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All is hell that ends well. [PV Law !]
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MessageSujet: All is hell that ends well. [PV Law !] All is hell that ends well. [PV Law !] EmptyJeu 18 Fév - 16:44


What the hell's goin on here ?

feat Law !




« Death is only a chapter, so let's rip out the pages of yesterday. Death is only a horizon. And I'm ready for the sun, I'm ready for the sun, to set. »

Une semaine ? Peut-être bien ? Je ne saurais dire. Reprenons. Calmement. Une semaine à tout casser, oui. Une semaine à tout casser depuis ce… « petit » incident dans les chiottes. Une semaine que je ne savais plus où poser ma tête, à présent. Une semaine où je te payais ma dette. J'avais cru comprendre par le biais de Law et de toi-même… Que tu l'avais laissé vivre, hein ? Ce n'est pas ton genre. Pourquoi ? Pour m'en faire payer les conséquences ? Je ne te vois pas compatissant Muninn, loin de là. Ça ne serait jamais pour moi. Uniquement pour toi, comme toujours. Au fond, je ne saurais nier, de dire que j'étais content, content que ce gars vive encore. Mais dans quel état ? J'étais incapable de me souvenir exactement. Je m'étais fait… A l'idée qu'il allait mourir. Et malgré ça… Alors que tu avais fini de te distraire, je m'étais retrouvé là, dans cette chambre, tête dans les bouquins. Oh, que je fus stupide. Ouvrant les yeux, j'avais espéré que tout ceci n'était qu'un cauchemar, et que je venais enfin de m'en réveiller. Mais le ton neutre de l'autruche et ta tonalité amusée, m'avaient vite bien fait déchanté.


Et Law aussi. Je ne sais plus exactement ce qu'il m'avait dit. Je ne crois pas que j'avais écouté. J'étais trop… Perdu. Et mort. Intérieurement mort. La seule chose qui m'avait marquée était cette tronche qu'il me tirait. Je crois que je n'avais jamais vu le petit rouquin aussi inquiet de toute ma vie. Tronche que j'oubliais bien vite, préférant m'évader de la pièce. Les jours qui suivirent… Furent affreux. Pour moi. Me sentant mal pour Law, je faisais tout pour l'éviter. Allant de me lever hyper tôt, à traîner tardivement à la bibliothèque de la fac pour me noyer dans mes cours. Je dormais de nouveau sur le toit, comme avant. Je ne passais presque plus par la chambre. Seulement pour me laver et me changer. Et ramasser deux-trois livres. J'en avais laissé mon bureau en désordre, et même mes magnifiques encyclopédies prenaient la poussière sur l'étagère. Je me sentais juste mal. Mal. Et tout ceci revenait. Sa mort, la sienne aussi, ses dérapages, toutes mes craintes étaient ressorties d'un coup, tel un petit clown dans sa boîte qui attendait le bon moment pour ouvrir le couvercle. Je ne dormais presque plus aussi. Mes nuits étant redevenues ton terrain de jeu favori.


C'est vrai, je devais payer, hein ? Et n'ayant qu'une seule parole, je m'y pliais. Et oh, quand bien même je ne m'y plierais pas, tu m'y forcerais. Comme toujours. Voilà que me revenait cette scène dans l'avion pour Vardø, où je m'étais réveillé en sueur, paniqué, avant de foutre le barda dans tout l'avion et d'inquiéter les stewards du coin. Ce cercle infernal reprenait. Oh, je l'avais voulu, allez-vous me dire. Probablement oui. Mes terminaisons nerveuses sont grillées, dois-je vous le rappeler ? Je ne suis pas fichu capable de penser à bien, quand il s'agit de moi, de ma santé mentale, et de mon avenir. Tout ça, tu le penses bien mieux pour moi, Muninn. Les jours défilaient, et rongé entre le remord, cette humanité de merde, et mes émotion ambivalentes, j'en venais à oublier de manger. Je survivais avec le café immonde de la fac. Et avec mes bouteilles. Depuis combien de temps n'avais-je pas passé mon désarroi dans une bouteille ? Oh, depuis sa mort ? C'est dire que ça date. Je me rendais malade, à me vider bouteilles sur bouteilles juste pour m'assommer.


Juste pour oublier encore. Et à côté, je ne suivais plus aussi assidûment en médecine. Je devais une fière chandelle à mes voisins d'amphithéâtre, qui d'habitude me copient dessus, copiaient cette fois pour moi. Depuis le début de la semaine, il y avait-il eu un cours où j'avais suivi sérieusement ? Je ne sais pas. Où est mon entrain pour cette science que j'aime tant ? Où est ma passion ? Perdu, c'est ça ? Oui, peut-être bien en train de se griller la pilule aux Bahamas avec mon côté joyeux. Je ne souriais plus oui. J'avais juste l'air d'un cadavre. Pire qu'avent. Je savais que nous, étudiants de médecine étions de vrais macchabées, mais là, si concours du plus beau macchabée il devait y avoir, je postulais pour le premier prix. Mon attention diminuait au fur et à mesure du manque de protéines, de vitamines, de calcium, et tout ce qui en suit, que je suis censé avoir en bouffant, alors que je restais éveillé. Café. Peur de dormir. Angoisse. Et dégoût. A quoi m'avais-tu forcé, pour que je paye la vie de ce gars ? Oh, je le méritais, je suppose ? Je n'avais fait que t'écouter en long, large, et en travers.


Et encore aujourd'hui, alors que je me charcute les bras pour ton bon plaisir, je t'écoute. Je n'ai plus de connexions. J'étais juste bon à te suivre. Trop amorphe pour comprendre. Trop stupide pour essayer. Bien trop las pour vouloir. A force de faire ceci pour te rembourser ma dette, je devais bien être incapable de tenir un stylo. Alors je m'efforçais, pour que tout paraissent bien. Mais Nika n'était pas cruche, et m'avait passé un savon des plus mémorables. Voyant que mon état était de pire en pire, elle m'avait congédié de force, m'obligeant à me prendre deux bonnes semaines de repos, et a guérir mes bras. Enfin, si je pouvais encore appeler ça des bras. Le derme, l'épiderme… On le cherchait. Une peau arrachée, déchirées, déchiquetée jusqu'à la chair, c'est douloureux. Il paraîtrait. Je ne sentais rien. Je savais juste… Que ça allait être horrible à soigner. Horrible a voir, si ça cicatrise bien. J'avais bien mes une heure quotidienne de soin, que je faisais sur le toit, ne voulant en rien alerter Law. Je remerciais les chemises de ce foutu pensionnat.


J'avais l'air d'une momie en dessous, avec toutes ces compresses, puis successivement des bandages. Oh, toi tu étais ravi. Si tu l'étais, devais-je l'être ? Je n'ai plus ma tête. Et je voulais que tout ceci cesse. Oh, cette question sur le suicide revenait sur la table. Et même Law semblait avoir approuvé la chose. Oh, qu'en ai-je à cirer ? Je me préférais mort. J'aurais préféré que personne ne me sauve quand cet enf*iré de chacal m'a égorgé. Ça aurait épargné bien des vies. Parlant suicide… J'avais eu au moins les c*uilles d'en parler avec Håvar par téléphone. Il était le seul de mes amis… Qui savait pour toi. Qui savait pour tout ce passé. Oh, il ne savait pas pour cet enc*lé, mais je supposais qu'avec sa jugeote, il avait vite compris. Trop inquiet pour moi, cet idiot avait voulu me rejoindre à Immortalia. Et avait commencé la joyeuse engueulade. J'espérais bien que Law ne pigeait rien au norvégien. Puis j'avais quitté la chambre, ne voulant pas embêter plus Law.


Je ne passais déjà plus souvent, alors passer pour lui exposer une engueulade entre amis d'enfance, ça devait être le pompon. Je refusais qu'Håvar finisse comme moi. Ou comme tous ces autres pensionnaires. De toute façon, qu'en avais-je à cirer à présent ? J'étais là sur ce toit, bien décidé à faire le grand saut. Je ne pouvais plus de tout ça. Si devenir un oiseau était mon seul moyen d'oubli, et bien soit. Tu ne disais rien, souriant, et Amon… Quand bien même il m'hurlait dessus, me faisait sauter le crâne, j'ignorais. Les Sørensen s'en remettront. Ils ont toujours mon sal*ud de frère. Alors, tout va bien. Peut-être pourrais-je la revoir ? C'était le seule pensée positive qui me tenait dans la tête. La revoir. Elle et son sourire. Je ne suis pas croyant, mais j'ai quelques préceptes scandinaves. Et je crois bien, que j'étais bien parti pour le Hel.


Quoi que, ne pas craindre la mort est coutume. Qui sait, j'aurais la surprise ? J'avais néanmoins pris le temps de faire comme à une journée normale, d'aller en cours, de soigner mes bras, et de monter sur le toit comme toujours. Je m'en tirais une dernière. Avant de tirer ma révérence. Je te sentais ravi. Toi aussi, tu souhaitais cette fin. Seul Amon hurlait, alors que m'élançais, sautant du toit. J'avais espéré mourir. Suis-je con ?
Je rouvrais les yeux, engourdi, comme si je venais de sortir d'un long sommeil. Tournant lentement la tête, j'observais. Vue trouble. Fiotte. Suis-je donc mort ? Enfin ? Un pas. Et un autre.

« Non, tu ne l'es pas Auen. »

Ce ton ferme. Bien trop sérieux. L'autrche ? Je me redressais, et je ne comprenais plus rien. Que faisais-tu ici, Muninn ? Et que faisait l'autruche là, un visage froid ?


« Si je ne suis pas mort, alors quoi ? »

Lâchais-je d'un ton éreinté. Non, non. Encore un mauvais rêve, ce n'est pas possible. Je me laissais tomber en arrière, m'explosant le crâne au sol, alors que toi, tu me lorgnais d'un sourire mauvais.

« Je me suis raté, tu vas me dire ? »

« Pas qu'un peu. Mais je crois bien que tu devrais demander des explications à ton rouquin, non ? ~ »

Hein ? J'arquais un sourcil, encore dans le gaz pour comprendre. Law ? Pourquoi me parlais-tu de Law, Muninn ? Sans que je comprenne, tu me redressais d'un geste brusque faisant râler Amon, qui te demandais de me traiter avec plus de douceur.

« Et alors quoi, la dinde ? Tu vas me frapper car je le prends en main ? Tu ne l'as toujours pas sauvé que je sache. ~ »


Une pique violente, comme je te les connaissais. Ne disant rien, je dégageais juste ta main de mon col, cherchant Law des yeux, cherchant à comprendre où j'étais.

« Auen, par pitié, tu ne vas pas encore écouter cet abruti ? Il se sert de toi ! Quand vas-tu le comprendre ? »

Son ton était glacial, et il venait vers moi, m'attrapant solidement l'épaule.

« Jusque là je n'ai rien dis, ne voulant pas te tuer. Mais à présent il suffit. Tu vas cesser de croire cet imbécile, et ouvrir les yeux ! Tu vis, Auen ! Tu vis ! Et tu ne vas pas continuer ta vie avec cet abruti dans les pattes, si ? Que penses-tu y gagner à mourir ? Tu ne fais que fuir. Et je ne compte pas te laisser tomber. »

Pardon ? Pardon ? J'affichais une moue agacée, me dégageant violemment d'Amon, ne ratant pas de lui mettre une droite bien sentie.


« Et alors, Amon ?! Ne crois-tu pas que c'était ce que je voulais, de crever, hein ?! Combien de fois ai-je voulu ?! Jusqu'où, vous, p*tain de dieux allaient me casser les burnes ?! Ça ne suffisait déjà pas qu'Anubis me fasse plonger, me ramène à tout et à toi ?! Et maintenant tu t'y mets ?! Tu es un dieu et alors ?! Tu crois que je vais vous écouter, vous fouteurs de merde ambulants ?! Oh, je sais bien qu'il se joue de moi, je le sais ! Mais entre faire confiance à un ectoplasme divin et lui, je sais déjà où placer ma confiance ! Vous n'êtes rien ! Rien sans nous. Alors restez dans vos mythes et crevez-y, sans y importuner les hommes ! Est-ce là trop demandé ?! »

Je m'emportais. Pour la seconde fois de ma vie. Et toi, tu chantonnais, mains dans les poches. Je haïssais les dieux, et ça n'allait pas changer.


« J'ai accepté de te tolérer, ne va pas non plus penser que je te laisserais faire quoi que ce soit pour ma vie ! Ma vie ne mérite pas d'être conservée ! Un tel sal*ud que moi, devrait juste crever, est-ce là, aussi, trop demandé ?! Bon sang… Disparaît Amon ! Si on vous a créée… Vous détruire… Est simple. »

Je détournais la tête rageur, retirant mon poing sec, du visage d'Amon qui n'avait pas sourcillé. Alors, le voilà qui disparaissait, un air désolé au visage, sans dire un mot. Je soupirais longuement, me collant une violente baffe à mon tour. Réveillé ? Tss. Et toi, tu t'avançais, sourire amusé aux lèvres.

« Bon, puisque ce cher con n'est pas en état de poser la moindre question, où sommes-nous, le roux ? ~ »

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MessageSujet: Re: All is hell that ends well. [PV Law !] All is hell that ends well. [PV Law !] EmptyMar 23 Fév - 22:41

 «Say goodbye has we dance with the devil tonigh! »

feat Auen



“I believe in you, I can show you that!”



Une semaine à dévisager Auen pour savoir s’il allait bien…pour savoir si j’irais bien dans les prochaines minutes aussi. Dans le cas d’Auen…ça n’allait pas…clairement. Il avait l’air blasé de tout, même de ses études. Il avait l’air « souless ». Sauf une fois au téléphone où il avait l’air d’engueuler quelqu’un…je n’avais pas posé de question malgré l’envie. Je pouvais concevoir qu’il n’allait pas, mais son état m’inquiétait. Il avait dû sentir que je m’inquiétais... car il ne venait plus dormir dans sa chambre. Le con, il m’évitait. C’est ça le problème du con…Arrête de t’isoler pour une fois que tu as de l’aide. Peut-être pas celle que tu veux mais bon…c’est tout ce qui a. Enfin, malgré tout, je n’osais pas non plus aller le chercher de crainte de lui déplaire davantage. Je n’avais pas été doux avec lui et sincèrement je lui en voulais pour le type des sanitaires. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il ne m’en avait pas parlé avant. Je sais bien que je n’étais pas son confident…mais faute d’avoir de l’aide autrement…pourquoi pas? Encore et toujours, je me disais que ça aurait pu être évité…et Dieu sait que je m’en voulais! Sauver l’étudiant oui…mais pas à tout prix!…Pas pour qu’il soit dans un coma à vie…et s’il se réveillait, ce qu’Hypnos m’affirmait que non….dans quel état il serait? Sa famille avait demandé à pouvoir me remercier, soulager qu’il soit encore en vie grâce à nous et espérant clairement sa rémission…j’avais affiché mon plus jolie masque de compassion et de fausse espérance pour eux et leur avais affirmé qu’Auen étais parti en voyage dernièrement et qu’ils n’étaient pas joignable, que je lui transmettrais leur remerciement aussi. Une grosse menterie, mais je ne me voyais pas lui transmettre leur remerciement vu la situation. Dès leur départ, je m’étais mis à trembler comme une feuille dégoûté. J’avais alors pris la résolution de rendre son sommeil le moins pénible possible…mais je n’avais toujours pas eu le courage d’aller le voir…mais je voulais tellement pouvoir faire quelque chose. Entre-temps, je me contentais de maintenir sa chambre en ordre….je sais pas pour lui mais moi ça m’aidait…j’espérais que ce soit le cas pour lui lorsqu’il passait. J’avais même pris la peine d’épousseter ses bouquins qui ne bougeaient plus depuis un moment et cumulaient la poussière…et son bureau. Je ne voulais pas fouiner, mais j’avais tout replacé de façon bien droite. Bon…je ne voulais pas fouiner…erm…aujourd’hui, après son bref passage où j’avais fait semblant de dormir parce que je n’y arrivaid pas réellement, j’avais quand même remarqué les pansements dans la poubelle de la salle de bain…et j’éprouvai instantanément un malaise à leur vu. Non le sang ne me dérangeait pas tant que je n’y touchais pas, non…mais je me doutais bien de ce dont il s’agissait. J’avais soulevé le bandage avec des pinces, tentant d’analyser ils avaient servi à couvrir quoi. Dure à dire…mais beaucoup de lacération clairement…Il ne fallait pas nécessairement être une lumière pour faire le lien avec son couteau. J’ignorais si j’avais raison là-dessus, mais ça ne m’aurais pas étonné d’Auen. Depuis combien de temps ils se pansaient comme ça? Je l’ignorais. Il avait dû être foutument discret pour que je ne me rende compte de rien. Un bon point consistait à me rendre compte qu'il se soignait. C’était bien non? Meh…non…fallait que je le vois. Je ne pouvais pas fermer les yeux sur ça. J’avais essayé de lui laisser du temps et c’est ce qu’il en faisait, se trancher? Non…non…ça ne passait pas et ne devait pas passer. J’allais prendre mon courage à deux mains et le confronter, quitte à me retrouver face à son autre taré. Je pensai à tous les endroits où il pouvait être et inévitablement je pensai au toit. fessier en culotte de cheval…il allait vraiment finir par m’en jeter en bas…

*Lawrence, tu devrais peut-être aller chercher quelqu’un de compétant et ne pas t’en mêler.*

*Comme si les « gens compétents » l’avaient aidé! J’irai chercher au besoin, là c’est moi qui s’en occupe.*

Je sorti donc dans le couloir d’un pas ferme, déterminé. Je me parlais à moi-même pour me motiver, voir me provoquer pour être plus solide une fois rendu en haut, gesticulant alors que les autres me regardait comme si j’étais fou…Quoi! Chacun sa façon! J’arrivai enfin sur le toit après ce qui me semblait un temps beaucoup trop cours…mais « parfaitement suffisamment » cours maintenant que je voyais Auen passer par-dessus le rebord du toit.

*Lawrence non!!!!*

Sans trop réfléchir, je m’élançai à sa suite pour l’endormir l’attrapant par ses vêtements et son bras, me retenant au rebord avec mes pieds comme je l’aurais fait avec une barre ou un trapèze…quoique difficilement…trop difficilement. Ce n’était pas fait pour ça du tout et je glissai finalement. Inconscient et lourd, Auen m’entraina inévitablement à sa suite, lui qui s’était déjà frapper le crâne contre le mur. La distance par rapport au haut du bâtiment que je lui avais involontairement donné et sa chute contre le mur l’avait ralenti et son corps alla frapper le sol moins violemment que prévu. Pour ma part, j’eu le temps d’entendre le craquement de ses côtes lorsque que ma tête frappa son torse alors que le sommeil me gagnait. J’aurais été surpris de notre survit à tous les deux si nous avions été conscient et éveillé… Pour le moment j’ignorais totalement ce qu’il en était, Hypnos ayant solidement renforcer mon sommeil ….mais je rêvais encore…c’était bon signe.

"Eh bah…bravo…on s’enligne pour un mois de travaux supplémentaire!" Me lançais Hypnos en applaudissant lâchement.

Je me relevai, le sol était moelleux, chaud et granuleux…du sable? Je secouai ma tête, puis mes vêtements en me relevant. J’observai mes vêtements, pantalon beige et chemise blanche, puis les lieux….le désert à des kilomètres à la ronde, à perte de vu, des dunes et des dunes de sable éclairées par un soleil éclatant. Je cherchai les alentours pour trouver Auen…si j’avais…OUI! Je souriais pas peu fier…j’avais réussi! Je l’avais trainé avec moi…On était dans mon terrain de jeux cette fois! Je réalisais toutefois qu’il n’était pas seul. Au loin je pouvais discerner trois êtres. Nerveux, car je savais à qui j’aurais à faire, je me forçai tout de même à avancer dans leur direction, descendant ma dune en sa faisant de grands pas lents à cause du sable. J’avais pratiquement oublié comment c’était demandant physiquement de marché dans des dunes…mais apparemment mon cerveau s’en rappelait bien. Entre temps, le trio semblait discuter, sans doute en train d’essayer de faire du sens de la situation. Auen était toujours étendu et j’entendais plus ou moins bien ses paroles de façon légèrement écho…pas logique vu l’environnement…mais ce devait être parce que c’était mon rêve et que j’en avais le contrôle….en espérant le rester d’ailleurs.

« Je me suis raté, tu vas me dire ? »




« Pas qu'un peu. Mais je crois bien que tu devrais demander des explications à ton rouquin, non ? ~ »

Hypnos avait pris sa forme naturelle pour une fois. Je supposai qu’il considérait la situation comme suffisamment importante. Trop lâche pour marcher il alla faire un petit tour de reconnaissance au-dessus du trio, profitant de la situation pour étiré un grand sourire exagéré à Auen. Sans doute voulait-il faire acte de présence considérant que tout ce beau monde était dans la tête de son petit protégé. Athlétique, extrêmement voir anormalement grand sous cette forme, il projetait une ombre impressionnante en volant de ses immenses ailes. Revenant vers moi, il vint voleter près de moi m’éventant, ce qui était fortement apprécié vu la chaleur.

"Ils se disputent…Wow je trouvais nos discussions pénible parfois…vivre à deux dans ta tête tu vois…mais à trois c’est vraiment le fessier en culotte de cheval. Oh et tu vas vouloir avoir l’air intelligent…il a vraiment Amon comme divinité. Tu sais qui c’est?"

J’avais bien voulu bombarder Auen de questions au sujet de sa divinité depuis la dernière fois. Je m’étais résigné à me taire comme pour tout le reste. Le moment approprié n’arrivant jamais.

*Quoi? Alors j’avais bien entendu la dernière fois! Mais…hey tu sous entends que je vais avoir l’air débile?…Tsss….un peu de confiance s’il te plaît.*

"C’est une demande pour moi ou pour toi-même? Tu viens tout de même de te jeter volontairement d’un toit pour sauver un type qui ta massacrer…Alors oui, je remets en doute ton intelligence mon cher...sinon ta santé mentale..."

"Meh…plus on est de fou plus on rit hein!" lançais-je lâchement a la blague provoquant l’hilarité chez Hypnos qui sembla acquiescer.

« Et alors quoi, la dinde ? Tu vas me frapper car je le prends en main ? Tu ne l'as toujours pas sauvé que je sache. ~ »

"Ooouuuh les reproches toi!…Ha ha…la dinde…l’autruche…son double est divertissant faut lui donner ça. Il ne doit pas s’ennuyer. Oh attend je capte…Amon est…"

"Une oie…oui j’avais compris….Tu vois hein? Pas si débile ton possédé! Mais bon…Je pense qu’Auen préférerait s’ennuyer si tu veux mon avis."

"Oui, oui, tu as bien fait tes devoirs Lawrence et je te l’accorde la situation n’est pas si drôle pour lui…reste que…c’est étrange….et tu sais comment j’aime l’étrangeté."

« Ça va? Tu me semble énervé, exciter… »

« Oui! Je trouve la situation stimulante…On est en position de force ici pour une fois! »me dit-il en tapotant dans ses mains apparemment fébrile face à la situation.

« Yaaayyy ?» répondis-je sans grande conviction, les poings levés en signe de fausse victoire.

J’aperçu Auen relever la tête et observer les alentour à son tour.

« Auen, par pitié, tu ne vas pas encore écouter cet abruti ? Il se sert de toi ! Quand vas-tu le comprendre ? »

Je vis Amon attraper le Auen qui était au sol de façon plutôt brusque, mais Auen s’en dégagea violemment.

« Jusque là je n'ai rien dis, ne voulant pas te tuer. Mais à présent il suffit. Tu vas cesser de croire cet imbécile, et ouvrir les yeux ! Tu vis, Auen ! Tu vis ! Et tu ne vas pas continuer ta vie avec cet abruti dans les pattes, si ? Que penses-tu y gagner à mourir ? Tu ne fais que fuir. Et je ne compte pas te laisser tomber. »

*Bon enfin, je sens que je ne suis pas le seul du même point de vu! On va avoir de l’aide c’est génial! Oh aouch…tu crois qu’Amon peu sentir le coup?* En effet, Auen venait de lui envoyais une bonne droite.

« Et alors, Amon ?! Ne crois-tu pas que c'était ce que je voulais, de crever, hein ?! Combien de fois ai-je voulu ?! Jusqu'où, vous, p*tain de dieux allaient me casser les burnes ?! Ça ne suffisait déjà pas qu'Anubis me fasse plonger, me ramène à tout et à toi ?! Et maintenant tu t'y mets ?! Tu es un dieu et alors ?! Tu crois que je vais vous écouter, vous fouteurs de merde ambulants ?! Oh, je sais bien qu'il se joue de moi, je le sais ! Mais entre faire confiance à un ectoplasme divin et lui, je sais déjà où placer ma confiance ! Vous n'êtes rien ! Rien sans nous. Alors restez dans vos mythes et crevez-y, sans y importuner les hommes ! Est-ce là trop demandé ?!

« Eh bas dis donc….il est charmant ton ami! » Lança Hypnos à voix suffisamment haute pour qu’Auen entende à cette distance.

 J'ai accepté de te tolérer, ne va pas non plus penser que je te laisserais faire quoi que ce soit pour ma vie ! Ma vie ne mérite pas d'être conservée ! Un tel sal*ud que moi, devrait juste crever, est-ce là, aussi, trop demandé ?! Bon sang… Disparaît Amon ! Si on vous a créée… Vous détruire… Est simple. »

Et c’est à ce moment qu’Amon disparut, non sans lui foutre une baffe bien mérité…quoi quoi quoi?! Il va me laisser le gérer seul! Oh non….Mais bon, je pouvais quand même comprendre le besoin de lui foutre une raclé. J’avais fait la même…mais à l’autre.

*Ah ah….tu regrettes hein! Tu ne comptais quand même pas sur lui pour faire la mission que TU t’es donné hum?*

"Meh…non mais un peu d’aide aurait pas fait de tord je suppose."

J’arrivais enfin à la hauteur des deux Auen, je les observai un instant laissant le vrai prendre conscience de ce que ma présence signifiait alors que son « evil twin » semblait prendre beaucoup de plaisir à la situation. Je réalisai à l’instant que cela me faisait particulièrement étrange de pouvoir m’adresser à lui comme une personne à part entière et non comme à Auen lui même.Le fait de le voir comme un individu me paraissait soudainement moins effrayant pour une raison obscure…car cette fois, je pouvais le voir venir. C’est fou comme l’inconnu fait peur parfois…



« Bon, puisque ce cher con n'est pas en état de poser la moindre question, où sommes-nous, le roux ? ~ »

« Dans mon rêve ou j’ai le contrôle… » répondis-je déterminé mais incapable de ne pas être précis….et donc… «…la plupart du temps… » ajoutais-je à l’intention d’Auen comme pour l’avertir.

« Enfin bref, je suis pas là pour toi, mais pour ce Auen là qui laisse des traces de ses mutilations dans notre salle de bain. Alors tu peux disposé. Le fin fond du désert est surement par là tu peux t’y perdre et crevé si ça te chante…moi je veux parler au vrai Auen. »

Je me retournai vers lui.

« Si tu ne veux pas écouter une divinité et que t’es prêt à écouter ça. » Je montrai son double du doigt. « Tu crois pas qu’écouter un collègue, coloc ou peu importe comment tu me considères…ne serait-ce qu’un simplement humain de chair et d’os comme toi…tu crois pas que ce serait mieux ou du moins pertinent d’avoir son point de vue? Techniquement, lui il est pas réel…je veux dire…pour toi oui…je comprends…c’est surement très réel…mais techniquement le traité comme tu le fais….c’est pas tellement différent que de le traité comme une divinité. Il est pas vraiment là sauf dans ta tête…comme créer par une pensée d’homme…tu l’écoute apparemment quasi aveuglément. Il te manipule à faire ce qu’il désire…c’est limite si tu lui amène pas des sacrifices humains pour son bon plaisir. Tu veux bien qu’on profite d’ici…pour faire une pause…discuter seul à seul et pas à trois? Que t’ai des pensée éclairé venant de toi et non incité par lui. Tu le fait surement déjà j’en doute pas mais ne pas avoir tout ces petit commentaires ou propositions déplacé. Tant qu’à repousser un pourquoi pas l’autre…et je vais renvoyer Hypnos aussi. Tu marches avec moi?»

J’observai ma propre divinité avec un regard entendu et soutenu. Il acquiesça, comprenant tout à fait. Je donnai un coup de tête en  direction du double, sous entendant que je voulais qu’il s’en occupe. Celui-ci observant sa nouvelle tâche un regard malicieux sur le visage prêt à intervenir au besoin. J'ignorais ce qu'il avait en tête, mais l'important pour moi c'était seulement de parler à Auen sans l'influence de l'autre taré. J'arrivais même à mettre de côté mes innombrable questions pour lui. Je voulais toute mon attention sur mon coloc suicidaire.

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MessageSujet: Re: All is hell that ends well. [PV Law !] All is hell that ends well. [PV Law !] EmptyJeu 25 Fév - 18:01


What the hell's goin on here ?

feat Law !




« We stare at broken clocks, the hands don't turn anymore.
The days turn into nights, empty hearts and empty places. »

La baffe avait enfin fait son boulot. Je discernais correctement mon environnement. Qu'est-ce que je foutais dans le désert moi ? Ou plutôt dans un safari ? Ma tête me lancinait encore, et je prenais le temps de souffler longuement, voulant faire redescendre ma colère du moment. Que m'avait-il pris de m'acharner ainsi sur Amon ? Étais-je donc furieux à ce point de m'être raté, une fois de plus ? Seul ton sourire narquois me disait que oui. Bien qu'Amon s'était résigné à foutre le camp, toi, tu étais encore là. Et amusé, pour ne pas changer. Qu'importe la situation, te voir perdre ton sourire, relève presque du miracle. Je soupirais longuement, affaissant mes épaules, lorgnant légèrement le paysage, la tête encore basse. Le désert, et un soleil à m'en exploser les rétines. Tout ce que je hais. Parfait, ça commence bien. Je vis, Amon me les brise sévère, et je suis dans un environnement que je ne supporte pas. La seule chose positive du coin, ce devait bien être toi, Muninn. Je te regardais dès lors, alors que tu avais posé une question à Law, si je me souvenais bien. Law…


Était-ce l'un de ses tours, de me foutre dans un monde pareil ? Je devais supposer que oui. Il se tenait au loin, son dieu à ses côtés. Je supposais, une fois de plus. Il avait une apparence similaire à l'autruche, et ses réflexions stupides, m'avaient… Ennuyé. Encore un à ignorer. Je roulais des yeux, et toi, tu riais. Amusé, vraiment, tu l'étais, hein ? Quelle journée de merde… Law, quant à lui, semblait bien plus sûr.

« Qu'en as-tu à faire, hum, qu'il soit bien plus sûr ? Tu t'en fiche éperdument, ta tête me le dit. ~ »

Tu m'étirais un sourire mesquin. Ahlàlàlà, j'avais oublié combien tu me lisais, et combien je te lisais.

« Si tu le sais tant, pourquoi me l'exposer ? »


Mon ton avait perdu sa verve pour une note monotone. J'étais… Blasé, je crois ?


Et il était vrai que oui, en temps normal je me serais réjouis pour Law. Je n'aurais pas sauté au plafond, mais j'aurais été sincèrement ravi pour lui qu'il prenne confiance en sa personne. Seulement, là, à ce moment précis, la seule chose qui occupait mon esprit, était l'idée d'en finir avec ma vie. Tout le reste… M'était inutile. Invisible. Sans importance. Ce cagnard, ce dieu qui semble faire le fier, et law, qui dès lors me faisait fasse, n'avaient… Guère de sens. Je perdais ma moue ennuyée pour une expression froide, voir stoïque. Je voulais peut-être bien, malgré tout, comprendre. Pourquoi cet idiot m'avait sauvé ? Pourquoi dormir ? On est morts ensemble ? Ou va-t-on crever comme des chiens sur un lit d'hôpital, ensemble, une fois de plus ? Je réprimais un sourire cynique, détournant la tête derrière moi. Du sable, des collines, rien d'autres. Mes montagnes me manquent. Ce froid paralysant me manque aussi, ce monde désordonné, détruit, aussi.


J'aimerais être chez moi, là. Et non ici. Quitte à crever, crevons dans un lieu familier. Et non pas dans un maudit safari. Parlant safari, je captais à peine que Law en avait l'accoutrement. Son dieu restait là, telle une plante verte, dégageant une certaine confiance. Il se savait dans son domaine et donc en pleine possession de ses moyens ? Et alors ? Il attends quoi ? Que je lui balance des fleurs ? Dégoût. Voilà ce que je lui balancerais. Décollant mes pupilles azurées de son être, je me contentais de les planter dans les vertes de Law, qui semblait avoir à me dire. Pourquoi… Je sentais la séance de psychiatre venir, là ? Si je ne disais rien, c'est bien que je n'avais rien à dire. Ou que je craignais pour lui. A quo s'attend-il ? Que je lui jette toute ma vie à la tronche ? Même Håvar n'avait pas eu cet honneur avant de très nombreuses années. Alors, pour ce qui est de Law… Soupir que voilà. Vas-y maman, gronde-moi.

« Dans mon rêve ou j’ai le contrôle…la plupart du temps… »



Avertissement ? Et une pique pour toi. Que tu ignorais d'un revers de la main, affichant un sourire mesquin à l'attention de Law. Il ne t'intimidait pas. Même avec son dieu. Tu savais que tu trouverais toujours un moyen de t'en sortir. Et je ne te croyais que trop bien. Quant à me propre personne, je restais de glace, lorgnant Law, placide. La suite, donc ?

« Enfin bref, je suis pas là pour toi, mais pour ce Auen là qui laisse des traces de ses mutilations dans notre salle de bain. Alors tu peux disposé. Le fin fond du désert est surement par là tu peux t’y perdre et crevé si ça te chante…moi je veux parler au vrai Auen. »


Hum. Je ne sourcillais pas, et toi non plus par ailleurs. Juste un léger rire de ta part. Mépris.


Tu le méprisais, je me trompe ? Pour qui se prenait-il, c’est bien ça ? Ou pensais-tu à autre chose ? De bien moins sympa ? Je te regardais, pensif, tandis que tu soupirais, m'élargissant un sourire mauvais.

« As-tu finir de me lire, ducon ? ~ »


Je détournais la tête, lâchant un court souffle, pour centrer de nouveau mon attention sur Law. Il était bien plus confiant, pour te donner des ordres. L'un comme l'autre… Méprisions-nous ça ? Le ferait-il, en dehors de ce petit monde factice ? Oh, là est toute la question…

« Si tu ne veux pas écouter une divinité et que t’es prêt à écouter ça. »



Ça, c'était rude, pour te dénommer, Muninn. Naturellement, j'avais une fois de plus tourné la tête en ta direction, alors que tu ne perdais pas ton sourire mauvais, soutenant le regard de Law avec un calme des plus étranges. Qu'avais-tu en tête ? Il ne t'atteint pas, c'est bien ça ?

« Tu crois pas qu’écouter un collègue, coloc ou peu importe comment tu me considères…ne serait-ce qu’un simplement humain de chair et d’os comme toi…tu crois pas que ce serait mieux ou du moins pertinent d’avoir son point de vue? Techniquement, lui il est pas réel…je veux dire…pour toi oui…je comprends…c’est surement très réel…mais techniquement le traité comme tu le fais….c’est pas tellement différent que de le traité comme une divinité. Il est pas vraiment là sauf dans ta tête…comme créer par une pensée d’homme…tu l’écoute apparemment quasi aveuglément. Il te manipule à faire ce qu’il désire…c’est limite si tu lui amène pas des sacrifices humains pour son bon plaisir. Tu veux bien qu’on profite d’ici…pour faire une pause…discuter seul à seul et pas à trois? Que t’ai des pensée éclairé venant de toi et non incité par lui. Tu le fait surement déjà j’en doute pas mais ne pas avoir tout ces petit commentaires ou propositions déplacé. Tant qu’à repousser un pourquoi pas l’autre…et je vais renvoyer Hypnos aussi. Tu marches avec moi?»


Je ne réagissais pas, que tu explosais de rire. C'était trop, hein ?

« Me mettre au même statut que ces déchets… Alors ça, c'est fort, mon cher. ~ »

Je comprenais, et ne rappliquait pas. Les dieux étaient pour nous deux, des… Êtres inutiles, des déchets, comme tu le disais. Ce qui me surprenais était que tu ne cherchais même pas à lui lancer une réplique cinglante, ou de quoi le faire taire, comme tu avais toujours fait. L'humeur n'y était pas. Tu t'ennuyais, en fait ? Je n'avais pas écouté cette tirade avec toute l'attention qu'elle devait avoir. Réel. Oh que oui, tu l'étais à mes yeux. Fou ? Oui, je le suis, et ? Law ne comprendrait jamais, et je ne comptais pas m'étendre sur le sujet pour lui prouver que je savais où je foutais les pieds.


C'était un débat résolu, et stupide. Le fait que Law puisse tenter de savoir comment je fonctionne, ou qu'il me balance ce qu'il me contait… M'ennuyais. Je sais penser par moi-même. Tes petits commentaires, cela fait bien des années qu'ils sont là. Et je m'y suis fait. Tu fais parti du quotidien, et j'ai conscience des choses. Et je les accepte. Alors pourquoi Law cherchait-il à aller dans le sens inverse ? Qu'espérait-il ? Que j'allais te foutre à la porte ? Oh, tu t'y mettrais tout seul, juste pour me faire hurler. Pas besoin de la faire de moi-même. Que j'allais tout lui dire, et m'excuser platement ? Je regrette déjà assez. Pas besoin d'éparpiller. Je voulais mourir. Ah oui, c'est vrai, mourir… Law me soutenait du regard, avant de zieuter sa divinité, comme pour lui dire de dégager. Il pouvait rester, il n'existait pas à mes yeux. Et encore moins aux tiens. Tu comprenais vite en voyant le dieu te lorgner, que tu allais te retrouver avec un chien de garde, hum ? Et tu en étais fortement amusé.


Je le savais. Tu conservais ton attitude détendue, chantonnant même, ignorant la divinité de Law. Et je supposais, que ce même Law, voulait que je le suive, sans toi. Il me l'avait demandé. Que répondre ? Toi, tu semblais bien t'en moquer. Mais moi…

« Tsss… Va donc avec le chevalier. Les ombres sont partout, Auen. ~ »

Je voyais à ton expression sarcastique que tu avais une idée dans le crâne. Chevalier ? J'haussais légèrement un sourcil, interrogateur.

« Oh, tu ne sais pas aussi ? Si tu sors d'ici, on verra ça. ~ »

Et tu tournais les talons, me saluant de la main, partant faire une marche dans le désert. Chevalier ? Que je ne sais pas ? Tch. Je soupirais longuement, retrouvant mon air stoïque. Tu me feras payer, et je saurais. Question de temps.


« Et donc, où allons-nous marcher ? Pourquoi ce lieu ? Enfin, bref, parle donc, j'écoute. Je n'ai pas grand-chose à dire, si tu attends encore des réponses Law. J'espère juste que je suis bel et bien mort en bas, rien de plus important. Et j'écoute qui je veux écouter. Je me dirige où je veux aller. Je n'ai pas besoin d'un guide ou d'une divinité pour me dire que faire de ma vie. Jusque là, je vivais très bien sans eux. Je ne verrais pas ce que ça y changera, qu'elles soient là ou non. Quand une bonne partie de ta vie sera détruite par leur faute, on en reparlera. Mais le sujet n'est pas à ça. Que devrais-je dire ? Merci de m'avoir sauvé ? Je suppose. Je n'en sais foutrement rien. Autant marcher et crever sous ce cagnard, ça changera les habitudes, non ? »

Je soupirais, mettant les mains dans les poches, prenant les devants. Je concède à marcher, voyons donc où ça mène. Et si j'en ai ma claque, je trouverais bien une zone d'ombre où tu y seras. Dans un tel environnement, l'ombre est partout, n'est-ce-pas ?

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MessageSujet: Re: All is hell that ends well. [PV Law !] All is hell that ends well. [PV Law !] EmptyVen 26 Fév - 9:22

« Say goodbye Has we dance with the devil tonigh! »

feat Auen



“I believe in you, I can show you that!”


HRP:

J’étais un peu déçu de l’expression froide et stoïque d’Auen, mais au fond…je m’attendais à quoi…tout ce que je voulais au départ c’était savoir pourquoi il se mutilait pour l’aider…l’en empêcher…Je n’avais pas prévu qu’il sauterait du toit…automatiquement mon second objectif avait été de l’empêcher de sauter. Je n’avais pas réfléchi autrement. Toute la semaine j’avais voulu lui donner son espace…mais là…je n’avais apparemment pas fait la bonne chose…encore…Maintenant je voulais quoi?…c’était à se demander…dans un monde idéal, qu’il aille mieux, se serve de tout ses talents pour aider les gens…Il en avait le potentiel lui. Je rêvais encore pas vrai Hypnos?…

J’avais tout de même eu accès à des infos pertinentes qui pouvaient m’aider en ce sens. C’était un bon départ non? Apparemment, Auen détestait les dieux. Je m’en doutais déjà, mais à ce point, c’était du nouveau. Mauvaise expérience sans doute. Pourtant Amon m’avait semblé bien…Anubis peut-être. Avait-il été cruel avec lui? Je pouvais comprendre, moi-même la cohabitation avec Hypnos n’avait pas été facile au départ…et encore quand il s’y mettait. Et encore je me savais chanceux, ma divinité n’était surement pas la pire. Enfin, les brefs regards d’Auen à Hypnos m’en disaient long et vu l’humeur joueuse de ce dernier…je me doutais que l’envoyer loin était le mieux pour le moment. Du coup, ça me permettait de m’assurer qu’on ne foute pas trop le fessier en culotte de cheval dans mes propres rêves en l’envoyant surveiller l’autre. Ce jumeau maléfique…parlons-en justement. Il semblait bien se foutre de moi ou de ma divinité… J’avais commencé à comprendre la chose et au fond…en y resongeant…je pouvais me permettre de faire pareil. Après tout il n’était pas réel. Je l’avais moi-même dit et cette idée m’apaisait bien. M’obstiner avec lui était une perte de temps. Il ne pouvait nous heurter ici autrement que par ses paroles empoisonnées que je détestais tout de même ou par l’entremise physique d’Auen dans le monde réel. Nous amuser avec lui ou essayer de le détruire physiquement serait une perte de temps…il serait toujours là et s’en ficherait toujours. C’était à Auen de gérer ça…et on pouvait toujours essayer de l’aider. J’allais donc passer mon énergie sur lui.


À ma demande de parler seul avec Auen j’avais tout de même eu droit à un petit rire de mépris. Une maigre victoire que je me permettais de savourer…au moins il me méprisait…je le purgeais, le dérangeait malgré tout…pour une fois que j’avais du talent à quelque chose!...Mais autrement mes paroles ne l’atteignaient pas…je m’en foutais un peu même si j’avais été satisfait…mais de toute façon ce n’était pas pour lui. C’était pour Auen, le vrai. Le problème était que même lui…il écoutait à moitié, ça lui passait bien haut au-dessus de la tête alors qu’il jaugeait son autre, l’interrogeait le consultait du regard. MAIS ÉCOUTE-MOI B*RDEL C’EST JUSTEMENT LUI LE PROBLÈME! C’était ce que j’avais envie de lui balancer, mais l’heure n’était pas au reproche…Mais je réalisais avoir eu raison dans la salle de bain…il ne voulait pas vraiment s’en débarrasser, il en semblait même très proche…comme une part de lui-même. Sa présence semblait le rassurer et le torturer à la fois. Il me fallait trouver quelque chose qui compenserait sa présence… ou la contrebalancerais…c’était ce sans doute à quoi le directeur avait pensée en lui imposant Amon. Pas fou en fait…quoiqu’un peu. Oh mon dieu…je réalisais avoir donné du crédit au directeur et je me dégoûtais un peu…mais traité un cas de dédoublement de personnalité avec une divinité pour faire la part des choses…fallait essayer…j’aimais étrangement l’idée et j’me dégoûtais. Je tentai de chasser l’idée. C’était quand même imposé et c’était mal en soit. C’était l’important à considérer. Enfin, à ma proposition, je fus ramené de ma petite bulle qui espérait qu’Auen me suivrait sans discussion par les rires irritants de son second.


« Me mettre au même statut que ces déchets… Alors ça, c'est fort, mon cher. ~ »


« Oui…même statut…personnellement. Je ne vois pas trop la différence avec Hypnos. Regarde-toi… Juste-là à surveiller le tien. comme il surveille le sien…à le conseiller ou à se foutre de lui. Rien prouve que ta raison, mais on a tendance à faire confiance parce que…c’est rassurant, je suppose. D’avoir un second avis… Enfin peu importe…pourquoi je te parle à toi?…Meh…Non mais... c’est une plaie, je vois bien pourquoi tu pètes les plombs!»

*Erm…va falloir qu’on parle en sortant d’ici…encore…moi non plus je n’aime pas la comparaison.* Me lançait discrètement Hypnos qui me regardait soudainement avec insistance, un sourcil levé.

*Quoi?!* J’haussai les épaules avant de rapporter mon attention immédiatement sur Auen en me secouant la tête comme pour ramener mes pensées en attendant sa réponse. À ma grande surprise, ce fut son double qui l’incita à accepter de me suivre après ma demande.

« Tsss… Va donc avec le chevalier. Les ombres sont partout, Auen. ~ »

Je lui jetai un regard noir et suspicieux. Encore cette histoire de chevalier Lancelot. Auen aussi ne semblait pas l’avoir compris…alors j’étais si stupide ou le seul à ne pas comprendre.

« Oh, tu ne sais pas aussi ? Si tu sors d'ici, on verra ça. ~ »

Je n’aperçus malheureusement pas le regard de reproche qu’Hypnos en lançait à cet autre Auen.

« Tu sais…ce n’est pas la première fois qu’il en parle…du Chevalier… tu m’as sorti la même dans les sanitaires il y a une semaine. "Lancelot"…il a dit. J’ai vraiment le sentiment qu’il y a beaucoup plus en dessous de ces petits commentaires. Euh…j’y pense. Tu vois?… Ça vaut la peine de vivre sinon, tu ne sauras jamais…tu ne peux pas crever sans savoir de quoi il parle si? Bon d’accord c’est sans doute un meilleur argument pour toi que moi…mais tu n’es pas curieux? Tu ne voudrais pas crever alors que tu sais qu’il se fou de toi?…Tu n’aimerais pas lui faire le même coup avant de lever les pattes? Enfin…où en étais-je avant qu’il se pousse…ah oui…tu m’accompagnes…Oui apparemment…»

Je lui avais fait signe de me suivre et Hypnos commença sa marche vers l’autre Auen qui allait se perdre dans le désert, alors que le vrai Auen me répondait enfin. Bon…il soupirait et semblait blasé, mais au moins il écoutait.

« Et donc, où allons-nous marcher ? Pourquoi ce lieu ? Enfin, bref, parle donc, j'écoute. Je n'ai pas grand-chose à dire, si tu attends encore des réponses Law. J'espère juste que je suis bel et bien mort en bas, rien de plus important. Et j'écoute qui je veux écouter. Je me dirige où je veux aller. Je n'ai pas besoin d'un guide ou d'une divinité pour me dire que faire de ma vie. Jusque-là, je vivais très bien sans eux. Je ne verrais pas ce que ça y changera, qu'elles soient là ou non. Quand une bonne partie de ta vie sera détruite par leur faute, on en reparlera. Mais le sujet n'est pas à ça. Que devrais-je dire ? Merci de m'avoir sauvé ? Je suppose. Je n'en sais foutrement rien. Autant marcher et crever sous ce cagnard, ça changera les habitudes, non ? »

« Po...pour...le rêve… Désolé…Pour ma défense… J’ai euh...paniqué...en te voyant sur le toit en train de sauter et j’ai dû prendre une décision rapide. J’ai mal évalué. Je voulais t’endormir sur le toit, mais c’était un peu tard. J’ai amorti un peu ta chute, mais on s’est quand même retrouvé en bas. Je ne sais toujours pas comment je suis arrivé à maintenir le sommeil…Hypnos sans doute. Au départ, je venais seulement pour te voir…au sujet des pansements dans la poubelle de la salle de bain…J’étais inquiet et apparemment j’avais raison! Tu sais que tu pouvais m’en parler…Tu t’en fou surement. Je suis rien pour toi, mais…si t’avais besoin. Tu sais parfois les gens peuvent ou veulent comprendre plus que tu le penses. Suffit d’éclaircir quelques points. » Je ravalai difficilement ma salive, ayant l’impression de marcher sur des œufs. J'avais tendance à gesticuler beaucoup et nerveusement en expliquant la scène du toit...puis je pris un moment pour me calmer...reprendre ma respiration et poursuivit avec un peu plus d'aise et graduellement plus de confiance au fur et à mesure que je parlais, hésitant parfois sur les mots à choisir mais étant assez certain de ce que je voulais transmettre.

« Sinon pour le lieu. Je ne sais pas…je ne choisis pas vraiment mes rêves…Hypnos me dit qu’éventuellement je pourrai peut-être…mais pour le moment non. Je suis tout de même déjà venu dans un lieu semblable…je suppose que mon cerveau copie l’environnement. Après, je peux modifier…volontairement ou involontairement à différents degrés…alors désolés s’il arrive des trucs étranges. Pour le moment, je n’ai rien changé, c’est paisible…et je ne déteste pas…tant qu’on ne crève pas de soif…Ah ah… oh…non il ne faut pas que je pense à ça. C’est un endroit…paisible, sans embuches et idéal pour discuter. Ouais, c’est ça. »
Rajoutai-je finalement plus pour me convaincre moi-même plus qu’autre chose. Maintenant qu’on discutait, je n’allais pas laisser mon imagination nous buter quand même.

«Aussi, pour ton décès…euh…malheureusement pour toi… si on dort…on n’est pas mort…mais pas très loin selon Hypnos. Enfin…c’est assez complexe et je suppose que tu ne veux pas entendre un cours de mythologie ou de philosophie ici...J’vais m’abstenir…mais si ça peut te faire plaisir…je suppose que je ne suis pas dans un merveilleux état…Karma…je suppose. » Dis-je d’un rire jaune en repensant au jeune garçon de la salle de bain, un regard partagé entre le rire et la tristesse sur le visage.

« Enfin…..je sais aussi que tu fais ce que tu veux…et merci…de daigner me donner la chance de parler. » Je joignis le bout de mes doigts nerveusement. « J’me doute bien que tes divinités ne te l’ont pas donné facile…Je ne sais pas ce qu’ils-t-on fait. Je n’ai que mon expérience à moi pour comparer et je suppose qu’Hypnos n’est pas particulièrement cruel de nature…généralement…et je ne te demande pas de m’expliquer…bien que j’avoue être curieux. J’aimerais comprendre…ce n’est pas faute de vouloir. Et…et finalement…pas besoin de me remercier. Je sais que ça te plait pas…Et au fond t’as fait la même pour moi, une fois, et t’aurais pu me laisser crever…et tu ne l’as pas fait malgré la tentation. T’as jugé que ça valait la peine ou que c’était la bonne chose à faire. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est un peu la même situation. Et toi au moins, tu n’as pas lamentablement échoué…quoi que actuellement tu...dois…regretter un… peu…encore…désolé… ish….» Je posai mes doigts contre ma tempe, massant légèrement. Le plus drôle est que j’avais conscience que ça ne changerais rien…la douleur ne provenait pas du rêve mais de la réalité….Mes pouvoirs encore…

« Mais qu’est-ce qu’il fou… »
Marmonnais-je à moi-même en jetant un bref regard incertain derrière nous. Revenant rapidement à Auen, je poursuivit.

« Sincèrement je n’ai pas de belles paroles pour toi…enfin oui j’en aurais, des belles toutes faites qu’on t’a déjà sorties certainement et je ne vais pas me faire croire ou essayer de te faire croire que je comprend totalement et parfaitement. Alors, je vais y aller avec l’habituel : des questions…Comme…Qu’est-ce qu’il te manque pour être bien? Pourquoi vouloir tout terminer maintenant? Tellement de talent et de capacités gâchés…Tu es exceptionnellement doué en médecine. Tu es brillant. T’as beaucoup de charme, tu es éduqué…Je conçois que l’autre taré est un problème majeur…mais y’a autre chose? Je veux dire si tu arrives à l’ignorer et prendre tes décisions seul comme tu dis. Qu’est-ce qui cloche? Si c'est pas ça. Je me fourvoie totalement? Et pour une fois, essaie de me répondre au lieu de me regarder avec un air emmerder…moi aussi ça m’emmerde d’avoir l’impression de devoir poser ses questions à un type qui m’a massacré...Si je fais des efforts, c’est que je crois que ça en vaut la peine. Au pire, même si t'es pas d'accord...Au bout du compte, si je peux t'avoir montrer ou fait réfléchir à autre chose que des idées noirs ce sera toujours ça de gagner. Il me semble que…surtout avec Immortalia. Ça annonce des aventures plutôt intéressantes. Oui des moments difficiles…mais maintenant avec Amon ça semble être mieux non? Il a l’air de tenir à toi et de faire de gros effort pour toi….Quand vous ne vous tapez pas sur la gueule…Enfin…se tirer en bas du pensionnat me semble une solution facile…Si c’est un objectif de vie qu’il te manque j’ai des tonnes de propositions à te faire…et désolé de te l'apprendre...mais j'ai vraiment beaucoup de temps actuellement pour te les proposer.» Ajoutant avec un mince sourire qui se voulais un peu humoristique en sachant parfaitement que je devais l'exaspérer en ce moment même.

***
Pendant ce temps Hypnos suivait l’autre Auen silencieusement jusqu’à ce qu’il se retourne pour observer en arrière…pas de trace de Lawrence ou du vrai Auen…parfait! Il agrippa celui qu’il suivait et le lança littéralement du haut d’une dune de sable. En levant la tête, celui-ci pouvait alors apercevoir une oasis avec plusieurs arbres, deux hamacs et du vin qui venaient de sortir de nulle part.

« Ta da! Alors tu vas continuer de m’ignorer ou en profiter jusqu’à ce que Lawrence ait fini de parler… et c’est de Lawrence dont on parle. Ça peut être très long…je dis ça comme ça! »
Lui-même venait de se servir une coupe et en remplissait une seconde.

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MessageSujet: Re: All is hell that ends well. [PV Law !] All is hell that ends well. [PV Law !] EmptySam 27 Fév - 17:16


What the hell's goin on here ?

feat Law !




« We stare at broken clocks, the hands don't turn anymore.
The days turn into nights, empty hearts and empty places. »

« Tu sais…ce n’est pas la première fois qu’il en parle…du Chevalier… tu m’as sorti la même dans les sanitaires il y a une semaine. "Lancelot"…il a dit. J’ai vraiment le sentiment qu’il y a beaucoup plus en dessous de ces petits commentaires. Euh…j’y pense. Tu vois?… Ça vaut la peine de vivre sinon, tu ne sauras jamais…tu ne peux pas crever sans savoir de quoi il parle si? Bon d’accord c’est sans doute un meilleur argument pour toi que moi…mais tu n’es pas curieux? Tu ne voudrais pas crever alors que tu sais qu’il se fou de toi?…Tu n’aimerais pas lui faire le même coup avant de lever les pattes? Enfin…où en étais-je avant qu’il se pousse…ah oui…tu m’accompagnes…Oui apparemment…»

Hum, et ? C'était mon fond de pensée, actuellement. Alors que je te regardais t'éloigner, une légère appréhension fleurissait dans mon esprit. Tu le savais.


Tu le savais parfaitement, que je n'étais pas à mon aise quand tu partais. Que prévoyais-tu, encore ? Voulais-tu encore garder le silence comme à mon retour de Norvège ? Voulais-tu encore te jouer de mes émotions ? Cette idée me rendait malade. Je n'aimais pas me montrer faible, et encore plus face à Law qui me bombardait de toutes ses interrogations. Qu'en ai-je à cirer de cette histoire de chevalier ? Je suis intrigué certes, mais ne pas savoir ne va pas me tuer. Je n'aurais qu'à payer mon billet comme d'habitude, et tu deviendras très bavard. Je le sais parfaitement, que tu en sais bien plus long. Tu me le fais toujours comprendre. Tu me le reflètes toujours. Mais je m'en moque un peu. Savoir n'est pas ma priorité. Ma seule priorité était de comprendre ce que tu avais mis en place, en jouant à ce petit jeu. En t'évinçant toi-même de la partie d'échecs. Pourquoi ma tour me quitte-t-elle ? Tsss. Voilà que ça recommence. J'avais dès lors pris les devants, balançant ce qu'il me passait en tête ? Je n'avais rien à dire. Ni envie de parler. Toi seul prenait mes pensées. Je restais stoïque, et voyais dès lors Law me suivre. Je hais cet endroit.


« Po...pour...le rêve… Désolé…Pour ma défense… J’ai euh...paniqué...en te voyant sur le toit en train de sauter et j’ai dû prendre une décision rapide. J’ai mal évalué. Je voulais t’endormir sur le toit, mais c’était un peu tard. J’ai amorti un peu ta chute, mais on s’est quand même retrouvé en bas. Je ne sais toujours pas comment je suis arrivé à maintenir le sommeil…Hypnos sans doute. Au départ, je venais seulement pour te voir…au sujet des pansements dans la poubelle de la salle de bain…J’étais inquiet et apparemment j’avais raison! Tu sais que tu pouvais m’en parler…Tu t’en fou surement. Je suis rien pour toi, mais…si t’avais besoin. Tu sais parfois les gens peuvent ou veulent comprendre plus que tu le penses. Suffit d’éclaircir quelques points. »

Encore et toujours la même chose. Comprendre. Savoir. Aider. Je ne veux pas. Je porte ma croix, je n'emmerde pas les autres avec ça. Est-ce donc si dur à comprendre ?


Pourquoi voulait-il sans cesse se qualifier auprès de moi ? Il m'avait déjà dit ça dans les sanitaires. Je ne qualifie pas. Des pions. Voilà où cela doit s'arrêter. Je veux simplement le mettre hors-jeu, le rouquin, pourquoi ne pouvait-il pas comprendre ça ? Pourquoi ne pouvait-il pas voir que je faisais tout pour que lui aille bien, et évite de finir encore dans un lit d'hôpital ? Je soupirais longuement, gardant une mine placide. Je le laissais gesticuler et se calmer. Il perdait en confiance lui aussi, sans son dieu hein ? Tch. Je restais au mieux de glace, tenter de camoufler cette appréhension croissante en moi. Je n'aimais pas être là, sans toi. Sans tes paroles. Que je déteste ça, bon sang.

« Sinon pour le lieu. Je ne sais pas…je ne choisis pas vraiment mes rêves…Hypnos me dit qu’éventuellement je pourrai peut-être…mais pour le moment non. Je suis tout de même déjà venu dans un lieu semblable…je suppose que mon cerveau copie l’environnement. Après, je peux modifier…volontairement ou involontairement à différents degrés…alors désolés s’il arrive des trucs étranges. Pour le moment, je n’ai rien changé, c’est paisible…et je ne déteste pas…tant qu’on ne crève pas de soif…Ah ah… oh…non il ne faut pas que je pense à ça. C’est un endroit…paisible, sans embuches et idéal pour discuter. Ouais, c’est ça. »


Il ne contrôlait rien ? Pour se rassurer ainsi ? Je comprenais un peu le système. Il m'avait causé de l'Afrique la dernière fois. Est-ce là un de ses souvenirs qui l’égayait tant ?

«Aussi, pour ton décès…euh…malheureusement pour toi… si on dort…on n’est pas mort…mais pas très loin selon Hypnos. Enfin…c’est assez complexe et je suppose que tu ne veux pas entendre un cours de mythologie ou de philosophie ici...J’vais m’abstenir…mais si ça peut te faire plaisir…je suppose que je ne suis pas dans un merveilleux état…Karma…je suppose. »

Je l'avais compris. Ce n'était en rien de la philosophie. Juste de la logique. Implacable, mais de la logique. Si nous dormons, c'est que le cerveau fonctionne encore. Avec cette chute là, le coma n'était pas possible. Alors je supposais qu'un éléments autre que son dieu, ou le rouquin lui-même avait interféré. Oh, je verrais ça au réveil. Mon état m'importe peu. Je ne ressens rien.


Aller en cours, rager de vivre, et tout ira bien. Parfait. P*tain, que je suis un beau menteur. Et lui, semblait encore s'en faire. Trop gentil, vraiment trop. Je me sentais tendu, à chaque pas. Zieutant de temps en temps où tu étais. Je me sentais bien perdu sans toi, tu le savais mieux que quiconque. Traverser Ålesund seul, sans repères, sans toi… Plus jamais. Je n'avais jamais ressenti cette terreur depuis… Tout ceci. Et maintenant, je sentais que j'allais devoir y faire face. Je soufflais légèrement, secouant la tête, nerveux.

« Enfin…..je sais aussi que tu fais ce que tu veux…et merci…de daigner me donner la chance de parler. J’me doute bien que tes divinités ne te l’ont pas donné facile…Je ne sais pas ce qu’ils-t-on fait. Je n’ai que mon expérience à moi pour comparer et je suppose qu’Hypnos n’est pas particulièrement cruel de nature…généralement…et je ne te demande pas de m’expliquer…bien que j’avoue être curieux. J’aimerais comprendre…ce n’est pas faute de vouloir. Et…et finalement…pas besoin de me remercier. Je sais que ça te plait pas…Et au fond t’as fait la même pour moi, une fois, et t’aurais pu me laisser crever…et tu ne l’as pas fait malgré la tentation. T’as jugé que ça valait la peine ou que c’était la bonne chose à faire. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est un peu la même situation. Et toi au moins, tu n’as pas lamentablement échoué…quoi que actuellement tu...dois…regretter un… peu…encore…désolé… ish….»


Je le regardais, affichant un sourire contrit. Pour une fois dans sa vie, j'allais concéder. Il avait raison. Sur toute la ligne. Oui, je l'avais sauvé car c'était là… Mon devoir. Que c'était nécessaire. Et encore aujourd'hui, repenser que j'aurais pu sauver cet élève au lieu de l'envoyer à l'hôpital, faisait mal. Juste pour le jeu. J'inspirais longuement, voulant faire fuir cette angoisse.

« Mais qu’est-ce qu’il fou… Sincèrement je n’ai pas de belles paroles pour toi…enfin oui j’en aurais, des belles toutes faites qu’on t’a déjà sorties certainement et je ne vais pas me faire croire ou essayer de te faire croire que je comprend totalement et parfaitement. Alors, je vais y aller avec l’habituel : des questions…Comme…Qu’est-ce qu’il te manque pour être bien? Pourquoi vouloir tout terminer maintenant? Tellement de talent et de capacités gâchés…Tu es exceptionnellement doué en médecine. Tu es brillant. T’as beaucoup de charme, tu es éduqué…Je conçois que l’autre taré est un problème majeur…mais y’a autre chose? Je veux dire si tu arrives à l’ignorer et prendre tes décisions seul comme tu dis. Qu’est-ce qui cloche? Si c'est pas ça. Je me fourvoie totalement? Et pour une fois, essaie de me répondre au lieu de me regarder avec un air emmerder…moi aussi ça m’emmerde d’avoir l’impression de devoir poser ses questions à un type qui m’a massacré...Si je fais des efforts, c’est que je crois que ça en vaut la peine. Au pire, même si t'es pas d'accord...Au bout du compte, si je peux t'avoir montrer ou fait réfléchir à autre chose que des idées noirs ce sera toujours ça de gagner. Il me semble que…surtout avec Immortalia. Ça annonce des aventures plutôt intéressantes. Oui des moments difficiles…mais maintenant avec Amon ça semble être mieux non? Il a l’air de tenir à toi et de faire de gros effort pour toi….Quand vous ne vous tapez pas sur la gueule…Enfin…se tirer en bas du pensionnat me semble une solution facile…Si c’est un objectif de vie qu’il te manque j’ai des tonnes de propositions à te faire…et désolé de te l'apprendre...mais j'ai vraiment beaucoup de temps actuellement pour te les proposer.»


Et dire que je venais de sourire. Casses-toi, sourire. Je retrouvais une moue ennuyée. Je n'avais plus envie de répondre, à présent. Juste de marcher, et d'attendre le réveil. Fais un effort Auen, allez. J'ai plus rien à perdre, si ?

« Points par points… Cette histoire de chevalier, m'importe peu. Si je veux des réponses, il me les donnera, je commence à être habitué. »

Je zieutais mes bras, placide.

« Je n'ai rien contre lui. Il fait ce qu'il veut, et je vis avec. Je serais mal… Placé pour lui en vouloir. Trop mal placé… Pour mes bras, ce n'est rien. Je ne sens rien. Ça prendra du temps à cicatriser, mais ce n'est franchement rien. C'est un juste retour des choses. Je ne suis plus à ça près, alors une de plus, une de moins… Je n'ai pas besoin d'en parler. C'est ma croix et mes soucis. Chacun sa besogne. Je n'ai pas besoin que l'on m'aide à porter la mienne. Je l'ai toujours fait seul, et ça ne changera pas. Pour le lieu… Si tu peux modifier, je te ferais bien un caprice pour des montagnes, ou une étendue de mer… Comme chez-moi. »


J'esquissais un timide sourire, passant nerveusement ma main sur mes bandages. Si tu pouvais revenir, bon sang…

« Je t'ai sauvé… Car je devais le faire. Je n'ai pas réfléchis plus que ça… C'était… Dans l'ordre des choses, je suppose. Il est vrai que oui, je le regrette. Jouons cartes sur table. L'idée d'avoir pu tuer ce gars dans les sanitaires, me reste encore dans la gorge. Là n'était pas mon but. Je ne saurais dire. Je vogue entre deux mondes. Le mien et le sien. Et je m'adapte parfois trop. Pour les « dieux », je vais faire un effort de les nommer comme tels… Je ne les tolère pas. Anubis, ou Amon, ou tout autres… Ils n'ont fait que bousiller la vie de plusieurs personnes. Si toutes se savaient condamnées dès qu'elles tenteraient de sortir du pensionnat, que penseraient-elles ? Seraient-elles contentes d'avoir tels ou tels dons pour le modique prix de leurs vies ? Oh, ça, je doute. Je crois en l'Homme. Et non pas en ses stupides illusions qu'il s'est bâti pour avancer. Les dieux, leurs cultes, toutes ces choses… N'ont rien apporté de bon dans l'Histoire. Croisades, bûchés, et j'en passe. Tout ceci pour une illusion. Et nous là-dedans, élèves que nous sommes, avons-nous pu choisir ? Non. On nous impose et on doit vivre avec. Oh, que ça doit être génial d'avoir des dons. Je préfère être un humain. Certes taré, avec une case en moins, mais humain. Pas de ceux qui s'appuient sur leurs divinités contre leurs vies. Je préfère crever comme un chien car je l'ai choisi, que de me laisser mourir pour une illusion de l'Homme. Oh, Anubis, ce qu'il m'a fait donc ? »


Je passais ma main sur la cicatrice qui ornait mon cou.

« Ça. Avant… J'avais fait l'effort. L'effort de croire en lui. De me dire que je pourrais l'aider, car ce lâche était une plaie. Une véritable plaie qui voulait mourir en permanence. Je m'étais fais cette promesse de lui montrer que la vie n'était pas si noire. Qu'il y avait du bon aussi. J'étais un joyeux con, qui profitait de sa propre vie aussi, et qui… Laissait son autre en paix aussi. On aimait cette période tous les deux. On était dans nos mondes, on s'observait, mais on ne faisait rien. Et ce c*nnard de lâche a tout fichu en l'air. Tout ce que j'avais réussi à surmonter depuis mon arrivée dans ce pensionnat de dingue, tout… S'est écroulé. Alors oui, je hais ces c*nnards qui se croient au-dessus de nous, alors que sans nous, ils n'existeraient même pas. »

Je soupirais longuement, me craquant les mains, mon ton ayant changé pour un ton cassant. Parler de ces merdes me rendaient toujours méprisant.


« Ce qu'il me manque pour être bien ? Je dirais me casser de ce lieu de merde. Virer cet intrus divin de mon crâne, et retourner en Norvège, les revoir, et reprendre cette vie heureuse que j'avais avant. Redevenir qui j'étais… Que des illusions. Le chemin inverse n'est plus possible. Et cet autre taré, comme tu dis… M'a bien plus aidé que ces enf*irés divins. Probablement que sans lui, je serais déjà mort à Vardø depuis de nombreuses années. Alors que je paye en retour, est normal. Oh, certes, je ne nie pas que ça paraît totalement tordu pour vous autres, mais je m'en fiche. L'un comme l'autre, nous voulons juste récupérer ce que nous avions construit. Ce que les dieux ont détruit. Des objectifs j'en ai. Seulement parfois, je les perds de vue. Le suicide en était un bon. J'ai à me reprocher, même beaucoup, sans qu'il y soit coupable. Après tout, si je sors un jour de cet endroit maudit, la prison m'attendra à bras ouverts. Alors je vais jouer les hypocrites avec moi-même encore un temps, et tenter de profiter de cette « vie ». Si je peux nommer cela comme tel… Une vie. »

Je levais les yeux au ciel, de plus en plus anxieux. Que fais-tu, Muninn ?

~~~

Il me faisait sourire, Lancelot. A être satisfait que je lui sourisse. Pensait-il m'avoir cerné ? Même toi, ducon, tu m'avais jaugé. Et tu semblais t'être planté, avec ton rouquin. C’est adorable, je vais verser ma larme. Les pièces sont en place, je n'ai plus qu'à attendre, après tout. ~ Ce n'est qu'une question de temps. Ahlàlàlà, tu as tant à payer, mon cher. Et je ne fais que commencer. Allez, dis-moi, combien de temps vas-tu supporter ? J'élargissais un sourire mesquin, continuant d'avancer dans ces plaines désertiques. Fade. Ce que c'est fade. Ce monde m'ennuie. C'est alors que je me faisais attraper, avant d'être propulsé plus bas. Réflexes du parkour faisant, je me réceptionnais dans le sable sans sourciller, voyant que cet être dénudé de sens m'avait suivit. Oh, on m'a offert un toutou ? Comme c'est mignon ! ~ Ce même toutou qui m'avait fait un joli lieu de réception. Oh, qu'en ai-je à faire ? Il n'existe pas. Déchet. J'époussetais mes vêtements, conservant mon sourire narquois.


« Ta da! Alors tu vas continuer de m’ignorer ou en profiter jusqu’à ce que Lawrence ait fini de parler… et c’est de Lawrence dont on parle. Ça peut être très long…je dis ça comme ça! »

Tu es lourd, pour un déchet, tu le sais ça ? Patiente donc, si tu veux de l'action. Ce con saura t'en donner. Et je saurais faire que ça arrive. Je l'ignorais, reprenant ma marche, chantonnant.

« Every scar will build my throne… ♪ »

Tu n'as pas fini d'hurler, Auen, crois-moi. Dis-moi juste que tu n'y prends pas ton pied aussi ? Quel vilain mensonge. ~

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MessageSujet: Re: All is hell that ends well. [PV Law !] All is hell that ends well. [PV Law !] EmptyMer 2 Mar - 23:16

« Say goodbye Has we dance with the devil tonigh! »

feat Auen



“I believe in you, I can show you that!”



J’avais cru réussir à soutirer un sourire à Auen en lui rappelant qu’il m’avait sauvé lui aussi un jour, mais rapidement il l’avait perdu. Est-ce que c’était moi qui lui faisait faire des montagnes russes? J’m’étais planté? Il m’avait laissé parler tout le long avant de lui-même prendre la parole.

« Points par points… Cette histoire de chevalier, m'importe peu. Si je veux des réponses, il me les donnera, je commence à être habitué. »


« D’accord…et tu vas me les transmettre ces réponses j’espère!? »

Je le vis orienté son regard vers son bras.

« Je n'ai rien contre lui. Il fait ce qu'il veut, et je vis avec. Je serais mal… Placé pour lui en vouloir. Trop mal placé… Pour mes bras, ce n'est rien. Je ne sens rien. Ça prendra du temps à cicatriser, mais ce n'est franchement rien. C'est un juste retour des choses. Je ne suis plus à ça près, alors une de plus, une de moins… Je n'ai pas besoin d'en parler. C'est ma croix et mes soucis. Chacun sa besogne. Je n'ai pas besoin que l'on m'aide à porter la mienne. Je l'ai toujours fait seul, et ça ne changera pas. Pour le lieu… Si tu peux modifier, je te ferais bien un caprice pour des montagnes, ou une étendue de mer… Comme chez-moi. »

« Non c’est pas un juste retour des choses Auen! S’automutilé n’est pas un juste retour des choses! Je ne vois pas en quoi qui que ce soit peut le considérer. En plus, tu ne sens rien…quel est l’intérêt? À quoi ça sert? À quoi ça t’avance? C’est moins esthétique? T’as des chances de crevé infecté? Ça semble pas être le cas vu le temps que tu mets à les soigner pour les guérir. C’est inutile. Tu te reproche quelques choses? Les gens qui font ça sont généralement très en colère contre eux-mêmes. Et je pense que si c’est pour te punir. Il y a des façons de réparer tes erreurs qui n’impliquent pas la punition et aura un impact réel. J’en suis certain.»

Il esquissa un sourire timide, passant sa main sur ses bandages.

« Et désolé…j’aimerais bien modifier, mais je contrôle pa…oh…chouette. »

J’entendis le son d’une cloche…comme celle qu’on entendait sur les bateaux du port à Kirkwall. Je détournai la tête pour apercevoir l’un d’eux apparaître dans le sable un peu plus loin et s’arrêter…clairement bloquer parce qu’il n’était pas dans son élément et créant une vague de sable impressionnante.

« Oh…je suppose que….je peux arriver à…modifier…peut-être…Je vais essayer…En attendant continuons. » Tout au long du trajet, je m’efforçais de créer de petits objets pour me pratiqué, les jetant sur mon chemin. Si j’essayais de faire un gros coup avec l’environnement, mieux valais être réchauffé. Je commençai donc par un petit canard de plastique.

« Je t'ai sauvé… Car je devais le faire. Je n'ai pas réfléchis plus que ça… C'était… Dans l'ordre des choses, je suppose. Il est vrai que oui, je le regrette. Jouons cartes sur table. L'idée d'avoir pu tuer ce gars dans les sanitaires, me reste encore dans la gorge. Là n'était pas mon but. Je ne saurais dire. Je vogue entre deux mondes. Le mien et le sien. Et je m'adapte parfois trop. Pour les « dieux », je vais faire un effort de les nommer comme tels… Je ne les tolère pas. Anubis, ou Amon, ou tout autres… Ils n'ont fait que bousiller la vie de plusieurs personnes. Si toutes se savaient condamnées dès qu'elles tenteraient de sortir du pensionnat, que penseraient-elles ? Seraient-elles contentes d'avoir tels ou tels dons pour le modique prix de leurs vies ? Oh, ça, je doute. Je crois en l'Homme. Et non pas en ses stupides illusions qu'il s'est bâti pour avancer. Les dieux, leurs cultes, toutes ces choses… N'ont rien apporté de bon dans l'Histoire. Croisades, bûchés, et j'en passe. Tout ceci pour une illusion. Et nous là-dedans, élèves que nous sommes, avons-nous pu choisir ? Non. On nous impose et on doit vivre avec. Oh, que ça doit être génial d'avoir des dons. Je préfère être un humain. Certes taré, avec une case en moins, mais humain. Pas de ceux qui s'appuient sur leurs divinités contre leurs vies. Je préfère crever comme un chien car je l'ai choisi, que de me laisser mourir pour une illusion de l'Homme. Oh, Anubis, ce qu'il m'a fait donc ? »

Je me doutais bien qu’il regrettait de m’avoir sauvé, mais l’entendre le dire venait me chercher plus que je ne le croyais. Bon…je suppose que je l’ai cherché hein…À l’entendre, je représentais tout ce qu’il détestait au fond. Je ne m’appuyais pas sur ma divinité…mais oui j’avais su en tirer avantage et appréciait même le fait de ne plus être qu’une faible victime. J’avais un minimum de pouvoir que je n’aurais su acquérir autrement. C’était facile pour lui de juger, lui qui était fort, semblait avoir les capacités pour réussir dans un domaine rentable et bien vu, était capable d’avoir une vie sociale malgré ses troubles psychologiques. Je me rendais compte que l’entendre me rendais un peu amer en fait. Est-ce que j’avais troqué mon humanité pour ça? Je ne le croyais pas. À l’inverse j’espérais me servir de mon humanité et de ses pouvoirs pour changer les choses. Je levai le doigt comme pour lui afficher mon point de vue mais je me retins…ça valait pas vraiment la peine non? Est-ce qu’il allait cesser de me parler parce que mon point de vu différait légèrement? Non, je n’appuyais les dieux et la possession mais…ça me semblait bien plus complexe que tout noir ou tout blanc. Hum…j’allais devoir réfléchir davantage à la question peut-être…mais une part de moi ne le souhaitait pas.
«Rien apporté de bon dans l’Histoire…bah ça fait des histoires intéressantes au moins… » Me murmurais-je à voix basse, surtout pour moi. Sachant fort bien que ce n’était pas un argument valable…même pour moi… Je me tue plutôt pour le laisser poursuivre.

« Ça. Avant… J'avais fait l'effort. L'effort de croire en lui. De me dire que je pourrais l'aider, car ce lâche était une plaie. Une véritable plaie qui voulait mourir en permanence. Je m'étais fais cette promesse de lui montrer que la vie n'était pas si noire. Qu'il y avait du bon aussi. J'étais un joyeux con, qui profitait de sa propre vie aussi, et qui… Laissait son autre en paix aussi. On aimait cette période tous les deux. On était dans nos mondes, on s'observait, mais on ne faisait rien. Et ce c*nnard de lâche a tout fichu en l'air. Tout ce que j'avais réussi à surmonter depuis mon arrivée dans ce pensionnat de dingue, tout… S'est écroulé. Alors oui, je hais ces c*nnards qui se croient au-dessus de nous, alors que sans nous, ils n'existeraient même pas. »



« Je vois… C’est souvent en aidant les autres qu’on risque de se perdre soi-même…je conçois…c’est pas une raison pour abandonner pour de bon après un effort manqué non? Y’a du bon qui en sort….parfois….Et à présent? Qu’est-ce qui vous empêche de revenir à ça? Quand même pas Amon non? Et…et …est-ce que je comprends que parce que lui était une plaie, tu as décidé de le devenir aussi et de vouloir mourir en permanence? Je crois que tu vaux mieux que ça…ou alors il me manque des détails.»


Pour une fois, je sentais que les rôles s’inversait…c’était moi qui allait finir sans rien à dire...ou plutôt sans rien dire de positif. Je luttais tellement fort pour lui montrer un point de vue positif mais je me sentais tirer avec lui au fur et à mesure que je l’écoutais. Je n’étais pas d’accord sur tout, mais il soulignait de bons points aussi parfois. J’avais été chanceux avec Hypnos au fond, mais rien ne l’empêchais d’être heureux avec Amon maintenant! Je créer une bouée de sauvetage plutôt à propos dans le contexte et la mise dans les bras d’Auen.

« Tiens…si je réussi on en aura peut-être besoin… »

« Ce qu'il me manque pour être bien ? Je dirais me casser de ce lieu de merde. Virer cet intrus divin de mon crâne, et retourner en Norvège, les revoir, et reprendre cette vie heureuse que j'avais avant. Redevenir qui j'étais… Que des illusions. Le chemin inverse n'est plus possible. Et cet autre taré, comme tu dis… M'a bien plus aidé que ces enf*irés divins. Probablement que sans lui, je serais déjà mort à Vardø depuis de nombreuses années. Alors que je paye en retour, est normal. Oh, certes, je ne nie pas que ça paraît totalement tordu pour vous autres, mais je m'en fiche. L'un comme l'autre, nous voulons juste récupérer ce que nous avions construit. Ce que les dieux ont détruit. Des objectifs j'en ai. Seulement parfois, je les perds de vue. Le suicide en était un bon. J'ai à me reprocher, même beaucoup, sans qu'il y soit coupable. Après tout, si je sors un jour de cet endroit maudit, la prison m'attendra à bras ouverts. Alors je vais jouer les hypocrites avec moi-même encore un temps, et tenter de profiter de cette « vie ». Si je peux nommer cela comme tel… Une vie. »

«Vrai…il y a des choses qu’on ne peut pas changer. On ne peut pas revenir en arrière, mais tu peux toujours faire des choix pour le futur. Tu dis devoir payer une dette…envers ton autre. Pourquoi? Qu’est-ce qu’il a fait? Qu’est-ce qui s’est passé à Vardø pour que t’ais ce genre de réflexion? Ça me parait un peu absurde, mais je ne suis pas à ta place alors…Est-ce que tu dois vraiment payer ta dette par ta souffrance? Ça me parait bien inutile. C’est pour compenser les actions que tu te reproches? Et si tu faisais l’inverse? En étant ici, tu ne vas pas en prison comme tu dis. Pourquoi ne pas en profiter pour te racheter ici? Si tu crois que tu as besoin de payer…. Pourquoi ce devrait être par ta souffrance et non pas par le bien-être des gens autours de toi. Je pense que tu vois tout noir. Ça t’empêche de voir de nouvelles possibilités. Le meilleur exemple que je puisse donner c’est : Tu crèverais en laissant le pensionnant continuer de kidnapper des étudiants? On n’est pas encore très nombreux…mais des dieux, il y en a une quantité de fou! Où est-ce que ça va arrêter? N’est-ce pas à nous, en tant que possédé en désaccord avec le principe, de connaitre les raisons du pourquoi on est ainsi?...Et…et…ce question que l’on puisse les empêcher de le faire à d’autre, quitte à avertir…Je ne sais pas des autorités quelconques….Je sais….Actuellement ça semble pas très logique et pas vraiment possible, mais avec le temps!…Peut-être? Parfois il faut accepter qu’on ne puisse pas changer certaines choses immédiatement... Donc oui, on aimerait retourner dans nos anciennes vies mais…ce n’est pas possible…du moins pas maintenant. Ça tu l’as compris je crois….Mais rien nous dit que ce ne sera jamais le cas! »

Je fis apparaitre un sextant et le jetai par-dessus mon épaule.

« Pense-y! Si ce n’est pas toi qui passe par la possession et qui révèle le truc au grand jour…ce sera qui le prochain? Ils vont recruter partout et on ignore c’est quoi leur critères de sélections…Je ne sais pas toi mais… t’as une sœur, de la famille en âge d’être recruter? Des amis?...Les prochains pourraient être Havar ou Siyanda…Je dis ça parce que…Elle m’a carrément dit que l’établissement avait l’air intéressant et que comme en plus j’y était, elle voudrait venir. T’imagine? J’ai refusé et j’ai passé pour un parfait écornifleur…mais si je n’avais pas dit non, elle serait inscrite pour l’année prochaine comme étudiante ordinaire et aurait sans doute eu beaucoup plus de chance d’y passer aussi! Alors…je considère que tant qu’à être dans ma situation, je suis surement le mieux placé pour changer les choses ou éviter à d’autres de souffrir. Pas d’accord? Ce ne serait pas gratifiant et suffisent pour payer ta dette? Ou compenser…peu importe ce que tu as pu faire.»

Je fis apparaître un petit chaton et le lui tendis également.

« Pour le moral… Les chaton ça marche toujours.»

J'osai un regard vers l'arrière constatant la filé de petits objets étranges produits avec succès.

Satisfait, je me retournai vers Auen.

"Bientôt." Lui-dis-je avec un sourire et sentant soudainement de l'eau d’infiltré dans mes souliers me rafraichissant d'un coup. Je notai le petit point d'eau qui s'était formé autour de nous deux. Je remontai mes pantalons et retirai mes souliers que je modifiai pour transformé en petite bouée que je tendis encore une fois à Auen.

"C'est pour le chat...éventuellement."


~~~
Hypnos laissa tomber ses épaules découragé…cette chose était vraiment…vraiment énervante.

« Every scar will build my throne… ♪ »

« Oh tu es une véritable plaie… Tu le sais ça? On dirait que tout ce que tu es fait pour penser c’est comment purger Auen. Lui qui peut être si agréable parfois, j’aurais pensé que vous auriez quelques points commun. S’que c’est ennuyeux à la fin… Non mais…je ne m’imagine même pas passer mes journées à faire ça avec Lawrence…ce serait facile de le purger, mais quel perte de temps ce serait….Enfin…va, moi j’en ai ma claque.»

Hypnos s’installais, frustré, dans son hamac, laissant l’autre sans surveillance. Dans ce petit monde, il savait où il était en permanence. C’était la beauté de la chose.

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