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Thomas Kaliei
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MessageSujet: Thomas Kaliei Thomas Kaliei EmptyDim 17 Mai - 22:35




[ Kaliei Thomas]
Possédé par le serpent
Don’t be shy, i won’t eat you ~

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J'm'appelle Thomas Kaliei, mais pour toi chéri ce sera uniquement Darling - Dieu - Thom’ . J'ai 18 ANS, mais que j'sois ou non ton aîné, tu me dois le respect c'est comme ça qu'ça marche. J'suis Hollandais mais de toute façon on s'en branle puisqu'aujourd'hui j'fais partie des Constellations d’Orient.
Mon dieu c'est L’esprit du serpent, et il est bien plus beau que le tien. D'ailleurs, moi aussi je suis beau, tu trouves pas que je ressemble à Gareki de Karneval ? Et d'ailleurs, si tu veux me draguer, sache que je suis Hétéro.



PHYSIQUE ET CARACTERE
Si t'es sympa tu as droit à un câlin


Thomas  a un caractère assez.... particulier. Tout simplement parce qu'il peut sembler d'humeur fort changeante. Au premier abord, il semble avoir un tempérament sympathique et amusant, plein d'entrain et avec toujours un bon mot à dire à quiconque. Cependant il reste distant, réservé, devenant froid si l'on tente d'en savoir plus sur lui.

Tout d'abord, Thomas a un tempérament vif et direct. Il n'a cependant que peu d'amis. Pas parce qu'il n'hésite pas à leur dire leurs quatre vérités en face mais parce qu'il évite lui-même de se rapprocher d'eux. Il accepte sans problèmes de côtoyer de nombreuses personnes, les traitant gentiment quelles qu'elles soient mais cela ne dépassera quasi jamais le stade de simple connaissance. Il a du mal à faire confiance aux autres. Il parait donc parfois réservé et distant par rapport aux inconnus même s'il fait souvent de l'esprit et montre une grande ingéniosité.

Comme dit précédemment, au premier abord Thomas semble être un gars sympathique. Il a toujours un léger sourire aux lèvres, il ne parle pas trop mais sait prêter une oreille attentive à n'importe qui. Il se montre aussi de bon conseil. On apprécie le côtoyer mais comme il ne s'avance pas de lui-même vers les autres, il ne se lie pas beaucoup. Puisqu'il n'a pas véritablement besoin d'attention ou de relation sociales, un peu solitaire notre bonhomme, il ne s'entoure que d'un cercle petit, restreint et exclusif d'amis choisis soigneusement. Seules les personnes répondant à ses attentes importantes peuvent finalement être considérées comme des proches, et elles se comptent sur les doigts d'une main. Critères principaux : intellect, esprit, humour et loyauté. Thomas a aussi un sens de l'humour que peu apprécient, puisqu'il se montre acide et aime fort l'humour noir et l'ironie. Les remarques caustiques dites l’air de rien, il connaît. Il a enfin un bon son sens de la répartie.

Le jeune homme n'a pas tendance à rougir facilement. De façon générale, il reste d’ailleurs imperturbable en apparence. S’il devait qualifier son attitude, il expliquerait simplement qu’il enfile un masque convenant aux attentes des personnes qu’il fréquente. Ce qu’il ressent en dessous, il ne le montre pas.

Malgré tout, ses beaux airs de façade ne peuvent rien cacher à la divinité qui l’habite et qui ne se gêne pas de commenter le moindre de ses gestes. Autant dire qu’il est quasi constamment agacé par la petite voix de l’esprit du serpent qui sifflote à ses oreilles tout ce qui lui passe par la tête. Concernant ses rares amis, Thomas est très possessif, et même, avouons-le, d'un naturel jaloux. Il n'apprécie pas voir ses proches passer du temps avec quelqu'un d'autre même s'il ne le montre pas ouvertement. Son humour acide vient dès lors à son aide afin de lui permettre de se montrer en apparence charmant mais de se révéler dans le fond véritablement imbuvable.

Thomas n'est pas un solitaire endurci. Il a besoin de contact et de relations mais à faible dose. Il se contentera de moments simples passés avec un petit comité plutôt qu'une grande fête sous le feu des projecteurs. Il tient à son indépendance et à sa liberté de mouvement. S'il se sent trop confiné, il se contentera de prendre de la distance, voire de couper les ponts.  Comme compagnon, il sera tout de même fidèle, présent quand vous en aurez besoin et vous pourrez lui faire confiance, il attendra seulement la même chose en retour.

Si on le contredit, sachez que Thomas va tenter de vous convaincre qu'il a raison. Il déteste tout simplement avoir tort. Il a une haute opinion de lui-même et de ses connaissances, et partager son corps avec l’esprit de l’intelligence n’a pas aidé. Il n'hésitera pas à argumenter, répliquer et sera tenace voire même obtus. Il est très difficile de le faire changer d'avis une fois qu'il a une idée en tête. Ayant les pieds sur terre et étant fort réaliste, il voudra être convaincu, et s'il ne l'est pas il refusera d'entendre raison.

Lorsqu'il a une tâche à accomplir, Thomas ne perd pas son temps en bavardages, à peser le pour et le contre ou à hésiter inutilement. Il va à l'essentiel et fait le nécessaire sans perdre de temps. Consciencieux et perfectionniste, il se focalise sur son objectif, préférant encore s'occuper personnellement du travail que de le laisser à quelqu'un qui ne le ferait pas aussi bien que lui. On apprécie son sérieux mais son manque d'entrain à créer des relations personnelles et le peu de confiance qu'il accorde à nombre des incapables pas foutus de lacer leurs chaussures seuls l'empêche de réellement se faire apprécier.





Thomas ressemble à un humain plutôt banal. Si si ! Pas d’yeux aux couleurs improbables, de coiffure ou teinture stupéfiante ou quoi que ce soit. On peut considérer le jeune homme comme un beau garçon mais pas de quoi être un véritable canon de beauté. Il n'est malgré tout pas rare qu'on l'aborde rien que parce qu'il peut paraître ouvert et à un petit côté solitaire ténébreux qui peut attirer. Son teint est assez pâle, peu habitué de passer du temps dehors face au vent, au soleil ou à la pluie. Ses traits sont fins, mais son ossature solide.

D'ailleurs il ne s'est jamais fracturé de membre, d'un autre côté il n’avait aucune envie de se casser quelque chose après tout. Qui voudrait e fracturer un os et devoir être dans le plâtre des semaines sérieusement !

Au niveau de son visage, ce sont véritablement ses yeux qui sont attirants.  Leur couleur n'est pas exceptionnelle : un vert assez foncé, presque bleuté rappelant la couleur de la mer lorsque les nuages cachent le soleil. Non, c'est quand ils sont illuminés par le soleil qu'ils sont saisissants : ils passent de vert foncé à un vert très pâle, presque blanc et semblent devenir deux petites gemmes brillantes. Il aime beaucoup ses yeux... Il les tient de sa mère notez.  Son nez est fin et droit. Un nez quoi, et ses lèvres tout à fait normales. Mais si vous voulez les testez mesdemoiselles, il suffit de demander. Pas de tâches de rousseurs et de très rares boutons, somme toute, sa peau a été épargnée par la majorité des ravages de m’adolescence.

Pour le reste du corps, Thomas a aussi de quoi attirer quelques regards envieux : une musculature bien présente associée à des membres fins et déliés. Ces derniers renforçant justement cette impression que son corps svelte est plus musclé qu’il ne l’est réellement. Mesurant 1m70, il est somme toute dans la moyenne européenne. Côté goûts vestimentaires, Thomas ne se montre pas très pointilleux. Sa garde-robe ne contient que quelques tenues choisies plus pour leur capacité à l’abriter de la pluie et à le réchauffer efficacement que pour une quelconque marque ou tendance. Thomas se fiche totalement de l’image qu’il peut donner, estimant clairement que ceux qui se mettent en quatre pour paraître conforme aux normes sociales sont des idiots. Généralement, il porte un simple T-shirt uni et un pantalon dont le bout élimé traine légèrement au sol. Il peut y rajouter un blouson quelconque, le plus souvent ayant plus l'air d'un vulgaire sac à patates qu'à un beau pull-over ou une écharpe s'il fait froid. Ce n'est absolument pas son but mais son accoutrement simple peut lui donner un air blasé ou de délinquant, tout dépend de la façon dont la personne qui le regarde interprète l'air sombre ou obtus qu'il a souvent. Heureusement, la majorité du temps il le passe dans l’uniforme de l’établissement ce qui lui évite d’avoir à supporter les remarques d’imbéciles.

Côté accessoires, cherchez ailleurs. A part une montre achetée pour deux euros dans une rue d’Amsterdam Thomas ne s'encombre pas de breloques ou bijoux. Pareil pour sa coiffure, il ne prend pas la peine de se coiffer attentivement, se contentant d'un simple coup de brosse dont toute trace aura disparu à la première bourrasque. Il faut dire que plus d’un peigne y a perdu ses dents. Heureusement, sa tignasse d’un noir de jais se prête encore à un tel traitement. Côté pilosité, Thomas ne se fait pas pousser la barbe, même s’il arrive qu’il la laisse pousser deux ou trois jours avant de trouver que ça pique et se décide à la raser.

Côté marques distinctives, Thomas fronce les sourcils quasi toute la journée, semblant vous lancer un regard noir ou vous critiquer silencieusement. Pas de quoi vous donner spécialement envie d'aller tailler une conversation, ce qui ne le gêne absolument pas.


HISTOIRE
Moi au moins j’sais patiner



Thomas est né aux Pays-Bas, à Franeker. Quoi vous ne connaissez pas ? Eh bien c’est une petite ville au nord d’Amsterdam, et surtout connue pour être l’une des villes où passe le Elfstedentocht. Mais bon là on s’écarte du sujet ! –et si tu ne sais pas cher lecteur ce qu’est le Elfstedentocht, je te prie de te renseigner, Google est ton ami !-. Sa famille plutôt traditionnelle vivait dans une aisance relative grâce au travail de son père, cadre supérieur d’une société importante qui profitait de l’ouverture des marchés européens pour s’étendre internationalement. Sa mère, femme au foyer, venait elle aussi d’une bonne petite famille de bourgeois. C’était une famille bien établie, bien-pensante, de ces vieilles familles européennes dont on peut retracer la généalogie sur plusieurs siècles.

Thomas a vécu une enfance ordinaire. Il a été dans une école privée où on lui a dispensé des cours de qualité. Il a fait très vite preuve d’une vive intelligence mais sans en profiter pour sauter la moindre classe. Après tout il préférait de loin s’amuser avec ses petits amis que d’étudier des trucs compliqués.  Jusque-là, il était vraiment un gamin comme les autres. Mais il s’est beaucoup plus refermé sur lui-même quand son père commença à bien plus s’absenter. A cause de son travail et de son poste, il devait sans cesse partir à l’étranger. Bien qu’il lui ramène chaque fois des souvenirs, les longues et fréquentes absences de son paternel pesaient au petit Thomas qui ne comprenait pas pourquoi son papa à lui était si souvent absent quand ceux de ses petits camarades venaient les rechercher à la fin des cours.

Après une nouvelle promotion, cela empira encore. Mais cette fois il ne fut plus le seul à se plaindre, sa mère aussi commençait à trouver que leur relation en souffrait. En conséquence, outre l’absence d’une figure paternelle, Thomas eut aussi droit aux éclats de voix des nombreux conflits entre ses parents. L’on frôla le divorce, les grands-parents s’en mêlèrent et apaisèrent les choses. Pour Thomas cela devenait invivable. Il se replia peu à peu sur lui-même, ses notes chutèrent drastiquement, mettant même une année en balance. Ce fut ce qui fit probablement le plus réagir ses grands-parents et qui poussa tout le monde à trouver un compromis. Au final, la meilleure solution fut que son père emménage à Londres avec sa mère. Thomas pour sa part entra en pension, rentrant le week-end chez ses grands-parents où il était chouchouté et gavé de crêpes. Les relations s’améliorèrent, mais Thomas garde depuis cette époque son comportement plus froid et distant. S’il ne se lie pas, il ne sera pas blessé si les liens se distendent. Somme toute, c’est l’idée qui s’est ancrée en lui.

La pension était agréable –surtout par rapport à l’ambiance lourde qu’il avait connue chez lui- et dispensait elle aussi un programme de qualité. Poussé par sa famille, le jeune homme pris très vite de nombreuses spécialisations dans les langues, obtenant en trois ans un très bon niveau d’anglais,  un fort correct de français et de très bonnes notions d’allemand. Associé à une filière dispensant principalement des cours de mathématiques, son cursus était prometteur. N’ayant pas autant de relations que ses petits camarades, et n’ayant pas grand-chose d’autre à faire, Thomas étudiait beaucoup, s’avançant même dans certaines matières. Les notes suivirent pour le plus grand plaisir de sa famille très attachée à ce qu’il renvoie l’image du parfait petit étudiant. Après trois ans, ses parents lui proposèrent de les rejoindre en Angleterre. Après avoir longuement hésité, le jeune homme accepta. L’intégration fut au départ assez difficile, surtout dû à la barrière de la langue. Entre la maîtrise basique de trois années et le vocabulaire utilisé au quotidien, il y avait un gouffre. Il s’y fit tout de même rapidement, voyant surtout cela comme un défi supplémentaire. Habitué à travailler, il tenait à ce que l’on reconnaisse son talent et ses capacités. Après un temps d’adaptation, il finit par s’installer dans un rythme quotidien auquel il n’y avait pas grand-chose à redire, hormis le manque à nouveau de relations amicales ou amoureuses.

Bon n’allons pas noircir le tableau, Thomas n’était pas qu’un simple gars passant son temps à étudier et qui n’avait aucune vie sociale. Il s’était tout de même fait quelques amis avec lesquels il écuma les rues de Londres –et les bars-, alla quelquefois au cinéma etc. Côté cœur, là c’est plus compliqué. Thomas ne voyait pas vraiment l’intérêt d’avoir une copine, jugeant plutôt que cela consistait en une charge et des dépenses. Il fallait sortir avec elle, lui acheter des cadeaux pour Noël, son anniversaire, l’anniversaire de leur rencontre, l’anniversaire du début de leur relation, sans parler de la St-Valentin et de l’ensemble des autres moments où le petit copain est sensé offrir un présent à l’élue de son cœur. Sans compter qu’avant qu’il accepte la moindre avance –et je ne parle pas de le voir faire le premier pas…-, il fallait encore que la demoiselle le convainque qu’elle valait la peine de passer du temps avec elle.

Malgré tout, il rencontra l’une de ses perles rares qui remettent en doute toutes vos convictions. Elle s’appelait Elizabeth, elle était intelligente, amusante et en plus loin d’être moche à regarder. Et qui plus est, ses abords froids ne la découragèrent pas un instant. Il était clair que dans leur relation, c’est elle qui décidait. Elle savait ce qu’elle voulait, où elle allait et le moindre obstacle se mettant sur son chemin, elle le faisait plier grâce à sa volonté de fer. Ses longues boucles blondes et ses moues charmantes le conquirent avant qu’il ne se rende compte et bientôt, c’est avec un grand sourire aux lèvres qu’il répondait à la moindre de ses demandes et voyait son argent de poche fondre comme neige au soleil pour répondre à toutes les occasions où il avait à lui offrir quelque chose. Amusant non comme l’amour peut remettre toutes vos convictions en balance ? Mais même les plus belles choses ont une fin, et ces dernières ne sont pas toujours jolies.

Elizabeth était populaire, charmante et fort courtisée. Quand il était avec elle, il ne pouvait s’empêcher de multiplier les petites marques d’affection et de montrer à tout le monde qu’elle sortait avec lui. Sa nature jalouse n’aidait pas vraiment à le faire se sentir en confiance, bien qu’il était persuadé qu’elle ne le tromperait jamais. Seulement il avait tort. A force d’être au centre de nombre d’attentions, certaines se firent insistantes, d’autres avaient beaucoup à offrir, plus que lui, si réservé en général. Après avoir refusé nombre d’avances, elle céda à la tentation une première fois. Cela suffit. Pour beaucoup, si elle avait failli une fois, elle pouvait recommencer. Nombre de ses « admirateurs » revinrent à la charge, et parmi eux plusieurs se dirent qu’envenimer les choses entre lui et la demoiselle ne ferait que renforcer leurs chances. Lorsqu’il l’apprit, Thomas ne voulut au départ pas y croire, mais une fois le doute instillé, il ne le quitta plus. Leurs relations devinrent plus tendues. Lui était suspicieux, elle regrettait et se sentait coupable mais n’osait pas lui avouer sa faute. Au final, la dispute partit d’une bêtise. Il se montra susceptible et arrogant, elle n’osa pas brider sa fierté pour apaiser les choses…  Et leur couple vola en éclats.

Les jours qui suivirent furent très pénibles. Thomas avait du mal à s’en remettre, sombrait lentement dans la déprime, et surtout était prêt à laisser tomber son établissement où se trouvaient à la fois son ancienne conquête et sa foule de prétendants. Grâce à ses quelques fidèles amis –au moins eux il savait les choisir-, il finit son année normalement, bien que dans une humeur maussade avant de convaincre ses parents qu’il lui fallait changer d’air. On envisagea un temps de le faire retourner aux Pays-bas, avant de finalement opter pour un pensionnat renommé d’Irlande. Ses parents furent difficile à convaincre, mais Thomas sentait le besoin viscéral de s’éloigner de l’Angleterre et n’avait aucune envie de retrouver le continent.

Le voilà enfin dans son nouvel établissement. Pendant trois mois, tout se passa bien. Bon les plus folles rumeurs couraient sur certaines élèves, la classe M, le dirlo et la salle interdite mais Thomas estimait surtout qu’il s’agissait surtout là de l’envie qu’ont les étudiants de s’imaginer monts et merveilles de bêtises. Il ne devait y avoir derrière la porte que de vieilles archives, le dirlo devait juste être à moitié sénile et les élèves de la classe M plus particuliers (des cancres peut-être, la classe à souci nécessitant un traitement particulier ?). C’était classique d’inventer diverses légendes et autres histoires à dormir debout comme le fait que le piano de la salle de musique jouerait tout seul à minuit, sans personne pour appuyer sur les touches.

Enfin cela c’était avant qu’il ne passe les portes de la 3.4…

Lorsqu’il se réveilla à l’infirmerie, c’est avec des souvenirs flous de ce qu’il s’était passé. Mais l’esprit du serpent qui l’habitait maintenant n’était guère satisfait qu’il ne se rappelle pas de ce qu’il s’était passé et ne se priva pas de lui rafraîchir la mémoire.

La pièce ressemblait à une espèce de vieux temple antique. Il hésitait quant à la conduite à tenir quand une voix féminine et sifflante l’avait appelé. Curieux mais méfiant, il s’était lentement approché pour faire face à un spectacle surréaliste. Devant lui se trouvait une femme, ou plutôt une demi-femme puisque la créature qui lui faisait face avait en guise de jambes de longs anneaux de serpents enroulés paresseusement autour d’un pilier. Une part de son esprit qui tentait d’analyser rationnellement ce qui lui arrivait ne réussit  qu’à se rappeler de vieilles légendes concernant un tel être… Une sorte de lamia… Alors qu’il était trop stupéfait pour songer seulement à bouger, le monstre s’étira lentement avant de darder son regard vers lui. Dès que ce contact visuel fut établi, Thomas sut qu’il ne pourrait plus bouger. Il y avait une force d’attraction hypnotique dans ces grands yeux ambrés. Et le plus étrange était d’être yeux dans les yeux avec les pupilles ovales qui ne cillaient pas de la lamia. Des yeux dans lesquels on pouvait ressentir des siècles de connaissance enfouie, une intelligence hors-norme qui l’analysait en ce moment même. Il avait envie de trembler, d’appeler à l’aide mais il était incapable de seulement battre des sourcils.

Lentement, avec un sourire carnassier, le monstre s’approcha en ondulant vers lui. Incapable de détacher ses yeux de son regard ambré, il sentit ses anneaux venir se lover contre ses membres et l’enserrer fermement. Il comprit instinctivement qu’à la moindre réponse déplaisant à la lamia, celle-ci n’hésiterait pas à accroître son étreinte et à l’écraser sans la moindre pitié. Tétanisé, il resta en apparence impassible lorsqu’elle prit son menton entre deux de ses doigts et approcha son visage à quelques centimètres du sien. Derrière le grand sourire qu’elle affichait, il vit une petite langue fourchue avant qu’elle ne lui souffle d’un ton de conspirateur :

-Quel est ton nom ?


Thomas hésita un instant, il avait la bouche sèche, sentait que s’il tentait de dire, il allait juste balbutier quelque chose et ne pouvait même pas penser à faire de l’esprit face à l’intelligence supérieure qu’il avait lue dans son regard hypnotique. Cependant l’adrénaline qui le prenait réussit à lui faire faire le prodige d’aligner deux syllabes :

-Thomas.

Avec un petit sourire et un air de contentement, la lamia lui dit alors de sa voix sifflante :

-Je suis l’esprit du Serpent, du savoir et de l’intelligence. Et toi, tu as l’insigne honneur d’être mien dès à présent. J’espère donc que nous serons en bons termes, Thomas. Mais appelle-moi Shé.

Sa prononciation sifflante associée à la prononciation chinoise lui fit plus comprendre le nom comme « Sae », mais la divinité ne s’offusque pas de la réforme que son nom a subi. Tant qu’il la contente, elle se montre plutôt vivable si l’on excepte ses commentaires acerbes et ses diverses remarques concernant son entourage. Accentuant alors encore une fois la pression, Thomas perdit conscience en ayant l’impression qu’on lui broyait les côtes. Quand il se réveilla, il était dans l’infirmerie, mais plus tout seul…



My    daily     life      with    a      damn    snake
Elle est très susceptible



Alors qu’il était tranquillement allongé dans son lit et profitait des rayons du soleil qui réchauffaient agréablement son corps, Thomas eut la désagréable surprise d’entendre son réveil claironner près de son oreille. Il mit quelques secondes avant de réussir à l’éteindre et souffla un bon coup avant de s’asseoir et passant une main dans ses cheveux. Les yeux encore lourds de fatigue, il allait enfiler ses vêtements quand il entendit une voix qui commençait à lui être familière lui susurrer d’un ton cajoleur :

-Thhooomaasss ♥ Rallonge toi tu veux, il fait si bon de rester plus longtemps au lit.

Sae, l’esprit du serpent. Evidemment… Depuis qu’il se la coltinait, elle ne cessait de le harceler de ses réflexions et autres demandes. Et gare à lui s’il ne la contentait pas puisqu’elle était tout à fait capable de lui donner l’impression que ses tripes se tordaient ou qu’un serpent rampait à l’intérieur de son crâne –c’était très désagréable-. En une semaine de cohabitation forcée, il en commençait à la cerner. D’un côté elle était orgueilleuse et hautaine, s’estimant clairement être le nombril du monde et persuadée que tout le monde était d’accord avec elle. Elle briguait aussi toutes les premières places –par son intermédiaire-, et n’hésitait pas pour cela à lui faire partager son incroyable savoir, ou à tricher si besoin. Et dès qu’elle était en tête du podium, elle s’en vantait des heures durant. Avec toutes les personnes qu’il rencontrait, elle restait froide et distante, se contentant de laisser s’échapper des remarques caustiques sur chaque individu lui adressant la parole. Et dans les moments où elle était loquace, eh bien mieux valait ne pas en parler… Il était toutefois possible de parlementer avec elle, tant que l’on avançait des arguments logiques secondé d’un raisonnement sans faille. En général, elle remportait chacune de leur joute mentale puisqu’elle pointait la moindre erreur qu’il commettait, ayant clairement un avantage tant au niveau des connaissances que de la psychologie… Mais il était persuadé que cela l’amusait beaucoup qu’il tente de lui refuser quoi que ce soit et qu’elle lui montre qui commandait.  Toutefois, il y avait un joker qu’il pouvait utiliser pour s’en sortir qu’il avait mis du temps à trouver : il fallait la prendre par les sentiments. Je ne parle pas là des émotions diverses mais de ce que Sae appréciait. Il commençait à en faire une liste, prenant surtout en compte ce qu’elle lui disait et demandait et apprenant par essais-erreurs (qui parfois lui coutaient cher).  Il pouvait déjà énoncer que paresser au soleil, la nourriture et montrer son incroyable supériorité semblaient bien fonctionner.

-Si on ne se dépêche pas, on ne pourra pas manger Sae ! Sans compter qu’on a une interro de math juste après le petit-déj’. Ce dernier étant le repas le plus important de la journée il est vivement conseillé de ne pas le manquer, et tu sais très bien que le moindre manque à un apport journalier peut…

-D’accord d’accord, mais je veux un croissant beurré et du chocolat chaud ! Pas de café !

Sa chère divinité avait répondu d’un ton boudeur. Toutefois alors qu’il se dirigeait vers le réfectoire, elle commença à s’activer. Il lui semblait qu’elle était toujours pleine d’énergie le matin. Aujourd’hui, comble de malchance, elle était d’humeur loquace. Et à chaque demoiselle qu’ils croisaient, il pouvait l’entendre énumérer un chiffre entre 1 et 10. Il fit semblant de ne pas relever mais la curiosité le prenant, il finit par lui demander :

-Qu’est-ce que tu fais ?

Ce à quoi elle lui répondit  d’un ton joyeux :

-Je note les formes des filles que tu croises. 10 correspondant à mon être parfait, et 0 au dirlo travesti.


A cette idée, Thomas retint un rire. Finalement, elle savait quand même se montrer amusante, il ne put cependant pas s’empêcher de noter que quasi aucune demoiselle n’obtint plus de 5… Ego quand tu nous tiens…

Après un rapide petit déjeuner durant lequel Sae passa tout son temps à lui expliquer l’histoire des croissants, les différentes façons dont ils étaient confectionnés et les particularités de ces derniers dans chaque pays (fourrés, tartinées, grillés, cuits au four ou sur pierre,…), il se dirigea vers sa classe. Ils avaient un test en math. Il répondit sans difficulté à la plupart des questions mais devant une particulièrement complexe, il ne sut pas comment commencer. Devant sa mine ennuyée, Sae finit par lâcher d’un ton dédaigneux :

-Pitoyable ! Tu ne sais même pas résoudre une équation si simple ? La réponse est x = 3+√2/5. Ne me fais pas perdre mon temps !

Grinçant des dents face au « idiot », il nota consciencieusement la réponse dans la case prévue. Sae avait beau être agaçante et ne pas hésiter à lui raconter des bêtises pour s’amuser, dès qu’il s’agissait d’un test sérieux, elle corrigeait la moindre de ses erreurs pour qu’il ait une note parfaite et lui fasse honneur. Toutefois, il restait un petit problème.

-Merci Sae, mais j’ai besoin du développement.

-Tu as la bonne réponse, ils ne vont pas venir t’ennuyer !

Retenir un soupir d’agacement, Thomas commença à plaider sa cause :

-J’ai besoin de savoir comment tu es arrivée à ce résultat si je veux pouvoir m’améliorer et résoudre les équations plus complexes qu’on nous posera plus tard, en outre il n’est pas exclu que le professeur croie à un coup de chance ou que j’aie triché si je n’écris pas le développement. Sans compter qu’il pourrait attribuer des points pour ce dernier.

-D’accord d’accord ! Tu dois commencer par…

S’ensuivit une longue explication où la divinité lui expliqua en détail comment arriver à la solution demandée. En mettant en avant les moyens de simplification et tous les pièges contenus dans l’équation initiale. Il devait au moins lui reconnaître cela : elle était un très bon professeur.

Voilà, comment il passait ses journées depuis une semaine… Et cela risquait de continuer. Ah non, j’oubliais aussi les crises de la divinité où elle se mettait à bouder ou à lui tordre les tripes, sans compter les fois où elle tentait de prendre le contrôle de son corps ce qui pouvait le pousser à avoir des gestes étranges ou des spasmes –il se rappelait notamment du premier jour au réfectoire où il ne l’avait pas écoutée et pris un pain au chocolat… Elle avait tenté de le contrôler pour prendre un croissant et tout ce qu’elle avait réussi à faire était à ce que son bras ne fasse un grand arc de cercle en envoyant voler la moitié des plateaux…-. Vraiment, sa divinité pouvait être désespérante !

Mais bon il ne pouvait pas changer si ?



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Ton Darling - Ma petite personne


Alors, moi c’est Alex’, j’ai 20 petits balais (parce que les bougies c’est pour les gamins), j’suis étudiant en droit (les sciences, c’est trop compliqué !) Et surtout j'aime cela !  (Et comme cela j’peux tous vous coller un procès). En plus j’suis belge et cela c’est top !  (parce que les pays voisins franchement…). Tout cela excepté, je suis un grand amateur de Rp et jeux de rôle (cey le bien !), et j’suis ouvert à toutes vos questions :3

Aussi le petit code du règlement est : Validé par Jaime


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MessageSujet: Re: Thomas Kaliei Thomas Kaliei EmptyDim 17 Mai - 23:22
Bon, je te l'ai déjà dit mais... Bienvenue !

Comme je l'avais un peu prédit, j'adore ta fiche ! Ton personnage est vraiment sympathique, et je crois que je vais me jeter sur toi pour avoir un RP *se tape* ! Tu as largement le niveau pour ton dkeu, donc j'ai qu'une seule chose à faire, t'applaudir et te dire que pour moi, tu es validé !

En temps normal c'est à moi de poster le message de validation, mais étant dans l'incapacité de le faire actuellement, ca sera à mes collègues de le faire ! <3
Nathanaël J. Pryam
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MessageSujet: Re: Thomas Kaliei Thomas Kaliei EmptyDim 17 Mai - 23:32
Et c'est donc à moi qu'incombe la lourde tâche de te valider /PAN/
Une nouvelle fois bienvenue ! Je n'ai rien de plus que Nathanaël à dire sur ta fiche, elle est très complète et les détails que tu nous donnes sont très intéressants ! La lecture est fluide et agréable ! *^*

Tu es validé !


Te voilà maintenant validé ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres. Avant de pouvoir te mettre à RP, il va donc falloir recenser tout ce beau monde ! Il te faudra t'approprier ton Dieu, Choisir un stylo bic et surtout... Faire une photo de Classe ! ♥

Une fois cela fait, il te sera possible de jouer dans la partie RP !  Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens (nous avons d'ailleurs un très joli modèle ) ainsi que créer ton répertoire de RP. Tu pourras faire encore plus de connaissances en rejoignant des clubs ou en trouvant un colocataire!

N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes.
Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !

Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu !
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MessageSujet: Re: Thomas Kaliei Thomas Kaliei EmptyMer 20 Mai - 15:17
Bienvenue Thomas! J'adore ton personnage *µ*
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Thomas Kaliei
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