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« Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.]
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MessageSujet: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] EmptyVen 4 Mar - 20:33

 
Irvin Fawkes

Rien ne se perd, - I am...

Alors que voulez-vous savoir de moi ? N'est-ce pas là de la paresse que de me demander de me décrire car vous n'êtes pas fichu capable de lire attentivement ? Enfin ! Théoriquement vous pouvez, puis que vous lisez ces lignes ! Puisqu'il faut bien commencer quelque part, faisons ceci dans la logique. De haut en bas ? Je ne vous demanderais pas si ceci vous convient puisque vous attendez que je fasse tout…

Le plus « choquant », si je puis dire cela, est probablement cette décoloration de l'iris dont je suis atteint. La couleur en elle-même de mes yeux, est un peu… Bizarre. Ils sont tous deux d'un vert très clair, virant presque sur le blanc. Ceci est possiblement dû à un manque de mélanine ou de lipofuscine, les deux pigments principaux qui donnent la couleur aux iris. Ceci dit, écourtons, sinon je vais vous perdre ! Cette décoloration me pose bien des soucis, en premier lieu une hyper-sensibilité à la lumière. Et on ne change pas un duo gagnant, évidement ! J'avais omis mes cheveux. Ils sont bleus clairs, mi-long, et en bataille. Ils étaient blonds à l'origine. Seulement, j'avais vent de changement. Je ne suis pas très grand, et je n'en complexe pas. Un mètre soixante-dix.


Il est vrai que pour mon âge, c'est moyen, voir petit. Mais j'en tire avantage. Je suis sec et musclé. J'ai un certain amour pour le sport. On ne croirait pas ? Passons. Je n'aime pas tout étaler ! Rajoutons seulement que je suis étonnamment souple, un petit singe, pour faire dans le familier. J'ai des traits fins, et selon certains, cela ne ferait que représenter un peu plus cette facette hautaine de ma personne. Je ne trouve pas ! S'ils le disent, je ne vais pas m'en plaindre ! Et je ne m'en cache pas non plus. Je pense pouvoir finir sur mon style vestimentaire. J'aime tout ce qui est près du corps. Que ce soit des chemises à cravate, ou sans, pantalons slim ou non, baskets, et cetera. Liberté de mouvement en prime. La suite alors ?


Je suis une personne plutôt calme, ou qui en a les tendances. En fait, vous allez rire, je suis angoissé en permanence, et il m'arrive de vite partir dans des excès pour X ou Y raisons ! Parfois même moi, je ne les comprends pas. Et ça me travaille. Je suis curieux de nature et je m'intéresse un peu à tout. J'aime découvrir, apprendre, décomposer, savoir comment telle ou telle chose fonctionne… C'est dans mes manies, par ailleurs de démonter chaque chose qui me passe entre les mains pour en comprendre le fonctionnement. Je suis réfléchis aussi. J'analyse chaque chose. Je raisonne par A + B, étant pragmatique et cartésien de nature. Je suis aussi assez émotif. On ne le croirait pas, encore une fois. Il m'arrive de ressentir des choses, des sentiments, mais je suis incapable de les exprimer correctement, je fais dans la maladresse. Et parfois, je me ferme, je suis inapte à concevoir la chose. C'est insupportable, je ne sais jamais sur quel pied danser. Je suis instable, je crois ?


J'ai la sensation que mes émotions sont un peu comme une balance, mais qui se déséquilibre que trop vite. On m'a définit comme une personne borderline. Vous savez, ces personnes, qui ressentent un peu trop les émotions, au point de paniquer, ou de rien ressentir du tout. Je me soigne, tant bien que mal. Je simplifie, hein ? Vous pensiez que j'étais psychiatre et que j'allais vous énoncer points par points les caractéristiques de ce trouble ? Perdu ! Wikipédia, ou Google, le fera mieux que moi ! Quitte à définir, on m'a aussi « classé » comme un surdoué. Pourtant, je ne trouve pas. Je suis « normal », non ? Je manque de confiance en moi, avec mon anxiété permanente et mon angoisse. Par ailleurs , je ne sais pas réellement d'où celles-ci viennent. Enfin, je pourrais conjecturer que cela vienne de mes trouble, puisque celui-ci joue sur mes humeurs. Bref ! Reprenons, ne vous endormez pas !


Je garde donc tout pour moi. Et je ressors ça quand ça ne va pas. Pas très classe, n'est-ce pas ? Je suis également passionné par les sciences et tous ses domaines. Physique, mathématiques, biologie, chimie… La liste est longue. J'adore aussi tout ce qui touche à l'Histoire ou aux langues. Je tente de m'y intéresser. J'emmagasine facilement les choses, un peu comme une banque de données. Donnez-moi de nouvelles informations, dans la minute qui suit elles seront mémorisées à vie et réutilisées au moment demandé. J'essaie aussi de passer au-dessus de ces barrières. Je me sais différent. Par ma façon d'être et de fonctionner, et je me sens… Isolé du reste. Je ne veux pas. C'est stupide, je le sais. Voilà que je perds en confiance. Vous avez dû le constater au fur à à mesure des lignes. Je suis passé d'un peu trop sûr à moins confiant. Je disais ? Que je me sentais différent, parfois exclu. Trop comprendre, être parfois intelligent, n'est pas la meilleure des choses.


Il y a comme ce fossé qui se creuse entre les autres et moi. Et je ne l'apprécie pas, ce fossé. Je reste encore un « enfant », et j'apprécie énormément rire ou parler avec autrui. Je le fais parfois excessivement, combattant mon angoisse permanente de cette façon. Et si je n'agis pas comme tel, je me comporte comme un petit égoïste hautain qui semble avoir une énorme confiance en lui. Je suis bon comédien, c'est ça ? Je peux avoir un Oscar, comme Dicaprio ? Je suis souriant, et je vous montrerez toujours ce sourire particulier qui est mien. Sa signification ? Je ne la sais pas. Peut-être est-il mesquin, moqueur, joyeux…? Je suis incapable de le qualifier. Et quand bien même je serais en colère, je le conserverais. Mon ton sera mon seul traître dans un tel moment. Parlant colère, je l'ai dis quelques lignes au-dessus, je suis plutôt calme. Contrairement à mon attention.


J'ai en effet beaucoup de mal à rester concentré sur une chose. Cela me demande un effort considérable, mon esprit dérivant sans cesse à droite et à gauche, affolé, espérant qu'il n'est pas surveillé. Idiotie que voilà. Je me pense, me crois surveillé. Je sais que c'est faux, mais je ne peux pas lutter contre ce sentiment d'oppression. Et à cause de ça je m'emporte. J'ai conscience que je peux virer mauvais. Que je peux me jouer des autres pour m'amuser. Manipulateur, oui. J'ai une seconde manie qui est d'apprécier les conflits. Une fois lancé dedans, je tiens à finir ça, que ce soit en bien ou en mal. Je ne me rend compte seulement après, que c'était bien risible. Cependant, je vous rassure, aimant faire beaucoup de choses à la fois, mon esprit ne s'y affaire pas aussi vite que ma personne. Je m'étale sur ce point-ci.

Comme de la pâte à crêpe. Oui, il fallait que je vous fasse une outro de ce genre. Que vous ne vous disiez pas que je suis un sale gosse tête à claque. Quoi que, c'est un peu vrai. Bref, je me tais, on reprend à la section d'en dessous, vous voulez ?

Rien ne se crée, - Story

Oooooh ? Vous êtes encore là ? C'est parce que je ne vous ai pas agacé ? Ou parce que vous vous ennuyez ? Qu'importe ! Merci de l'attention que vous m'accordez. Bien que je pense que d'ici quelques lignes, vous vous serez barbé, et que vous aurez fermé ma fiche. Ici, c'est la partie la plus ennuyeuse. Mon histoire. Et quitte à vous faire peur, elle est banale, terriblement banale.

Une grande partie de ma vie s'est passée à Beckenham. En fait, toute ma vie, jusqu'à ici. Beckenham ? C'est une petite ville sympathique, dans le Grand Londre. Vous pouvez consulter Google Map, et après environ deux heures de recherches vous verrez que cette ville est tellement insignifiante que même Google s'en fiche. Je sûr qu'en allant aux archives nationales, ils ont reçu un titre de ville la plus insignifiante au monde. Quoi que, si l'on part de ce principe, les villes fantômes, cela compte ? Je m'égare ? Pourquoi vous ne me le dites pas ? Ah. Vous ne pouvez pas, en fait. Sur ce, commençons.


J'ai donc ouvert les yeux à Beckenham, dans un foyer chaleureux. De l'extérieur. Il fallait un « mais », vous vous y attendiez, non ? Mes parents étaient souvent absents. Surtout mon père. Il était interprète, et voyageait donc beaucoup. Je me souviens plus du visage de ma mère que de celui de mon père. Ma mère travaillait comme elle pouvait, s'occupant de mon éducation. Ah, je n'ai pas de mauvais souvenirs, en soit. Quand mon père rentrait, je voyais ma mère sourire, et on allait passer d'agréables week-end en famille. Je ne suis pas à plaindre, et je ne me plains pas. Je sais bien que il y a un tas de personne sur cette planète qui ont vécu des histoires cent fois plus horribles. Que dire ? Les pauvres ? Si vous voulez ! Je n'irais pas lire ! De mon côté, j'aurais pu continuer à vivre ces doux moments un temps. Mais comme dit un certain adage « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». C'est en quelque sorte mon leitmotiv. J'attache énormément d'importance à celui-ci. Donc ? Tout allait bien.


Développement personnel, famille, et même dans le domaine scolaire ! Woops, je vous perd c'est ça ? Je peux vous proposer un thé et un café, pour vous fidéliser ? Non ? Vous me distrayez, vraiment ! Scolairement, je m'en sortais trop bien, je trouvais. Mais pas dans le sens « je suis un génie, han regardez-moi cet ego de la mort qui tue, là ! ». Non, plus dans le sens, où je me sentais différent. Et mis sur le banc. Je comprenais les choses trop facilement. Ce qui était évident pour moi, ne l'était jamais pour les autres. Parfois même pour mes propres enseignants. Le fossé commençait déjà à se creuser. Je ne comprenais plus mon entourage. C’est paradoxal, n'est-ce-pas ? On se sent comme sur une petite île, et quand on tente de construire une passerelle, elle ne tient pas. Car il nous manque des bases. Des bases qui sont bien trop flagrantes pour moi. Et parce qu'elles sont flagrantes, je ne les comprends pas. S'en suivit alors une anxiété. Je devenais anxieux que je ne puisse plus comprendre les autres. Moi qui aimaient tant parler, rire, partager. J'ai toujours été très sociable, malgré ce côté « je-sais-tout », comme disent certains. J'aimais apprendre et partager avec autrui. Je m'épanouis aisément en présence des autres.


En fait, je crois que je n'aime pas la solitude. Et par cette intelligence, je me payais un beau séjour avec elle. Mes parents, quant à eux, étaient fiers d'avoir un fils prodige qui saute deux classes. Matérialisme. Cela vous paraîtrait-il grossier, si je vous dis que je troquerais bien mon intelligence contre un peu d'inconscience et de bêtise ? Probablement. Dommage que je ne puisse pas vous entendre ou vous lire, ah ! Cette fierté de mes parents ne m'aidait en rien. C'était un stress de plus. Et de trop. Je constatais avec le temps, que je devenais incapable de jauger mes émotions. Ni même de les doser. C'était tout ou rien. Pourtant, je comprenais. Alors me faire dire que j'étais sans cœur, me décourageais un peu. Je ne savais juste pas comment l'exprimer. Comment le montrer. Et à côté… Parfois j'exprimais trop. Ça sortait d'un coup, et c'était catastrophique. Pour mon entourage comme ma personne. Comprenez, personne n'appréhendait pourquoi une telle « explosion émotionnelle ». Si soudaine, si imprévisible.


Même moi, je ne la concevais pas. J'avais tout bonnement l'impression de perdre pied sur mes émotions. De me faire entraîner par celles-ci. S'ajoutait à l'anxiété une peur d'être surveillé. C'était le pompon. Les jours à l'école étaient une torture pour moi. En dehors aussi, en fait. Remerciez Captain Obvious, au passage. J'étais anxieux à l'idée que l'on m'observe. Que l'on me regarde. La moindre émotion me tuais, me faisant réagir des façons les plus excessives qu'il soit. Excès de violence, crise de panique, malaise… Mes notes chutaient un peu. Mais pas suffisamment pour me qualifier d'échec. Et non ! Malgré ça, j'avais encore toutes mes fonctions, et je restais un prodige. Je ne voulais pas. Je voulais être comme tout le monde. Et ces fichues émotions commençaient à me rendre fou. Fou… J'ai fini à Bethlem. Vous ne connaissez pas ? Rah ! Je vais être gentil ! Bethlem, c'est un hôpital psychiatrique. Un des plus vieux connus en Angleterre, en fait. Oui, j'ai fini là-dedans. Eeeeh, me prenez pas pour un dingue ! Restez ! Comment j'ai fini là-dedans ?


Après nombres de rendez-vous avec un psychiatre, mes parents s'inquiétant de mon état. Petite pause. Je ne mangeais plus, dormais plus, partais dans des excès pour aucune raison valable. J'en avais même commencé à me faire mal moi-même. J'étais isolé, dans cette maudite bulle. Bordeline était le nom de cette bulle. De cette limite qui me séparait du monde, de ses habitants, et de mes propres émotions. De l'hyper-sensibilité, j'avais évolué pour ça. Suite à de moult et moult dérapages et excès, me voici ici, entre quatre murs blancs, la peur au ventre. Je détestais cet endroit. Aucun contact avec le monde, si ce n'est qu'avec le corps médical. Un traitement, mon œil. Je me sentais comme un animal en cage, entre ces murs. Derrière cette épaisse porte de métal. Vérifier tout ce que je faisais, tout ce que je mangeais, m'éloigner du moindre objet vu comme « dangereux ». Mon anxiété ne descendait pas, bien au contraire. Il fallu beaucoup de temps pour que les cachets atteignent le cortex et me transforment en légume sur mon lit.


Je ne saurais vous dire si j'ai apprécié ce moment là. Je ne ressentais plus rien. Plus une seule émotion. Un calme. Effrayant. Et la panique. Cœur battant, je m'étais débattu sur mon lit, hurlant à la mort. Cela devait être fort sympathique pour les infirmiers. Je voulais que l'on me sorte de cette pièce. Je me sentais épié, contrôlé, affiché. Irrationnel ? Totalement. Bien des mois après, j'étais sorti. Morne. Apeuré. Je ne supportais plus que l'on ferme la moindre porte. Mon retour à l'école fut des plus ardus. J'étais sous traitement, et j'en étais… Ravi ? Je ne paniquais plus à la moindre porte fermée. Ou presque. Seulement mon rythme cardiaque qui faisait une montée drastique. De temps en temps mon cœur se stoppait aussi. Et je m'évanouissais. Inquiétant un peu plus mon entourage. Les liens avec mes parents n'étaient plus si forts. Inquiets, ou effrayés, je ne saura-. Pauuuse. Mensonge numéro un. Je le savais. Je ne voulais juste pas le voir. Je parais dès lors tout ceci avec un bouclier de joie exagéré.


Quand ce sourire si particulier était apparu ? Je ne sais pas aussi. Mensonge numéro deux, wooops. Passant parfois de joyeux, à hautain… Hautain, oui. Je m'adaptais à mes humeurs. Et beaucoup m'ont glissé que je semblais avoir une immense confiance en moi. C’est tellement faux. L'hôpital m'avait enlevé toutes ces notions. Et aussi intelligent soit-on, quand il s'agit d'apprendre de l'innée, cela s'avère fastidieux. Arrivait alors chez nous une lettre. Je venais d'avoir mes 16 ans, et cela faisait quelques mois que je me remettais de l'hôpital. Un pensionnat, en Irlande. Que nous veut un établissement si lointain ? Suspicieux, puis craintif, je n'avais pas touché un mot à mes parents. Je n'avais pas confiance. Cela me paraissait trop soudain. J'avais mené mes recherches. Et rien trouvé. Cet établissement était un établissement fantôme. Cependant… Le changement est nécessaire. Tout se transforme. J'avais pris mon courage à deux mains, et avait montré la lettre que j'avais cachée si longtemps à mes parents. Eux-même sceptiques, ce fût après de longues négociations que je partais en Irlande, pour le pensionnat Immortalia. Je me devais d'être positif. Que pouvait-il m'arriver de pire, sérieusement ?


EEEEET. THE END ! Vous savez tous la suite. Pire ? Enfin, si vous êtes encore là ? Pire, donc ? Une possession, pardi ! Et pour la possession et qui est l'heureux élu, c'est encore dessous ! Et comme vous êtes encore vivants, je vous offre des kiwis ! Allez, on se revoit pour la dernière section ! ♥

Tout se transforme. – OMFG ?!

« … Peu profondes. Irrégulières. Objet non-contondant ? Huuuum… Vu l'irrégularité… L'intention de mettre fin à ses jours n'étaient point présente. Passer une sorte de colère, donc ? »

Cette voix… Qu'est-ce qu'elle racontait, là… ? J'avais cette boule à l'estomac, ce malaise, qui était présent. Cette description détaillée… On aurait dit celle de mes avants-bras. Plus particulièrement des nombreuses cicatrices qui les parcouraient... Je dois rêver ? Où suis-je ? J’entrouvrais lentement les yeux, grognant. La lumière m'était toujours aussi désagréable.

« Irvin, je présume ? »

Pardon ? Je tournais mollement la tête, détaillant la pièce. J'étais allongé, une couette épaisse me recouvrant. Un chevet. Des meubles, sobres, avec du matériel médical. Et des murs blancs…


Blancs ? Je me redressais d'un coup, me plaquant contre le mur, le cœur lourd. Ces murs blancs, comme… Comme à Bethlem? Je me mettais tout aussi vite à trembler, mon cœur se serrant qu'un peu plus. Je suis où ? Où suis-je là ? Je n'arrive pas à me concentrer. Je ne comprends pas. Où suis-je, bon sang ?

« Tu es vraiment une personne intéressante, Irvin. Actuellement tu es dans une infirmerie. Seul. Ton pouls augmente. Aurais-tu donc peur de ces lieux ? »


Je déraille, ça y est ? D'où provient cette voix ? Comment… Comment sait-elle tout ceci ? J'agitais la tête de droite à gauche, paniqué, pressant mes poignets. Nerveux. Anxieux. Effrayé. Je n'appréhendais pas la situation. Une… Infirmerie ? Si cette voix, aussi imaginaire soit-elle, disait vrai, que fais-je ici ?


« Tu as fais un malaise, Irvin. A vrai dire, tu as été emmené dans cette pièce, et nous nous sommes rencontré. Je n'aurais pas pu espérer mieux comme patient. Ton esprit est bien désordonné. Qu'as-tu donc vécu ? »

Je rêve. Je rêve. Je deviens fou, encore ? Je suis à Bethlem, c'est ça ? Parce que je panique ? Ma respiration. Courte. Trop courte. J'ai mal. Mon cœur me fait mal. Je manque d'air. De l'air. De l'air, j'étouffe.

« Inspire. Lentement. N'aie crainte. Tu es ici dans une infirmerie. Le meilleur lieu qui soit pour une personne comme toi. »

Pour une personne comme moi ? Cette voix se fichait-elle donc de moi ? Je me mordais les lèvres, devenant un peu plus angoissé à chaque seconde qui s'écoulait.


La réalité s'effaçait. Tout comme le manque d'oxygène devenait omniprésent. Inspirer. Je dois me concentrer sur cela. Je prenais un grand bol d'air, sentant celui-ci me brûler la cloison nasale, puis la trachée. Douloureux. Je hoquetais, toussant. Je passais doucement une main sur mes bras, encore concis. Cette voix… Venait de me sauver, est-ce bien cela ? Je me sentais… Perdu. Cette panique qui était mienne, était descendue d'un cran. Je me sentais à présent capable de raisonner. Une aura bizarre, autour de ma personne. Une aura rassurante. Mais à la fois… Inquiétante. C'était cette voix ? Je zieutais une seconde fois les alentours. J'étais seul. Vraiment seul. Reprenons. Qu'as-tu fais de ta journée, Irvin ? Je suis allé en cours. J'ai suivi ceux-ci. J'ai discuté avec quelques camarades. Et l'on m'a convoqué. Convoqué ? Le directeur, je crois bien. Je me suis exécuté sans un mot, et je l'ai suivi. J'étais curieux. Avais-je fait une chose de mal ?


Mes crises de panique devenaient problématiques ? Comme ma claustrophobie ? Rien de tout ça. Je me suis retrouvé nez à nez devant cette porte. Un numéro était inscrit dessus. 3.4. Il m'avait intrigué. Car aucune salle de l'école était numérotée ainsi. On m'avait alors demandé d'entrer. Et après ? Et après ? Parle donc. Le blanc. Cette douleur lancinante au crâne. Naturellement, je fronçais les sourcils, sentant une nouvelle fois celle-ci. A présent, je suis ici. Dans une infirmerie. Quel est le lien ? Cela me semble absurde. Quitte à être absurde…

« La voix… ? Es-tu encore ici… ? Comment sais-tu mon prénom ? Qui… Qui es-tu ? »

Je devais bien passer pour un fou, à parler seul, dans cette immense pièce. Immense. Une mince frayeur. Je me levais précipitamment de mon lit, manquant de me prendre les pieds dans les draps, ouvrant d'un grand jet la porte de la pièce. Je hais. Être. Enfermé.


Soupirant longuement, je laissais mes bras pendre dans le vide, m'adossant contre le mur. Exténué. Je me sentais maintenant vide. La voix ne m'avait pas répondu. J'avais bel et bien déliré. Encore.

« Nomme-moi Diancecht, Irvin. Tu es dès aujourd'hui mon hôte. Tu es réellement un cas… Des plus intéressants. Les choses ont bien évoluées depuis mon temps. Dis m'en plus. »

Non. Diancecht ? Ce nom ne m'était pas inconnu. Son hôte ? Quoi ? Pardon ? Pause. J'ai besoin de comprendre. Comment ça, un cas ? Pour qui se prenait-il à m'analyser depuis tout à l'heure ? A… A établir un diagnostique. C'est exactement ça. Un diagnostique. Je n'étais qu'un… Patient. Il l'avait dit.


« Es-tu médecin, Diancecht ? »


« Tu n'as pas répondu à mes questions, Irvin. Nombreux sont mes domaines. La médecine en fait parti, en effet. »

Je soufflais, désorienté. Un médecin. Dans ma tête. Je nageais en plein délire. C'était officiel. Allais-je retourner à Bethlem ?


Ceci était donc le pire, en effet. Ah ! Franchement Diancecht est une crème ! Une vraiiie crème. Non, je mens. Il n'est pas bien méchant, mais pas gentil aussi. Il ne vit que pour les sciences. Une chance que j'en sois un amoureux. Depuis qu'il cohabite avec moi, je passe mes journées à lire des livres pour lui faire découvrir. A dialoguer pour lui montrer les changements qu'il a raté depuis son époque. Et lui, m'apprend de son côté. Je l'aime beaucoup. Inquiétant et protecteur à la fois. Il ne se pose pas de oui ou de non, c'est à faire, il le fera. En fait, il me donne cette confiance qu'il me manque tant. Parfois c'est tendu entre nous, car je me plie pas à ses désirs. Je ne suis pas son jouet ou son patient… C'est… Bizarre. Mais je relativise, je me dis qu'il y a pire. Et que dès lors, j'ai ENFIN une énième raison de retourner à Bethlem ! Allez, cheer up ! Non ?


Roooh, mais le sarcasme vous n'aimez pas ? C'est pas bien grave, vous êtes libres. Cette fiche se finie ici. Merci de m'avoir lu, et de m'avoir tenu compagnie ! Je vous ais déjà dit que j'aimais les kiwis ?

Carte d'identité

Hello, hello ! Moi c'est Irvin Fawkes ! Mais appelle-moi Irv' ou Irvin ! J'ai 16 ANS, et encore toutes mes dents. Applaudissez, s'il vous plaît. Je suis anglais, vous vous en seriez douté avec un nom pareil. Mais ce n'est pas important, puisque je voulais vous dire que je fais parti des Celtics. Alors, on m'a offert Diancecht. Appelez-moi Docteur House, à présent. Je vous vois là, sur votre clavier, et vous vous demandez à qui je ressemble, c'est bien cela ? Eh bien, il paraîtrait que ma physionomie évoque celle d'Akise Aru  ! Quant à des histoires de cœur futures, oubliez. Je suis asexuel. Mais j'aime beaucoup les kiwis.

 

Derrière l'écran

Eh bien… Bonjour, ou bonsoir selon ceux qui liront ceci. Actuellement étudiant, j'ai trouvé un peu de temps libre, et donc à perdre. Alors me voilà sur votre forum. Un gros merci aux top-sites :p J'aime beaucoup l'idée, ainsi que le contexte et j'espère pouvoir passer de bons moments avec vous tous ^^ Et nous aussi, on veux, foi de Nathou ! ♥. Et sérieux, c'est quoi ce code de fourbes ? :')


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MessageSujet: Re: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] EmptySam 5 Mar - 9:28
Bienvenue chez les dégénérés, dégénéré...
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MessageSujet: Re: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] EmptySam 5 Mar - 14:49
Merci ! Un fou de plus dans ce monde fous, alors... x)
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MessageSujet: Re: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] EmptySam 5 Mar - 15:20
Biiiiienvenue ! *lui fait les câlins de bienvenue*
(j'aurai dit en enfer plutôt que chez les dégénérés mais bon les deux sont juste Huhu)
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MessageSujet: Re: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] EmptySam 5 Mar - 17:12
MERCIIII ! Des câlins, oh oui :D
Comment ça en enfer ? :c Je n'ai pas pêché ! :c (pas de poissons, du moins. Je dois sortir ?)

Et ma fiche est terminée !
J'espère qu'elle vous conviendra ^^
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MessageSujet: Re: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] EmptySam 5 Mar - 21:51
Hellooooo !
Bon je te re-souhaite la bienvenue ! (la CB toussa, c'est bien... Mais bon ! ♥)
J'ai lu touuuuuute ta fiche (ewai, je suis courageuse hein! Aboule les cookies //PAN//), et j'ai adoré ton personnage de A à Z *o* La relation avec Diancecht, cette manière que tu as de décrire ta maladie, etc... Non franchement c'est hyper bien fait et ça donne envie !
Du coup... :p


Tu es validé !


Te voilà maintenant validé ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres. Avant de pouvoir te mettre à RP, il va donc falloir recenser tout ce beau monde ! Il te faudra t'approprier ton Dieu, T'intégrer dans une classe , Choisir un stylo bic et surtout... Faire une photo de Classe ! ♥

Une fois cela fait, il te sera possible de jouer dans la partie RP !  Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens (nous avons d'ailleurs un très joli modèle ) ainsi que créer ton répertoire de RP. Tu pourras faire encore plus de connaissances en rejoignant des clubs ou en trouvant un colocataire!

N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes.
Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !

Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu !


Nathanaël J. Pryam
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MessageSujet: Re: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] EmptyDim 6 Mar - 1:18
OOOH MERCI Sire Orchidoclaste' !!! *w*
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MessageSujet: Re: « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] « Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.] Empty
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« Ce monde est un grand Bedlam, où des fous enchaînent d'autres fous. » [Terminé.]
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