Tara est une jeune fille sérieuse, stricte et sévère, elle ne rigole que rarement, ce qui l’a rend froide. Elle ne montre donc aucun sentiment, aucun attachement, si un seul, ses études et sa forme physique.Elle est très pragmatique, et ne se mêle pas des histoires des autres. Elle montrera un malin plaisir à vous rabaisser si elle vous trouve trop prétentieux, idiot ou simplement énervant. Elle essaierait toujours d'avoir raison, et vous rappelera toujours que vous avez tord, elle n'a pas beaucoup d'estime pour les autres. Une personne détestable en surface, qui vous enverra bouler dès qu’elle peut, mais dans le fond, elle est gentille et douce,et peut vous faire découvrir un monde pleins de tendresses, il faut juste beaucoup de courage, et du répondant, si vous ne vous écrasez pas devant elle et que vous lui envoyez autant d'ironie qu'elle pourra vous le faire, vous remonterez peut-être dans son estime.
Elle passe son temps seule, et ne montre aucun attrait à la discussion banale,ou futile. Quand elle ne pratique pas le kyūdō (arc martial japonais, tir à l’arc guerrier), elle dessine sur son calepin que jamais au grand jamais elle ne montrera, mais si elle ne peut pas être tranquille dans la cour, à l'abri des regards, il ira se réfugier dans la salle de musique où elle pratiquera son instrument favori, le koto. Elle est très attachée à ses origines japonaises, et gardera coute que coute son accent asiatique.
Ses écouteurs toujours vissés à ses oreilles, elle écoute très souvent de l’acid jazz, Jazzanova étant sa référence suprême. Son film favori c’est le cercle des poètes disparus “Peu importe ce qu’on pourra vous dire, les mots et les idées peuvent changer le monde.”
Elle adore les animaux et les attire, elle trouve un certain réconfort et une sûreté que jamais ne lui apporterait un autre humain. Elle est si proche de la nature en générale qu'elle monte souvent aux arbres, ou la plus part du temps elle fini par s'endormir.
Elle est rousse naturellement, mais aime se teindre les cheveux en noir, car selon elle une rousse semi-asiatique ce n’est pas joli. Elle est très portée sur l'esthétique, elle a toujours un style impeccable, des cheveux soyeux et lisse, un teint pâle parfait, un maquillage léger mais parfait. Ses yeux, devenus bleu/violet suite à sa possession (ils était simplement bleus clair avec des touches vertes), transmettent tout le mépris qu'elle éprouve pour les gens .Elle est l’élève modèle parfaite, elle ne quitte jamais son uniforme, même pour dormir (elle porte son ancien uniforme de sport) , et son deuxième habits saint c’est son habits pour le kyūdō (un kimono de combat). Elle dégage une aura inquiétante, froide, sinistre, presque flippante….

Il était une fois, un jeune homme du nom de Sean O’Brien, un brave militaire, envoyé au Japon sous l’ordre du consulat irlandais. Là-bas, il rencontra la jeune Yuui Yamamoto, qui lui offrait l’hospitalité puisqu’elle était chargée de son transfert et que suite à des erreurs de placement il s’était retrouvé sans foyer. C’est là que l’histoire de notre jolie coeur commence, après quelques années, Yuui tombe enceinte et accouche d’un bébé qu’il nommeront Tara comme la grand-mère de Sean, pour que toujours ce petit bout de chou se rappelle que dans son sang coulait l’irlande de ses boucles d’or et de feu.


Tara vivait la vie normale d’une étudiante japonaise studieuse, elle n’avait pas vraiment d’amis, et n’en voulait pas pour autant, elle se contentait très bien de sa famille sur qui elle pouvait compter et qu’elle aimait plus que tout. Elle chérissait son métissage mais portée fièrement les couleurs du Japon, le pays de sa mère et ses ancêtres dont elle portait le drapeau miniature sur son uniforme. Elle ne portait pas d’attention flagrante à l’Irlande, elle aimait bien y aller en vacances cependant elle ne se sentait pas liée à ces terres. Elle voyageait beaucoup, et parlait plusieurs langues, couramment ou non, comme l'anglais, le chinois, et l'italien cette dernière avec laquelle elle se débrouillait comme elle pouvait. Elle était la fierté de ses parents.


Un jour elle découvrait que son père et sa mère planifiait de retourner en Irlande, suite à la mort d’un de ses tantes. Elle leur avait légué un magnifique manoir, sur le bord des falaises si typique de l’Irlande de son père. Elle était brisée, toute la vie dans son Japon adoré allait se terminer. Ses jours là elle avait pleuré tout l’eau du Styx, cachée le jour dans son visage sans sourire. Ses yeux qui jadis fussent de la couleur et aussi brillant que le lotus bleu en fleurs n’étaient qu’un souvenir de leur éclat d’antan.

L’arrivée en Irlande ce fit dans la douleur d’une jeune fille à qui on avait arraché sa vie parfaite.
Ses parents souffrant de la voir traîner un mal du pays immense, décidait de l’inscrire à l'internat le plus proche de chez eux, un petit lycée tranquille, elle y passerait la semaine et rentrerait le week-end, et qui sait, la faire vivre tout le temps avec des gens de son âge la rendrait sûrement plus sociable et plus agréable envers les autres, cependant une étrange lettre d'un pensionnat de la région arrivait, offrant une chance à leur fille de s'intégrer, un endroit où elle allait devoir s’habituer de force à se nouveau monde. Cela semblait parfait.

Enfin ils pensaient ainsi bien faire.

Le soleil était radieux ce jour là, et une brise légère caressait mes cheveux. Je dessinais seule, à l'abri des regards indiscrets, perché sur les branches d’un des arbres, balançant une jambe dans le vide, se servant de l’autre comme appuie, donnant vie aux personnages que ma main si bien entraînée délivrait dans les moindres détailles, soudain je fus surprise par cette voix
“Jamais je n’ai vu un style aussi laid. Comment peux tu aimer dessiner ça ? De mon temps fufu...”

Je poussais un râle, et doucement, pour que personne ne sache que je suis là, j'exprimais mon profond dégoût envers ses paroles

“Laisse moi tranquille veux-tu, tu ne connais rien de ce style, c’est un style moderne qui vient de ma nation, je te donne pas le droit de le critiquer”

Elle haussait le ton, ce qui me déplaisait au plus haut point. J’étais du genre bornée et elle aussi visiblement. Nous n’étions pas faite pour nous entendre, alors pourquoi elle.

“Je suis une Déesse, tu devrais me remercier de ma présence. Je sais tout, et je sais ce que ceci est”

Elle n’eu pas le temps de continuer, je poussais un soupire d'agacement et que je dis un peu plus haut

“C’est bon tais toi. Je n’ai pas envie de discuter, et je ne veux pas ton avis de toutes façons”

Ma voix était si glaciale qu’elle aurait pu faire peur à Phobos lui même.
Je me remis à mon dessin, retenant les perles d’eau qui voulait s’échapper de mes yeux *Je suis à peine arrivée, je vais pas me mettre à pleurer dès maintenant… Pourtant, le Japon me manque… Mes parents aussi… Je ne veux pas rester plus longtemps ici…*, elle finit par grommeler ses pensés
“Je pourrais bien trouver un moyen de m’enfuir, pour retourner au Japon... “

Athéna se mêlait une nouvelle fois de mes activités

"Tu ne deviendra jamais quelqu'un avec cette attitude, tu parle à une déesse pas à un simple mortel, tu devrais montrer un peu plus de respect. Arrête de t'apitoyer sur ton sort."


Je me mis à rire, nerveusement, je savais qu'elle était une déesse, mais n'est-ce pas ironique de se retrouver dans une telle posture. Je regardais le ciel à travers les feuilles, nostalgique, oui… J’ai envie d’y retourner… Ca me manque…

"Puis souviens-toi, tu es irlandaise, tu devrais t'habituer, t'entendre te plaindre toute la journée ne rendra pas plus agréable notre cohabitation."

"Je n'ai pas besoin de tes remontrances ! Je le sais, mais le seul pays au quel j'appartiens et le Japon ! J'aime le Japon, je suis japonaise, pas irlandaise !"

Je me mis à pleurer de colère. Tout se bouscula dans ma tête, je ne pu m'empêcher de fuir mes sentiments et la rage qu'enfermait mon coeur en me laissant emporter par les doux bras de Morphée, avec pour dernière image, la danse gracieuse des nuage dans le ciel d’azur inhabituel à ces terres perdus.