Un minimum de 300 mots est demandé pour cette partie. Décris-nous les goûts, les habitudes, la manière de penser de ton personnage. Comment il réagirait dans telle situation, ses occupations, sa manière de voir la vie. Tout, tout, tout, on veut tout savoir ! Et également son apparence physique, ainsi que son aura, ses particularités, son style de fringues, sa stature... On veut pouvoir le dessiner !
N'oublie pas que plus tu vas dans le détail, mieux ça sera pour toi dans ton expérience in-RP, mais aussi pour tes partenaires de jeu.

Peu importe quand, tu n'as jamais aimé parler de ta famille. Pourtant, ton histoire n'est pas particulièrement malheureuse, ni accident qui aurait pu changer ta vie ni persécution en tout genre. Rien de tout ça.

Tu as eu la chance d'être née chez les Fawkes. Leur réputation, que ce soit dans le droit pour ta mère ou dans la bourse pour ton père, n'était plus à faire et l'argent ne manquait jamais. Leurs vies professionnelles réussies, il était temps pour eux de se concentrer un peu plus sur la famille. Mais ce n'est qu'après plus d'une année d'essais qu'Elizabeth Fawkes tomba enceinte. Et neuf mois plus tard, tu es définitivement entrée dans leurs vies. Ce fut le bonheur total, du moins durant le congé maternité. Puis après six mois, il fut temps de retourner au travail. Ce furent tes grand-parents qui s'occupèrent de toi durant trois ans lorsque les emplois du temps de tes parents ne leur permettaient pas d'être présent. Autant dire que tu ne les voyais qu'assez peu, surtout lorsqu'ils se retrouvaient en charge de grosses affaires. Mais tu n'en gardes pas vraiment de souvenirs si ce n'est un profond attachement pour tes aïeuls, encore trop petite à cette époque-là.

Puis tu commenças l'école. Cela ne te plaisait pas trop au début, mais d'une façon étrange, tu pouvais ainsi passer plus de temps avec tes parents. Sauf pendant les vacances. C'est pour toi qu'on travaille autant, pour que tu aies une belle vie. Une phrase que tu as appris à détester rapidement et que tu continues de détester. C'est ce qu'ils te disaient lorsqu'ils devaient partir et que tu commençais à pleurer. Mais tu t'habituais de plus en plus à leur absence et à la présence de tes quelques nourrices. Celles-ci étaient d'ailleurs la seule concession de tes parents quant à faire grandir dans un environnement aussi modeste que possible. Car ils avaient décidé à ta naissance que tu irais dans des écoles publiques, que tu n'aurais pas plus de jouets que les autres. Oh, ils t'aimaient, tu le sais, et après tout, ça ne t'a jamais dérangé toutes ces conditions qui n'en étaient pas vraiment à tes yeux.

Pourtant, très rapidement, tu évitais les questions les concernant. A peine âgée de huit ans, tu avais déjà remarqué que lorsque les parents de tes amis apprenaient qui tes propres parents étaient, les invitations étaient plus nombreuses, leur gentillesse décuplée. La réputation de tes chers paternels changeait toujours le comportement des gens. A ton grand désarroi. Alors tu leur inventais d'autres métiers, plus simples et banaux, pour satisfaire la curiosité des adultes. Tu ne disais rien aux principaux concernés ceci-dit, puisque cela t'attirerait probablement des problèmes. Tu n'en avais qu'à de rares occasions d'ailleurs, que ce soit chez toi ou à l'école. Il n'en reste pas moins que jusqu'à ce jour, tu ne leur as jamais révélé tes mensonges.

Tu grandis et quittais le primaire pour passer au secondaire. C'est probablement à ce moment-là que ta passion pour les langues est apparue. Une passion qui t'a poussée à être bien plus assidue durant les cours qu'avant. Mais contrairement à ce que penser ton entourage, ça ne changeait pas grand chose. Tu avais déjà cette intelligence qui te permet de comprendre sans trop de difficulté, de tourner les problèmes pour trouver ta propre solution logique. Tu ne le montrais seulement pas, pas plus qu'aujourd'hui. Après tout, te dévoiler ne faisait déjà plus partie de tes habitudes. Pourtant, tu n'en restais pas moins appréciée. Ta compagnie était recherchée et les fêtes que tu pouvais organiser attiraient souvent du monde. Une petite vie tranquille, en somme.

Puis un jour, à la fin de ta troisième année de secondaire, une lettre arriva chez vous. Une lettre pour un pensionnat de l'autre côté de l'Irlande et dont la réputation n'était plus à faire. Bien entendu, tes parents en avait entendu parler mais se montraient malgré tout réfractaires à l'idée de t'y envoyer pour l'année suivante. Pour eux, ton avenir était déjà tout tracé et à aucun moment, il n'était pas prévu que tu quittes Dublin. Sauf qu'il s'agissait là de ta meilleure opportunité d'échapper à l'influence de ta famille. Alors tu insistas autant qu'il l'était possible jusqu'à ce qu'ils cèdent. Après plusieurs semaines, tu t'envolais finalement vers Galway.

Depuis presque quatre ans que tu es à Immortalia, peu de choses ont changé. Enfin, c'est si l'on ne tient pas compte du dieu se trouvant dans ta tête depuis à peine trois semaines. Mais ça ne te décourage pas et tu comptes bien poursuivre ton rêve de travailler dans la linguistique, sans oublier de profiter de la vie.

Partager ta vie avec l'esprit du Chien n'est pas la meilleure situation possible. Lui, qui ne rêve que de justice et de cette honnêteté dont il est si fier, tu ne peux t'empêcher de questionner son choix d'hôte. Car votre relation est beaucoup plus compliquée que ce que ton attitude désinvolte peut laisser paraître. Même si ce n'est pas quotidiennement, vos disputes n'en restent pas moins fréquentes. Et relativement violentes. Bien qu'il ne cherche pas vraiment à avoir l'emprise sur ton corps, vous vous êtes entraînez dans une guerre de territoire pour le contrôle de tes paroles. Ta façon de dissimuler la vérité ou de tout simplement mentir ne lui plaît guère mais tu ne changeras pas si aisément. Et même s'il l'a compris, il s'entête tout autant que toi et te mène la vie dure dans l'espoir que cela corrigera ton attitude. Et de vos altercations, tu subis que des fièvres qui te laissent brûlante et te font divaguer pour les plus violentes d'entre elles. Quant aux pouvoirs que t'octroie l'esprit, l'apprentissage est rude. Particulièrement la transformation en canidé, car il ne consent pas à te donner le moindre conseil pour les maîtriser ou même commencer à comprendre leur utilisation.
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- Je te déteste.
Une phrase à peine soufflée. Un simple soupir. Et pourtant ta voix te donne l'impression d'un coup de canon dans le silence du parc. Du moins, avant que tes cris n'explosent sous ton crâne. Tu te refuses à les laisser échapper dans l'air, alors tu sers les dents, te mords les lèvres. Et surtout, tu laisses le Chien profiter des échos de ta douleur. Une vengeance assez sommaire, tu le sais, et pourtant, ce que c'est satisfaisant. (wip)