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You're Not My Kind [PV Liev' !]
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 :: Hors RP :: ◄ Corbeille :: ► Archives du Chapitre 1
MessageSujet: You're Not My Kind [PV Liev' !] You're Not My Kind [PV Liev' !] EmptyJeu 12 Nov - 18:11

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You're Not My Kind

« Let's take a walk
down memory lane,
When I was just a boy
and I wasn't insane.
Back before the world
got inside of my heart.
Before all the sickness
almost tore me apart. »




Liberté. Était-ce le mot ? Je crois bien ? Pouvais-je qualifier de liberté le fait d'enfin pouvoir bouger de mon lit après ces deux foutues semaines de convalescence ? Ouais, je crois bien ? Oh, pourquoi convalescence ? Convalescence où j'en ai littéralement chié pour rattraper mes cours et être à jour dedans ? Oh, peut-être parce qu'un fou de dirlo a tenté de me tuer ? Ahlàlàlà, jamais deux sans trois. Oh, ce n'est pas ce qu'on dit ? Je lâchais un soupir, un sourire sarcastique aux lèvres. A vrai dire, même si je pouvais enfin me déplacer librement, sans être à l'état de macchabée, je ne saurais dire précisément si ça va mieux mentalement. Avec l'arrivée du petit nouveau, Amon… J'avais encore et toujours cette sensation de mon mental qui cède plus aisément. Et je n'aimais sincèrement pas ça. Oh, et puis toi… Tu avais retrouvé ta langue. Et ça me soulageait quelque peu. Même si tes paroles n'avaient pas changées d'un trait, oh… Te savoir de nouveau là, me faisait sourire.


Et ces entrevues avec Vic aussi, avaient aidées. Je m'étais assuré qu'elle ne s'inquiète plus. Je m'en voulais pas mal qu'elle se fasse tant de soucis pour moi. Je ne voulais pas qu'elle passe sa vie à tenter de faire que je sorte la tête de l'eau quand je la replonge tout seul, comme un grand con, car je suis attaché à toi. Non, je ne voulais pas qu'elle se morfonde pour moi… Alors j'allais aller mieux, et on oublierait tout ça.

« Mec, elle n'est pas aussi cruche, celle que t'aimes, hein... »

… Je rougissais légèrement, poussant un râle. Amon, bon sang, arrête de me ressasser ce genre de bêtises ! J'apprécie Vic, c'est tout… Punaise mais quel boulet ce dieu…


« Geeenre tu l'apprécies. C'est pas bien de mentir Auen, pas biiiien ! »

Mais il ne va pas la fermer, si ? Je me mordais la lèvre, embarrassé, alors que je sortais de mon cours. Pause, comme d'habitude. Et où je passe mes pauses ? Sur le toit, comme d'habitude. Permis ? Pas permis ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Je ne me souviens pas avoir eu de soucis, jusque là. Enfin, depuis le combat à cause de Lawrence, non, pas vraiment. Je me demandais par ailleurs s'il allait mieux, lui ? J'avais cru entendre qu'il était sorti de l'hosto. Beaucoup trop tôt pour de telles blessures. Bien trop tôt… Je ne l'avais pas recroisé depuis, mais je sentais encore le besoin de mettre les choses au clair avec lui. L'arrivée de sa famille la dernière fois, avait un peu… Pourri l'ambiance, si je puis dire. Mes jambes me guidaient en dehors du bâtiment de l'amphi, alors que je me dirigeais vers le pensionnat.


Frisquet, tien. Je rentrais les mains dans les poches, une moue calme accrochée à la gueule. J'avais envie de changer de trajet, et de passer par l'étage des élèves normaux. Après tout, avant l'arrivée d'Amon, c'était un peu mon statut, non ? En parlant de lui… A part son étrange manie des fauteuils, je crois que je pouvais le tolérer. Oh, ça n'enlevait pas pour autant mon mépris des Dieux, mais je crois que dans toute son étrangeté, il contribuait à redorer le blasons de ces êtres auprès de ma personne.

« T'es vraiment un menteur, en fait... »

Me lançait-il sur un ton taquin. Je ne me souviens pas avoir prétendu l'inverse, si ?

« Ah sisisi ! Punaise cette mauvais foi, Auen… Dois-je te le dire ? »


Hahaha… Ouais, il avait raison, en fait. Mais je n'avais pas envie de partir dans un mini débat de ci-tôt dans la journée. J'arrivais tranquillement à l'étage des élèves normaux. Et comme à mon habitude, j'attirais pas mal les regards. Oui, j'ai les cheveux bleus nuit… faute à Vic, et ses défis, tien… Oui, j'ai une énorme cicatrice au cou, oui je porte des gants, oui je ressemble pas à un mec de l'étage, et ? Je pouffais de rire devant leurs mines déconfites, leur souriant calmement. J'étais de bon poil, alors bon… Et toi, tu étais bien silencieux, en ce beau jour ? Un truc te chiffonnais, Muninn ? Seul ton soupir me laissait sous-entendre que oui. Et quoi donc ? Un vent, encore. Plus j'avançais, et plus je sentais une panique s'installer parmi les élèves. C'était quelque peu étrange, cette panique me mettait à mon aise, comme toi. Seul Amon semblait s'inquiéter, et me chargeait d'aller voir ce qui pouvait bien causer un tel… Mouvement de panique ?


Certains élèves s'agitaient dans tous les sens, parlant, bavardant, d'autres couraient comme pour chercher de l'aide. Alors quoi, il y a un meurtre dans le coin ? Oups. Je me faufilais entre eux, une moue toujours aussi calme. J'étais vraiment… détendue par cette atmosphère… Vraiment trop. Je n'aimais pas ça. Et si je m'étais attendu à ça… Je me trouvais dans un cercle d'élèves, formé autour d'une fille, qui tenait fermement un mec par le front. Le plus amusant ? Tout le monde s'affolait, mais personne n'agissait. Des cheveux ébènes, et une carrure moyenne mais musclée… Qui était-elle ? Et surtout, pourquoi le mec qu'elle tenait semblait littéralement se chier dessus ? Livide, cadavérique, on aurait dit qu'il était sur le point de crever. Oh, cette ambiance était surnaturelle, oui. Tous semblait coincés derrière une barrière invisible que dégageait cette fille, comme terrifiés. Et moi… Je m'y sentais bien… Un peu trop bien.


« Les choses deviennent enfin amusantes, ahlàlàlà… ~ »

Tu deviens bavard ? Je m'en serais douté. Je me décidais à me dégager des élèves, qui me regardaient inquiets, alors que je m'approchais de la miss à la tignasse noire. Me glissant derrière elle, passant une tête par dessus son épaule, mains dans les poches, un léger sourire aux lèvres, je lui susurrais d'un ton amusé.

« Eh, tu ne devrais pas gaspiller ton énergie pour ça, tu sais ? Pourquoi ne pas l'achever directement, à ce moment là ? »

J'élargissais un sourire amusé, alors que je dégageais calmement d'une main le gugus mortifié. Oh, je me sentais étrange en la présence de cette fille… Vraiment trop. Amusant, ça. ~

© Jawilsia sur Never Utopia
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MessageSujet: Re: You're Not My Kind [PV Liev' !] You're Not My Kind [PV Liev' !] EmptySam 13 Fév - 4:47


Save their Souls or Play.

feat Auen et Deimeven dans le rôle du Bad Guy.





Lieven et Deimos, dans leur folie mutuelle, se sont rendus à l'étage des Possédés pour y réaliser un carnage. Mais ... Auen intervint.  

Liberté. Était-ce bien le mot qui nous passâmes à l’esprit, en cette journée forte “ensoleillée” ? Nous ne saurions le dire. Pouvions-nous qualifier l’aboutissement de cette soif grandissante comme la Liberté? Pouvions-nous laisser celle-ci nous envahir, corrompre nos sens et nous faire goûter au fruit ultime ? Serions-nous capable de revenir à un stade antérieur après avoir goûté de cette chère liberté ? Serions-nous capable de nous arrêter dans notre folie destructrice ? Changerions-nous le monde, tel que nous l’avons toujours rêvé ? Nous était-il nécessaire de se précipiter dans ce gouffre sans fond?

Oui.
Nous pourrions faire tout cela.
Nous pourrions devenir encore plus que ça.
Nous pourrions être des dieux.
Nous pourrions être de réels dieux.
Nous pourrions dominer le monde à travers notre vision de terreur et de froid.
Nous pourrions créer un monde nouveau et le diriger.
Nous pourrions ne faire qu’un.

Nous avions envie de voir à quel point le coeur des mortels pouvait être faible. A quels points ces mortels étaient des êtres insignifiants, dépourvu de beauté. Nous voulions voir cette vérité que nous connaissons déjà, de nous-même. Alors nous sommes descendus parmi le commun des mortels. Vêtu de cet habituel noir que nous aimions tant, nous descendions à visage découvert les marches qui menaient à l’étage du dessous.

Un pas.
Puis un autre.
Puis encore un autre.

Le silence est d’or, et nous aimions entendre ce léger bruit qui résonnait dans tout le couloir, alors que nous franchissions l’interdit. A chaque nouveau pas, notre sourire s'agrandissait. Notre sourire se faisait plus affamé, plus affirmé, plus sournois, plus brutal. Un rire pointait au fond de notre gorge. Nous aimions ce silence presque mortel qui régnait. Ce silence si doucereux, si confortable et à la fois si malsain et si inconfortable. Notre aura glaciale et sombrement effrayante se contentait de faire écho à ce silence, alors que nous descendions encore les marches, lentement. Assurément. Comme si nous faisions notre descente aux enfers.

Un pas.
Puis un autre.
Puis encore un autre.

Lorsque nous posions notre pied sur la dernière marche qui descendait à cet étage…. Nous lachions un soupir amusé. Le silence régnait et nous attendions alors que celui-ci se brisa. Il ne tarda pas.

VLAN ! VLAN ! VLAN !

Les portes s’ouvrirent, se claquèrent, et laissèrent échapper le brouhaha des élèves qui s’agitaient dans tous les sens. Ils piaillaient, criaient, hurlaient, mais étaient si… Commun. Nous nous avancions alors au milieu du couloir, et les élèves ne tardèrent pas à vite nous remarquer. Nous savions tous ici qui étaient les intrus. Eux. Ils étaient des faibles. Des déchets de l’humanité. On nous bouscula. Un garçon pas plus grand que les autres. Un énorme sourire pointait sur son visage alors qu’il s’excusait, alors qu’il nous montrait sa faiblesse.

Notre main se plaqua sur son front, et à ce même instant… Un vent de panique s’installa dans les couloirs. Un cercle se crééait autour d’eux, mais personne n’osait nous approcher. Nous étions des dieux. Nous leur faisions peur. Le jeune homme que nous tenions n’était qu’un début. Nous les tuerions tous. Un par un. Dans la plus grande terreur et la plus grande douleur qu’il puisse exister. Celui que nous tenions devenait peu à peu livide alors que nous le confrontions à ses plus grandes peur. Il était apparemment claustrophobe, quelle… originalité.

Perdu dans des visions qu’il croyait être réalité, il voyait ses parents être enfermé dans ses cages qui rétrécissaient à vue d’oeil…. Alors que lui ne pouvait rien faire que de subir le même sort. Les visages de ses parents se déformaient pour lui montrer ses fantômes du passé, qui criait, hurlait à son encontre des mots pleins de haine, si destructeurs… L’âme de ce pauvre mortel se torturait de douleur dans un corps si faible, si insignifiant. Plus le cauchemar continuait et plus le corps de ce déchet devenait froid, meurtri de l’intérieur.

Puis… Quelqu’un nous toucha.

« Eh, tu ne devrais pas gaspiller ton énergie pour ça, tu sais ? Pourquoi ne pas l'achever directement, à ce moment là ? »

Dégageant d’un coup sec notre bras de ce mortel si insignifiant… Nous savions. Nous savions que nous n’étions désormais pas les seuls ici. Quelqu’un était aussi descendu, n’est-ce pas ? Quiconque de faible n’aurait jamais osé poser la main sur nous. Lui… Il était spécial. Nous regardions notre victime partir, alors qu’il peinait à se remettre de ses émotions. Il aurait mieux valu l’achever. Il ne sera plus jamais capable de dormir sans faire de cauchemar, son âme meurti à jamais par les visions que nous venions de lui infliger. Puis… Notre regard doré mais pourtant si sombre vint à la rencontre de celui qui venait de nous déranger. Il ne semblait pas craindre notre présence, et nous étions intrigués. Quiconque s’approchait de nous pouvais ressentir cette aura semer la panique dans son coeur. Mais lui ne bougeait pas et nous aimions cela. Notre sourire s’agrandit de plus belle encore.

“Les souffrances de l’âme sont destructrices. Tu penses l’avoir sauvé d’une morte certaine? Tu n’as fait que le condamner à une vie de terreur et de souffrance. Nous sommes effroyablement désolé pour sa pauvre âme….”

Notre monde n’a uniquement besoin que des gens qui sont condamnés dans la souffrance, sans même avoir la force d’y résister.  Notre monde ne sera que sang, torture et haine pour quiconque naître sous le signe de la faiblesse. Il voulait donc sauver tous ces pauvres gens de ce sentiment si délicieux et si meurtrier ? Fermant les yeux, nous nous concentrions une nouvelle fois… Et plusieurs cris de terreur. Plusieurs élèves s’effondraient à genoux, le corps livide, alors que leur visage fixait un point inconnu, la terreur s’immisçant petit à petit dans leur esprit. Notre regard malsain et mesquin vint faire face à celui amusé de l’homme qui se tenait devant nous.

“Que nous vaut l’honneur de ta présence, cher ami? Nous pourrions te faire goûter à notre paradis... ”

Nous avions envie de jouer. Mais ces quelques élèves autour de nous qui semblaient inertes, eux… Ne jouaient pas. Préféreras-tu leur sauver la mise? Plus leurs âmes seraient rongés et plus ils auront de risque de mourir dans d’atroces souffrance… Ou préféreras-tu te concentrer sur nous?

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MessageSujet: Re: You're Not My Kind [PV Liev' !] You're Not My Kind [PV Liev' !] EmptySam 13 Fév - 6:02


I'm not an Angel. Just a gamer.

feat Deimeven


Lieven et Deimos étant d'humeur à faire une peinture d'art contemporain avec les élèves normaux, Auen s'esy dit qu'il serait amusant d'y participer. Seulement, dans quel sens ?

Eh biiiiien… ~ Quelle douceur. Je gardais mon sourire amusé aux lèvres, lorgnant la jeune fille qui ne semblait guère être ravie que je la dérange pendant son petit jeu. Alors quoi ? Ma proposition de le tuer ne lui convient pas ? Oh, ce serait pourtant tellement plus simple… Puis…

« Auen. Auen. Auen. Reste là. »

Hum ? Je suis là Amon, parfaitement là. Je suis juste… Amusé. Amusé de cette situation. Elle était intrigante, la noiraude. Intrigante, amusante. L'idée qu'elle les aient tous effrayés comme ça… Était des plus attirantes. Elle piquait ma curiosité à vif. Comment ? Et pourquoi ? Que voulait-elle ? Voulait-elle elle aussi jouer ? Si c'est le cas, oh… Que je suis partant. Je l'accompagnerais bien dans son jeu. Je suis un joueur après tout. Cette atmosphère était… Apaisante.


Pour moi. Je ne concevais pas que les autres élèves soient réduits au statut de vulgaires pyrales d'argile. Qu'il y avait-il de mal ? J'en frissonnais presque. Mais pas de terreur. Plutôt de plaisir. Je me sentais… Chez moi. Comme dans notre petit monde rouge, Muninn. Sauf que là, j'avais bien l'impression de le voir devenir réel. Et ça… C'était excitant. Il fallait le dire. Je tournais un instant la tête, lorgnant les autres élèves, qui ne bougeaient toujours pas. Quand à la distraction du jour, la noiraude le lâchait, visiblement intriguée, elle aussi, par ma personne. Oh, je ne mérite pas tant d'attention. J'affichais une mine déçue. Déçue qu'elle ne l'ai pas achevé. J'allais même lui proposer mon arme. Triste. Je tiquais seulement son regard doré. Profond, noir, effrayant. Et pourtant si… Captivant.


Je ne ressentais pas la crainte face à cette personne. Je ne saurais dire. Elle me semblait similaire. Cette atmosphère qu'elle avait créée était mienne depuis bien longtemps, et je l'appréciais. Je lui abordais de nouveau un sourire amusé, répondant au sien, désireux de savoir que faire de moi. Que faire en effet ? Allait-elle me tuer comme tout les autres ? Me gardait-elle à part ? Oh, je veux savoir. Oh, que je suis impatient.

« AUEN TU VAS TE CALMER BON SANG ? Récupère tes idées là, mec ! »

Hum ? Je prenais une moue légèrement agacée, détournant la tête.

« Ferme la, l'autruche. »


J'étais bien face à une possédée. Alors que je m'adresse à l'autruche face à elle, ne devrait pas poser de problème, si ? Ce jeu me plaisait. Et je n'allais pas manquer l'occasion d'interroger la noiraude. Regarde juste Amon, regarde juste. N'est-ce-pas là une magnifique carte ? Ou un magnifique tableau ? La peur se lisait dans les yeux de chacun, dans leurs traits… Je n'avais jamais vu de tableau si expressif. Il n'allait pas me gâcher ça, si ? J'inspirais longuement, prenant un peu plus mes aises, allant jusqu'à chantonner. J'étais chez moi. Nous étions chez nous.

« Il me semble qu'elle veuille jouer. ~ »

Il me semble aussi, mon cher. Et j'ai bien envie aussi. Je n'avais pas eu de distraction de ce genre depuis si longtemps.


« Auen cesse donc de l'écouter. Dégage de cette fille, elle n'est pas normale ! Cette atmosphère n'a rien d'un tableau, sombre bélître ! »

Tsssss… Tu me fatigues Amon. Tu m'ennuies. Tu me gave. Disparais donc. J'éloignais Amon de mon esprit trouvant ses caquètements bien trop agaçants. Il était lourd quand il s'y mettait, ahlàlàlà… ~ Ne plus l'entendre… S'ajoutait à ce règne de terreur qui nous pesait à présent. Oui, c'était ça. Un règne de terreur. Cette fille était comme la grande faucheuse, ou une catastrophe qu'on ne pouvait contourner. Inéluctable. Et pourtant, j'étais incapable de me sentir mieux qu'amusé, fébrile face à tout ça. Oh, probablement que j'ai déjà déraillé.


Et que probablement je m'en mordrais les doigts. Oh, je ne veux pas y penser. Concentres-toi sur elle, à présent, Auen. Quelles possibilités pouvait-elle t'offrir ? Quel genre de jeu ? Une partie d'échecs ? Je les aime, ceux-là. Mais je ne la sentais pas ainsi. Plus violent, plus sanglant, plus… Terrifiant. J'aimais son sourire, à la noiraude.

“Les souffrances de l’âme sont destructrices. Tu penses l’avoir sauvé d’une morte certaine? Tu n’as fait que le condamner à une vie de terreur et de souffrance. Nous sommes effroyablement désolé pour sa pauvre âme….”

Oh. Je me devais de rectifier ? Le sauver ? Je lui avais proposé de l'achever. Est-ce là de la mauvaise foi ? Je ne pu m'empêcher de rire franchement, prenant une moue désolée pour cette fameuse âme.


« Je ne pensais pas le sauver, je suis bien désolé de vous contredire. Je pensais plutôt le voir mourir. Ma présence était uniquement là pour ça. ~ »

J'élargissais un sourire mauvais, chantonnant toujours, regardant les jolies pyrales d'argiles qui ne semblaient pas comprendre ce qu'il se passait ici. La noiraude fermait alors les yeux, tandis que des cris s'élevaient. Distordus, puissants, cassés, effrayés. Cette tonalité. Quelle est magnifique. Je soupirais, me concentrant sur cette mélodie que m'offrait la noiraude. Et voilà que les sculptures tombaient une à une au sol, comme les pions avec lesquels j'aime tant jouer. Regards vides, imprégnés d'une terreur sans fin. C'était d'un beau. Je restais un moment à observer, avant de siffler longuement, admiratif. Et elle, me regardait de ce regard mesquin et de ce sourire… Que je commençais réellement à aimer.


“Que nous vaut l’honneur de ta présence, cher ami? Nous pourrions te faire goûter à notre paradis... ”

Cela sonnait comme un dilemme, ou un choix, à voir l'insistance dont elle faisait preuve. Je conservais un sourire amusé, inclinant légèrement la tête, prenant une mine pensive. Ce que je faisais ici ? Ne l'avais pas déjà dit ?

« Réponds lui. Ce jeu me plait, Auen. ~ »

A moi aussi, Muninn, à moi aussi.


« Cher ami ? C'est bien aimable à vous de me nommer comme tel. Qu'ai-je donc fais pour recevoir un tel titre ? Votre paradis… Est-il aussi splendide que ce qui nous entoure ? Ou est-ce bien mieux ? ~ »

Mon sourire en devenait lui aussi mauvais. Mais s'il était question de choisir entre la noiraude et les pyrales. Des pots cassés, ça se rachète. Pas un paradis.

« A qui ai-je l'honneur, par ailleurs ? Je suis… Admiratif d'un tel tableau si je puis dire. ~ »

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