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Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance.
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MessageSujet: Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. EmptyMar 23 Déc - 4:35

 
Lieven Koen "Retfaerd" Daendels

Caractère et physique

Généralement, toutes les filles rêvent d'avoir un joli corps, à montrer sans cesse derrière des habits moulants, de jupes, des robes. Ca n'était pas le cas de Lieven. Elle portait des vêtements à sa taille, certes, mais optait pour des choses moins serrées, lui permettant d'être libre de ses mouvements, ou lui permettant de cacher ses quelques courbes, qui attirent les regards de tout ces hommes perfides. Car du haut de son mètre soixante-dix, Lieven n'est ni trop fine, ni trop épaisse, elle se situe surement dans le plus juste milieu. Seulement, ses années d'entraînements lui ont permis d'acquérir des muscles vaguement dessinés, toujours cachés derrière de longs pantalons ou de longs pulls. Car si la jeune femme s’entraîne, c'est bien pour éviter d'avoir affaire avec des hommes sans aucun scrupules, et ne s'occupe pas vraiment de son apparence. Ses cheveux lui arrivant aux épaules, sont d'une noirceurs sans égale, et sont en bataille, peu coiffables. Oh, Lieven a déjà essayé : Le résultat fut catastrophique. Au final, elle les laisse pousser comme ils veulent, et ce n'est pas pour lui déplaire. Ce regard, qu'elle porte sur le monde, c'est celui de deux yeux bleus-gris, neutres, peu remplis d'expression. Parfois une lueur de sadisme, ou de mélancolie peuvent y traîner, et cela est d'une rareté incommensurable.

Cachant sa poitrine à l'aide de bandes, ses jambes grâce à divers pantalon, ou uniforme, elle compte bien laisser les gens la voir comme un garçon manqué suivant Set partout comme un petit chien, plutôt que de la voir comme une fille à part entière.

Depuis la mort de Set Retfærd, Lieven est incapable de regarder autrement les gens qu'avec haine et mépris.

CARACTÈRE A L'ARRIVÉE SUR LE FORUM
Lieven est Lieven. Vous ne pouvez réellement la cerner au premier regard, ce contact si important pourtant pour une rencontre. Vous essaierez cependant, et vous vous confronterez ainsi à la dure réalité : vous n’y discernerez pas grand chose, à part peut-être un grand calme, se ressentant dans son attitude, son aura, son regard, teinté d’une froideur sans nom. Cette froideur, vous la connaissez bien. C’est celle d’une personne qui ne cherchera pas à vous connaître, à moins que vous n’attisiez son intérêt, que vous ne lui prouviez que vous n’êtes pas un stupide être humain. C’est celle d’une personne qui veut prendre ses distances, parce qu’elle vous considère nocif pour sa santé physique comme mentale. C’est celle d’une personne que vous dégoûtez. Pourquoi tant asociabilité, me diriez-vous? Vous, êtres humains, avez été la source du malheur de Lieven, ceux qui ont fait qu’elle ne veut plus de ce monde, ceux qui lui ont apportés douleur, souffrance, et haine. Une haine qu’elle vous voue en retour, une haine qu’elle cache derrière cette carapace qu’elle s’est forgée. A ses yeux, elle n’est qu’un monstre, croupissant dans une cage abîmée par le temps, et les larmes. Un monstre ne désirant qu’une seule chose : mourir, ou se venger de vous. Une jeune femme rongée par la solitude, tentant de survivre malgré tout dans ce monde. Car ce monstre, a un but. Un unique lien la gardant vivante, lui donnant l’envie de sourire, de se battre pour sa vie… Ce lien, c’est sûrement le seul de tout sa triste vie. Ce lien, c’est celui qu’elle protégera au péril de sa vie. Taisant ses sentiments pour l’homme qui l’a sauvé de ce monde d’ombres, elle restait à ses côtés, loyale comme jamais. Pour la jeune femme, cet homme était sa vie, son but, sa destinée.

Que comptez-vous faire, dans ce pensionnat? Lui imposer des règles, l’inciter à apprendre en cours, ou bavarder avec la gamine du coin n’ayant que sa passion pour les animaux, les fleurs, ou la musique à la bouche? L’obliger à se séparer de Set, juste pour qu’elle puisse devenir ce qu’on attend d’elle? Coupons donc vos rêves tout de suite. Lieven ne suit qu’elle-même. Jamais elle n’ira à l’encontre des règles qu’elle s’est fixée, celles qui ciblent son “bien-être”, et celui de Sa Vie. Peu bavarde, ne lui demandez pas de faire le premier pas. Prenez plutôt garde, si elle ose quoi que ce soit à votre égard: c’est que vous êtes dans son collimateur. Mais rassurez-vous… Tant que vous ne posez pas le doigt sur elle, ou sur Set… Votre vie n’est pas en danger. Car ce monstre, qui sommeille… N’attend que cela pour se réveiller.

Sans coeur? Sans sentiments? Ne jugez pas sur ces carapaces qu’elle a formé tout autour d’elle pour se protéger de vous. Car, il y a bien un coeur qui bat. Un coeur amoureux de Set, un coeur qui pleure de toutes les larmes possibles, et inimaginables. Un coeur prêt à s’offrir complètement à celui qui saurait enfin la reconnaître… Serez-vous prêt…. A lui tendre cette main?

DEPUIS LA MORT DE SET RETFÆRD
Depuis la mort de celle qu'elle aimait secrètement, Lieven s'est effondrée. Depuis sa possession par Deimos, la jeune femme était instable, celui-ci ne cessant de vouloir contrôler son hôte et lui infliger la plus grande des peurs. Cela laissait alors une jeune femme apeurée par ce qui l'habitait, et effrayée par le mal qu'elle pourrait causer à Set.

Malheureusement, lorsque Set parti... Ne revenant jamais, le monde tout entier de Lieven a cessé de battre. Elle n'avait pas su protéger la seule chose qu'elle possédait, et seule la haine, la tristesse et la peur vinrent lui tenir compagnie. Deimos s'insinua lentement dans son coeur noirçit par ces sentiments, et sa propre haine se mêla à celle de son hôte. Le résultat ? Lieven devint l'ombre de son Dieu. Une ombre de terreur. Une ombre de mépris. Une ombre de haine. Tout ce qu'elle voulait, c'était se venger. De ses parents. Du Directeur. Des élèves. Du monde. Obsédée par la destruction de ce monde si paisible, la jeune femme ne devient petit à petit qu'une machine de destruction.

Histoire

Que vous imaginez-vous de Lieven? Une enfance stricte, des parents décidés à créer un enfant à leur image? Oh, vous en êtes bien loin. Les parents de Lieven ne voulaient pas d'enfants. Ils ne voulaient pas s'occuper d'un mioche, l'élever... Alors ils l'abandonnèrent dès son plus jeune âge, dans une poussette, au coin d'une rue. Elle aurait pu mourir de froid, de faim... Mais elle fut très vite trouvée, et amené aux services sociaux. Elle n'avait pas été recensée, pensez-vous, alors personne ne retrouva les parents de la jeune enfant, et quelques jours après, elle fut adoptée par une très gentille famille. Enfin... Très gentille. Pour des exploiteurs d'enfants.

Pensiez-vous vraiment qu'elle aurait eu une enfance toute joyeuse, avec des parents aimants, des éléphants faisant des cacas papillons, et une chambre remplie de petits arcs-en-ciels ? Si vous enlevez tout ce qui est mignon de cette liste, et que vous les remplacez par un esclavagisme presque abusif, vous devriez frôler la vérité. Car peu nourrie dès son accueil, ses parents adoptifs, les Daendels, feignirent simplement d'éduquer Lieven pendant les premiers mois pour valider l'adoption. Cependant, dès qu'ils furent débarrassés des services sociaux, la "famille" ne se gêna pas pour maltraiter Lieven, l'élevant de manière cruelle. Déjà, pourquoi Lieven, alors que ce prénom était masculin? Tout simplement parce qu'ils se fichaient bien du sexe, de l'âge, ou même de l'origine du nouveau né : cela allait être leur futur souffre-douleur.

Ainsi donc, elle grandit telle Cendrillon, ses "parents" gâtant de manière excessive leur propre fille, une certaine Eva. Cette fille-là, c'était le cliché de la princesse fan de chevaux, qui pouvait avoir ce qu'elle voulait en claquant des doigts. Oh, et bien évidemment, qui était sa servante? Bingo, c'était Lieven. "Repasse ma robe, coiffe mes cheveux, casse-toi de là, dégage, tais-toi." Ah, oui, sincèrement, Lieven vivait la belle vie, s'endormant chaque nuit dans son misérable petit lit, le dos douloureux, les bras en compote, et affamée. Bien évidemment, elle ne reçut aucune éducation, ne sachant donc pas lire, ni écrire. Elle se contentait de s'écraser, de fermer sa gueule, d'encaisser sans pouvoir répliquer. Vouant une haine sans nom à cette famille, elle s'était contrainte à ne plus montrer sa tristesse, sa souffrance, car plus petite, elle passait bien son temps à se plaindre, espérant  que les Daendels lui tendent une main favorable. Au lieu de ça, elle se faisait réprimander, voire frapper. Année après année, la haine pour cette famille augmentait, si bien qu'à ses neuf ans, Lieven explosa. Hurlant contre ses "parents", la jeune fut battue jusqu'au sang, et jetée dans la rue. C'en était fini de l'esclavage, des insultes, de l'abus de pouvoir... Mais... Désormais, Lieven n'avait plus de toit, plus de nourriture, plus d'endroit où se réchauffer. Errant dans les rues, la jeune enfant s'était trouvé un petit coin douillet -en somme- dans une petite ruelle sombre, seulement... Ce lieu appartenait déjà à quelqu'un, et on l'envoya très vite ailleurs, sous peine de se faire briser les os. Sans pleurer, sans crier, la jeune fille se mit donc à marcher, marcher, marcher... Les gens la regardaient parfois, ne voyant chez elle qu'une enfant seule, dont l'attitude avait perdu toute joie de vivre. Se nourrissant des restes de poubelles, ou volant quelques fois sur les étalages, jamais elle ne mangeait réellement à sa faim, et son poids s'en retrouvait affecté. Marchant sans cesse ne trouvant nulle part où aller, Lieven sortit des pays bas, pour continuer son chemin, petit à petit, mois après mois. Prenant parfois le bus, ou le train clandestinement, elle errait dans ce monde sans but, sans volonté. Seuls ses pieds la guidaient dans ce monde qu'elle ne connaissait pas. Pourquoi ne s'arrêtait-elle pas dans un centre d'aide, ou dans une famille chaleureuse, me demanderiez-vous? Et bien... Si vous aviez été élevé par des exploiteurs comme la famille Daendels, auriez-vous toujours envie de tendre la main à une personne quelconque?

C'est ainsi qu'au bout de deux ans, elle se retrouvait dans la ville de Stockholm. La ville semblait plaisante... Malgré que la population ne daignait pas jeter un seul regard en sa direction. Bien sur, Lieven n'essayait aucunement d'attirer l'attention, et très vite, la sans-abri trouva l'endroit parfait : Près de la place du marché, dans une rue pleine de monde... A l'angle se trouvait une petite ruelle sombre, dans laquelle tronaît quelques cartons. S'habituant à voler sans qu'on ne l'aperçoive nourriture, petits objets lui permettant de survivre, la jeune fille passait ses journées à tenter de mendier, assise sur le sol roulée en boule... Le regard qu'elle portait sur le monde semblait étrangement calme, dénué d'intérêt... Seule une lueur de haine, de dégoût apparaissait lorsqu'elle entendait des gens faire des remarques à son attention. Plusieurs fois, des gens tentèrent de l'emmener dans un centre. Plusieurs fois, elle se contentait de ne pas répondre, ou de se feindre l'indifférence, pour les dissuader. Pourquoi mentaient-ils ouvertement? Ils voulaient l'aider pour se donner bonne conscience, pour se faire mieux voir auprès de leur proche, rentrer fièrement et raconter à leurs enfants comment ils auraient égayés la vie d'une jeune fille en détresse... Alors qu'en réalité, ils n'auraient pas tendu la main à un vieil homme en détresse, sous prétexte qu'il n'aurait plus que quelques années à vivre. Tout était une histoire d'apparence, et Lieven s'en était bien rendu compte. Elle détestait les humains, elle ne se considérait plus comme tel. A ses yeux, elle n'était qu'étrangère à ces vies, ne désirant que la délivrance. Plusieurs fois, elle avait pensé à la mort, sans trouver le courage de réaliser son souhait. Plusieurs fois, elle aurait voulu prendre une arme, et se venger de l'origine de ses malheurs, de ce monde infâme. Mais elle restait là, dans les rues. Pendant plus d'un an, elle vécut une vie emplie de misère, de désespoir. Malheureusement, plusieurs fois, son jeune âge ne jouait pas en sa faveur. Les jeunes du coin la maltraitaient. Elle ne comptait plus le nombre de cicatrices qui avaient marqué sa peau, le nombre d'insultes et d'acte dégradant qu'elle avait subit. S'amusant parfois à déchirer ses vêtements pour le plaisir, Lieven était obligée de fouiller dans les poubelles pour trouver des vêtements toujours trop grands. Mais la "plaisanterie" dépassait toujours les limites de l'inimaginable. Un soir, alors qu'elle avait volé quelques fruits, et de quoi s'hydrater... Plusieurs hommes se dirigèrent vers elle.

- Tu comptais nous dérober beaucoup de choses sans qu'on ne le remarque, morveuse?

Un rire gras, et puis... Des souvenirs bien trop douloureux pour une jeune fille de treize ans. Depuis ce jour-là, on regardait différemment. Ce viol mental comme physique l'avait complètement détruite, et la mort restait pour elle la seule option envisageable... Puis, alors que des gamins décidèrent de nouveau à faire d'elle leur punching-ball... Une délivrance surprenante fit surface. Sans se défendre, Lieven avait espéré mourir sous les coups... Mais quelqu'un la sauva. Les reflets violets de ses cheveux, des yeux verts sans expression... Un regard qu'elle connaissait bien. Ce garçon lui tendait une main, après l'avoir soutenue face à ses agresseurs. Pourquoi accepta-t'elle cette main tendue? Peut-être parce qu'elle retrouvait une partie d'elle en ce garçon, celle qui ne demandait qu'à revivre.

Et au final... Cela n'avait pas été un meilleur choix? Lieven ne s'attendait pas à trouver de cette manière un logement. Même si la chambre que lui avait donné ce garçon, faisant fi de ses parents, n'était pas très meublée, et ne contenait pas d'objets propices à son épanouissement, la jeune fille pouvait au moins retrouver une vie... presque normale. Au début, elle rangeait toujours derrière elle, de peur de se faire frapper comme l'avait fait ses "parents", et passait le plus clair de son temps assis en boule sur son lit, à fixer le plafond blanc de sa chambre. Ce blanc si envoûtant, si calme... Oh, parfois, le jeune homme dont elle ne connaissait pas encore le nom venait la voir, pour lui faire vaguement la discussion. A vrai dire cela se limitait à quelques mots. Ni Lieven ni lui n'étaient très bavards.

Seulement, quelques semaines après, des bruits étranges se firent entendre dans une chambre voisine. Sortant discrètement pour la première fois de sa chambre, elle foulait doucement le sol recouvert d'un tapis luxueux, pour découvrir ce qu'il se passait. S'avançant prudemment, la jeune femme découvrit un enfant de sept ans en plein malaise. Pendant quelques secondes, elle le regardait, agonisant sur le sol, sans aucune expression. Hésitant à fermer la porte et à retourner dans sa chambre, elle se rappelait cependant dans quelle détresse elle-même avait été, et se précipitait alors pour lui tendre une main secourable, sans un mot, sans un sourire. L'aidant à se rallonger dans son lit, elle restait à son chevet, ne sachant que faire pour l'aider, hormis lui donner la main. Le jeune garçon, lui, la serrait doucement, et lui jeta un regard doux, ainsi qu'un petit sourire. C'était surement le premier sourire sincère que quelqu'un lui adressait, et Lieven en fut touchée, mais ne fit aucun geste pour le montrer, son coeur ayant besoin de bien plus avant de se réchauffer. Elle fila dans sa chambre avant que le jeune garçon ne revienne de ses cours et ne découvre qu'elle avait rencontré son petit frère, n'ayant toujours pas énormément confiance en celui-ci. Mais à chaque fois qu'il partait en journée, Lieven se rendait dans la chambre du petit garçon. Apprenant qu'il s'appellait Jörgen, la jeune enfant s'ouvrit un peu plus à ce dernier, tentant de ne pas paraître trop froide pour égayer la vie de ce jeune garçon. Si sa vie à elle avait été pourrie... Elle ne devait pas pourrir celle d'un tel enfant.

Un peu plus tard, Jör fit de nouveau un malaise, et alors que Lieven était à son chevet, tenant une nouvelle fois la main de celui-ci, Set déboula dans la chambre, affolé. Se levant immédiatement, la jeune enfant retournait dans sa chambre, retournant contempler son plafond. Elle avait peur de la réaction du grand-frère, son sauveur qu'au final elle ne connaissait pas... Cependant... Ce dernier vint la voir, et pour la première fois depuis qu'elle s'était retrouvée ici, elle découvrit qu'il s'appelait Set. Tout bascula alors. Apprenant à lire, à écrire en sa compagnie, Lieven revivait doucement à ses côtés, et très vite, elle n'avait plus d'yeux que pour lui. Très vite, il était la personne qu'elle voulait satisfaire, lui qui lui avait tout donné. Lorsqu'il lui proposa -ou plutôt força- à apprendre à se battre, la jeune fille en fut honorée, et appris tout ce qu'elle pouvait. Et au final, elle s'y plaisait. Cela lui donnait un atout considérable face à ceux qui l'avaient fait souffrir, contre ce monde infâme dans lequel l'ancienne sans-famille était née. Pour elle, la famille Daendels était loin. Elle appartenait à Set, à cette branche de la famille Retfærd. Et Lieven était plutôt fière d'elle, lorsqu'elle mit à terre la première fois Set dans un de leurs entraînements. Et ce ne fut pas la seule victoire qu'elle emporta sur lui. C'est à partir de ce moment-là qu'elle trouva alors son but : Protéger Set, au péril de sa vie. Et elle avait bien évidemment remarqué les cicatrices que portaient celui-ci, plus récentes que d'autres. Et Lieven n'était pas dupe.

Cependant, cette "idylle" ne pouvait plus durer.  Et les parents Retfærd furent à l'origine de la nouvelle descente aux enfers de Lieven, décidant d'envoyer de force leur "cher" fils dans une prestigieuse école d'Irlande, laissant Jör et la jeune fille seuls. Oh, il lui avait confié la tâche de s'occuper de son petit frère, et c'était avec plaisir qu'elle le fit... Mais voir s'éloigner sa seule raison de vivre atténua cette volonté. Aidant le petit frère comme elle pouvait, elle cherchait chaque jour un moyen de lui apporter de nouvelles choses : livres, jouets... L'argent donné par Set passaient en grosse partie pour Jörgen, et Liev' veillait à son bien-être avant le sien. Les lettres qu'ils recevaient de Set les aidaient à tenir, malgré la distance. Cependant... La santé du petit se dégradait de plus en plus, si bien qu'elle ne put le garder éternellement avec lui. En privé, le père de Set abordait souvent Lieven pour la menacer d'appeler les services sociaux, de la renvoyer chez elle, cette sale garce. Il se permit même de lui envoyer une droite... Malheureusement, Lieven détestait être touchée, et toute la haine à son égard face à ses actes envers son aimé resurgit d'un seul coup. Ce soir-là, le père de Set découvrit alors tout l'entraînement qu'avait subi Lieven, qui le frappa suffisamment fort pour lui faire comprendre de ne plus recommencer. Oh, il pouvait très bien l'envoyer en prison pour cela. Mais elle s'en fichait : Set n'était plus ici.

La santé de Jör se dégradait tellement qu'il fut obligatoire de l'envoyer en soins intensifs, et les parents Retfærd ne cachaient pas leur... indifférence? Lieven vouait une haine sans nom à tout ces parents qui n'aimaient pas leurs enfants, qui n'en prenaient pas soin. Ils n'étaient que des égoïstes. Bien évidemment, elle n'était pas dupe. Si Jör était envoyé ailleurs, ses jours ici était comptés. Et ils ne se le firent pas dire deux fois. Le soir-même, les services sociaux étaient aux portes du manoir, et Lieven fut emmenée sans précédent. Oh, les services sociaux étaient très bien informés. Ils savaient qu'elle était originaire de la famille Daendels. A l'entente de ce nom, Lieven se ferma encore un peu plus. Elle ne voulait pas retourner là-bas. Faisant tout pour garder son indépendance, leur verdict était cependant clair : Foyer ou la famille Daendels. Le choix de Lieven? Vivre dans les rues. C'était surement le mieux qu'elle avait à faire. Cela faisait déjà un an que Set était parti, et il en avait encore pour deux ans. Elle tiendrait le coup. Elle savait se battre.

Cela lui faisait tout étrange de revivre à nouveau dans le froid, sans toit, ni nourriture. Bien évidemment, les parents lui avait soutirés l'argent envoyé par Set, ne jugeant pas utile que leur argent soit entre ses mains. Mais le vol avait toujours été un de ses dons, et elle parvenait à se nourrir un minimum. Les premières semaines, d'autres personnes en détresse tentèrent de l'agresser, pour récupérer ses biens. Mais les entraînements que lui avaient offerts Set portaient ses fruits. Cependant, au bout de six mois dans le froid, avec peu de nourriture à disposition, la sans-abri avait reperdu du poids, et beaucoup de force et les autres voyaient bien qu'elle était de moins en moins apte à se défendre à leurs attaques de groupe. Très vite, la seule résistance du quartier tomba. Alors qu'elle entamait ses dernières trouvailles, quatre autres sans-abri, bouteilles de bières à la main, ne se gênèrent pas pour lui écraser sur la gueule, attaquant par surprise. Les débris de verre volèrent dans tous les sens, certains entaillant sa peau, son visage.. Et ils raflèrent la mise, la laissant sanguinolente. Elle n'avait pas pleuré. Elle n'avait pas crié. Lieven avait juste gardé cette expression neutre en encaissant les coups, sa haine pour Set et pour le monde grandissant peu à peu.

Cela faisait désormais un an qu'elle vivait dans les rues. Son état était redevenu pitoyable, ne mangeant plus à sa faim, les groupes de SDF lui piquant à chaque fois ce qu'elle volait. Car malgré tout, elle continuait à se battre pour sa survie. Souvent, elle pensait à Set qui était au chaud dans un pensionnat prestigieux, et à Jör qui devait se sentir bien seul... Cependant, un soir... Alors qu'elle retirait les pansements qu'elle avait appliqué la veille, elle vit une silhouette qu'elle aurait pu reconnaître entre-milles. Que faisait-il là, dans la rue? Il s'était souvenu d'elle, et de son frère? Se levant, gelée, la jeune femme n'affichait même pas un sourire sur ses lèvres. A vrai dire, le seul geste affectueux qu'elle put lui offrir fut une gifle magistrale. Toute la tristesse, la haine, la colère, la peur qui ressortait dans ce geste, et c'était le seul moyen pour elle de l'exprimer à ce moment-là. De mauvais poil, celui-ci agrippa son bras pour l'embarquer Dieu-ne-sait-où. Enfin, si tant est qu'il existe un dieu. L'envoyant valser sur un siège de la voiture, Lieven était complètement déboussolée, et se laissait donc guider par Set. Que cherchait-il à faire?

Ce ne fut que lorsqu'il alla chercher Jör, qu'elle gratifia d'un petit sourire faible, et qu'il prit des billets d'avion en direction de l'Irlande, qu'elle comprit. Il les emmenait avec lui. Il la sauvait encore de cette misère. Les jours qui suivirent furent difficiles pour la jeune femme, car elle devait reprendre du poids, et se réalimenter correctement. Ses nouvelles cicatrices étaient toujours aussi visibles. Set et Lieven vécurent quelques semaines ensemble, le temps que son état s’améliore. Cependant...

Set avait décidé de la garder près de lui, et le meilleur moyen pour lui avait donc été de l'inscrire dans le même pensionnat que lui : le Pensionnat Immortalia. A vrai dire, Lieven se sentait un peu bizarre à l'idée d'intégrer un lycée avec d'autres personnes de son âge. Dès le début, on la vit alors comme le chien-chien de Set. Normal, elle le suivait partout, était la seule qui parlait avec lui, et semblait être liée à lui parce quelque chose qu'un simple lien. A vrai dire, dans ce pensionnat, la jeune femme se sentait plus comme une intrue. Elle détestait tout le monde, et se contentait d'ignorer ou de refroidir les ardeurs de ses interlocuteurs. Mais Set l'abandonna une nouvelle fois, envoyé dans les classes spéciales. Finissant son année seule, ne voyant Set que lors des intercours, ou lors des week-ends, personne ne lui adressait vraiment la parole, et c'était tant mieux pour eux.

Ce ne fut qu'en fin novembre de son année de Terminale qu'elle intégra les rangs des classes M. Allait-elle enfin revoir Set chaque jour?

DEPUIS SON ARRIVÉE DANS LA CLASSE M

Tout a bien changé. La Possession de Lieven fut une catastrophe. Craignant de blesser Set, et Jör, la jeune femme ne parvenait pas à contrôler Deimos et devint instable. Constamment fiévreuse, constamment affolée et soumise à des visions d'horreurs, elle vint en parler à celle qu'elle aimait. Il lui promit alors qu'il arrangerait tout. Cependant... Un beau jour, Set du partir alors qu'elle se trouvait à l'infirmerie. Il avait reçu un appel d'urgence concernant Jör, et... Son état était critique. Lorsqu'elle su que Set était parti... Lieven savait. Lieven savait qu'il ne reviendrait pas à moins que son frère ne soit sauvé. Mais... Il ne revint pas. Set était mort. Au fond de son coeur, elle le sentait.

Se sentant coupable de sa mort, estimant qu'elle n'avait pas su le protéger de lui-même, brisant ainsi la seule promesse qu'elle s'était faite envers quelqu'un, la jeune femme sombra alors dans un cercle vicieux, alimenté sournoisement par son dieu. Elle se mit à détester quiconque, et au fur et à mesure que sa haine et sa terreur grandissait... Deimos accaparait un peu plus ses esprits, jusqu'à l'amener à la manipuler comme il l'entendait. Possédée? Non... Juste manipulée par son coeur noirçit. Leur nouveau but? Mettre le Pensionnat à feu et à sang. Puis le monde.  

Oh mon dieu

Cela faisait déjà deux semaines qu’il n’était plus là…  Deux semaines, qu’il avait été transféré en classe spéciale, loin d’elle, n’éclairant plus ses pas. Oh, bien évidemment, elle avait pu le revoir, se précipitant -enfin, sans le montrer- en direction de la chambre de son aimé pour découvrir ce qu’il se tramait. A vrai dire, Set avait été pour la première fois plutôt évasif en ce qui concerne ses explications, et la jeune femme n’avait pas été dupe : il lui cachait quelque chose. Refermant la porte de la chambre du blasé de manière légèrement échauffée, Lieven s’en était retournée dans sa chambre, pour s’allonger sur son lit, l’air pensive. L’élève de Première n’avait pas beaucoup de meubles dans sa chambre, car elle passait le plus clair de son temps à fixer le plafond -cette fois, ce n’est pas le parquet qui est à l’honneur- , à penser à sa vie, celle de Set… A repenser à ses souvenirs, heureux comme malheureux. Lieven n’avait pas de pensées particulièrement joyeuses, ou particulièrement passionnantes, n’ayant pas eu le temps de s’épanouir comme le reste des élèves du Pensionnat. Alors elle passait le plus clair de son temps dans ses appartements, à fixer ce même plafond chaque jour, pour penser aux mêmes choses chaque jour. Pour elle, cela avait été sa vie, et cela continuerait de l’être.

Cela faisait donc deux semaines queLieven allait en cours seule, que les gens la regardait de manière étrange, comme si la disparition de Set les aidait à lui adresser des regards un peu moins sympathiques. Mais elle restait stoïque, regardant droit devant elle, et ne s’attardant que sur les cours donnés par les professeurs. Cependant, cette fois ci, quelqu’un vint déranger ce qui semblait être devenu son train-train quotidien. Et pas n’importe qui : le Directeur. D’après ce qu’elle avait compris, la jeune première avait été convoquée dans son bureau pour une affaire urgente, et en s’y rendant, elle ne pensait à rien. Pas une once d’inquiétude, de peur, ou de flemmardise. Elle se dirigeait tout simplement dans le Bureau du Directeur, comme on lui avait si gentiment -à travers un microphone ♥- demandé. Lorsqu’elle toqua à la porte, elle ne sut pas combien cela avait changé sa vie. Car elle pénétrait alors… Dans la salle 3.4.

La possession:
Deimos ne parait pas si bourrin que ça, vu que c'est le jour de la possession.

Carte d'identité

J'm'appelle Lieven Koen Retfærd-Daendels, mais pour toi chéri ce sera uniquement la fille, là. J'ai 18 ans, mais que j'sois ou non ton aîné, tu me dois le respect c'est comme ça qu'ça marche. J'suis humaine à mon grand désarroi mais de toute façon on s'en branle puisque aujourd'hui j'fais partie de Mont Olympe.
Mon dieu c'est Deimos. et il est bien plus beau que le tien, c'est même la magnificence incarnée. D'ailleurs, moi aussi je suis magnifique, tu trouves pas que je ressemble à Naoto de Dogs ? Et d'ailleurs, si tu veux me draguer, sache que je suis Bisexuelle, mais amoureux d'un mort.


 

Derrière l'écran

Code validé par Jaime <3
Hello, Hello ! C'est encore Nathou ♥
Lieven est un personnage que j'avais vraiment hâte d'intégrer sur le forum ! Elle était au départ lié au personnage de Set Retfaerd mais celui-ci est mort, ce qui a donc laissé de graves conséquences sur la personnalité de Lieven ! J'espère que ce personnage vous plaira ! ♥


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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. EmptyMar 23 Déc - 10:54
Re-rebienvenue *Q* Oh comme j'ai hâte de voir ta fiche terminée ! soexcited
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. EmptyMar 23 Déc - 15:33
MON AMOUUUUUUUUR BIENVENUUUUE ♥3♥
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. EmptyMar 23 Déc - 19:11
Hanw, mon amouuuur ♥
Merciii :3 J'espère qu'elle vous plaira héhé !
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. EmptyJeu 5 Fév - 17:08
Oups...


Tu es validée !


Te voilà maintenant validée ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres.

Tu peux donc, dès maintenant, commencer à jouer dans la partie RP. Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens, ainsi que créer ton répertoire de RP.

N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes.
Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !

Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu ! CatEyes
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. EmptyJeu 18 Fév - 5:01
Fiche mise à jour ! ♥
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance. Empty
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Il ne faut jamais sous-estimer la terreur d'une femme dont l'humanité a été tuée lors de sa naissance.
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