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Vengeance divine ou vieilles canalisations ?
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 :: Hors RP :: ◄ Corbeille :: ► Archives du Chapitre 2
MessageSujet: Vengeance divine ou vieilles canalisations ? Vengeance divine ou vieilles canalisations ? EmptyJeu 11 Mai - 11:57
Cactus need your help !

L'air était empli d'une odeur étrange et mauvaise. Elle était au début légère mais devenait de plus en plus forte au fur et à mesure qu'il approchait. Il avait d'ailleurs commencé à la sentir en bas des escaliers, il se disait que ce devait être un petit souci de canalisation comme ça peut souvent arriver, il suffisait que les tuyaux datent de la même époque que la construction du bâtiment et le tour était joué. De quand datait ce bâtiment d'ailleurs ? L'intérieur rénové pouvait faire hésiter quant à la réponse à cette question, il était possible qu'il datait d'une certaine époque mais que diverses réhabilitations et l'entretien lui avaient fait tenir de le coup. Il était cependant aussi possible qu'il ait tout simplement été construit récemment dans l'optique de lui donner un air ancien et classe. Bref, Gyula ne s'attarda pas sur cette pensée plus longtemps, après tout ce n'était pas grand chose, une petite odeur désagréable. Quoique, pas si petite que ça quand il atteint l'étage.

Le jeune homme avait quitté tôt sa chambre, comme à son habitude. Il avait aussi pris le temps de se laver à l'eau bouillante en faisant, évidemment attention à ce que ses cheveux ne soient pas touchés par l'eau, pour cela il les avait plaqués sur son crâne avec diverses pinces et alors qu'il mettait soigneusement ces dernières sur sa tête, il inspecta sa coloration. Ses cheveux avaient perdu leur teint profond et sombre, ils étaient devenus ternes et le noir corbeau s'était déteint pour laisser place à une sorte de mélange de noir délavé et gris très foncé. Cette couleur ne lui déplaisait pas, loin de là. Il aimait beaucoup se teindre les cheveux en gris, bien qu'il ne le faisait pas très souvent, toutefois, depuis quelques temps déjà, l'envie de se teindre les cheveux d'une autre couleur, beaucoup plus vive et remarquable, s'était faite sentir. Mais il allait devoir attendre un peu. Après sa douche et après s'être séché, habillé et être retourné dans sa chambre, il nota sur un morceau de papier qu'il devait prendre rendez-vous chez le coiffeur, ou en tout cas essayer d'en trouver un correct... Il soupira à l'idée d'y aller, il n'aimait pas laisser ses cheveux à des inconnus, en Norvège, il était un client régulier dans un salon où il allait depuis qu'il était petit et non seulement il appréciait ces coiffeurs, mais en plus de ça, il les trouvait talentueux dans leur domaine. Et ils l'étaient. Jamais il n'avait été déçu par la coupe ou la coloration qu'ils lui faisaient. Mais ici, en Irlande, il ne connaissait pas de salons de coiffure correct. Il en avait testé quelques uns, à Dublin, mais il n'avait jamais osé leur confier la couleur de ses cheveux, c'était d'ailleurs à ce moment-là qu'il avait pris l'habitude de se colorer lui-même la tête. Il le faisait déjà de base, mais rarement et ne réussissait qu'une fois sur deux.
Le Norvégien avait poursuivi sa matinée en allant aux cours en écoutant d'une oreille mi-attentive ce qu'il se disait et faisant en sorte de ne pas s'intégrer aux autres ni de participer lorsque les professeurs le lui demandaient. Pendant l'un de ces cours, il avait d'ailleurs songé à ce fameux cours de biologie qu'il voulait tant effacer de sa mémoire. Le fait d'y repenser lui rappela la fille dont le nom entier lui échappait constamment, appelons-la Gwen. Et penser à elle lui rappela le club de boxe. Il eut un frisson qui parcourut son dos : il voulait boxer. Il remarqua qu'il avait deux heures de pause en fin de matinée et ne put se retenir d'étirer un sourire d'impatience.

« Ton professeur a l'air choqué de te voir sourire.
-J'en ai rien à foutre. J'ai juste envie d'aller frapper quelqu'chose !

Freyr ricana, il semblait heureux quand Gyula se rendait au club, à moins que sa propre joie était contagieuse, ou que l'hôte interprétait comme il le souhaitait les sensations que dégageait son dieu.
L'attente avait été longue, très longue, trop même. Il n'avait pas, ou peu en tout cas, quitter l'horloge du regard, le temps était passé très lentement et cela avait agacé l'étudiant qui, de base, s'ennuyait mortellement en cours. Quand la sonnerie de l'école retentit, il se leva d'un bond et attrapa son sac avant de fuir à toute allure (sans pour autant courir puisque c'était interdit) en direction de sa chambre. Il avait monté les escaliers deux par deux, s'était précipité dans sa chambre, se moquant (ou peut-être plutôt oubliant) de la présence probable de ses colocataires, il balança son sac sur son lit et commença à préparer celui pour la boxe.

- Eirikr, tes cactus semblent manquer de terre. Il faut vraiment que tu ailles dans le magasin que tu avais repéré en ville.
- … Je sais...

Il regarda son sac de sport puis ses cactus et lâcha un soupir. Il sortit du tiroir de son bureau des journaux qu'il étala par terre avant de prendre avec précautions ses cactus et les poser dessus. Il les regarda, tâta rapidement la terre sèche et frotta ses doigts sur son pantalon pour retirer les morceaux de terreau qui s'y étaient accrochés. Il se redressa, enfila sa veste rouge par dessus son uniforme, il prit le stricte nécessaire à savoir son porte-monnaie, son portable et son casque. Il fila ensuite en dehors de sa chambre, du pavillon et puis du pensionnat. Il monta rapidement dans le bus qui était sur le point de partir alors que lui arrivait. Le Norvégien se cala contre une des fenêtres et regarda le paysage défiler, sa musique fort dans ses oreilles. Elle le détendait, l'empêchait de remarquer les choses désagréables qui étaient présentes dans ce bus, à savoir les gens. La Nature était beaucoup plus belle à observer, mais tant pis, il devait aller à Galway, il n'avait pas le choix, après tout, c'était pour ses cactus.
Il attendit que les autres descendent avant de les suivre et de s'écarter rapidement du groupe pour aller faire le tour des jardineries. Ou en tout cas c'était ce qu'il s'était imaginé. Cependant, à sa grande surprise, et Freyr sait qu'elle fut agréable, dans le premier magasin où il entra, les vendeurs l'avaient chaleureusement accueilli, il avait aussi constaté que leurs plantes et fleurs étaient dans un état extraordinaire. Elles étaient vraiment bien entretenues et cela faisait autant plaisir à l'humain qu'au dieu. On le conseilla d'ailleurs très bien, enfin, « conseil », il n'en avait pas tellement besoin, il savait ce qu'il voulait après tout, mais ayant des difficultés avec l'anglais et ne connaissant pas les marques de terreaux irlandaises, il avait quand même eu besoin d'aide. Il acheta donc un petit sac de terreau spécial cactus, malheureusement, il ne pouvait pas débarquer avec le moyen ni le grand paquet au pensionnat.
Il retourna ensuite à l'arrêt de bus. Bus qui arriva après une longue attente de vingt minutes. Mais ce n'était pas grave, Gyula avait son terreau pour ses cactus et sa musique pour ses oreilles. Toutes ces petites choses le mettaient de bonne humeur. Il adorait faire du shopping pour des plantes. Seulement, il n'avait pas vraiment pu en faire plus que ça, mais tant pis, c'était déjà un bon début !
Le jeune homme monta dans le bus, se replaça au fond, à côté d'une fenêtre et réfléchit à comment il allait s'y prendre pour prendre soin de ses succulentes. Il pensa soudainement à la boxe et se dit qu'il avait aussi vraiment envie d'en faire. Il soupira, peu importait s'il devait sécher des cours, il irait en faire dans l'après-midi !

Et c'est ce qu'il fit. Il sécha un cours de deux heures, se précipita de nouveau dans sa chambre, attrapa son sac de sport prêt depuis la matinée et fonça en direction du bâtiment de sport des M. Freyr s'énervait à moitié contre lui, il avait été content de plus ou moins participer à l'entretien des plantes et à l'idée que son hôte ait des passions qu'il aime autant, mais sécher des cours n'était pas non plus raisonnable. L'humain avait laissé ses plantes par terre, étant déjà en retard pour les prochains prochains cours. Ce n'était pas bien grave, après tout, qu'est-ce qu'il pourrait leur arriver ? Après ses deux cours, il se précipita donc dans la salle de boxe.
Malencontreusement, il n'y avait personne dans la salle, même si l'étudiant s'en était douté au vue de l'heure qu'il était. Il avait pris plaisir à utiliser la corde à sauter, faire des échauffements comme des pompes et des abdos et à frapper dans un des sacs de sables accrochés au plafond. Il avait frappé, encore et encore, sous les conseils, remarques et encouragement du dieu solaire. Sa respiration, ses mouvements et même ses battements de cœur étaient calculés. La boxe ce n'était pas du n'importe quoi, pas à ses yeux. Il éprouva une grande satisfaction à transpirer, sentir la douleur dans ses muscles et la chaleur sur sa peau. C'était une bonne souffrance. Une souffrance de laquelle on pouvait être fier et dont il l'était. La satisfaction de faire quelque chose avec ses muscles.

- C'est bien mieux que de t'ouvrir les bras.

L'humain ne prit pas la peine de répondre, mais ses sensations pleines de colère suffirent à faire comprendre au dieu que son commentaire était déplacé. Gyula sentit son réveil sonner. Heureusement qu'il l'avait mis en place, sinon il aurait continué jusqu'à ne plus pouvoir. Il donna quelques coups au sac avant de s'étirer en allant vers son portable et éteignant l'alarme. Il se sentait plus serein, prêt à affronter une dure épreuve. Il avait repris une douche dans le complexe sportif puis, vêtu de son uniforme et de sa veste rouge, il était retourné dans le pavillon des étudiants pour changer de sac.
C'est à cet instant précis, au moment de monter les escaliers, qu'une odeur bizarre chatouilla ses narines et le fit grimacer un peu. Tu t'attendais juste à ce que les douches ou les toilettes soient fermés à cause d'un souci de tuyauterie, mais il ne s'attendait certainement pas à se retrouver avec les pieds dans l'eau. Certes, il avait ses rangers noires, mais cela ne changeait en rien que ses chaussures se retrouvaient dans l'eau. Pas énormément, juste quelques centimètres, quelques centimètres de trop. Il regarda autour de lui en fronçant les sourcils en se demandant d'où ça pouvait venir. L'eau était trouble et dégageait une mauvaise odeur. Était-ce des toilettes ? De la douche ? Il lâcha un grognement, mêlé à un « fæn ! ».

- Tu devrais peut-être regarder dans le couloir, voir si ça vient pas d'une chambre.
- Ce s'rait surprenant...
- On ne sait jamais ici, tu devrais le savoir ! »

Gyula soupira, son dieu avait raison et il le savait. Il regarda donc, le haut du corps un peu incliné, ses yeux rouges un peu plissés pour essayer de déceler un mouvement dans l'eau, autre que celui qu'il créait lui-même.

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MessageSujet: Vengeance divine ou vieilles canalisations ? (ft Gabriel & Gyula) Vengeance divine ou vieilles canalisations ? EmptyJeu 18 Mai - 22:47
Vengeance divine ou vieilles canalisations ?

Je me réveillai avec l’impression que cette journée allait être tout exceptée plaisante, avouez que donne pas tellement envie de se lever. Malgré cela je me préparais comme à l’accoutumé, commençant par me laver le visage avec de l’eau froide pour me vivifier un peu. Lorsque l’on me voit le matin on pourrait penser que j’appartiens à la famille des invertébrés, ça doit être ma démarche engourdie, probablement.

Une fois mes habits enfilés, je vérifiai l’heure et voyant qu’il me restait du temps avant d’aller en cours, décidai de faire un rapide croquis de mon rêve, puis enfouis la feuille à l’intérieur de mon sac, dans l’optique de le terminer en cours. Une fois que j’eus vérifié si rien ne me manquais, je sortis de ma chambre en refermant la porte doucement (Erin ne commençait qu’à neuf heures..). Les écouteurs dans les oreilles je perçus une odeur exécrable, par reflexe je portai la main à mon nez, me demandant bien d’où cette senteur pouvait bien provenir. Soupçonnant une remontée d’égout, je ne m’attardai pas plus longtemps et continuai mon chemin, une main protégeant toujours mes narines.

Je descendais les escaliers tranquillement, veillant bien à regarder ou je posai les pieds, un accident est si vite arrivé. L’air doux du matin m’accueillit lorsque je m’échappai du bâtiment, soulevant ainsi les cheveux de ma nuque, c’était à ce moment précis que j’appréciais vraiment le jour.

*Etant donné que ma pause déjeuner soit de deux heures, j’ai le « plaisir » de t’annoncer qu’on va pouvoir aller courir durant une bonne demi-heure.*

*vraiment ? c’est étonnant que tu me le proposes, y’a anguilles sous roche c’est ça ?*

Elle avait de quoi trouver cela étrange, en effet dès que je pouvais trouver une excuse pour ne pas courir ou faires des exercices je me gênais pas ! Invraisemblablement j’y avais pourtant pris goût, comme-ci j’en avais réellement besoin, ça parait assez absurde non ?

*Je ne badine pas, maintenant que je me suis mise à la boxe il est important que je sois régulièrement en activité physique.*

Atalante se contenta d’acquiescer mais je savais pertinemment qu’elle exultait de joie, je lui devais bien ça. J’atteins enfin le pensionnat et remarquai que ma main servait toujours de bouclier contre les mauvais effluves, je devais avoir l’air d’une sinoque, pour changer. Après avoir gravis les escaliers menant au premier étage et ne remarquant personne devant la salle, où j’allais avoir cours dans seize minutes et dix-sept secondes, je m’assis à même le sol en tailleur. Un livre posé à présent entre mes jambes, je m’abandonnai pleinement à ma lecture, des notes de piano pour seul fond sonore.

Les minutes s’écoulèrent et quelques élèves commençaient à affluer devant la salle, il était temps de m’extirper, non sans un regret, de mon ouvrage. Je me relevai doucement, rangeai mon livre et augmentai la musique pour couvrir les conversations sans intérêt des élèves. Puis le professeur arriva et un cours passionnant sur le développement durable débuta. Habituellement je vous promets que je suis une élève assidue mais la géographie est une matière qui ne m’attire vraiment pas, c’est pourquoi je sortis mon dessin et le finis dans les deux heures.

L’horloge sonna midi et je m’empressai de rejoindre le dortoir pour avoir le temps de manger, faire du sport et me doucher. Je me déshabillai sans attendre, une fois la porte de ma chambre refermée, puis enfilai mes vêtements de sports. Une pomme à moitié dans la bouche je quittai une seconde fois le pavillon et franchit le grand portail. Il y a un gymnase ou tu peux pratiquer ton sport me diriez-vous, je vous répondrais qu’en effet mais que ça ne vaut pas le merveilleux cadre qu’offre Knocksouth. Tout près de ce pittoresque petit village se trouve une magnifique forêt ou peu de gens se rendent, donc selon moi l’endroit parfait pour courir. Ainsi après avoir traversé à la hâte le village, je me m’élançai à grandes enjambées dès le premier arbre dépassé. Les premières fois où je m’étais adonné à cet exercice avaient été pour moi éprouvantes. En effet n’étant pas très sportive, après cinq minutes de course l’épuisement atteignait son apogée. La persévérance m’avait mené à finalement apprécier cette vitesse sensationnelle (par persévérance j’entends par là Attila qui me harcelait) mais aussi à être plus endurante, à présent je pouvais tenir vingt-cinq minutes ! Eh ne vous moquez pas ! Pour moi c’est une très grande avancée, je progresse lentement mais sûrement.. Sept pertes d’équilibre plus tard (les racines d’arbres sont fourbes) je décidai de m’en tenir là et de rentrer au bercail.

Chemin rebroussé jusqu’à ma chambre je pris une longue douche, température fraîche dans le but de me vivifier pour ma seule et unique heure de classe de l’après-midi. Imaginez quel bonheur se fut lorsque je découvris en rentrant en classe d’histoire que l’on avait une interrogation surprise. Je ne faisais pas de l’ironie, je raffole de ce genre d’imprévus, au moins cela permet de montrer que je suis attentive au cours même si je n’en ai pas l’air. L’heure passa rapidement étant donné que les questions étaient relativement simples et ciblées, évitant ainsi un potentiel hors sujet (ça m’était déjà arrivé).

Pour la troisième fois je gravis les escaliers menant au dortoir et je fus à nouveau pris de vertige à cause de l’odeur. Elle persistait depuis ce matin, ils auraient dû régler ce problème dès midi non ? Peut-être que personne encore ne s’était plaint …mais d’ailleurs quelle est la source exacte de cette fétidité ? Un tas de questions me turlupinaient et je ne pus attendre une seconde de plus, délaissant mon sac sur le sol, je me mis à la recherche de l’origine de ce fléau (oui bon le mot est possiblement exagéré).  Suite à des recherches infructueuses, j’en conclus que l’odeur ne provenait pas des chambres des filles, il fallait ainsi faire un tour pour vérifier celles des garçons.

*non non non ! je ne peux pas te laisser faire une telle chose, j’te préviens si tu y vas, je m’en vais et tu devras te débrouiller toute seule*

Je me gardai bien de lui faire remarquer qu’elle ne pouvait pas à proprement parler s’en aller, elle serait, quoi qu’il en soit, liée à mon corps. Néanmoins le fait qu’elle m’ignore pendant quelque temps ne me déplaisait pas le moins du monde, cela rendrait la chose plus facile.

*Je survivrai à ton absence, ne t’en fais pas, à plus tard.*

Une fois le dortoir des garçons atteint, je sentis que quelque chose clochait. De l’eau. En effet mes pieds étaient recouverts par une charmante eau croupis. Je ne suis pas vraiment matérialiste (à part pour mes livres) alors je pris plutôt bien le fait que mes chaussures étaient probablement fichues, même si j’aurais pu m’en passer. Je continuai ainsi d’avancer le long du couloir, m’étonnant de ne rencontrer aucun garçon. Peut-être que c’est un jour comme les autres pour eux, ils ont sûrement l’habitude que cela se produise sinon pourquoi diable personne ne s’inquiéterait de l’état de l’aile gauche ? Mes tergiversions furent interrompues par un grognement pour le moins étrange, je sursautai et manquai de tomber dans le peu d’eau qui subsistait. Instinctivement je m’étais adossée au mur essayant de trouver la provenance de ce mystérieux bruit, je ne pipai mot, essayant plutôt de me concentrer sur les sons alentours. Quelqu’un approchait, j’entendais des pas qui s’écrasaient dans l’eau et c’est ainsi que je l’aperçus. Bon alors je dois avouer que l’apparence du jeune homme m’a quelque peu surprise dans un premier temps, si bien je fis un pas en arrière. Il était très grand, ses yeux rouges ressortaient magnifiquement bien sur sa peau diaphane. C’était la première fois que je voyais une personne avec des lentilles aussi vives et colorées, ses oculaires étaient à moitié dissimulés derrière ses cheveux d’une couleur inconnue au bataillon. Je m’arrêtai soudain de le détailler, réalisant que cela devait très certainement le gêner. Je m’avançai vers lui dans le but d’obtenir une explication face à cette « inondation ».

« Bonjour, hum ..sauriez-vous par hasard pourquoi le sol est recouvert d’eau ? J’ai supposé que cela était dû à un problème au niveau des toilettes mais vous devez être plus informé que moi sur la question non ? »

Je guettai une potentielle réponse en me dandinant d’un pied sur l’autre, il me mettait un peu mal à l’aise. Un relent plus prononcé que tout à l’heure s’imposa et je dus une seconde fois abriter mon nez de cette pestilence. Il aurait été judicieux qu’avant de quitter ma chambre je me munisse de mon masque anti-poussière.  

« Nom d’une pipe comment cela se fait-il que personne d’autre ne soit alerté par cette odeur, c’est tout bonnement incroyable ! », m’écriai-je.
lumos maxima
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MessageSujet: Re: Vengeance divine ou vieilles canalisations ? Vengeance divine ou vieilles canalisations ? EmptyVen 26 Mai - 16:28
Vengeance divine ou vielles canalisations ?

Ft. Gyula et EllynImage illustrant le rp


Si j'avais su que la journée se déroulerait ainsi, j'aurais certainement moins insisté pour que Gabriel se lève, ce matin...

~~~


6h. Le réveil sonne. Je ne sais pas pourquoi il le laisse aussi tôt. Chaque fois, c'est la même chose. Il ouvre les yeux avec difficulté, l'éteint d'une main et reste immobile aussi longtemps que possible. Et puis, enfin, il se prépare en cinq minutes puis part prendre son petit-déjeuner. N'allez pas croire que je m'en plaint, hein ? Ça me laisse le temps de dormir un peu plus. Je ne fais que le constater.

Son sac sur l'épaule, il se dirige vers sa salle de classe. Il s'installe au fond, près d'une fenêtre, espérant  passer inaperçu. Il fait chaud mais il ne l'ouvre pas. Peut-être pour éviter de troubler le silence extérieur, dans un respect presque sacré. Comme toujours, il se fait discret. Et d'autant plus qu'il a sciences. Franchement, c'est pas son truc. Je crois qu'il ne situe pas vraiment la barrière entre physique et magie, alors il se désintéresse. Même si ce n'est pas une raison, je le comprend un peu. S'il n'essaye pas, il ne risque pas de perdre. D'échouer. Enfin je ne ferais pas ça, à sa place, je le comparerais à un abandon. Bref, je sens son esprit vagabonder, sans jamais rester plus de deux minutes sur des pensées liées de près ou de loin. Je choisis donc d'agir.

« Hey, Gab, tu devrais te concentrer, tu sais ? »
« Il paraît. »
« Ça te dérange que je tente un truc ? »


[[Scène à réécrire, légèrement modifiée. De retour bientôt.]]

11h. La pause déjeuner s'annonce. Ça va, il est encore tôt. Gabriel n'a pas faim. Pas encore. Il préfère passer vingt minutes à cuisiner au club. Il pensait depuis quelques temps à des cookies à la papaye. Mouais. Je suis pas convaincu. Il se brûle avec la plaque chaude en les sortant du four. Je remarque son sourire quand il ouvre le robinet pour rafraîchir sa paume, même s'il disparaît une fraction de seconde plus tard. Bah, on dirait qu'il n'est pas près à avouer que ça l'a amusé. Pas grave. Je n'en ai pas besoin pour le savoir. Il les mets dans sa boîte à biscuits avant de se rendre au self. Après avoir mangé une bonne partie de la fournée en guise de désert, je lui propose de reposer le reste dans sa chambre. Principalement pour deux raisons. La première, c'est que je n'avais pas particulièrement envie de ne rien faire jusqu'à la reprise des cours. La seconde, parce qu'ils étaient trop sucrés. Et quand je dis trop, c'est beaucoup, beaucoup trop. C'est donc ce qui fait.

Arrivé à l'angle d'un couloir, il ne s’en aperçoit pas tout de suite. Moi si. Ce bruit, je le connais plutôt bien, vous savez. Le son des pas dans de l'eau. Enfin c'est étrange, il n'y a que ça qui trouble le silence, ainsi que quelque conversation lointaine. Mais il est occupé par ses cookies. Puis c'est l'odeur qui me frappe.

« Hey, Gab, tu ferrais mieux de regarder où tu marche, je crois. »

Il baisse les yeux. En effet, j'avais raison. Un centimètre d'eau visiblement sale recouvrait le sol. Il grimaça de dégoût. Ses baskets blanches – car oui, il porte des baskets bien que le sport, il connaisse pas depuis qu'il a arrêté les claquettes - ne le resteront pas longtemps. Il l'ignore de son mieux, mais je vois bien qu'il n'aime pas ça. Et pour être franc, moi non plus. Mais là... Non, c'est trop tôt. Je peux pas le laisser essayer ça. Ça va faire une catastrophe, je le vois d'ici.

Pour une fois, lorsqu'il voit deux personnes discutant, il va les à leur rencontre. Je suppose qu'il n'a aucunement envie de rester dans ces conditions et qu'il espère trouver de l'aide afin de résoudre le problème. Et puis c'est pas très agréable pour manger. Pauvres cookies au goût défiguré...

- Bonjour. Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ici ?

© Teika sur Epicode


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MessageSujet: Re: Vengeance divine ou vieilles canalisations ? Vengeance divine ou vieilles canalisations ? EmptySam 29 Juil - 18:03
Vengeance divine ou vieille canalisations ? - ft. Ellyn Aberline & Gabriel Ó Nangle
Après seulement quelques secondes, Gyula repéra des petites vagues « étrangères » – c’est-à-dire pas produites par lui – ce qui le soulageait, au moins cette histoire serait assez rapidement résolue : il lui suffirait de savoir d’où vient l’eau puante, de prévenir quelqu’un et le tour était joué. Il alla donc jusqu’à la source de ces ondes aquatiques jusqu’à ce qu’il tombe nez à nez avec une fille qui le dévisageait. Il eut un mouvement quasi imperceptible, le faisant légèrement froncer les sourcils. Quoi ? Il avait quelque chose sur la face ? Il recula d’un pas alors qu’elle s’avançait, il se retint d’ailleurs de grogner et de l’insulter : elle n’était pas ce qu’il avait espéré quand il avait vu les vagues, à moins qu’elle ait causé cette inondation. Mais pour quelles raisons est-ce qu’elle l’aurait fait ? Se venger de son ex ? Il soupira alors qu’elle prit la parole. Il l’écouta à moitié, ne prenant même pas le temps de la regarder plus que ça : il avait juste eu le temps de remarquer sa chevelure flamboyante, ses yeux verts et son uniforme, ce qui était largement suffisant. Il n’avait pas de temps à perdre, il voulait trouver la source de ce problème d’eau. Il regardait donc le sol, de nouveau à la rechercher de mouvements du liquide trouble. A la dernière question de la rouquine, il se retint de lui adresser un regard noir. Pour qui le prenait-elle ? Un spécialiste des problèmes de fuites d’eau ? Il la regarda sévèrement prêt à répliquer froidement quand l’odeur devint plus persistante, en même temps qu’elle, il plaqua le pli de son coude contre ses narines pour atténuer le relent, tout en grimaçant. Il fut surpris par la remarque de la jeune fille, il avait eu un peu de mal à comprendre tout ce qu’elle venait de dire, autant à cause de son accent que du vocabulaire qu’elle venait d’utiliser. Elle semblait particulièrement… Coincée. Enfin, disons plus correctement qu’elle lui semblait très polie et incapable de la moindre vulgarité. Une de ces enfants de riches Irlandais qui étaient bien chiants ! La joie…
Mais les choses ne s’arrêtèrent pas là. Ohhh non ! ç’aurait été trop bien pour être vrai ! D’autres pas se firent entendre puis un autre élève apparut non loin d’eux et se rapprochait. Combien d’gens vont encore v’nir ?! Il lâcha un soupir et la première chose qu’il remarqua à propos de ce type c’est qu’il mangeait. Comment pouvait-il manger avec une puanteur pareille ?! Bref… La deuxième chose qu’il nota et qui le mettait mal à l’aise était ses yeux. Ils étaient d’un bleu très clair et perçant, ce genre de couleurs qui vous fait froid dans le dos parce qu’il vous donne l’impression d’être nu. Il détourna son regard un instant, comme pour se remettre de cette expérience quasi déstabilisante, puis les observa tour à tour. Il avait l’impression de se retrouver dans un de ces livres très connus qu’il avait été obligé de lire et d’étudier pour une de ses options quand il étudiant à Dublin : la littérature irlandaise d’une époque dont il ne se souvenait même plus. Ce livre s’intitulait comment déjà ? Il réfléchit, se souvenant vaguement de la sonorité puis du nom entier : Gulliver’s Travels. Il s’empêcha de ricaner et regarda le sol inondé avant de retirer son bras de devant son visage et de légèrement s’ébouriffer les cheveux. Son regard se posa sur les deux élèves, l’un après l’autre en prenant du temps sur l’un comme sur l’autre. Peut-être une habitude pour déstabiliser les gens. Il haussa vaguement les épaules et soupira une nouvelle fois.

« Il faudrait que tu perdes cette habitude, c’est vraiment déplaisant et lassant.
- Une habitude est une habitude…
- Et ça se change !
- Donc si j’te d’mandais d’arrêter d’parler, tu l’ferais ?
- Ce n’est pas pareil.

Le Norvégien leva les yeux au ciel, un léger sourire en coin de lèvres. Il se racla la gorge pour s’éclaircir la voix et reprendre son sérieux puis fourra ses mains dans les poches de son sweat rouge.

- J’en sais rien de c’qu’il s’est passé, ok ? Avant qu’vous soyez là j’cherchais d’où ça v’nait.

Décidément, il n’était vraiment pas doué pour cacher son mécontentement et avait maugrée. Il croisa les bras en les inspectant, la fille avait une cravate bleue tandis que le blondinet en avait une dont la couleur se rapprochait du brun. Au moins, il savait à qui il avait à faire et pouvait, de ce fait, ne pas cacher la présence de Freyr. Ce dernier lui fit d’ailleurs une remarque concernant son attitude et sa facilité à s’énerver.

- Tu devrais faire des exercices pour apprendre à te contrôler. J’ai l’impression de devoir cohabiter avec Thor…
- J’prends ça pour un compliment.
- … Plus sérieusement, n’étais-tu pas serein quelques instants avant ?
- Comment j’suis censé l’être : y a d’l’eau partout et y a des gens qui viennent d’chez pas où !

Il lâcha un soupir. Il inspecta encore du regard les deux « petits » avant d’arquer un sourcil.

- Hé, vous avez prév’nu quelqu’un au moins ?

Le Vane lui fit remarquer que ce serait surprenant au vu des discours qu’ils ont tenu : l’une avait semblé étonnée que personne n’ait remarqué ça et l’autre…. Semblait sortir de nulle part et donc venait de constater les faits. Gyula ne put se retenir de ricaner à la remarque de son dieu.

- On dirait que tu parles d’une enquête !

Après une vague explication de ce que c’était – le dieu connaissant le principe mais pas le terme, ce fut assez court –, l’étudiant étranger resta sur cette idée d’enquête, un sourire en coin de lèvres.

- On s’croirait dans un påskekrim…

Il secoua légèrement la tête en ricanant puis se rappela de la présence des deux autres et retrouva une expression neutre. La situation étant ce qu’elle était, il savait qu’il devait faire des concessions pour essayer d’arranger ça, il poussa alors un long soupir avant de poser ses mains sur ses hanches.

- Bon, vu qu’z’êtes là, filez-moi un coup d’main qu’on sache d’où ça vient, au moins qu’on essaie d’arrêter ça ou d’prév’nir quelqu’un. Et essayez pas d’vous défiler ! »

Il fronça les sourcils en prononçant sa dernière phrase, simplement pour bien leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas intérêt à le laisser en plan maintenant qu’ils s’étaient pointés et lui avaient adressé la parole.
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MessageSujet: Re: Vengeance divine ou vieilles canalisations ? Vengeance divine ou vieilles canalisations ? EmptyVen 25 Aoû - 0:39
Vengeance divine ou vieilles canalisations ?



Ma question resta sans réponse. Une personne se rapprochait et je pris la peine de pivoter espérant que ce soit la solution de notre problème. Raté. Le garçon qui s’était joint à nous n’était pas plus renseigné, et je ne pus réprimer un soupir d’exaspération. L’observant rapidement je découvris qu’il faisait partie des celtiques, il portait aussi une boite sous son bras et mâchonnait un gâteau. Comment pouvait-il manger dans un moment pareil ? Les gens pouvaient vraiment être étonnants ici..   Ses yeux d’un bleu glacé semblaient attendre que l’un de nous ait l’amabilité de lui répondre, je me demandais si comme pour moi, Lentilles rouges (je ne connaît pas son prénom alors je fais avec ce que je peux, ne vous plaignez pas) allait ignorer sa demande. Pour ma part je ne préférais ne plus parler pour l’instant et patienter pour voir ce qu’il se passe. Puis Lentilles rouges nous sonda chacun notre tour, il me perturbait un peu mais pendant le laps de temps où il s’attardait sur moi, je ne cillais pas. Après s’être débarrasser des mucosités qui encombrer sa gorge, il prit -contrairement à ce que je pensais- la peine de nous répondre.

- J’en sais rien de c’qu’il s’est passé, ok ? Avant qu’vous soyez là j’cherchais d’où ça v’nait.

Autant dire clairement qu’on le gênait dans son enquête. Cette histoire l’agaçait et il ne le cachait pas, cependant sa colère il la dirigeait contre nous, sans aucune raison valable. Je m’abstiens de répliquer, autant ne pas envenimer les choses.

*on pourrait les noyer, y’a pas beaucoup d’eau, mais j’pense que ça reste faisable*
Elle n’avait pas pu résister.

Lentilles rouges nous demanda si on avait pris le temps d’informer un membre du corps enseignant de cette petite inondation.  Que croyait-il ? Je venais à peine d’arriver, prévenir quelqu’un sans savoir réellement ce qu’il se passe ne servait à rien, la personne ne serait pas plus renseignée que nous, et puis cela faisait perdre du temps.

*« au moins » ? il avait qu’à le faire, j’aime pas comment il cause*

*Moi non plus Atalante mais on est tous dans le même bateau, j’ai besoin d’eux si je veux mettre fin au problème et les noyer ne va pas m’aider.*

« Non je n’ai prévenu personne, je suis venue directement pour voir d’où venait cette odeur. »
Je jetai un coup à Cheveux dorés (oui je vous promets sous certains angles on dirait qu’ils sont couleur or) pour voir si lui aussi allait répondre.

- On s’croirait dans un påskekrim…  
Cette remarque le fit rire. Un påskekrim ? Etant donné la consonnance du mot, ce devait être une langue nordique, probablement du norvégien. J’avais lu un triller écrit par un norvégien et qui se passait à Oslo, parfois il employait des mots norvégiens, c’est pour ça la sonorité ne m’étais pas totalement inconnue.

- Bon, vu qu’z’êtes là, filez-moi un coup d’main qu’on sache d’où ça vient, au moins qu’on essaie d’arrêter ça ou d’prév’nir quelqu’un. Et essayez pas d’vous défiler ! »
Lentilles rouges déclamait tout en ayant les mains posées sur les hanches, ça lui donnait un air autoritaire. Nous prenait-il pour des gosses ? Je veux bien que l’on soit petits Cheveux dorés et moi, mais tout de même, il ne faut pas pousser mémé dans les orties ! ( si vous souhaitez vous plaindre au sujet de ces expressions ringardes, voyez ça avec Atalante, c’est de sa faute).

Je tournais les talons et partis en direction du dortoir des filles.

*bah v’là enfin un bon comportement, laisser deux mecs en plan alors qu’ils ont besoin d’toi !*
Je laissais Atalante croire ce qui lui plaisait et continuait d’avancer jusqu’à atteindre ma chambre. Après m’être glissée à l’intérieur je me dirigeais vers ma table de nuit et faillis arracher le tiroir lorsque je l’ouvris. Munie de ce dont j’avais besoin je quittais ma chambre au grand désespoir de ma colocataire qui venait de comprendre de quoi il en retournait.  J’enfilais ainsi mon masque anti-poussière et revint auprès des deux inconnus de toute à l’heure.

«Je ne comptais pas, pour ma part,  vous laisser en plan, j’avais juste vraiment besoin de ceci, dis-je en pointant mon masque du doigt, mais si vous voulez que je vous aide, il est impératif que vous arrêtez de vous adresser à moi de la sorte, je ne suis pas une gamine, savy ?
Il avait beau être plus âgé que moi, ce n’étais pas une raison pour autant, je soutins son regard pour lui montrer que je ne plaisantais pas.

*ça doit être à cause de ta taille..*

*Je te prie de ne pas en rajouter Attila.*

C’était la première fois que je me rendais dans cette partie du pensionnat mais la structure était la même que celle du dortoir des filles. Je devinais ainsi où se trouvaient les douches. Un problème au niveau des canalisations, ajouté à ça un ou plusieurs garçons qui ont oubliés de bien refermer le robinet de douche pourrait avoir créé cette inondation. Si l’origine de ce petit déluge ne se trouvait pas dans les douches il faudrait dans ce cas vérifier les sanitaires.  


« Hmm on devrait d’abord se rendre dans les douches pour voir si ce n’est pas la source de cette complication. Dans le cas où on ne trouve rien, on pourra toujours vérifier les sanitaires mais si encore une fois nous ne trouvions pas l’origine, on devrait à ce moment-là prévenir quelqu’un. Cela vous convient-il ? »

*bon on y va ? plus vite on aura trouvé d’où ça vient, plus vite on s’ra débarrassé d’eux !*

En effet plus vite on aura trouvé mieux ce sera, j’en avais assez de marcher dans de l’eau croupis. J’ouvris alors la marche pour se rendre aux douches, j’avais à peine fait trois misérables petits pas que ma maladresse me rappela à l’ordre, en l’occurrence au sol. Fort heureusement j’avais eu le réflexe de mettre mes mains devant si bien que la partie haute de mon corps ne fut presque pas touchée. Je ne pus m’empêcher de lâcher un « fichtre », après avoir étudié l’état de mes jambes.


lumos maxima
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MessageSujet: Re: Vengeance divine ou vieilles canalisations ? Vengeance divine ou vieilles canalisations ? EmptyVen 8 Sep - 12:52
Vengeance divine ou vieille canalisations ? - ft. Ellyn Aberline & Gabriel Ó Nangle
Il n’en revenait pas. A peine venait-il de réclamer leur aide que la rouquine était partie. Quoi ?! Le message semblait ne pas avoir été assez clair. Il entendit Freyr rire moqueusement, il fusilla du regard le blond qui semblait n’en avoir rien à faire de ce qu’il se passait. Il n’avait pas intérêt à se barrer ou ça se finirait très mal pour lui ! Le Norvégien finit par lâcher un soupir et regarder les alentours.

« Bon… On devrait p’t-être se séparer… T’vas dans les douches et j’vais dans les toilettes, ok ?

Il posa son regard sur le paquet de biscuits du blond et grimaça.

- Sérieus’ment… Comment t’fais pour manger maint’nant ?...

Le petit blond ne semblait pas enclin à répondre et se contenta d’un haussement d’épaules, ce qui énerva davantage l’étudiant norvégien. Ce dernier lui tourna le dos, les bras croisés et partit dans une réflexion pour gérer son énervement. Pourquoi et comment avait-il pu se retrouver dans une pareille situation ? Sa journée avait tellement bien commencé pourtant ! Des pas se fit entendre et Gyula se retourna avant de constater que la rouquine était de retour, un masque couvrant le bas de son visage. Il l’écouta en la fixant droit dans les yeux. Elle était déterminée et il aimait ça. Les choses allaient sans doute aller plus vite avec elle ce qui était une bonne chose. L’idée du masque n’était pas bête, mais il eut à peine de temps de songer à chercher un de ses masques à gaz que la petite reprit la parole. Et sans qu’il puisse donner son avis, elle se mit en marche en direction de la douche. Ce serait sans doute plus rapide s’ils se séparaient… Mais bon… Il la vit se ramasser et ne put retenir un ricanement moqueur.


- L’eau est bonne au moins ?

Il s’approcha d’elle et lui tendit la main pour l’aider à se relever. C’est à ce moment-là qu’il remarqua une chose : le blond était parti.

- Bordel... ‘l aurait pu aider…
- Il n’avait pas l’air d’avoir envie ni le physique pour.
- Ca change rien… Elle a pas le physique non plus, t’sais.
- Oh, mais que se passe-t-il ? Mon hôte aurait-il raison ? ~

Gyula leva les yeux au ciel à cause de la taquinerie de Freyr. Il regarda la « grecque » et soupira avant de retrousser les manches de sa veste rouge. Son sac commençait à lui peser sur l’épaule, il fallait vraiment qu’il le mette dans sa chambre le temps d’enquêter sur la provenance de l’eau. Il se rappela d’ailleurs qu’il était censé retourner en cours, mais tant pis, au moins il avait une raison valable pour ne pas y aller. Quand soudain il se rappela d’un « petit » détail, il s’en voulait d’ailleurs beaucoup pour l’avoir oublié.

- PUTAIN !! MES CACTUS !!
- Oh… Avec tous ces événements je n’y avais pas songé non plus…
- Fæn ! J’espère qu’ils se sont pas noyés !!

Il regarda en direction du couloir qui menait aux chambres puis la rouquine, un air inquiet sur son visage. Ses plantes étaient tout pour lui, il les emmenait à chacun de ses déménagements et les avait depuis plusieurs années déjà. Il les chérissait, les dorlotait et les observait chaque jour. Elles avaient d’ailleurs un effet très positif sur lui ainsi que sur sa relation avec son dieu.

- Ecoute, j’ai des cactus dans ma chambre… J’les ai posés par terre c’matin, ‘faut qu’j’vois si y a d’l’eau dans ma chambre !! Si c’est l’cas, j’risque d’les perdre !! ‘faut vraiment qu’j’vérifie avant d’t’aider !! J’reviens vite !

Il avait commencé à s’éloigner d’elle alors qu’il lui expliquait la situation et une fois fait, il lui tourna le dos pour marcher à grandes enjambées en direction de sa chambre. L’eau recouvrait le sol du couloir ce qui n’était pas bon signe. Il ouvrit brusquement la porte de sa chambre, balança son sac sur son lit et s’agenouilla devant ses cactus, ignorant l’eau. Il les attrapa par les pots et les déposa sur son bureau, laissant des traces d’eau sur ce dernier. Il regarda autour de lui, sortit de son sac de toilettes sa serviette, la posa sur le bureau et mit ses cactus dessus. Ils semblaient être gorgés d’eau ce qui n’était pas bon signe du tout. Si seulement il s’en était rendu compte avant ! Il sortit rapidement de sa chambre, oubliant que son pantalon était mouillé au niveau des tibias et regarda en direction de la rouquine.

- T’peux v’nir m’aider, s’il te plait ??

Dans ce genre de moments urgents – quand il s’agit de plantes en tout cas – il n’hésitait aucunement à demander de l’aide. Là, il en avait besoin. Il fallait retirer les cactus de leur pot, vider ces derniers et remettre de la bonne terre et le plus vite ce serait fait, le mieux ce serait. Théoriquement.
Yngvi-Freyr diffusa une sensation chaleureuse et douce pour calmer son hôte, ce que ce dernier apprécia énormément. Il fit rentrer la fille dans la partie de sa chambre et lui montra ses succulentes ainsi que le petit sac de terreau.

- J’vais les sortir du pot, pendant c’temps, t’vas les vider et mettre du terreau, j’te dirai jusqu’où et comment, ok ? »

Il la regarda, à la fois inquiet et déterminé. Il espérait vraiment qu’elle l’aide dans cette tâche, il fallait sauver les cactus !
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MessageSujet: Re: Vengeance divine ou vieilles canalisations ? Vengeance divine ou vieilles canalisations ? EmptyMer 20 Sep - 16:58
Vengeance divine ou vieilles canalisations ?



Suite à ma chute, Lentilles rouges lâcha un rire, renchérit par Atalante qui semblait trouver la situation désopilante. Ce n’était pas mon cas, mais bon, j’avais l’habitude à force. Avec l’aide du garçon je me relevai rapidement, et constatai que Cheveux Dorés avait disparu. Wonderful. Ce n’était pas très amène de sa part, surtout sans mot d’excuse ou d’explication.

*avec un peu d’chance l’autre s’en ira aussi*


*Si la situation ne te plaît pas, retire toi dans un coin et arrête de m’importuner.*


*te laisser seule avec ce mecton ? et puis quoi encore*

« Son départ a tout de même un point positif, on n’aura pas à le regarder manger une seconde de plus. », dis-je en mimant l’écœurement.

Le garçon commença à s’agiter soudainement et s’écria à propos de cactus. Il devait vraiment y tenir à ses cactus, étant donné le ton affolé qu’il avait employé. Je l’observai avec attention, espérant obtenir une explication à tout ça même si je pensais comprendre de quoi il en retournait. Le regard de Lentilles rouges se dirigea vers les chambres puis vers moi, ne sachant quoi faire je restais là, les bras ballants attendant qu’il me dise clairement la raison de sa panique.

*pffff mais qu’est-ce qu’on s’en balance de ses cactus, j’te rappelle qu’il faut trouver le problème de la fuite*


Le garçon m’exposa la source de son affolement : il avait laissé ses cactus sur le sol de sa chambre, et ignorait s’ils s’étaient noyés dans l’eau croupis. Je n’eus le temps de lui répondre qu’il était déjà parti vers sa chambre, ajoutant qu’il allait revenir. Devais-je l’attendre ou continuer de mon côté ? Partir sans le prévenir ne me semblait pas très poli, surtout qu’il m’avait affirmé qu’il reviendrait. Peut-être devrai-je aller l’aider ? Mes tergiversions furent stopper lorsqu’il sortit pour me demander mon aide, les yeux suppliants, et tenez-vous bien en ajoutant « s’il te plait ». Je ne répondis pas mais le suivit dans la pièce voyant ce que je pouvais faire pour l’épauler dans sa tâche. Lentilles rouges

- J’vais les sortir du pot, pendant c’temps, t’vas les vider et mettre du terreau, j’te dirai jusqu’où et comment, ok ? »

Je dodelinai de la tête en signe d’approbation puis retroussai mes manches pour me mettre au travail. Réajustant mon masque je jetai un rapide coup d’œil à la disposition de sa chambre, puis me reconcentrai sur ma nouvelle tâche.

« Il faudra les faire sécher après, je suis certaine qu’ils vont s’en sortir, ces cactus m’ont l’air coriace. », tentai-je de la rassurer.

Le garçon extrait la première plante, que je vidai aussitôt, créant un petit tas de terre sur le bureau un peu mouillé. Les ongles noircis de terreau, je plongeai ma main dans la terre sèche puis remplis le pot, suivant les indications de Lentilles rouges. M’arrêtant lorsqu’il me le demanda puis repris quand il posa le cactus à l’intérieur. On renouvela cette action plusieurs fois, pour chaque plante, la terre recouvrant à présent une bonne partie de son bureau. Cette opération pouvait de l’extérieur paraître aisée, mais je peux vous promettre que ce n’était pas le cas. Il fallait être minutieux dans ses mouvements et ne pas se précipiter sinon les cactus allaient y rester. De plus je devais faire attention à ne pas laisser ma maladresse me gagner et risquer de faire tomber un pot dans l’eau. Je m’essuyai le front laissant par le même occasion une magnifique trainée de terre sur ce dernier.  

*tout ça pour de misérables p’tits cactus.. *


*Arrête de te plaindre, ils doivent probablement beaucoup compter pour lui, sinon il ne serait pas dans cet état.*


*j’renaude pas, juste j’trouve ça un peu exagéré, en plus y’a deux s’condes il te parlait mal, comme à un moujingue puis là dès qu’il a b’soin d’aide il te dit « s’il te plaît » , moi ça m’va pas du tout*


*J’aurais besoin de lui plus tard donc, plus vite on s’en occupe, plus vite on ira trouver et réparer, si possible, la source de cette petite inondation. D’ailleurs en parlant d’inondation ..*
Je baissai les yeux et découvris avec horreur que le niveau d’eau s’était rehaussé pendant que l’on sauvait les cactus. Bummer. Le bas de mes jambes baignait entièrement dans l’affreux liquide, j’attirai l’attention de Lentilles rouge pour lui montrer ma découverte.

« Il faut se dépêcher, le niveau continue d’augmenter. »


lumos maxima
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