Sujet: Nobody has ever known me... ~ // Auen Sam 1 Nov - 15:08
Auen Sørensen
Caractère et physique
My flesh, my blood, all my animosity... Give me strength and define me.
Mon caractère… Par où partir, encore une fois ? Je n'ai plus autant à dire qu'auparavant. Pas depuis tous ces événements.
Oh, il fut bien une période où je fus un joyeux con. Un joyeux con avec un caractère bien trempé, qui restait pourtant d'un calme à tout épreuve en apparence. Oh, on y croit pas ? Et pourtant. Je ne suis pas expressif. Je contrôle plutôt bien mes émotions… Enfin, c'est très relatif. Oui, je chipote pas mal sur les mots. Je suis pointilleux, analyste, et un sacré emmerdeur, oh mais ça… Vous aurez tarde de vous y faire. ~ Tant qu'à continuer sur la lignée de mes côtés chiants, je suis aussi quelqu'un de très réfléchi, qui mémorise et comprends tout ce qui l'entoure assez rapidement. Certes pratique dans le domaine scolaire, je m'en plains pas. Mais ça l'est moins quand il s'agit des personnes.
Oh, je suis un insolent, un provocateur, je n'ai pas froid aux yeux, et j'apprécie taper là où il ne faut pas. Les piques, ces petites choses qui irritent, oooh que j'aime vous les servir sur un plateau d'argent. Mais bon, pas de souci, il faut vraiment commencer à me taper très sérieusement sur le système pour que j'en arrive à des extrêmes pareils. Je suis plutôt bavard, en soit. J'apprécie parler de tout et de rien, et je m'adapte aisément aux gens qui m'entoure. Ahlàlàlà, si seulement… Ce n'est plus tant le cas. Quand on est taré, et qu'on n'est plus si seul dans sa tête, en dehors de sa divinité, ça devient vite problématique. Oh, oui, il y a moi, et toi. Toi, Muninn, mon second côté qui est quelque peu… Un c*nnard. Ouais. Nombre de gens te qualifient ainsi, et tu portes fièrement ce titre. Je suis « peu » atteint, mentalement. Je me soigne, enfin, je tente. Mais je ne suis pas sûr moi-même de le vouloir. Je ne suis pas schizo, loin de là. J'ai juste un trouble de la personnalité, ou un dédoublement. A vous de voir ce qui vous choie le mieux.
En dehors de ce petit interlude scientifique et psychiatrique, je suis aussi très franc. Oh, je ne supporte pas les mensonges, ou les gens qui n'ont pas le courage de dire ce qu'ils pensent en face. Je suis direct, cassant, voir rude. J'ai une chose à dire, tu le sauras bien assez vite. Je ne vais pas me faire prier. Parfois elles seront moins rudes, car mieux dites, parfois ça sera brutal. Et que ça blesse, froisse, agace… Oh, qu'est-ce que je m'en fiche. Oui, je me fiche de tout. Absolument tout. Je suis dans une petite bulle, imperméable aux sentiments, émotions et ressentis. Les miens comme ceux des autres. Oh, le monde pourrait imploser, la guerre éclater, les gens pourraient s'entre-tuer… Je regarderais ça d'un œil calme, m'en fichant bien. Ce n'est pas mes oignons tout ça. Égoïste ? Quelque peu. Je sais me plier en quatre pour les gens que j'aime, jusqu’au sacrifice de ma personne, mais je ne suis pas non plus con et humain à ce point.
Je sais où sont mes intérêts, et ceux des autres. Et si tout ceci ne vous va pas, eh bien, ne me parlez pas. Ou oubliez-moi. Sinon, on pourra toujours en discuter en se mettant joyeusement sur la gueule. Je suis assez réactif, quand on sait où taper avec moi. Je suis violent, je l'assume. Je n'ai malheureusement pas de bornes là-dessus, et je peux très vite déraper. Étant malade, je vous laisse deviner à quel point… On peut rire. ~ Je n'aime pourtant pas cette part de moi. Cette part que je tiens de… Oh, oublions. Oh que oui, j'ai l'oubli facile. Je n'aime pas me souvenir de mes échecs, de mes souffrances, des humiliations, des coups… Tout ce qui touche à mon passé, je le nie. Et c'est ce qui a sûrement mené à ce que je devienne barge. C'est même sûr en soit. Nier, ignorer, fuir ce que je ne veux plus voir ou supporter, je suis plutôt bon à ça. Lâcheté ? Oui, sur mon passé. Et je le dis ouvertement.
En parlant échec, je suis déterminé. Je ne les aimes pas, je l'ai dit. Si j'échoue, je me casserais les fesses pour que ça n'arrive plus. Je suis quelqu'un d'un peu trop fier. Et cette fierté qui est mienne peut mener un à côté dédaigneux, rabaissant, méprisant de ma personne. J'ai confiance en moi et mes capacités. Je sais ce qui est à ma portée et ce qui ne l'est pas. Je suis un calculateur, et malheureusement pour vous, un manipulateur. Ça va que de paire. Mais ça, c'est une chose que je n'aime pas laisser paraître, alors je la cache derrière mon sourire jovial. J'aime rire, oui. Faire l'idiot, des blagues stupides, relever des défis complètement cons, j'aime ça. J'aime clairement m'amuser, et si soirées il doit y avoir, je serais probablement le premier à foutre la merde et à me torcher la gueule. Raisonnablement. Je connais aussi mes limites ici. Je suis raisonné, du moins, avec ce petit monde dans mon crâne, je tente de l'être au maximum.
Je sais être attentif, et écouter ce qu'on a à me dire. Choses importantes, comme minimes, je n'oublie pas, pas ça. Je suis un peu… Non, carrément rancunier. Et j'ai le goût à la vengeance assez facile. Si ça vous tente, allez-y. Bref, ce côté attentif n'est pas uniquement là pour vous en faire chier, clairement. Je sais être un bon confident et tout ce qu'on me dira qui ne saurait être voulu dit, je le garderais pour moi. Je tente d'être un peu plus humain, en dépit des choses. Je tente de comprendre tout ceci. C'est compliqué, mais je tente. L'humanité, pour moi, surtout la mienne, restera le pire cadeau du monde. Pourquoi… ? Probablement parce que j'en ai trop pris à cause d'elle. Mais ça, c'est une autre histoire. Je n'aime pas parler de moi, je suis assez réservé concernant ma propre vie et mes sentiments profonds, pour le peu que je ressens. Même si je ne montre rien, il est possible qu'un chemin se fasse dans mon esprit, et que je puisse comprendre.
Enfin, je pense que je pourrais dire que quand bien même je puisse sourire, que je ne montre rien, que je tiens avec cette fierté à garder la tête haute, j'ai aussi mes faiblesses. Et quand je vais mal, ce qui est, à mes yeux plutôt rare (doux mensonge ah erm.), je préfère m'isoler. Retourner dans mon monde, quitte à me noyer dans mes études. Je suis en médecine, et qui plus est, un féru, un passionné. Alors, si je peux noyer mes soucis dans des livres plutôt que dans des excès de violence… C'est bien mieux, oui. C'est bien mieux, quand ton dossier est criblé de remarques car tu « dérapes » trop. Ahlàlàlà, la joie d'être cinglé. Au moins, ça facilite les choses. Tout est noir ou blanc avec moi. Je vous aime, ou je vous hais. J'ai déjà trop donné. Trop de compromis. Alors j'ai bannis le gris. Mais, dans un espoir infime, je ferais de mon mieux pour être le plus complaisant possible.
Ne tentez juste pas trop votre chance, j'aime les jeux, et retourner les situations est l'un de mes passes-temps favoris. Oh, à bon entendeur. ~
Physiquement ?
Je n'ai pas tant changé depuis que je pourris ici, dans ce foutu pensionnat. J'ai juste un peu grandi, me faisant passer le mètre quatre-vingt-cinq. Au niveau morphologique, de même. Pas de changements flagrants. Juste du muscle en plus. J'apprécie énormément le sport, et je fais de mon mieux pour jongler entre mes études et l'entretien de ma forme physique. Je suis surtout un gros, très gros fan de Parkour. J'en pratique depuis mon plus jeune âge, ce qui m'a donné une morphologie certes élancée, mais musclée. J'ai les épaules assez larges, et les muscles des bras saillants. Après, je ne vais pas me plaindre, je ne ressemble pas à tous ces catcheurs où tu ne vois que le muscle et limite plus la gueule. Ouais, j'ai de la chance… Parlant de gueule… J'ai un visage anguleux, assez fin. Je suis de base pas bien épais, en fait. Ça m'a taquiné un temps, puis je m'en suis branlé.
Je suis svelte, en clair. Et ça me va parfaitement. J'ai bien dit que j'étais norvégien, hein ? Alors où sont les cheveux blonds, les yeux bleus, et on en file ? J'ai les yeux. Ils sont d'un bleu azur, assez déconcertant. Très clairs, profonds et assez lumineux. On m'a souvent demandé si c'était des lentilles. Non, non, c'est juste un héritage de ma mère, rien de plus. J'avais aussi la tignasse blonde, je vous rassure. Seulement, j'aime énormément jouer les excentriques et sortir du lot. Alors je me les teinte souvent. Je suis passé par toutes les couleurs, ou presque : rouges, bleus, roses, verts… Là, je les ai bleus foncés. Et je compte bien en changer bientôt. Mes cheveux oui… Ils sont mi-longs, m'arrivant aisément au bas de la nuque, une légère frange me tombant entre les deux yeux, tandis que des mèches en bataille encadrent mon visage. Oh, j'ai bon être à cheval sur mon physique, et hyper coquet, j'ai laissé tomber l'idée de mater mes petits spartiates verts. Aussi rebelles que teigneux, j'ai vite compris que les coiffer était inutile. Alors ils sont en bataille, avec un minimum de coiffure… Qui ne dure guère longtemps.
Mise à part, j'ai quelque piercings aux oreilles, et je porte toujours autour du cou les plaques de vétéran de mon père. Doux souvenir… C'est l'une des spécificités de mon physique. Oui, une. En soit, j'ai une énorme cicatrice qui me barre tout le cou, quand ce lâche a tenté de me tuer. Oh, ce n'est pas beau à voir, et je m'en carre. Une de plus parmi tant d'autres. En effet, mon corps est un peu… Couvert de cicatrices. Que se soit sur les bras, comme aux mains ou au dos, il est dur de trouver un centimètre de peau qui n'est pas marqué. Comment ? Souvenirs de famille, pour la plupart. Ou des pétages de plomb de ma part, comme celles aux mains, qui couvrent le dos de celles-ci, et finissent dans la paume. Un couteau perdu, entre autre. Oh, ça a dû faire mal, vous allez me dire ? Je ne ressens pas la douleur. Connaissez-vous ce syndrome ? L'analgésie congénitale ? Un gène qui part en cacahuète, jouant sur ton système nerveux, t'empêchant de ressentir la moindre douleur. Une bénédiction ? Non, car si je ne me rendais pas compte de tout ceci, oh… Je serais déjà mort.
Enfin, cicatrices à la main, disais-je ? Je cache celles-ci avec des gants en cuir. Je suis paradoxal. Exposer celle du cou ne me gêne guère, celles des mains, si, complètement. Vestimentairement parlant… J'aime les choses bien habillées, près du corps, bien taillés. Entre des chemises aux surchemises, en passant par les vestes costards accompagnées de jeans, slims, pantalons cirés, mon style se veut juste certes bien habillé, mais bien dans mes pompes. Je suis quelqu'un qui bouge pas mal, on ne me tient pas en laisse. Moi et mon indépendance, ça en a soûlé plus d'un. Qui sait, peut-être seriez-vous le prochain ?
Histoire
Your true definition of me, Your idea that I'm real, All of this is an illusion.
Connaissez-vous Vardø ? Vous savez, une petite ville qui… Non, vous ne savez pas, et connaissez probablement encore moins. Me trompe-je ? Vardø, c'est une « ville » péninsulaire située au nord-est de la Norvège, sur la côte. En clair, c'est un petit trou du cul paumé, où seuls les poissons, les transports halieutiques, la neige et la mer sont tes potes. Et encore… Peu d'habitants, et pourtant, un sacré commerce. En bref, c'est là où j'ai vu le jour avec mon frère jumeau, Eiel. Il était le plus âgé des deux. C'est ici que débutèrent nos jours dans la famille Thorsen. Oh, ma mère… Ma mère était une personne très aimante, qui s'est affairée à nous élever Eiel et moi avec tout l'amour qu'elle avait. Nous étions ses deux trésors, en quelque sorte. J'aimais énormément ma mère. Le souci dans ce petit tableau dessiné dans une ville paumée, c'était mon père. Père… Je suis vraiment gentil de te nommer encore ainsi aujourd'hui. Mon père était ce type de personne très violente, qui ne mesurait pas ses coups, ou du moins ma mère l'avait toujours excusé comme tel. Il te frappait, et tu l'excusait, ah oui ? Eiel et moi nous n'étions que gosses, et nous savions déjà ce qui allait nous attendre. Notre mère était juste… Écrasée par cet enfoiré.
Cet enfoiré violent qui passait bien ses journées à la battre et à la traiter comme une merde. Oh, et nous ? Nous étions juste des parasites indésirés. C'est beau la vie, n'est-ce-pas ? Et si ça n'avait été que ça… Notre mère nous protégeait comme elle pouvait. Combien de repas, devions-nous manger seuls dans notre chambre, repas qu'elle nous préparait à l'avance pour qu'on lui échappe, à ce dingue ? Pour qu'il puisse lui hurler dessus sans risque que nous, nous entendions rien ? Oh, nous entendions tout, maman, tout, malheureusement. Dans de telles circonstances, vous allez me dire que les liens entre Eiel et moi étaient forts, puisque nous nous retrouvions souvent seuls, tous les deux ? Oh que non. C'en était même tout l'opposé. J'étais craintif. Ce père me faisait peur, et je compte plus le nombre de fois où je m'étais effondré dans notre chambre, en larmes, voulant ne plus entendre et voir ces scènes de violence chaque jour. Mon frère lui, gardait la tête froide, et ne pouvait plus supporter de m'entendre « chouiner » comme il disait. Au lieu de nous entre-aider face à la difficulté, nous nous coulions. Enfin, il me coulait.
Je ne savais rien faire d'autre que pleurer, trembler, prier pour que tout ceci n'existe pas. J'étais misérable, ouais. Et pendant ce temps cette mère si aimante qui tentait de nous montrer que tout allait bien. Tu avais des hématomes. Des bleus, des marques… Et ça allait bien ? Et je pleurais de plus belle, tel l'enfant effrayé que j'étais alors qu'Eiel finissait par s'endurcir, finissant un beau jour par me dire de la fermer. Ce jour là, mon cerveau comprenait que j'étais seul. Seul avec ma mère, avec deux loups chez nous. Mon frère était à son tour devenu colérique, ne me supportant plus. Si me blesser moralement ne lui suffisait plus pour me faire taire, il avait innové avec les coups. Pour la première fois j'eus mal, à mon tour. Comprenant ce que subissait chaque jour ma mère. Et les années défilèrent ainsi. Depuis ce jour où Eiel avait commencé à me frapper, jusqu'à ces jours où mon père, exténué de passer sa colère sur ma mère, la passa sur moi. Il ne voulait que des forts. Naturellement, Eiel, qui lui tenait tête et gardait celle-ci froide, était… Épargné. Moi, moi, j'étais faible et pleurnichard, alors j'ai appris très vite ce que c'était que de vraiment morfler.
Ma mère dépitée, dégoûtée du comportement des deux, me soutenait comme elle pouvait. Mais tu allais mal, mère, avec tous ces coups. Et tu ne comprenais pas pourquoi l'un de tes fils était devenu comme ce mari qui te faisait tant de mal. Non, tu ne comprenais pas. Et moi je pleurais bien trop pour comprendre. Quelles étaient… Les raisons de cet enfoiré de faire nous faire subir tout ceci à ma mère et moi ? Pourquoi… ? Car nous étions faibles ? Être faible… Justifiait-il le fait de me… De me toucher ? De me battre ? De m'humilier ? De me blesser ? De… De m'enculer, oui ? Proprement. C'est rude, hein ? Oh que oui, c'est rude. Mais c'était la punition des faibles, dans cette foutue piaule. Et lui, ce soit-disant frère, s'en sortait sans le moindre soucis puisque… Puisqu'à la fin, à la fin… Il ne valait pas mieux que ce c*nnard… Chaque jour, chaque jour dans cette maison était une terreur pour moi. Comme pour ma mère. Oh, elle voulait partir… Partir de cette maison, trop fatiguée de prendre. Trop fatiguée de lutter. En vain, elle aimait un tel c*nnard… Pourquoi ?
Et de mon côté, les jours à l'école étaient une joie. Trop de coups, trop de marques, trop de cicatrices. Trop paniqué, trop affolé… Je ne tenais plus émotionnellement de tout ça. Et c'est ainsi que tu es apparu, dans ce contexte de violence, de terreur, d’humiliation, de… De cul, soyons rudes, une fois de plus. Je ne pouvais plus, de pousser cette porte de cette maison qui n'était plus mienne. Je ne pouvais plus d'attendre roulé en boule dans ma chambre, tremblant à m'en bouffer les doigts, tentant en vain d'oublier dans des livres. Je ne pouvais plus d'entendre ces pas s'approcher de ma porte, puis ce frappement contre. Et son entrée. Et la suite. Ces demandes, ces gestes… Tout ça, je ne pouvais plus. Oh j'hurlais, je me débattais, je criais, je chialais, et ma mère s'écroulait, craquant alors que ce frère… Ce frère… Ne faisait rien. Seul toi, dans ce contexte… Avait pu y faire quelque chose, Muninn. Prendre toute cette douleur pour moi. Être ce pilier contre lequel je pouvais m'appuyer ou me réfugier quand je ne pouvais plus. Être cette personne… Dont j'avais tant besoin.
Un soutien, une main… Juste… Un moyen de fuir, et de refouler tout cet horrible passé. J'avais pris énormément de temps à comprendre, que cet ami à qui je parlais était toi. J'avais pris du temps… Trop de temps pour réagir, quand ma mère mourait sous ses coups. La suite, fut bien plus rapide. Alertée de mon état, mon école nous colla une assistante sur le dos. Et commençait ici notre voyage à toi et moi, de familles en familles, suivit de cet enf*iré de frère. Tous deux âgés de 10 ans, Eiel et moi parcourions les familles d’accueil. J'étais le seul et unique problème. Entre mes crises de panique, cette violence soudaine qui était tienne, et ce silence morbide qui me prenait, j'avais désarçonné plus d'un tuteur. Et vint cette famille, celle qui jusqu'à aujourd'hui est mienne à mes yeux, les Sørensen. Ils habitaient dans la petite ville de Båtsfjord, proche de Vardø. Les débuts furent assez mémorables… Encore marqué par ce que j'avais vécu et le décès de ma mère, je restais ce gamin craintif, chétif, qui ne pipait pas un mot, et paniquait pour le moindre rien. De plus, la présence d'Eiel n'aidait en rien.
Alors je m'enfermais un peu plus dans cette folie, m'appuyant de plus en plus sur toi, voulant à tout prix oublier. Oublier… L'oubli se fit, petit à petit. Alors que je niais en bloc mon vécu, j'arrivais enfin à afficher un timide sourire sur mes lèvres. Les Sørensen avaient vraiment tout fait pour me mettre en confiance, voyant bien que mon frère n'y aidait guère. Le temps passa ainsi, et je prenais en âge. Les relations avec mes parents étaient devenues bonnes, et j'étais devenu cet ado souriant, énergique, sacrément con sur les bords, qui profitait de la vie comme il pouvait. En dépit du comportement inchangé d'Eiel et des violences verbales qu'il me faisait encore subir, je m'épanouissais. Nouvel environnement, nouvelle école, nouvelles têtes, je me sentais juste bien. Comme un ado normal de mon âge. Et je te laissais en paix, Muninn, te laissant dans un coin de mon esprit après tous les services que tu m'avais rendu. Et puis un jour, nous déménagions. Lassés de la neige de Båtsfjord, nos parents décidèrent d'aller vivre en Angleterre.
Birmingham fut l'heureuse élue. C'était une grande ville, et nous, qui venions de notre petit trou perdu au fin fond de la Norvège, nous découvrions cette architecture moderne, cette verdure, avec des yeux émerveillés. Même Eiel qui restait froid semblait aimer le coin. C'est ici que nous passèrent la plus part de nos années scolaires. Nous avions alors 13 ans, et l'ado turbulent que j'étais, se plaisait de plus en plus. Seul point noir de ce tableau, les tensions palpables avec Eiel. Toujours aussi violent et rabaissant, je ne pouvais y faire face, m'écrasant. Il me rappelait que trop bien mon père, et réveillait en moi cette crainte que je ne voulais qu'effacer. Alors qu'il brillait scolairement, se détachant peu à peu du cercle familial, moi je pataugeais. Trop turbulent et agité, j'enchaînais un nombre incalculables des conneries. Je me souviendrais encore de ma toute première altercation avec ce père là, que j'aimais, car par pure provocation j'avais décidé de montrer mon postérieur aux profs.
Désespéré de mon comportement, Eiel faisait tout pour m'enfoncer un peu plus, et peut-être bien dans le fond, me forcer à devenir sérieux. En vain, si bien qu'à force de s'acharner sur moi, il foira son année en même temps que moi. Oh, égoïstement, j’étais tellement ravi. Mais je n'en disais rien. Je détestais Eiel, et comme quoi, il y avait toujours un juste retour des choses. Vint l'année de mes 15 ans, où je rencontrais pour la première fois celle qui allait devenir ma meilleure amie, puis successivement ma confidente avant de devenir ma petite amie. Elle se prénommait Swann, et nous nous étions rencontré dans notre école. Elle avait cette chevelure d'un roux si flamboyant… Et des yeux d'un gris… Je crois que j'avais plus ou moins cédé à son charme dès le premier jour. Ce que j'étais guimauve, mon dieu. Mais je l'aimais sincèrement, et plus les mois passaient, plus nous étions proches. Malgré qu'elle ait cette maladie incurable qui lui comptait chaque jours de sa vie, nous les vivions pleinement. Je faisais tout pour ne pas lui y faire penser, au travers de ce sourire Colgate qui devait bien faire trois fois le tour de ma tête.
Oh, Eiel ne supportait plus de me voir si joyeux, contrairement à nos parents qui étaient ravis que je m'ouvre enfin. Ils adoraient Swann, et depuis sa rencontre, j'avais un peu pris en maturité. Je calmais les âneries, et me mettais à bosser. Avec elle. Et dans cette forêt qu'elle aimait tant. Oh, nous nous étions baladés une fois, et j'avais immédiatement compris pourquoi elle l'aimait tant. Oh, que j'aimais cette époque, avec eux, à Birmingham. Et arriva ce jour fatidique, où Swann s'écroula inerte au sol en plein cours. J'avais pensé à un malaise, tout, tout… Mais pas ça. Je n'avais jamais pensé, jamais pensé, que c'était la dernière fois que je la voyais en vie. A partir de ce jour là, je retrouvais bien vite mes sales manies. Rentré et mes parents sachant la « nouvelle », je m'étais muré dans le silence, serrant les dents, me retenant de pleurer et d'hurler. Oh, j'avais juste fugué quelques heures après dans cette forêt qui lui était si chère, ne m'en remettant pas. Et pour couronner le tout, ce fût Eiel qui me ramassa. Si seulement j'avais su qu'il était encore pire que je l'avais imaginé. Au lieu de respecter mon deuil, il enfonçait joyeusement le clou.
Pour la première fois de ma vie, je laissais ma colère parler, le rouant de coups jusqu'à ce qu'il la ferme. Pour la première fois de ma vie j'avais répliqué. J'avais frappé. Et ce n'était si mal, je vous dirais. Un petit bond dans le temps s'imposait, le temps que je redevienne ce joyeux luron qui avait surmonté la perte de celle qu'il aimait, et le temps que ces fameuses lettres de ce fameux pensionnat arrivent chez-nous. Peut importe où j'avais été, ces lettres finissaient toujours par arriver chez nous. Pensionnat Immortalia, au Connemara, Irlande. Curieux, j'avais consulté. Et, étrangement, l'envie d'y aller me pris. C'est alors âgé de mes 17 ans que je demandais à partir là-bas, prétextant que j'y serais mieux pour travailler. En partie vrai. Mais je voulais aussi fuir Eiel, que je ne pouvais plus voir en peinture. Fuir ce lieu où toute ma joie était devenue de la tristesse depuis sa mort. Ça me fendait le cœur d'abandonner ma seule et unique famille… C'est ainsi, après divers adieux, que je me retrouvais dans le train, puis le Ferry, direction l'Irlande.
Oh, la suite, vous la connaissez tous. Je suis arrivé en seconde à Immortalia, et je me suis mangé ce maudit chacal dans les dents quelques mois après. Je voyais toujours ma famille, qui lassée de l'Angleterre avait déménagée de nouveau en Norvège. Oh, vous le savez tous, ma relation avec Anubis jusqu'ici, pas besoin de refaire un résumé. Je croyais en lui, j'étais joyeux, vivant, con, mais vivant. Et je voulais rendre ce dieu joyeux, moins dépressif, lui faire découvrir le sens de la vie. Lui faire comprendre que ce n'était pas si nul. Et j'y arrivais, au début. Nous nous entendions bien, et je t'avais même délaissé Muninn, te laissant cette paix qui t'étais si chère. Si seulement… Alors pourquoi quand j'allais enfin mieux, tu décides de me tuer, Anubis, hein ? Suite à ce voyage, lors de ma terminale, en Égypte, tu as voulu m’égorger. Et là, commençait l'enfer pour moi. Tout ce que j'avais oublié, nié, tout mon passé violent de ce père… Tout, même toi Muninn, tout revenait. Je m'écroulais, et sombrais à mon tour dans cette spirale de violence dont j'avais été tant victime. Et toi, tu en jouissais, remboursant toutes ces années où tu m'avais protégé. Me forçant aux pires choses, jusqu'à tuer ce c*nnard qui me servait de père. Oh, j'avais eu mal, j'ai eu mal, et j'en suis même devenu qu'un peu plus dingue.
Je me reconnectais à la réalité, je réalisais que tout nier ne m'avait pas aidé. Et je payais, payais… Un cercle infernal, où seul cet enfer me rattrapait. Et à présent aujourd'hui… ? Je me retrouve avec un autre. Un autre Dieu. Pas une autre personnalité, j'ai bien assez de toi Muninn. Oui, suite à ton escapade là-bas, alors que je suis en université, je me retrouve affublé d'un autre Dieu. Le comment ? Même moi je ne sais plus. C'était donc ça, les nouvelles issues pour le malade que j'étais ? Tout recommencer ? Tout revivre ? Devenir dingue à nouveau, en luttant contre son propre statut de meurtrier et fou à lier ? Oh, que je haïssais ce lieu. Sans ce pensionnat, sans ce dieu de… Sans ce déchet, oh, jamais… Jamais je n'aurais sombré de nouveau. Jamais je me serais donné à toi comme je me suis donné à ce père. Jamais je ne serais devenu si dérangé, si… Cinglé. Si perdu et désespéré. Oh, que je te hais pensionnat. A présent, maintenant que je n'ai plus rien à perdre, et que je suis condamné par ma folie, si nous écrivions une nouvelle page dans cette histoire ? Oh, une nouvelle page. Bien sûr, avec vos souffrances. Pourquoi ? Hahahaha… Pourquoi ? Qu'en sais-je ? Pour le plaisir ? Pour oublier de nouveau ? Ahlàlàlà, pourquoi… ? La raison… ? Qui sait… ?
Après tout, n'est-ce pas la raison qui effraie le plus chez un fou ? ~
Oh mon dieu
Do you know how it feels to hide, With thoughts repressed deep down inside ? I guess I just loved the lie.
Il y a eu ce lâche de chacal, qui m'a suicidé, j'ai survécu, j'en suis devenu taré, et je l'ai haïs jusqu'au bout.
Puis il y a le petit nouveau, oui, oui. Amon... Et c'est... Clairement un cas. Entre moi, toi, et lui... C'est un joyeux bazar, mais qui trouve son équilibre, en fin de compte.
Tic tac, tic tac fait l'horloge du monde. Et pourtant, et pourtant, le temps n'existe pas.:
Deux semaines… Deux foutues semaines de convalescence. Deux foutues semaines où j'ai bien pu me déplacer, mais en étant un de ces vulgaire macchabées que l'on aime tant dans ma filière. Le comble d'être en médecine, d'être cloué au lit à temps partiel, et de ne même pas savoir pourquoi, ou presque. Je lâchais un long soupir, virant ma couette d'un geste sec, le corps encore douloureux. Oh oui, ça c'était le pompon. Je n'ai jamais ressenti la douleur. Si je dois m'amuser à faire un constat de toutes les blessures que j'ai eu, et que tu m'as infligé pour ton plus grand plaisir, Muninn… Oui, il me semble que c'est douloureux. Pourtant c'était aussi efficace que de taper dans un mur en béton armé. Et là… Je n'avais jamais connu de pareille douleur. Je ne comprenais pas. Comment… Comment c'était possible médicalement ? Je me redressais, me massant l'arrête du nez, la tête encore en vrac. J'étais assez ravi d'avoir acheté masse de bouquins pour suivre les cours de mon lit. J'étais assez ravi que ceux-ci soient en ligne, aussi.
Mais cette question de la douleur me taraudait encore et toujours. Oh, cinglé comme je suis j'avais bien pourtant testé après coup. Pas la moindre réaction. Mes nerfs auraient-ils décidés, parce que c'était le dirlo de fonctionner miraculeusement ? On se fout de moi, je suppose ? Punaise… Déjà 7 heure de matin, et je me prends la tête avec des questions qui n'auront probablement jamais de réponse. Je me levais, marchant vers ma salle de bain. Mes colocs étaient déjà debout, enfin… Sauf le papou, mais bon, c'est Silas. Les réveils, ce n'est pas son fort. J'esquissais un sourire amusé, alors que je reprenais enfin du plaisir à marcher sans douiller. Drôle de question tout de même…
« Tu vas soûler longtemps avec celle-là, ducon ? »
J'arquais un sourcil, surpris de ta tonalité si glaciale de bon matin. Oui, je risque de te faire chier un long moment avec, tu le sais bien. De plus, ne me dis pas que toi-même tu ne te questionnes pas.
J'ouvrais la porte de la salle de bain, allumant la lumière qui me grillait instantanément les rétines. Le temps que ma vue se ré-ajuste, je me plantais devant le miroir, plissant des yeux. La vache… Je me savais avec une tronche de déterré, mais à ce point… Des cernes, un teint encore plus blafard qu'à mon habitude, et une gueule… Une gueule fatiguée. Il n'y a pas à dire, j'étais mignon à voir.
« Ça ne change pas des habitudes, si ? Même si je te préfère teinté de rouge. ~ »
J'expirais, amusé. Au moins, tu avais retrouvé ta langue, soyons positifs.
« Il n'a pas vraiment tord, tu as vraiment une sale tête Auen. »
Je baissais la tête, une pointe d'agacement se faisant sentir. Oh non, vous ne vous allez pas vous y remettre, quand même… ?
« Tu me soutiens, la momie ? Bah tien. »
Explications ? Bien, bien, bien. Depuis ma sortie de la salle 3.4, deuxième édition, oui, oui… J'avais comment dire ? Eu l'honneur de me rendre compte, durant ces deux MAGNIFIQUES semaines, que je n'étais plus si seul. Enfin, je t'avais déjà toi, et ça me suffisait. Sauf que… Une fois de plus, question sans réponse que voilà, un nouveau colocataire était arrivé. Nouveau colocataire du doux nom d'Amon. Une divinité égyptienne. Oui, on se fiche vraiment de moi, en long, large, et en travers. Anubis avait… Disparu, et lui, le voilà qui débarquait.
« Si tu n'es pas satisfait Auen, tu peux toujours m'ignorer. Même si je doute que tu en sois capable. »
Saleté. Tu es de quel côté, toi ? Du côté de Muninn ou du mien ? Je me lavais la figure, une moue pincée au visage. Comme si m'en prendre plein la tronche avec toi, même si j'en viens à aimer ça, ne me suffisait pas, Amon avait l'énorme gentillesse de s'y mettre.
Un Dieu étrange… Enfin, il n'était même pas un Dieu à mes yeux. Tout, absolument tout dans sa manière d'agir, me le faisait voir différemment. Parfois cassant avec moi, comme là, ou parfois un peu plus bienveillant… J'avais juste l'impression que ma tête était un sacré ménage à trois. Cette pensée me fit lâcher un léger rire. Ménage à trois… Oui, complètement. Amon était en quelque sorte cette barrière entre toi et moi, mais qui ne nous bloquait pas. Qui nous cadrait juste… C'était vraiment un dieu étrange. Bien que je ne me faisais toujours pas à l'idée de tout ce qu'il s'était passé en deux semaines, et d'avoir un nouveau coloc' dans le crâne, je tentais de vivre avec. Il ne pouvait pas être pire que toi, Muninn.
« Que de compliments, je vais chialer. ~ »
Moques-toi.
« Oh, il sait donc pleurer ? »
… J'explosais de rire, tout seul, face à mon miroir, amusé de cette pique d'Amon pour Muninn.
« Parce que tu fais dans l'égalité maintenant, l'oie ? Retourne te faire plumer, veux-tu ? ~ »
J'entendais Amon rouspéter, se taisant. En fait, je crois que c'était plutôt Muninn et Amon, qui s'entendaient bien… Quoi que… C'est très relatif. Mais je riais de cette relation. Ça… Ça me changeait énormément de ce lâche de chacal à qui je n'avais rien, mais rien pardonné. Je ne souhaitais que sa mort. Et en fin de compte, je me retrouve avec un de ses collègues à la place. Ironie ? Complètement. Mais le pire dans tout ça, c'est que malgré ma fierté, je commençais à reprendre confiance en ce Dieu que j'avais perdu depuis si longtemps. Seulement entre toi et lui, vous le saviez où je plaçais ma confiance.
« Et c'est un très mauvais choix, Auen. Après fait comme bon te semble, je ne serais pas coupable de ta chute. »
Quelle… Compassion. J'élargissais un sourire mauvais. Ça m'allait, je n'en voulais pas, Amon.
Ma pensée ne changerait pas. C'était un drôle d'oiseau. Parce que c'est une oie… ? Non, jamais…
« Tu te moques, là, hein ? Tu veux que je te montre à quel point, l'oie, elle peut te bâcher, Auen ? »
Ce qu'il est susceptible. J'avais fait des recherches sur son histoire, et il avait des chevilles pires que les miennes. Parfois vache, parfois conciliant, parfois équilibriste, calme, ou colérique, Amon, aidait à mettre de l'ordre dans mon chaos mental. Et même toi, tu ne semblais pas t'en plaindre.
« Que veux-tu que je craigne d'une oie, sérieusement ? Je la farcie, et on en parle plus. ~ »
Ne pas rire… Ne pas… Je ricanais, sortant de ma salle de bain pour m'habiller, alors que j'entendais de nouveau Amon renvoyer tes piques tandis que tu lui répondais au tac-au-tac. Voici mon quotidien, depuis deux semaines. Je m'en sentais pas mieux, dans tout ça, dans le fond. Mais je l'ai dit, tout est relatif. Oui, c'est très relatif.
Carte d'identité
Huuum, salut ?
Boooon comment commencer ce truc ? Mon prénom ? Je me nomme Auen Sørensen, et ouais, ce n'est pas que le prénom. Vous allez pas casser des noix pour ça, si ? Au pire surnomme, ou appelle-moi Auen, ou c*nnard, ou tout ce que tu veux. Les gens sont assez doués pour me trouver des surnoms stupides, je trouve. J'ai 20 ans, et oui, c'est vieuuuux. Et alors, vous avez un souci avec les vieux ? La notion de respect, je vous rassure, je m'en carre, mais assez royalement. Accent bizarre pour un prénom étrange ? Je suis norvégien et sacrément fier de l'être. Alors si en plus d'avoir un souci avec les vieux, vous en avez un avec les norvégiens, on peut toujours en discuter pendant que je vous en collerais une. ~ Quoiiiii, ce n'est pas légal… ? Tout de suite. Ahlàlàlà. ~ Mais bon, plutôt que de perdre trois heures sur un débat sans issue, autant s'en foutre, puisque maintenant on m'a casé dans un joli groupe, les Rives du Nil. Et punaise, c'est la joie. Depuis que je suis possédé par Amon, c'est un peu le foutoir dans mon mental. Comme si je n'étais pas déjà assez emmerdé à être deux dedans, on fini à trois. Que de rires en perspective, je vous jure ! Hum, ça vous rappelle un personnage ? Qui ça ? Orihara Izaya de Drrr!! ? Ah ouais, les cheveux et le côté taré, je suppose. Direct on juge, comme c'est nul ça. ~ Et question sentiments, je suis bi mais plus vraiment intéressé par ce genre de choses. Alors soyez mignons, et zappez-moi. ♥
Derrière l'écran
Et je suis de retouuuuuuuur ! Pour vous jouer des mauvais touuuuurs ! XD Non plus sérieusement, j'ai rien à dire 8'D /mur/ Et le pitit codounet (que j'ai pleuré à trouver, vous moquez paaas D': ) : a été validé par Jaime /o/
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Sam 1 Nov - 15:35
Biiiiiiienvenue *lui saute dessus et lui fait un câlin de bienvenue*
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Sam 1 Nov - 18:15
OWIIIIIIIIII UN CALIIIIIIIIIIIN *Q* Merci à toi !! :3
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Sam 1 Nov - 19:12
1. Ton nom. 2. Ton dieu. 3. Ta nationalité. 4. Ton vava. 5. Ta fiche. 6. Mayou et Nathou.
Ok. Okok. OK SOIS LA BIENVENUUUUE OUIIIIII J'ai hâte de lire ta fiche en entier, bien qu'elle m'ait déjà fait faire caca des arcs-en-ciel !
N'hésite pas si tu as une question, nous sommes là pour toi
Je remercie profondément Maya et Sire Orchidoclaste de t'avoir ramenée
Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Sam 1 Nov - 20:23
Jaime S. Farseer a écrit:
1. Ton nom. 2. Ton dieu. 3. Ta nationalité. 4. Ton vava. 5. Ta fiche. 6. Mayou et Nathou.
Ok. Okok. OK SOIS LA BIENVENUUUUE OUIIIIII J'ai hâte de lire ta fiche en entier, bien qu'elle m'ait déjà fait faire caca des arcs-en-ciel !
N'hésite pas si tu as une question, nous sommes là pour toi
Je remercie profondément Maya et Sire Orchidoclaste de t'avoir ramenée
HAAAW c'est trop trop trop gentil !!!! >w< C'est le bienvenue le plus pétant que j'ai jamais eu Ton vava... LA CUILLÈRE !!! AGAIN AND AGAIN AND AGAIN OMFG !!! *O* Et ton groupe *^* NORVEGE EN FORCE !! /mur/
En tout cas merci beaucoup !! Je termine ça ce soir si possible ! :D
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Sam 1 Nov - 23:36
Haaaaaaaaaaaaaanwiiiiiiii ! Bienvenue touaaa ! :$ Ta fiche est su-blime, et ma Jaime chérie a tout dit :3 Je t'avais dit que tu y arriverais sans problème ! Etles cheveux rouges c'est le bien 8D
Hâte de te voir validée du coup! Et de rien, Jaime :3 <3
Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Dim 2 Nov - 0:27
Bienvenue a toi !
Depuis le temps que je voulais te lire, je suis pas déçu ! J'ai très hâte de te voir en rp !
J'ai pas les mots pour ta fiche : je reste coi pour le moment. Mais j'en pense que du bien sinon plus !
Quoi qu'il arrive BIENVENUE ET BON JEU :DD
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Dim 2 Nov - 12:22
Merci à vous deux pour ces bienvenues si mignons !! :$ Ça me touche énormément !! :$ J'espère être à la hauteur et pouvoir vite RP avec vous ! :3 ♥
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Mar 4 Nov - 21:49
Petit changement de dernière minute (enfin assez réfléchis plutôt T-T) !
J'ai décidé de changer de Dieu. Non pas que je trouve dur de jouer l'Empereur, je l'adore même, juste que je n'arrive pas à le faire parler : que ce soit avec Auen, ou autre D: Je trouve que je n'ai pas ce vocabulaire soutenu, royal, comme aurait un véritable empereur, qui plus est, qui est Jadounet... hum 8D Je m'excuse d'avance pour ce petit changement de dernière minute, et si cela est accordé, je modifierai donc ma fiche en conséquence ! >w<
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Mer 5 Nov - 18:43
Coucou o/
J'aime ta nationalité, et ton nom ♥♥ Bref, au plaisir de te recroiser dans l'coin o/
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Mer 5 Nov - 19:35
Moi aussi Kim ! :3 Et keukooooou /o/ Ouais je sais, les norvégiens on gère trop han. ♥ *sors très loin*
J'ai enfin fini ma fiche, et cette fois, définitivement ! èoé *sors le champagne**qui en veut ? o_o*
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Sujet: Re: Nobody has ever known me... ~ // Auen Ven 7 Nov - 23:29
Oooooh god. J'ai adoré lire ta fiche, du début jusqu'à la fin, l'histoire d'Auen m'a serré le coeur ! Le petit bout de chou (pas vraiment ), j'ai envie de le serrer dans mes bras ! J'ai hâte de voir ce que tu donneras en RP, je suis certaine que ça sera très intéressant ! Quoi qu'il en soit et sans plus de formalités,
Tu es validé !
Te voilà maintenant validé ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres.
Tu peux donc, dès maintenant, commencer à jouer dans la partie RP. Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens, ainsi que créer ton répertoire de RP.
N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes. Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !
Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu !