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[Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥]
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MessageSujet: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] EmptyDim 5 Juil - 20:44


[AMOUR, GLOIRE ET BEAUTÉ]


«L'amour construit la beauté, mais qui comme toute beauté, a tôt fait de mourir.»


Une jeune femme blonde, avec de la prestance. De ses longues jambes à n'en plus finir, celle-ci s'avançait d'un pas calme; quelque peu maladroit soulignant une certaine timidité dans sa démarche. Ou allait-elle donc ? A un gala ? A une fête ? Sa robe de soie noire, habillée; moulante , ainsi que ses bottes victoriennes montantes à talons laisser entrevoir un certain goût pour les beaux habits, et si possible de luxe. Celle-ci possédait un certain port de tête : un cou fin, pas trop allongé (c’est pas une autruche oh.), le tout couvert par de soyeux cheveux blonds attachés en chignon. Ce que l'on remarquerait le plus chez cette jeune femme blonde serait ses yeux. Presque d'un bleu irréel, soulignés par une légère couche de fard à paupière rosé. Ses lèvres, quand à elle étaient recouverte d'un gloss rosé transparent, assez discret. Il en allait de soi, que de loin cette jeune femme semblait magnifique. Mais celle-ci semblait quelque peu épuisée. S'arrêtant dans sa marche, elle s'appuyait contre un banc, massant sa cheville, un air épuisé au visage. Le parc autour d'elle ne faisait que mettre en valeur sa morphologie svelte et fine. Un soupir de la part de celle-ci.

"J'en peux plus de marcher avec çaaaaa ! C'est un enfer punaise ! Comment elles font toutes ses filles pour marcher avec des trucs pareils !"
"Tu n'avais pas qu'à accepter ce pari stupide, Auen..."


WHAT. Attendez. QUOI ?! Eh oui, cette magnifique jeune fille s'avérait être Auen. Vous savez, le norvégien aux cheveux roses con comme ses pieds et fana d'âneries en tout genre ? Et le ton morose du dieu en disait long sur l'ampleur de la nouvelle ânerie qu'il était en train d'accomplir.  Comment en était-il arrivé là ? Comment cela se faisait-il qu'il passait si aisément pour une fille ? Comme les fringues ? Comment le maquillage ? Comment touuut ? Eh bien, faisons un petit retour en arrière, voulez-vous ?

Une soirée arrosée, évidemment. Le jeune homme avait pu s'expatrier du pensionnat et voir des potes à lui, plus que ravi. C'était un week-end comme les autres, Auen s'était offert le luxe de délaisser Immortalia deux jours afin d'aller loger chez de très bons amis. Et qui dit amis d'ancienne date pas vu de puis longtemps, dit soirée ! Et entre bons fêtards qu'ils étaient, ça a vite pris la tournure de toute soirée. Il y avait celui qui n'était pas encore parterre mais qui n'allait pas tarder. Puis celui qui était déjà en train de se rouler sur le tapis ou dans son vomi (au choix, ça change rien, on est bourré !), ou encore celui qui tentait de boire, mais en vain, trop emmerdés par ceux qui étaient déjà perchés. Et puis t'avais Sam aussi, oh wait. Non pas de Sam avec Auen. Il était porté disparu le pauvre ! Where is Bria... Sam ? On sort. Et enfin il y avait celui qui était complètement déchiré, à danser presque à poil sur une table, bouteille à la main; Auen. Oh oui, le norvégien a honte de rien et assume parfaitement ce genre de soirée. Pour qu'il soit bourré, ça laissait deviner le genre d'alcool qui s'y baladait, à cette soirée. Auen, c'est le mec qui tient bien l'alcool. Le faire rouler parterre relève d'une bonne dose dans le sang.



Pendant que môsieur le rosé (sans jeux de mots aiiiight.) se dandinait, complètement allumé, les éternels délires et paris de ses amis finirent par arriver à ses oreilles. Oui, les défis stupides en tout genre étaient la marque de fabrique de la bande de potes d'Auen. Ici, fallait tout assumer, ABSOLUMENT tout. Bonne ambiance, bon enfant. Quelque peu cons, les gosses quoi. Mais on peut pas leur en vouloir, ils sont pétés ! Quoi que entre être bourrés et cons, qui dure le moins longtemps, on en venait à se poser sérieusement la question.
Le norvégien s'était réveillé avec une gueule de bois mémorable le lendemain. Seules les photos de certains et l'état des pièces ainsi que de ses amis parlaient en cause de la soirée. Une fois sa gueule de bois à moitié passée, et ses amis en "état", (on va dire en état, hein...) Auen s'était attelé au rangement du lieu avant de s'affaler tel un phoque dans le canapé. C'est à ce moment précis qu'on le chambra avec une bonne tape dans le dos :

"Alors Auen, toujours partant pour te travestir en fille dans ton pensionnat demain ?"
Le norvégien bailla, avant d'afficher une tronche stupéfaite :
"Hein.. De quoiiii ?"
"Bah hier, tu nous a promis que tu relèverais le défi de te foutre en fille ! Et en plus tu as toi-même dit que tu le ferais dans ton établissement !"
Un rire gras, le norvégien sentait qu'il avait dû être sacrément perché pour se proposer à ce défi.
"Wow... Photos à l'appui j'suppose ?"
Combien il s'en était enfilé de bouteilles, là ?
"Bah ouais mec ! Un pari est un pari ! ♪"
Une seconde tape, mais derrière la tête, finissant d'enfoncer celle-ci dans le coussin du canapé. Un long soupir, digne d'Anubis rendant son dernier souffle. C'est dire !


Et voici Auen un lundi matin en train de faire du shopping au lieu d'être en cours, à écouter AVEC attention ses professeurs. Puis quoi encore ? C'était bien en fait, de faire du shopping...Pourquoi du shopping ? Il fallait bien qu'il trouve son accoutrement de jeune femme voyons ! Auen avait cette chance, (ou pas) d'être un peu androgyne sur les bords, ce qui allait fortement l'aider pour ce pari. Malgré sa grande taille et sa stature légèrement musclée, le norvégien savait parfaitement qu'il pourrait se travestir en paix sans aucun risque qu'on le crame. Flânant de boutiques en boutiques, remplissant ses sacs d'accessoires de filles en tout genre, et au passage ses bras de ses mêmes sacs (pire qu'une fille Auen en ville quand il s'agit de faire du lèche-vitrine...). Le rosé avait mis de l'argent de côté, qu'il n'avait pas encore dépensé en alcool, ou en soirée, enfin vous l'auriez compris pas encore dépensé dans des conneries. P'têtre en prozac pour Anubis ? Oh. Pardon, ANUBIS EST le prozac. Le dieu n'avait pas daigné lui adressé un mot, mortifié de honte à l'idée de voir son hôte travestie en jeune fille bourgeoise. Auen lui en riait bien, de bon coeur. C'est la vie qu'il vous dira !


Vint par la suite, après être rentré au pensionnat en mode ninja, ni vu ni connu, même Kakashi aurait pas fait mieux, une longue séance de beauté. Pas pour se recolorer la tête cette fois-ci ! Épilation obligée, Auen ne pu s'empêcher de tirer une gueule digne d'un smiley, un magnifique pokerface. Comment faisaient les filles pour endurer ce genre de supplices ? Il n'en revenait pas. C'est les jambes douloureuses (la cire ça pardonne pas, surtout les bandes mwahahaha !) qu'Auen commençait ses essayages afin de trouver une tenue potable. Là-dessus, mec ou fille, ça ne changeait pas. Il devait passer minimum une heure dessus, à chaque fois Nathanaël le défigurant. Une jolie robe noire en soie. Combien il avait foutu dedans ? Il ne valait mieux pas savoir ! Il avait bon goût en plus... On finirait par se demander si Auen est bien un mec, en fait. Même Anubis avait laissé tomber l'idée, trop lassé par tant d'âneries. Une fois la tenue trouvée, (et la poitrine rajoutée eh oui...) le norvégien se lançait dans le maquillage. Il faisait ça aussi bien qu'une fille. Comment ? Lui-même ne savait pas trop... Une amie qui lui avait appris, vous répondra-t-il jovial. Il voulait un maquillage léger, pot de peinture pas son truc. Et ses traits s'y prêtaient vraiment à perfection. Seule sa taille pourrait trahir sa féminité fraîchement acquise. Restait la perruque. Une belle perruque blonde de superbe qualité afin de tromper l'oeil. Environ 3h sur la coiffure. C'était dit. C'était fait.


Anubis ne respirait plus. Il était enfin mort ? YEEES !
"Tu me fais si honte, Auen... Si honte..."
Faux espoir, et fiotte ! Le ton plus que dépité du dieu laisser entendre que celui-ci souhaitait pour une énième fois une mort soudaine. L'ignorant splendidement le norvégien tourna la tête vers sa porte, laissant ses boucles d'or surligner son teint blanc. Une vraie fille, ou presque. Prenant une gestuelle cucul la praline, Auen se foutait gentiment d'Anubis devant le miroir.
ET voilà comment Auen avait fini dans le parc, en route pour les cours et surtout pour son rendez-vous. Oui, le destin (la poisse pour Anubis) avait voulu qu'Auen soit convoqué chez la psy de l'établissement le jour où il devait planquer ses corones. Comme quoi ! Lui hilare, se disait qu'elle aurait une bonne raison de le voir, ainsi fringué ! Seulement la plupart des gens qu'il avait croisés n'avaient vu que du feu, dommage ! Ils le prenait presque pour une nouvelle arrivante... Déceptioooon (Anubis te réjouis pas trop hein.) ! Pas qu'il aimait se taper la honte... Enfin si il aimait.


Sauf que là, il avait mal aux pieds avec ses talons. Quelle idée de prendre une paire de botte aussi haute ! Bah... Il trouvait ça encore plus fun (con oui). Se laissant tomber tel une otarie (seconde édition !) sur le banc, le norvégien venait de perdre toute la grâce qu'il s'était efforcé d'avoir en fille. Il était déjà à la bourre au rendez-vous. L'excuse des talons allait être... véridique.
"Auen, non pitié, non..."
Sur cette phrase blasée du chacal, une jeune femme apparu au loin. Elle semblait avoir son âge. Une élève ? Elle semblait surtout paumée, ouais ! Elle regardait les arbres comme si elle venait de naître là à l'instant et avait déjà atteint sa taille adulte. On sort, encore.
"Auen... Ce n'est pas elle, avec qui tu avais rendez-vous ?"
Une courte pause. Plissant les yeux, (western mode wesh) Auen se rendit compte que son dieu avait raison. Se levant d'un coup, tenant sa robe, le norvégien commençait à agiter son bras droit, en mode "coucouuu chuis làààà hé !" en direction de la jeune femme, hurlant comme un babouin :

"Heeeey m'dame, c'n'était pas avec vous que j'avais rendez-vous ! ♥"
Un ton joyeux, toute féminité brisée par la vox masculine d'Auen, qui dans la précipitation n'y avait même pas prêté attention.
"Je ne te connais plus Auen..."
Le chacal se passait la main sur le visage, intérieurement. Il venait de toucher le fond (de teint ?) avec Auen.

T_T:



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MessageSujet: Re: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] EmptyMar 7 Juil - 17:31

 

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Amour, Gloire et Beauté



Dr. Hansel a écrit:
Hansel aurait pu utiliser son désarroi et sa honte pour remplir une piscine. Métaphoriquement. Elle lança un regard à son carnet de rendez-vous - le prochain serait avec Auen Sorensen. Visiblement, cette journée n'irait pas en s'arrangeant.

Quand la jeune fille sortit de son bureau, Hansel s'autorisa un soupir. Ce rendez-vous aurait clairement pu mieux se passer. Ce qui était le code pour "un foutu désastre". Mais bon, après tout, elle n'en avait plus d'un dernier et sa journée serait bouclée.
Auen Sorensen.
Possédé d'Anubis.
Le Docteur tapa violemment sa tête contre son bureau, à deux doigts des larmes. Pourquoi me demandez vous ? Eh bien c'est très simple Jamie :
- tout d'abord, Anubis était un cas à lui tout seul. Un dieu de la mort suicidaire, franchement ? Ridicule. Elle avait bien pensé à lui proscrire des médicaments, mais le Directeur était farouchement contre, craignant que l'équilibre chimique déjà fragile du cerveau d'Auen soit déréglé et qu'il perde l'un de ses plus précieux protégés - et par précieux, je veux dire puissant. Parce que soyons honnêtes, le Directeur n'en a rien à carrer d'Auen lui-même.
- "Auen lui-même", parlons-en. Elle n'avait que deux mots écrits sur ses notes, les deux seuls qui revenaient dans la bouche des professeurs qu'elle avait interrogés : "emmerdeur" et "petit con". Bon, d'accord, c'était plus de deux mots, mais l'esprit restait le même. Ce gamin avait un problème. Enfin, gamin - à dix-neuf ans, il était plus un homme qu'un enfant. Et toujours à l'école. Désolant.
Tu avais l'air de trouver sa photo moins que désolante, pourtant, persifla Seth. Accusation si ridicule qu'elle ne se donnerait même pas la peine d'y répondre, enfin-
Comment ça ? Ce que tu dis n'a aucun sens enfin-C'est dégoûtant, et faux, et je ne comprends même pas pourquoi-Pourquoi tu-Je n'ai jamais été attirée ! Par qui que ce soit ! Je suis pure et immaculée telle la neige de l'Himalaya ! Et puis même si je l'étais, ce ne serait pas tes affaires-Je-Tu as... Le cran, l'audace !
....
Le silence régna un instant dans leur cerveau, avec Hansel, ne pouvant se contenir, rajoute :
Et puis en plus c'est mon patient, techniquement. Pire que mon patient - si on prend en compte qui sont nos dieux, c'est mon ennemi ! Et puis d'ailleurs tu racontes n'importe quoi. Il est immonde, du point de vue du visage. Sous certains angles. Avec un éclairage peu propice. Et- comment suis-je sûre, franchement, que TU n'es pas amoureux de lui ? Peut-être que tu l'es. Que tu vis une histoire d'amour secrète et passionnée avec Anubis depuis DES SIÈCLES ! Pourquoi sinon y s'appellerait Anubis ? Réarrange les lettres - Anus bi. HA-AH ! Échec et mat ! Quel outrage ! Où puis-je me plaindre ?
Dans sa tête, quelque part, Seth pleurait silencieusement de désespoir. Comment conquérir l'univers et arracher les entrailles de ses ennemis avec une marionnette pareille ? Et pourquoi s'était-il si sottement entiché d'elle ? Sa vie - ou plutôt sa non-vie - était une grosse blague.

En attendant, Sorensen n'arrivait toujours pas.
Cela faisait déjà sept minutes, estima Hansel d'un regard à son horloge. Suffisamment pour être significant - les élèves étaient relâchés de cours un quart d'heure avant leur rendez-vous, afin d'arriver à temps à coup sûr.
Huit minutes - elle lança un coup d'oeil nerveux à la fenêtre.
Neuf minutes - elle se leva pour s'accouder au chambranle branlant.
À la dixième minute, elle aperçut un éclair blond et noir s'écroulant sur la pelouse, seul être vivant dans la mélancolie du paysage. Tous devaient être en classe.
À la onzième minute, elle se résolut - et à la quinzième, elle était en train de descendre les escaliers en pestant intérieurement.
Elle hésita pourtant en arrivant à la porte du bâtiment, le temps d'un battement de coeur, avant de sortir dans le jardin qu'elle n'avait pas visité depuis plus d'un an. (Elle était bien trop occupée à se ridiculiser devant des enfants.) La psychologue était plutôt occupée. (Non, mais honnêtement : avez-vous vu les cas sociaux qui peuplent cette école ? )
Et puis, pour être honnête, elle avait un peu peur du Dehors. Elle n'était jamais vraiment sortie du Pensionnat, vivant dans la même chambre qu'elle occupait depuis ses six ans. Sauf sans colocataire. (La colocataire en question, Gaea, s'était pendue avec la ceinture préférée d'Hansel. Ce qui n'aurait pas dû être si important à ses yeux - quelqu'un était mort, merdeuh - mais c'était vraiment une très belle ceinture et pour une psy Hansel était très bonne pour le déni.)
Bref : elle était dehors.
Comme dans, Dehors. Avec de l'herbe et des arbres et tout.
Sa première pensée fut : uuughhhh. Elle ne se souvenait pas que c'était aussi sale. On ne pouvait pas balayer tout ça ? Tous ces insectes, toute cette poussière ? (Elle se rappela aussitôt que "cette poussière" était simplement de la terre.) Dans sa précipitation, elle avait oublié d'enfiler des vraies chaussures, et ses escarpins s'enfonçaient dans la terre, habitués à la sécurité du plancher du Pensionnat. Enfin, sécurité. Disons qu'elle connaissait par coeur toutes les lattes au fondement pourri et tous les trous que le Directeur refusait de réparer car, je cite "personne n'était jamais mort d'une mauvaise chute". (Indice : si.)
Hansel se pencha, et d'une main maladroite, retira les chaussures si peu pratiques pour enfoncer ses pieds nus dans la terre meuble.
Ughhh encore.
C'est bizarre.
Seth ne répondit pas. Elle avança de quelques pas, ses yeux plissés et fixés sur le sol. L'herbe brûlée par la chaleur de ces derniers mois piquait sous sa peau tendre, mais la pluie avait gorgé le sol d'eau, le rendant visqueux et moelleux entre deux touffes jaunâtres. Il fallait vraiment qu'ils embauchent un jardinier. OU ALORS : ils inventaient un système de punition où les élèves devaient entretenir le jardin à leur place. Un peu comme des Travaux d'Intérêt Général, mais en beaucoup plus révolutionnaire puisque c'était Hansel qui y avait pensé en première.
OU ALORS mettre à contribution le club de botanique, après tout c'était ces idiots qui aimaient la terre et la saleté.
Parfois l'intelligence du Docteur la dépassait elle-même.
Elle avançait tout doucement, songeant ces pensées fort philosophiques, regardant d'un air méfiant les arbres qui lui semblaient un peu trop immobiles, s'approchant lentement mais sûrement de la raison de sa venue - rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point, se dit-elle avec une grande sagesse - quand on interrompit grossièrement ses progrès intellectuels concernant le bien être de tout l'établissement.
Tant de responsabilités. Tu ne te sens pas un peu submergée parfois ?  
المزرعة, la ferme, répondit-elle avec éloquence.

"Heeeey m'dame, c'n'était pas avec vous que j'avais rendez-vous ! ♥" cria une voix fort masculine.

Comment avait-il réussi à mettre des coeurs dans sa voix, ça, elle ne le savait pas. Mais ce n'était pas le plus important. Elle venait de trouver Auen Sorensen, apparemment. Elle venait de trouver le patient qui devait la respecter, pieds nus et avec des feuilles coincées dans les cheveux.
Elle faisait honte à sa profession.
Donc en fait, être pieds nus te perturbe grandement, mais le fait qu'il soit en robe te paraît tout à fait normal c'est ça ?
OK, plus de quelques petits détails clochaient.
Son patient était une patiente.
(Une très jolie patiente.)

Dis quelque-chose, n'importe quoi. 

"Cette robe vous sied à merveille. C'était pour une prescription d'hormones ?"

...

Elle ne s'en était pas si mal sortie.




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MessageSujet: Re: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] EmptyMar 7 Juil - 19:14


[AMOUR, GLOIRE ET BEAUTÉ]


«L'amour construit la beauté, mais qui comme toute beauté, a tôt fait de mourir.»


"Cette robe vous sied à merveille. C'était pour une prescription d'hormones ?"

Ne pas rire. Ne paaas rire. Un début de gloussement. Non, ne pas rire. Ne pas... Le norvégien n'en pouvait plus. Ne se retenant plus, celui-ci éclatait de rire à s'en rouler parterre. C'était quoi cette question ? Sérieux ?!
"Auen... Tu es... une fille là..."
Un long soupir intérieur, un roulement des yeux, le chacal semblait de plus en plus décidé à se donner la mort.

Une fille, c'est vrai ! Mais il n'avait rien... Oh wait. Si il avait cherché. fallait pas boire Auen. C'est pas bien de n'pas... Ya pas d'mars là. Essayant tant bien que mal de se calmer, le jeune homme se redressait sur le banc, essuyant les légères larmes qu'il avait aux yeux. Elle était vraiment la psy d'Immortalia, elle ? Avec un humour aussi... Dévastateur ? Il en avait souvent entendu parler, de cette personne. Beaucoup d'élèves avaient sorti qu'elle était un peu... spéciale. Du style, vachement... Ils avaient même pas de mots pour la décrire. C'était dire. Auen, lui, il la trouvait... Normale (la normalité chez Auen, c'est tout un art, une définition. Après est-ce valorisant... ?). La lorgnant en riant encore un peu, il s’aperçut que celle-ci était pieds nus, escarpins à la main. Mais quelle idée de foutre des escarpins avec un temps aussi changeant ? Dixit le mec en bottes à talons. Chut. Elle semblait avoir son âge, ou alors être un poil plus âgée. De deux, trois ans, à peine ? En plus elle aussi possédait ce même teint familièrement dit comme blanc comme un cul. Mais le plus choquant restait ses yeux bleus. Ils étaient presque identiques à ceux du norvégien. Enfin presque, on va pas faire ramène ta science et dire que chaque oeil est unique, et blablabla. Le cerveau d'Auen nous aura déjà lâché d'ici là. En fait, là, le norvégien s'était perdu dans la contemplation de la jeune femme. Elle était vraiment intrigante, et surtout marrante ! Et quelque part... Ce visage à la fois si enfantin et adulte était trop choupi. Oui, oui CHOUPI. Mode gnangnan ON ? Haha, no way, no, no, no.


"Ooooh vraiment, vous trouvez ? C'est bien aimable à vous !"

Un ton amusé, Auen souriait à son interlocutrice. Puis le coup des talons lui revint en tête. Marquant une courte pause, une tête pensive, regardant tour à tour le banc sur lequel il avait élu domicile et la jeune femme, il enchaîna :

"Eh bien, j'suis pas le seul qui a un souci avec ses chaussures !"
Puis se décalant sur l'une des extrémités  du banc, Auen pointait de la main l'espace vide.
"Si c'est pour une consultation, peut-être que vous devriez vous assoir, non ? En plus vous semblez complètement paumée ! C'est votre première sortie ou quoi ?"

Toujours ce grand sourire taquin et un peu concon, fallait le dire. Son interlocutrice avait bon être un membre du personnel, et qui plus est sa psy d'une journée, Auen ne faisait pas la moindre différence entre élève et "adulte". Elle est aussi vieille que lui, oh. Puis bon différence... Encore une subtilité dans l'imaginaire du norvégien. En attendant une réponse quelconque, Auen se lançait dans la lourde tâche de retirer lui aussi ses bottes. Il avait vraiment mal aux pieds, pas sa faute ! Enfin si, complètem... Punchline trop utilisée, la censure se doit d'intervenir. Ou pas. Cette psy, avec son air perdu, elle connaissait rien du monde extérieur ou ? A ses yeux, on aurait dit qu'elle le découvrait, comme un gosse qui ouvre son premier cadeau de Noël. Une sorte d'appréhension, puis d'émerveillement. c'est cela qui intriguait le jeune homme chez cette jeune femme. Elle semblait carrément venir d'un autre monde, d'être dans un autre monde. Une martienne ? Ouah, trop cool ! Les hypothèses farfelues d'Auen avaient vite eu raison de son esprit, et le voici qui affichait une expression plus que joyeuse; un sourire colgate aux lèvres faisant bien trois fois le tour de sa tête. En fait, il pensait apprécier cette personne. Mais oui, ils se connaissent depuis 2 minutes, mais c'est pas grave ! L'important c'est l'impression, voyoooons.


"Ne te cherches pas d'excuses Auen... Ça va encore finir dans de drôles de déboires avec toi."


Le ton plus que monocorde et désabusé du Dépressif marquait un certain agacement de celui-ci. Au fond de son être, Auen ressentait cet agacement montant. C'était bien la première que son Nunu était d'une humeur... quelconque ? Comme l'évêque de WTC ? On sooort. Depuis qu'il se coltinait Anubis, il n'avait jamais exprimé un ressenti, ou un simple sentiment. L'une des rares fois où ça avait eu lieu était ce jour où il avait rencontré son petit protégé roux, son Nathou. Il l'avait littéralement foutu le norvégien hors de lui par excès de déprim' puis s'était pissé dessus face au dieu du petit rouquin, un grand méchant loup égyptien obnubilé par l'idée de conquérir le monde. My gad, si même des momies antiques croient à des stupidités pareilles, ils sont mal barrés ! En parlant déités, la jeune demoiselle face à lui, qui n'avait daigné posé son popotin sur le banc (collant un magnifique vent au rosé...), avait-elle un Dieu ? Enfin, c'était qui plutôt ?


"Mais il t’arrive quoi là, mon p'tit chacal ? Cesse d'être agacé, ça m'rends mal aussi ! C'est le locataire en face qui ne te plaît pas ? Un autre Big Bad Wolf ?"
Ayant l'espace d'une seconde oublié la jolie jeune femme psychologue, Auen avait dialogué à voix haute avec son chacal, comme à son habitude. Il s'en était jamais caché, et préféré même. Mentalement, comprenez, ça épuise ses 2 neurones. Ou l'unique qu'il lui reste plutôt. Et si pour qu'il pète encore un câble en public, autant éviter. Il assumera jusqu'au bout, mais se faire connaître car tu déconnes à cause d'une momie antique, c'est moche quoi. Le chacal se taisait, expirant longuement.
"Et c'est toi qui m'ignore maintenant, cachotier, tch."
Un ton boudeur, le norvégien vexé qu'un Dieu lui pique sa part de lui "J't'ignooooore.". Concentrant de nouveau son regard sur la jeune femme, il aborda un timide sourire embêté :

"Bon autant être direct, vu que le chacal fait la moue. C'est qui votre Dieu ? Et comment puis-je vous nommer à part m'dame. Car ça fait un peu... Vieux."

OUUUH LA BOURDE. Ne jamais dire à une jeune femme ceci, JAMAIS. Captant sa connerie, Auen tentait de se rattraper maladroitement, agitant les bras comme un glandu.
"Enfin je voulais pas... Euh... Fiotte."
Loupé.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] EmptyJeu 23 Juil - 12:06

 

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Amour, Gloire et Beauté




Première observation : l'adolescent resta silencieux.
Perspicace, uh ?
La ferme, Seth.
Seconde observation : un visage renfrogné, tendu, comme si elle avait ses crampes mensuelles - oui sauf que non en fait - comme s'il était constipé.... OH. Bien sûr.

"Vous vouliez un laxatif peut-être ? Vous devriez plutôt aller à l'infirmerie pour ça, mais vu que je suis Docteur si vous le souhaitez ..."

Attends t'es con ou bien tu le fait exprès ? l'interrompit Seth avec toute la hargne du monde.

Bien. Ce devait être la manière de Seth d'expliquer que l'hypothèse de la constipation n'était pas adéquate. Ceeeeeertes. Quoi d'autre alors-
Gloussement.
Hansel lança un regard oblique à la jeune personne en face d'elle, qui... Était morte de rire.
Et un mystère résolu par le Docteur Hansel, pensèrent Seth et elle simultanément - l'un avec un peu (beaucoup) plus d'ironie que l'autre.
Est-ce qu'Auen se fichait de d'elle ?
Probable.
Est-ce qu'elle serait capable d'exercer de l'autorité sur un gamin qui faisait au moins une tête de plus qu'elle ?
Bien sûr que non.

Elle ne put que lui fait son plus beau regard noir - qui avait du mal à prendre avec ses grands yeux bleus et son visage entre l'adolescente qui fait plus vieille que son âge et l'adulte-enfant.
Qui avait aussi du mal à prendre quand le jeune homme se redressait et arborait un air amusé du plus bel effet. Elle aurait été au lycée.......
Bon soyons honnêtes elle aurait été au lycée elle l'aurait regardé de loin et rougit quand leurs regards s'entrecroisaient.
Mais elle était une adulte responsable mature ! Elle avait une vie amoureuse... Comment la décrire... Bref elle avait eu une vie amoureuse ! Et même une vie sexuelle !
(Sa vie sexuelle avait débuté avec cinq minutes sans préliminaire dans une classe de sixième et s'était achevée il y a deux ans avec une histoire aussi tortueuse que ridicule en compagnie d'une femme aussi lesbienne qu'homophobe ; le reste était du même ton. MAIS. Elle avait - ou plutôt avait eu - une vie sexuelle. Ce qui était probablement plus que le gar-euh en fait non il avait probablement une libido plus épanouie qu'elle mais elle restait l'adulte responsable nomdidiou !)
Prise dans ces considérations philosophiques (ou bien dans la ligne de la mâchoire de l'autre débile aux fesses bleues là) (elle l'appelait fesses bleues parce que Norvégien) (non pas qu'elle aie jamais vu ses fesses) (non pas qu'elle aie une image mentale là maintenant tout de suite) (BREF arrêtons ces parenthèses dans l'intrigue pour rappeler qu'Hansel est seule et un peu pathétique et carrément frustrée je vous prie) prise dans ces considérations philosophiques donc, elle n'avait fait que fixer d'un air revêche le visage de l'autre qui se croyait hilarant en ajoutant :

"Ooooh vraiment, vous trouvez ? C'est bien aimable à vous !"


Sale con.

"Eh bien, j'suis pas le seul qui a un souci avec ses chaussures !"

Attendez ça en fait c'était presque aimable.
Tout en sous-entendant qu'elle avait du mal avec ses chaussures. Ce qui était évidement faux. Elle ne pouvait juste pas marcher avec quand le sol sous ses pieds n'était pas parfaitement plane, voilà tout.

"Ce n'est pas les chaussures qui posent problème, persifla-t-elle, c'est ce foutu sol inégal et plein de poussière que personne ne se donne la peine d'entretenir convenablement."

(Seth, abasourdi de tant de mauvaise foi, ne se donna même pas la peine de lui rappeler les caractéristiques primaires de la pelouse et de la terre. Il voulait des vacances. (Il ne savait pas encore qu'il allait, sur ce plan, être servi.))

L'homme-femme s'écarta doucement et fit un geste de main pour inviter le Docteur à s'asseoir, ce qu'elle fit dignement malgré un plaisir profond (ugh, terre) après, bien entendu, avoir pris d'autorité la veste de l'individu (probablement de luxe, possiblement très chère et fragile) pour plus de protection entre la jupe impeccable de la psychologue et le banc souillé par tous ces manants.
(J'extrapole un peu mais ses pensées n'en étaient pas si éloignées que ça.)

"Si c'est pour une consultation, peut-être que vous devriez vous assoir, non ? En plus vous semblez complètement paumée ! C'est votre première sortie ou quoi ?" déblatérait Auen pendant qu'elle ramenait ses jambes sur la veste pour s'asseoir en tailleurs.

"En fait, oui. J'ai des obligations qui m'empêchent de sortir très souvent. En plus, dehors, il y a de la terre et j'aime pas ça." ajouta-t-elle en passant du prétentieux à l'enfant de huit ans, qui fait sa moue agacée en ouvrant de grands yeux brillants.

"Et vous, c'est la première fois que vous vous habillez en femme, ou bien c'est une habitude ?"
Cassééééééé !
Tu étais presque sarcastique jusqu'à il y a cinq secondes exactement. La ferme, Seth, répondit-elle par réflexe.

D'ailleurs...

Tu as été étrangement silencieux depuis le début de notre rencontre, dit-elle avec précaution.
J'ai lu les dossiers avec toi, tu te rappelles ? On sait tous les deux que c'est l'ennemi qu'on approche ici.
TON ennemi. Ne me mêle pas à ça.

Seth grogna quelque chose qui ressemblait à "bien, bien" avant de se replier dans une observation silencieuse, analysant chaque détail.

"Bon autant être direct, vu que le chacal fait la moue. C'est qui votre Dieu ? Et comment puis-je vous nommer à part m'dame. Car ça fait un peu... Vieux."

...
....
............
Le tonnerre gronda au loin.
Hansel était une adulte mature.
Quelques nuages lourds se rapprochèrent doucement.
Hansel maîtrisait ses pouvoirs. Elle les avait depuis plus de quinze ans, depuis sa tendre enfance.
L'orage qui se formait se dissipa vite.
Hansel était une adulte responsable et...

"Vous m'appellerez Docteur, comme tous les élèves, parce que c'est mon titre et parce que je suis une adulte à qui vous devez montrer de la déférence. Et aussi parce que Seth est un peu vieux jeu, je le suis aussi, ni lui ni moi n'accepteront de comportement déplacé de votre part."

Elle était si rigide que le balai métaphorique dans son postérieur ne lui ferait même pas mal.

"Enfin je voulais pas... Euh... Fiotte."
"Eh bien dans ce cas il ne fallait pas."

C'est que tu aurais presque l'air d'une adulte responsable, si jamais tu n'étais pas en train de rougir.
La FERME, Seth.


"Reprenons notre séance."




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MessageSujet: Re: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] EmptyVen 24 Juil - 0:25


[AMOUR, GLOIRE ET BEAUTÉ]


«L'amour construit la beauté, mais qui comme toute beauté, a tôt fait de mourir.»


"Vous m'appellerez Docteur, comme tous les élèves, parce que c'est mon titre et parce que je suis une adulte à qui vous devez montrer de la déférence. Et aussi parce que Seth est un peu vieux jeu, je le suis aussi, ni lui ni moi n'accepteront de comportement déplacé de votre part."

Error 404, connection not found. Trop, trop d'informations à la fois. Le rosé affichait un sourire enfantin, complètement tordu par les réponses de la psychologue à son égard. Son humour était mortel, littéralement. Même Anubis en pâlirait de jalousie ! Entre une pique sur un laxatif, de la mauvaise foi, le petit et bien vide cerveau (OUUUH clash) du norvégien pataugeait à comprendre le tout à la fois. En fait il avait surtout fait une fixette sur un mot : Docteur. DOCTEUR.
A ce mot Auen ouvrait grand les yeux, comme un enfant devant son premier cadeau de Noël, illuminés, un sourire ahuri aux lèvres. Docteur. Il était où son Tardis punaiiiise ?!

"Docteur ? Comme dans Doctor Who ? Je peux, vraiment ?"

Entre deux rires, ça devait se comprendre cette phrase. Le rosé n'en pouvait plus et se tordait de nouveau de rire. Son centre nerveux n'avait pas encore capté que la psychologue avait piqué sa veste (De luxe punaise ! Elle est vénale en fait...), et avait posé son popotin sur le banc, après avoir vaguement parlé de manie d'être une femme ou un truc comme ça ? Il se souvenait déjà plus ! Seul le tonnerre grondant rappelait Auen à la réalité.


Cessant d'un coup de rire, il défigurait Hansel, dubitatif. Puis levant un sourcil, surpris. Il abordait un sourire amusé, avant de s'étaler avec une classe bien à lui (aucune quoi, enfin si, celle du phoque de cuir center.), regardant le ciel.

"Eh bien, Docteur, vous rougissez souvent ? C'est le temps c'est ça ? ♪"

Un ton taquin. Il avait envie d'embêter la psy. Il n'avait rien écouté de sa tirade sur le respect Prof-Élève ? Ouais, complètement. Souriant toujours, Auen sentait ses joues virer à un ton légèrement rosé. La jeune femme était mignonne et drôle, c'était impossible à nier. OH wait, wait, wait. Secouant la tête, Auen expira un bon coup. Elle est juste jolie, c'est tout hein.
Juste jolie. Hein.

"Pour votre question... Non, je ne m'habille pas souvent en fille. C'était un pari, j'avais trop bu ! Ça vous est déjà arrivé, ce genre de truc ."

Ouais, il est curieux, qu'elle soit sa supérieure il s'en branle, il voulait juste une discussion sympa avec une jolie femme. Oh... SHIT. Hansel, elle était différente des autres psy qu'il avait pu croiser. Elle, elle te donnait envie de parler et n'était pas en mode "Hum. Huuum. Hu-hum. Ah. Bien. 70 euros pigeon." . Auen n'avait rien à cacher, il le considérait comme. Puis un tilt. Esquissant un léger sourire, Auen se levait, se mettant face à la jeune femme, souriant.


"Vous n'êtes jamais sortie hors de votre cabinet ? C'est bien triste ça !"


Puis lui saisissant la main, Auen entraînait doucement la jeune femme avec lui vers un endroit vert du parc assez calme qu'il appréciait énormément. Il l'avait découvert à force de sécher. Oui, oui. Vraiment. Ce coin, c'était son anti-sèche verte, où il roupillait la plupart du temps. Il fumait ici aussi, ou buvait. WEESH RACAILLE OH. OUT.

"C'est ta psychologue, Auen, TA psychologue..."
Ta gueule Anubis, voilà. Et alors quoi que c'était sa psychologue, il s'en foutait lui ! Arrivant vers une sorte de clairière, Auen lâchait la main d'Hansel, allant se loger en haut de son arbre favori. D'ici la vue était splendide et il était au calme. Lorgnant Hansel, il lâchait un rire bref, avant de se pencher vers elle et de lui tendre la main :

"Vous voulez monter Docteur ? Ça vous fera voir de nouvelles choses, non ?"
Un ton jovial, tout sourire. L'inconscience d'Auen. Ou sa connerie, au choix.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] EmptyJeu 30 Juil - 23:15

 

You're a walking, talking,


piece of pornography...


Nothing more.

Macy Alexander Sharpe,




Amour, Gloire et Beauté




Hansel se tenait prête à détester Auen. Il l'avait à demi insultée, il ne parvenait pas à la respecter, il... Il...
Il venait de faire une référence à Doctor Who.
"Docteur ? Comme dans Doctor Who ? Je peux, vraiment ?"
Des années... Des années au Pensionnat, à attendre... Des années, à avoir posé cette référence à Doctor Who, à attendre que quelqu'un - non - que Lui la comprenne.
Des années, et quelqu'un l'avait enfin comprise.
(Et ce quelqu'un avait une très jolie mâchoire, des yeux de crystal, une voix... Une voix.)
C'est une très mauvaise idée.

"Eh bien, Docteur, vous rougissez souvent ? C'est le temps c'est ça ? ♪"
La rougeur des joues d'Hansel se déplaçait (lentement mais sûrement) vers son cou. En effet, et de façon plutôt intéressante, depuis qu'elle avait lu dans Harry Potter que le cou de Ron Weasley rougissait quand il était embarrassé, par une étonnante mimique psychique -
Oh ? Vous vous en foutez, vous voulez la romance ? Vous ratez d'excellentes anecdotes vous savez-soit.
La rougeur des joues de l'adulte responsable passa donc assez aisément des joues pâles au cou, puis du cou également elle s'estompa pour que les lèvres mordillées, à leur tour, s'embrasent au coeur du visage peu habitué à tant d'émotions de la psychologue.

Non, même pas une mauvaise idée.

Et évidement, c'est alors qu'elle n'écoutait rien de rien à ce que lui disait l'autre bélître (mais néanmoins un Whovian donc un homme de bien à n'en point douter) qu'il choisit de lui prendre la main et de se la jouer à la "I can show you the woooorld"
Shining, shimmering, splendid...
Bref toujours est-il que comme tous les personnages de romans de type romantiques pour jeunes adultes, il l'emmena vers son coin favori-dans-tout-l'univers qui s'avérait être situé dans un parc (quelle originalité !). Sauf qu'évidement le sarcasme vient de Seth, puisqu'Hansel était fort distraite par le dilemme cornélien du devoir et de l'amour (ou plutôt, puisqu'il était encore tôt pour parler d'amour, du devoir et de l'engouement partagé de deux nerds irrésistiblement attirés l'un par l'autre).

C'est une exécrable suite de pensée
Et comme de bien entendu, Auen, en montant dans l'arbre, se pencha en riant

et je t'interdis de faire ça
et il avait les yeux fixés sur la jeune femme

et pense à ton père ton honneur ta profession
et il lui tendait la main car oui, c'était vraiment une version moderne et un peu plus compliquée d'Aladdin

et NON ARRÊTE IMMÉDIATEMENT PENSE AU DIRECTEUR EN STRING PENSE
Mais bien sûr il était trop tard. Car les lèvres d'Hansel étaient déjà collées plus assurément que de la Patafix qui fixe et qui refixe (et qui est au passage une belle arnaque honnêtement ça tient rien du tout) sur celles du Norvégien légèrement simplet sur les bords. Plus tard dans la journée, elle écrirait intérieurement un poème en prose inspiré du travail de Rimbaud sur ce baiser, sans jamais le coucher sur papier parce que merde alors, elle a un honneur ; et je pourrais vous le conter, mais je ne le ferai pas. Principalement parce que l'amour rend bête, et que c'est de la très mauvaise poésie ; et également parce qu'à la place il est plus simple de vous citer quelques vers que des écrivains bien plus talentueux que moi ont écrit sur les baisers, et quand je dis des écrivains je veux dire Renée Vivien, Sappho 2000, mon modèle et ma déesse.
Ainsi je vous dirai : ce baiser en particulier était très agréable, malgré la maladresse inhérente aux premiers baisers (un peu de salive, un peu de dents, un peu de problèmes de coordination) et à propos de lui on aurait peut-être pu clamer :
(...)Joie inespérée au fond des solitudes !
Ton baiser est pareil à la saveur des fruits
Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes
(...)Tu portes sur ton front la langueur et l’ivresse,
Les serments éternels et les aveux d’amour,
Tu sembles évoquer la craintive caresse
Dont l’ardeur se dérobe à la clarté du jour
Et qui te laisse au front la langueur et l’ivresse.
(Il sera également intéressant de noter que Seth était étrangement silencieux, et que plus tard ce jour-là, en plus de sa mauvaise poésie, Hansel se heurterait également à un étrange sentiment, comme des mâchoires dans sa poitrine. Mais, fidèle à elle-même, et par là je veux dire manquant cruellement de sens de l'observation, elle ne remarquerait rien. Revenons au présent.)

"Que disiez-vous déjà, à propos de voir des nouvelles choses ?" fit-elle d'un ton un peu guindé dès lors que sa bouche se retrouva en contrôle d'elle même. (Ce qui était peut-être ou peut-être pas sept minutes et dix-huit secondes plus tard. Non pas qu'Hansel compte les secondes dans la tête quand elle embrasse les gens. Après tout elle avait le passé le stade de "l'adolescente nerd surdouée et socialement nulle qui connaît les 100 premières décimales de pi". En cela qu'elle n'était plus tout à fait adolescente et qu'elle ne se souvenait plus que des 40 premières décimales.)

Le ton guindé était gâché par les lèvres rouges, les yeux brillants et l'éternel rougissement des joues. Mais tout de même 12/20 pour l'effort.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] EmptyVen 31 Juil - 16:38


[AMOUR, GLOIRE ET BEAUTÉ]


«L'amour construit la beauté, mais qui comme toute beauté, a tôt fait de mourir.»


Que s'était-il passé ? Comment les lèvres de la jeune femme s'étaient-elles retrouvées sur celles du norvégien ? Par quelle obscure magie cela avait-il eu lieu ? Dumbledore avait-il déboulé soudainement d'un buisson caché comme un Pedobear et lancé un filtre d'amour sur les deux jeunes personnes ? Auen lui même n'en savait rien. Son cerveau avait tout simplement grillé. Et tel un circuit qu'on fait dans les années collèges, la lampe ne se rallumait pas. Donc votre circuit est foireux, ok. Le norvégien ne savait que penser, ni dire. Tout s'emmêlait dans sa tête. Il ne souhaitait qu’une chose, repousser la jeune femme. Par principe pour elle. Pour Swann. Serait-ce une trahison de s'apercevoir que d'une manière aussi incongrue il en aimait une autre ? Il ne voulait pas y penser. Et finalement mit cette pensée dans sa corbeille à pensées, toujours aussi pleine. Oui, Auen son cerveau c'est le bureau de Windows 98, avec une grosse corbeille pleine de documents inutiles. Voyez le truc.


Le jeune homme sentait ses joues virer au cramoisi tellement il était gêné. Anubis, lui, soupirait, cherchant une corde invisible dans l'esprit d'Auen. Comment en était-il arrivé là ? Ce n'était qu'un simple rendez-vous. Entre une soit disant adulte responsable et le plus gros con du pensionnat. Qui ? Qui aurait imaginé une issue aussi grotesque ? Pas Auen en tout cas. Par ailleurs celui-ci ne disait rien, complètement déconnecté. Vous voulez qu'il la ferme ? Hansel a trouvé la solution, ELLE. Ce n'était en rien désagréable. Seule une once de regret envers Swann se faisait sentir. Mais peut-être qu'après tout, c'était une façon d'en finir avec ça. Ouais, en gros tape-toi une fille Auen, ça en finira forcément plus vite ! BEST SOLUTION EVER ! Vous lui direz, la psychologue semblait aussi prendre son pied. On aurait dit un tomate qui collait un patin à une fraise. Et encore le mot patin était soft. Quelle galoche oui. Oh, vous ne voulez pas ce type de commentaires ? Oups.


"Que disiez-vous déjà, à propos de voir des nouvelles choses ?"

Un gros blanc. Le cerveau d'Auen devait se reconnecter après tout ceci. Et c'était un sacré chemin à faire. Hansel avait-elle capté qu'elle embrassait une fille ? Oui, non ? Son orientation sexuelle était donc si... Pas de mots. Son ton guindé ramenait lentement Auen à la réalité qui, ayant complètement oublié de se tenir à la branche de l'arbre se sentait vaciller. Tentant aussi vite de se rattraper, Anubis enfonça le clou :

"Eh bien bravo Auen..."


Ce ton monocorde... Rageant intérieurement, le norvégien ne comprit rien à sa vie, et glissa lamentablement de l'arbre s'explosant le visage dans l'herbe.

"Aïe..."

Se redressant encore émoustillé et perdu, il secouait la tête, imaginant que le rouge de son visage allait partir avec. N'osant plus regarder Hansel en face, embarrassé, il posa tout de même son regard sur elle, souriant d'un sourire... Gêné ? Amoureux ? Paumé ? Tout ça à la fois ? Ouais.


Puis soufflant un coup, il affichait de nouveau son air enfantin et amusé.
"Vous ? Pourquoi ne pas me nommer Amy, Docteur ?"

Un grand sourire, suivit d'un clin d'oeil. Auen aurait bien voulu se rapprocher de la jeune femme seulement il captait avec effroi que son baiser venait d'être vu. Regardant Hansel avec sa gueule d'ahuri, il bafouillait, mort de honte et à la fois amusé :

"Hum... Si on apprends que le Docteur est bi, on pourra s'enfuir dans le Tardis, dites... ?"


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MessageSujet: Re: [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] [Terminé] Amour, Gloire Et Beauté [PV Hans, la psy asociale ♥] Empty
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