bébé, seule la bienveillance de la vieille dame mère de trois enfants qui était leur voisine lui permit de survivre. Ce fut elle qui s’occupa du poupon qu’elle tandis que sa génitrice se plongeait dans l’alcool. En grandissant, Shellara développa rapidement de la haine envers cette femme qui la rejetait.
Certains adultes la regardaient avec mépris sachant qui était sa mère. En effet, celle-ci s’était forgé une solide réputation de femme incapable se jetant sur le premier homme qui lui adressait un minimum d’attention. À l’école, ses professeurs prenaient régulièrement de ses nouvelles pour s’assurer que les mauvaises fréquentations de sa mère ne lui fassent pas de mal.
C’est ainsi que l’inquiétude de ses professeurs lui épargnèrent une mauvaise expérience. A force de lui répéter de faire attention aux amants de sa mère, elle comprit que lorsque l’homme qu’elle avait ramené quelques heures auparavant tenta de l’emmener avec lui, elle devait fuir. Du haut de ses 9 ans, elle ne vit pas d’autres solutions que de se tourner vers ceux qui l’avaient mise en garde.
Qu’elle ne fut pas la surprise du professeur de Shellara de la voir assise devant l’école et de découvrir qu’elle avait passé la nuit-là. Elle fut placée dans une institution spéciale le temps qu’on trouve une solution. Là-bas, elle découvrit que les enfants « dans son genre » était voué à devenir des bons à rien. Du moins c’est ce que répétaient l’un des adultes qui s’occupaient d’eux. De là naquit sa volonté de faire ses preuves.
Quelques mois plus tard, un homme se présentait à l’institution comme étant son oncle. Il expliqua qu’il avait coupé les ponts avec sa sœur des années auparavant en voyant qu’elle tournait mal. Etant sportif de haut niveau, il n’avait pas souvent l’occasion d’avoir des nouvelles d’elle. C’est pour ça qu’il n’était pas au courant qu’il avait une nièce. Il demanda à pouvoir l’élever et après une rude bataille administrative, il obtint la tutelle de Shellara.
Son oncle Logan abandonna sa carrière d’hockeyeur sur glace pour devenir entraîneur de ce sport en Angleterre. Shellara intégra un collège anglais après avoir appris la langue et commença alors sa fixation de la perfection. Elle donna son maximum pour être première en tout. Logan pensant que c’était juste une bonne élève ne comprit pas ce qui se cachait derrière cette volonté d’être la meilleure en tout pour prouver qu’une enfant avec une mère pareille peut devenir bonne à quelque chose.
Il ne se doutait également pas que sa nièce éprouvait un profond sentiment de culpabilité à son égard. Elle avait l’impression d’être un poids pour lui et de l’empêcher de faire le sport qu’elle voulait. A la fin du collège, il lui présenta la femme qu’il avait rencontré et avec qui il souhaitait vivre. Shellara demanda à aller dans un pensionnat pour finir ses études sous prétexte que ce serait bénéfique pour elle. La vérité étant qu’elle ne voulait plus être un fardeau pour lui.
Leur choix se posa sur le pensionnat Immortalia. Durant sa première année, elle ne tissa aucun lien avec ses camarades. De toute façon, ça ne lui importait peu étant donné que quand elle n’était pas plongée dans ses cours, elle se renseignait sur le métier d’avocat qu’elle souhaitait exercer plus tard. Ce métier étant à ses yeux l’un des meilleurs moyens de se forger une solide réputation et ainsi se débarrasser pour de bon de cette filiation honteuse.
Tout se passait bien jusqu’à ce que, peu après le nouvel an chinois 2017, le directeur l’emmène dans une salle où elle devint l’hôte de l’esprit du Chat. Elle va devoir maintenant se faire à sa nouvelle condition et s’intégrer dans sa nouvelle classe.

Vous l’aurez peut-être remarqué, les esprits animaux du panthéon chinois sont également associés à l’un des douze signes du zodiaque. À l’exception du Chat…
Les légendes donnent plusieurs versions de l’histoire mais toutes s’accordent sur le fait que c’est la duperie du Rat qui a causé l’éviction du Chat. Cette sournoiserie a mené à plusieurs conséquences notamment la haine maladive qu’il voue à celui qui l’a trahi et empêché d’avoir un signe ainsi que la non autorité de l’Empereur de Jade sur lui (celui qui a attribué les signes).
Aujourd’hui encore, la haine de l’Esprit du Chat est intacte. Certains n’y verront que rancune mais d’autres comprendront que des siècles passés à ruminer le fait qu’il a donné sa confiance à une personne pour ensuite se faire poignarder dans le dos sans vergogne n’encourage pas le pardon. La haine du Chat se manifeste surtout par des sentiments négatifs et une volonté de lui dépendre une sale réputation dès que possible.
Il ne demandera jamais à son hôte de faire du mal à l’élève possédé par le Rat car il le considérera également comme victime de ce dernier. Son hostilité pathologique lui a permis de développer la capacité de reconnaître le Rat (capacité qu’il ne partage pas avec son hôte). Les pouvoirs qu’il octroi à son hôte sont au nombre de deux :
1. La transformation en chat. Un chat roux rayé à poil court avec un adorable museau blanc. Les transformations peuvent être complètes ou partielles.
2. Cat eyes : Le chat sait se faire pardonner et dissuader les autres de lui faire du mal volontairement.
3. Pas deux fois : Résiste à la confiance inspirée par le rat envers lui-même.


Niveau caractère, à moins d’être le Rat, vous ferez face à un être agréable. L’Esprit du Chat vit au jour le jour sans se stresser ce qui contraste considérablement avec Shellara qui pense à tout tous le temps : étude, futur, apparence, etc. Il lui fera souvent des remarques dans le genre « arrête de te prendre la tête » ou « pense à une chose à la fois » ce qui, bien évidemment, agacera la jeune fille.
Bien que l’on pourrait croire qu’il ait appris de ses leçons, il est très facile de duper le Chat. On insiste un peu sur sa corde sensible sous des semblants de fausses bonnes intentions et le tour est dans le sac !
Ce qu’il faut également savoir sur lui c’est qu’il est très sensible. Voilà pourquoi le rejet constant de Shellara à son égard le fait souffrir. Il n’est pas le genre de dieu à vouloir le contrôle sur le corps de son hôte mais plutôt à cohabiter pacifiquement avec. Et pour le moment, il n’est pas très aidé car elle a énormément de mal à se faire à sa nouvelle condition.
Malgré cela, elle va bien devoir accepter sa situation et surtout, accepter l’Esprit du Chat. Surtout qu’un esprit avisé remarquera qu’elle le traite comme sa mère l’a traitée quand elle était enfant. Lorsqu’elle aussi s’en rendra compte et qu’elle essayera de comprendre son compagnon d’infortune, ils pourront tout deux aller de l’avant.

Test RP :
Shellara était assise sur une chaise à l’infirmerie qu’elle n’avait pas quitté depuis cette histoire de Possession. Tendue, elle réfléchissait à la manière d’appeler l’individu qui logeait dans sa tête. Leurs premiers jours de cohabitation s’étaient fait sans réelles discussions étant donné que la jeune fille refusait l’existence de cet être.

« [color:4c4f=#ff9900T]u peux m’appeler Chat si tu veux », ronronna la voix dans sa tête qui n’était indubitablement pas la sienne.

Confuse, elle se demanda comment il avait fait pour deviner ce à quoi elle pensait.

« Parce que j’entends ce que tu penses », répondit-il.

Elle mit une bonne dizaine de minute à accepter cette idée, laps de temps durant lequel le Chat ne la dérangea pas.

- Dis-moi Chat… dit-elle à voix haute.

« Nous pouvons communiquer par pensée », l’interrompit-il, « cela t’évitera de passer pour une folle. »
« D’accord. Est-ce que je peux te poser quelques questions ? » continua-t-elle donc en pensée.

Il y eut un petit silence puis l’Esprit répondit :
«  Je te propose un marché. Je te réexplique tout ce que le directeur t’a raconté et après tu me poses tes questions. Tu n’étais pas très attentive à ce moment-là. »

En effet, Shellara avait passé son temps à le traiter de vieux fou bon pour l’asile invoquant ses droits et hurlant à pleins poumons qu’il ne s’en sortirait pas comme ça.

« Je t’en prie. »

Le Chat entama donc les explications. Celles-ci répondirent à pas mal de ses interrogations. Pas question de s’en débarrasser, pas question d’aller tout raconter à la police car elle était surveillée, pas question d’en parler à qui que ce soit. Légende, explications, Rat, constellations, il lui exposa tout clairement et calmement. Quand il eut fini, il lui proposa de poser les questions qu’il lui restait.
Elle ouvrit la bouche par réflexe puis se rappelant de leur mode de communication, la referma.

« Qu’est ce qui me prouve que tu es réellement un dieu ? »

Il y eut un long silence durant lequel il devait réfléchir à comment répondre à cette question supposa Shellara.

« Durant les jours qui viennent, tu vas intégrer une nouvelle classe ou tu auras l’occasion d’en apprendre plus sur les implications de la Possession. Tu auras tes preuves à ce moment-là. »
« On verra, oui », répondit-elle narquoise, convaincue d’avoir réussi à piéger cette voix.

Shellara eut soudain une brillante idée. D’un mouvement brusque, elle se leva et sortit de l’infirmerie. Sur le chemin menant à sa chambre, elle croisa quelques personnes. Les récents évènements lui donnèrent l’impression d’être observée et elle hâta le pas. C’est donc essoufflée qu’elle pénétra dans sa chambre. Elle la partageait avec une autre élève mais celle-ci était en cours et ne devait pas revenir avant deux bonnes heures.
Épuisée mentalement, elle se laissa tomber sur sa chaise et relever l’écran de son ordinateur portable. Celui-ci lui avait été offert par la petite amie de son oncle. Shellara n’y voyait qu’une manière de se faire acheter mais ça aurait peiné son oncle qu’elle refuse. Se remémorer le sourire fière qu’elle lui avait adressé en lui tendant le cadeau provoqua un lourd agacement chez la jeune fille.
Une demie heure plus tard elle avait lu près d’une centaine de site concernant la légende des signes astrologiques chinois. Elle n’avait pas trouvé de témoignages clair et précis intitulé « Moi et le dieu dans ma tête ». Néanmoins, dans la mythologie asiatique, on faisait mention de possession à de nombreuses reprises. Il se pouvait donc que ces légendes trouvent racines dans la réalité.

« Dis-moi Chat… » commença-t-elle.

Impulsivement, elle s’interrompit. Chat, Chat, c’était si ridicule.

« Ça te dérange si je t’appelle Charles ? »
« Hein ?! »
« Oui, Chat c’est pas un nom. »
« Parce que Chat-rles oui ? » demanda l’Esprit du Chat, hilare. Avant qu’elle ait eu le temps de répondre, il ajouta avec bonne humeur : « Ça me va ![/color] »

Shellara mit quelques secondes à se rappeler ce qu’elle souhaitait lui demander.

« Ah oui, je voulais savoir pourquoi tu as cru le Rat. »
« Tu me crois ? » s’enquit-il avec amusement.
- Laisse tomber, s’énerva-t-elle à voix haute.

Il y eut un moment de silence où elle rumina son agacement.

« Je pensais pourquoi lui faire confiance. Mais il s’avère qu’on ne peut faire confiance à personne. »
« Je ne te le fais pas dire. »

Un soupçon de compréhension passa entre les deux individus et ils soupirèrent de concert.