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You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé]
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MessageSujet: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyLun 28 Sep - 6:58

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ft. Auen
Hôpital

 Wake up, life is waiting for you



"C'est un massacre..."
"Que fait-on, monsieur le Directeur?"
"Une ambulance est en train d'arrivée, ils feront leur travail."

"Qu'allons nous encore donner comme excuse à l'hôpital de Galway cette fois-ci?"
"Nous y réfléchirons plus tard."


C'était bientôt les sirènes qui retentissaient à l'entrée du pensionnat, alertant par la même occasion la foule encore dehors à cette heure. Les urgentistes avaient localisés le téléphone portable à l'aide d'une signal GPS, arrivant rapidement sur le lieu du massacre.
Le premier ausculté était Auen, constaté simplement dans l’inconscience suite à ses multiples blessures et hémorragies internes. C'était le cas de Victoria qui semblait inquiéter le plus des brancardiers, ayant même craint à leur arrivée qu'elle ne soit déjà morte. Son pouls n'était que très faible, à peine pouvant être trouvé sans cardiogramme. La peau gelée, blême et couverte d'hématome et de sang aussi ayant coulé de son nez. Le spectacle n'est définitivement pas beau à voir.
Ils les chargèrent tous les deux dans des brancards, sous le regard médusé de certains camarades du pensionnat, ayant peut-être connu l'un ou l'autre par le passé.

Les bip-bip des machines étaient véritablement agaçant, à la longue. Vous ne trouvez pas? La pauvre Vic est couchée là, dans son lit d'hôpital. "Elle est dans le coma" ont dit les médecins, "Il est impossible de savoir quand elle se réveillera". Les médecins tenaient se discours depuis déjà plus d'une semaine à toute personne leur posant la même question. L'état de Vic s'était heureusement stabilisée depuis le temps. Couverte de bandage de haut en bas, une perf dans un bras, son masque pour pouvoir respirer sans peine. Oui, c'est assez misérable à voir... Un corps aussi chétif, et maintenant brisé... C'est simplement répugnant. Et dans la salle se succédaient les infirmières et médecins vérifiant ses constante, quelques amis. Les parents n'avaient pas été mis au courant. Pourquoi? Parce que l'école avait fait une pression sur son médecin. L'incident relevait du fait divin, pas question que ça sorte les murs de l’école.

Parfois, les médecins lui parlaient pour tenter de la réveiller. Mais laissez-là dormir, elle en a besoin pour rassembler les morceaux de cette Victoria. Elle reviendra quand elle sera prête à le faire... Si je le pouvais, je caresserais doucement ton visage d'une main tendre. Je sais, que ça n'est pas facile. Et que ça ne va pas l'être d'avantage... Mais tu peux te montrer très forte Vic, avec ou sans Heimdall à présent. Nous sommes du même bois on va dire. Alors j'ai confiance en toi.

code par Junnie sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ҩ 2013
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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyLun 28 Sep - 11:18

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You, The Creator. I, The Destroyer (Finality).

"I can hear what you said,
Echoing in my head.
I'm losing... myself.
Now I'm cold on the floor,
And I don't care anymore.
Cause its over..."




Lève-toi, mec. Allez, lève-toi… J'étais enfin rentré, hein… ? Pourtant même enfin dans un environnement soit disant convenable… Ça n'allait pas mieux. Même carrément pas mieux. Je me défonçais le crâne avec ces stupides interrogations. Devais-je la revoir ? Devais-je m'éloigner ? Devais-je m'excuser ? Devais-je rattraper le coup ? Que pensait-elle de moi ? Me haïssait-elle ? Probablement. Me méprisait-elle ? Sûrement. sacrebleu, qu'en sais-je ! Je balançais mon oreiller rageur, m'enfonçant la tête dans le matelas. Allez, il faut que tu ailles la voir, mec. Il le faut. Ça fera toujours aussi mal, peu importe la façon de voir et d'aborder la chose. J'avais réfléchis. Encore et encore. Et à force de tourner en rond, de me noyer dans ces eaux noires de mon esprits, de  frapper ce maudit miroir pour ce qu'il en restait… J'avais conclu que je n'avais plus de possibilité de retour. Je l'avais déjà conclu avant, hein… ? J'avais déjà donné ma soumission à ce malade, hein… Après tout, où est le différence entre nous ? Je redressais lentement la tête, assommé. Je hais ce traitement. Il me rends juste mou et amorphe. Au moins, je ne suis plus sujet aux sautes d'humeur dû à ce taré.

« Tu crois réellement ? ~ Le jeu ne fait que commencer, Auen. »


Je souriais, crispé. Eh bien jouons, enfoiré ! Jouons ! Et voyons qui de nous deux démoli l'autre en premier, hein ? ~
Depuis ce rendez-vous chez la psychiatre du coin, Muninn ne m'avait pas laissé souffler. Mon mental prenait bâches sur bâches, et je me sentais juste mal, horriblement mal. Encore coincé dans ce monde, les jambes déchirées, à avancer sans but dans l'eau. Juste avancer, en voyant mon corps se détériorer. En me voyant mourir, une fois de plus.Et moi qui me croyait mort ! Ah ! Il m'a bien eu cet enfoiré. A présent, tout n'est plus qu'un jeu, n'est-ce-pas ? ~ Tout n'est plus qu'une sacrebleu de partie d'échecs sur laquelle je m'amuse, hum ? Tous des pions… Je ne fais même plus la différence entre eux, moi, ce taré et elle… ? Pourquoi étais-je allé consulter ? Pour me soigner ? Je croyais bien. Pourtant c'était juste une descente en enfer en plus. Mon corps, mon corps ne supporte plus toute ces cicatrices. Rien que ma main gauche. Te voilà aussi marquée hein… Je plissais les yeux en repensant à cette scène.


Étais-je si instable… Pour me planter une fois de plus mon couteau dans la main ? Ce même couteau qui l'a tué, qui a failli l'a tuée et qui… Qui en tuera d'autres… Et moi, je le garde. Pourquoi… Je ne sais juste pas. Comme un pouvoir exercé sur ma personne… Comme lui sur moi… Je… Je me prends encore la tête là. Essaye de penser Auen, allez t'en es capable. Te laisse pas chuter. Ne joue pas. Pas aujourd'hui.

Je sortais de mon lit, m'enfilant directement mes cachets. C'était le prix de cette descente, hein ? Mon traitement. Mon corps était encore douloureux. Heimdall et Muninn ne m'avaient pas raté… Deux côtes brisées, lésions internes, hémorragies, et j'en passe… Avais-je aussi mal encaissé la douleur cette fois… ? Tout ça, ce n'était qu'un mauvais rêve hein ? Je n'ai jamais pu envoyer Vic à l'hôpital… Hein, que je n'ai pas pu… ? Si. Oh que si, j'ai pu ! Pourquoi me levais-je encore ce matin ? Tout bonnement pour aller la voir ! J'avais refusé de faire ceci il y a une semaine. Je… Je ne pouvais plus. Je refusais de la voir. Et pourtant… Mon coeur me cri de le faire. Alors… je l'ai fait. La voir ainsi, dans le coma, couverte de bandages comme je le fus il y a deçà quelques semaines… Je ne pouvais pas. Pourquoi… ? Pourquoi suis-je autant attaché à toi ? Peu importe combien je te fuis, combien je te blesse, je ne peux pas ! Je suis juste trop attaché à toi, Vic. Et ça… Ça me tuera.


Levé et paré, je prenais l'habituel chemin pour l'hôpital, affaires de Vic en main. J'avais pu demandé de lui en prendre des propres. Je restais veiller sur elle chaque jour. Peu importe combien cela me fait mal. Je suis déjà détruit, après tout. Je peux encaisser en jouant, non ? ~
Et me voilà de nouveau devant sa porte, entouré de deux-trois infirmières. Ah, alors quoi ? Vous avez peur que je la tue de nouveau mes chères ? Je les regardais d'un large sourire, leur faisant comprendre que j'aimerais rentrer. Après tout, je suis celui qui l'a mise dans cet état. Normal qu'on me colle une « surveillance ». Je riais intérieurement. Oh que ma lame me titillais… Merde. Ne pas. Ne pas…

Je ne perdais pas mon sourire, et j'entrais posant mes affaires sur le côté du lit de Vic, avant de m'assoir à ses côtés. Quand allais-tu te réveiller, hein… ? Dis-moi que tu n'allais pas rester ainsi toute ta vie, Vic… Dis-moi que… Pourquoi t'apprécie-je autant… ? Pourquoi me suis-je bêtement attaché à toi… ? Pourquoi en dépits de tout le mal que je t'ai fais pour t'éloigner tu reviens… ? Et que je reviens… ? Pourquoi sommes-nous comme ça… ? A nous blesser constamment, à nous rapprocher… ? Pourquoi ai-je le coeur si lourd face à toi… ? Pourquoi, merde?!
J'expirais, une main sur le front, l'autre serrant celle de Vic. Je suis con, c'est tout. Retourne à tes jeux Auen, c'est bien mieux que de perdre du temps avec ça… Je ressentais une pression sur ma main, encore une fois. Depuis que je venais, il y avait cette pression sur ma main. Je ne la comprenais pas. Un signe ? De qui ? Heimdall… ? Pourquoi voudrait-il… ?


Je posais lentement ma tête contre le rebord du lit. Autant vérifier. Je suis déjà en morceaux, alors… Et ça n’empêchera de penser à toutes ces âneries. Hein, que ça va m'en empêcher. Penses à tout ça, à ces doux moments… ~
Me revoilà, donc ? Ce monde… Il a bien changé. Suis-je coupable de tout ça ? J'esquissais un sourire. Évidemment. Je m'avançais, lorgnant ce nouveau monde que je découvrais. Brisé, hostile. Le ciel n'était plus si présent. Heimdall où es-tu ?

« Heimdall ? Est-ce toi qui me demande ? Ou suis-je devenu barge au point de l'imaginer ? »

Je continuais ma balade, arrivant devant une sorte de cascade, je crois bien ? Je n'étais pas en état de faire ceci. Trop… Ahlàlàlà… ~

« Heimdall ? Es-tu là ? Sais-tu comment elle...Va ? »

Je baisse la tête. fessier en culotte de cheval, cesse de… Je te hais Auen, je te hais. Elle n'est rien, rien, rien… Et mon cerveau ne pensait pourtant qu'à elle… Elle n'est rien, merde ! Elle n’est rien… Je secouais violemment la tête, les mains tremblantes. Je… Calme…
Heimdall, réponds, je te prie. Je ne tiendrais pas longtemps, physiquement comme mentalement. J'ai craqué sur ça… Et mon coeur veut sa réponse. sacrebleu d'humanité.

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyLun 28 Sep - 15:56

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Hôpital

 Wake up, life is waiting for you


Dans ce théâtre mentale, il n'y a plus rien qui danse. Les étoiles? Sans doute périt dans la chute. La lune? Oh, elle est partie se cacher. Elle ne pouvait rien faire pour les cas comme ça de toute façon. Le ciel n'était plus que des trous de verre, des fêlures immense, des blessures. Et le monde avance autour de ce dernier au ralenti. Oh oui, tout est si lent, comme une douce mélancolie. Qui t'étreint, qui te serre, qui t'étouffe, te le relâche et te libère. En un balais incessant de sensation diverse. Le chaud, le froid. L'existence, la perte. Y a t'il encore une vision réelle de ce monde de tempête? Surement pas.
Et pourquoi approche-t-il maintenant? Il aurait dû venir plus tôt. Quoi que. Aurait-il préféré le néant infini qui siégeait auparavant? Plutôt que ce monde en miette? Question rhétorique. La réponse n'existe pas. Que des pensées nouvelles.

« Heimdall ? Est-ce toi qui me demande ? Ou suis-je devenu barge au point de l'imaginer ? »

Seul ton écho te répond, et pourtant tu avances? Recule petit Auen, recule. Sinon tu vas te perdre. Tu crois que cet esprit ne sait pas? Tu crois que cet esprit a oublié? S'il le pouvait, il te rongerait en commençant par les pieds que tu poses sur la mer sombre et opaque. Le monde qui aurait dû se trouver en dessous, celui de l'hôte, a totalement disparu. Il ne reste que le noir. Le noir qui devrait te dévorer. Dévorer ce que tu es. Monstre. Si cet esprit pouvait rire, il rirait de toi. Mais cet esprit ne le peut pas, alors il se tait. Parce que l'autre esprit lui ne veut pas te blesser d'avantage. C'est dur les contradictions. Au moins, ces deux là sont d'accord sur une chose: le lieu que tu arpentes n'est plus un lieu de rencontre mais une prison. Te faire attraper? Possible. Au pire, la prison, le fait d'être un assassin, ça doit t'être familier non? Oh, pauvre petit. Fausse pitié, retourne dans les limbes. La lumière arrive.

« Heimdall ? Es-tu là ? Sais-tu comment elle...Va ? »

Silence! Pauvre petite chose! Tu veux savoir comment elle va? Après ce que tu as fais à cet esprit. Aha aha, que tu es drôles. Oh oui, que tu es amusant! Si les eaux bouent sous tes pieds, tu t'en étonnes? Est-ce que tu en a peur? Couler? Mourir étouffé? C'est toujours quelque chose à essayer non? Allez, viens... Laisse toi te faire dévorer aussi. Aussi? Oh, rien n'a été dit au final. Une légère brise couvre nos pensées, alors que la lumière arrive comme de nul part dans l'obscurité. Le gardien tombé, aha. Ton rocher à couler alors tu ne peux plus que flotter? Pitoyable... Roche de confiance tomber sous les eaux boueuse... Triste. Ou pas.
Ce dernier tient son sceptre, c'est toujours la même histoire. Sauf qu'il n'y a plus aucune étoile pour l’accompagner. Normal, elles se sont toutes éteintes. Ton air serein devant celui qui l'a blessée. Comment en es-tu capable? Aurais-tu réagis de la même manière face à celui qui aurait blessé ton roi? Sans doute que tu réponds en plus. Pitoyable... Ta culpabilité te fais perdre tout honneur Heimdall, tu es déprimant.
Tu lèves le regard vers cet être que tu attendais. Pitié, compassion ou regret? Fais ton choix, au lieu de tout mélanger. Tu te tourne de profil, regardant au loin sans pour autant rien voir dans cette obscurité. Un comble non?

-Viens Auen, nous allons marcher un petit peu, les eaux ici sont encore troubles.

Quoi, tu fuis? T'es un dieu je te rappelle! Et tu fuis devant un simple état d'esprit? Tu es pitoyable Heimdall, pitoyable, tu m'entends?! Mais vas-y, va-t-en! Tu ne changerais plus rien! Elle te déteste maintenant, elle ne veut plus rien savoir de ton existence! T'es toi aussi devenu un parasite! Ahahahaha! Un parasite, comme la chose que tu as tenté de détruire! Ahahah, c'est l'ironie du sort comme on dit.
Éclaire un peu la route pour ce pauvre gosse, fais toi plaisir. Marche à ses côtés si ça t'amuse. Moi, je retourne rejoindre celle qui sommeil. Avec les autres. Celle que tu ne pourras sans doute plus jamais atteindre.

Le dieu lâcha un soupire, alors que les agitations se calmaient. Heureusement qu'Auen ne pouvait pas entendre ce genre de raillerie. Un esprit brisé est si disparate... tantôt l'eau boue, tantôt l'eau pleure, tantôt elle tremble, tantôt elle hurle. Plus rien n'a de sens encore dans cette univers en morceau. Du temps, pour tout réparer? Simplement du temps. Prenant une légère inspiration, le dieu tendit son bâton à Auen.

-Prend le, il devrait t'aider à marcher.

Et plus ils avançaient, plus la marche pouvait sembler pénible. Pour chacun. Sauf qu'Heim pouvait encore tenir debout. Et qu'Auen serait sans doute tomber à la première vague sans le bâton du dieu, luisant comme l'espoir de vivre. Quitter les eaux troubles n'est pas une chose facile comme on dit. Mais une fois en paix, bien loin finalement, l'immensité semblait calme. Heim qui soupire, on aura sans doute tout vue. Il ne restait que quelques petites étoiles brillantes par ici. Juste... trois? Elles n'étaient pas des centaines avant? Combien de temps ça prendrait, de tout réparer alors? Personne ne sait vraiment...

-Excuse toute cette agitation, ce n'est pas encore totalement stable et les eaux changeantes.

Il se tourna vers lui avec un calme olympien, même si les yeux du dieu laissaient voir autant d'émotions qu'en compte l'univers.
Souriant légèrement, l'air amer, le dieu passa une main sur les cheveux tombant sur son front, les remettant en place.

-J'observe l'extérieur de temps en temps. Tu t'es plutôt bien remis. Et je n'ai pas pu tenir mon engagement, excuse moi pour ça. J'ai aussi vu que tu essayais de lutter par toi-même... C'est une bonne chose Auen, il ne faut pas te décourager et continuer sur cette voie.

Heimdall passa une main sur l'épaule d'Auen. De ce jeune garçon qui semble si perdu... Il espérait au moins que ça montrerait son soutient. Qu'il sait aussi pourquoi il a finit par y aller, à ce point de non retour.

-Victoria dort encore, ajouta-t-il avec un peu plus de douleur dans la voix. Je ne peux pas encore la réveiller dans cet état là. Mais si tu le veux, tu peux venir la voir...

Fit-il en indiquant une direction quelconque.

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyMer 30 Sep - 11:25

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You, The Creator. I, The Destroyer (Finality).

"So have you got the guts,?
Been wondering if your heart's still open
and if so I wanna know what time it shuts
Simmer down and pucker up
I'm sorry to interrupt.
It's just I'm constantly on the cusp
of trying to kiss you
I don't know if you feel the same as I do
But we could be together if you wanted to."




Un écho. Alors il n'était pas là, hein ? Je soupirais, m'arrêtant un instant pour mieux regarder ce monde. Du verre brisé. Un ciel déchiré. Des blessures béantes. Ah, me voilà chez moi, c'est ça ? J'esquissais un large sourire. L'eau s'agitait tantôt sous mes pieds, comme pour m'emporter et me noyer. Noie-moi donc, je ne connais ça que trop bien. C'est juste mon quotidien, cher monde. Puis parfois elle bouillait. Elle s'exprimait, clairement. Je n'étais pas la bienvenue ici, hein ? Oh que je le savais. Alors pourquoi suis-je venu ? J'espérais trouver Heimdall, c'est ça ? Ah ! J'avais dû encore dérailler, après tout… Je ne suis plus à ça près. Je lorgnais le reste de ce monde d'un regard, froid, perdant petit à petit mon sourire. Je pouvais comprendre ce lieu. Mieux que quiconque quand ce type d'endroit est ta demeure quotidienne. Ici, il n'y avait pas de miroir, seulement un ciel. Un ciel béant de blessures et trous. Brisé, cassé. Est-ce beau.. ? Oh, je croyais bien… Je me sentais chez moi  ici, après tout… ~ Un tel spectacle… Je me fais avoir, c'est ça ? Probablement. Qui est qui, dans tout ça ? Je ne sais plus… ? Peut-être est-on devenu trop proche lui et moi ? Qui sait ! Même dieu lui-même n'en saurait foutrement rien !


Je me contentais seulement de marcher, à la recherche de cette illusion que mon esprit avait créée. Que foutais-je ici, sérieux ? Heimdall n'irait jamais à ma rencontre. Pas après ce que j'ai fais à ce monde. Le moindre regret ? Qu'est-ce-donc le regret ? Apprenez-moi, je ne sais plus. Je ne comprends plus. J'ai juste le coeur lourd. Lourd de cette foutue humanité qui réclame Vic corps et âme. Pourquoi, elle ne me… Sert à rien… ! Vic est juste… Juste… Je me suis perdu encore… ? Je t'avais senti si près de moi, écornifleur. Comme une douce étreinte qui allait encore me rendre dingue… Que cherches-tu via ce petit jeu malsain… ? Que cherches-tu ?! Je frissonnais légèrement, sachant la réponse. Je…
Soupire. Tu le sais bien Auen, tu le sais très bien. Ce lien à présent. A quoi bon mentir, hum? Tu ne peux plus fuir. Je… J'étais juste devenu sa… Je serrais les dents, rageur. Une lumière apparaissait alors dans les tumultes de ces eaux noires qui ne me voulaient décidément pas sur leur sol. Oh, ne ris pas Auen. Surtout pas. Tu es mien, c'est bien ça ? ♪
Alors écoute-moi, et fais donc ce qui te paraît le plus… Plaisant. ~


Je te lorgnais, glacial, regardant encore et toujours ce monde. Tu étais donc venu, hein ? Je ne rêvais et délirais donc pas. Tu sortais de ton halo de lumière, bâton en main. Mais aucune de ces étoiles n'étaient là pour te tenir compagnie. Les ai-je toutes éteinte ? Un sourire ténu venait sur mes lèvres. Auen, non, non ! Je secouais la tête. Punaise… Tu restais serein. Mes tes yeux ne mentaient pas eux. Devais-je avoir la même gueule, aussi ? Car je suis soucieux pour elle ? Car je… Non. C'est juste un objet, c'est tout. Pourquoi suis-je ici, hein ? Je perds mon temps. Je perds juste mon temps à tenter de comprendre une humanité qui me ronge, me détruis. Je n'en ai pas besoin ! Ce monde ! Tout ça ! Ce n'est qu'un jeu ! Des pions ! Des pions avec lesquels je joue. Des pions que… Je manipule comme il me manipule et me soumet. Oh, je suis à lui, à présent. Que puis-je faire ? Dire ? Je ne puis même penser correctement… ? M'entends-tu Muninn… ? Ris-tu… ?

-Viens Auen, nous allons marcher un petit peu, les eaux ici sont encore troubles.

Tu me montrais un chemin au loin dans l'obscurité. Que de familiarités hahah… ~ Je venais vers toi d'un pas calme, ne perdant pas ma démarche et attitude glaciale. Je n'avais pas peur. Je ne ressentais rien. Qu'ai-je à craindre des ténèbres étant juste un rebut de celles-ci ? Étant juste le jouet personnel d'un taré pire que celles-ci… ? Hein… Que craignais-je au fond ? De la perdre… ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je ne veux pas savoir… Je veux juste… Jouer. Jouer…


-Prend le, il devrait t'aider à marcher.

J'arquais un sourcil. Je sais me tenir, hein. T'es gentil mais non. Alors pourquoi j'acceptais… ? Hypocrisie, juste faire comme… ? Tsss… Ces eaux troubles… Ne sont rien. Je te suivais alors vers un endroit plus calme, où l'eau ne grondait pas. Seules trois étoiles brillaient encore. Dommage. Éteignons-les… ? ~ Non. Non. Je… Je te voyais soupirer, comme fatigué malgré ton air calme. Tu te faisais vraiment du souci pour elle… ? Quel est l'intérêt ? Elle n'est plus ici ! Cette étoile est mor… NON. NON. fessier en culotte de cheval, que me taise ! Que je me… Je serrais les poings, lorgnant toujours le sol, stoïque. Plus rien… Je…

-Excuse toute cette agitation, ce n'est pas encore totalement stable et les eaux changeantes.

Tu me souriais. Tu tentais en vain. Tu te fais du mal, Heimdall…

-J'observe l'extérieur de temps en temps. Tu t'es plutôt bien remis. Et je n'ai pas pu tenir mon engagement, excuse moi pour ça. J'ai aussi vu que tu essayais de lutter par toi-même... C'est une bonne chose Auen, il ne faut pas te décourager et continuer sur cette voie.

Sa main sur mon épaule. Je le regardais, inexpressif. C'est du soutien, c'est ça… ? Hahahah… Éclate-donc de rire Auen, éclate-donc ! Une voie ?! Ça, une voie ?! C'était l'enfer ! Une descente aux enfers ! Tout ça ! Tout ça, m'a juste fini ! J'en ai donné ma soumission à ce malade pour que la douleur cesse ! Pour que ce cauchemar éveillé me devienne agréable ! Oh pour être agréable, il l'est ! Autant que ce fou qui se joue de moi ! J'hurlais mentalement. Et pourtant je te regardais tranquillement.


-Victoria dort encore. Je ne peux pas encore la réveiller dans cet état là. Mais si tu le veux, tu peux venir la voir...

Il me montrait une direction, une voix blessée. Hum… Vic…

« Pourquoi me voulais-tu ici, Heimdall ? Pas que je suis chez moi, en ces lieux... »

Mon ton restait monocorde. Je ne bougeais pas. Voulais-je… La voir. Je… Oui… NON ! Oui… Merde…

« Ces eaux troubles sont pareilles aux miennes, je n'y vois pas la différence pour le monstre que je suis. Après tout, je navigue bien d'esprits brisés en esprits brisés. Je te remercie de ton soutien. Ne t'en fais pas pour cette promesse, c'est passé. »

Mes jambes avançaient seules vers le chemin que Heim me montrait. Je ne voulais pas, mais cette humanité de merde, elle, voulait tant. C'était quoi… Ça ? Un cercueil de glace… Et… Vic… ? Vic ?! Je ne réagissais pas. Que foutait-elle dedans… ? Je… Merde. Mes sentiments, mon esprit… je… Non. NON.

« Que fait-elle… dedans… Heim ? »

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyMer 30 Sep - 15:53

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 Wake up, life is waiting for you


Bien des questions qu'il se pose, l'humain. Pourquoi Heim l'avait voulu ici, c'est vrai que l'interrogation vaut le détour. Alors, divin? Pourquoi? Pour lui faire signe, simplement? Au final, tu l'apprécies ce jeune garçon. Comme tu apprécies Victoria. Non, tu préfères Victoria en effet. Mais tu ne peux pas laisser ce genre de gamin se perdre, c'est pas ton genre. T'es trop... "Bon" pour ça. Alors que tu détruis mentalement les jeunes filles... Oups! Je t'ai blessé, pardon! Quoi que, je ne regrette pas tant que ça en fait.
Oh et tu soupires encore, sans doute agacé de temps de vérité. Tant que tu ne nies pas, tout va bien. Pensas-tu réellement que ta main sur son épaule changera quoi que ce soit? On est d'accord, tu ne le crois pas une seule seconde... Ne t'en fais pas, moi non plus. Sarcasme!
Tu marchais sur le chemin, alors que les nouveaux mots affluaient de sa bouche. Côte à côte. N'est-ce pas beau de voir un mortel marché à côté d'un dieu vers le chemin de la mort... Ah non, de la morte. Oups... C'est vrai qu'elle n'est pas encore morte! C'est dommage, on y était preeeeesque! Tellement de déception, vraiment! Quoi Heimdall, tu me fusilles maintenant? Ahalala, je croyais que je t'agaçais, et maintenant tu as l'air presque en colère. Et si c'était les deux? Huhuhu, ça serait amusant non, tu ne crois pas.
Cesse de jouer que tu me dis, que je n'ai rien à faire ici. Mais bien suuuuur! C'est ma tête je te rappelle. Haine, je vais te tenir compagnie pendant un moment vraiment enchantée de faire ta connaissance mon petit Heimdou, on va bien s'entendre. Oh, tu peux m'ignorer, je reste toujours dans son cœur, moi. Contrairement à toi. Oups, encore une fois, j'ai dis un truc pas gentil gentil... Tu vas faire quoi? Me faire disparaitre? Essaye donc pour voir! Tu te tournes vers l'autre Marcheur, l'air serein sur le visage, alors que je continue de te susurrer tant de choses à l'oreille.

-J'ai pensée que te parler serait intéressant. Tu restes l'ami de Vic malgré tout, et tu viens tous les jours pour la voir... J'ai estimé que je pouvais t'en laisser l’occasion ici...


Pourquoi sous-entendu qu'il ne pourrait pas de sitôt autrement? Tu vas pas la gardée endormie plus longtemps que ça hein? Dis Heimdouuuuu, c'est gentil! Quoi, c'est parce que tu crains quand même son réveil, toi, le divin et si aimé Heimdall? Bien sûr que tu me crains, je suis SA haine et je vais m'amuser à te bouffer jusqu'à te virer, certaine que c'est ce qu'elle voudrait. Certaine de te rendre la monnaie de ta pièce pour ce que tu as accomplis. On est camarade de prison à présent, on va dire... Autant bien nous amuser!
Au moins, le gamin te fais bien comprendre qu'il n'a pas besoin de toi. Oh finalement, je l'aime bien ce petit là. Enfin... Nan Heim, soit bon joueur, je protège pas de moi, c'est pas gentil ça non plus! Moi je voudrais bien... je sais pas l'étrangler un bon coup pour voir, ça serait amusant. Mais c'est triste, ce n'est que toi qui je poursuis. Enfin... Je pourrais lui faire peur et me glisser dans son dos, chuchoter doucement contre son oreille les mots si doux d'assassin, meurtrier ou encore c'est toi qui l'a tuera... Oh, tu me repousses encore, c'est pas gentil ça! Bon d'accord, j'ai compris, ça ne sera que toi que j'embêterais. Comme ça, tu ne seras pas jaloux!
Vous y arrivez enfin. Sur cette eau qui n'est plus noir mais azur, brillante... De la glace luisante, comme si de la lumière y avait été emprisonnée sous la contrainte des pics. Oh, je reste là, j'ai envie de voir la scène. Le gosse a pas l'air de comprendre, vu sa tronche incrédule. Tu as jamais vu une nana qui dort ou quoi?
Pourtant, je trouve ça plutôt joli. Heim, tu fais du bon boulot quand tu veux! Un pareil cercueil... Peut-être le même pour le jour J, tu en penses quoi? Oh, tu m'ignores, trop occupé à la regarder? Okay, j'ai compris, je boude! Tu lui trouves quoi, sérieux? Elle dort juste sur le côté, roulé en boule dans sa lit de cristal froid, de l'eau ne mouvant à l'intérieur de temps à autre. C'est tellement... Burk, sérieux! Le seul bel effet de style, c'est parfois les traces rouges de sang dans la glace, comme si l'eau en contenait au moment de geler. Voilà, c'est déjà un peu plus mon registre ça! Regarde Heim, tu lui as fait boboooo! Et maintenant, je suis là pour te le rappeler, touuuuus les jours. Tu la reverras pas de sitôt, j'y compte bien. Enfin fait, ici c'est ta prison, et moi, je suis ton gardien de cellule! L'ironie quand même pour un gardien des portes... Oh, c'est chiant, tu réagis plus, c'est même plus drôle!

« Que fait-elle… dedans… Heim ? »

Et toi, ton air serein et contemplatif, tu le traînes jusqu'à son visage de môme perdu, une expression neutre sur le visage.

-Elle dort le temps que tout soit reconstruit... Ou du moins tout ce qui peut l'être... Ce cercueil est la seule chose qui la protège encore de mes propres pouvoirs.

Tu rediriges ton regard vers elle, lâchant un soupire. Tu voudrais encore passer une main sur son front, alors qu'elle semble si... En paix, ainsi endormie. Doux rêves loin de la réalité. Oh, le réveil va faire mal, c'est sûr. Pour ça que tu retardes l'échéance? Bien sûr... Tu vas t'enfermer et t'attacher avant de la libérer, c'est une logique magique!
Tu regarde l'eau sous tes pieds qui semble noire et opaque. Il est où, je monde en dessous? Le monde de Vic? Ah oui, tu l'as "engloutit". Peut-être tu devrais l'expliquer à Auen, non? Une bonne idée, enfin!

-Je l'ai déjà expliqué une fois, ça sera sans doute plus simple sur la seconde. Comme il ne me reste plus beaucoup de temps, je voudrais que tu saches certaines choses, avant que Vic ne se réveille.

Pourquoi un ton solennel comme ça? Tu va spas lui donner le secret pour entrer à Asgard non plus!

-Je vais bientôt disparaitre, un certain temps. Lorsque j'ai pris le contrôle du corps de Vic, mon "esprit" a pris le pas sur le sien et a commencé à le dévorer de façon involontaire. Si je sors Vic de son sommeil maintenant, il y a des chances que le peu qui lui reste disparaisse dans la foulée, du moins tant que je reste libre d'agir.
J'ai de la chance, en quelque sorte... C'est vers moi qu'elle pointe sa colère, la séparation devrait en être beaucoup plus facile. Sache qu'elle ne t'en veut pas, pour ce qui est arrivé. Elle pense que tu te fais simplement manipuler, elle ne peut pas te détester pour ça. Je le pense aussi d'ailleurs, désolé de te le dire dans ces circonstances, ça doit être blessant à entendre.


Pourtant tu ne le regardes pas plus que ça, occupé à dire ce que tu as à dire. Tic.... Tac~

-A force de t'observer, je commence à te connaître un peu Auen, je sais que tu serais capable de beaucoup de choses pour elle... Même du pire. Ou même à la faire souffrir pour son propre bien, même si elle ne le comprend pas encore... Elle risque de se sentir seule et perdue à son réveil, il vaut mieux qu'elle ait quelqu'un qu'elle connait près d'elle... Et qui la connaisse aussi. Victoria ne pourra pas guérir du jour au lendemain, mais ça sera sans doute plus simple avec toi qui est déjà passé par là.

Tu fermes les yeux et soupire, alors qu'une onde agite les murs de ce monde invisible, de cette prison. De cette prison que tu as construis. La glace lentement se brise sous vos deux regards, alors que tu détournes la tête vers lui, une sorte de sourire au visage... Encourageant peut-être?

-Je te confie la suite, je ne peux rien faire de plus que te dire ces dernières choses. Je vais simplement rester ici et attendre qu'elle guérisse suffisamment pour que je puisse revenir... Oh, et tu peux garder le bâton, il pourrait être utile un jour ou un autre. Sinon, tu me le rendras la prochaine fois que nous nous croiserons.


Les murs s'ébranlent et la glace tombe en morceau. L'éveil est proche, et Heimdall disparait sous les yeux. Oh, je te rejoins, ne m’oublie pas! C'est pas en te cachant qu'elle ne te verra pas! Ce monde étrange se dissipe, alors que les couleurs et le monde de Vic rejailli de ce petit noyau de lumière éclatant du cercueil. Ternis certes... Mais toujours brillant!


Où suis-je...? Les bipbips me... Donnent mal à la tête... Je suis... A l'hôpital...? J'essaye de bouger la tête mais mon corps est tellement lourd... Rien que respirer... C'est difficile... Je ne sens pas le bandage sur mes yeux... Et la chaleur sur la main. Pourquoi ce touché me dit quelque chose de particulier? Des... Gants...? C'est... Auen? J'en sais rien... J'ai la tête dans la vase, ils ont sans doute dû me mettre sous sédatifs... J'ai plus aucune douleur... Et pourtant, mon corps s'en souvient. Remue toi Victoria, tu ressembles à une loque là... Fais quelque chose! Et les bipbips qui continuent... J'agite mes doigts dans la main d'Auen. Si c'est bien lui... C'est toi hein? Peut-être que ça veut dire... Que tu es guéris? Que je... Ne t'ai pas tué finalement? Oh, je suis contente... Je devrais me réjouir, mais je ne le sens pas au fond de mon coeur... Je dois dire que je ne sens plus grand chose... Allez Vic, allez, merde!

-A....

Ma voix rauque, punaise... C'est douloureux de parler... J'avalais ma salive, fermant les yeux pour recommencer.

-Auen.... C'est... Mon lit là... Tu prends...de la place...


Je souriais à travers mon masque pour respirer. Oui, je venais juste de le sentir sur mon visage, étrangement... Et mon sourire aurait presque pu ressembler à un vrai. Presque...

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyJeu 1 Oct - 12:13

">

You, The Creator. I, The Destroyer (Finality).

"Ever thought of calling
when you've had a few ?
'Cause I always do.
Maybe I'm too busy being yours
to fall for somebody new.
Now I've thought it through."




Je t'avais connu plus rapide à la détente Heimdall. Je soupirais, contemplant ce cercueil de glace qui était sien. On aurait juste dit une gosse. Une gosse qui dormait pour oublier, pour fuir. Oh, ce n'est pas si mal comme alternative après-tout. Une gosse teintée de rouge. Je ne sourcillais pas, soupirant avec toi, qui semblait vraiment te morfondre pour elle. Et moi, à côté ? Je me morfondais ? Aucune idée. Toujours ce coeur lourd, lourd de sentiments pour elle. Je suis tombé bien bas. Vraiment bas. J'ai tout accepté pour l'oublier, et me voilà finalement ici, à t'écouter toi, qui croit que je peux encore être son épaule ? Je ne peux pas Heimdall. Tu me demandes l'impossible. Je l'ai trop blessée pour ça. Et stable ou non, mon esprit n'en reste pas moins en désordre, déchiré, détruit sous son contrôle que j'accepte. Que j'ai accepté. Vraiment bas, oui.

-Elle dort le temps que tout soit reconstruit... Ou du moins tout ce qui peut l'être... Ce cercueil est la seule chose qui la protège encore de mes propres pouvoirs.


J'inclinais la tête, stoïque. Je vois. Douce question dont je ne connais plus le sens avec ce lâche. Oh, à cette pensée l'envie de sourire mauvaisement me prenait, mais mon visage restait de glace, lui. Comme ce cercueil que tu regardais, abattu, avant de regarder cette eau qui jonchait le sol. Tu semblais vouloir m'expliquer des choses. Des choses dont je ne comprendrais certainement pas le sens. Mon coeur vacille bien trop vite. Comme ma tête. Oh, je vais probablement m'inquiéter, dire à Vic que je regrette, que je l'a… Tss. Et ça va recommencer hein ? Comme toujours. Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. Voilà à quoi se résume mon état actuel avec Vic. Rien de plus.

-Je l'ai déjà expliqué une fois, ça sera sans doute plus simple sur la seconde. Comme il ne me reste plus beaucoup de temps, je voudrais que tu saches certaines choses, avant que Vic ne se réveille.

Il était perturbant de t'entendre la nommer ainsi. Tu l'aimes vraiment hein ? Comme cette fois où… Ah, fois où j'étais encore moi-même, ou presque ? Fois où j'avais ma tête, un esprit, et une logique à la noix basée sur des idéaux humains… ? Hahaha… Jamais. Si tu prenais ce ton si grave, c'est que ce que tu allais me dire l'était, n'est-ce-pas ? Je te toisais, impassible. Explique donc Heimdall, je fatigue là, et rester aussi froid pour ne pas me jouer de toi me coûte. Alors, déblatère.


-Je vais bientôt disparaitre, un certain temps. Lorsque j'ai pris le contrôle du corps de Vic, mon "esprit" a pris le pas sur le sien et a commencé à le dévorer de façon involontaire. Si je sors Vic de son sommeil maintenant, il y a des chances que le peu qui lui reste disparaisse dans la foulée, du moins tant que je reste libre d'agir.
J'ai de la chance, en quelque sorte... C'est vers moi qu'elle pointe sa colère, la séparation devrait en être beaucoup plus facile. Sache qu'elle ne t'en veut pas, pour ce qui est arrivé. Elle pense que tu te fais simplement manipuler, elle ne peut pas te détester pour ça. Je le pense aussi d'ailleurs, désolé de te le dire dans ces circonstances, ça doit être blessant à entendre.


Je ne disais rien, j'hochais seulement la tête, comprenant en partie ce que tu me disais là. L'histoire des mondes, ahlàlàlà. Me revoilà nostalgique. Avec ton arrivée Muninn, mon monde n'a jamais été aussi froid et sombre. Aussi… Vide. Néant. Avant, hein, avant ? Oh, c'était des montagnes, de la neige à perte de vue sur un océan de glace, avec des aurores boréales. Oui, un paysage simple et magnifique. Oh, que ce monde me manque. Mais les eaux noires et froides et ta présence me sont tout aussi agréables.

« J'aurais préféré, dommage en somme, oui. Non, ne t'excuse-pas. Je ne comprends pas, alors ce n'est pas bien grave. »


Tu sembles bien pressé d'un coup. En même temps, ce monde semble aussi instable que ma personne. Bah tien.

-A force de t'observer, je commence à te connaître un peu Auen, je sais que tu serais capable de beaucoup de choses pour elle... Même du pire. Ou même à la faire souffrir pour son propre bien, même si elle ne le comprend pas encore... Elle risque de se sentir seule et perdue à son réveil, il vaut mieux qu'elle ait quelqu'un qu'elle connait près d'elle... Et qui la connaisse aussi. Victoria ne pourra pas guérir du jour au lendemain, mais ça sera sans doute plus simple avec toi qui est déjà passé par là.

Du pire, retiens juste cela Heimdall. Le reste c'est de l'illusion. Un simulacre. Factice.

-Je te confie la suite, je ne peux rien faire de plus que te dire ces dernières choses. Je vais simplement rester ici et attendre qu'elle guérisse suffisamment pour que je puisse revenir... Oh, et tu peux garder le bâton, il pourrait être utile un jour ou un autre. Sinon, tu me le rendras la prochaine fois que nous nous croiserons.


Tu fermais les yeux, et disparaissais alors que ce monde s'ébranlait, secoué, traversé de choc. Time's up, eh ? Je gardais ton bâton en main, dépité. Que veux-tu que j'en fasse, Heimdall… ? Je ne reviendrais plus jamais ici. Comment en suis-je sûr ? Allez savoir. Et je souriais. ~
Une pression sur ma main. Je fronçais légèrement les sourcils, redressant mollement la tête du rebord du lit. Retour ? Une douleur me transperçait déjà l'estomac. Aaaah, je suis encore parti pour décorer le sol de rouge ? Déjà ? ~

-A.…

Je dirigeais mes yeux vers cette voix. Ta voix. A toi. Tu étais réveillée, vraiment… ? Ta voix était rauque, et tu étais là, telle une momie avec un masque, piteuse, une mine empâtée. J'aurais voulu te sourire, faire mine que… Mais non.

-Auen.... C'est... Mon lit là... Tu prends...de la place…

Je me dégageais sec, un air stoïque au visage. Allez souris Auen. Et pas de cette façon. De l'autre. Celle que Vic t'as toujours connue. Tu sais celle de cette semaine, celle de… Ta gueule, esprit. Je ne veux pas y penser. Douleur incessante qui ne me lâche pas.


« Pardon. »

Je croisais les mains, les retirant de celle de Vic, naturellement, afin de la laisser prendre ses aises. La voir ainsi faisait horriblement mal. Je crois. Je sentais mon coeur qui se serrait encore, prenant plus de poids. Humanité de merde, encore ? Je tournais la tête sur ma droite, expirant lourdement, l'estomac en vrac. Évite de décorer le sol, Auen. Pas pour elle, déjà.

« Content de voir que tu t'es réveillée... Je t'ai apporté des vêtements, couvertures et autres choses pratiques on va dire. J'ai jugé que tu en aurais besoin à ton réveil. »

J'affichais une légère tronche gênée. Pourquoi être aussi guimauve avec elle ? Elle n'est rien… Rien. Rien. Oh puis merde, je ne sais plus, voilà. Humanité à la con qui me dit que je t'aime. Oui, je crois t'aimer. Tsss, vraiment, mais vraiment bas.

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyJeu 1 Oct - 15:54

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Hôpital

 Wake up, life is waiting for you


Je... Pensée en vrac. Mal au crâne. Je me sens... Planer, comme... Comme quand on volait avec Cris. Oui, planer comme ça... C'était amusant... Tourner la tête de droite... A gauche. Je suis con moi, je vois rien... Pourquoi voudrais-je regarder? Je sens ma nuque qui craque légèrement sous le mouvement, sans un bruit. Je n'aime pas cette odeur... L'hôpital sent le malade et la mort. Mes sens... Paralysés, tous... La chaleur de la main d'Auen quitte la mienne, et je ne sens plus sa pression sur mon lit, proche de ma jambe encore fonctionnelle. Oh, le bilan? Un genoux cassé, deux côtes brisées et une troisième fêlé, plusieurs hémorragies internes qui avait nécessité une opération d'urgence, et mes deux bras étaient entourés d'atèle et de bandages, m'étant fait une déchirure des ligaments à cet endroit là... Oui, vous le pensez aussi: pire, ça aurait été morte.
Je fermais les yeux quelques seconde, pour les rouvrir ensuite, comme une sorte de loque amorphe. Et la voix. La fameuse voix qui me donnait mal à la tête déjà. J'ai juste l'impression d'être... Vide. Juste vide... Comme les poupées russes! Et bien, je suis la plus petite, celle qui n'aura jamais rien pour la remplir vraiment. Aha...Ah...
Je bougeais mes épaules, me sentant tendue. Tendue, mais surtout encore assommée.

« Pardon. »

Ne t'excuse pas voyons... C'est pas la peine de s'excuser, à ce stade là... Je suis trop dans le coltare pour quoi que ce soit. Je glissais comme je pouvais mes doigts sur les draps, sentant pour la première fois la perfusion dans mon coude droit. Je hais définitivement les hôpitaux... Je décalais jusqu'à trouver le bouton pour redresser le siège légèrement, appuyant dessus. Ils sont gentils, ils ont pensée à mettre les position assises et couchée en braille, ainsi qu'urgence. Oh, la médecine moderne!
Après, je ne connais pas leur définition de "assis" mais pour moi, j'avais plus l'impression d'être avachie dans un fauteuil trop grand, alors qu'une boule dans mon ventre m'empêchait de bien respirer. J'ai un masque pour ça, je m'en fiche au pire! Oh, non, il me gêne... Mais je ne peux pas bouger plus... Je ne sens même plus ma jambe blessée ni mes bras!
Je laissais ma tête reposer contre l'oreiller, les yeux mi-clos, regardant cette horizon qui n'existe pas. Je me sens... Vidée de quelque chose. C'est sans doute pour le mieux... Oui... C'est pour le mieux.

« Content de voir que tu t'es réveillée... Je t'ai apporté des vêtements, couvertures et autres choses pratiques on va dire. J'ai jugé que tu en aurais besoin à ton réveil. »

Je lui offrais un sourire creux, définitivement embêtée par ce foutu masque. Mais il me fait respirer, alors... Oh, j'ai le choix? Pas vraiment en fait... J'hochais légèrement la tête, me sentant lourde. Ma nuque craque légèrement, comme si je n'avais pas bouger depuis au moins trois heures... Parfois, j'ai la même chose le matin, quand je suis restée dans la même position toute la nuit.
J'entrouvrais les lèvres pour prendre une faible inspiration douloureuse et embêtée par cette boule. Les côtes cassées.

-D'accord... Merci Auen... D'y avoir pensé...

Je laissais ma tête un peu plus tomber dans le fond de l'oreiller, les yeux fermés. Il avait pensé à ça... Oh, et s'il était là, c'est qu'il était rétabli, lui aussi... Oh, ça a été sans doute plus rapide que moi... Je me sentais encore froide, sachant très bien ce qu'il s'était passé. J'avais succombé au sommeil de glace.
Je rouvrais les paupières, bien que ça m'était pénible.

-Je suis contente aussi... De te savoir en "forme"...
Je déglutis légèrement, reprenant finalement. J'ai... Dormi longtemps?

Soufflais-je entre deux respirations complexes, la tête lourde et les pensées vaseuses. Mon monde tout entier... Était encore flou, même dans mon esprit. Le son des gouttes de morphine tombant une à une dans mes veines était rassurant, elle me faisait oublier la douleur... Juste un temps. Elle allait revenir mais... Mais n'y pensons pas, c'est mieux ainsi...
Je fermais les yeux à nouveau, ne trouvant pas la force de les rouvrir cette fois-ci.

-Tu veux bien juste... Me retirer ce masque s'il te plait? J'ai l'impression... D'être en train de mourir, c'est pas super... Agréable...


Je gloussais légèrement, tendant chacun de mes muscles douloureusement. Arf, côtes de merde... Vous ne voulez pas me laisser rire de mon autodérision? Connasses...

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptyVen 2 Oct - 22:43

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You, The Creator. I, The Destroyer (Finality).

"Do I wanna know?
If this feeling flows both ways?
Sad to see you go,
Was sort of hoping that you'd stay
Baby we both know,
That the nights were mainly made for
Saying things that you can't say tomorrow day"




Le mur était joli à regarder, eh ? Je divaguais un peu, mon estomac me faisant comprendre que cette discussion avec Heimdall avait été un grand n'importe quoi inutile. J'attendais une quelconque, un quelconque signe de ta part, mais rien. Rien de rien. Mah, tu étais dans un état bien pire que le mien après tout. Avais-je voulu… Oh, ne nous prenons pas la tête avec cette question stupide. Tu redressais, un visage morne malgré ce sorte de sourire que tu pouvais m'afficher. Trop dans le gaz pour comprendre, hein ? Je voyais bien. Je n'allais pas tarder à te laisser, dans le pire des cas. Tu avais besoin de repos. Moi, ça irait, les coups, la douleur, c'est mon train-train, c'est moi oui. Tu semblais ravie pour les couvertures et tes affaires. Ce n'est rien, juste… Un service. Une chose normale, c'est ça ? Tu redressais le siège, et je te voyais douiller sous les blessures. Mon coeur prenait encore du poids, tien. Que j'aimerais te dire combien je m'en excuse de tout. Combien j'aurais souhaité mieux faire les choses… Combien j'aurais préféré qu'on ne se encontre pas ainsi. Notre rencontre depuis le début… Était une catastrophe. Pourquoi fallu-t-il que te rencontre toi, dans cette période aussi horrible, hein ? N'avais-je pas pu te connaître avant, hein ? Tsss. Regret, humanité à la noix. Oublie Auen, ça ne te servira à rien. A part couler et te donner à lui, ça ne sert à rien, tout ça.

-D'accord... Merci Auen... D'y avoir pensé…


Tu me souriais après un hochement de tête embêté. Ce masque t'agaçais, je suppose ? Oh, je suis trop amorphe pour comprendre cela.

« De rien. »

Je retrouvais bien vite une tronche froide, me sentant mal, et shooté. Traitement de mes deux. Oh, il n'avait rien changé, vraiment riiiiien changé. Je vous assure. Vraiment rien. J'étais juste shooté et blasé à 90 % de mon temps. C'est ça, le prix pour que ce malade me lâche. Hahaha… En ai-je envie, hein ? Je ne sais plus. Je ne sais plus rien. Ma tête est en miette et mon esprit toujours brisé. Oh, il ne se réparera pas. Jamais. Il va se détériorer encore et encore. Que de joie en perspective ! Allez, rions, oui rions. Sans blague. Mon sourire s'était cassé à Berlin ou une ville au pif, choisissez. Pour une fois que je ne voulais plus jouer, hein… ? Qui je suis à la fin ? Je soupirais, une moue impassible, n'ayant pas écouté un mot de ce que tu aurais pu me dire. Egoiste que je suis. Je suis là pour toi, pas pour mes soucis. J'aimerais retrouver cette joie que j'ai quand je suis à tes côtés, Vic. J'aimerais sincèrement… Mais je suis anesthésié. Complètement anesthésié. Et mon humanité me coule… Devrais-je couler pour toi, car je t'aime… ? Bon sang, je n'en sais rien. Je tournais la tête, les dents serrées, dépité d'une telle controverse. Tu restais allongée, les yeux clos, me questionnant. Allez cerveau écoute.

-Je suis contente aussi... De te savoir en "forme"...  J'ai... Dormi longtemps?


Je réfléchissais un instant. Non, je n'avais pas compté les heures de ces semaines là cette fois. Mais à vue de nez, plus de 300 heures ? Soit deux semaines et plus, je crois ?

« Environ 300 heures. »

Lâchais-je naturellement avant de me secouer la tête, captant l'idiotie que je venais de te lâcher. Eh cerveau, connectes-toi, là. Foutu traitement.

« Hum, pardon… 2 semaines et quelques jours. »

J'ignorais sa remarque sur mon état. Je me remet vite, je crois ? Pourtant j'avais encore des côtes pétées, mais j'avais hurlé au scandale, voulant prendre mes cours et quitter ce lieu de mort. Ils la connaissent ma tête. Quatrième fois que je venais ici ? Je suis un abonné, j'ai même le droit à ma carte ! Non, pas encore. Mais à cette vitesse, ça risque.

-Tu veux bien juste... Me retirer ce masque s'il te plait? J'ai l'impression... D'être en train de mourir, c'est pas super... Agréable…


Tu ne rouvrais pas tes yeux, dans un soupir. Reposes-toi, Vic. Reposes-toi… Je me levais de ma chaise, m'approchant de toi pour m'exécuter, morne. Mon estomac commençait sérieusement à me faire douiller, et ne pas te cracher une mare de sang à la figure relevait d'un défi certain. Allez, inspire, la douleur ce n'est rien, Auen. Approchant mes mains de ton visage, je te retirais calmement le masque, avant de me reculer, regardant le sol. Ce visage…

« C'est mieux, là ? »

Je n'avais pas envie de répondre à ton cynisme sur la mort, moi qui en suis d'habitude friand avec le sarcasme, là, j'étais juste mort. Dans les limbes à planer avec toi qui me colle au train. Oh, mignon, mignon tout ça.

« Je devrais peut-être te laisser te reposer, je suppose... »

Ma tête me faisait mal, tout me faisait mal. Tout était lourd, et mon coeur ; à chaque seconde passée à tes côtés devenait une véritable enclume. Enclume qui me liait poings et pieds à toi. Sentiments à la noix. Je ne te mérite pas. J'aimerais tout recommencer, oui. Effacer, et réécrire. Si seulement.

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptySam 3 Oct - 8:17

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 Wake up, life is waiting for you


Je l'entendais, dans ta voix... Je savais que quelque chose n'allait pas. Creux... Oui, c'est sans doute le mot. La douleur dans mes veines que je ne ressentais pas me faisait le même effet. Ah... Au moins une chose que je suis capable de comprendre à présent... Qui aurait pu imaginer qu'on puisse avoir si... Mal, en fait... Oh, douleur, je t'ai sous-estimée je crois, ironiquement... J'avais sous estimée la monde tout entier. Tellement nulle. Oh moins, j'ai appris... J'ai appris beaucoup... Voyons le positif dans tout ça. J'ai encore tout... A réapprendre. Absolument tout. Il n'allait plus être là de toute façon, et bien heureusement. Je sentais mon esprit plus léger... Comme avant. Ah, comme avant. Je l'avais oubliée, cette formule magique.
La masse dans mon ventre n'était que plus ténue à chaque seconde, mais je m'en fiche un petit peu... Je glisse mes doigts sur mes propres mains, sentant mes bandages du bout des doigts. Je dois être assez pitoyable à voir Auen, désolée...

« Environ 300 heures. »

Auen... Pourquoi des nombres? Tu sais que mon cerveau ne les captent pas... Je peinais, essayant de faire le calcul... 300... Divisé par 24? Oh, ça en fait du temps... C'est sans doute pour ça que je suis dans le coaltar. Marf... Cette connerie de merde m'a coûté cher... Au final, je n'aurais pas dû lui faire confiance... J'aurais dû croire Law quand il me disait que ces dieux étaient des poids... J'aurais dû l'écouter, quand Auen m'a dit que les dieux n'étaient que des... Des choses vouées à nous blesser...
Et voilà, j'ai encore les pensée qui divaguent alors que je lâche un long soupire, ne faisant qu'augmenter encore une fois ce poids. Oh, ce poids...

« Hum, pardon… 2 semaines et quelques jours. »

Je préfère... Merci Auen, je suis pas en état là... Deux semaines déjà... Si longtemps que je dormais. Le Sommeil de Glace m'avait prit deux semaine de mon existence. Heimdall m'avait voler deux semaines de vie... Je gardais les yeux clos, alors que ce fin sourire ironique pointait sur mes lèvres. Je peux vivre sans lui de toute manière. Je l'ai fais pendant 17 années déjà. Oh, je suis totalement capable. Même si ça serait difficile de m'y remettre. Je pourrais vivre sans lui.
Je sentais le contact de tes doigts sur mon masque, leur légère pression sur mon visage sans même effleurer ma peau. tes mains sont devenues si froides Auen? J'imagine que c'est normal, nous sommes tous les deux à moitié morts...
Je poussais un léger soupire soulagé, prenant une faible inspiration alors que je me sens flottée. Oui, c'est bien mieux là Auen, merci...

« Je devrais peut-être te laisser te reposer, je suppose... »

Ta voix me semblait douloureuse... Aurais-je la même quand la morphine arrêtera de couler dans mon sang? Oh, je me le demande... C'est sans doute le cas, mais bon... N'y pensons pas, laissons nous partir. Non... Non, avant... Je forçais, rouvrant légèrement les yeux sans pour autant le voir. Imagine son sourire sur cette photo que vous avez prise ensemble. Souviens toi Vic de ce bon moment. Oublie les bips qui te donne mal à la tête. Oublie les...
Je dressais lentement une main vers lui, mon bras aussi mou qu'une aiguille, le faisant légèrement pendre vers le vide à côté du lit. Allez... Force un petit peu. Je le relevais avec mollesse, comme une sorte de mouvements saccadé d'une poupée désarticulé. Je fermais mes yeux sous l'effort, alors que mes doigts bandés glissaient contre ton bras au dessus de ce que je crois être ta chemise. Tu en portes toujours une...

-Viens..
.


Demandais-je de cette voix endormie. Oh.... Je n'allais pas durer bien longtemps... Si je m'endors, est-ce que je vais me réveiller à nouveau? J'ai besoin de chaleur... Juste un peu... De chaleur...

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptySam 3 Oct - 12:44

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You, The Creator. I, The Destroyer (Finality).

"Do I wanna know ?
Too busy being yours to fall.
Ever thought of calling darling ?
Do I wanna know ?
Do you want me crawling back to you ?"




Le poids de cette enclume sur mon coeur… Il n'en était que pire alors que je te voyais qui peinait face à mes réponses. Pardon, je n'ai pas mieux à fournir. Mon cerveau ne comprends plus rien, lui aussi, Vic. Il ne sait plus rien. Il est trop shooté pour te pondre une réponse simple, qui ne nécessite aucun calculs. C'est étrange, hein ? Que quand je suis aussi amorphe, j'en deviens cartésien ? Eh voilà que je deviens même beau parleur ! Ah ! Je baissais la tête, te laissant émerger au fur et à mesure. Tu souriais très légèrement, semblant reprendre du souffle avec ce masque en moins sur le visage. Mon cerveau suivait de moins en moins, et je peinais à te suivre toi aussi. J'avais… mal ? Je crois ? Quelque chose comme ça ? Je me redressais, n'attendant pas ta réponse. Je voulais partir, mon coeur était trop lourd. Lourd de tout ça. Je me répète, haha… Bon sang, je veux juste… Je ne sais pas ce que je veux. Ma tête est lourde, creuse, tout ça n'a aucun sens… Aucun sens ! Je restais près de toi un court instant, avant de tourner les talons. Seulement pourquoi tu… Pourquoi… ?


Tu t'étais redressée dans la douleur, attrapant un bout de ma chemise, le visage plus si stoïque que ça sous les émotions ? Les émotions liées à la douleur ? La souffrance seule ? Je ne comprends pas. Je tournais vers toi un visage incrédule, froid, lassé. Incompréhension. Pourquoi, Vic, pourquoi ? Pourquoi veux-tu m'empêcher de respirer en écrasant et alourdissant ce coeur ? Ma respiration se bloquait, et je sentais le sang remonter le long de mon œsophage dû au don de ce maudit chacal. Serre-les dents Auen. Avale. Serre fort, voilà. Je déglutissais, la gorge douloureuse, exprimant un léger râle. Je te laissais là, la bras agrippé à ma chemise, pendant à moitié dans le vide. Tu étais cassée, c'est ça ? Comme une poupée… ? Comme l'objet que tu es… ? Je ne comprends pas. Cerveau hors-service. Je plane. Je te regardais un regard morne, épuisé. Que me veux-tu Vic ? Reposes-toi…


-Viens...

J'arquais un sourcil, perdu. Un… Câlin ? Un truc comme ça ? Je revenais vers elle, m'exécutant encore, las. Je crois que c'est bien ça qu'elle veut ? Ne devrais-je pas être ravi ? Sûrement ? Je ne sais pas, toujours pas. J'aurais aimé en fait, si, carrément. Les câlins, les rires, toutes ces choses que je ne partage qu'avec elle, elles me manquaient… Horriblement… Je soupirais, réprimant un légère grimace de douleur et gênée. Mon estomac faisait bien son caprice là. Je me penchais alors vers toi, t'entourant de mes bras, une mine impassible au visage. Pourtant je crois que mes yeux étaient comme ceux d'Heimdall. Visage froid pour des yeux expressifs. Mal. Mon coeur me fait mal. Ma tête. Tout, tout… Souvenirs à la noix que je chéri. Humanité de merde qui fait que je t'aime. Coeur qui déraille, comme ma tête. Ah, anesthésiez-moi, pitié. Je te serrais délicatement, et tu semblais te laisser faire. Je te laissais faire un moment, justement, trop mort pour réagir et dire la moindre chose. La seule que j'aimerais te dire me trancherait la langue. Alors je la garderai pour moi, et te la dirait une autre fois. Oui, une autre fois.


Je desserrais mon étreinte de ta personne, me reculant de nouveau, choppant mon sac, sans un mot. Les mots ne sortaient plus de ma gorge. Ils s'empilaient les uns sur les autres, restant coincés au gosier. Bouchon du jour, bonjouuur. ~  Je te mettais juste les cheveux en pétard, avant de te lâcher d'un ton un peu froid mais plutôt jovial entre deux mises en pétard de cheveux.

« Reposes-toi, tu en as besoin, ok ? »

Je tentais un sourire, en vain. Lèvres crispées, estomac douloureux. Sentiments inutiles que tout ça. Oh, un cachet et on va anesthésier tout ça, comme je m'anesthésie moi face à toi, hein ? Face à vous. Oh coeur, cesse de battre pour elle. Je l'aime, hein ? Oh, fessier en culotte de cheval, anesthésiez ce sentiment, je vous prie. Je vous prie.

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MessageSujet: Re: You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] You, The Creator. I, The Destroyer-Finality [PV Auen] [Terminé] EmptySam 3 Oct - 18:46

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ft. Auen
Hôpital

 Wake up, life is waiting for you


Dernier effort... Désespéré sans doute... J'ai sans doute peur de m'en aller... Seule. Je veux que tu restes avec toi... Je veux rester avec toi... Ta douleur. Ma douleur. Nous ne sommes que des... Je fermais les yeux, las de ça. Je n'étais qu'une brindille, faible et amorphe. Une bourrasque que je craquerais de toute façon. Oui, de toute façon...
Mais tu revenais, je crois, alors que je lâchais ta chemise. Mo bras pendait, mou, alors que je te sentais venir vers moi. Partageons encore un peu de cette chaleur d'autre fois... Cette chaleur une dernière fois... Je sais que c'est... La dernière, alors je veux vraiment... La connaître une dernière fois...

Tu glissais tes bras autour de mon corps fragile, alors que je laissais glisser ma tête contre ta nuque. L'odeur de ta peau, la texture des tes cheveux au contact de mon front. Je les sens... C'est comme ça qu'on peut dire être vivant non? Et je sens ton cœur qui bat contre le mien. Nous sommes vivant... N'est-ce pas? Je lâchais un soupire de soulagement contre ta nuque, laissant ma tête peser sur ton épaule. J'aimerais pouvoir te rendre ton étreinte mais mon corps ne le peut pas... Je le fais simplement mentalement. Je sais... Je t'en demande beaucoup trop... Je sais que tu ne veux pas de moi... Près de toi. J'accepte... J'accepte de comprendre... Je veux juste profiter une... Dernière fois?

Tu te reculais, agitant une main dans mes cheveux de façon énergique, sans doute pour les mettre en désordre. C'était un moment gênant... Juste un petit peu. Je souriais, simplement. Je l'ai toujours beaucoup aimé, cet Auen... Il change et... Et ça n'est pas sa faute. Alors... Alors je dois... Comprendre. Plus tard, quand on cerveau ira mieux. Je... Finirais peut-être enfin par comprendre.

« Reposes-toi, tu en as besoin, ok ? »

Toi aussi, tu as encore besoin de temps, non? Je... Me doute. Je te répliquais, la voix un peu plus enthousiaste, bien que je sois au bord de l'évanouissement.

-J'y penserais... Toi aussi Auen, tu en as besoin... Au revoir.


Je souriais toujours de cette façon terrible, alors qu'il partait. Hu... Je laissais tomber ma tête tomber dans mon oreiller, mon esprit fixant une chose invisible pour les yeux des voyants. Cette chose qui s'appelle ma vie. Et je fixais son avenir. Encore... Toujours...
Je me laissais porter la morphine, coulant dans le sommeil rapidement. Je n'ai pas encore d'autres solutions pour l'instant.

code par Junnie sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ҩ 2013
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