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L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes
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 :: Hors RP :: ◄ Corbeille :: ► Archives du Chapitre 2
MessageSujet: L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes EmptyMar 10 Oct - 20:28

L’âme n’a de secret

que la conduite ne révèle




Lucy “Aoife” O’Sullivan | Iahmes Kadiri




-----------------------------------------------







- Madre de dios, c'est positif !

Bon, je ne suis pas pratiquante ni même croyante, mais j'ai toujours aimé l'espagnol et ce juron m'amuse. D'habitude.

Bah bravo, je te félicite tu nous as mis dans une sacrée mouise !


- Tu sais bien que cela n'a jamais été ma volonté. Désormais nous ne sommes plus dans l'action mais la réaction, il nous faut prendre le train en marche sous peine d'être englouti.

Un bébé c'est une vraie plaie, ça pleure, ça vomit, un vrai nid à problèmes !


Arrête de râler tête de cochon, tu es fatigant.


Et l'argent que ça va coûter ? On doit encore voyager en Chine ! Et dans ton état, on peut oublier le surf l'an prochain dans les landes. Miséricorde...


On parie que tu vas le gâter ce bébé, un vrai papa poule.


Je n'ai jamais accouché, est ce que ça fait mal ?


Un dieu antique qui en sait moins qu'un collégien... J'en ai déjà parlé maintes fois en cours. Bon maintenant un peu de silence, laisse moi accuser le coup.


Et voilà, le test est formel je suis enceinte. J'en connais qui vont être heureux… en attendant, c'est moi qui suis prise de nausées matinales. Je dois me dépêcher de me préparer, j'ai rendez - vous en ville avec un nouveau collègue dont je ne sais que peu de choses. La cathédrale… serait-ce un signe ?

- Tais toi espèce de gourde, tu n'as jamais cru à ces balivernes , dis-je à voix haute.

Au final, me voilà présente à l'heure au rendez-vous bien qu'un peu dépareillée. Je me suis un peu trop dépêchée et le bout de ma natte est complètement ratée, un vrai ballot de paille. On dira que c'est thème famille InGalls aujourd'hui, je suis en mode paysanne ce qui n’est pas dénué de charme. Je choisi les marches de la cathédrale pour me poser aussi j'y installe ma planche suivi de peu par mes fesses. Bientôt il me sera interdit de rouler, sous peine de blesser le bébé en cas de chute. Terrible coup de sort que voilà… mais nécessaire. Le jeu en vaut la chandelle.

Je ferme les yeux un instant pour faire le vide. Le cosmos semble m'aspirer mais sans que cela me terrifie outre mesure aussi je me laisse voguer dans le vide. L'apaisement est total et immédiat. Je perd encore une fois notion du temps, aussi j'ouvre de nouveau les yeux. Rien ne semble avoir changé, il n'a dû se passer qu'un maigre instant, peut-être que mon collègue est déjà présent et me cherche.

Et le père du bébé tu compte en faire quoi ? Tu n'as de place dans ta vie que pour un seul cochon !


Cesse donc de ramener le sujet sur la table à tout bout de champs, ça te perturbe et moi aussi mais nous en parlerons plus tard. Je dois faire connaissance avec ce nouveau. Ah bah tiens le voilà ! m’exclamais-je en le voyant au loin, tournant la tête dans tous les sens pour tenter de me trouver dans la foule.


Je me lève d'un coup et me saisis de ma longboard puis me précipite comme un boeuf vers le jeune homme.

- Youhou Iahmes, je suis là !

Je saute à pieds joints juste devant lui en arborant mon grand sourire habituel, avant d'entamer les salutations en bonne et due forme.

- Salut collègue, comment vas - tu ?! Tu as l'air en forme même si tu es encore habillé pour un enterrement ! dis-je en éclatant de rire. Je suis désolée je parle trop, promis je vais tenter de me taire un peu pour une fois ! Alors comment trouve - tu le coin ? Tu vas voir la cathédrale est su-per sym-pa ! Allez allez viens viens !

Hé la folle, ralentis un peu il va vomir dans les virages !


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MessageSujet: Re: L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes EmptyVen 20 Oct - 12:04



L'ÂME N'A DE SECRETS QUE LA CONDUITE NE RÉVÈLE.
feat. Lucy



Ah, il avait rendez-vous. Il l'avait noté au marqueur sur son calendrier de bureau, comme l'on programme une vie dans un mois entier.
Iahmes était droit, très carré. Il fallait que la plupart de ses activités soient planifiées. Il aimait rarement l'imprévu, même s'il se laissait souvent séduire par ce dernier. En clair, il montrait très peu de spontanéité, et celle-ci ne se dévoilait que lorsqu'on le bousculait de ses habitudes.
Du moins pour l'heure, sa tasse de café restait son quotidien parfait et rassurant. Il prenait ses marques, doucement mais sûrement. Ce n'était pas encore cela avec l'être qui resterait avec lui jusqu'à la fin de ses jours, mais le fait que le directeur l'ait forcé à prendre contact avec des collègues finit par assurer son allure.

-C'est un rendez-vous galant ? Se moqua-t-il, avec une certaine suffisance.

-Non, c'est une collègue. Elle s'est dévouée pour me faire visiter un peu.
Dit-il en lisant son journal en diagonale, alors qu'il se chaussait de l'autre main. Et s'il te plaît, tiens-toi pour une fois. J'aimerais juste m'y faire, à cette ville...

-Ah mais, cela m'intéresse également.

Le doctorant s'arrêta dans sa lecture, plia le journal en deux et le déposa sur le divan, pour achever de nouer les lacets.

-Vraiment ?

-Vraiment. Je ne connais rien de cette cité.

Il y eut un blanc, le professeur termina et se redressa. Sa pensée fut toute aussi forte que le café noir qu'il but d'une traite. Seth n'avait donc jamais vu cette ville. Il n'en connaissait ni les coutumes, ni les gens. Il n'avait jamais entendu les expressions, n'avait pas revu ces rires, ces voix, ces mouvements de foule. Il ne sut pas sur l'instant s'il devait se sentir coupable, alors il posa sa tasse vide dans l'évier en inox.

-Depuis quand n'es-tu pas sorti ?

-La dernière fois, c'était un certain Seti, un des nombreux fils de Ramessou Meryamon. Même si je préférais la hargne du père de ce dernier, il était assez sympathique, le petit.

-Quoi ?! Aussi loin ?

Iahmes ne put qu'être estomaqué. Il se demandait alors pourquoi Seth n'avait pas possédé quelqu'un d'autre avant. Pourquoi ils avaient tant attendu pour le faire revenir dans ce monde. La chute ne pouvait qu'être évidente : comparé à son déménagement, Seth devait beaucoup plus souffrir du mal du pays et de l'époque.

-Ah mais, j'ai quand même participé à nombre d'expéditions, et j'apparaissais lorsque l'on me mandait faveurs. J'étais libre. Parfois, je m'amusais à provoquer douleurs et famines. Mais la dernière fois que je possédai quelqu'un, c'était le petit Seti.

Alors, même à l'époque la possession existait ? Iahmes fronça légèrement les sourcils. Cela pourrait expliquer bon nombres de légendes qui contaient des femmes humaines dont l'enfant viendrait de la semence divine. Ou d'hommes ayant épousé des divinités femmes. Si son hypothèse était juste, la recherche pourrait faire un bond en avant : cependant, il ne pouvait rien raconter de tout cela. Que c'était frustrant !

-Bon d'accord. Je t'aiderai, t'expliquerai. À la condition que tu te tiennes bien. Qu'en dis-tu ?

Peut-être que Seth eut un sourire, du moins, c'est comme cela qu'il le ressentit.

-C'est plutôt un bon marché. C'est entendu.



Pour une fois depuis qu'il était arrivé, un soleil radieux n'était pas embêté par des nuages intempestifs. Si l'air restait frais, il s'était autorisé à rester en chemise sans la cravate et sans la veste. Il restait néanmoins propre sur lui, avec ses vêtements de travail. C'était un professeur-chercheur après tout, il restait stricte dans tout son être, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir une allure naturelle et moins rigide que d'autres.

-Profite pour essayer d'apprendre l'anglais. C'est dur pour moi de trouver les mots spécifique à notre époque dans ta langue... d'autant qu'elle n'a pas été parfaitement retranscrite de ce que j'entends de toi.

-Mouais, d'accord...

Alors il s'était rendu au lieu de rendez-vous, avec cette légère appréhension d'être totalement à côté de la plaque. La demoiselle et collègue O'Sullivan s'était dévouée entièrement à cette visite, lorsque le directeur avait demandé quelqu'un. C'était une personne toujours pleine d'énergie qui avait du mal à rester en place. Elle le prouva une nouvelle fois lorsqu'elle l'interpela.
Iahmes s'était contenté de sourire, de lui faire signe en se rapprochant un peu d'elle, mais elle avait déjà dévoré la distance qui les séparait l'un l'autre. Son bond le surprit, mais il en rit avec douceur. Heureusement, en un sens, qu'il y avait des gens comme elle dans le personnel principal. Lui, il ennuierait certainement tout le monde.

-Ah, tu trouves ? Pourtant je me suis dit que j'étais plutôt décontracté, pour une fois !


-Il faudrait que tu essaies de t'habiller autrement aussi !

Il regarda autour de lui, pu apprécier la magnifique bâtisse qui se dressait devant ses yeux. Cette cathédrale semblait si âgée et à la fois si solide. Il admirait les monuments occidentaux autant que ceux de son pays. Les hommes avaient réussi à créer des œuvres si belles avec moins de moyens.

-Écoute, la seule chose que j'ai réussi à côtoyer ces derniers temps étaient les bars et les boutiques de vêtements. Autant te dire que ce n'est pas grand chose, mais j'aime bien l'ambiance qui y règne.

-Oh... c'est grand. Pas aussi grand que le Sphinx, mais...

Elle s'empressait, on aurait dit une petite fille qui voulait se rendre au parc d'attraction. Cela l'amusait en un sens, il se laissa entraîner, la manche légèrement tirée.

-Je te suis, je te suis. D'ailleurs, tu as l'air de t'y connaître pour vouloir tout me montrer ?...

Ils avaient beaucoup bavardé avant cela. Dans ces salles un peu scellée par l'ambiance scolaire, ces salles de professeurs où les échanges restaient formels, elle, elle s'enquérait de tout sans se soucier des formalités. Et cela l'avait fait sourire. C'était ainsi qu'ils avaient pu déjà parler, et c'était également pour cela que Iahmes n'utilisait plus de phrases soutenues et alambiquées.

-En tout cas, cette coupole est magnifique...
avait-il murmuré en se protégeant les yeux du soleil, pour regarder le toit, à mesure qu'ils s'approchaient des grandes portes.








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MessageSujet: Re: L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes EmptyVen 27 Oct - 23:20

L’âme n’a de secret

que la conduite ne révèle




Lucy “Aoife” O’Sullivan | Iahmes Kadiri




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Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver… tu t'es mangée un vent... chantonne le sanglier d'un air moqueur.


Tais toi, ce n'est pas drôle et c'est faux, il a répondu. Je vais arrêter de partager avec toi la culture populaire occidentale, tu as tendance à t'en servir pour être lourd.


C'est un peu la base pour un sanglier. Pumba n'est pas un poids plume.


Tu me désespère.


Voilà c'est ça, c'est ce comportement chez mon compagnon d'infortune qui bien souvent, me fait perdre pied en public. L'instant précédent, j'étais un concentré de joie, ma fibre enfantine s'exprimait tandis que je tirais outrageusement sur la manche impeccable de mon collègue et ce, vers les portes de la cathédrale. Et maintenant ? Je le tire vers les portes, mon humeur reste joyeuse mais… ce n'est pas pareil. Je suis devant le fait accompli, Aoife est une vraie enquiquineuse, qu'on se le dise ! Oui toi enfin moi, l’hyperactive qui n'entend que la moitié de ce qu'on lui dit, tant elle est concentré à dire tout et n'importe quoi à la vitesse de Buzz. Je suis incapable de m'arrêter en plein élan -petite pensée aux canadiens- et je passe donc outre certaines paroles sur lesquelles je ne peux rebondir sur l'instant.

Et me voilà arrêtée au milieu de la foule depuis vingt secondes, la manche de Iahmes dans la main. Suis-je folle ?

Puis - je m'exprimer ?


- Ce qui me plaît ce n'est pas tant l'architecture -magnifique s'il en est- mais bien l'atmosphère qui s'en dégage à l'intérieur. Et comme tu l'as deviné, je connais comme ma poche, dis-je à l’intention de mon collègue sans prêter attention au sanglier.

Lächant enfin le pauvre homme, je monte les marches en courant puis ouvre la porte des lieux avant de m’y engouffrer tel un ouragan. L’air frais emplit tout mon être après deux inspirations aussi je passe ma tête par l’ouverture, regardant avec malice le préposé à la civilisation d’Egypte antique :

- J’ai été forcée à aller au catéchisme par mon père donc en signe de désaccord… je me suis comportée comme la pire des pestes. Cela s’est fini par une exclusion, Monseigneur l'Évêque ayant été témoin des baisers tendres échangés avec ma si chère Sandra derrière l’autel.

Pitié, pas encore ces histoires !


Je pose mon dos contre le mur rugueux et froid avant de fermer les yeux pour continuer mon récit.

- Je suis revenue par défi de nombreuses fois au début, toujours accompagnée de ma belle. Nous vivions notre amour et nous voulions qu’il soit reconnu à sa juste valeur et apprécié. En début d’hiver, nous nous sommes rendues sur place comme nous en avions l’habitude, mais toute envie de provocation ou même revendication s’est envolée à tout jamais. Il s’est éteint du sommeil du juste quand la lune s’est dressée fièrement de toute sa splendeur, narguant les ombres dont elle se trouve être la mère.

Je marque un instant de pause, en profitant pour respirer avant d’ouvrir de nouveau les yeux.

- Je n’ai jamais cru ou même tenté, et pourtant je respecterai jusqu’au bout cet homme qui de par sa foi immense, souhaitait faire ressortir le meilleur de son prochain.

Je me tais enfin car ces histoires ne peuvent qu’être barbantes pour mon collègue, il me faut désormais lui faire visiter les lieux dans le moindre détail et ainsi satisfaire sa curiosité.

- Comment trouves-tu cet intérieur ? Symp...

Avant que je ne puisse finir ma phrase, je décèle du coin de l’oeil un mouvement curieusement rapide du côté du bras sud du transept, faisant étinceler de mille feux le caractère louche de la situation.

Je m’ennuiiiiiiiie, se plaint Grouik.





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MessageSujet: Re: L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes EmptyDim 29 Oct - 13:28



L'ÂME N'A DE SECRETS QUE LA CONDUITE NE RÉVÈLE.
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C'est qu'il y avait du monde. Beaucoup de monde. Une cathédrale bien célèbre dans le coin, où les touristes pouvaient faire comme ils voulaient, tant qu'ils payaient ce qu'ils devaient. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait le touriste. Il aimait bien cette sensation. Découvrir, faire l'ignorant... tout le contraire de ce que sa profession impliquait. Tout le contraire de ses recherches.
Oui, lui aussi arrivait à apprécier l'ambiance qui régnait à l'intérieur. Il était loin d'être catholique, mais sa religion de naissance avait fait qu'il sentait cette sérénité au plus profond de lui-même. Certes, il avait été influencé par sa famille, il avait assisté à nombre de choses spécialement parce qu'on le lui avait demandé. Si ses parents ne lui avaient pas ouvert la voie pour faire des études et combler sa curiosité, sa famille entière l'aurait certainement fait imam. Du moins, son père n'arrêtait pas de le répéter, certainement pour que Iahmes se rende compte de la chance qu'il avait.
Alors non, il n'avait rien contre les religions. Il les respectait pour ce qu'elles étaient : une façon pour les autres de trouver un réconfort qu'ils ne pouvaient plus avoir auprès de parents. Ce réconfort surhumain que possédait Dieu, qu'il soit arabe, occidental, juif ou que sais-je.

Il avait seulement souri, avait écouté ce qu'elle disait d'une oreille distraite. Il aimait surtout entendre les sons résonner avec une certaine gravité contre les parois de l'architecture. Il aimait tout cela. Il était très influencé, c'était certain.
Hm ? Un désaccord ? Cela ne pouvait être que normal. Il comprenait le conflit parent-enfant, c'était une dispute digne des temps immémoriaux. Cependant, il ne nota pas la suite de ce qu'elle avait engagé. Oubli, étourderie ou réelle envie de ne pas en faire grand cas ? Lui-même ne savait pas réellement. Il était concentré sur cette peinture imposante de jésus crucifié. Était-ce même de la peinture ? Il ne savait le déterminer, de là où ils se trouvaient.

-Tu sais, l'ambition et la vengeance ont toujours faim. Dit-il, bienveillant, sans aucun jugement.

Je n'aurais pas mieux dit ! Et venant du dieu le plus concerné pour le sujet, il savait de quoi il parlait.
Il était gêné d'entendre autant de choses sur son sujet. Elle avait peut-être cru qu'il serait le confident parfait, mais il ne pourrait pas lui apporter la sérénité qu'elle désirait. C'est que, le professeur n'était peut-être pas tellement objectif vis-à-vis de la sexualité, ni même du respect porté à la religion.

En réalité, comme ça, c'est qu'ils en demandent. Il y eut une sorte de ricanement sarcastique.

Seth, je t'avais dit pas de ça.

Il avait été beaucoup trop influencé par sa culture musulmane et par ses parents pieux, qu'il n'arrivait pas tellement à comprendre son comportement. Ni même pourquoi elle en disait autant; mais c'était Lucy, peut-être que son dynamisme était équivalent aux yeux de tous ? Peut-être qu'elle était ainsi avec tout le monde ? Peut-être aussi, qu'il ne comprenait pas toutes les coutumes occidentales. Il devrait s'y faire.... peut-être.
Pourtant, c'était un homme à l'écoute et il le demeura, sans rien lui dire à ce sujet.

Hey Iahmes, regarde, là, là !

Il n'eut pas le temps de vraiment entendre sa question, il fut influencé par l'appel de Seth. Son champ de vision fut perturbé, en face, par des enfants qui posaient des bougies sur le présentoir. Puis par les vitraux. Puis par le chant qu'il entendit, au loin.

-Oh attend !

Il sortit son téléphone, commença à le manipuler pour le mettre en silencieux et sans flash, histoire d'être respectueux jusqu'au bout, tout en se dirigeant vers les vitraux, sur la gauche. Il n'avait pas attendu, il n'était jamais entré dans une cathédrale, alors pour lui c'était comme une révélation. Son père ne le croirait pas ! Il adorait ce genre de photos.
C'est ainsi que Iahmes se perdit dans ses photographies, à faire de la cathédrale sa première star.

Han! Et qu'est-ce que cela ?
Je ne sais pas, peut-être pour brûler des papiers d'offrande ?
Ho... oh et cela ?

Je crois que c'est sous la coupole...
Je veux voir, je veux voir !...






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MessageSujet: Re: L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes EmptyMar 28 Nov - 21:15

L’âme n’a de secret

que la conduite ne révèle




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- L’âme n'a de secret que la conduite ne révèle, dis-je à voix basse en réponse à la supplique du Sanglier.

Et ta conduite révèle ainsi tes sombres pensées, ô combien malsaines.


Je ne suis pas non plus nymphomane, bien que je reconnaisse en être proche par moments. La fierté n'est pas de la partie, mais il convient de s'assumer.


Tout comme il convient d'assumer le mérite du total désintérêt de la part de ton collègue envers l'évocation de tes frasque, en tout bon amateur d'art, architecture et de spiritualité qu'il est. En voilà un qui mérite mon attention et même respect.


Il est vrai que mes récits manquent de façon alarmante du quelconque intérêt et que l'absence d'attention de la part de cet illustre collègue est compréhensible, normal, je dirais même intelligent. C'est tout ce que je mérite après le peu d'attention que je lui ai prêté ces dernières minutes, involontairement mais véridique.


Un signe que mon comportement est futile et puéril ? Je vais l'interpréter ainsi et en tirer leçon. Après tout, suis-je uniquement une obsédée hyperactive et débonnaire ? Mes actes prouveront l'absence de fatalité statuant sur mon cas.

Je sors de ma torpeur psychologique et relève la tête. Mon camarade de la journée se trouve une dizaine de pas devant, mitraillant le décor de photographies à l'aide de son téléphone. Un vrai passionné, voilà ce qu'il est !

- Iahmes, ça te dit de visiter les coulisses ?  Je peux te faire visiter le sous-sol, où tout se prépare ! Tu vas aimer découvrir tout ce qui est à l'oeuvre pour permettre le fonctionnement correct de l'office religieux, et ce qui s'y cache.

Je m'étais glissé à ses côtés pendant l'énonciation de cette idée, aussi je pus me tourner pour lui faire face.

- Ce sera plus calme, l'accès est réservé aux membres du clergé et aux volontaires. J'y ai accès, l'évêque m'aime bien. Il pense que j'étais une élève modèle à l'époque du catéchisme et mon père est un ardent fidèle des lieux.

Je le regarde de nouveau puis baisse les yeux de honte, tel un enfant grondé.

- Je suis désolée de m'être ainsi comportée, je vais me tenir. Tu as dû remarquer que je ne suis pas un cadeau comme collègue… lo siento.

Un fort bruit métallique retentit et nous vrille les tympans, je me tourne suffisamment vite et dans la bonne direction pour apercevoir l'ombre vive d'un petit groupe d'enfants qui prend ses jambes à son cou pour se réfugier dans les profondeurs.

- Oh les petits garnements ! Ils ont fait tomber les chandeliers de la sainte vierge !

Quelque chose me dit que cela n'a rien à voir avec toi.


- Ah Ah, très drôle tête de cochon ! dis-je à voix haute avant de me rendre compte de l'étrangeté de mon action.

Je me fige un instant et regarde autour pour vérifier que personne ne s'attarde sur mon cas, mais heureusement il n'y avait que peu de monde à ce moment-là à nos côtés et aucun touriste ou fidèle ne semble faire fi de ma maladresse, qui pourrait être apparenté à de la schizophrénie. Mais après tout, la possession divine n'en est-elle pas une forme développée au delà de toute compréhension humaine ?

- Ne fais pas gaffe... collègue. Je perd la boule ! Bon, tu me suit ?

Je me met en branle puis ose enfin poser la question qui me taraude depuis tantôt.

- J'ai un peu de mal à retenir ton prénom, je peux te surnommer “Yams” ? Désolée, je suis vraiment nulle comme collègue...

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MessageSujet: Re: L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes EmptyDim 3 Déc - 12:34



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-Vraiment ? Tu ferais ça ? Les étoiles brillaient dans les yeux du professeur, révélant le fanatisme touristique qui demeurait en son cœur.
Il n'avait cessé de prendre des photos des alentours, animé par la fureur d'un Seth curieux, ne cessant d'échanger avec lui sur l'utilité de telle ou telle chose. À bien y penser, c'était la première fois qu'il parlait aussi ouvertement avec lui de ce style de futilités. Il ne s'était jamais passé un instant où le quotidien aurait pu influencer leur conversation, et, de cette même façon étrange, il appréciait ce moment avec sérénité.
Il s'était donc retourné après avoir photographié des vitraux, le regard intéressé, presque envahissant. Il était rare pour lui d'être aussi envahissant d'émotions. Puis il redevint sérieux en un laps de temps infime, penchant la tête, baissant un instant cet appareil photo qui, quelques secondes auparavant, mitraillait la cathédrale.
Ses yeux bleus se distinguaient derrière ses cils, plongés parfois par du jaune et du vert, à cause des chandeliers, mais masqués par l'ombre épaisse qui régnait dans les lieux. Elle avait la peau blanche, tout le contraire de lui. Mais il lui avait semblé, sans grand mérite ni analyse, qu'elle le paraissait d'autant plus depuis qu'il était arrivé.
Il fronça les sourcils vers le haut, un léger sourire sur les lèvres.

-Pourquoi tu t'excuses ?

Mais il n'eut pas le temps de poursuivre, que déjà le tintement tonitruant du métal retentit dans l'antre, faisant grimacer Iahmes. Aille, ce n'était pas agréable, loin de là. Il sourit à l'explication, et d'autant plus en voyant les enfants partir, les tenant de la cathédrale les chassant sans grande méchanceté. Les parents risquaient de se faire.
Il soupira. Seth râla un peu : il ne supportait pas les enfants. Il dut prendre quelques secondes pour le calmer, peut-être avait-il des antécédents négatifs dans ses souvenirs ?
Cochon ?
Il mit de nouveau quelques secondes à comprendre, par son attitude qui dissimulait la chose. Peut-être qu'autour de lui, tout le monde penserait que cela lui était adressé, mais il fit rapidement le lien. Il ne releva pas la remarque, comme s'il savait. Après tout, ils étaient tous dans le même navire, au sein des enseignants des classes M, non ? Il s'en était douté, mais n'avait jamais demandé à chacun d'eux leur véritable dieu. Disons que cela faisait partie des questions qu'il ne posait pas de but en blanc, et préférait garder pour la poser au moment opportun.
Il avait gardé son calme, avait ri. Les gens ne s'étaient pas préoccupé de leur conversation : c'était passé crème. C'est que Iahmes conservait un sang-froid à nombre d'épreuves, ce qui suffisait souvent à masquer ce genre de dérapage.

-Yams ?... c'était pas un jeu de société ça ? Répondit-il, en riant un peu. Iah c'est très bien, enfin, sauf si c'est dur pour toi de prononcer. Poursuivit-il en lui piquant les côtes d'un doigt taquin. Du moins, c'est mieux que le « collègue ». Pour une fois, c'est moi qui trouve la chose trop stricte !

Il scruta ensuite rapidement son téléphone en la suivant dans la galerie, le dossier de photos qu'il avait faites était déjà blindé, il risquait de passer la soirée à trier tout ça. Cela l'épuisa d'avance. Mais penser que son père en serait content le fit sourire.
Son regard unique se riva ensuite sur elle, alors que ses pas résonnaient toujours dans l'antre immense de la demeure de Dieu.

-Mais au fait … tu es toute pâle depuis tout à l'heure, tu es sûre que c'est bon pour toi de t'agiter comme ça ?

Il n'avait pas attendu qu'elle y réponde en réalité. Il avait juste fait la remarque parce qu'il avait l'oeil comme on dit. Et tout Iahmes qu'il était, il s'inquiétait des autres plus que les autres ne se souciaient de son existence. Sa maladresse cependant était au-dessus de tout, et malheureusement ne le laissait pas s'exprimer correctement. Pourtant, il était homme maître de lui-même, et il arriva par la même occasion à reprendre la conversation là où il l'avait laissée – chose qui souvent, le triturait si elle n'était pas terminée.

-Ah et. Il se gratta légèrement la joue. C'est à moi de m'excuser. Chuchota-t-il toujours, J'avoue que je n'ai pas eu les bons mots pour te répondre.

Et surtout, parce qu'il avait la mauvaise manie de fuir les situations trop gênantes pour lui.

-Je ne suis pas doué pour ça... mais. Si tu as besoin d'en parler, en privé, ailleurs qu'ici, je serai à l'écoute.

Il avait simplement souri.
Parce que Iahmes, en réalité, était beaucoup trop gentil.






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MessageSujet: Re: L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes L'âme n'a de secret que la conduite ne révèle - ft Iahmes EmptyVen 29 Déc - 20:47

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- Yams ?... c’était pas un jeu de société ça ? demande-t-il en riant.

Je ne sais quoi dire, aussi je me contente de le fixer, impassible.

- Iah c’est très bien, enfin, sauf si c’est dur pour toi de le prononcer, continue-t-il tout en me taquinant les côtes du bout du doigt, me mettant dans un état de malaise avancé en raison d’un Contact Tactile Non Autorisé.

Oh l’autre, comment il ose ?!


- Du moins, c’est mieux que le « collègue ». Pour une fois, c’est moi qui trouve la chose trop stricte !

Je profite qu’il soit occupé sur son téléphone pour me remettre en marche doucement, l’esprit quelque peu mis en branle par ce geste inexpliqué qui a cependant dû être réalisé sans mauvaise intention. Moi, l’enquiquineuse, trop tactile et familière avec ses jolies collègues, m’effondre au moindre contact innocent ? Ma réaction aurait-elle un lien avec le changement immense qui s’opère à l’instant présent ? Comment le savoir…

- Mais au fait… tu es toute pâle depuis tout à l’heure, tu es sûre que c’est bon pour toi de t’agiter comme ça ? demande-t-il avec une gêne mêlée d’une bonne dose de timidité. Ah et. C’est à moi de m’excuser. J’avoue que je n’ai pas eu les bons mots pour te répondre. Je ne suis pas doué pour ça… mais si tu as besoin d’en parler, en privé, ailleurs qu’ici, je serai à l’écoute, chuchotte-t-il avant de lâcher un sourire sincère.

Je m’arrête, mes yeux contemplent le vide. Je ne sais quoi dire, comment agir. Comment expliquer un sujet aussi épineux ? Avec subtilité ? Encore faudrait-il que je connaisse la signification du mot.

Je parie que tu vas encore faire une blague sur les Kinder Surprise.


Tentée, une pensée me vient à l’esprit : quel dommage aura l’existence du cochon sur le fœtus ? Sera-t-il différent ou naîtra-t-il normalement car mon corps en lui-même l’est. Mais ma transformation affecte… je ne sais, je ne dois…

- Je suis enceinte.

Je ne me tourne même pas vers mon camarade, ne souhaitant pas particulièrement savoir quel rictus agite son visage habituellement impassible. J’aurais dû garder ça pour moi, mais c’est trop tard.

Du coup tu te dis que quitte à…


- Ca fait bizarre une lesbienne qui tombe enceinte sans assistance médicale, mais sans avoir été violée si ce n’est par sa propre conscience temporairement dégradée par l’alcool et les magic mushrooms. Oups, je crois que je viens de jeter un glacier entier sur la conversation, priez pour nous Ô Titanic vous qui êtes au fond.

Et voilà. Parfois se taire est signe d’intelligence.


Suite à ces dernières paroles pouvant être sujettes à polémique, je m’avance de nouveau sans un regard en arrière et m’aventure désormais dans les escaliers discrets qui se trouvent sur le côté de la nef, plongeant dans les profondeurs. On pourrait s’attendre à ce que ce soit sombre mais que nenni, le pauvre clergé a bien le droit à un peu de sécurité lors de la descente, d’autant que la plupart ne sont plus très frais, l’âge faisant son office. Office, clergé, la base.

- Comme tu le vois désormais nous sommes dans l’envers du décor, cependant il y a des salles parfois ouvertes au public car elles referment des reliques, les trésors de la cathédrale. Ils réservent les lieux aux visites guidées pendant les périodes touristiques et de recueillement.

Avec ce que tu viens de lui dire tu penses vraiment qu’il va rester concentré sur la décoration ? Le pauvre, lui qui est si sage et sérieux, il ne mérite pas ça…


Parce que tu crois être exempt de défauts ?


Je suis un dieu ! UN DIEU !


- Oh mais tais-toi tête de lard ! dis-je à voix haute involontairement avant de m’arrêter brusquement devant l’embrasure de la porte que je venais d’ouvrir.

Bien joué ! Discrétion absolue, tu vas encore passer pour une folle…


- Je crois que c’est la fatigue qui me fait perdre la boule Yaya… ce n’est rien, ça va passer, dis-je à mon camarade en me retournant lentement, une nausée montant petit à petit jusqu’à ce que je ressente un certain malaise vagal monter.

Qui a commandé une galette aux poivrons ?!



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