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1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3]
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MessageSujet: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyDim 15 Nov - 14:57

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1000 Mile Journey, it starts with one step...

« I can't wait until it's over.
All done and gone.
I can't wait to lose it all, fuck it all.
Fuck you all.
There's nothing left anyway. »




Un résumé ? Un résumé, vraiment ? Ah… ! Je crois bien m'être cassé de ce pensionnat de tarés pour ici car l'autre con s’est endormi ? Oh oui, quelque chose comme ça. Quand vas-tu sortir de ta petite sieste, espèce de bouffon ? Je lâchais un râle, aucun sourire pointant sur mon visage. Je n'étais pas d'humeur. Que ce soit de me rire de vous, comme de vous détruire. Je ne voulais simplement pas être là, à regarder ce monde si fade, si rebutant. Alors quoi, j'en deviens bavard, même-moi ?


J'étouffais un court rire, continuant ma démarche, calme, dans les rues de Galway. J'aurais à te dire, sale con quand tu vas te repointer, crois-moi. Là je me connaissais, affichant un large sourire mauvais. Je n'ai jamais dit que même si je n'appréciais pas être là, te torturer allait suivre le même cheminement. Après tout, qui est responsable, hein ? ~ Devrais-je pousser ma rancune, aujourd'hui ? Devrais-je ? Oh que non, tu ne veux pas. Car tu sais très bien, oh oui, tu sais très bien qui va prendre à la fin. Je n'étais pas un grand féru d'être aussi agacé.


Moi, quoi… Mais c'est ainsi, je suis quelque peu… Comment dis-tu ça, toi, l'idiot ? Paradoxal ? Pour une fois que tu vises juste, on ne va pas se plaindre. Je cherchais des yeux un endroit où me poser. J'expirais. Étrangement je me sentais juste fatigué. Il fallait croire que cavaler trois jours de suite, en riant des petits chiens d'Immortalia m'avait quelque peu usé. J'aime cavaler, surtout dans des endroits où ça n'en devient que plus amusant. Oh, le parkour, une chose que je peux bien apprécier de ce con. Contrairement à ces chiens qui avaient bien du mal à suivre sur des toits.


Et bien alors, on a des tasers, on sait combattre, mais on ne sait pas poursuivre ? Ooooh, que c'est triste, vraiment triste ! Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres alors que je traversais les rues, observant plus attentivement mon environnement. Leurs petits toutous étaient partout. Et je ne comptais pas rentrer de ci-tôt là-bas. Tant que ce sale con n'aurait pas pointé le bout de son nez, ils pouvaient prier un sacré bail pour que je me repointe chez eux. Même lui n'en avait pas envie…


Tsss. Avais-je signé pour ça, moi ? Je hais être ta baby-sitter, tu le sais. Alors tu vas vite me faire cette joie de sortir de ton foutu sommeil avant que je perde patience et que des gens en fassent les frais. Oh que oui, tu n'aime pas, hein ? Tu n'aime pas avoir les mains salies. Rassures-toi, le temps que tu émerges, tu auras de quoi te faire une jolie piscine. ~ Je riais de nouveau, comme à mon habitude. Je me prends la tête pour toi, tu t'en rends compte. Te rends-tu compte à quel point ton retour va être mémorable ? Et n'essaye pas de contourner, j'irais te chercher moi-même s'il le faut. Et toi seul sait parfaitement à quel point c'est désagréable, n'est-ce-pas ? ~


Personnellement, je trouve ça… Amusant ? Mes pieds me guidaient dans une rue piétonne, alors que le vent commençait à se lever. Quel temps pourri. Je n'aime pas ce coin. C'est moche, plat, ennuyeux… C'est toujours les mêmes rues, les mêmes paysages, les mêmes pavés de pierre aux mêmes endroits, les mêmes tronche de ces irlandais… Et dire que tu aimais ça, toi ? Comment peux-tu aimer une chose aussi dénudée de sens ? Et aussi fade, oui. Ça manque de rouge, vraiment… Oh, c'est vrai, tu n'aime pas le rouge, toi. ~


Mes yeux se stoppèrent sur un banc, dans un parc verdoyant. Tch… Que ça de potable dans le kilomètre à la ronde, je crois bien. Je regardais une dernière fois attentivement tout ce qui m'entourait, cherchant la moindre trace de ces petits toutous. Rien. Ils sont en panne d'effectif ? Bah tien. Je n'y crois pas. Je me craquais le cou, lassé, avant de me diriger vers le banc pour m'y poser. Je me devais de réfléchir un peu. Je n'avais pas eu le temps de bien mesurer la situation entre ce débile de roux, le gros chachat à sa mère, et cette blondasse qui m'avait coursé ?


N'oublions pas les chiens-chiens aussi, oups. ~ D'une minute à l'autre ils allaient me tomber dessus, je suppose. Et je commençais à fatiguer. Je me moquais bien de rien manger depuis ces trois jours, de ne pas m'être soigné. Ça a séché, et au pire ça saignera de nouveau. J'aime le rouge, moi. Et peut-être que la douleur allait te réveiller pauvre con ? La gare. J'y étais déjà allé pour m'occuper de cette ordure. Si je me débrouillais bien, acheter un billet pour un court trajet, suffisamment éloigné pour m'emmener dans un comté voisin était possible.


A partir de là, cavaler et me débrouiller ne sera que pure habitude. Il me suffira d'alterner taxis, bus et trains. Histoire de bien les faire courir. Une partie d'échec, entre autre. Oh, j'ai déjà tué. Je commence à savoir m'y prendre… Ce n'est que de la logique, en soit. J'élargissais un large sourire. J'aimais les défis. Bien plus que cet idiot. Je me levais du banc, filant d'un pas rapide en direction de la gare. Je ne supportais pas d'être là. Je ne supportais pas cette ville. Je ne supportais pas ce pensionnat. Et toi, tu ne supportais pas aussi. Alors que je me tire, vu que tu dors, qu'en as-tu à faire ? Tu assumeras pleinement les conséquences à ton réveil, petit con.


Et crois-moi que je vais mettre la dose pour que tu t'en souvienne. Oh, ne fais pas cette tête là, mon cher. On ne fait que s'amuser. Rectification. Je ne fais que commencer. ~ Seulement, je n'avais pas compté ce petit imprévu dans mes plans. Ce petit imprévu que tu aimais tant. Ce petit imprévu qui n'était qu'un déchet de plus dans un paysage d'ordure. Que foutait ta blondasse dans cette ruelle là, qui menait vers la Gare ? Elle était de sortie ? Ignorons, je n'ai pas de temps à perdre avec elle. Je passais à ses côtés, d'un pas calme.


Qu'elle me remarque si elle veut, je n'irais pas m'arrêter pour un déchet. Qu'elle me parle si elle souhaite. Je n'adresserais pas un mot à un fantôme. Oh, qu'elle tente de m'arrêter, si elle veut. Je la tuerais juste. Après tout, qui n'aime pas le rouge, ici, à part toi ? ~

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyDim 15 Nov - 15:27

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ft. Auen  
Galway

Run Away, Fly Away


Tout ça était arrivé bien vite... Et déjà trois jours sans nouvelles. Appels, messages, rien... Je me faisais un sang d'encre. Auen, tu es passé où, bon sang...?

J'étais allée à Galway pour racheter des croquettes pour les deux chatons... Comme Cris passait son temps ou presque avec Kaël, c'est moi qui m'en occupait. Et ce n'était pas à contre coeur, ça me changerait les idées, on va dire... Sauf que je n'arrivais pas à me sortir le fait qu'Auen était quelque part, je ne sais pas où. Je ne sais pas dans quel état... Il était blessé quand il était parti. Pas Auen... L'autre qui était venu au moment où Law l'avait endormi. J'aurais du me douter, mais je n'y ai pas pensé sur le coup... Si Auen s'était réveillé, il serait déjà de retour au pensionnat... Ou alors, il m'aurait déjà envoyé des nouvelles. J'espère... Je laissais mes pas me guider dans la rue, un écouteur dans l'oreille pour entendre ce que mon GPS audio peut bien me dire. Animalerie le Fleury... Le Fleury... Voilà, je l'ai trouvé!

Passant la porte, je demandais la marque que je prenais habituellement, en profitant aussi pour demander quelques conseils sur la gestion de petites boules de poils en pleine croissance. La vendeuse étaient charmante, heureusement d'ailleurs... Elle me conseilla une marque particulière, pas trop cher en plus. Aussitôt dit, aussitôt fait, je sortais de la boutique avec mon sac à dos plein. Si je continuais sur la droite, j'arriverais à une rue piétonne où je pourrais flâner tranquillement, le temps de me vider l'esprit. Ouais, allons faire ça... J'emboitais un pas après l'autre, ma tête balançant de droite à gauche dans la foule autour de moi. Les yeux clos derrière mon bandage, je me sentais déjà plus calme alors que la musique sonnait tendrement dans mon esprit, caressant mes peines et mes inquiétudes d'une caresse apaisante. Sans que je ne me rende compte, je tournais à gauche, poussée par... Quelque chose d'étrange, d'instinctif... Je savais que c'était le bon chemin... Pourquoi? Je ne sais pas, je me laisse juste porter... Je tournais une nouvelle fois, peu importe la direction que je prenais au final, ma tête bien au delà de tout ça. Je ne veux juste pas y penser, pas y penser, pas y penser.. Je pourrais presque en faire une chanson.

Sauf que la musique se stoppa dans mes tympans, alors que je sentais une présence familière et pourtant si... Alarmante. Aue... Non... l'autre, je crois... Oui, ce n'est pas mon ami qui me passerait à côté sans un mot! Je me retournais vivement, suivant son pas. Je ne sais pas où est-ce qu'il va... Mais je n'ai qu'à lui demander, de toute façon, non?

-Hey, attend deux minutes toi! Où est-ce que tu vas?

Je me sentais assez agacée... J'aurais préférée croiser Auen... Celui-là, je sais ce qui arrive la plupart du temps... Je le sais même trop bien... Et même si j'aurais du prendre mes jambes à mon cou, je n'allais pas le laisser partir comme ça, alors que je venais juste de le retrouver. Je restais dans son dos, à quelques pas à peine de lui je crois. Mon rythme se calait sur le sien, alors que je retirais un écouteur de mon oreille, perdue et en même temps déterminée... Oui, clairement.

-Ramène le au Pensionnat, il n'a rien demandé de tout ça...

Mais je devais sans doute parler à un mur, je m'en doutais. Mes pieds se prirent dans quelques marches, alors que je tentais de suivre son allure... Le bruit des hauts parleur me firent savoir que nous étions... Dans une gare? Comment ça? Affichant une mine déconfite, je continuais de suivre... Je n'allais pas le lâcher d'une semelle tant qu'il ne m'avait pas rendu Auen!

code par Junnie sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ҩ 2013
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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyDim 15 Nov - 16:38

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1000 Mile Journey, it starts with one step...

« I can't wait until it's over.
All done and gone.
I can't wait to lose it all, fuck it all.
Fuck you all.
There's nothing left anyway. »




-Hey, attend deux minutes toi! Où est-ce que tu vas?

Qu'est-ce-que je disais, déjà ? Qu'elle me parle, je m'en moquerais ? Exactement. ~ Je continuais ma marche, calme, voyant la gare se dessiner au loin sous mes yeux. L'idée faisait son chemin, et je savais de plus en plus précisément la tournure qu'allait prendre les choses. Je ne me faisais pas d'illusions aussi. Je savais parfaitement que les toutous d'Immortalia allaient me tomber dessus d'un moment à l'autre. Mais je pensais tout de même avoir assez de temps pour prendre un billet. C'est un court trajet, je n'aurais pas besoin de m'y prendre une journée voir des semaines à l'avance pour l'obtenir. De toute façon le temps était mon adversaire du jour. Un adversaire fort agréable. Ahlàlàlà… Que j'aime la difficulté. Ça donne un peu de sens à cette vie fadasse que tu vis, hein, pauvre con ? Et toi, la blondasse tu me suivais comme un petit animal docile.


Non, mais sérieusement. Je n'ai pas payé pour jouer et la baby-sitter pour ce couillon et la baby-sitter pour toi. Oh, que dis-je ? Que tu crèves m'est bien égal. Je te lorgnais légèrement, impassible laissant mes jambes me guider vers l'entrée de la gare. Je gravissais les quelques marches, me fichant bien que tu suives ou non. Tu n'es qu'un fantôme, un déchet, une personne sans importance, à part pour ce con. Alors que tu te perdes, que tu finisses peut-être bien sous un train, ça ne fera qu'un fait de plus dans ma journée. Je n'avais clairement pas l'intention de me préoccuper de ton misérable être, la blonde. Je marquais un arrêt, regardant attentivement la liste des trains prêts pour le départ. Un tiqua particulièrement mon attention, prêt à partir dans une trentaine de minutes. Un sourire se dessinait sur mon visage. Parfait.

-Ramène le au Pensionnat, il n'a rien demandé de tout ça…


Qu'elle est agaçante, celle-là. Je commence à regretter de ne pas m'être occupée de toi ce jour-là. Je t'ignorais une fois de plus, reprenant ma marche, me dirigeant vers un guichet. Mon téléphone vibrait alors. J'avais bien fait de m'amuser à économiser la batterie, en le gardant éteint ces derniers jours. Je le regardais alors rapidement, mail. Oh. Je souriais, ayant reçu la confirmation que mon colis était arrivé depuis hier. Si j'avais su. Je riais. Je passerais le récupérer après, billet en priorité. Je m'avançais vers le guichet, affichant un sourire amical à la dame, avant de faire ma demande d'un ton posé.

« J'ai vu qu'il y avait un train pour Belfast qui partait dans une trentaine de minutes et je suis assez pressé. Il y aurait-il encore des places de disponibles ? »


Je lui souriais, de ce sourire purement creux et faux mais qui suffisait à la faire sourire elle aussi, alors qu'elle s'affairait à exécuter ma demande. Elle me regardait alors avec un grand sourire, me montrant les dernières places qui leur restaient et s'excusant même du fait que ce n'était pas les meilleures. Je m'en fichais, clairement.

« Ce n'est pas bien grave, je vais prendre celle-ci ! Un coup de chance qu'il en restait une. »

Faire comme si de rien n'était, comme si tout était normal. Je discutais avec elle comme ça, naturellement, par simple convention et comme simple moyen de me fondre dans la masse. Il n'y avait que ça derrière ce sourire purement hypocrite, et pourtant si vrai. Je réglais alors le billet quand une question me vint en tête.

« Excusez-moi, sauriez-vous où je pourrais trouver le point-relais le plus proche pour les colis ? »


Je mimais une moue purement gênée alors qu'elle se redressait de son siège, me montrant du doigt une direction, me donnant rapidement quelques indications. Je lui souriais creusement avant de me saisir de mon billet et de la saluer. Et toi, tu étais toujours là, collée à mes basques. Tu allais me suivre jusqu'à Belfast, aussi ? J'avais bien fait de mettre le point le plus proche lors de la commande du colis. Je n'avais pas tout de suite prévu de partir. Comme quoi, ça tombait bien. Je te regardais, toi la blondasse, perdant mon sourire pour retrouver une mine agacée.

« Tu vas me coller pendant combien de temps, morveuse ? »

Je reprenais ma marche, partant dans la direction que m'avait donnée l'employée. Je zieutais rapidement les pendules. Vingt minutes, et le quai s'affichait déjà. Impeccable. Je lâchais un léger rire, satisfait. En supposant que les toutous du pensionnat me tombent dessus, j'aurais aisément de quoi me faire la malle. J'arrivais au relais, présentant rapidement mes papiers alors que l'on m'apportait le colis. Petit. J'arquais un sourcil, surpris que ce petit machin soit forcé d'être livré en colis. Pas la peine de tergiverser, il me sera bien utile une fois à Belfast.


Mon estomac me lançait de temps en temps. Ça saignait à nouveau, hein ? Tsss. J'aime le rouge, oups. ~ Colis en main, je filais vers le quai, attendant le train. Et tu étais encore là. Tu comptes vraiment me suivre partout. Ce con ne va pas revenir, et crois m'en bien que si je pouvais je te l'aurais déjà balancé à la gueule. Après m'être occupé de lui, bien sûr. ~

« Il ne reviendra pas, alors tu peux te casser tu sais. Il vaudrait mieux pour toi avant que certains ennuis ne te tombent dessus. »

Son « rien demandé ». Il m'avait bien faire rire, celui-là. Genre, tu n'as rien demandé, pauvre con ? Vraiment ? Regarde comme elle est mignonne à te défendre et te couvrir ta petite blondasse. Je poussais un long soupir, agacé de me trouver dans une situation pareille.


Alors vu que je suis là, car cet autre con dort, tu n'allais pas me faire ta petite reine capricieuse et réclamer son retour ? Évidemment que si. Et j'allais tout bonnement ignorer tes caprices. Tu m'agaces la blonde. Tu n'es rien, alors ne va pas croire que tu es en force d'exiger la moindre chose de ma part. La seule chose que je puisse te donner, c'est un aller-simple, sans retour ni billet, sous le train qui m’emmènera à Belfast. Alors, veux-tu essayer ? ~

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyDim 15 Nov - 18:03

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ft. Auen  
Galway

Run Away, Fly Away


Je suivais toujours, inquiète. Pourquoi une gare, sérieux? Il comptait quand même pas s'en aller pour de vrai!? J'avoue que cette idée me faisait peur, d'une certaine façon. Parce que je ne pourrais plus le suivre. Je ne pourrais plus faire en sorte qu'Auen revienne! Et cette idée me glaçait le sang, littéralement. Je ne voulais pas le laisser partie en emporter Auen avec lui, hors de question! Heureusement que les gares sont équipés de tracé au sol pour les mal et non voyant, ça m'aidait pas mal pour me déplacer :et le suivre jusqu'au guichet. Et même si je restais en retrait, je pouvais l'entendre parler... Avec la dame qui tenait cette accueil. C'était perturbant, quand on y pense... Elle ne se doutait même pas... Enfin... Pour moi, la différence était juste flagrante. Et il jouait les gentils, alors qu'il a du sang sur les mains... C'est juste de la comédie tout ça, de la comédie...

Le fait qu'il prenne un billet pour Belfast par contre, ce n'était pas de la comédie pour le coup. Et même si je voulais m'interposer... Voilà qui ne semblerait pas étrange? En plus, il pourrait le retourner contre moi facilement, le connaissant... Je ne peux juste pas m'y opposer, simplement surveiller et... Et peut-être agir si jamais ça dérape de trop. Il quittait la billetterie, en direction d'un relais je crois, de ce que j'ai compris. La jeune femme du guichet m'interpella bien sûr mais je préférais de pas lui répondre, me contentant de le suivre, encore... Et encore.

« Tu vas me coller pendant combien de temps, morveuse ? »

Je fronçais les sourcils derrière mon bandage, pestant légèrement en lui emboitant le pas, lâchant avec un air déterminé mais pourtant pas assez fort pour que les gens autour entendent. Il ne fallait pas qu'ils me... Qu'ils nous prennent pour des gens suspects.

-Je resterais là le temps qu'il revienne!

J'étais décidée... Je ne le laisserais pas partir! Il en était juste hors de question qu'il emporte Auen comme ça! Il n'a rien demandé, il ne veut pas ça... Je n'allais pas le laisser imposer des plans pareils! Le danger, au pire des cas, je m'en fiche... Auen aurait sans doute fait la même chose pour moi... Enfin, je crois, j'espère... Il était là toujours... Et puis sur le toit, ce soir là, il était là aussi, alors que je n'allais pas si bien. Non, je ne pouvais pas le laisser me l'enlever!
Il prenait son colis, et j'avoue que ma curiosité l'emportait sur ce coup là. Sauf que je ne pouvais voir ni l'expéditeur, ni le titre sur le colis... Sinon, ça aurait été tellement plus simple! En tout cas, ça semblait petit, comme ça... Il fit demi-tour, me faisant encore courir dans tous les sens. Et sa remarque aussi...

« Il ne reviendra pas, alors tu peux te casser tu sais. Il vaudrait mieux pour toi avant que certains ennuis ne te tombent dessus. »

Je pestais, lâchant un peu plus fort cette fois sans trop m'en rendre compte, attirant quelques regards.

-Les seuls ennuies que je vois pour l'instant, c'est ceux que t'es en train de lui causer! J'ai dis que je partirais pas, alors je ne partirais pas!


Je tendais le bras en avant, attrapant le sien je crois et subtilisant son billet. pas facile te tenir un colis et un billet en même temps, hein? Je me plaçais devant lui, un air décidé sur le visage. You should not pass, n'est-ce pas? Et alors que je me tenais devant lui, décidée... Quelque chose vient me prendre le bras, sans que je ne m'en rende compte. Hein?

"Jeunes gens, veuillez nous suivre, tous les deux"

Hein, quoi, comment? je... Je ne comprends plus rien là...

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyDim 15 Nov - 21:13

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1000 Mile Journey, it starts with one step...

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-Les seuls ennuies que je vois pour l'instant, c'est ceux que t'es en train de lui causer! J'ai dis que je partirais pas, alors je ne partirais pas!

Tss… Mais que tu es emmerdante, la blonde, emmerdante. Tu me collais, comme un petit toutou, qui montrait les dents car ton maître était pas là. Il prendra cher à son retour, ne t'y fie pas. Tu vas vraiment morfler, Auen. J'espère que tu auras bien dormi, tu en auras sacrément besoin. Je regardais l'heure alors que le train entrait enfin en gare. Dix minutes, hum ? Ils sont à la bourre. J'expirais alors que je m'apprêtais à me diriger vers ma voiture. Je repensais encore à ton petit minois bien plus déterminé qu'auparavant. Oh, depuis que ton cher protecteur s'était cassé tu as enfin appris à ne plus être une sangsue. Ouuups, médisance. ~ Cette simple phrase, aussi agaçante fût-elle, accompagnée de cette expression déterminée avait eu bon de me faire rire un moment. « Je resterais là le temps qu'il revienne! ».


Eh bien reste, mais seule. Je ne vais pas m'occuper de toi, morveuse. Loin de là. Je n'attends que ça que ce pauvre con revienne. Ce monde fadasse m'insupporte. Et devoir te traîner car tu n'as rien d'autre à faire de ta pathétique existence était tout aussi chiant. Je te lorgnais, toujours aussi froid, alors que mes jambes commençaient à se trouver à mi-chemin de ma voiture.

« Les ennuis ? Il n'est plus à ça près. Et tu crois sincèrement que toi, oui, toi, tu y pourras quelque chose ? Ne me fais pas rire. ~ »

Tu étais méprisable. Mais distrayante. Te voir te débattre pour le boulet qu'il est, alors que tu sais ne rien pouvoir y faire… Ça touche le fond du pathétique. Amusant, oui. ~ Le seul truc qui était très énervant avec toi, gamine, c'était ta manie de croire que ta voix porte le plus loin et est surtout le flambeau de la raison. J'étais ici pour être tranquille à prendre mon train, et ta maudite voix de crécelle avait attiré l'attention. Je soupirais, regardant le numéro de ma place sur le billet.


Seulement je voyais ma seule et unique chance de me tirer de ce trou subtilisée par toi, morveuse. Tu me prenais le billet des mains, me lançant un regard. Ouh, j'ai peur. Tu tiens à la vie, toi ? Et comme si les emmerdes n'étaient jamais que de trop, les voilà qui arrivaient.

"Jeunes gens, veuillez nous suivre, tous les deux"

Baaaah qui voilà ! J'élargissais un sourire carnassier, alors que deux toutous du pensionnat t'avaient attrapé le bras. Tu ne comprenais rien, hein ? A quoi sers-tu, dans ce vain monde, déchet ? Oh, je me demande encore… Je toisais les deux toutous, tandis que mon sourire n'en devenait que plus mauvais.

« Eh bien alors… On a eu du mal à me trouver, mes chers ? ~ »


Je te saisissais alors fermement le haut du crâne avant de te le fracasser d'un geste sec dans le mur, te faisant lâcher mon billet. Je te remerciais dès lors d'un ton doucereux, amusé.

« Oh, merci. ~ »

Alors que je te tenais toujours, je te jetais contre les toutous, avant de me tourner, piquant un sprint, sautant par dessus les barrières du quai pour attraper ma voiture, alors que le signal qui indiquait que les portes allaient se fermer sonnait. Je rangeais mon billet dans mes poches, me disant que le temps qu'ils se débarrassent de toi, morveuse, je serais dans le train. Mais ma plaie me lancinait de plus en plus. Tsss. Elle s'était déjà rouverte, et mes acrobaties entre les divers passants et obstacles n'allaient pas aider. Pas grave, j'aime le rouge. Même quand j'en suis couvert. ~ Je continuais ma course effrénée, les voyant au loin qui tentaient de me rattraper. Tch. Vous êtes vraiment des merdes à ça, dites-moi. ~ J'espère que la morveuse serait assez sonnée pour m'oublier pour les restant de ses jours. Oh, voilà que j'espère ? Je devais vraiment en avoir marre que tu ne reviennes pas, pauvre con.


Je sentais mon sang glisser le long de ma jambe alors que ma chemise devait probablement s'en colorer. Noir, ce n'est pas grave. Ça me détendais. Complètement. Je cessais ma course pour pivoter d'un coup, bondissant dans ma voiture, sous les yeux écarquillés des autres voyageurs.

« J'allais rater mon train, ne vous faites pas. »

Articulais-je d'un sourire gêné, me passant la main dans les cheveux. Douce hypocrisie, quand tu me tien. Je me baladais alors de voitures en voitures jusqu'à trouver la mienne, alors que les portes se fermaient. Et… Et tu étais encore là. Tu me cherchais, je suppose ? Tch. Je tiquais. Le sang commençait à un peu trop couler, et à ce rythme, il allait être facile de me suivre. Quelle emmerdeuse, tu faisais, blondasse. Même sonnée tu es venue, hein ? Je t'ignorais, te laissant me suivre. Suis-moi, tu n'existes pas. Je scrutais les environs, à la recherche des éventuels chiens du pensionnat. Aucuns.


Je pressais alors ma main sur ma plaie, empêchant celle-ci de saigner plus. Mon colis allait m'être utile plus tôt que prévu. Tss. Je n'aimais pas faire ça dans un lieu aussi peu stable. Tant pis, je vais en rire. Est-ce que ça allait te réveiller, enfoiré ? ~ Je me dirigeais alors vers les toilettes, ouvrant la porte alors que tu me collais. Je soupirais, lassé. Qu'elle rentre, je ne compte pas pisser. Je fermais alors la porte, me calant contre le lavabo, retirant ma chemise et levant mon haut. Je riais à la vue de la plaie qui avait vraiment une sale mine. Boursouflée, et qui saigne. Oh, mignon. ~

« Alors quoi, tu comptes me coller jusqu'à la fin de mes jours, blondasse ? »

Je déballais alors mon colis. Un kit de suture, sur un site spécialisé dans le matériel médical, accompagné d'un livre. Oh, ça ? Pour l'occupation. Le petit hic était que je n'avais juste pas de quoi désinfecter. Oh, pas grave. Je vais m'amuser un peu. ~ Je passais alors le fils dans l'aiguille, coinçant celle-là dans mes lèvres le temps de trouver mon briquet.


On allait cautériser comme à l'époque. Par le feu. J'étirais un large sourire alors que je passais l'aiguille au feu.

« Ahlàlàlà… Réveilles-toi, idiot. »

Et je me mettais au travail. Enfonçant l'aiguille chaude dans ma peau, pour la faire ressortir de l'autre côté. Points par points. Oh, c'est douloureux ? Il paraîtrait. Promenade de santé, pour ma part. Et toi, le ressens-tu dans tes rêves, hein ? Dis-moi que oui, que je force un peu. ~ Alors quoi ? Tu es choquée, blondasse ? Tu ne vois rien, ne fais pas comme si. Oups, pardon, tu peux. Mais il n'est plus là, que c'est dommage. ~ Je lâchais un long rire alors que je coupais le fils, une fois le nœud fait, rangeant soigneusement le kit dans mes poches, la voiture tanguant. Je m'accrochais à une poignée contre le mur, renfilant ma chemise. Bandage… Il fallait que je bande la plaie. Tss. Je déchirais alors violemment une partie de la chemise. On finira en manches courtes, tant pis. Oh, tu n'aimes pas qu'on voit tes cicatrices, mon cher ? Tu ne dors pas, à peine. ~ Je faisais d'un geste rapide un bandage avec le tissus, balançant le reste de la chemise dans la poubelle. Je te regardais toi, lassé.


« J'espère que tu sais te démerder, blondasse. »

Je sortais, te laissant en plan pour retrouver ma place, m'y installant sans aucune douceur. Fatigue… Tss. Était-ce la faute de ce couillon de roux ? Aurais-je aussi mangé ce sommeil dans lequel tu te loves, idiot ? Oh, réveilles-toi vite avant que ta blondasse ne me serve de distraction pour le trajet. ~

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyDim 15 Nov - 21:48

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Run Away, Fly Away


Une pique, une pique de plus. Je sais que je suis impuissante, pas besoin d'en rajouter! J'avoue que ça avait fait mal, et il le savait... Je sentais son air satisfait, alors je ne laissais paraître aucune émotion liée à ma douleur du moment. Je tenais son billet dans mes mains... Je ne le laisserais pas partir, à ça non. Je serrais mes doigts avec force, alors que le bras qui me saisissait m’arrachait un léger râle. Il a de la poigne, bon sang... J'aurais sans doute un bleu, mais je m'en fiche au pire des cas, c'est pas le plus grave. Je me remuais vainement pour me soustraire à sa prise, sans grand succès. J'ai pas de force de toute façon, comment voulez-vous que je fasse?

« Eh bien alors… On a eu du mal à me trouver, mes chers ? ~ »


Quoi... Il les connait? Je ne comprends pas, mais je crois que je ferais même mieux de ne pas comprendre, à ce niveau là. J'ai pas le temps pour les questions moi! Mais alors je sentais quelque chose me saisir la tête, et une vive douleur éclater dans mon crâne. Un râle s'échappa de mes lèvres, alors que je me sentais encore complétement sonnée... Je rêve... On m'a frappé comme- Mais déjà mon corps valdinguait, comme une poupée de chiffon que je suis toujours. Heureusement, mon sac à dos plein amortit le choc légèrement, alors que je m'écroulais sur un des deux hommes qui semblaient derrière moi. Et il... Il a repris son billet!

Je me redressais à la va-vite, repérant le départ du train au sifflement. Merde... Non, ça n'allait pas se passer comme ça! Je donnais un violent coup de coude derrière moi, en plein visage du type qui me tenait toujours le bras. pardon, désolée... J'espère que je ne lui ai pas fait trop mal!
Je poussais sur mes jambes, à toute allure. Littéralement. Mon souffle s'accélérait de secondes en secondes, alors que je me sentais passer proche d'une des portes qui commençait à se fermer. Sans même réfléchir une seule seconde de plus, je sautais à l'intérieur! Je me laissais tomber sur le petit espace qui sert d'entrée, le souffle coupé, une main sur ma poitrine pour calmer les battements de mon coeur. Bon sang... Cette course folle, fessier en culotte de cheval... Mais j'étais dedans... J'étais dedans je crois bien... Je clignais des yeux quelques instants sous mon bandage, le temps de réaliser...

Une femme inquiète vint vers moi, me proposant de l'aide pour me relever. Je la remerciais, une vive douleur dans le crâne... Je me doute de la responsabilité de ma futur bosse à la tête... Lâchant un profond soupire, je remerciais la femme, partant à la recherche de celui qui avait réussis à fuir dans le corps de mon ami. C'était ça... Il avait Auen en otage, d'une certaine façon... Je ne peux pas laisser passer ça, je ne peux pas. Je réajustais mon sac à dos sur mes épaules, commençant mon périple à travers les voitures dans un élan plutôt rapide. Il fallait que je le trouve... Sans m'en rendre compte, je sentais sa présence se rapprocher, lentement mais surement au fur et à mesure que je progresse... Je le ressens, comme instinctivement. C'est... perturbant mais en même temps si pratique, vous me direz...

Il semblait s'être arrêté, sans doute devant sa place... Et une odeur me prenait de suite au fur et à mesure que j'approchais. Sauf que je ne pouvais pas lâcher en plein milieu du wagon qu'il saignait quand même! Mais il bougeait alors, me faisant me mouver à mon tour. je ne sais pas où il va, mais je crois bien qu'il m'a vu... sacrebleu, Auen, tu saignes... Enfin, il saigne... Faire quelque chose bon sang! je calmais la panique qui me prenait les mains, les faisant trembler, alors que je m'engouffrais avec lui dans une sorte de local étroit... Le bruit de la porte se verrouillant, et l'odeur... Finirent par me faire savoir qu'il s'agissait des toilettes... Je rougissais brusquement, mal à l'aise... fessier en culotte de cheval, je fais quoi là maintenant? Et lui qui gloussait dans un bruit de vêtements.

« Alors quoi, tu comptes me coller jusqu'à la fin de mes jours, blondasse ? »

Je grognais, mal à l'aise... Mes joues étaient bien trop rouge dans la situation actuelle, mais je gardais mon calme comme je pouvais, ainsi que ma verve.

-Jusqu'à ce qu'Auen revienne, t'es sourd ou tu le fais exprès?

Je grognais, dédaigneuse. Et surtout mal... Mes bras se mirent d'eux même autour de ma taille dans une posture volontairement sur la défensive. L'odeur du sang me montait dans la narine, avec celle du feu... Du briquet qu'il venait d'allumer. Il fait quoi là? Je ne pouvais pas le voir, mais je pouvais l'entendre marmonner quelque chose sur le fait de réveiller Auen... Je ne souhaite que ça aussi! Puis... Une nouvelle odeur... Celle de la viande qui... Je retenais un haut le cœur, soudainement malade. fessier en culotte de cheval... Je le sentais bouger, comme pour... Faire de la couture... fessier en culotte de cheval de merde, je me sens pas bien, je vais vomir... Et lui continuait comme ça, sans rien, juste... sacrebleu, ça doit faire mal! J'avais envie de lui gueuler qu'il blessait le corps d'Auen là, alors qu'il s'affaire plutôt à le recoudre. Sachant que si je desserre la mâchoire, je rend mes tripes... On va éviter, je pense. Je serrais simplement les poings dans mon coin, en attente...
Un bruit de déchirement, et puis c'était fini... Sand doute faire un bandage, j'en sais rien... Auen étudiait en médecine, pas moi... Si ça se trouve, lui aussi avait les bases. je ne sais pas comment ça fonctionne, je ne suis pas une spécialiste en la matière!

« J'espère que tu sais te démerder, blondasse. »

Hu? Il déverrouillait aussitôt la porte, sortant sous les regards intrigués de ceux qui attendait... Suivit de quelques murmures à la vue. J'en rougissais encore plus, tellement mal... Et le coeur au bord des lèvres, sacrebleu... Ils ne sentaient pas l'odeur de ferraille? Je me dégageais rapidement, revenant à l'endroit que je pensais être la place qui était attribué à l'autre... Je crois que celle à côté était libre, et je m'y posais sans même me soucier qu'une personne la réclame plus tard. J'ai dis que je lâcherais pas, je suis tenace!

-Je sais très bien m'en sortir toute seule... Avais-je fini par marmonner en prenant un écouteur pour le fixer à mon oreille, envoyant un peu de musique.

J'étais dans ce train pour Belfast de toute façon, je ne peux rien y changer, dans toute cette histoire... Je ne pouvais que supporter la situation et faire en sorte que ça ne dégénère pas d'avantage que ça... Dans quoi me suis-je embarquée? J'envoyais un SMS à Cris pour dire que je rentrerais pas, et qu'elle aille acheter des croquettes pour chats en urgence aussi... J'avais mon sac plein mais je doute de pouvoir les livrer pour ce soir, comme c'est parti... J'envoyais aussi un SMS à Law pour lui dire que je ne serais pas en cours sans doute demain, un excuse type je suis malade, désolée... Tu peux prendre les cours pour moi? Il le faisait toujours de toute manière...
J'espérais juste qu'il ne m'en voudrais pas trop, ou alors qu'il ne posera pas trop de questions...
Je tournais la tête vers mon voisin à la fenêtre, finissant par demander à voix basse.

-Au fait, pourquoi tu vas à Belfast? Et c'était qui les gars à la gare? Tu avais l'air de les connaître, je me trompe?

Je sais pas, je demande toujours, on sait jamais... Si ça se trouve, il serait peut-être d'humeur à répondre.

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyLun 16 Nov - 11:41

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1000 Mile Journey, it starts with one step...

« I can't wait until it's over.
All done and gone.
I can't wait to lose it all, fuck it all.
Fuck you all.
There's nothing left anyway. »




Je regardais le paysage défiler alors que les gouttes de pluie venaient s'étaler sur la paroi vitrée du train. Temps de merde, vraiment. Je baillais, amusé de tes réactions, blondasse. Encore une fois tu m'avais montré les crocs alors que je me soignais. Tu devenais un peu plus crédible à chaque fois. Oh, regarde Auen, comme elle tient à toi, ta blondasse inutile. Ne voudrais-tu pas revenir avant que j'écrase son joli minois contre cette magnifique paroi vitrée ? Oh, ça ferait aussi des gouttes. Rouges. C'est déjà plus… Joyeux, n'est-ce-pas ? ~ Je riais silencieusement, laissant ma tête tomber en arrière contre l'appui-tête du siège. J'étais si HS que ça, moi ? Moi ? Quelle ironie… Je te sentais qui venait te mettre à côté de moi… Dieu que tu es collante, morveuse. Pourquoi mon siège ? Tu as peur que je m'éclipse ? Oh, tu as bien raison. Et je m'éclipserais en y laissant ton corps sans vie derrière moi s'il faut. Oh, après tout, quand on est sur le point de cracher ses tripes en tremblant car on ne tient pas l'odeur du sang, franchement… On n'est plus à ça près.


Ce n'était que du sang, gamine. Tu n'avais jamais vu ça dans ton petit monde parfait ? Pourquoi t'encombres-tu de ça, couillon ? Pourquoi as-tu besoin de ce déchet à tes côtés ? Mérite-t-elle au moins son existence ? Tss… Je soupirais, fermant les yeux, posant mon livre sur mes genoux, mains dans les poches. Existence… Je n'ai jamais voulu être là, à faire ton chien de garde. Oh que non, là-dessus, toi comme ce maudit chacal m'avait foutu une sacrée béquille. Et dieu sait que tu l'aime que je te la rembourse, cette béquille. Pour deux, je suis gentil. Je fais des offres, vois-tu ? Un simple remboursement de ces années là ? Oh, je n'ai pas souffert autant que toi, moi. Je m'en fichais bien. Qu'il m'encule, me frappe, m'humilie, qu'est-ce que je pouvais en avoir à carrer ? Je n'existe même pas. Je n'ai pas de sens. Je suis seulement là pour jouir de ta souffrance, mon cher. ~


Et crois-moi, oh que oui, tu me crois, je ne vais jamais rater une occasion. Ton réveil sera mémorable. Mé-mo-ra-ble. ~ Assumeras-tu les quelques pertes chez les toutous d'Immortalia ? Oh, j'ai oublié ça ? Certains sont allés de l'autre côté. Tu sais, sur ce domaine que cette merde de chacal régit si bien. Oh, ils sont morts ? Zut alors. Du sang en plus sur tes mains… Ahlàlàlà, que je suis maladroit, ouuups. ~ J'élargissais un sourire, yeux toujours clos, me laissant aller à mes pensées. Pourquoi étais-je si usé… ? Ce couillon de roux m'aurait-il atteint en plus de toi… ? Comment ? J'aurais filé ma place pour dormir à ta place, Cendrillon.

-Je sais très bien m'en sortir toute seule…

Pardon ? T'en sortir seule, toi ? Qui me suit comme un toutou depuis tout à l'heure car tu veux soit disant le sauver ? Oh, qui sauve qui, hein, blondasse ? Je lâchais un rire, méprisant. Tu les aimes vraiment connes, hein, bouffon ? Je me détendais, soupirant, ignorant ta remarque inutile. Comme ton être, par ailleurs. Je t'entendais pianoter sur le clavier de ton téléphone. Oh, tu préviens du monde. Que c'est… Pathétique.


Pourquoi apprécies-tu ça, Auen ? Quel est l'intérêt d'un tel boulet ? Si ce n'est que pour moi de te faire hurler de douleur derrière ce miroir… ~ Après tout, n'avais-tu pas donné ta soumission, hum ? N'avais-tu pas demandé tout ceci ? Oh que si, tu l'avais voulu. Tu l'avais demandé. Et même sans ta permission, je me serais permis de passer outre. Je ne fais que passer mon temps. Tu en as besoin, après tout, n'est-ce-pas ? ~ Qu'aurais-tu fais sans, hein ? Dis-moi ? ~ Je laissais ma tête glisser sur le côté de l'appuie-tête, de plus en plus amorphe. Je t'oubliais, toi, la blonde, pour m'offrir quelques heures durant ce trajet. Deux heures, à peine ? C'était suffisant. Arrivé là-bas, il me suffirait de me rendre à l'aéroport, qui est international et à acheter mes billets pour Alesund. C'était une heure quarante de vol, il me semble ? Cette ville. Je l'appréciais. Autant que toi, idiot. Oh, tu vas apprécier, hum ? ~ Tu vas te souvenir de tout ça, non ? Allez, souris, quand tu seras réveillé, je te boufferais. Oh, que je m'impatiente. ~

-Au fait, pourquoi tu vas à Belfast? Et c'était qui les gars à la gare? Tu avais l'air de les connaître, je me trompe?


« Ta gueule. »

Il était sorti tout seul. Tu m'agaçais morveuse. Alors quoi, tu me faisais un interrogatoire ? Tu n'existes pas, blondasse. Je me laissais à mes rêveries, étouffant un rire sonnant quelque peu hautain. Tch… Tu n'allais pas la boucler, hein ? Je lâchais un long soupir, n'ouvrant toujours pas les yeux.

« Je vais à Belfast car l'envie y est, rien de plus ? Tu as des neurones ou bien, pauvre cloche ? Pour partir, tout bonnement. »

Mon ton était sec. Je voulais juste me reposer, afin de pouvoir cavaler si besoin y est. Alors ne vient pas geindre que tu n'es qu'une merde pour moi. C’est le cas.

« Les connaître ? Oh, disons que quelques uns d'entre eux sont… Hum, comment dit-on ça ? Partis ? On est surveillés, ce con et moi, c'est tout. Alors bon… Si tu ne veux pas les rejoindre, tu sais ce qu'il te reste à faire, blondasse. Ça serait fort embêtant de salir plus ses mains, ne crois-tu pas ? En bref, ferme juste ta petite gueule. ~ »


J'élargissais un sourire carnassier aux lèvres. Partis, et très loin. Même sous un train. Oups, je l'ai dit ? ~ Je passais les bras derrière la nuque, ne perdant pas mon sourire alors que je sondais notre esprit. Où étais-tu passé, pauvre tâche ? Depuis que ce couillon de rouquin t'avais endormi, je ne te détectais plus. A faire croire que tes cris me manquent… Ahlàlàlà, j'en deviens soucieux ? Risible.

« Quand vas-tu revenir, idiot… ? »

Je sombrais, sans forcément le capter, alors que mon ton avait trahi mon inquiétude pour toi. Pourquoi est-ce que je m'inquiète pour toi, ducon… ? Tsssss. J'avais besoin de ces deux petites heures. Et ce n'était pas une blondasse écervelée qui allait me les retirer. Je finirais bien par me lever au terminus, après tout.

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyLun 16 Nov - 16:14

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Je crois que le message avait été clair... Mes lèvres s'étaient clos instinctivement à sa remarque. J'avoue.... J'avoue qu'il me fait encore peur. Auen, c'est du passé, j'ai oublié, pardonné... Mais lui... Lui non, lui je sais de quoi il est capable et je n'allais pas à nouveau d'avantage tenter ma chance. Je fermais les yeux derrière mes bandages, me laissant prendre par la musique qui sonnait dans mon unique écouteur. Je ne sais pas combien de temps va prendre le trajet, je ne sais même pas pourquoi Belfast. Au pire, je verrais sur place. Battant tranquillement la mesure avec mon pied sur la moquette du train, je me laissais aller à mes idées, balançant la tête de droite à gauche. Ma nausée passait lentement mais surement, enfin j'espère... Je l'entendais soupirer à côté. Quoi?

« Je vais à Belfast car l'envie y est, rien de plus ? Tu as des neurones ou bien, pauvre cloche ? Pour partir, tout bonnement. »

Malgré son ton assez désappointant, j'avouais que je ne croyais pas à une possible réponse de sa part. C'était... Surprenant, en fait... Curiosité qui me taquine, arrête bon sang! Je tiens à ma vie là. J'ai a côté de moi un meurtrier. Le vrai cette fois-ci. Pas Auen, le vrai meurtrier dans cette histoire. Je déglutissais à cette prise de conscience. Je suis vraiment coquebine par moment... De me mettre dans un pétrin pareil. Mais d'un autre côté... J'avais promis non? Que je ne le lâcherais pas, que je ne le laisserais pas tomber? Je lui avais promis alors... Je m'y tiendrais, voilà tout...
Qu'il me traite de coquebine, au pire, je l'assume... Je suis coquebine d'avoir suivit, je suis coquebine d'être montée dans ce train sans billet, en risquant ainsi de me faire verbaliser. Je m'étais mise dans la merde jusqu'au cou... De ma propre volonté en plus. Mais il n'y avait pas de retour possible, à ce stade là, alors... Pas besoin de se lamenter.

« Les connaître ? Oh, disons que quelques uns d'entre eux sont… Hum, comment dit-on ça ? Partis ? On est surveillés, ce con et moi, c'est tout. Alors bon… Si tu ne veux pas les rejoindre, tu sais ce qu'il te reste à faire, blondasse. Ça serait fort embêtant de salir plus ses mains, ne crois-tu pas ? En bref, ferme juste ta petite gueule. ~ »

Je grinçais des dents, vissant mon second écouteur sur mes oreilles. Pff... Ce n'est qu'un écornifleur manipulateur... Il sait où frapper pour faire mal. Et même si je faisais mine de l'ignorer; sa pique... Avait touchée, forcément. Arrête de faire du mal Auen, de l'accabler encore plus, bon sang... Il n'a rien demandé de tout ça, il veut juste qu'on revienne comme avant, que les choses se passent mieux... Et toi, tu lui salis les mains, juste par... Par plaisir? C'est ce que je crois, que tu ne fais ça que par pur... Plaisir malsain et obscène. Je hais cette idée, je la hais... Je hais savoir qu'Auen n'est qu'un jouet entre tes mains. Parce que c'est ce qu'il se passe à chaque fois... Je crois... Lorsqu'il a dérapé sur le toit, tu y étais forcément pour quelque chose, hein? Je le pense vraiment... Si seulement il pouvait être guérit de toi, peut-être que les choses iraient... Mieux?
Il semblait marmonner quelque chose, mais j'eus un peu de mal à entendre avec mes écouteurs. "Quand... Revenir... Idiot?"

C'est ce que j'avais cru entendre, alors que je me redressais doucement dans mon siège, tournant une tête interrogative dans sa direction. Je n'étais pas certaine de l'avoir entendu... Enfin, d'avoir bien compris surtout. Je n'avais pas entendu ce ton depuis longtemps, celui d'Auen qui... Soucieux, je crois. Etait-il soucieux du fait qu'Auen ne revienne pas, lui aussi? Non non, c'est impossible. Lui, s'inquiéter pour quelque chose ou même quelqu'un? C'était... C'était possible ça?

Son souffle régulier me fit rapidement comprendre qu'il dormait, sans doute fatigué... Et ma tête restait toujours dessus. Comment pouvait-il faire preuve d'un ton comme celui-là alors qu'il n'est qu'un... Qu'un meurtrier et un manipulateur? C'était encore de la tromperie de sa part? J'en sais rien... J'en sais rien mais j'ai le doute maintenant. Ne ressent-il vraiment rien...? Je me suis toujours dit... Qu'il n'était rien d'autre qu'une chose habitant Auen, un parasite qui ne désire que le détruire... Il devrait être content, qu'il soit parti, non? Alors pourquoi... Pourquoi s'inquiéter comme ça? Enfin... Je ne comprend pas, juste pas... Il voulait qu'Auen revienne, et moi aussi. La raison, c'était compliqué à trouver dans son cas, mais le but était commun. C'est étrange... Lui aussi ressentait-il de... Une sorte d'affection pour Auen? En est-il simplement capable? J'en sais rien... Je ne suis pas une experte là dessus moi!
Plutôt que de me prendre la tête, je remettais mes écouteurs doucement, attendant la suite du trajet. Je n'arrivais pas à me sortir cette idée de la tête... Je n'y arrivais juste pas, et ça me perturbe.

Finalement, l'annonce dans le train indiquait que nous approchions de notre destination et terminus du train. Je me penchais pour reprendre mon sac à dos, réajustant aussi mon manteau que j'avais fini par retirer à cause du chauffage. Il dormait toujours, sans doute n'ayant pas été réveillé par la douce voix des hôtesses ferroviaires. Poussant un soupire, j'attendais calmement... Si ça se trouve, avec l'arrêt du train... J'avais le secret espoir que ça soit Auen et non l'autre qui se réveille là, à côté de moi? Ah oui, j'espérais même beaucoup. Mais nous nous stoppions, et les gens descendaient sans qu'il ne fasse un seul mouvement, toujours cette respiration calme et posée...
Prenant mon courage à deux mains, je me relevais doucement de ma place, avant de me tourner dans sa direction, effleurant simplement son épaule légèrement.

-Auen... On est arrivé...

J'avais parlé à voix basse. J'espérais que c'était lui... J’espérais vraiment que ça serait lui qui me répondrait. Je déglutissais doucement, alors que le train se vidait d'avantage encore. On est pas pressé de toute façon, et on ne risque pas d'être enfermé ici de toute façon...


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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyLun 16 Nov - 17:31

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1000 Mile Journey, it starts with one step...

« I can't wait until it's over.
All done and gone.
I can't wait to lose it all, fuck it all.
Fuck you all.
There's nothing left anyway. »




Finalement je m'étais endormi, hein ? J'errais ici et là, dans notre monde, à la recherche du moindre signe de ta part, pauvre con. En vain. Que c'était-il passé, depuis que ce con de roux t'avait expédié sur les roses ? En étais-tu seulement toi-même conscient, pauvre tâche ? C'était là toute la question. Soit heureux, pauvre con, je commence réellement à me faire du souci pour toi. A faire croire qu'on ne peut changer ce qui a été fait et dit, hein ? Je lâchais un long soupir, traînant mes jambes dans cette eau noire que tu haïssais tant. Je la préférais rouge, avec tes cris, c'est bien plus… Exotique ? ~ Le froid de notre monde, son hostilité, cette atmosphère si pesante, tu ne l'aimais vraiment pas ? Pourtant je trouve ça… Amusant. Amusant, si amusant de voir dans quel état ça te mettait. Rêvais-tu encore à cette forêt de ton passé, avec elle ? Voyons, pauvre con, tu ne la revue qu'un soir, et ça y est tu y crois dur comme fer ? Que tu es pathétique. Et ça me va amplement. J'esquissais un sourire, continuant de déambuler dans cet espace si sombre.


Je ne crois pas qu'il y est de fin, ici. C'est juste du vide, voir le néant. Oh, tu avais pourtant tenté de fuir, toi. De me fuir quand tu devais payer ta note et ta dette. Mais je croyais bien avoir compris avant toi, qu'ici, c'est notre monde. Et si je veux que tu tournes en rond, et que tu n'y vois jamais la fin, oh… C'est possible. Ahlàlàlà, le jour où tu comprendras ça, on se fera de sacrées parties, hum ? Après tout, n'es-tu pas le fou de sa majesté la morveuse de blondasse ? ~ Et ne suis-je pas obligé d'être ton cavalier ? Oh, que non. Alors pourquoi je m'y affaire ? Tss, même-moi je me le demande. Probablement pour mieux te couler après. Je n'aime que te voir souffrir, non ? Alors revient vite dans le monde des vivants, pauvre con. Tu as à voir et à entendre. Je me stoppais un instant, zieutant ce qu'on pourrait nommer un semblant de ciel. Il n'y a pas de notion d'espace ici. Juste cette eau, cette hostilité morbide, et ce cher miroir que tu rejette tant. Droite, gauche, devant derrière, haut, bas… Rien de tout ça n'existe ici. Ce semblant de ciel n'était que ce noir profond et dense, ou aucune once de lumière pourrait espérer y passer. Oh, elle pourrait. Et se mourait instantanément.


N'est-ce-pas beau ? ~ Quelque peu poétique. Oh, j'en deviens nostalgique, moi ? Vraiment, t'entendre hurler et supplier commence à me manquer. Ce lieu est bien trop calme, sans ta petit présence, ducon. Ni début, ni fin, une constante ligne de souffrance et de peur. Oh, une représentation de ta vie ? Le sais-tu, toi ? Bien sûr que non. Et je ne t'y aiderais pas. Oh, j'ai encore envie de me jouer de toi. Pour de nombreuses, très nombreuses années… Je me laissais alors tomber contre ce miroir, brisé, saignant, meurtri. Oups, j'avais poussé à ce point pour que tu en fasses une aussi belle œuvre ? Je riais, laissant mon regard se perdre dans cette abysse sans fin. Tu étais nul part. Alors où ? Tu n'allais pas me faire croire qu'un con comme ce mec t'aurais fait disparaître de ce monde ? Chose que je ne permettrais pas. Oh, je suis celui qui te mettra sur l’échafaud, personne d'autre. Vraiment, quand tu vas te repointer, on aura à se dire. Et tu auras à rembourser. Quand à ce rouquin, j'espère qu'il prendrait du temps à s'en remettre. Je n'ai pas pu plus rougir tes mains, c'en est triste, tien.


Je me laissais aller, je n'avais que ça à faire. Je n'avais que ça à faire, en espérant te revoir très bientôt, ducon. N'ai pas peur, tu n'auras pas si mal. Je mens ? Inévitablement.

-Auen... On est arrivé…

Hum ? Cette sensation sur mon épaule. Je ne l'aimais pas. Pas au réveil, en tout cas. Ta voix, la blondasse ? Tssss… Je suis donc encore là, hein ? Je m'y attendais, en fin de compte. Naturellement je te retournais un revers, tournant ma tête dans ta direction, stoïque, un ton glacial.

« Vire tes sales pattes de moi, blondasse. »

Oh, je pourrais te tuer, là. Je m'apercevais que notre voiture était vide. Te tuer et te laisser sur un siège comme si tu dormais éternellement, ça te tenterais ? Je lâchais un râle, me levant, livre en main, avant de me diriger vers la sortie. Alors non, hein ? Quelle merde.


Je sortais de la voiture, suivant la masse noire de monde vers la sortie de la gare. Si je me souvenais bien, il y avait des navettes qui menaient directement à l'aéroport. Autant réserver dès maintenant et trouver un hôtel après. Et toi, tu me suivais. Quoi ? Ton visage te faisait mal ? Ne te plains pas, je n'étais pas réveillé pour t'en mettre une vraie. Tu ne me lâcherais donc jamais, hein ? C’est pour ça que tu l'aimes ta blondasse, Auen ? Car elle, elle ne te lâchera jamais. Comme c'est adorable. Et pitoyable. Mes jambes me menaient vers l'endroit où les navettes menaient les autres voyageurs ayant des correspondances à l'aéroport. Je montais dedans, estimant que si je devais régler, ils me demanderont, non ? Pour moins de 10 minutes de trajet, ce n'était pas la mort. Et toi, tu étais là, comme un chien docile. Fais pas cette mine déconfite, ça me donnerait presque envie de te tuer, là, en public. J'élargissais un sourire, chantonnant. On finissait par arriver, et je descendais comme une ombre de la navette, me faufilant entre les voyageurs afin d'entrer dans l'aéroport. Et là, même sketch qu'au départ. Je me stoppais un instant, me remémorant le lieu, riant.

« Ahlàlàlà… Que de souvenirs, hein ? ~ »


Que tu m'entendes, je m'en fichais bien. Tu n'étais même pas là, pour moi. Un simple fantôme. Je parcourais les pancartes des yeux, voyant les indications vers les guichets pour acheter un billet. Masse de monde, on allait attendre un temps ici. Et cette file avançait plutôt rapidement en fait. J'arquais un sourcil surpris quand vint mon tour, n'ayant pas senti le temps passer. L'hôtesse me saluait, me demandant la destination.

« Un billet pour Ålesund, s'il vous plaît. »

Celle-ci prenait un visage étonné. Oui, je vais en Norvège et ? Puis se penchait sur son siège, regardant la morveuse d'un regard inquisiteur. Et merde, je l'avais zappé celle-là.

« Elle est avec vous ? »


Je roulais des yeux, agacé. Si en plus cette bouffonne s'y mets en plus de la morveuse… J'allais vite régler la question.

« Non. »

L'hôtesse prenait une mine pincée, me regardant avec un air moins souriant.

« Êtes-vous sûr ? Il me semblerait qu'elle soit avec vous. »

Je soupirais. Dire que non, serait suspect. Surtout avec toutes ces mesures de sécurité. Et je n’étais pas là pour me faire remarquer. Tu allais me le payer, morveuse.

« Elle est avec moi, j'étais quelque peu distrait, veuillez m'en excuser. »

Saleté. Si je m'écoutais, je crois que ta cervelle décorerait le comptoir avec celle de la gamine. Je réglais les billets, départ pour le lendemain. Je regardais derrière moi, voyant la foule s'agglutiner.


Qu'est-ce qu'ils ne feraient pas pour de la thune, ces foutus aéroports. Je saluais alors d'un ton calme l'hôtesse, pourtant bien agacé. Zappons. Je n'aurais qu'à jeter la morveuse une fois à Ålesund. Elle finira bien par crever de froid et ça fera les news du matin. Oui, c'est plaisant. ~ Je me dirigeais vers la sortie, prenant un taxi pour aller au Maldron Hotel. Hôtel le plus proche de l'aéroport et assez correct. T'en souviens-tu Auen ? ~ Je soupirais alors que nous arrivions. Tu étais avec moi, jusqu'au bout, punaise… Contraint une fois de plus de régler pour deux, je me dirigeais vers ma chambre, suivit de mon petit toutou domestique. Quelle ironie. Moi, m'occuper de toi, par simple choix de discrétion. Tch, on aura tout vu. Reviens, sale con, reviens. Ou ta morveuse va apprendre à voler du cinquième étage. J'ouvrais alors la porte, jetant le livre sur l'un des deux lits. Tch, dormir avec ça, quoi. Je passerais ma nuit sur le balcon. Je plantais alors mon regard dans le sien, soupirant.


« La règle ne change pas. Tu es là, mais tu la fermes. Je n'avais pas prévu de payer pour une emmerdeuse comme toi. »

Je me posais sur mon lit, ouvrant mon bouquin de médecine, expirant, agacé.

« Quelle plaie… Tu vas vraiment prendre, toi. »

Vis ta vie, je vis la mienne. Tu n'es rien si ce n'est qu'une poussière parmi tant d'autre gamine. Oh, je n'oublie pas ta dette. Toi aussi, vas vraiment prendre. ~.

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyLun 16 Nov - 18:05

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Je ne l'avais pas vu venir... Une baffe, sèche, en plein visage. Je me sentais sonnée une nouvelle fois. A croire que la journée était sous le signe des tartes dans la tronche. Bon, je fais de l'humour, mais au fond, j'avais très mal. Premièrement physiquement... Et aussi mentalement. Auen n'était toujours pas de retour... Il n'aurait jamais fait ça... Je serrais les dents, alors que lui bougeait sur son siège.

« Vire tes sales pattes de moi, blondasse. »

Je grognais légèrement. Ce n'avait été qu'une main sur l'épaule, rien de plus... Je déglutissais, son ton me faisant trembler légèrement. Je ne me souviens que trop bien... Oh oui, que trop bien ce qui arrivait dans ces moments là. Comme la fois où c'était moi qui l'avait frappé, suite à sa provocation. Je n'avais pas pu retenir ma main et le coup était parti tout seul. Et la suite... Se déroula dans un hôpital aux murs blancs comme la neige. Il se redressait, alors que je décalais de la place lentement pour le laisser passer. S'il y tient tant que ça, je ne toucherais plus, voilà...
Je lui emboitais les pas, comme toujours, alors que du chemin se faisait dans ma tête. Est-ce qu'il... Avait vécu les mêmes choses qu'Auen? Je veux dire... Cette fois-là, alors qu'il tentait de me faire fuir avec ses mots, Aeun avait dit certaines... Certaines choses... Je serrais doucement ma main en y repensant. Peut-être n'aimait-il pas que je le touche pour cette raison, j'en sais rien... Je finis même pas croire que je l'avais surpris, d'où le coup en pleine tronche... Ma main libre continuait à frotter ma joue rougit, alors que je pensais monter dans une sorte de bus. Une navette en direction de l'aéroport, au vu des indications vocale. Au moins, les lieux comme ça sont équipés pour les personnes comme moi. Oui, les handicapés.
La route n'était pas longue, heureusement. L'ambiance là dedans... J'entendais aprlé de nombreuses langues tout autour. Et dans ma tête, le chemin se dessinait: on va a un aéroport. Il y a des avions là-bas. Des avions qui peuvent partir très loin. C'est à ce moment là que je compris que... Qu'il comptait s'en aller vraiment très loin? Plus loin que je l'aurais pensé. Et que si je suivais... Il n'y aurait pas de retour en arrière possible. C'est ce que je commençais à imaginer, alors que le trajet progressait au fur et à mesure.
Et puis... Les personnes qui suivaient Auen pourrait être là aussi, non? J'en sais... Trop rien, je me demande juste. Le savoir poursuivit me semblait logique, mais surveillé... Enfin, si... C'était normal en fait, mais je n'aurais pas non plus penser à des personnes qui viendraient le suivre jusqu'à la gare...

La navette se stoppait, et je sortais rapidement à la suite de cet autre, qui semblait bien content de venir ici. Comme si ce n'était pas la première fois. Des indices... En quelque sorte. Sans que je ne m'en rende vraiment compte, je commençais à composer un puzzle de mes propres pièces mentales. Avec les éléments qui filait, de la situation comme de mes souvenirs. Auen... M'a dit qu'il voyageait beaucoup, quand on était sur le toit, ce soir d'Halloween. Il a sans doute déjà du venir à cet aéroport, ça veut dire... Même si pour aller chez moi, nous avions privilégié le bateau à cause d'une question de coût, il devait avoir pris l'avion un certain nombre de fois...
La masse me perturbait, mais en restant fixée sur la grande silhouette devant moi, j'arrivais à passer outre les petits détails. C'était comme si je pouvais le voir, peu importe l'espace, ou même les gens... La distance, tout ça. Une réminiscence des pouvoirs que j'ai obtenue contre mon gré? Je n'en sais rien mais sans eux, je serais déjà hors jeu alors... Et puis merde, je ne veux juste pas penser à ça pour l'instant!
On faisait la queue, avançant rapidement. Personnellement, j'avais mis un écouteur dans mon oreille, distraite.


« Un billet pour Ålesund, s'il vous plaît. »
« Elle est avec vous ? »

« Non. »


Je tournais la tête dans la direction du guichet, perplexe. C'est vrai... Je n'allais pas pouvoir froder ici, contrairement au train. Merde... Je n'y avais pas pensée! Prenant une mine vexée et misérable,

« Êtes-vous sûr ? Il me semblerait qu'elle soit avec vous. »


J'hochais vivement la tête, jouant les muettes. Ma moue était presque naturelle... Je voulais suivre, vraiment! Je ne lâcherais pas j'ai dis, même si c'est juste une folie, quelque chose de totalement stupide! Je suis... Assez bornée sur le coup, je le sais bien. Mais je ne vais pas te laisser le prendre. Non, je ne le lâcherais pas! Finalement, il lâcha un soupire, comme;.. Résigné?

« Elle est avec moi, j'étais quelque peu distrait, veuillez m'en excuser. »

Je lâchais un soupire soulagé. Car je l'étais vraiment. Je culpabilisais juste pour le porte monnaie d'Auen... Je le rembourserais, au pire des cas... Je n'oublierais pas en tout cas. Je faisais une note rapide dans mon téléphone, alors qu'il montait dans un taxi. Et je grimpais aussi dedans avant qu'il ne ferme la porte. Tu ne te débarrasserais pas de moi aussi facilement, tu le sais bien! Arrivé à un hôtel, c'était le même scénario... Résultat, j'avais une chambre. Même s'il s'agissait de la même que la sienne, je m'en fiche au pire... Je peux vivre avec ça, non? Il semblait avoir choisi son lit, alors que je posais mon sac sur le mien.


« La règle ne change pas. Tu es là, mais tu la fermes. Je n'avais pas prévu de payer pour une emmerdeuse comme toi. »


-Je te retourne le compliment, je n'avais pas prévu d'être avec une personne tel que toi. Et je le rembourserais de toute manière, puis ce n'est pas "ton" argent que je sache.


Rétorquais-je avec un ton un peu agacée. J'étais fatiguée de ma journée, j'avais bien envie... D'une bonne douche en fait. Il fait sa vie, je fais la mienne, de toute manière! Dans un soupire, j'entrais dans la salle de bain, tandis que lui prenait l'air. Je verrouillais derrière moi, vérifiant deux-trois fois par réflexe. Pas que je n'ai pas confiance mais en fait si, un tout petit peu... Heureusement, l'eau chaude retira bien vite toutes mes appréhensions, alors que je me lavais de la fatigue du jour. Je lavais même mes cheveux pour le coup, d'humeur à passer une bonne heure là dessous.

Une fois fini, je sortais tranquillement, prenant une serviette à la recherche de mes vêtements de rechange. Sauf que je n'en ai pas... Juste ceux de la journée d'aujourd'hui. M... Merde... Je lâchais un gros soupire, avant de chercher quelque chose pour me couvrir, comme un peignoir, quelque chose comme ça. Enfilant mes sous-vêtements en dessous, je serrais bien la ceinture, vérifiant d'être bien couverte, mes cheveux dégoulinant dans mon dos. J'ai pas trop le choix de toute façon... Je tenais mes vêtements sous le bras en sortant de la douche, agacée. Ils seraient encore bons pour être porté demain matin, mais j'allais devoir faire sans pyjamas pour la nuit... fessier en culotte de cheval de merde quoi! je rougissais involontairement, retournant m'asseoir sur mon lit alors que l'autre continuait de faire sa vie.

Je mettais un écouteur dans mon oreille, lançant une recherche google. Notre destination est donc... La Norvège? Pourquoi voulait-il retourner là-bas? J'en sais trop rien, se souvenir de son dernier meurtre peut-être? Oups... J'en deviens presque vilaine de mon côté aussi. Je prenais la couette, me roulant dedans pour me tenir chaud, assise sur mon lit. Si ça avait été Auen, on aurait pu bavarder, dire des conneries, comme au bon vieux temps. Mais non, mais non... Il fallait que ça soit l'autre qui m'appelle blondasse et qui pourrait tenter de me tuer dès qu'il en aurait envie... Cette pensée aurait fait peur à n'importe qui, j'imagine. Pourtant... Je ne ressentais plus le sentiment de peur que j'avais éprouver le jour où lui et Heim s'était battu. Le jour où je m'étais vraiment sentie sur le bord du précipice. Tant que ça ne recommence pas, je devrais... Aller bien, j'imagine.

Et je m'ennuyais... Un peu, je l'avoue... Sans le vouloir, j'avais envie de parler... Mais bon, vu le mur de l'autre côté, autant parler à moi-même, non?


-C'est quand même loin la Norvège... M'enfin, je n'y suis jamais allée, alors j'avoue que c'est quand même une plutôt bonne occasion. Que ça soit là bas ou ailleurs de toute manière, je n'y verrais pas grand chose... Je me souviens de la fois quand même où Auen m'avait parlé des îles... Des îles... Je ne sais plus, mais c'était sur une photo, très jolie... Il y avait une aurore boréale dans le ciel, ça avait l'air très beau... Je me demande s'il en a déjà vu...

Oui, je m'ennuie vraiment pas mal en fait... Pourtant, j'affichais un sourire idiot sur mon visage, retirant doucement mon bandage avant de me coucher sur le lit, regardant le plafond sans pour autant le voir, pensive. J'avais bien envie... De fumer une cigarette, me sentant comme.. harassée un petit peu par la situation. Auen avait déclenché cette envie en moi, depuis qu'il m'avait laissé essayer ce soir là. Même si plus jamais de cigarette comme les siennes, des normal... Pourraient sans doute passer? Je ne sais pas, je ne me pose pas la question dans ce sens au pire. ne commence pas Vic, c'est difficile d'arrêter après. Mes parents n'aiment juste pas ces histoires de cigarettes, ils trouvent ça idiot de se donner un cancer gratuit.

Je me tournais ma couette, mon regard flottant dans sa direction.

-Tu penses qu'aller là-bas réveillerait Auen?

Je demandais, juste comme ça... On sait jamais! Au pire... Oui ou merde? j'ai l'impression que c'est comme ça que ça marche avec lui, donc bon... Je tente, j'essaye, j'expérimente... J'apprends au fur et à mesure.

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyMar 17 Nov - 15:35

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1000 Mile Journey, it starts with one step...

« I can't wait until it's over.
All done and gone.
I can't wait to lose it all, fuck it all.
Fuck you all.
There's nothing left anyway. »




-Je te retourne le compliment, je n'avais pas prévu d'être avec une personne tel que toi. Et je le rembourserais de toute manière, puis ce n'est pas "ton" argent que je sache.

Tu me faisais rire. Pas prévu, vraiment ? Alors pourquoi me suivre, morveuse ? Pour espérer le revoir ? Pathétique. Tu me revaudras ça, ne t'en fais pas. Je n'oublie pas, malheureusement. Tel est mon nom, hein ? Ahlàlàlà… Un sourire équivoque se dessinait sur mes lèvres alors que je me plongeais dans ma lecture. Ça faisait mal à assumer, mais j'aimais autant la médecine que toi, pauvre tâche. Je savais que celui-ci, tu ne le possédais pas dans ton palmarès de livres. Un de plus qui finira sur les étagères et couvert de post-it et stabilo quand viendra le moment des examens. Je ne te connais que trop bien. Et tu ne me connais que trop mal. Triste ? Absolument pas. J'ai l'avantage sur toi. Et je m'en réjouirais jusqu'à ce que tu me le retire. Mais quand, hein, quand ? Réveilles-toi, pauvre con… Je soupirais, tournant une page, alors qu'après cette… « pique », tu te levais, tout aussi désespérée que j'aurais pu l'être, t'enfermant dans la salle de bain.


Impeccable. Soit-mignonne, noies-toi sous la douche. Et si tu ne te noies pas, je m'arrangerais pour que tu trépasses à un moment ou un autre. Ta misérable existence commence à m'être nuisible. Si je ne suis qu'un parasite pour ce con, qu'es-tu pour ce monde, toi ? Toi qui ne sait rien faire d'autre que de t'accrocher misérablement aux autres pour qu'ils te pêchent ? Toi qui ne sais que t'arranger avec ta conscience sur un handicap dont on se fiche tous ? Oh, qui est le pire, vraiment ? Celui qui mime, celui qui ment, ou celui qui attends ? Dis-moi, déchet. Oh, c'est vrai, le don de la parole n'est pas une chose permise ici. Je soufflais. J’étais agacé à ce point de ton absence ? Je me surprenais, vraiment. Ce que c'est risible. Alors que tu prenais ta douche, j'en profitais un instant pour me laisser tomber en arrière dans le lit, soupirant, livre sur le nez. Cette solitude, dans ce type de chambre. C'était moins miteux que là-bas. Il n'y avait pas aussi cette sensation d'une attente interminable pour se faire défoncer. Pas cette appréhension que toi, tu éprouvais. Tu étais si misérable à hurler. Pourquoi hurler, sachant ce qu'il allait t'arriver ? Et encore aujourd’hui avec moi, tu hurles. Comme c'est adorable. Un souvenir ? Mais bon… Si tu n'hurlais plus, je serais bien déçu.


On s'occupe quand on peut, quand on ne souhaite pas être encore de ce monde. Oh, ne me mettez pas dans le même sac que ce lâche de chacal. Je ne suis pas déprimé, ou… Aussi pitoyable. J'ai déjà touché le fond, je suppose ? Oh, que dis-je ? Je m'en branle, clairement. Je n'ai pas ton égo, idiot. Tu peux me cracher à la gueule, tout ce que tu souhaites, je te le rendrais simplement. Par parce que je me serais senti sali ou insulté. Par simple principe. Une chose t’as été faite, tu la rembourse. Un simple échange de bons procédés. Oh, les meurtres, dans tout ça ? Un bon procédé ? Oh, que non. Je suis un peu vicelard, j'assume. Ça, c'est juste du bon, très bon temps. ~ Et tu l'aimes ce bon temps, n'est-ce-pas ? Comment oublier une telle tronche, le jour de sa mort ? Tu n'en pouvais clairement plus. Tu es trop sensible pour ce monde, pauvre con. Et si ce n'est pas lui qui te bouffe, ça sera moi. Et je m'arrangerais pour que ce soit le cas. ~ Ainsi vont les affaires, ne l'oublie pas. ~ C'est une chose que tu me dois. Et que tu paieras. Je suis très patient, tu as de la chance. Même si pour ne rien te cacher, je commence à me questionner lourdement sur ta disparition soudaine. Égoïstement, rester ici, dans ce monde si fadasse, ne me plaisait guère.


Je préférais être là, à te faire crier, plutôt qu'à regarder cette merde me défiler sous les yeux. Profite bien, ton absence te vaudra cher, très cher. Rancunier ? Tsss… Tout de suite les grands mots. Juste à jour dans ses comptes. Je pouffais de rire, alors que tu sortais de la douche, me faisant incliner la tête. Tu n'avais rien de rechange ? J'élargissais un sourire mesquin, croisant les bras derrière ma nuque, laissant le livre traîner sur mon visage. Je préfère ses pages à ta gueule, blondasse.

-C'est quand même loin la Norvège... M'enfin, je n'y suis jamais allée, alors j'avoue que c'est quand même une plutôt bonne occasion. Que ça soit là bas ou ailleurs de toute manière, je n'y verrais pas grand chose... Je me souviens de la fois quand même où Auen m'avait parlé des îles... Des îles... Je ne sais plus, mais c'était sur une photo, très jolie... Il y avait une aurore boréale dans le ciel, ça avait l'air très beau... Je me demande s'il en a déjà vu…

Huh ? Je redressais la tête, retirant le bouquin de mon visage, une moue lassée au visage. Et blablabla, tu ne sais donc jamais la fermer ?


Tu sais j'ai un couteau sur moi. Te trancher la langue et en faire un apéritif serait drôlement sympathique, ne trouves-tu pas ? Je te laissais déblatérer, soupirant. Tendu ? Je l'étais, probablement. Je n'arrivais décidément pas à comprendre pourquoi… Pourquoi j'étais si inquiet de ta disparition, ducon. Les liens, l'histoire, toutes ces merdes, je suppose… Tsss. Je passerais ça dans un bon bain de sang, c'est plus… Intéressant. Et toi, morveuse, tu étais là, comme une enfant, enroulée dans ta couette, retirant ton bandage. Alors quoi, tu me tends la perche pour que je te pende avec au balcon ? Noël avant l'heure ? Bah tien. Tu me gavais… Horriblement.

-Tu penses qu'aller là-bas réveillerait Auen?

Un long soupir. Je me redressais, attrapant le téléphone qui se trouvait près de la porte, laissant mon livre sur mon lit.Alors que la ligne sonnait, je regardais rapidement ce qu'ils proposaient. Ça avait bon être un trois étoiles, cet hôtel avait un bon service. Et tu avais bon goût pour ça, je devais te le reconnaître.


Je zieutais alors la carte. Trouvé. C'est alors que l'on décrochait à l'autre bout. Prenant une longue inspiration, je parlais avec un ton calme, ne laissant rien paraître de mon agacement dû à ta présence, morveuse.

« Serait-il possible d'avoir un Midleton whiskey ? »

Mon interlocutrice approuvait ma demande, réquisitionnant le numéro de ma chambre.

« Chambre 108, oui. Merci. »

Je raccrochais, sec, attendant l'arrivée de la bouteille. Je vivais ma vie, avec ou sans ta présence nuisible. Et j'avais bien envie de me boire un coup, moi. Service plutôt rapide, une dame était venue toquer alors que je lui ouvrais, me saisissant du plateau qu'elle me tendait avant de refermer aussitôt la porte, la remerciant d'un ton faussement aimable. Plateau en main, j'ouvrais la fenêtre, m'asseyant au rebord, plateau dans la pièce alors que mes jambes se trouvaient sur le balcon.


J'en profitais à m'allumer une roulée tandis que je me versais un verre. Comme avant, hein ? Comme avant, oui. Depuis quand suis-je devenu… Si habitué à tes manies ? Tch. Je buvais alors une gorgée, regardant la nuit qui commençait à tomber.

« L'archipel des Vesterålen, pauvre cruche. C'est beau oui. On a déjà vu, en effet. C'est le genre de chose qu'on se doit de voir au moins une fois dans toute sa misérable vie. »

Oups. ~ Piquée ? Pas grave. J'élargissais un sourire, posant mon verre, laissant les glaçons se cogner contre la paroi de celui-ci. Je tirais une longue bouffée, fermant un court instant les yeux. Cette merde détendait vraiment. Vraiment… Bouffon.

« Le réveiller ? Ne pousse pas trop la connerie. Ålesund est une ville que j'apprécie, rien de plus. Peut-être que oui, ça le réveillera et tant mieux. Il va avoir à rembourser, comme d'habitude. Ahlàlàlà, tu es mal barré, ducon, vraiment mal barré. ~ »


Mon ton restait posé, alors que je riais mauvais, me reprenant une gorgée, mes yeux fixant le ciel déchiré par les couleur d'un couché de soleil.

« Tsss… Que ce monde m'agace. »

Ton retour s'annoncerait joyeux. Tu le sais mieux que quiconque, que je ne supporte pas être sonné pour être là, dans ce monde de merde. Sauf pour te faire souffrir. Mais là, toi, tu te prends de jolies vacances alors que je joue une fois de plus tes chiens de garde. Alors tes vacances, je les solderais par un joli souvenir. Un souvenir qui t'es cher. Je te regardais, un large sourire aux lèvres. Oh que oui, cher. ~

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MessageSujet: Re: 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away) [PV Vic ! :3] 1000 Mile Journey .I (Run Away, Fly Away)  [PV Vic ! :3] EmptyMar 17 Nov - 20:27

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Je m'ennuyais, là... Roulée dans ma couette sur ce lit sans doute trop grand pour moi. Et mes questions qui restaient une fois de plus sans réponses, à part ce soupire peut-être, indicateur. Il voulait que je me la ferme, mais moi, je n'en ai pas si envie que ça... C'est pas comme si parler à moi-même lui posais soucis, si? Je me laissais tomber sur le lit, la tête au pied du lit. Je suis juste fatiguée, et en même temps pas tant que ça. La route n'avait pas été si longue... Enfin, je n'en ai pas l'impression. J'étais juste lassée de devoir attendre... Je voulais qu'Auen revienne! Oui, je sais que je suis capricieuse pour le coup. Mais... Mais c'est Auen, je ne peux juste pas laisser passer. Je n'ai pas d'explication, si ce n'est celle de ma promesse. Je ne fais pas parti de ces gens pour qui les promesses sont des choses en l'air. Je... Je veux juste pouvoir l'aider, faire quelque chose pour lui. Au fond, c'est égoiste, parce que je le fais aussi pour ma propre satisfaction. Parce que je le fais pour me sentir bien moi aussi. Aider les autres n'est-il pas le meilleur moyen pour acquérir une sorte de satisfaction personnelle, et un peu de confiance en soit? Je riais doucement dans ma couette, jaune... J'en suis tellement crevée que je commence à avoir ce genre de pensée? Bah dis donc...

Je l'entendais se lever pour passer un coup de fil. De l'alcool? Il fait ce qu'il veut au pire, je suis trop vannée... Puis Auen boit souvent, c'est pas une petite bouteille qui va lui faire du mal, si? Je poussais un court soupire à mon tour. Et oui, tu n'es pas le seul! Le service d'étage déposa la bouteille, alors que je suivais ses déplacements d'une oreille distraite. L'odeur de l'alcool, et celle de la roulée. La même odeur qu'Auen, ce soir là... J'en étais nostalgique... La mélancolie prenait lentement le pas sur mon attitude blasée, alors que je tournais la tête dans sa direction. Sans le voir, j'imaginais cette silhouette avec les même mimiques, les tics de mon ami à la tête verte. Celui-là avait les même cheveux, mais pas du tout la même personne en dessous.

« L'archipel des Vesterålen, pauvre cruche. C'est beau oui. On a déjà vu, en effet. C'est le genre de chose qu'on se doit de voir au moins une fois dans toute sa misérable vie. »

La pique était pour moi, merci et cadeau. Au final, elle ne touchait même pas, je l'écartais d'un revers de la main. Je suis aveugle, comme si voir quelque chose à tout prix était dans mes préoccupations... J'avoue, j'ai craquée. Une fois, une seule et unique fois. Deux, mais la seconde avait été... Problématique. Lune balafrée que je ne vois plus à présent. J'avais déjà vu de très belles choses, comme ce ciel étoilé. je n'ai pas besoin de plus pour me dire que ce monde pourrait être beau. Pourrait sans des personnes comme lui. Pourrait sans des personnes comme le père d'Auen... Je poussais un petit soupire depuis ma couette, finalement couchée sur le ventre, la tête sur mes bras croisés, alors que mes cheveux gouttaient sur les draps blancs.

« Le réveiller ? Ne pousse pas trop la connerie. Ålesund est une ville que j'apprécie, rien de plus. Peut-être que oui, ça le réveillera et tant mieux. Il va avoir à rembourser, comme d'habitude. Ahlàlàlà, tu es mal barré, ducon, vraiment mal barré. ~ »

Je ne comprends rien à leur relation, c'est toujours aussi... Choquant pour moi en fait... Il semblait plus calme depuis qu'il se trouvait à la fenêtre, c'est déjà ça. Il n'était que le bourreau d'Auen à mes yeux. Mais pourtant, il tient à Auen quand même. S'il voulait le détruire comme il semble tant aimer faire... Pourquoi s'inquiéter de le voir partir, il devrait en être heureux, d'une certaine manière. Une relation conflictuelle entre les deux me semblait simplement de moins en moins... Possible. Et Auen... Comment il le ressentait, lui? Il se soignait, je crois... Mais pourtant, il était toujours là, cet autre. Il se soigne mais le problème demeure... Je ne sais pas pourquoi, mais je me vois mal un jour lui demander. C'est... ça ne me regarde pas surtout. Je ne peux pas comprendre ce qu'il vit. Je ne suis pas... Malade, contrairement à lui. Malade de corps, et non d'esprit. D'esprit et non de corps. Je ne peux simplement pas.... Comprendre.

« Tsss… Que ce monde m'agace. »

Je redressais doucement la tête, sortant de ma rêverie. Le monde l'agace? J'étais incertaine... Avais-je bien entendue? J'haussais les sourcils, assez... Dubitative. Pourquoi le monde l'agacerait? Je veux dire... Moi aussi, il y a des choses qui m'agace, comme les guerres, ou encore l'injustice. Bon, dans son cas, je ne m'avancerais pas trop en disant que ce genre de sujet lui passe au dessus de la tête... L'agacement vient de l'ennuie, ou encore de la haine même parfois... De la colère. Il était en colère contre le monde? Je... Je me le demande. Pourquoi? Le monde n'est pas une personne, c'est juste un ensemble de gens qui agissent tous d'une certaines façon... Certains ont plus d'impact que d'autre, c'est vrai. Mais.. Mais même. Il ne l'aime peut-être tout simplement pas...

-Tu peux pas dire que le monde t'agace... Enfin, c'est pas logique... Si tu ne l'aimais vraiment pas, ce monde... Tu ne dirais pas que des choses sont jolies, ou que tu apprécies des trucs... Il faudrait que toutes les choses existantes dans ce monde t’agacent, et c'est pas le cas...


Je tournais la tête vers le plafond quelque seconde, pensive... Je ne sais pas, ça ne me semble pas logique. On ne dit pas qu'une chose est agaçante quand une des choses qui la compose ne l'est pas. C'est juste... Paradoxal, comme façon de penser. Je me perds a essayer de comprendre, on ne... Il et moi sommes juste trop différent j'imagine. Je ne comprends pas ses raison ,et lui ne comprend sans doute pas les miennes. Nos motivations respectives étaient tout simplement opposée, j'imagine. Une opposition obligatoire.
Si le monde l'agace, il a des sentiments. Un entendement. Une existence. Un nom? J'en sais trop rien... Cette prise de conscience est glaciale. Une douche froide en fait. Arf... J'en ai assez de me prendre la tête.

-Juste pour savoir... Tu as un nom, ou un truc dans le genre...? J'imagine que oui, mais bon.... On sait jamais, je comprend rien à tout ça de toute manière.

Je gloussais bêtement une nouvelle fois. L'autodérision, quelle joie. Bonheur.


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