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Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen)
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MessageSujet: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyMer 25 Nov - 20:50

Quand faut y aller faut y aller…

Auen et Lawrence




Victoria et moi revenions du phare charger de nos bagages. Je me déplaçais lentement, épuisé, extrêmement pâle, fiévreux et tremblant. Mon état n’allait pas en s’améliorant. J’avais bien observé ma plaie avant de partir…la couleur jaune, verdâtre qu’elle avait prise était juste horrible…dégoutante…je me sentais sale…évidemment…la sentant parfois suinté…Je n’avais jamais eu l’intention d’aller à l’infirmerie et je voulais la soigner moi-même mais Victoria, m’avait forcé la main et je savais qu’elle était la voix de la raison ici. C’était inutile de m’entêter…je pourrais tout simplement y laisser et ma peau si ça devenait plus grave…alors l’infirmerie d’Immo devenait tout de même moins dangereuse. J’avais donc fini par plier à sa demande et l'avais suivit alors qu'elle me dirigeait dans les couloirs tellement j’étais rendu mollusque.

*Sage décision…* m’avait finalement lancé Hypnos prenant le parti de Victoria dans cette histoire. Au fond…il ne voulait pas l’admettre mais malgré ses petites frustrations contre elle, il l’aimait bien aussi. Ça se voyait dès que je faisais ou disait un truc débile et qu’il se joignait à ses commentaires à elle.

Arrivée devant la porte, nous n’avions même pas pris le temps d’aller porter les bagages à nos chambres. Victoria m’avais accompagné, me toisant d’un regard mauvais comme pour s’assurer que je ne me défile pas. « Regard mauvais »…du moins ce qui pouvais s’y apparenté venant de Vic, son regard à la foi inquiet et réprobateur était tout de même mignon et j’y aurais pris plaisir si je n’avais pas dans un si mauvais état. Victoria poussa donc la porte pour me laisser entrer dans l’infirmerie apparemment vide après quoi elle me demanda d’attendre, le temps qu’elle aille chercher l’infirmière. Sur ce, elle disparut, me laissant seule avec moi-même et mes bagages. Le trajet ayant été assez long, je n’avais qu’une seule envie, m’étendre…ce que je fis. Me permettant de fermer les yeux un moment je me sentais partir lentement alors que j’entendais des pas dans la pièce. Sans doute l’infirmière… j’ouvris les yeux à contre coeur…j’aurais aimé dormir tout simplement. Je maintenais ma plaie au ventre, qui sous mes pansements était douloureuse et enflée, en me redressant lentement. C’est alors que mon coeur se serra à la vue d'Auen et sincèrement...j’ignorais trop comment agir en sa présence. Je me sentais toujours aussi mal de l’avoir endormi. Soudainement, je réalisais que je me tenais en présence du « nouvellement possédé Auen» et je ne pu me retenir de l’évaluer rapidement. J’essayais de ne pas le dévisager…ou trop le « fouiller » du regard…mais j’étais à la recherche d’un vague indice, n’importe quoi qui me montrerais qu’il avait…quelques chose de changer…comme une divinité quoi.

"Eh...b..bonjour...?" lui lançais-je poliment mais toujours pris au dépourvu de son arrivé soudaine. Étrangement, je me mettais à évaluer mon état pour juger si j’étais trop vulnérable pour me défendre actuellement...

*Du calme...tu as bien discuter avec lui...il se comportait bien même...*


*Mouais...méfis-toi quand même...*

J'en voulais un peu à Hypnos qui, alors que je m'efforçais à arrêter de stresser pour rien, m'encourageait en sens inverse.





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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyMer 25 Nov - 21:48

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Then, let's go.

« It seems you're having some trouble,
In dealing with these changes...
Living with these changes...
(oh no). »




Une semaine. Une semaine que j'avais pu mouvoir mes fesses de mon lit. Et comment dire ? J'étais aux anges ? Je pouvais enfin retourner en cours, suivre ceux-ci, bouger, tout simplement… L'idée de rester une semaine de plus enfermé dans ma chambre m'aurait rendu dingue… Oups. Un peu mal placé pour dire ça, étrangement. Enfin, tout ceci pour dire que c'était dans une joie immense que j'avais pu reprendre du service. Les cours m'avaient sincèrement manqués, malgré tous mes bouquins. La visite de Vic m'avait touché, je crois… Mais je me sentais toujours mal de la rendre aussi inquiète. Et dire que je faisais tout pour que ça n'arrive pas, justement.

« Es-tu sûr ? ~ »

Hahaha… Ironise, va. Le fait que tu es retrouvé ta langue, quand bien même c'est pour m'enfoncer, me rassurait. J'étais sorti de cette terreur de l'inconnu et de perdition, depuis ton retour.


Horrible à dire, oui. Mais Amon avait aidé aussi… Deux semaines et demi qu'il était dans ma tête, et je m'en portais pas mal… Je l'avais même… Accepté ? J'ai accepté un dieu, b*rdel… Ça faisait mal, ça aussi, de voir que je pouvais m'abaisser à ça. Mais il semblait si différent de cet enfoiré de chacal. Sûrement à cause du fauteuil.

« Auen, si tu as un quelconque souci avec mon magnifique fauteuil en velours, cordialement, va te faire mettre. »


C'est tendancieux. Je riais. Alors qu'il s'apercevait de sa gaffe, s'excusant mentalement. Pas besoin Amon, tu nous connais, finalement. Il était le pont entre toi et moi. Il me cassait comme il te cassait. Il me faisait rire aussi, parfois… Il était tout simplement… Normal.

« Un fanatique de velours et de thé est normal pour toi ? Tu es devenu fou à ce point ? ~ »

Non, juste réaliste.

« Dixit le masochiste qui aime se blesser. ET BAM dans ta gueule, le paumé. »

Amon… Tu n'as pas osé… Je pouffais, baissant la tête alors que je prenais calmement mes notes. Et toi tu lui répliquais sèchement. Ahlàlàlà, train-train quotidien depuis plus de deux semaines.


Je redressais la tête, lorgnant le tableau. Pour une fois que le prof avait écrit dessus, au lieu de tout nous projeter. Formes des molécules. On est nuls à ce point, pour ce genre de révisions ? Cours de physique de la journée, que voulez-vous ? Je soupirais, élargissant un sourire posé aux lèvres. Son arrivée m'avait équilibré en surface. Mais pas dans le fond. Je sentais que mon esprit été bien plus fragile, et qu'un moindre rien suffirait à le briser. Je n'aimais pas ça. De plus… Cette douleur lancinante au crâne ne me lâchait plus. C'était faible au début, j'avais pensé à un mal de crâne. Puis, ça s'est amplifié. A présent j'ai juste l'impression qu'on me tire des salves de cartouches dans la tronche. Agréable, entre autres. La fin des cours approchait, et rembarrant mes affaires, je me tirais vers l'infirmerie. Oh. J'avais été pris en stagiaire. Je n'aurais jamais cru que la direction me l'accorderait après… Tout ça. Je n'étais pas rémunéré, juste formé. Et cela aidait dans mes études, alors bon… J'étais ravi, juste ravi. L'infirmière était fort aimable et m'apprenait pas mal de choses. Intéressant, en soit. Je n'avais été accepté que très récemment, même pas une semaine. Alors ça ne se savait pas.


Mais j'étais impatient de l'annoncer à Vic. Peut-être cela la rendra-t-il moins soucieuse ? Je l'espérais. Casque visé sur les oreilles, sac en bandoulière, je m'avançais pour le bâtiment de l'infirmerie, chantonnant.

« T'es drôlement joyeux Auen en ce moment, ça fait plaisir. »

C'est si changeant et probant ? Je riais pour moi-même. Il m'avait connu plus calme et nettement moins entrain, oui… J'ouvrais alors la porte, chantonnant. Personne n'était à l'infirmerie à une heure pareille, si ?

« Si, mec. »


Hein ? Je retirais mon casque, le laissant pendouiller autour de mon cou, remarquant Lawrence. Lawrence ?! Qu'est-ce qu'il foutait ici ? J'étais surpris et ne m'en cachait pas, arquant un sourcil. Il était mal au point. Tremblant, fiévreux, transpirant. Je n'aime pas ça. Je posais alors mes affaires. Je prendrais mon matériel plus tard. Il semblait souffrant.

"Eh...b..bonjour...?"

Ne parle pas. Je lui rendais son regard qui m'analysait, remarquant sa main sur son ventre. Je vois… ta blessure, hein ?

« Ah salut, Lawrence. Pardon de t'avoir réveillé ! Je pensais qu'il n'y aurait personne à cette heure-ci. »


Je lui souriais gêné, alors que je regardais la pièce, cherchant le matériel.

« La blessure ne va pas mieux, hein ? Je suppose à voir ton état. Je vais y jeter un œil, l'infirmière n'est pas dans le coin pour un moment... »

Je prenais une mine pincée, sachant éperdument qu'il pourrait m'envoyer sur les roses après ce que tu lui avais fait. Ce que je comprendrais. Je mettais alors des gants, ayant retiré les miens, laissant mes deux cicatrices à chaque mains apparaître au travers du blanc transparent de ceux-ci. Je dégageais alors sa main, doucement, remontant son haut. Oh. Gonflée, purulente, verdâtre. Punaise, il veut crever ?

« Belle infection. L'hôpital ne sait donc plus soigner ? »

Je lâchais un rire sarcastique, bien que son état me préoccupait. J'attrapais alors un sérum physiologique, des gaze et de la pommade. Vu l'état de la plaie, recoudre est impossible…


Pas dans cet état. Je versais alors un peu de sérum sur une des gazes.

« Désolé si tu vas douiller. Mais vu la gueule de ta plaie, je ne peux pas laisser ça ainsi. Et je sais bien que cela te gênes, car c'est moi. Je te rassure, moi aussi ! »

Je pouffais de rire, définitivement embarrassé de l'incongru de la situation. Tu l'avais blessé, et je me retrouvais à tenter de le soigner. Je passais alors la gaze humide sur sa plaie. Qu'est-ce qu'il me prenait de faire ça… Je ne me comprends pas…

« Tu ne fais qu'aider Auen, où est le mal ? »

Nul part, Amon, nul part. Juste, que ce côté là de moi, je le pensais mort, vois-tu ? Je souriais pour moi-même, nettoyant la plaie de Lawrence.


« Sérieusement, tu n'es pas resté à l'hôpital, c'est ça ? »

Lui demandais-je d'un ton exaspéré en voyant la tronche de sa plaie. Même toi, avait su me guérir de la mienne à l'estomac en me recousant dans les chiottes dans un train. Et je ne jugeais pas Lawrence comme un imprudent, oh ça non.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyJeu 26 Nov - 7:46

Quand faut y aller faut y aller…

Auen et Lawrence



« Ah salut, Lawrence. Pardon de t'avoir réveillé ! Je pensais qu'il n'y aurait personne à cette heure-ci. »

« Aucun problème…j’attendais l’infirmière. Je venais d’arriver. Vic est allé la chercher... Elle voulait vraiment que je vienne ici en fait…»

Il se mit à observer les lieux…sans doute à la recherche de Vic, mais finalement il commença à prendre du matériel. Je l’observai suspicieux…Il avait l’air…étrangement serein et de bonne humeur. C’était la première fois que je le voyais ainsi.

*Tant qu’il reste loin des objets piquant ou tranchant….*

« La blessure ne va pas mieux, hein ? Je suppose à voir ton état. Je vais y jeter un œil, l'infirmière n'est pas dans le coin pour un moment... »


Je secouai négativement la tête.

« Euh…je ne suis pas certains qu’elle soit bien heureuse de te voir fouiller partout. Vu les derniers événements tu es certains qu’elle n’y verrait pas même un problème?»


La question était sérieuse, je m’inquiétais un peu de lui nuire davantage et d’un sens je n’étais pas certain de vouloir qu’il y jette un coup d’œil. Je savais qu’il faisait médecine mais tout de même… il semblait prendre ses aises dans l’infirmerie. Enfin…je n’avais pas vraiment la tête à argumenter…il aurait bien pu me charcuter que j’me serais laissé faire….façon de parler évidemment…mais ça donne une idée du feeling non? Alors je le laissai s’approcher et l’observai mettre ses gants de latex. J’étais tout de même hésitant à soulever ma chemise mais le fit tout de même à son approche, ma main toujours sur mon ventre.

« ….mais non…ça ne va pas mieux…j’ai été campé avec Vic et bon…je pense que j’ai chopé une bactérie ou je ne sais pas….je l’avais bien vu enflée mais vu la déchirure de mes anciens points je pensais que c’était seulement une inflammation banale, une irritation…bref aujourd’hui j’ai bien vu et senti que c’était plus que ça. Je sais…c’était con de partir et d’aller s’isoler en nature en ayant l’air de ça…mais j’avais vraiment besoin de quitter les lieux…j’ai bien pris des précautions mais clairement pas suffisamment pour le weekend finalement…»

Il dégagea finalement ma main pour observer. La situation me mettait un peu mal à l’aise. Un peu aussi parce que je n’étais pas non plus habitué de me faire soigner par des gens que je connaissais.

« Belle infection. L'hôpital ne sait donc plus soigner ? »

Je répondis simplement par le même rire sarcastique que lui vu ma situation. Comment expliqué ça…j’avais été idiot de décider de me soigner moi-même…quoique tout allais bien avant le phare. Les points étaient surement plus gros que ceux d’un spécialiste mais ils étaient tout à fait convenable vu les circonstances…j’avais eu un bon prof disons.

« Désolé si tu vas douiller. Mais vu la gueule de ta plaie, je ne peux pas laisser ça ainsi. Et je sais bien que cela te gêne, car c'est moi. Je te rassure, moi aussi ! »

J’hochai la tête, signe que j’avais compris et qu’en effet la situation me paraissait bien étrange. Il passa alors la gaze imbibé du sérum physiologique sur la plait m’étirant du coup une grimace de douleur sur le visage. J’étais toutefois étonné de son ouverture soudaine…c’était en fait très…professionnel, limite empathique.

« Sérieusement, tu n'es pas resté à l'hôpital, c'est ça ? »

Je laissai tomber ma tête sur l’oreiller en soupirant…

« J’ai merdé avec mes pouvoirs…les médecins ont commencé à étudier mon cas pour comprendre pourquoi ça allait aussi mal...ce qui devais arrivé arriva…la direction s’est assuré de garder leur petits secrets en affirmant que l’école avait les spécialistes nécessaires pour me soigner à même le milieu scolaire…mieux pour les études, moins de pertes de temps…etc…Je ne sais pas comment ils ont gobé ça ou si l’école avait l’intention de faire quoique ce soit…mais tu l’as vu…c’est pas ma famille qui allait contesté. Bref, ils m’ont rapatrié…pour être sûr qu’il n’y a plus d’écart de conduite de ma part et surtout qu’on cesse de me poser des questions auxquels je devais mentir ou rester flou….entre toi et moi…je ne crois pas que mon état était assez bon pour le faire aussi rapidement…mais ça ils s’en fiche ici...Une fois revenu on m’a bien dit d’aller chercher de l’aide à l’infirmerie au besoin…mais j’te dirais qu’après une possession, j’me permet d’avoir des réserves sur l’aide qu’on peut m’apporter…et puis j’ai quelques notions de soins qui me permettais d’en faire un peu. »

Je marquai un moment de silence….me remémorant rapidement les derniers jours au phare.

« Tout aurais bien été si ça ne s’était pas déchiré en fait…ça aurait guérit assez bien. J’ai même utilisé des mèches pour la guérison à partir du fond pour la plaie au ventre…elle s’était bien guérit et est beaucoup moins profonde…mais là c’est juste…je pouvais plus traiter moi-même….manque de matériaux, de pratique et bon je ne suis pas un professionnel non plus. La cuisse et la main vont de mieux en mieux par contre. Même si j’ai de la difficulté à bouger ma main…quoique je devrais peut-être les faire vérifier aussi…juste au cas où…tant qu’à être pris pour venir ici. »

Je plaquai ma main à mon front, la descendant sur mon visage, exaspéré.

« C’était débile d’essayer de se soigner seul…je sais…juste…je sais pas…c’est Immortalia…»

J’essayais d’expliquer la logique par laquelle j’étais arrivé à la conclusion que c’était une bonne idée d’abord et maintenant que l’infection étais bien prise je n’y arrivais pas vraiment…à mon avis il était très clair qu’il me prendrait pour un véritable imbécile ou paranoïaque. Ignorant trop comment j’allais meubler ce moment « awkward », je cherchais plutôt un sujet banal le temps qu’il examine et traite le tout. Allais-je oser lui poser des questions sur son état à lui? Je commençai à tâter les couvertures pour oublier la douleur et inconsciemment…nerveusement.

« …Alors…euh…sinon…toi? Depuis la dernière fois? Les trucs ce sont arrangés un peu? Vic m’a dit que vous aviez eu des problèmes…j’espère…que tout va bien…»

La dernière fois, notre rencontre avait été un peu malaisée et avec raison. Nous nous étions laissé sur une note un peu froide d’ailleurs et les dernières nouvelles de lui que j’avais obtenues provenaient de Victoria. J’ignorais si c’était une bonne chose d’en discuter alors je lui donnais une porte de sortie, lui laissant une question…facile à détourné ou orientant sa réponse vers quelque chose de positif mais me permettant également d’avoir la possibilité d’en savoir plus.





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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyJeu 26 Nov - 16:05

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C'était vraiment, mais vraiment moche. Une chance qu'il soit encore debout avec une telle infection. Je doutais sincèrement de pouvoir l'arranger comme ça, sur le coup comme par magie. Il faudra un bon moment pour que ça se résorbe. Je regardais calmement la plaie, finissant de nettoyer. Ainsi il était là car Vic l'avait engueulé d'y aller. Je soupirais, un sourire amusé aux lèvres. Elle n'est pas possible, quand elle s'y met, la miss. Je sentais que Lawrence me défigurait, sûrement surpris de me voir de bonne humeur. Comme la plupart ici, après tout… Seuls Jude, Hansy, Paris et Nathanaël auraient pu témoigner que j'ai toujours été ainsi. Je ne suis pas habitué à me prendre une telle bâche dans la gueule telle qu'un dieu qui te détruit des années d'efforts et de déni. Je me murais dans mes pensées, continuant de nettoyer sa plaie. Quelle plaie, oui. Sans mauvais jeux de mots. Quoi que… Je me devais de faire attention, histoire de ne pas le blesser plus. Dieu merci qu'il restait calme et ne s'agitait pas dans tous les sens, malgré les grimaces qu'il me montrait.


« Euh…je ne suis pas certains qu’elle soit bien heureuse de te voir fouiller partout. Vu les derniers événements tu es certains qu’elle n’y verrait pas même un problème?»

Je lui souriais. S'il savait. Je suis stagiaire, et l'infirmière est une crème. Je ne me permettrais pas de mettre le barda dans son matériel. Mais là, disons que c'est un peu un cas d'urgence d'un mec qui a une grosse, très grosse infection.

« Non, ne t'en fais pas. Je suis du coin, elle ne dira rien. Je pense qu'elle ne me blâmera pas de vouloir te soigner. »

Je gardais mon sourire, m'étirant pour attraper une autre gaze. Je devais sécher la plaie à présent.


« ….mais non…ça ne va pas mieux…j’ai été campé avec Vic et bon…je pense que j’ai chopé une bactérie ou je ne sais pas….je l’avais bien vu enflée mais vu la déchirure de mes anciens points je pensais que c’était seulement une inflammation banale, une irritation…bref aujourd’hui j’ai bien vu et senti que c’était plus que ça. Je sais…c’était con de partir et d’aller s’isoler en nature en ayant l’air de ça…mais j’avais vraiment besoin de quitter les lieux…j’ai bien pris des précautions mais clairement pas suffisamment pour le weekend finalement…»


J'élargissais un sourire, soupirant, exaspéré. Je n'étais donc pas le seul gogole qui part s'isoler à l'autre bout de la planète avec le ventre en charpie, ça fait plaisir ! J'étouffais un rire à cette pensée, lui rendant un regard compatissant.

« Ça me rassure, je ne suis pas le seul abruti qui va courir à l'autre bout du coin pour un bol d'air avec l'estomac en vrac ! »

J'étais tout de même content pour Vic. On l'aura baladé, la chanceuse. Je pense que ça lui aura fait du bien, du moins j'espère. Je l'avais rendu soucieuse de mon état, à être cloué au lit comme un vieux débris. Lawrence répondait à son tour à mon sarcasme, alors que je me stoppais un court instant pour vérifier les points et la profondeur de la blessure. Malgré l'infection, celle-ci avait en partie cicatrisée, mais pas complètement. Lawrence pouvait au moins se mouvoir, malgré l'infection. Une infection en surface. Et vu la gueule des points, ils étaient à présent inutiles. Ils étaient bien faits. Il se démerde bien, dites-moi. Il valait mieux que je les lui retire, si on ne voulait pas empirer les choses. Je me levais alors, cherchant de quoi retirer ses points.


« J’ai merdé avec mes pouvoirs…les médecins ont commencé à étudier mon cas pour comprendre pourquoi ça allait aussi mal...ce qui devais arrivé arriva…la direction s’est assuré de garder leur petits secrets en affirmant que l’école avait les spécialistes nécessaires pour me soigner à même le milieu scolaire…mieux pour les études, moins de pertes de temps…etc…Je ne sais pas comment ils ont gobé ça ou si l’école avait l’intention de faire quoique ce soit…mais tu l’as vu…c’est pas ma famille qui allait contesté. Bref, ils m’ont rapatrié…pour être sûr qu’il n’y a plus d’écart de conduite de ma part et surtout qu’on cesse de me poser des questions auxquels je devais mentir ou rester flou….entre toi et moi…je ne crois pas que mon état était assez bon pour le faire aussi rapidement…mais ça ils s’en fiche ici...Une fois revenu on m’a bien dit d’aller chercher de l’aide à l’infirmerie au besoin…mais j’te dirais qu’après une possession, j’me permet d’avoir des réserves sur l’aide qu’on peut m’apporter…et puis j’ai quelques notions de soins qui me permettais d’en faire un peu. »


Je l'écoutais, cherchant mon matériel, attentif. Il me fallait de quoi cautériser le matériel, le désinfecter et j'en passe. Une pince et des ciseaux allaient être de mise. Encore merci que ceux de l'infirmerie étaient un minimum professionnel. Je préparais le matériel, réfléchissant à ses mots. Je stérilisais le matériel, avant de le passer à l'alcool et de les poser sur des gazes aseptisées.

« Ils s'en fichent, clairement… Ça fait trois ans que je traîne dans ce lieu, des cas comme toi, c'est monnaie courante. Quand ils sont vivants... »

Je soupirais ces derniers mots, pensant au nombre de fantômes d'élèves morts que m'avait permis de voir les dons d'Anubis. Ce pensio n'hésite pas à tuer, j'en suis le premier au courant, pour avoir testé en live. Je revenais vers lui, traînant la table avec moi.

« Je vais devoir virer tes points, tu m'en excuseras. Mais je préfère, afin de t'éviter une autre infection. »

Je tentais de le rassurer, en soit ce n'est pas douloureux. Juste délicat à faire.


« Tout aurais bien été si ça ne s’était pas déchiré en fait…ça aurait guérit assez bien. J’ai même utilisé des mèches pour la guérison à partir du fond pour la plaie au ventre…elle s’était bien guérit et est beaucoup moins profonde…mais là c’est juste…je pouvais plus traiter moi-même….manque de matériaux, de pratique et bon je ne suis pas un professionnel non plus. La cuisse et la main vont de mieux en mieux par contre. Même si j’ai de la difficulté à bouger ma main…quoique je devrais peut-être les faire vérifier aussi…juste au cas où…tant qu’à être pris pour venir ici. »

Il s'était bien débrouillé. Je gardais un sourire amical, me concentrant sur ces points, commençant à les lui retirer doucement.

« Je regarderais après, si tu le souhaites. Je préfère m'occuper de ça en priorité, si ça ne te gênes pas. »

Je riais, continuant mon travail, alors qu'il soupirait.


« C’était débile d’essayer de se soigner seul…je sais…juste…je sais pas…c’est Immortalia…»

Je ne pu retenir un rire, tournant la tête, amusé. Tu ne me le fais pas dire !

« Je ne trouve pas ça débile, personnellement. C'est juste humain… Un geste de survie, entre autre. Tu parles à un mec qui s'est cassé en Norvège avec l'estomac transpercé et qui a dû se faire des points à l'arrache dans les chiottes d'un train, alors tu sais… Niveau connerie, je pense avoir la palme d'or ! »

Je riais de moi-même, mais c'était vrai. Je restais tout de même concentré sur mon travail, tandis que Lawrence semblait se détendre un peu plus, malgré deux-trois grimaces pointant.


« …Alors…euh…sinon…toi? Depuis la dernière fois? Les trucs ce sont arrangés un peu? Vic m’a dit que vous aviez eu des problèmes…j’espère…que tout va bien…»

Hum ? J'arquais un sourcil, m'arrêtant un instant, une mine hébétée. Pardon ? J'étais surpris, clairement surpris de la question. Je pensais qu'il voulait un peu ma mort, en gros… Je ne suis pas habitué à ce qu'on me pose la question, enfin pas ici… Quand ça vient de Thorfinn ou Håvar, mes potes norvégiens avec qui je cause tous les jours par Skype, mais des gens d'ici… Je n'étais clairement pas habitué… Ça me rendait nostalgique… Je lâchais un long soupir, ayant fini de retirer ses points. Sacrée Vic, toujours aussi soucieuse…

« Vous… ? »

Je riais encore, embarrassé.


« Vic a la langue bien pendue, elle n'est pas possible ! Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète tant… On va dire que je vais « bien » oui… Je sors juste d'entre les morts. Je suppose que Vic t'as dis à propos de mon altercation avec le dirlo, hein ? »

Je prenais une moue dubitative, désinfectant de nouveau sa plaie, avant d'y passer de la pommade dessus, devant traiter l'infection. Je posais ensuite un pansement stérile, reprenant, jovial.

« Disons que je suis enfin ravi de pouvoir faire un trajet autre que lit-bureau. Autre que chambre à chambre. Le dirlo ne voulait pas que je sorte, j'étais un peu reclus dans ma chambre pour deux semaines, je n'aime pas ça. Heureusement, j'ai pu rattraper mes cours, c'est le plus important. Alors oui, disons que ça va ! Je peux bouger, c'est le principal ! »


Je riais, regardant sa main par la suite. Pas trop mal, rien besoin de faire, c'est déjà ça.

« Hum, pour ta plaie, je vais te passer le restant de pommade, mais il serait mieux si tu pouvais filer chez un médecin qu'il t'en prescrive un nouveau tube. Il faudra que tu désinfectes chaque jour avant de sécher la plaie et de poser la pommade. Ensuite, le temps que ça aille mieux, ne fait plus de points, et penses à recouvrir ta plaie avec un pansement stérile. Quand ça ira mieux, tente de repasser, je te ferais des points, je travaille ici, à présent. Je te ferais une liste avec les adresses et les horaires, si tu veux. »

Je lui souriais, alors que je posais sa main qui était en bon état, soufflant. Quelle journée, je ne suis que stagiaire, et les cas graves, c'est déjà pour ma pomme !

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyJeu 26 Nov - 20:04

Quand faut y aller faut y aller…

Auen et Lawrence




« Ça me rassure, je ne suis pas le seul abruti qui va courir à l'autre bout du coin pour un bol d'air avec l'estomac en vrac ! »

J’eu un petit sourire en coin à ce commentaire. Je l’observai toutefois avec un air interrogateur…Mais allez dites m’en plus mon cher! Je n’attendais que ça…mais ça ne semblait pas déboucher vers une révélation quelconque et j’étais intéressé mais trop peu en forme pour aller creusé l’histoire trop loin. Je poursuivis donc simplement l’explication de mon état, tout en l’observant attentivement, apprenant parfois et surveillant ses faits et gestes par d’autres moments. Je sentais Hypnos faire de même alors qu’Auen prenais les ciseaux et les pinces.

« Ils s'en fichent, clairement… Ça fait trois ans que je traîne dans ce lieu, des cas comme toi, c'est monnaie courante. Quand ils sont vivants... »

Je me redressai à son commentaire, l’air un peu inquiet. Je n’en avait jamais vraiment douté mais en entendre parler de la bouche de quelqu’un qui semblait avoir vu quelque chose me rendais perplexe…comme une preuve que j’aurais pu y passer si Hypnos ne m’avait jamais éveiller ou encore que les médecins qui auraient poursuivi leur recherches. La disparition de Mary-Marlaria dont on m’avait parlé à mon retour de l’hôpital en devenait simplement plus suspicieuse.

« Tant que ça? Tu…Tu en as vu mourir? Ou … « disparaître»?...Par chance… ta viré ton dieu…tu ne risques pas d’y passer ou de trainer des gens avec toi…par inadvertance.»

Je pensais à présent à Cris qui m’avait parlé de son histoire avec son ami tatoueur et comment le pensionnat aurait réglé son cas pour avoir vu des choses qu’il ne devait pas voir. Je me sentais soulager que mon pouvoir en soit un plutôt discret et facile à camoufler pour un truc naturel…tous ces gens qui y serait passé si ce n’était pas moi-même sinon. J’en profitai néanmoins pour aborder le plus subtilement possible le sujet sensible du jour…sa nouvelle possession…c’était tout de même sincère comme point de vu, c’est vrai que sans cela personne ne risquait rien, je savais simplement que ce n’était plus sa réalité. En arrière-plan de notre conversation, dans ma tête, Hypnos semblait s’être engagé dans une discussion que je n’écoutais pas aussi attentivement que j’aurais dû, sur le fait d’être un être utile à ma survit malgré la possession…par crainte que j’essaie de le virer aussi peut-être comme je venais de sous-entendre que ce serait plus sécuritaire de le faire.

« Je vais devoir virer tes points, tu m'en excuseras. Mais je préfère, afin de t'éviter une autre infection. »


« Fait ce qui faut… » Répondis-je en hochant la tête.

Il me souriait amicalement…c’était étrange en soit…Je sentais que je pourrais m’y faire en fait…mais aussi que c’était justement de cette attitude qu’il fallait se méfier pour ne pas tomber dans le piège d’une trop grande confiance…pas contre Auen mais contre sa seconde personnalité. C’était facile avec une tel attitude de le laisser faire ce qu’il voulait.

« Je regarderais après, si tu le souhaites. Je préfère m'occuper de ça en priorité, si ça ne te gênes pas. »

Encore une fois j’acquiesçai, sans plus. Je notai son rire amusée alors que je lui expliquais comment j’avais été con.

« Je ne trouve pas ça débile, personnellement. C'est juste humain… Un geste de survie, entre autre. Tu parles à un mec qui s'est cassé en Norvège avec l'estomac transpercé et qui a dû se faire des points à l'arrache dans les chiottes d'un train, alors tu sais… Niveau connerie, je pense avoir la palme d'or ! »

Je me détendais tranquillement, surtout en voyant qu’il ne me jugeait même pas pour mes soins et même que j’étirais finalement un mince sourire alors qu’il me parlait d’une histoire similaire…au moins c’était propre son train.

« J’me suis poussé dans un bâtiment désaffecter pour campé au froid et me suis assurer volontairement que je ne pourrais pas revenir facilement comme personne ne pourrait nous atteindre facilement. J’ai transporté Victoria en haut d’une bonne cinquantaine de marche et fait des réparations toute la fin de semaine…En plus d’une baignade en eau salée….avant d’essayer de nettoyer et de recoudre moi-même…petit résumé…C’était de la survie…mais j’ai été con aussi… »

J’avais parlé lâchement, mais un sourcil levé comme sur un air de défi. Je l’observais d’un air joueur en mode : tu dis mieux?

« …la palme d’or…s’il te plait… » Fige en étirant la main, bougeant les doigts pour qu’il me « donne l’objet fictif » et ricanant légèrement, me trouvant plutôt niait au fur et à mesure que je lui expliquais l’histoire. Dit comme ça c’était vraiment débile.

Enfin, à ma question sur sa propre situation, il sembla plutôt réceptif…étonnamment. Pas de couteau dans la plaie rien de violent ou de commentaire piquant du genre : ça te regarde pas….je vais te balancer par la fenêtre…blablabla. Au lieu, il arqua un sourci; un brin surpris par ma question…Quoi? Rien de nouveau je pose toujours des questions! Il finit par soupirai et répondit.

« Vous… ? »

* « Vous » quoi? *

Il riait apparemment embarrassé…Alors que je levai un sourcil interrogateur. Quoi? Quoi nous? On s’interroge voilà…c’est normal vu la situation!

« Vic a la langue bien pendue, elle n'est pas possible ! Je ne voulais pas qu'elle s'inquiète tant… On va dire que je vais « bien » oui… Je sors juste d'entre les morts. Je suppose que Vic t'as dis à propos de mon altercation avec le dirlo, hein ? »

Je passai ma main derrière mon crâne un peu mal à l’aise de l’avouer. Je ne voulais pas donner du trouble à Victoria mais…je voulais savoir et Auen avait l’air dans un bon jour. C’était bien le moment.

« Ouais…c’est possible…qu’elle m’en ait glissé mot. Elle avait peur qu’il te tue…apparemment et je crois qu’elle craint d’y passer aussi. Je lui ai dit que je ne laisserais pas ça arrivé, mais connaissant mal les circonstances…je ne vois pas pourquoi il la voudrait, elle.»

Je lui jetai un regard du genre : « Si tu pouvais m’éclairer….peut-être… », mais rapidement grimaçai une fois de plus alors qu’il poursuivait ses traitements. Je rapportai tout de même immédiatement mon attention sur lui. Ça avait le bon côté de me tenir occupé, même que je récupérais ma propre langue bien pendu comme il disait…et ce malgré la fièvre.

« Disons que je suis enfin ravi de pouvoir faire un trajet autre que lit-bureau. Autre que chambre à chambre. Le dirlo ne voulait pas que je sorte, j'étais un peu reclus dans ma chambre pour deux semaines, je n'aime pas ça. Heureusement, j'ai pu rattraper mes cours, c'est le plus important. Alors oui, disons que ça va ! Je peux bouger, c'est le principal ! »

« Oh…il t’a pas manqué alors… »


Je baissai la tête, un air grâve sur le visage, me sentant encore plus mal…c’était ma faute s’il avait dû passer par là.

« Je suis désolé…ce ne serait pas arrivée si…enfin…si j’avais pas fait le con… »


« Hum, pour ta plaie, je vais te passer le restant de pommade, mais il serait mieux si tu pouvais filer chez un médecin qu'il t'en prescrive un nouveau tube. Il faudra que tu désinfectes chaque jour avant de sécher la plaie et de poser la pommade. Ensuite, le temps que ça aille mieux, ne fait plus de points, et penses à recouvrir ta plaie avec un pansement stérile. Quand ça ira mieux, tente de repasser, je te ferais des points, je travaille ici, à présent. Je te ferais une liste avec les adresses et les horaires, si tu veux. "


Il me souriait, malgré le sujet de conversation ce qui me rassurait tout de même. J’écoutai donc sagement ses conseils qui faisaient tous du sens à mon avis…parfait.

« Oui j'aimerais bien pour les horaires....et désinfecté, séché, pommade, pansement stérile, c’est noté!…Au fait … merci…. Ce n’était pas obligé. Vraiment…surtout vu les circonstances… Mais l’infirmière ne va pas chercher sa pommade et ses trucs? Je ne veux vraiment pas que tu ais de problèmes.»





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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyJeu 26 Nov - 21:46

">

Then, let's go.

« It seems you're having some trouble,
In dealing with these changes...
Living with these changes...
(oh no). »




Fiotte, je crois que mon petit sarcasme sur le fait qu'il y en ait un bon paquet d'entre nous qui sont morts en ces murs ne l'avaient pas laissé de marbre…

« Qui ça laisserait de marbre aussi Auen, à part toi ? »

Moques-toi, Amon, moques-toi. Autruche, va.

« Ah non ! Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Déjà que l'autre paumé me soûle avec ça... »

J'étouffais un rire mental, t'entendant enfoncer Amon suite à sa petite pique vis à vis de toi. Mon quotidien, oui. Les écouter se chamailler chaque jour…

« N'aide surtout pas Auen, hein ! »

Non, je n'aide pas, absolument pas, Amon… Je lui tirais la langue dans mon esprit, le faisant râler qu'un peu plus.


« Tant que ça? Tu…Tu en as vu mourir? Ou … « disparaître»?...Par chance… ta viré ton dieu…tu ne risques pas d’y passer ou de trainer des gens avec toi…par inadvertance.»

Viré mon dieu… AH ERM. S'il savait le cas que je me coltinais à présent.

« Cas ? Cas ?! Non mais tu t'es vu toi, je suis dans un asile avec toi ! »

Sans m'en rendre compte, je gloussais, secouant la main, m'enfermant dans ma bulle. J'aime l'entendre rager, ce fanatique de fauteuil.

« Laisse mon fauteuil où il est, mec. Sinon, on ne va pas être amis, mais du tout. »

T'es pas crédible, Amon, pas un seul instant. Même Muninn est plus convaincant… Je riais, m'étirant sur mon fauteuil, me souvenant que Lawrence m'avait soumis une question.


« Hum… Disons qu'avant que je dégage ce lâche de chacal, ses dons me permettaient de voir les esprits des élèves défunts qui se baladaient en ces murs. Franchement, c'est tellement agréable de faire une douche et de voir ça, face à toi. Ahlàlàlà, qu'est-ce que je dormais bien ! »

Je pouffais de rire. Cynisme pur. Je ne contrôlais pas, et usais encore moins de ces dons, à cet enfoiré. Alors bon, l'adaptation a été dure. Je ne savais pas si ma réponse lui convenait, mais il laissait planer le silence, semblant être perdu dans ses pensées. Laissons-le. Je sentais qu'il se questionnait encore pas mal sur mon attitude, et je pouvais amplement comprendre. Il faisait parti de ceux avec qui tu t'étais amusé, après tout Muninn… Alors je comprenais qu'il bloque de me voir « joyeux », stable, souriant…

« Tsk, tsk. Amusé ? Il m'ennuyait, je voulais juste qu'il se taise. Et ne me sort pas que tu ne l'as pas souhaité aussi. ~ »


Je soupirais, ignorant ta pique qui m'arrachait un sourire sarcastique. Peut-être bien, que je l'avais souhaité. J'étais bien déséquilibré et perdu sans toi, tu le sais mieux que quiconque. Alors pourquoi jouer sur cette corde, c'est bas, Muninn, bas. Tu as fait bien mieux.

« Dois-je te sortir le cas de ton cher géniteur alors ? ~ »

Tss. Je me mordais les lèvres, grognon pour moi-même. Tu as gagné, j'ai compris.

« Ne dit pas ça, Auen. n'écoute pas ce con. »

Ce n'est pas la peine d'essayer, Amon, il a raison sur cette ligne là, je ne veux pas nier. Pas encore, pardonne-moi. Je rangeais calmement le matériel, Lawrence semblant enfin se reconnecter avec la réalité.


« J’me suis poussé dans un bâtiment désaffecter pour campé au froid et me suis assurer volontairement que je ne pourrais pas revenir facilement comme personne ne pourrait nous atteindre facilement. J’ai transporté Victoria en haut d’une bonne cinquantaine de marche et fait des réparations toute la fin de semaine…En plus d’une baignade en eau salée….avant d’essayer de nettoyer et de recoudre moi-même…petit résumé…C’était de la survie…mais j’ai été con aussi… »

Il me disait ça sur un air de défi. C'était de l'humour la palme d'or… Palme qu'il me réclamait, me faisant sourire et glousser. Je ne vais pas comparer, quoi que je…

« Auen, tu ne vas pas... »

« Si tu pars comme ça, j'ai traîné Vic sur 416 marches. Vive, la Norvège. »

Je réprimais un rire, poursuivant.


« Tu as aussi tenté de brûler le pensio pour faire rager la direction ? Tu l'as aussi inondé, te mettant la Présidente du Conseil à dos ? Et… As-tu tenté de tuer plusieurs fois ton entourage car ton autre côté avait envie de te voir hurler ? »

J'étirais un sourire pincé, le ton étant quelque peu cynique. J'assumais tes âneries, comme les miennes. C'est bien toi qui le voulait, non ?

« Ah et j'ai oublié, t'es aussi sorti avec la psy ? »

Je ne pu me retenir, explosant de rire, pour cette dernière pique, lancée sur un ton taquin. Je me redressais, faisant une révérence avant de lui tendre la fameuse palme imaginaire.

« Un discours ? »


Lui demandais-je moqueur. C'est alors qu'il semblait confus, se passant nerveusement la main derrière le crâne, à ma réponse explicite sur Vic et sa langue trop bien pendue.

« Tu peux la lui couper, tu sais ? ~ »

Non, ça ira, merci de la proposition, mon cher.

« Ouais…c’est possible…qu’elle m’en ait glissé mot. Elle avait peur qu’il te tue…apparemment et je crois qu’elle craint d’y passer aussi. Je lui ai dit que je ne laisserais pas ça arrivé, mais connaissant mal les circonstances…je ne vois pas pourquoi il la voudrait, elle.»

Soupir. Je fermais les yeux, secouant la tête dépité. Cesse de te faire du souci pour moi, Vic. Je ne mérite pas tant d'attention. J'ai tenté de te tuer, dois-je te le rappeler ? Elle m'exaspère, quand elle s'y met…


« Oh, il a tenté, et a failli réussir ! Pourquoi crois-tu que j'étais séquestré dans ma chambre ? Je ne pouvais même pas bouger sans avoir des douleurs… Le comble pour quelqu'un d'analgésique. Enfin, elle, elle n'a aucun risque. Il faut qu'elle cesse de se faire du souci comme ça. Elle n'est pas encore à mon stade, et n'est pas parti aussi loin. Heim est toujours là, elle ne risque rien... »

Je soufflais dépité, le matériel enfin rangé, alors que j'avais laissé de côté le reste pour Lawrence. Je me sentais épuisé d'un coup, la douleur au crâne revenant subitement, me faisant légèrement grimacer.

« Pardon Auen. »

Ce n'est pas ta faute, Amon. On n'est même pas sûr que tu en sois la cause, alors cesse.


« Oh…il t’a pas manqué alors… Je suis désolé…ce ne serait pas arrivée si…enfin…si j’avais pas fait le con… »

Il baissait la tête. Punaise, mais c'est quoi là aujourd'hui ? C'est la journée des excuses complètement inutiles et bateau, ça se passe comment ? Il n'y était pour rien. Absolument rien. Le dirlo en avait juste marre de mes dérapages, et avait appris pour mon père. Je devais payer, c'est tout.

« Tu n'y es pour rien, alors remballes. Le dirlo en pouvait juste plus de mes âneries et de mes dérapages à cause de ma santé mentale. Et bon, un autre paramètre y jouait. J'y serais passé d'une manière ou d'une autre, alors ne te blâmes pas. »

Je lui souriais, sincère.


« Oui j'aimerais bien pour les horaires....et désinfecté, séché, pommade, pansement stérile, c’est noté!…Au fait … merci…. Ce n’était pas obligé. Vraiment…surtout vu les circonstances… Mais l’infirmière ne va pas chercher sa pommade et ses trucs? Je ne veux vraiment pas que tu ais de problèmes.»

Je soupirais, riant, lui posant les affaires sur son lit, les regardant d'un air inquisiteur.

« Je travaille ici, elle ne va pas me blâmer de te soigner. Et vu la politique du pensionnat, on ne va pas me reprocher de t'empêcher l'hôpital, si ? »

Je pense qu'il comprenait très bien ce que je voulais dire. Je me secouais la tête, la vue trouble, me massant le front, lâchant un léger râle. Douleur de merde. Je me levais de nouveau, attrapant les affaires pour lesquelles j'étais venu à la base avant de me saisir de ma bandoulière, y rangeant le matériel puis y sortant un thermos et une petite boîte que j'ouvrais, contenant des cachets.



« Fais attention avec ça, Auen… C'est déjà ton troisième de la journée. »

Je connais la posologie Amon, à qui parles-tu ? J'ouvrais mon thermos à son tour, me servant une tasse que je posais avec les cachous, avant d'en servir une seconde que je tendais à Lawrence.

« Tiens, si tu as soif. Et si tu n'aimes pas, je finirais. »

Je riais. C'était un café corsé, mais qui avait un sacré goût. Je ne prenais pas de la merde, je le sais. Du coup, j'étais un peu le distributeur de café de la promo, le café du pensio étant immonde.

« Si un jour tu vas en médecine, prends toujours un thermos avec toi, c'est ton billet de survie là-bas ! »

Lui lâchais-je rieur, alors que je me mettais mes deux cachets sous la langue, prenant une gorgée. Allez, une heure et je serais une larve. Ce que je hais ça, p*tain. Mais bon, un moindre mal pour un petit, très petit bien, je suppose.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyJeu 26 Nov - 23:10

Quand faut y aller faut y aller…

Auen et Lawrence




J’avais bien perçu un moment d’absence chez Auen qui m’avait fait crisper le poing, près à tout….mais finalement il me répondit simplement.

« Hum… Disons qu'avant que je dégage ce lâche de chacal, ses dons me permettaient de voir les esprits des élèves défunts qui se baladaient en ces murs. Franchement, c'est tellement agréable de faire une douche et de voir ça, face à toi. Ahlàlàlà, qu'est-ce que je dormais bien ! »

Je m’étais redressé vivement à la manière d’un chien de prairie, ayant capté le terme qu’il avait employé pour qualifier sa première divinité. Comme s’il s’était s’agit d’un jeux de devinette je ne pu m’empêcher de crier son nom de façon victorieuse.

« Chacal? ANUBIS! Oh…eu désolé…juste…euh…mais oui…erm…je suppose que c’est horrible…mais mais…mais tu les vois encore sans tes pouvoirs non? Un peu comme Victoria avec les portes…Non?"

*Oh mon dieu...ça fait du bien!!! De savoir! Être massacré pour aura valut finalement la peine.*

Hypnos riait de moi dans son petit domaine.

Je m’étais alors laisser choir dans mon lit comme soulager d’avoir enfin eu une réponse à cette interrogation. Du coup, une nouvelle interrogation s’installais…qui était le nouveau et était-il possible de cumuler des pouvoirs? Enfin…Auen avait ranger le matériel, embarquant dans mon petit jeu ridicule de comparaison.

« Si tu pars comme ça, j'ai traîné Vic sur 416 marches. Vive, la Norvège. »

« WHUT? Comment t’as fait avec une blessure pareille? Bon ta constitution est clairement plus forte que la mienne mais…ça fait mal tout ça! Si y’avais eu plus de marche je ne sais pas si j’aurais pu avec ma cuisse et mon ventre.»

Il poursuivait sa description et bien qu'on ne parlais pas du tout du même genre de connerie soudainement, je l'écoutais attentivement, intéressé.

*Show off...t'es pas dans sa tête au petit roux hein...il est vraiment taré...*

Je réprimai un rire alors qu'Hypnos semblait prendre pour moi dans ce petit jeu ridicule et ce tout en m'insultant.

« Tu as aussi tenté de brûler le pensio pour faire rager la direction ? Tu l'as aussi inondé, te mettant la Présidente du Conseil à dos ? Et… As-tu tenté de tuer plusieurs fois ton entourage car ton autre côté avait envie de te voir hurler ? Ah et j'ai oublié, t'es aussi sorti avec la psy ? Un discours ? »

« Oublie la palme! » lui lançais-je en riant. Il avait définitivement des histoires intéressantes à raconter et il avait survécu ici trois ans avec son comportement. Clairement il savait des choses…c’était certain.

« Je veux des détails…C’était toi ou l’autre qui a fait tout ça? La Présidente? Calypso? Ouf…ce ne devait pas être jolie…elle semble avoir un de ces caractère. Et sérieusement…la psy? Si un jour j’me décide à aller la voir je ne serai plus capable de la regarder en face ou de la prendre au sérieux…Mais je te comprends…elle… c’est…une jolie femme quand même. ….mais…mais…avec tout ça comment ça se fait que tu n’ai pas été « renvoyé » ou simplement mort…soyons franc...et je veux dire...avant maintenant! Ils ont été vachement patient.»

Le sujet passant rapidement à Victoria, j’en apprenais de plus en plus…ce type était une mine d’informations…et moi j’allais devoir me souvenir de ça malgré la fièvre et mon mal de tête…joie.

« Oh, il a tenté, et a failli réussir ! Pourquoi crois-tu que j'étais séquestré dans ma chambre ? Je ne pouvais même pas bouger sans avoir des douleurs… Le comble pour quelqu'un d'analgésique. Enfin, elle, elle n'a aucun risque. Il faut qu'elle cesse de se faire du souci comme ça. Elle n'est pas encore à mon stade, et n'est pas parti aussi loin. Heim est toujours là, elle ne risque rien... »

« Je suis heureux de l’entendre alors…qu’elle ne risque rien, mais désolé pour toi. »


Il avait rapidement refusé mes excuses.

« Tu n'y es pour rien, alors remballes. Le dirlo en pouvait juste plus de mes âneries et de mes dérapages à cause de ma santé mentale. Et bon, un autre paramètre y jouait. J'y serais passé d'une manière ou d'une autre, alors ne te blâmes pas. »

« Mais attend…comment tu sais que Heim y est, elle dit toujours qu’il n’y est plus et ne le sent plus…et qu’est-ce que tu entends par « autre paramètre? » »


Il souriait toujours…il souriait…aller balance lui tes questions Lawrence!

Aboutissant finalement sur le sujet de sa présence ici, il me révéla qu’il travaillait maintenant ici.

« Je travaille ici, elle ne va pas me blâmer de te soigner. Et vu la politique du pensionnat, on ne va pas me reprocher de t'empêcher l'hôpital, si ? »


« …Tu…travail ici? Il…sans vouloir paraître déplacé…ils t’on à toi de soigner les élèves considérant…enfin…tes sympathiques tendances… Well…si on est rendu là…ça donne une excellente idée de leur façon de penser. Ils ont quand même fait un bon moove en t'acceptant je crois. Tu as l'air d'avoir du talent.»


J’étais surpris…mais au fond pas tant…et je comprenais seulement qu’il fallait vraiment être autonome et prudent ici. Je perçu le malaise d’Auen alors qu’il se massait le front et servit des cachets. Un simple mal de tête sans doute.

« Tout va bien? »


Il se servit une tasse de café pour faire descendre le tout et m’en servit une également que j’acceptai. La chaleur était agréable pour mes mains gelés et la caféine me redonnait rapidement de l’énergie. C’était pratiquement un problème chez moi. Je n’aimais pas vraiment le café mais je m’y habituais tranquillement lorsqu’il n’y avait que cela ou que je luttais contre la fatigue…quoique avec Hypnos…la caféine ne rivalisait plus s’il ne le voulait pas.


« Tiens, si tu as soif. Et si tu n'aimes pas, je finirais. »


« Ça va…merci beaucoup. Hum…un peu fort mais…vachement meilleurs que ce qui nous serve ici! Je suis plutôt du type thé » lançais-je en souriant légèrement.

Je grimaçai légèrement au goût mais la caféine semblait calmé mes maux de tête et je fermai les yeux calmement...le savourant un instant avant de retourner à mon interlocuteur...

« Si un jour tu vas en médecine, prends toujours un thermos avec toi, c'est ton billet de survie là-bas ! »

« Ah ah je note le conseil. Il me semble bon…mais je doute que j’y aille…j’ai vu ce que c’était, ma mère l’était en fait…et je ne suis pas certain de vouloir d’une vie comme ça…et je ne parle pas des études…ça je gérerais sans problème…mais la vie après…Je ne sais pas…j’ai toujours voulu aider les gens et été curieux de les étudier mais…dernièrement je ne suis pas certain que c’est pour moi. Je balance plutôt entre trois passions toute plus ou moins envisageable…enfin…Au fait…toi…pourquoi la médecine? Ça m’intrigue.»





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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyVen 27 Nov - 0:16

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Then, let's go.

« It seems you're having some trouble,
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(oh no). »




« Chacal? ANUBIS! Oh…eu désolé…juste…euh…mais oui…erm…je suppose que c’est horrible…mais mais…mais tu les vois encore sans tes pouvoirs non? Un peu comme Victoria avec les portes…Non?"

WUUUT ?! Je me retenais de cracher mon café, surpris par tant d'entrain de sa part. Je décollais mes lèvres de ma tasse, expirant. Punaise, j'ai frôlé l'AVC, moi. Je le lorgnais, une moue pincée, réprobatrice.

« Wow, calm down, mec ! Pas la peine de beugler comme ça. Surtout pas son nom. Et non, je ne les vois plus, puisque cette chose est enfin sortie de ma tête. »

Je buvais une gorgée, dédaigneux. Je ne supportais pas entendre parler de cet enfoiré, même mort. Point commun avec mon père. Oups, je deviens vache.


« Auen, calmes-toi aussi. »

Je suis calme, Amon, parfaitement calme. Juste un peu sonné avec cette douleur lancinante qui me dévore la moitié du crâne. Au moins, Lawrence semblait ravi que je lui balance tout ceci. Oh, je m'en foutais tant. Je n'ai rien à perdre, ce n'est pas important. Il est curieux, alors je réponds à sa curiosité. Je rentre dans la danse, tout simplement. J'esquissais un léger sourire, amusé de le voir ainsi. On aurait dit un gosse qui déballait son cadeau de Noël…

« WHUT? Comment t’as fait avec une blessure pareille? Bon ta constitution est clairement plus forte que la mienne mais…ça fait mal tout ça! Si y’avais eu plus de marche je ne sais pas si j’aurais pu avec ma cuisse et mon ventre.»


Je levais la tête de ma tasse, riant, lui étirant un large sourire.

« Disons que je ne ressens pas la douleur. Je suis analgésique, je l'ai dit. Alors monter 416 marches avec Vic sur le dos et une plaie béante au ventre, c'est la routine. Oui, la routine. »

Je prenais une moue pensive. Routine… J'ai toujours été blessé, que ce soit par ce c*nnard, par ce lâche de chacal, mon cher frère, ou encore toi Muninn. Je ne sais même plus à partir de quand la douleur m'est devenue inconnue. Et pourtant, là, aujourd'hui, en ce moment même, je ressentais une douleur au crâne, de plus en plus forte. Depuis son arrivée. Mais je voulais avoir le bénéfice du doute, que de tout calquer sur ma possession par Amon...


« Je veux des détails…C’était toi ou l’autre qui a fait tout ça? La Présidente? Calypso? Ouf…ce ne devait pas être jolie…elle semble avoir un de ces caractère. Et sérieusement…la psy? Si un jour j’me décide à aller la voir je ne serai plus capable de la regarder en face ou de la prendre au sérieux…Mais je te comprends…elle… c’est…une jolie femme quand même. ….mais…mais…avec tout ça comment ça se fait que tu n’ai pas été « renvoyé » ou simplement mort…soyons franc...et je veux dire...avant maintenant! Ils ont été vachement patient.»

Hum ? Je buvais une gorgée, le lorgnant un peu moins souriant, perplexe. Curieux, vraiment trop. Mah, j'ai commencé, je suppose ! Je l'avais vu à son attitude, il restait pendu à chacun de mes mots, devant probablement se faire sa petite mine d'informations. Oh et que comptes-tu faire avec tout ça, renverser le pensio, ou garder ça pour une obsession malsaine ? Je tirais un sourire sarcastique à la pensée. Je demanderais plus tard, j'ai une réponse à donner, non ? ~


« Tu as une curiosité mal placée des fois, c'est amusant ! »

Je riais, le taquinant.

« Oui, Calypso. Disons que ce genre de conneries je les faisais avec son frère, Paris. Ahlàlàlà, bon temps que voilà. Boah, elle a du caractère, mais elle n'est pas si effrayante. Disons qu'on a su taper où il ne fallait pas. »

Je gloussais, me souvenant encore du dirlo qui sortait avec Calypso sous le coup de Paris… Que c'était horrible. Ou de cette Calypso en robe, trempée, presque nue au grand public. Oh, vaches, nous ? A peine. Je buvais une énième gorgée, soupirant, amusé.


« Et ce n'était pas l'autre tout ceci, juste moi. En soit, tout allait bien, parfaitement bien avant que cet enfoiré de chacal tente de m'envoyer à la morgue. J'étais juste un élève normal, puis possédé qui foutait la merde dans le pensionnat avec ses amis, qui s’éclatait, qui vivait une vie normale, oui... »

Je regardais ma tasse, une moue pincée, me rendant compte que cette époque où je t'avais laissé en paix, Muninn, était aussi bénéfique à toi qu'à moi. Un poids sur le cœur. C'est résolu, à quoi bon ressasser ?

« Et pour Hansy, oui, mais bon… Tout à une fin, même ça ! Ils ont pas eu à être patients, puisque les seuls problèmes que je posais jusqu'à Août, était d'être un parfait emmerdeur avec ses amis. Et je ne vais pas les plaindre. Je n'aurais pas eu ce lâche de chacal dans la tête, qu'ils m'ont collé, et qui aurait tenté de me tuer, oh… Tout ceci ne serait pas arrivé. Je ne vais pas pleurer sur du passé, je vais en rire, plutôt. »


Je posais ma tasse, m'affalant dans ma chaise, détendant mes jambes, un sourire joueur aux lèvres. Je considérais avoir répondu à ses questions, là. Et je crois bien qu'il enregistrait très bien. Oh… Intéressant. ~

« Auen, tu pars là. »

Oui, oui… Pardon.

« Mais attend…comment tu sais que Heim y est, elle dit toujours qu’il n’y est plus et ne le sent plus…et qu’est-ce que tu entends par « autre paramètre? »

J'étouffais un rire, reprenant ma tasse et mon thermos pour m'en servir une deuxième, observant Lawrence, toujours souriant.

« Ahlàlàlà, quelle menteuse quand elle s'y mets. Mais ne lui dit pas, elle va me taper ! »

Je taquinais.


« Disons juste que je le sais car Heim me l'a dit de lui-même. Les dons de cet enfoiré de lâche me donnaient la possibilité de rentrer dans ce que je nommerais le « domaine » des dieux des personnes. Alors, j'ai juste croisé plusieurs fois Heim. Il est cool. Après si Vic ne te dit rien, c'est qu'elle ne veut pas, et ce n'est pas de mon ressort, désolé ! »

Je lui donnais un léger coup dans l'épaule, joueur.

« Autre paramètre égal personnel, si tu vois ce que je veux dire. »

Il ne concernait que moi, et rien que moi celui-ci. Et je ne comptais pas y répondre. Lui dire que j'ai regardé cet enfoiré crever au fond d'un lac après que tu te sois amusé de lui ? Oh, jamais. ~


« …Tu…travail ici? Il…sans vouloir paraître déplacé…ils t’on à toi de soigner les élèves considérant…enfin…tes sympathiques tendances… Well…si on est rendu là…ça donne une excellente idée de leur façon de penser. Ils ont quand même fait un bon moove en t'acceptant je crois. Tu as l'air d'avoir du talent.»

Je souriais, malgré mon dépit. Oh, il marquait un point le roux. La seule cause à tout ça, en dehors de mes excellentes notes, je la savais.

« Il est trop curieux Auen, méfies-toi. »

Ne te soucie pas Amon, je sais où je fous les pieds. J'ai connu pire.

« Justement, en considérant mes sympathiques tendances, si tu étais un dirlo un peu taré d'un pensionnat d'élèves possédés par des dieux, et que un particulièrement chiant et dérangé, capable de tuer, te posais souci, que ferais-tu ? Soit tu l'élimines, soit tu te le fous dans la poche. J'ai survécu, alors je suppose que c'est uniquement pour me garder à l'oeil qu'il a accepté ma proposition. Sinon, mon dossier scolaire, malgré les déboires, tient la route. Mais je doute que c’est parce que je suis second de ma promo qu'il ait dit oui. »


Je lui affichais un large sourire, sirotant ma tasse, amusé. Oh, il sait que je peux tuer, comme tu peux tuer. Il sait ce que sait ma chère psychiatre. Oh, vraiment, j'ai parfaitement conscience que me laisser ce boulot, c'est me surveillé. Oh que dis-je ? Je suis déjà surveillé.

« Auen... »

Ouiiii, je me calme, Amon. Je soupirais, me secouant la tête, ayant retrouvé ma sale manie d'un sourire amusé un peu moins sympathique.

« Tout va bien? »

Je redressais la tête, souriant, jovial.

« Oui, juste un sacré mal de crâne, rien de mal. »


En tout cas, il me sortait que mon café était bon, il avait intérêt. C'est pas de la merde, celui-là. Mais il me disait aussi préférer le thé, comme Vic, tient. Cette pensée me fit légèrement glousser.

« Tu dois bien t'entendre avec Vic alors, elle vénère le thé. »

Lui lançais-je taquin, sirotant toujours ma tasse. Il faudra que je bouge après, peut-être en salle de musique ? Je proposerais à Lawrence de venir, le laisser seul à l'infirmerie, ce n'est pas très fairplay.

« Tu es humaniste, toi ? ~ »

Non. Juste… Juste quoi… ? Je me secouais encore la tête, me mordant la langue pour ne pas me laisser emporter par le flux de questions que tu venais de soulever. Bien tenté…


« Ah ah je note le conseil. Il me semble bon…mais je doute que j’y aille…j’ai vu ce que c’était, ma mère l’était en fait…et je ne suis pas certain de vouloir d’une vie comme ça…et je ne parle pas des études…ça je gérerais sans problème…mais la vie après…Je ne sais pas…j’ai toujours voulu aider les gens et été curieux de les étudier mais…dernièrement je ne suis pas certain que c’est pour moi. Je balance plutôt entre trois passions toute plus ou moins envisageable…enfin…Au fait…toi…pourquoi la médecine? Ça m’intrigue.»

Oh, c'est pour mon dossier, c'est ça ? J'élargissais un léger sourire, quelque peu sarcastique.

« Oh, je l'ai dit, la dernière fois à l'hôpital, je suis passionné par ça. Le corps humain, son fonctionnement, ses réactions… Oh, tout. Comme l'esprit. Et j'avoue que mes « tendances », comme tu dis, poussent un peu plus loin que ce que je suis censé savoir. Ça me divertis, ça m'occupe, rien de plus. Trois passions ? Une liée à la littérature, l'autre à la psychologie, et la troisième ? »

Je lui souriant, joueur. Je supposais, de ce que j'en avais vu. Et des mots de son père, là-bas.

« Oh, et aussi, j'en ai une pour toi. Pourquoi veux-tu toutes ces informations que je te file ? Que vas-tu en faire ? Ce n'est pas que comme ça, par simple curiosité, si ? Tu nous fais des dossiers, une chose comme ça ? ~ »

Je le taquinais, mais je le pensais bel et bien. A voir, hein ?

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) Quand faut y aller, faut y aller! (PV Auen) EmptyVen 27 Nov - 19:44

Quand faut y aller faut y aller…

Auen et Lawrence




« Wow, calm down, mec ! Pas la peine de beugler comme ça. Surtout pas son nom. Et non, je ne les vois plus, puisque cette chose est enfin sortie de ma tête. »

« Désolé vraiment…désolé…juste…tu sais ça fait un moment que je voulais savoir… C’est comme une révélation…» M’excusais-je en blaguant légèrement en prenant un ton mystique sur la fin, sachant clairement que mes obsessions paraissaient ridicules aux gens.

La discussion sur poursuivit un peu plus tard sur l’insensibilité physique d’Auen.

« Disons que je ne ressens pas la douleur. Je suis analgésique, je l'ai dit. Alors monter 416 marches avec Vic sur le dos et une plaie béante au ventre, c'est la routine. Oui, la routine. »

« Oh alors c’est d’la triche! » ricanais-je « Alors tu sens rien?… »

J’observai les ciseaux sur la petite table roulette où se trouvaient les outils. L’envie de le « stabber » avec devenait intéressante…mais pour la science… Surtout qu’Auen semblait pensif j’avais attrapé plutôt une pince propre un peu pointue et « picossait » sa main avec…la tête penché sur le côté comme intriguer.

« Coool….oh…euh…pour la science…. » me justifiais-je à Auen alors qu’il reportait son regard sur moi. « Mais…vraiment…tu ne sens vraiment rien. »

Je redéposai l’outils sur la table délicatement…un peu mal à l’aise face à mon propre culot.

À mes questions sur ses activités douteuses au sein du pensionnat, il me surprit même à répondre.

« Tu as une curiosité mal placée des fois, c'est amusant ! »

« Hé hé…Euh…désolé…je sais…mais faut juste me le dire…simplement et j’arrête…J’essaie… Je comprends aussi quand même… »


Il riait encore malgré tout. Il voulait que j’arrête où il allait me répondre à tout? Parce que s’il répond je prends ça comme une acceptation aussi…

« Oui, Calypso. Disons que ce genre de conneries je les faisais avec son frère, Paris. Ahlàlàlà, bon temps que voilà. Boah, elle a du caractère, mais elle n'est pas si effrayante. Disons qu'on a su taper où il ne fallait pas. »

Je le regardais intrigué…mais mais…ça aussi je voulais savoir…Qu’est-ce qu’ils avaient fait?


« Oh….je sais…je sais que je parle trop…mais mais… où est-ce que vous avez tapé? Façon de parler. »

Mon regard était suppliant…je m’abreuvais d’informations que j’absorberais tant qu’il m’en donnerait….et des infos sur la Présidente du Conseil des élèves à la réputation et l’allure pourtant si parfaite…ça valait surement son pesant d’or, si on pouvait dire. Que s’était-il passé?

« Et ce n'était pas l'autre tout ceci, juste moi. En soit, tout allait bien, parfaitement bien avant que cet enfoiré de chacal tente de m'envoyer à la morgue. J'étais juste un élève normal, puis possédé qui foutait la merde dans le pensionnat avec ses amis, qui s’éclatait, qui vivait une vie normale, oui... »

« Aucune raison pour que ça change…malgré tes difficultés…Tu parles au passé…tu peux encore le faire non? Pourquoi changer? J’ai l’impression que tu en es un peu nostalgique à l’idée, mais ta vie ne finit pas parce que l’autre, dans ta tête, te dit que oui. Je serais le premier à aimer te voir foutre le b ordel dans l’établissement pour le plaisir plutôt que…par…manque de contrôle? Je parle de b ordel un peu plus…innocent et moins souffrant évidemment…Plus facile à dire qu’à faire…mais ce pourrait être un bon objectif de retourner à ça? Non?»

« Et pour Hansy, oui, mais bon… Tout à une fin, même ça ! Ils ont pas eu à être patients, puisque les seuls problèmes que je posais jusqu'à Août, était d'être un parfait emmerdeur avec ses amis. Et je ne vais pas les plaindre. Je n'aurais pas eu ce lâche de chacal dans la tête, qu'ils m'ont collé, et qui aurait tenté de me tuer, oh… Tout ceci ne serait pas arrivé. Je ne vais pas pleurer sur du passé, je vais en rire, plutôt. »


« Comme je dis...moi aussi j’aimerais bien en rire et je ne considère pas ce passé comme révolu. Qu’est-ce qui t’en empêche? Tu te bloquerais pas tout seul?»

La conversation sur poursuivit sur Victoria….évidemment, comme toujours…c’était notre connaissance commune en fait. À ma demande sur comment il savait pour Heimdall, il pouffait de rire…ce qui me mit étrangement mal à l’aise…encore une fois…des choses que je ne savais pas….apparemment.

« Ahlàlàlà, quelle menteuse quand elle s'y mets. Mais ne lui dit pas, elle va me taper ! Disons juste que je le sais car Heim me l'a dit de lui-même. Les dons de cet enfoiré de lâche me donnaient la possibilité de rentrer dans ce que je nommerais le « domaine » des dieux des personnes. Alors, j'ai juste croisé plusieurs fois Heim. Il est cool. Après si Vic ne te dit rien, c'est qu'elle ne veut pas, et ce n'est pas de mon ressort, désolé ! »

« Ouais…c’est vrai qu’il est cool…je l’ai rencontré aussi…dommage qu’elle semble l’avoir rejeté dernièrement alors… »

Il me donna un coup de coude sympathique mais…sans le savoir il venait de me démoraliser totalement. Victoria ne m’en parlais même pas. Pourtant ça m’aurais rassuré de savoir…je m’étais inquiété pour elle et la présence d’Heimdall pour moi…c’était bien. Il la protégeait bien…Ce manque de confiance ou de confidence peut-être me dérangeait bien plus que je ne l’aurait cru en fait. Elle avait droit à ses petits secrets mais…j’aurais aimé savoir…toujours le même problème.

« Autre paramètre égal personnel, si tu vois ce que je veux dire. »

« Euh oui totalement. » Je fis signe de zipper ma bouche, comme quoi je n’en parlerais plus.

Enfin, il me révélait qu’il était stagiaire ici et à mon commentaire il me répondit exactement ce à quoi je m’attendais.

« Justement, en considérant mes sympathiques tendances, si tu étais un dirlo un peu taré d'un pensionnat d'élèves possédés par des dieux, et que un particulièrement chiant et dérangé, capable de tuer, te posais souci, que ferais-tu ? Soit tu l'élimines, soit tu te le fous dans la poche. J'ai survécu, alors je suppose que c'est uniquement pour me garder à l'oeil qu'il a accepté ma proposition. Sinon, mon dossier scolaire, malgré les déboires, tient la route. Mais je doute que c’est parce que je suis second de ma promo qu'il ait dit oui. »

Je baissai légèrement la tête me rappelant ma conversation avec Victoria sur Auen qui avait failli mourir.

« Ouais…je me doutais bien que c’était la raison…c’est ce que j’expliquais à Victoria…que je comprenais le directeur même si je n’étais pas d’accord…de faire ce qui fait, quant à ses méthodes pour la protection de ses petits secrets. Elle a pas semblé aimé ma réponse…mais c’est vrai quoi?…C’est bien beau se fermer les yeux sur tout ça mais ça ne l’empêchera pas de le faire. On est mieux d’essayer de comprendre ce qu’il fait plutôt. Jusqu’à présent tout tourne autour de ça…tuer, faire disparaître ou garder proche les menaces à son établissement."

En tout cas, il me sortait que mon café était bon, il avait intérêt. C'est pas de la merde, celui-là. Mais il me disait aussi préférer le thé, comme Vic, tient. Cette pensée me fit légèrement glousser.

« Tu dois bien t'entendre avec Vic alors, elle vénère le thé. »

« Oui en fait…on a un projet commun…j’utilise sa serre…elle entretient mes plants avec moi et je produits du thé, fait des mélange…j’expérimente et bon après on se fournit à même notre production c’est génial. Si tu aimes le thé tu pourras gouter si tu veux. Je t’en ferai….ou Vic te fera goûter aussi, elle a les mêmes….quoique dernièrement les plants ont dû souffrir de notre absence…j’espère que d’autres élèves du club de botanique s’en sont occupés…»

Finissant davantage sur une réflexion pour moi-même, je tentai de revenir à Auen. Enfin, la conversation dévia sur son intérêt pour la médecine et c’est alors qu’il me surprit avec deux questions à laquelle je ne m’attendais pas. Pas parce que c’était impossible d’imaginer qu’Auen me voyait venir avec mes questions…mais bien parce que personne ne s’interrogeait sur ce que moi je faisais ou même mes intérêts! Ce que Lawrence Doogood faisait était à la base inintéressant et ne valait pas la peine qu’on s’y attarde. Faut dire que j’avais bien misé là-dessus depuis mon arrivé à Immortalia et le début de mes recherches…j’étais un fantôme…mais apparemment de moins en moins…j’allais devoir réviser mes plans et mes méthodes.

« Oh, je l'ai dit, la dernière fois à l'hôpital, je suis passionné par ça. Le corps humain, son fonctionnement, ses réactions… Oh, tout. Comme l'esprit. Et j'avoue que mes « tendances », comme tu dis, poussent un peu plus loin que ce que je suis censé savoir. Ça me divertis, ça m'occupe, rien de plus. Trois passions ? Une liée à la littérature, l'autre à la psychologie, et la troisième ? »

Il me souriait un peu joueur…mais je n’étais pas sur de vouloir jouer. Néanmoins il avait répondu à nombre de mes questions depuis mon arrivé…et il n’était que fair de lui répondre également. C’était…un échange d’information courtois.

« La recherche et la littérature, qui sont un peu liés …la psychologie…ou même psychiatrie…la médecine…dans un même ordre d’idée mais beaucoup moins…l’enseignement me plairais surement aussi…mais j’ai encore le temps de changer d’idée…je suis assez curieux de nature… »

« Oh, et aussi, j'en ai une pour toi. Pourquoi veux-tu toutes ces informations que je te file ? Que vas-tu en faire ? Ce n'est pas que comme ça, par simple curiosité, si ? Tu nous fais des dossiers, une chose comme ça ? ~ »

Je fronçai les sourcils à mi chemin entre un état réflectif et frustré qu’il m’en parle. J’avais de la difficulté à répondre à ça… Je me détendis finalement…réalisant que ce travail de réflexion serait aussi bon pour moi. Oui, je cumulais ces informations pour me protéger, mais au fond je savais bien que tout ce travail m’était plus ou moins utile…pour le moment du moins. Mais il y avait de toute évidence plus à cette obsession que j’avais développé en ce qui concernait cette recherche précisément.

« Euh…bonne question…C'est une obsession, j'en suis conscient... Je le fait tout simplement…parce que c’est utile…jusqu’à un certain point…de savoir…de connaître…sorte de contrôle, pouvoir sur mon environnement…je suppose…je suppose que ça réduit mon stress dans cet établissement de fou. Je me suis dit trop souvent « si j’avais su » depuis mon arrivée. Alors…en m’intéressant à mes collègues ou mon petit monde…pourquoi ne pas VRAIMENT les connaître. C’est intéressant, socialement, intellectuellement, anthropologiquement, psychologiquement...médicalement (je pointai sa main que j'avais picoté avec la pince)…en plus d’être utile…et si par là je peux aussi créer des liens…pourquoi pas? Les gens sont intéressants…tous…même les plus insignifiants….ils ont leurs petites histoires. C’est utile parce que…ça me permet d’avoir le moins de surprise possible…comme ne pas se rendre compte qu’on va démolir la santé mentale de quelqu’un par un geste aussi banale qu'endormir…par exemple…Ou que tu risques la torture pour une mauvaise blague…parce que les étudiants de ton école…ont des pouvoirs surnaturels que tu ne connais pas…»

Je ne niais pas l’existence de dossier sans nécessairement en parler vu la réaction de Victoria…Il fallait dire que j’avais quelques réserves à ce sujet maintenant….mais j’étais même plutôt franc quand à ce que je pensais de ces informations…l’objectif était bien de les rendre utiles. D’un sens sa question me prenait également au dépourvu parce que je n’avais jamais déterminé d’utilisation réel…mais je réalisais en y réfléchissant que l’existence de ses dossiers me rassurait. Bien que mes connaissances soient limitées, ces fiches me permettaient de mettre de l’ordre et de la logique dans un monde où il n’y en avait plus pour moi depuis un bon moment. C’était un contrôle qui me permettait de réduire mon stress et mes tics à un minimum dans un monde où je ne contrôlais plus grand-chose, où l’on m’avait pris ma liberté de choix et même d’action jusqu’à un certains point. Finalement…les fiches en tant que tel et le livre…le papier…pour moi c’était une trace qu’on existait en dehors de cette école…qu’on avait une histoire qui ne disparaîtrait pas parce que le directeur l’avait décidé.

Tout en parlant, je me triturais les mains...réalisant à quel point cette nouvelle obsession était encrée...J'essayais fort de ne plus en avoir mais clairement sur celle -là j'étais passé à côté de la prévention et je nageait en plein dedans!




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