Vous avez tous connu des malheurs, des bonheurs dans votre vie ; comme tout le monde pourrais-je ajouter. Je vais vous raconter les miens, libre à vous de m'écouter.

Je suis né dans une grande ville Américaine, New-York. J'eus une enfance très heureuse, mon père et ma mère étaient aimant et attentionné, je ne manquais de rien.
Trois ans plus tard la famille s'agrandit de nouveau, j'eus une petite sœur aussi adorable qu'une rose, d'où son nom Rosa.
J'étais très proche d'elle, je jouais tout le temps avec et ne la laissait jamais seule de peur qu'il lui arrive quelque chose. A son entrée au CP des garçon se firent quelque peu ... collant.
Il était hors de question qu'il touche un seul cheveux d'elle, moi à ce moment là agé de 9 ans j'étais plus grand, plus fort qu'eux. Pourtant ils ne se découragèrent pas, ils me sautèrent dessus à trois contre moi. Ma première réelle bagarre.
Bien sûr nous fumes tous les quatre envoyés dans le bureau du proviseur, tant pis, ils comprendront   que s'ils la touche ils auront à faire à moi.

Puis vint mon entrée au collège ; dans ma famille les choses se passaient de plus en plus mal. Mes parents s'engueulaient continuellement, nous faisaient bonne figure à ma sœur et moi, nous répétant inlassablement qu'ils ne divorceraient pas, pourtant c'était inévitable, et même un gamin de 11 ans comme moi pouvait le deviner.
Leur relation devint ensuite plus froide sans pour autant y avoir de rupture et bien sûr l'inévitable ce produit trois ans plus tard à mes 14 ans, en plein milieu de ma troisième.
C'est à cette période que ma vie commença à devenir de plus en plus obscure. Je traînais dans les rue, parfois mal famée. Le nombre de combat à mon actif grimpa en flèche.
Mon père avait changé d'état et c'était retrouvé en Californie. Je ne voyais ma sœur plus qu'un fois de temps en temps et encore ...
Je revenais le soir couvert de blessures et de bleus, je devenais de plus en plus agressif avec ma mère, mes camarades, mes professeurs, j'avais même presque arrêter d'étudier.  
Avec une moyenne aussi basse ma mère craignait que je ne puisse pas entrer au lycée. Heureusement qu'un pensionnat un peu insistant m'invitait dans ses rangs. De plus l'éloignement de ma vie habituelle me ferai du bien.
C'est donc enthousiaste que ma mère et moi acceptèrent l'intégration du pensinnat Immortalia.

Je passais donc une année tranquille là-bas en tant que seconde.
Je recommençais doucement à travailler, à me faire des amis, j'étais bien ici.
L'endroit était un peu reculé mais c'est ce qui faisait son charme.

C'est un beau jour que le directeur me convoqua en salle 3.4 .
J'avais entendu quelques rumeurs sur cette pièce sans jamais y prêter attention. J'ouvris la porte, puis le noir total.
Je me réveillais ensuite à l'infirmerie de l'école avec un mal de tête pas possible.
J'essayai de me lever, aussitôt la tête me tourna, j'avais du mal à garder mon équilibre. Mais je voulais aller dehors, il faisait beau.
Soudain une voix retenti dans ma tête.

-Si j'étais toi je ne me lèverai pas aussi vite après ce qui vient de t'arriver !

Mais d'où pouvait provenir cette voix ? A droite, a gauche ? Impossible la pièce était complètement vide ... J'étais en train d'halluciner ?
Au cas où je lui demandais :

-Il y a quelqu'un dans ma tête ?

Celle-ci répondit :

-Maintenant oui !

-Et donc t'es qui au fait ?

L'habitant intérieur s'éclaircit la voix :

-C'est vrai que je me suis pas encore présenté ; je suis l'esprit du tigre incarnant le courage !
Je suis trop beau, trop fort, trop classe et sûrement trop important pour un être aussi insignifiant que toi ! Même si tu n'as pas l'air très futé je pense qu'on va bien s'amuser ensemble !

Et voilà comment une année qui s'annonçait tranquille fini avec un dieu capricieux et narcissique.