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Le premier qui prononce "Gretel" finira au fond d'un lac.
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MessageSujet: Le premier qui prononce "Gretel" finira au fond d'un lac. Le premier qui prononce "Gretel" finira au fond d'un lac. EmptySam 24 Mai - 12:05




Docteur Hansel
I can't sleep at night
Until I put you in my closet

Le premier qui prononce "Gretel" finira au fond d'un lac. 849323Sadako6001243897



Je me prénomme Hansel, mais pour toi, mon chéri, ce sera toujours Docteur, voire Hans si tu as de la chance. J'ai dépassé la vingtaine, ce qui fait souvent de moi l’aînée, mais même sans cela tu devrais bien me respecter et m'obéir. J’étais Tchèque autrefois mais cela n’a plus grande importance puisqu’aujourd'hui je fais partie du corps enseignant.
Mon dieu se nomme Seth, et il est bien plus chiant que le tien. Au passage, tu trouves pas que je ressemble à Therese von Ludowing de Sound Horizon ? Si ? Ne me le fais pas remarquer. Ne me parle pas. Et d'ailleurs, si tu veux me draguer, sache que je ne suis pas intéressée.



PHYSIQUE ET CARACTÈRE
I think I just woke up your ghost



Inlalnanlanla




Comment décrire Hans en deux cent cinquante mots ?
Il faut admettre que la décrire tout court est une épreuve. Elle est assez hors de l’ordinaire, dirons-nous. Enfin, pas très pédagogique pour un professeur, plutôt.
Elle fut autrefois élève ici. En fait, d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours vécu au Pensionnat. Elle ne connaît rien du monde extérieur, mise à part, peut-être, ce qu’elle a lu dans les livres. Si l’idée ne lui viendrait jamais d’y aller, les rares fois où elle l’a connu ont provoqué chez elle un mélange d’excitation, de curiosité et de peur.
Mais outre ses rares sorties, elle est loin d'être enfantine. Sarcastique, dès qu'elle le peut, bien que cela soit déconseillé du fait de son métier. Elle est passionnée par son domaine d'études : le fonctionnement de l'esprit humain, ridiculement alambiqué et confus, n'est surpassé à ses yeux que par celui des dieux, qu'elle cherche encore à comprendre. Dire que c'est une mordue de mythologie serait un euphémisme. Comprenez, elle a été l'une des premières protégées du Directeur, élevée par lui, habitée par son dieu depuis la naissance même : elle est plongée dans cet univers mystère qu'elle se meurt de découvrir.
Si il y a quelque chose qu'Hansel n'a jamais supporté, c'est bien les secrets.
(Alors préparez-vous, c'est aux vôtres qu'elle se voue.)



HISTOIRE
Si ma vie est une pièce, je pourrais aussi bien être une figurante.



Un appartement miteux de Prague, certainement en 1988

Une femme arrange des fleurs. Personne ne connaît son nom aujourd’hui.

C’est vrai. Le Directeur l’a probablement oublié – ou bien il ne désire pas le révéler, ce qui est tout comme –, Hansel ne l’a jamais su et, à part eux, qui se serait donné la peine de le chercher ?

Toujours est-il que cette femme – appelons-là Mary Schmitt – a une importance cruciale dans la vie de celle qui n’était encore qu’un fœtus à l’époque. Et, à la fois, pas d’importance du tout – comme si elle n’avait jamais existé.

Mais revenons à ce souvenir de 1988, où une femme arrange ses fleurs dans son vase nerveusement. Elle a l’air joyeuse, pourtant, cette femme. C’est d’ailleurs en deçà de la réalité : un sourire barre son visage, et elle dance sur ses demi pointes comme la gracieuse ballerine qu’elle est – qu’elle était, avant que son ventre ne prenne la forme d’un ballon de rugby un peu dégonflé. Et qu’elle sera, bientôt. Qu’elle redeviendra serait un terme plus approprié, remarquez.

Alors, à cette idée, Mary fait un entrechat pesant jusqu’à la radio pour l’allumer.

C’est une chanson triste qui en sort, ce qui ne semble pas la déranger – une vieille chanson aussi, puisque c’est la voix profonde d’Elvis Presley qui prendra le relais après la guitare. Mais cela n’arrive que dans quelques secondes – entre temps, la jeune femme range, nettoie des poussières invisibles, inspecte. Tout doit être parfait, évidemment. C’est un grand jour pour la jeune femme, après tout.

En fait, non. Ce n’est pas vraiment une jeune femme, quand on y regarde de plus près – presque une enfant, encore : elle n’a pas perdu toutes ces rondeurs joviales qui caractérisent la jeunesse.

Oh – on sonne – et, comme de fait exprès, une voix de baryton s’éveille à la radio grésillant.

« As the snow flies… »

- Bonjour ! claironne Mary en ouvrant la porte à un homme d’âge mur.

Celui-là, cependant, vous le connaissez. C’est le Directeur. Et si il est moins fripé et blanchi que celui que vous connaissez aujourd’hui – si il n’est même pas encore, au sens propre, le Directeur – il n’y a pas d’erreur possible.

- Bonjour, sourit-il de toutes ses dents en baisant la main tendue – l’enfant glousse, surprise – et il entre dans le hall, pour déposer son trench-coat et son chapeau sur le porte manteau en forme de canard un peu vieillot. Des flocons en tombent, la neige volète un peu avant de se déposer sur le sol et d’y fondre. - Vous êtes arrivé tôt, je ne vous attendait pas avant onze heures, prétendit Schmitt. Je n’ai pas fini de tout préparer.

« In a cold and grey Chicago morning, a poor little baby child is born in the ghetto… »

- Votre appartement est délicieux, pourtant, complimente-t-il, toujours charmant.

À la fenêtre, les nuages sont gris et lourds sur la ville. Prague n’a pas eu de neige ce Noël-ci, et c’est les premiers flocons de l’année – certainement les derniers. Les collégiens sont déjà en train de courir dans les rues pour jouer – des anges de neige, des bonhommes aux nez-carottes, des boules de neige alors qu’on refait une seconde Révolution de Velours, toute d’enfants et d’eau fondue.

« And his mama cries… Cause if there’s one thing she doesn’t need it’s another hungry mouth to feed (in the ghetto)… »

- Vous voulez du café ? propose Mary, toujours polie.

- Thé, plutôt, si cela vous va, répond naturellement l’homme en s’asseyant sur un des fauteuils.

La décoration est déjà vieux jeu, et charmante tout à la fois. Un peu comme un retour dans les années 70. Il s'assoit. Le thé tarde à arriver, mais il apparaît finalement comme matérialisé par une obscure magie alors que Mary s'installe en face.

« People, don't you understand : the child needs a helping hand or he'll grow to be an angry young man some day ! »

Le silence est gêné, pesant comme une chape de plomb. L'homme paraît ne pas s'en apercevoir, sirotant calmement sa boisson. L'enfant trempe ses lèvres dans le breuvage, le recrache à moitié. Il est brûlant, totalement imbuvable.

« Take a look at you and me, are we too blind to see ? Or do we simply turn our heads and look the other way ? »

Alors que la voix de bariton s'amincit, s'effaçant dans une pause, Schmitt au contraire paraît prendre du courage. Elle entrouvre ses lèvres brûlées un instant, avant de dire farouchement :

- Vous savez que si il y avait une autre option, je la prendrai. (Le Directeur a une bienveillante expression de compassion qui n'atteint pas complètement ses yeux.) Là, ce n'est juste pas possible. Qu'est-ce qu'il deviendra avec moi ? Un raté, à coup sûr.

Son regard se fait plus perçant, intéressé, alors qu'il demande brusquement :

- Ce sera un garçon alors ?

« Well the world turns, and a hungry little boy with a runny nose plays in the street as the cold wind blows (in the ghetto). »

Elle semble ne pas l'écouter alors qu'elle ajoute avec toujours autant de fougue :

- Vous pourrez en faire un chic type, vous, avec votre pensionnat et votre méthode d'éducation révolutionnaire.

L'ombre d'un sourire moqueur se dessine sur le visage masculin comme le spectateur d'une farce qu'il serait le seul à saisir. C'était un peu le cas - mais pas vraiment. (Il en serait l'écrivain, à n'en point douter.)

« And his hunger burns, so he starts to roam the streets at night. »

Il acquiesce sagement pourtant - derrière toutes les paroles, il n'y a qu'un seul sens.

« And he learns how to steal »

Oui, vous avez raison.

« And he learns how to fight »

Oui, j'en prendrais soin.

« (In the ghetto !) »

Oui, regardez-moi.

Je suis fiable, si digne de confiance.

Qui penserait qu'un homme tel que moi vous mentirait ainsi ?

Pourquoi donc voudrais-je faire du mal à votre enfant ?

« Then one night in desperation, a young man breaks away.
He buys a gun,
He steals a car,
He tries to run.
(But he don't get far)
A crowd gathers around an angry young man, face down on the street with a gun in his hand. »


Oui. Le mot reste muet alors qu'il se lève et serre la main de Mary très professionnellement en lui promettant qu'il l'appellera Jiří, à cause du danseur, vous comprenez.

On dirait une transaction.

(C'est un peu ça.)

Qui sait alors que l'enfant sera une fille, que cette fille sera la Première ?

(Le Directeur pense avec amusement à ce passage de La Ferme des Animaux, où les dirigeants adoptent des chiots sous le plébiscite général et en font leurs protecteurs les plus loyaux, mais aussi leurs soldats les plus dévoués. sans que nul n'y voie rien. Encore moins les concernés.)

« As this young man dies,
On a cold and gray Chicago mornin',
Another little baby child is born
In the ghetto

And his mama dies... »




OH MON DIEU ET TEST RP
What a day to be alive,




What a day to realize I'm not dead...


lalalalala



Le premier qui prononce "Gretel" finira au fond d'un lac. 144947Sadako6001243936

Utopiste


Alors, je dois me présenter c'est ça ?
Euh... J'utiliserais bien mes privilèges de cofonda' pour éviter ça, vu que... J'aime pas trop parler de moi, en fait. Alors, en bref. Je suis admin ici, chargée de fournir les perles de la chat en particulier et corriger les fautes d'orthographes en général. Etant une terminale L.
Au niveau de mes goûts... J'aime Harry Potter, les héros Marvel, Doctor Who, dessiner, les blagues crades et les free hugs. J'aime pas les vieux pervers de ma rue, l'homophobie latente/le patriarcat/le racisme/ce genre de trucs, devoir attendre et parler devant un auditoire.
Oh, et parler de moi, aussi. Mais ça je crois que vous l'avez compris.


(c) MEI SUR APPLE SPRING

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Dr. Hansel
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