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Hard To See [One Shøt]
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MessageSujet: Hard To See [One Shøt] Hard To See [One Shøt] EmptyMar 18 Aoû - 1:16

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Hard To See

«En ce bas monde,
il existe deux types de meurtriers.
L'un pour qui le meurtre
est un moyen d'arriver à une fin,
Le second pour qui
le meurtre est une fin en soi.
Alors... Lequel des deux suis-je, hum ? ~»




"I put my face close to make sure you're not breathing,
Until they bury you I won't believe it ! ♪"


«Velkommen til Vardø.»

Bienvenue à Vardø, uh ? Je retirais lentement mes écouteurs, tournant la tête vers le paysage enneigé qui s'offrait à moi de l'autre côté de la vitre. Mah, pourquoi je suis toujours là quand on retourne en Norvège, hein ? ~ Car il me semblait qu'à mon dernier aller nous n'avions malheureusement pas pu terminer notre discussion cher père ?  Tu t'étais lamentablement écroulé d'un simple coup. L'âge, ahlala... Et toi, pauvre con, avais-tu pu profiter de ces quelques temps de repos ? Hein dis moi, Auen ? J'ai été patient un temps, je t'ai laissé penser à un éventuel calme ! Es-tu con à ce point ? J'esquissais un sourire, me décollant de mon siège. Un paquet d'heures. Un paquet d'heures où j'avais pu peaufiner ton sort père indigne. Souriant aux gens qui me faisaient face, je me glissais entre eux, calme, avant de sortir de l'avion. Le froid me mordait aussitôt le visage. De bon matin, hum ? ~ Je me contentais alors de suivre la foule, remettant mes écouteurs. Je n'avais pas envie de perdre mon temps avec ces rats, disons le. Puis la traditionnelle attente pour récupérer ma valide. Au moins, je n'avais pas à me plaindre, Vardø était si perdue que notre vol était bien léger ! J'avais réservé une chambre non loin d'ici à quelques minutes en taxi, vue sur l'immensité de l'océan de cette ville. C'est un avantage qui va bientôt m'arranger, cette insularité. ~ Et me voici parti pour l'hôtel, fredonnant. Quoi, je suis ravi ? Vous trouvez ? Boah ! Disons seulement que je suis content. Content, c'est le mot. Content d'enfin pouvoir finir notre discussion cher père. Ce con n'avait pas osé repartir en Norvège depuis notre dernière rencontre. Alors il fallait bien que je reprenne les choses en main. J'avais à lui dire. J'avais à faire. Il allait parler. Et payer. Mais ça, ssssht, ok ? ~ Je défigurais mon chauffeur, qui me questionnait curieux de savoir si j'étais du coin.


"Je suis irlandais. J'ai juste jugé bon de voyager un peu. Ne trouvez-vous pas ?"

Un ton amical, affreusement amical. Même moi je me cherchais ma tonalité habituelle. Celle qui m'est propre. J'allais devoir attendre.  Ce à quoi mon chauffeur me rendit mon sourire ainsi que mon ton avant de me déposer, me murmurant quelques endroits sympathiques à voir pour le touriste que j'étais. Que les gens sont crédules de nos jours...! J'étouffais un léger rire, m'engouffrant dans l'entrée de l'hôtel. Enfin posé. Maintenant, revoyons. Quitte à être ici pour la toute dernière fois, autant faire ça bien. Et en beauté. Savais-tu, pauvre idiot, que la Norvège ne te sera bientôt plus si agréable ? Savais-tu que tu allais avoir une réelle raison de la fuir ? Oh, rien que d'y penser, ça me rendait euphorique. Voir ton visage se déformer sous l'après-coup... Aaah ! ~ Suis-je cruel ? Vraiment ? Non. Simplement... Rancunier ? J'ai une bonne mémoire. Contrairement à certains qui nient. Mais nie Auen, nie ! Tu ne me laisses que plus de manœuvre ! Ton rêve du moment t'est-il apaisant ? Profites-en. Ça ne durera pas ! ~ Affaires sorties. J'avais un peu moins de 3 jours pour profiter de mon pays natal et discuter avec ce vieil enfoiré.  Parfaitement jouable. Sérieusement, toute ces affaires vous vous imaginez que c'est UNIQUEMENT pour du tourisme ? Hahaha... Que vous êtes adorables. Aussi loin que je me souvienne, il y avait eu de rares instants où cet enfoiré nous avait traîné à la pêche. Entre deux verres, deux crises, deux coups, deux abus, ooooh pour lui aussi c'était parfaitement jouable ! Allez fait moi plaisir cher père, dit moi qu'on va pouvoir aller pêcher d'ici là ! ♪


Eh oui. Je voulais seulement parler. Parler tranquillement sur un lac. Où est le mal ? Oh. Vous n'y croyez pas ? Rassurez-vous. Moi non plus ! Pas un seul instant ! Je laissais échapper un rire bref, avant de me décider à sortir. Alibi. Alibi. Ouuuups ? ~ Oh et puis sincèrement, j'avais quelques endroits qui m'étaient chers. Comme à ce con. Mais garde-les en rêve Auen, je gère tout le reste. ~ Les premiers jours avaient passé ainsi, alternant visites, pauses, activités dans le coin. Je n'étais n'étais pas uniquement resté à Vardø. Les bus existent. Les trains aussi. Alors j'avais bougé mon cul dans les villes voisines. Vardø est si loin de tout. Du monde. Des médias. Des problèmes. De l'homme. L'endroit rêvé pour une personne telle que moi voulant une simple discussion avec son cher enfoiré de père. Je prenais le train revenant de Båtsfjord, ville la plus proche. Environ 60 km à tout casser ? Quand je dis que Vardø est paumée, c'est paumée. Allez quoi, entre 60 et 300 km pour les villes alentours. Je voyageais, je voyageais.... ~ Et je ramenais quelques souvenirs qui me serviront plus tard. Ainsi que quelques billets de train, poinçonnés. Pourquoi tout ça alors que j'ai pris et le train et le bus ? Réfléchissez. Ce n'est pas bien dur… ~ Et me revoici pour une énième fois devant l'hôtel, entrant, saluant les vigies et discutant même avec celles-ci contant ma journée. Ou mes journées. Ces gars m'aimaient bien. Que des pions. Il faut savoir jouer de quelques pions pour arriver a ses fins, n'est-ce-pas ? Je leur affichais mon sourire habituel. Mon sourire.... Bel euphémisme. Juste un masque, un simulacre afin de passer tranquillement entre les mailles. Une comédie. Encore ? ~ Elle prendra bientôt fin ! En attendant, Auen, regarde un peu. Regarde et comprends tes erreurs pauvre con.


" Life, as precious as it is, I've waited for this day.
I've waited for your death, for you to fade away.
As precious as it is, i've waited for this day !
I've waited for your death, for you to fade away ! ♪"


J'ouvrais les yeux. Ce morceau ne quittant pas mes oreilles depuis mon arrivée à Vardø. En effet, j'avais attendu pour ce jour. Je me levais mollement, jetant un œil sur le panorama que m'offrait cet hôtel. Aujourd'hui allait être une magnifique journée ! Si mes calculs étaient justes et encore valables sur la base du passé, je devrais pouvoir cueillir cet enfoiré sur le pallier de sa porte. Puis soyons simples. T'es vieux, père. Sacrément vieux. Le seul trajet que tu dois connaître doit être celui jusqu'à ta bouteille. Si tu savais. Bois-en une, allume ton petit post TV, installe-toi devant et regarde. Regarde tes derniers instants. Regarde ta vie défiler sur ce minuscule écran. Oh. Suis-je bête ? Tout ça, tu ne le sauras même pas. Sans doute jamais. Je soufflais, trop euphorique. Trop suspect. Être calme. Comme ce con. Ça me coûtait. Mais pour cette fin, j'étais prêt à tout. Je m'habillais, ne lâchant pas des yeux cette immense mer. Vardø certes perdue, mais incroyablement belle. Beauté que je vais piétiner. Quel dommage. L'heure tournait et mon avion était ce soir. Pas de temps à perdre, meh ? ~ Je rangeais soigneusement mes affaires, préparant tout pour la suite. Il était tôt. 9 heure à peine ? Ça me laissait le temps. Parfait, juste parfait… ~ Si nous y allions ? ♪
Cette maison. Elle n'allait pas changer en quelques mois. Depuis quand ne t'avais-je pas revu cher père ? Cher père à qui je dois tant ? A qui je dois tout ? A qui je dois ÇA ? Oups. ~ Expirant un peu, je m'avançais dans l'allée le bus m'ayant déposé. Tu avais toujours aimé les endroits isolés. Ta maison n'avait nul voisinage si ce n'est que l'océan et la banquise. La seule présence humaine notable du coin devait bien être à 10 km ? Je souriais. Comment étions-nous censé crier à l'aide à l'époque ? Dans cet enfer de froid et d'isolement ? Avais-tu tout prévu père ? Oh ne te biles pas. Une dette ça se rembourse chez moi. Une dette ? Pardon ! Un poids. Un coup. Une haine. Je te rembourse tout ça. ~


Une fois de plus j'étais devant ta porte. Je m'éclaircissais la gorge puis posait mes mains gantées sur la sonnette. Si j'avais juste tu étais là. Si j'avais faux, je mettrais mon envie de discussion de côté. En attendant une prochaine occasion. Fort heureusement pour moi, tu ouvrais la porte. Tu me reconnaissais ? Je te montrais mon sourire, le mien, avant de te décocher un coup de genou en plein plexus. Je ne suis guère patient en fait. Regarder ton visage s'affoler à ma vue m'aurait davantage plu, mais le temps était contre moi. Alors je rentrais calmement, te traînant. Inconscient ? Fiotte. Ça allait écourter les choses ça ! J'avais parlé d'aller pêcher hum ? Ne cessant de te traîner au sol, je revisitais cette maison qui avait été longtemps ma cage. Rien. Rien n'avait changé. Pitoyable. Voilà que je m'attarde. Si ma mémoire ne me défaut pas, au bout de ce couloir se trouve le garage. Voiture et barque. Si tu n'as rien changé pourquoi aurais-tu changé cela ? Et j'avais juste. T'installant encore inconscient dans ton 4x4, je m'attelais à charger la barque, comme à l'époque. Bonne mémoire. Triste pour toi, père ! On allait souvent pêcher vers ce lac reculé. C'était notre petit coin quand tu avais ta tête. Et les températures étant relativement douces en cette période, aucune chance que ce soit gelé. As-tu bien regardé ta vie devant ta petite télé père ? Je te le souhaite ! Barque chargée, j'enfonçais le champignon, espérant trouver le chemin. Ce con savait conduire. Il avait eu son permis il y a deçà un petit moment. Et on avait pas perdu la main. Réveille-toi Auen, c'est maintenant que tout devient amusant. ~
Amusant oui. Ça l'avait été de te charger ô toi, ordure sur la barque. Avec l'âge tu ne t'étais pas arrangé. Maigre, et faible. Juste du bide pour la bière. Pathétique. Si pathétique. A mon tour embarqué, je ramais un temps, histoire de profiter de cette tranquillité. Pas un chat. Seuls le bruissement du vent et des coups de rames étaient nos compagnons de trajet. Alors je me stoppais me disant qu'il fallait que je te réveille cher père ! Je n'avais pas fait tout ça pour que tu dormes ! Une violente claque. Puis deux. Puis trois. Allais-je devoir y mettre le poing ? Tu clignais lentement des yeux, cherchant à comprendre, avant de sursauter, t'éloignant de moi.


"On est dans le même bateau père. Si tu veux partir, eh bien saute ! Tu ne veux pas profiter de ton fils adoré ?"

Je riais à cette phrase, voyant ton hésitation à sauter. Alors tu vociférais, me couvrant de tous les noms. Ne savais-tu faire que ça ? Tu me déçois !

"Quelle aimable façon de remercier celui qui te sors de ton trou ! Regarde donc autour de toi !"

Je posais les rames, plantant mes yeux dans les tiens.

"Que me racontes-tu de beau depuis ce temps ? Et fait un effort pour parler... Ça serait fort dommage que j'ai déjà recours à ceci."

Un sourire carnassier au moment où je sortais un couteau papillon de ma poche, mettant la lame sous ta gorge. Belle acquisition que voilà Auen ! Lève-toi. Tu tremblais, cherchant tes repères, me suppliant des yeux. Je n'approuvais pas ceci. D'un geste rapide je sentais la lame te mordre légèrement le cou. Tu reculais, étouffant un cri. Cri, ici, seule l'eau t'entends. Tu me le disais toi-même à l'époque. C'est la respiration saccadée que tu commençais à déblatérer. Si faible. Tu te soumettais. Je ne pu m'empêcher de te rire au nez tellement tu me faisais pitié. Alors je te laissais argumenter, te faisant miroiter un possible retour à la terre ferme. Même un con comme Auen aurait su la finalité. Ta finalité. En parlant du loup, le voici qui se réveillait un peu. Et qui à son tour s'affolait. Douce mélodie que voici. Puis quant à toi père tu prenais une pause. Le cœur battant probablement trop vite. Pauvre petite chose.


"Eh bien voilà quand tu veux ! Tu sais, moi aussi j'ai à te dire. Même beaucoup. Devrais-je te remercier de ces années d'enfer que tu m'as fait subir ? Devrais-je te remercier pour chacun de tes coups, de tes dérapages, de tes abus ? Ooooh, ne me dit pas que tu croyais que j'avais oublié !"

Dans un second geste je retirais la lame de ta gorge, agrippant ta tête avant de la plaquer contre le rebord de la barque. Tu lâchais un râle de douleur, t'agitant. Je n'allais pas lâcher ta tête. Bien dommage. Je pressais seulement sur les tempes, afin que l'ordure que tu étais se calme. Voilà qui était mieux. Tu me demandais d'une voix étouffée ce que je te voulais. Étais-tu stupide toi aussi ? Je riais. Longuement. A m'en rendre aphone. La réponse était simple ! Si simple ! Décollant ta tête du rebord, je te redressais, m'exprimant de nouveau, sourire vicié aux lèvres :

"Ce que je te veux ? Mais c'est simple ! Je veux ta mort, cher père !"

Tu écarquillais les yeux. Venais-tu de comprendre ce qu'il s'était passé ? Ma lame venait malencontreusement de s'enfoncer violemment dans ton abdomen. Je te regardais, sourire de plus en plus vicié aux lèvres. Tant pis pour les vêtements. J'en ai de rechange. Alors dans mon euphorie, et ma rage, sur les hurlements d'Auen qui hurlait impuissant, je remontais la lame, te susurrant que ceci était mon ultime remerciement. Ton souffle s'emballait. Tu tentais avec mal de parler, laissant ton sang perler mes vêtements. Tu es pitoyable. Je te méprisais. Et de ce mépris, j'en retirais ma lame.

"Tu sais père, j'ai une requête pour toi. Quand tu seras là-bas, demande leur une place exclusive pour moi auprès des pires ordures comme toi. Comme ça, on se reverra !"


Je te poussais violemment hors de la barque, souriant, te regardant lutter dans l'eau malgré ta blessure. Tu serviras aux poissons. Alors je te saluais de la main chantonnant, attendant patiemment ton dernier souffle. Quel spectacle magnifique. Et toi, pauvre con, tu pleurais pour ton père. Tss... ~

" Breathing ! Not Breathing ! Breathing ! Not Breathing ! ♪"

La suite ? J'avais regardé son corps colorer l'eau avant de repartir, laissant la barque à l'abandon. Je m'étais changé, avait feinté l'au revoir d'une maison vide, et était parti pour un autre village paumé voir la famille adoptive de ce con. Ceci en place, tout était parfait. Alibis. Alibis. Voilà à quoi ont servi les souvenirs. Mimant ce con le temps de tout leur raconter, pensionnat, amour, toutes ces merdes, je filais aussitôt pour l'aéroport les saluant d'un sourire creux. Installé dans le siège, je fermais les yeux, calme, serein. Quelle splendide journée... ~


" How can it feel so right when it's so wrong ?
Now that you're dead, it's kinda turnin' me on.
You're not with Jesus Christ, you're just gone !
Now that you're dead, it's kinda turnin' me on ! ♪"


Je me réveillais en sursaut, nauséeux. Nausée tout court sur le sol tien. Ce cauchemar horrible... Je regardais mes mains. J'avais l'impression qu'elles étaient couvertes de sang. Retenant une seconde nausée je me glissais hors de mon lit, me dirigeant vers la salle de bain, afin de m'arroser la tronche. Ce cauchemar me semblait si réel... J'y tuais mon père... J'avais bon le haïr... Je ne pouvais pas. Même si l'idée de sa mort m'avait souvent traversé l'esprit. Je me lavais le visage, me regardant dans le miroir. J'avais une sale gueule. Comme si j'avais tu... Je disjoncte encore. Je me sentais mal... J'avais l'impression que... Que.... Ce cauchemar n'était en rien un cauchemar... Qu'avais-je fais ces derniers jours... ? Je... Une autre nausée. J'ai quoi là.... ? J'étais resté ici à Immortalia... ? Me fringuant comme je pouvais, je me saisissais de mon téléphone voulant regarder le jour que l'on été et les news. Pourquoi.... Pourquoi étais-je si mal... ? C'est qu'un cauchemar mec ! Alors pourquoi avais-je regardé les news de ma ville natale ? Et vu ça.... ? Je me figeais sur place, jetant violemment mon téléphone contre le mur. Impossible. Impossible. Impossible. Impossible. Impossible.  Impossible !!! Ce.... Ce n'était pas un cauchemar ?! Calme-toi.... Calme-toi... Mon coeur s'affolait, mon corps tout entier tremblait et mon esprit me répétait inlassablement ces images.... Les larmes coulaient d'elles-mêmes sans que je puisse y faire quelque chose. Je toussais les mains sur le crâne, recroquevillé sur ma personne. Je l'avais.... Non ! NON ! NON ! NON ! J'hurlais, balançant à son tour ma lampe de chevet. Je n'ai pas pu....

"Dis le, Auen. Tu l'as tué."

Toi.... Tais-toi ! J'agitais la tête mains sur les oreilles ne cessant d'hurler. Je ne suis pas un.... Je... Je déraillais. Tout s'embrouillait dans mon esprit. Ces images, son visage, le sien... Ces coups... Sa... Mort.... Mal... Ça fait mal ! Jusqu'où allais-je crier ainsi à me dessécher ?

"Dis le ! Tu es un meurtrier à présent Auen... Accepte. Dis-le ! ~"

Tais-toi Muninn pitié, tais-toi ! Je faisais non de la tête. Je rêve ! C'est pas réel ! Je vais me réveiller... ! CE N'EST PAS VRAI !

"Et pourtant ! Dis-le. Tu es un meurtrier ! Tu l'as tué ! Tu as son sang sur tes mains. ~"

"FERME-LA MUNINN !!"

Mon poing s'écrasait violemment dans le mur, le blessant immédiatement. Je.... L'ai tué. Je suis un meurtrier oui... Je restais là ainsi, recroquevillé sur moi-même, mal, détruit, juste mort, face à cette réalité qui une fois encore m'a eu.

Je... Suis... Un meurtrier...


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