Je sais pas chanter rock

Malheur

Qu’est-ce que tu fais Al’?
J’écris à mon père…
Tu écris furieusement…
Il ne me répond pas! Ça fait 5 jours que je n’ai pas de réponse! Je vais péter un câble si je n’ai pas de comeback rapidement!

Je rangeais le téléphone dans mes poches et sortait de ma chambre en claquant la porte. Marchant rapidement dans les couloirs, j’envoyais valser un plus jeune quand il ne se tassa pas de mon chemin, je ne suis pas d’humeur gamine. Si je marche, tu bouges. Le reste du couloir comprit l’exemple et me créa un chemin. Je dus faire le tour du pensionnat, allant même cracher devant la salle 3.4, j’avais passé par le club dans lequel apparemment je suis inscrite bien que je n’y sois jamais aller quand la pièce était occupée. Je pris une guitare que je choisis après avoir joué deux trois accords et partie. Je suis sur a 97 % que je n’ai pas le droit, mais je n’en ai sérieusement rien a foutre! Je m’étais retrouvé finalement dans l’amphi. Vide, le bonheur. Je montais sur la scène, pris un banc et le mis au milieu de celle-ci. Mon portable vibra. Je lâchais la guitare aussitôt, papa!

La déception quand je vis le nom de ma génitrice, ne prit pas la peine de répondre et le lança plus loin. Je me couchais sur scène et rattrapa la guitare, frustré, je commençais a gratter les cordes. Could have been me me vient naturellement, les accords familiers commencèrent à remplir la pièce et je commençais a chanter avec une voix malheureusement pas assez roque pour pouvoir rendre justice à cette merveille.

- Don't wanna live as an untold story
Rather go out in a blaze glory
I can't hear you, I don't fear you

I'll live now cause the bad die last
Dodging bullets with your broken past
I can't hear you, I don't fear you now
Wrapped in your regret
What a waste of blood and sweat
Oh oh oh...
(Pour les curieux Could have been me)

La frustration prit le deçue et j’arrêtais soudainement. Je n’ai pas la voix pour cette chanson. Si seulement! Je toussais légèrement, me massant la gorge avant de me rassoir. Je plaçais la guitare sur mes jambes et m’étirais pour attraper mon portable, ouvrit une application bien précise, sélectionna la trame sonore de Hallelujia. Panic! Temps de crier nos pêchers. Le sons de drums me fit fermer les yeux et je commençais a simplement tapotter le « beat » sur ma guitare avant d’éclairé ma voix,

— Oh!
A moment you'll never remember
And a night you'll never forget!
Oh!

[Chorus :]
All you sinners stand up, sing hallelujah (hallelujah!)
Show praise with your body
Stand up, sing hallelujah (hallelujah!)
And if you can't stop shaking, lean back
Let it move right through ya (hallelujah!)
Say your prayers [3x]
(Hallelujah!)

My life started the day I got caught
Under the covers
With secondhand lovers
Oh, tied up in pretty young things
In a state of emergency
Who was I tryna be?

Then the time for being sad is over
And you miss 'em like you miss no other
And being blue is better than being over it (over it)

[Chorus]

I was drunk and it didn't mean a thing
Stop thinking about
The bullets from my mouth
I love the things you hate about yourself
Just finished a daydream
Who were you tryna be?

Then the time for being sad is over
And you miss 'em like you miss no other
And being blue is better than being over it (over it)

No one wants you when you have no heart and
I'm sitting pretty in my brand new scars and
You'll never know if you don't ever try again
So let's try
Let’s try
Let’s try
(Hallelujia)

La chanson continua, mais j’arrêtai, ma voix avait perdu de sa force depuis le début du couplet. Ma gorge était en feux. Mon réflexe fut de chercher une clope dans mes poches.

Une histoire de talent caché

Je cherchais un coin tranquille pour étudier et depuis un certain temps, je réalisais que l’amphithéâtre était un lieu idéal pour ne pas faire de mauvaise rencontre. Il était la plupart du temps toujours vide. Même le club de théâtre ne semblait pas l’utilisé. Ce jour-là toutefois, je m’approchai pour finalement entendre une voix. Quelqu’un avait décidé de profiter du vide de la salle pour se pratiqué apparemment. J’allais quitter mais fidèle à moi-même la curiosité l’emporta et je poussai la porte discrètement pour aller m’installer dans les sièges situé dans l’ombre sur le côté de la salle. Après tout la voix était jolie. J’en profiterais seulement pour faire mes travaux avec un peu de musique. Je m’installai discrètement, sans faire de bruit et observai la scène. C’était évidemment une jeune femme mais comme elle était couchée sur scène je l’apercevais très mal. Ce n’était pas tellement important. C’était sa voix qui m’intéressait. Elle semblait toutefois pratiquer un style, soit le rock, qui lui allait moins bien. Elle dû s’en rendre compte puisqu’elle changea de style rapidement. En effet, elle avait toussé, puis éclairci sa voix et enfin elle se levait pour aller s’assoir. Quel ne fut pas ma surprise de voir Alix s’assoir avec une guitare acoustique sur le banc de la scène après avoir ramasser ce qui semblait être son cellulaire.

*Oh! Cette fille fait autre chose que se droguer dans sa vie. Bien pour elle! *

Alix choisi une musique sur son appareil et commença à tapoter son instrument, puis à gratter les cordes. Cette fois, la chanson était définitivement pour elle.

*Elle s’y associe sans doute un peu. Elle y met tant d’énergie.*

J’appuyer mes bras et ma tête sur le siège situé devant le mien, toute ouïe aux paroles. J’avais le sentiment que c’était une bonne façon de savoir qui se cachait derrière ces allures de filles rebelles. Soudainement, elle s’arrêta au beau milieu d’un couplet, comme si elle manquait de voix. Elle semblait perdre de sa force au fur et à mesure qu’elle chantait. Des problèmes avec ses cordes vocales peut-être. J’attendis, une part de moi espérant qu’elle reprenne mais elle sembla plutôt opter pour une cigarette qu’elle alla chercher dans sa poche.

*Ah…problèmes de gorge…je vois.*

Je décidai tout de même de faire connaître ma présence. Je me levai et applaudi.


« C’est interdit de fumer dans le pensionnat. » lui lançai-je en la taquinant sachant fort bien qu’elle se fichait bien de mon opinion.

Je marquai une pause et repris.


« Eh bien, je ne suis pas le seul à avoir des talents cachés! Mais bon je suis un peu déçu… j’attendais la fin.»

Je m’avançai dans l’allée pour me rapprocher de la scène tout en lui souriant. Mes compliments étaient sincères. Sur un ton plus timide, je poursuivit.

«J’aime bien ta voix. Je suis surpris du style de musique que tu joues, je me serais attendu à plus…hard. Pas exactement mon type de musique mais, je crois que je pourrais l’apprécier comme ça…et tu devrais vraiment arrêter de fumer. T’aurais sans doute plus de facilité à terminer tes chansons. Mais je suppose que ta pas besoin de moi pour ce genre de conseils.»

J’observai mes pieds un instant plutôt incertain de mon intervention non désiré probablement. Cela faisait étrange de revoir Alix après la dernière fois. Notre relation était définitivement très étrange. Nous semblions nous éviter ou sinon ne pas nous chercher. Nous tombions toujours l’un sur l’autre par hasard dans des situations où l‘on n’avait clairement pas envie de se rencontrer nous ou qui que ce soit d’autres. Malgré tout, tous les deux, nous semblions en savoir beaucoup trop l’un sur l’autre. Nous partagions involontairement des secrets que nous ne voudrions que personne ne sache : soirée arrosée qui termine mal, abus de pouvoirs sur un autre étudiant, possession de drogue, talents cachés gênant ou du moins que l’on aurait préféré garder pour nous apparemment.

« T’es dans le club de musique? » lui demandai-je, espérant désamorcer la bombe si je l’avais enclenché.

J’étais en train de fliquer mon blinker quand une voix me fit tourner la tête. YOU GOTTA BE KIDDIN’ ME!? Je serrais la machoire en inspirant sur la bombe entre mes lèvres. Qu’est-ce qu’il fou là lui? Pourquoi il est TOUJOURS là? J’ai l’impression d’être suivit sur cette île bor-del!

« Eh bien, je ne suis pas le seul à avoir des talents cachés! Mais bon je suis un peu déçu… j’attendais la fin.»

J’expirais la fumer par mes narines de façon clairement irrités et r’ouvrit les yeux pour le fixer, machoire toujours crispé. Il était maintenant un peu sous moi, à quelques pas du bord de la scène, Je m’étais assit et avait pousser la guitare derrière. Il y a rien qui aurait plus m’énerver encore plus que d’être entendue, surtout de cette prestation indigne d’être simplement sur un estrade.

«J’aime bien ta voix. Je suis surpris du style de musique que tu joues, je me serais attendu à plus…hard. …et tu devrais vraiment arrêter de fumer. T’aurais sans doute plus de facilité à terminer tes chansons. Mais je suppose que ta pas besoin de moi pour ce genre de conseils.»

Je pris une seconde inspiration réduisant la vie de ma clope de moitié avant de lui répondre, j’avais aspiré la boucane cette fois-ci.

- J’ai pas le talent pour chanter des chansons convenables. Et dit pas n’importe quoi, j’aurais une voix aussi merdique même si je fumais pas. Ta jamais vue de film racontant la vie de chanteur toi… Je termine pas mes chansons ,car je leur porte pas justice, c’est pour ça que j’étais SEULE dans un lieu INOCUPÉ.

J’éteignis ensuite le reste mon mégaux avec mon index et mon pouce et le rangea dans le paquet. J’étais pas non plus un rebus de la société. Club…

- Sur la paperasse j’en fais partie. Pourquoi ça t’intéresse Monsieur So You Think You Can Dance ?

J’étais descendue en un saut, étant à deux pas de lui. J’étais clairement furax, il n’étais PAS supposé entendre. Personne n’était supposé entendre. J’ai compris il y a longtemps que jamais personne le ferait. Pour ça que je reste avec la composition de partition, au moins, ça, j’ai de quoi être un minimum fière.

- Tu me suis où c’est qu’on partage le même cerveau? Je te croise partout.

Mon portable commença à chanter sur la scène, un appel. À la sonnerie, Crazy Bitch, c’était l’utérus qui m’a évacué. Aucune chance que je réponde.

Une histoire de talent caché

 

Je vis l’expression de sa figure et dès la seconde où elle me vit je compris que je n’avais pas d’affaire-là. Clairement frustré, elle fulminait…mais carrément, on aurait dit que ses cheveux étaient en feux avec le nuage de fumer qui l’entouraient en sortant de ses narines. Je prenais un étrange plaisir à la voir faire.

-J’ai pas le talent pour chanter des chansons convenables. Et dit pas n’importe quoi, j’aurais une voix aussi merdique même si je fumais pas. Ta jamais vue de film racontant la vie de chanteur toi… Je termine pas mes chansons ,car je leur porte pas justice, c’est pour ça que j’étais SEULE dans un lieu INOCUPÉ.

« Oui mais ce sont des films…ta surement déjà vu des fumeurs invétéré de longue date. Tas entendu leur voix? Surement… »

- Sur la paperasse j’en fais partie. Pourquoi ça t’intéresse Monsieur So You Think You Can Dance ?

« Nah…je me demandais où t’avais appris. Surement pas ici…j’les ai entendu en groupe, ils ne sont pas tous bon croit moi….Sauf exceptions…Et au passage, t’avais pas l’air de me trouver si nul la dernière fois.»

Je lui souris en me rappelant le moment mais le perdit rapidement en me rappelant la suite. Elle sauta de la scène pour atterrir devant moi avec sa même expression de bœuf en furie que lorsque j’étais arrivé. J’eu un mouvement de recul, craignant un attaque quelconque.

- Tu me suis où c’est qu’on partage le même cerveau? Je te croise partout.

« Quoi?! Je n’espère pas j’ai déjà assez de deux consciences merci et te suivre…Comme si j’avais juste ça à faire! T’es pas si intéressante que ça! »

Notre altercation fut toutefois interrompue par la sonnerie de son téléphone. Je gardai le silence, pour lui permettre de répondre, ce qu’elle ne fit pas.

« Tu le prend pas? Tu peux le prendre, on reprendra notre conversation civilisé sur le fait d’accepter les compliments après…. »

Impatient et fâché moi-même de me faire recevoir ainsi alors que je n’avais rien fait ou dit de mal je lui pris le téléphone des mains, l’ouvrit et le lui tendit avec un air de : "Règle ça qu'on en finisse!"

« Tu le prend pas? Tu peux le prendre, on reprendra notre conversation civilisé sur le fait d’accepter les compliments après…. »
Je le regardais ensuite prendre mon phone et l’ouvrir avant de me le tendre. Je le regardais maintenant avec un regard meurtrier. En tendant la main, je lui envoyais une première menace de mort.

- Je vais te faire ravaler ton intestin.

Une voix hurla au téléphone, se fesant entendre sans même l’avoir porter à son oreille.

- ALLLLIIIIIIIIXXX! RACROCHE PAS MA CHÉRIE!!

Je portais ensuite l’appareil à mon oreille, baissant le volume et poignardant du regard Lawrence, il devait sentir une pression dans sa nuque.

- Anny. Qu’est-ce que vous me voulez ?
- Ma choupette! Ça fait presque 2 mois que j’essaye de te rejoindre! Tu m’as même pas appeler en sortant du centre de-
- Venez en au fait, j’ai pas de temps à perdre.
- Heu, Aly… Soit pas si méchante tu sais bien qu’on a fait ça pour ton bi-
- Je vais racrocher si vous coupez pas ça court.
- Bon bon, tu dois aller a la clinique, ils ont trouver quelques choses sur ton scan, tu sais celui qu’il t’on fait quand ils t’ont retrouver au Texas…. C’est vraiment important chérie! M’oblige pas a rejoindre ton père pour….
- Il répond pas de toute façon. Adieu Anny.
- ALY! IL faut qu’on se voit bi-

Je racrochais sans lui laisser finir. J’avais fixer Lawrence durant la totalité de l’intercation. Je ne crois pas qu’il aille entendue plus que des fraguements de paroles et de cris hystériques d’Anny.

- Tu veux toujours parler de compliments ? J’ai encore moins envie de les entendres maintenant. Et là je te jure que j’ai été dès plus civilisé.

Est-ce que c’était ta mère?
Lui donne pas autant d’importance.
Elle semble… très différente de toi.
C’est mon pire cauchemar.

Oups…I did it again…

 

- Je vais te faire ravaler ton intestin.

Je lui lançai un regard de défi en sachant fort bien qu’elle était trop préoccupée pour faire quoique ce soit.

- ALLLLIIIIIIIIXXX! RACROCHE PAS MA CHÉRIE!!

J’ignorais qui était à l’autre bout du fil mais elle avait de la voix, et pas n’importe laquelle. C’était une voix criarde et agressante. Je notai qu’elle avait appelé Alix « ma chérie ». J’étirai un large sourire en observant Alix dans les yeux et tentant de lui faire lire sur mes lèvres les mêmes mots, signe que j’avais entendu et savait qu’elle ne devait pas être du genre à apprécier se faire appeler comme ça. J’accompagnai le tout avec un regard qui exprimait exagérément que c’était mignon.

*Wow, je crois que c’est la seule personne avec qui tu arrives à être aussi obstiner…s’que tu peux être "bitch", comme vous dites.*

*L’habitude qui rentre sans doute…j’ai eu un bon prof* lançai-je en la pointant subtilement.

J’écoutai attentivement la conversation essayant de savoir de qui il s’agissait mais je n’entendais que quelques mots. J’avais compris que la dame s’appelait Anny. Aussi, Alix ne désirais simplement pas lui parler et tentais de conserver une certaine distance avec cette femme qui elle, se voulait émotive...ou du moins très expressive. Au beau milieu de la conversation, je pensai que c’était peut-être sa mère vu la familiarité et me risqué à jouer avec les poignées de mon cercueil une fois de plus. J’haussai le ton de ma voix, espérant que son interlocutrice m’entende.

« Non mais est-ce que c’est ta mère? Ce n’est pas une façon de lui parler! »

Alix avait poursuivi la conversation et j’avais fini par en comprendre quelques mots mais ce que j’avais compris me refroidit un peu. En rétrospective, la totalité du texte entendu était : choupette, sortant du centre, méchante, clinique, quelques choses, scan, retrouver, Texas…., important chérie, père, ALY! IL faut qu’on se voie.

J’ignorais si la dame en question avait besoin d’aide ou si le père d’Alix venait de recevoir des résultats de scan médicaux. Ce n’était pas vraiment un sujet de plaisanterie et me senti immédiatement mal.

*Ouh…petite douche froide? Tu as le don de tomber dans des mauvaises situations. Un autre appel et s’aurait été tout différent.*

Je restai bouche bée un instant.

- Tu veux toujours parler de compliments ? J’ai encore moins envie de les entendre maintenant. Et là je te jure que j’ai été des plus civilisé.

« Non… » Répondis-je plus calmement le regard grave.
Je pris mon courage à deux mains et fini par laisser passer la question qui me brûlait les lèvres.

« Il va bien? Je veux dire, ton père? Il est malade?»

Je la regardai d’un air inquiet. Je me rappelais du moment où j’avais appris que ma mère reviendrais malade à la maison et la suite durant laquelle elle dépérissait a vu d’œil.

« Je pensais pas que c’était important. Désolé…c’était enfantin…et surtout peu délicat vu la situation.» M’excusai-je en baissant la tête, un peu honteux.

* T’inquiète avec son attitude, moi aussi j’aurais eu envie de jouer avec ses nerfs. *

J’étais soudainement près à subir le sort qu’elle souhaiterait bien me voir endurer pour mon pardon.

Je n’avais pas réagi à son commentaire sur ma génitrice, je ne voyais pas pourquoi. Anny n’était pour moi qu’une femme qui s’immisçait dans ma vie une fois par 3-4 mois et venait prendre de l’argent. Anny n’avait pas très bien compris Lawrence et je ne crois pas qu’elle aurait su quoi faire de toute façon. Quand est-ce que j’ai eu une mère de toute façon? Je n’ai jamais vécu avec elle après tout. Lawrence avait changé d’avis pour les compliments, je m’en doutais. Je fulminais toujours. La clinique, je m’en fou tellement! Ma gorge irritée me força à tousser alors que Law ne se mêlait toujours pas de ses affaires.

« Il va bien? Je veux dire, ton père? Il est malade? Je ne pensais pas que c’était important. Désolé… c’était enfantin… et surtout peu délicat vu la situation. »

Je raclais ma gorge avant de frotter mes temples et de reposer mon regard sur lui. Bon on va mettre cours a cette discussion, il est dans le néant et ce n’est pas ces oignons. Tout ce qui se passe ici ce n’est pas ces oignons.
- Premièrement, c’était mon assistante sociale, je n’ai pas de mère. 2. Je parle comme je veux à Anny, elle n’a absolument aucun droit sur moi. 3. Je ne sais pas comment va mon père, je suppose qu’il travaille. Est-ce que ça satisfait ton besoin maladif d’apprendre des choses sur la vie privée des gens? Je crois que t’as un pas pire dossier sur moi. Je suis une droguée, j’ai un fichu dieu dans mon système, je ne sais pas danser, je chante de façon insultante et je reçois des appels téléphoniques de gens que je n’ai pas envie d’entendre parler. T’en veux plus? Je suis Cancer, j’ai 18 ans et j’ai passé la majeure partie des cinq dernières années à voyager aux États-Unis, mais je ne m’en souviens pas parce que j’étais dans un constant brouillard! J’ai toujours voulu avoir un chien, mais en voyage c’était pas possible, je déteste les magasines et je crois que je développe des problèmes de colère en ta présence! Satisfait? Tu vas aller écrire un article ou ton besoin de rappeler ma blondasse pour plus d’informations?

J’étais sec et sans sympathie, il avait vraiment décidé de parler de chose qu’il n’avait pas besoin de savoir. On ne parle pas de ma famille. On ne peut pas en parler. Je ne peux pas dire qui ils sont. Simplement parce que je veux plus avoir des foutues journalistes au cul. C’est beaucoup trop intéressant comme sujet : fille d’un chanteur sort de désintox, tout savoir sur sa nouvelle vie est-elle anorexique? Prend-elle encore de la drogue? A-t-elle un petit copain? Est-elle enceinte? Son weekend de débauche! Photo choquante de la jeune Letal… J’en veux plus de tout ça. Ça m’a tellement pourri des soirées! J’avais parlé un peu trop longtemps et ma gorge était en feux, avaler devenait pénible.


Al… Tu vas aller à la clinique?
Nan, je crois, pas, des plans pour qu’il ne fasse un autre test sanguin.
Il y a quelque chose de bizarre dans ton corps que j’ai remarqué à ta possession, il faut que tu y ailles.
Tu déconnes là?
Non, ne me force pas à te faire marcher jusque là bas.

Mon téléphone sonna de nouveau, même sonnerie, je le laissais sonner, qu’elle laisse un message si c’est si important.

Bouche bée

Elle racla sa gorge avant d’exprimé ce qui lui pesais sur le cœur.

- Premièrement, c’était mon assistante sociale, je n’ai pas de mère. 2. Je parle comme je veux à Anny, elle n’a absolument aucun droit sur moi. 3. Je ne sais pas comment va mon père, je suppose qu’il travaille. Est-ce que ça satisfait ton besoin maladif d’apprendre des choses sur la vie privée des gens? Je crois que t’as un pas pire dossier sur moi. Je suis une droguée, j’ai un fichu dieu dans mon système, je ne sais pas danser, je chante de façon insultante et je reçois des appels téléphoniques de gens que je n’ai pas envie d’entendre parler. T’en veux plus? Je suis Cancer, j’ai 18 ans et j’ai passé la majeure partie des cinq dernières années à voyager aux États-Unis, mais je ne m’en souviens pas parce que j’étais dans un constant brouillard! J’ai toujours voulu avoir un chien, mais en voyage c’était pas possible, je déteste les magazines et je crois que je développe des problèmes de colère en ta présence! Satisfait? Tu vas aller écrire un article ou ton besoin de rappeler ma blondasse pour plus d’informations?

*…wow…*

Je restai bouche bée. Il semblerait que j’ai touché quelques points sensibles. Autant j’aurais aimé poser davantage de question, autant je savais que je jouerais avec ma corde si je poursuivais. Je pris néanmoins le risque, étant toujours fidèle à moi-même lorsqu’il s’agissait d’aider quelqu’un. Je notai qu’elle déglutissait plus difficilement depuis son chant et sa discussion. Le conflit ne devait l’avoir aidé en rien, le stress non plus d’ailleurs. Après un bref instant de silence, j’osai levai un doigt discrètement, signe que je voulais parler. C’était comme si je demandais la permission, que je n’entendis toutefois pas. J’en étais venu à la réflexion qu’une personne avec autant de colère devait en avoir beaucoup sur le cœur et peut-être en fait qu’elle n’avait jamais pu en parler considérant la délicatesse des sujets. Je n’étais sans doute pas la meilleure personne à qui parler mais au besoin…je savais écouter.

« Tu veux en parler? De ton voyage? Et de cette appel…» dis-je timidement. Malgré mon malaise j’avais l’air plutôt compatissant.

Le téléphone sonna une fois de plus. Il semblerait que c’était une fois de plus son « assistante sociale ». Cette fois je m’approchai d’Alix pour rapidement lui prendre son téléphone et refuser l’appel, puis éteindre son portable.

*Oh...comment ta fait pour survivre 17 ans avant mon arrivé...Tu sais au fond de toi que c'était le moment de quitté non? L'instinct de survit ça te dit rien?*

(Petit post tout cours pour une réaction plus vive XD)

Mon regard de meurtrière était toujours là, mais moins puissant. Il venait de… il vient vraiment de levee sa main là? Il me niaise. Il vient de demander la parole comme à… Il sort pas ce mec!

« Tu veux en parler? De ton voyage? Et de cette appel…»

Je n’avais alors pas décidé si je voulais simplement lui envoyer une bitch face et partir en laissant la guitare sur scène ou si j’allais lui parler avec toujours autant de argne quand il décida de couper cours a Anny. Je n'avais même pas réagit, ma concentration était juste sur le fait de ne pas faire prendre en feux le rideau de scène. Je le regardais en fronçant les sourcils, pourquoi fait-il ça ? Ça lui apporte quoi? Pourquoi il veut se taper une histoire aussi ennuyante ? Pourquoi il a l’air de s’inquièté? J’ai fais quoi pour avoir droit à ça ? J’ai rencontré un gars aux toilettes que j’ai pas la suite torturé puis revue quelques semaines plus tard pour boire. Je vois pas d’où cette sensibilité pouvait venir. Ma voix était rauque, sèche et clairement irrité par son attention.

- Ya pas grand-chose à dire. Mon père travaillait dans plusieurs villes, souvent plusieurs états par semaine. J’ai juste suivit. Quand on est revenue en Irlande je suis repartie par moi-même.

J’inspirais pour contenir une colère inconnue, machoire serrer, creusant un peu plus mes joues, je lui envoyais un regard dure. Pourquoi je parle? J’ai pas honte de mon histoire mais pourquoi je lui conte? Je le fixais, le questionnant du regard, le genre de question qu’il ne connaisait pas la réponse.

- Je crois que j’avais presque 17 ans. Je m’en souviens plus trop. Je suis partie avec 700$ dans un sac de sport et on n’a pas entendue parler de moi durant 7 mois. J’ai faite toute l’ouest. En… pouce. Je m’en souviens plus. Il m’ont retrouver au…

Je m’arrêtais. Pourquoi je dis tout ça ?

- T’en a rien a foutre et je sais même pas pourquoi je te dis ça. En gros j’étais défoncé bon. Pourquoi tu restes là? Pourquoi tu restes chaques fois que tu me croises alors que je suis clairement l’incarnation de satan pour toi han? Jle vois bien que ma simple présence semble alarmer tous tes foutues senser de freak du ménage et de la propreté! C’est pour te sentir mieux ? Te dire que ta réussit ?

Pourquoi tu reportes ta rage sur lui?
Tu veux que je la reporte sur toi?
Ton père va rappeler t’inquiète…

Je resortis ma cigarette de toute à l'heure et la mit entre mes lèvres, elle s'alluma toute seule. Ah, ça fait du bien de pouvoir canaliser cette rage d'incendie sur quelque chose.

Maso…

J’ignorais si elle allait me frapper ou m’insultai et j’eu d’abord le réflexe de fermer en œil comme en redoutant ce qui allait suivre. Malgré son irritation apparente, sa réaction me surpris et je me détendis instantanément. Elle me parlait. Really? Durant ce temps je remarquai bien qu’elle se demandait la même chose mais, elle continuait…et j’écoutais.

- Ya pas grand-chose à dire. Mon père travaillait dans plusieurs villes, souvent plusieurs états par semaine. J’ai juste suivit. Quand on est revenue en Irlande je suis repartie par moi-même. Je crois que j’avais presque 17 ans. Je ne m’en souviens plus trop. Je suis partie avec 700$ dans un sac de sport et on n’a pas entendue parler de moi durant 7 mois. J’ai faite toute l’ouest. En… pouce. Je m’en souviens plus. Ils m’ont retrouvé au…

Elle s’arrêta brusquement redevenant un peu elle-même.

- T’en a rien a foutre et je sais même pas pourquoi je te dis ça. En gros j’étais défoncé bon. Pourquoi tu restes là? Pourquoi tu restes chaques fois que tu me croises alors que je suis clairement l’incarnation de satan pour toi han? Jle vois bien que ma simple présence semble alarmer tous tes foutues senser de freak du ménage et de la propreté! C’est pour te sentir mieux ? Te dire que ta réussit ?

Je l’observai et baissai la tête un peu honteux qu’elle ait raison sur un point. Je n’étais pas tellement à l’aise en face d’elle, le simple craquement de toutes mes jointures que je forçais le démontrait à l’instant même.

« Que j’ai réussi?...eu Non…Je…heu…je supposais que t’aurais besoin de parler. Je veux dire…tu l’as clairement pas eu facile. Et non je ne m’en fou pas…personne devrais à moins d’être grandement apathique.»

Je lui jetai un coup d’œil, surveillant ses réactions, faits et gestes surtouts.

*Avoue qu’elle n’a pas tort sur le fait que tu te sens mieux en le faisant.*

*Peut-être, mais ce n’est pas le but. Si je voulais me sentir bien je quitterais ce foutu amphithéâtre!*

*Alors faisons le tu veux bien?*

*Euh…non! Ça marche, elle me parle. Elle a clairement besoin. Je ne vais pas la laisser là comme ça?*

*Elle a peut-être envie de décompresser…*

*Oui, mais elle va faire quoi aller se droguer? Je ne sais pas moi. J’arriverais peut-être à lui éviter de tomber plus bas? Je voudrais pas avoir contribué à ça. Ça vaut la peine d’essayer…*

*Lawrence…elle ne le ferait même pas pour toi…*

*Oui mais si personne le fait jamais…et que tout le monde ce dit ça…*

Je m’interrompis en voyant Alix sortir sa cigarette et la fumer sans l’allumer.

*Tu vois ça pourrait être toi en train de cramer…et non Lawrence arrête de m’ignorer c’est important!* me dit-il sur un ton doucereux.

J’ignorai le commentaire d’Hypnos. L’argumentation entre ma divinité et moi commençait à être plutôt inconfortable et devait commencer à paraître dans mon regard. Je ne voulais pas paraître inattentif alors je repris.

« Et…il ton retrouvé alors…ils ton aidé? Comment tu te sens par rapport à ça maintenant? Tu vas mieux?» Lui lançai-je hésitant.

*Lawrence…même moi j’aimerais te frapper actuellement…* me lança Hypnos sur un ton découragé.

Je m’appuyai sur le bras d’un des siège de la salle, ayant l’impression qu’on pourrait y rester longtemps et que l’allée n’était peut-être pas la meilleure place pour discuter. Je fis signe à Alix de prendre le siège en face si elle le souhaitait.

Le seul sentiment qu’Alix éprouvait face a l’attention que Lawrence semblait porter était de l’incompréhension. Cela semblait tellement sans raison. Elle continua a fumer sa cigarette sans rien dire. Le clou de tombe arriva a sa fin bien vite, n’étant maintenant plus qu’un mégau. Elle le prit entre ces doigts et celui-ci s’inflama jusqu’à n’être qu’une petite poudre cendreuse sur ces doigts.

- Je l’ai pas eu difficile Lawrence, j’ai juste pas commencer sur la bonne track et personne à sembler bon de m’y replacer. Je sais pas si j’appel ça de l’aide se qu’ils ont fait. Il m’ont fait enfermer dans un centre sans sortie, visite ou moyens de communication avec l’extérieur. 8 mois. J’y ai passé 8 mois. Tu te sentirais comment, être enfermer et ta pas une seule connaissances qui se donne la peine de venir te voir ? Ils pouvaient, ils l’ont juste pas fait. J’y serais encore aujourd’hui si j’avais pas travailler comme une déchainer durant 3 semaines pour convaincre tout le monde de me laisser une chance et sortir. Me faire admettre ici était la sortie que j’attendais.

Je repensais à tout le mal que je m'étais donner pour sortir. Je n'avais aucune chance d'être accepté à la base. Je dus convaincre ma travailleuse social, la directrice du centre, convaincre celle-ci d'appeler mon père. Le convaincre, envoyer 3 lettres au directeur. Mon père et la directrice envoyer une lettre. Passer plusieurs tests d'attitude et d'effort scolaire. J’avais refuser de m’assoir, restant droite. J’avais ensuite tapper mes mains ensemble légèrement pour me débarasser de la cendre du mégau. Mon portable fit à peine 2 notes. Je n’avais pas besoin de plus pour sauter sur celui-ci et répondre en une fraction de seconde, ma voix semblait presque en détresse tellement j’avais besoin de se téléphone.

- Dad?

Il me dit environ 2-3 phrases, pas de grandes formalités ou de « comment vas-tu? », je restais muette et immobile, écoutant attentivement. Je répondis ensuite, on aurait presque dit une réponse militaire.

- Oui… J’y vais. Aurevoi-

La ligne avait couper, il avait racrocher. Mon regard était mort. Je me retournais vers Lawrence en rangeant mon portable que je serrais un peu plus fort.

- Il… Je dois partir.

Je ne lui laissais pas le temps de dire quoi que se soit que mon corps se retournait vers la sortie avant de se déplacer vers celle-ci. Rendez-vous à la clinique médical dans une heure. Je rangeais la guitare à mon retour. Hel n’osait pas dire un mot, comme si cette première conversation avait mon père l’avait rendue aussi triste que moi. Avait-elle eut plus d’attente ? Mon père m’aime, mais parfois il n’a pas le temps et la patience…

 

 

Elle refusa de s’assoir mais je me surpris moi-même, en plus d’Hypnos à lui tirer un peu les vers du nez.

- Je l’ai pas eu difficile Lawrence, j’ai juste pas commencer sur la bonne track et personne à sembler bon de m’y replacer. Je sais pas si j’appel ça de l’aide se qu’ils ont fait. Il m’ont fait enfermer dans un centre sans sortie, visite ou moyens de communication avec l’extérieur. 8 mois. J’y ai passé 8 mois. Tu te sentirais comment, être enfermer et ta pas une seule connaissances qui se donne la peine de venir te voir ? Ils pouvaient, ils l’ont juste pas fait. J’y serais encore aujourd’hui si j’avais pas travailler comme une déchainer durant 3 semaines pour convaincre tout le monde de me laisser une chance et sortir. Me faire admettre ici était la sortie que j’attendais.

Je l’écoutai et ne l’interrompit pas. Je savais devoir considérer ça comme une chance à prendre pour rétablir un peu notre relation. Je ne m’attendais pas d’elle une grande amie mais le respect mutuel serait tout de même intéressant à retrouver.

*Surprenant qu’ils l’aient laissé sortir…pas certains que je l’aurais fait…*

*Non mais en même temps. Alix a pas l’air d’être le genre de fille à s’ajuster parce qu’elle est enfermer.*

« Ouais…moi aussi j’aurais voulu me pousser avec des parents comme ça je suppose. Genre on prend nos responsabilité tant qui a pas d’attention à donner avec ça. Ça fait des relations de famille étrange. »

*Fait penser à ton père ça non?*

*Ouep…et moi aussi je suis parti à 17 ans…mais ce n’est pas exactement la même chose quand même.*

Fumant sa cigarette tout au long de la conversation, je la vis finalement taper dans ses mains pour laisser ensuite la cendre tomber au sol. Inévitablement mon regard se porta sur la cendre et ne s’en détachais plus. Je le pointai à Alix comme pour lui demander de faire quelque chose mais elle ne vit pas mon mouvement. Son téléphone sonna d’une nouvelle que je ne connaissais pas. Elle répondit instantanément et je perçu immédiatement la détresse dans sa voix. Je l’observai cette fois plus inquiet plutôt que concentrer sur ses mots. Il était intéressant de constater qu’elle semblait avoir beaucoup plus de respect pour son père que je le croyais.

- Dad?
- Oui… J’y vais. Aurevoi-

Son regard fixa le vide un instant. C’était grave je le sentais, ou son père était particulièrement sévère. Je l’interrogeai du regard.

- Il… Je dois partir.

« Ça vas? Mais où tu vas?! Besoin d’aide?!»

Lui-criais-je sans succès alors qu’elle s’éloignait presque en courant. Elle ne me répondit pas, ne me regarda pas. Elle prit son matériel en vitesse et quitta la pièce rapidement.

Je restai là planté. Un peu surpris de la tournure des choses finalement. Reprenant une respiration plus calme en l’absence d’Alix je remarquai prendre une grande inspiration. J'aurais aimé savoir ce qui la mettais dans tout ses états. La situation était particulièrement étrange.

*Alors on ramasse et on quitte? Études maintenant?*

*Hmm...je suis curieux. Tu crois qu'elle a besoin d'aide?*

*Bien clairement, ça aurait pu aller mieux.*

*Je suis ne suis pas en retard et j'ai encore du temps pour mes travaux...je vais la suivre.*

*Ah non...travaux et dodo?*

*On est au beau milieu de la journée!*

*Oui mais tu es fatiguer aussi non?*

*Oui et c'est ta faute...on part.*

J'avait réfléchit tout en fixant le tapis. Je remarquai alors une tache de cendre sur le tapis…Je ne pouvais tout simplement pas laisser ça là. N’ayant rien avec moi qui puisse nettoyer la cendre qui avait pénétré la carpette, je pris sur moi d’appeler la conciergerie pour veiller à ce que ce soit nettoyer et quittai la salle.

*Ils doivent te détesté quand tu les fais se déplacer pour une si petite tache…*

Je ricanai légèrement à l'idée et sautant une ranger de siège, j'attrapai mon sac et mon fedora et commencé mon enquête.