Être d’une petite taille (1m55) , ne pesant pas beaucoup ( 44 kilo) ,planche à pain et n’ayant quasiment aucune courbe sur son corps... Beaucoup de personnes pourraient être complexés par ses critères , mais Sacha, elle, se sent très bien comme elle est. Elle a aussi  le visage arrondis avec quelques boutons ici et là, avec des yeux de couleur chocolat et des cheveux courts châtains clair. Sachez que Sacha ne se maquille pas du tout, mais elle prend soin un minimum de sa peau, à savoir de mouiller la face le matin et tout ce qui va avec, sa mère voulant au moins qu’elle a le moins de bouton possible.
Sacha porte souvent des hauts beaucoup ample,tel que des pulls, qu’elle trouve confortable. Il faut savoir qu’elle s’habille d’abord pour elle, et elle s’en fiche de ne pas être une beauté fatale aux yeux des autres, tant qu’elle est dans la douceur de ses vêtements,qui  la réconforte beaucoup  du monde qui l’entoure, la rendant moins anxieuse. C’est comme une protection entre les gens qui l’entoure et elle. C’est certes débile, mais elle y accorde beaucoup d’importance. Elle ne supporte pas aussi porté des jupes (même longues) ou des shorts, car le fait que sa peau soit sans vrai “protection” ou de morceaux de tissus ( alias pantalon) la dérange, la rendant mal dans sa peau, la rendant encore plus anxieuse qu'elle ne l'est déjà. Elle a déjà tenté, une fois, même avec des collants, elle n’a pas réussi à supporter la journée. De toute façon, elle ne trouve pas ça si grave, vue qu'une jupe ou une robe est beaucoup moins pratique dans la vie quotidienne.
Certaines personne trouvent d’ailleurs qu’elle ressemble parfois physiquement  (de loin surement) à un garçon “beaucoup efféminé” , mais elle n’en voit pas l’importance. Elle ne complexe  sur son physique, tout simplement.
Sacha est une personne,qui, malgré son handicap social, est souriante, énergétique  et veut être sympathique avec tout le monde. Attentif aux problèmes autres, elle donne aussi facilement sa confiance, et pardonne facilement, tant que la personne a aussi présentée des excuses, bien évidemment. Mais ne croyait pas que si elle ne parle pas, c’est qu’elle est stupide ! Elle est assez intelligente et créative,surtout en écriture. Sacha a aussi quelques petits problèmes avec les gens et leur croyances/habitude liés au sexe ( “les femmes ça c’est pas joué au foot”; le fait d’ouvrir sa porte et de laisser passer juste parce que c’est une fille, etc …), et peut pas s’empêcher de réagir si ça la concerne, car ça la gêne. Elle fera donc des remarques gentiment,avec le sourire(“ pourquoi le fait que j’ai deux chromosomes X  m'inciterais à faire x chose/ne pas savoir faire x chose ?”) . Elle est assez têtue,  déterminée à accomplir ce qu’elle s’est donné comme objectif, sauf si c’est en rapport avec son handicap, dans le quel elle à l’impression que sa sert à rien de faire quelque chose maintenant, car elle ne sait toujours pas ce qu’elle a. Elle sait qu’elle n’est pas “timide”,comme le dit ses parents. Mais elle n’est pas muette non plus, vue qu’elle peut parler!
C’est une personne qui veut se faire des amis ,même si elle ne sait pas vraiment comment, elle est assez maladroite dans ce domaine, et souhaite aussi se faire accepter par les autres, car elle sait que son handicap attire les railleries. Certes, avant, elle avait ses amis qui pouvaient la défendre, mais maintenant, elle ne connaît personne dans le pensionnat, ce qui de plus, la rend assez anxieuse. Elle a toujours besoin d’un longtemps pour s’habituer à l’endroit, mais aussi aux êtres qui l’entourent.
Sacha  est d’ailleurs très gênée dès qu’on parle de son handicape ou qu’on lui fait une quelconque remarque dessus. Elle se sent très différente des autres et ne veut pas qu’on le dise encore plus à haute voix, qu’on la nomme “celle qui ne parle pas”... Elle en a honte, en quelque sorte. Elle se sent à chaque fois coupable,triste,apeurée, mal à l’aise , surtout avec des gens qui sont inconnus, ou dans un endroit dont elle ne connaît pas vraiment, et aura facilement peur. Mais quand elle s’habitue à l’endroit et aux personnes,ou quand elle est chez elle, Sacha est bien plus “elle-même”, plus énergétique et plus joyeuse.
Qui sait, elle peut même vous parler au bout d’un long moment, si vous êtes dans ses amis et qu’elle y arrive. Mais ne vous attendez pas à quelque chose d’incroyable,ça commencera par des chuchotements et vous serez juste seul entre vous deux,car il faudra peut-être plus de temps et de courage pour qu’elle vous chuchote en public, ou parler normalement.

Sacha est née dans un coin perdu de Angleterre, dans un milieu moyen. Elle vivait une vie normale, bien que ses parents n’étaient pas extrêmement attachés à elle, la petite était heureuse avec eux, même si sa mère était toujours très anxieuse,ce qui semble avoir déteint sur elle.
Tout a commencé vers environ ses deux- trois ans, où on a rapporté à ses parents que Sarah ne parlait pas du tout à l’école depuis quelque temps. Que sa soit pour parler aux gens qui l’entouraient à la recréation, ou pour parler à la maîtresse, même quand on l’obligeait . La petite se plongeait dans un mutisme totale en dehors de sa maison, et semblait être angoissée. Les parents avaient beau lui demandait pourquoi, Sarah gardait la bouche fermée à cette question. Après avoir tenté de la convaincre de parler , tout d’abord en la suppliant, puis en la menaçant de la punir si elle ne parlait pas, ils avaient au final  abandonnés et ont mis ça au sujet d’une trop grande timidité, la laissant à son sort et ne se préoccupant plus de ce point là.

Quand à Sarah, c’était elle au tout début la cause de ce mutisme. Elle avait l’impression dès petite qu’elle était une gêne pour les autres lorsqu’elle parlait, que de toute façon , personne ne semblait la remarquer et que sa voie semblait attirer les moqueries des gens, la mettant très mal à l’aise. Alors au final, elle avait décidé de se taire, que ça ne servait à rien de parler pour l’instant.

Mais le temps passe, et ce fut au final une très mauvaise idée. Sans savoir pourquoi, quand on l’interrogeait devant toute la classe, où que à la recréation on allait lui parler, sa bouche restait fermée. Comme coller avec de la glu.  Même quand elle avait envie de parler, une angoisse profonde la saisissait , la forçant à continuer de jouer la muette, de ne rien dire. La pression que ses parents avaient crées ne l’aidait encore moins à s’améliorer, c’était même tout à fait le contraire. Elle était paniquée constamment, se sentait impuissante et ne savait rien de ce qui lui arrivait, et n’arrivait même pas à l’exprimer.

Au final, même quand ses parents ont arrêté de tenté de la faire parler à l’école, la maîtresse tentait de temps en temps de la faire parler, parce que “ il faut bien que tu tentes de faire des efforts pour vaincre ta timidité !”. De toute façon, ce fut un véritable échec, et Sacha ne savait même pas ce qu’il lui arrivait, tout comme elle ne  le sait pas actuellement. Elle arrivait à parler chez elle, certes, uniquement avec ses parents, mais dès qu’elle sortait de chez elle, elle ne parlait plus, ne comprenant pas ce qui lui arrivait.

Et puis elle a déménagée,dans un lieu un peu moins paumé,plus proche des grandes villes. Sacha est rentré en même temps dans une nouvelle école primaire. Rien que cette idée la plongea dans un grand état de stresse au début. Mais au final, la majorité accepta sa “timidité extrême”, même si les profs tentaient parfois de la faire parler et que certains élèves l’embêtait avec ça. Mais Sacha avait put ce faire des amis, bien que rare, même si elle ne parlait pas du tout avec eux. Elle n’était pas si timide que ça, tant qu’on ne lui demandait pas de parler verbalement ! Elle se proposait avec enthousiasme pour faire du foot, jouer aux billes, faire la course et elle s’amusait bien au final ! Sacha utilisait déjà dès que possible des moyens très simples pour communiquer avec ses camarades,sans même parler: elle écrivait sur une ardoise, tout simplement. D’ailleurs, elle utilise encore ce moyen, bien entendu. Un des professeurs de l'établissement, rempli de gentillesse, lui permis au fils du temps de lui apprendre la langue des signes ,qu’il connaissait car il avait eu son frère muet, sois disant. Même si peu de gens parlait ce langage, ce fut en vrai bonheur d’apprendre . Le collège ? Oh, rien d'exceptionnelle. Elle avait eu plus de gens qui la soutenait, même si personnes  ne comprenait son cas. Plus de gens tentaient de la défendre quand on commençait à ce moquer d’elle, et elle avait put aussi  voir plus de visages remplies de pitié, malheureusement. Elle n’aimait pas ces regards, qui faisait revenir ce sentiment d’être quelqu’un d’étrange, pitoyable …
Au final, on peut dire que du déménagement à maintenant, ce fut un véritable plaisir et une meilleur source de confiance pour Sacha , malgré ses frustrations de ne pas savoir pourquoi elle n’est pas comme les autres et qu’ils ne peuvent pas la comprendre ... Mais elle avait réussit tout de même à parler avec une autre personne que ses parents! C’était avec son meilleur ami, quand ils s’étaient invités pour jouer dehors, tout seul. Certes, ce n’avaient étaient que des murmures qu’elle avait put lâcher, mais rien quand y repensant, elle se sentait fière, et ça lui redonnait de l’espoir.

Et même actuellement même ses parents sont fières d’elle ! Même si ce n’est pas pour les mêmes raisons. Elle a était inscrite dans un des meilleurs pensionnats, tout de même ! Même si elle avait peur de l’inconnu, elle était obligée d’y aller pour son bien. Elle arriverait bien à reproduire les mêmes exploit que ses années précédentes, non ? Et qui sait, savoir enfin ce qu'elle a ?

Elle ferma la porte derrière elle doucement, jetant un regard à l’intérieur de sa chambre du pensionnat. Son colocataire n’était pas encore là, à ce qui semblait. Elle soupira, heureuse. Non pas qu’elle détestait sa colocataire! Elle ne le connaissait même pas, en faite. C’est vrai, ça semblait étrange de ne pas du tout connaitre la personne avec qui vous partagez votre chambre. Mais Sacha n’avait jamais osée commencer une quelconque discussion, pour l’instant en tout cas. Elle n’était pas asociale, elle avait juste peur pour l’instant...  
“ Mais il faudrait bien que tu fasses un plus grand effort, au moins envers elle !”
“Je me suis assez bien améliorée, comparée à la semaine dernière, et je t’en remercie encore... Mais laisse-moi encore du temps, s’il te plait.”

La voie fit un bruit de mécontentement, qui ne semblait pas vraiment sérieux, arrachant un sourire à  Sacha. L’Esprit du Chien, une divinité chinoise qui l’habitait sans qu’elle l’avait voulue, était toujours si compréhensible et sympathique envers elle ! Et dire qu’il paraissait que certains vivaient avec des dieux qui étaient tout l’inverse du Chien… Elle était inquiète pour eux, sincèrement. Elle ne savait pas comment ils faisaient pour supporter cette charge.

Tout en posant son sac par terre et posait son ardoise pas loin d’elle, elle s’allongea sur son lit et ferma les yeux, profitant du confort que lui proposait le matelas. Elle avait l’impression qu’elle pourrait y rester pour toujours !
“ Hé, hors de questions !” Fit remarquer son “hôte”, la faisant garder le sourire, il savait très bien qu’elle ne pensait pas pour de vraie.
“ Ne t’inquiète pas, il faudra bien que je me bouge pour aller me nourrir!”   Pensa-t-elle,rigolant un peu.

Même seul dans cette pièce, elle ne parlait pas à haute voie ou en murmurant. Elle préférait répondre à son dieu dans sa tête, sûrement comme la plupart des autres élèves M.
Cela ne faisait à peine une semaine que l’Esprit du Chien était rentré dans son corps. Bien qu’elle avait était angoissée au tout début, elle remarqua très vite que la divinité était vraiment sympathique envers elle, et qu’elle ne voulait pas prendre le contrôle de son corps. Elle lui fessait confiance,  il n’avait pas trahi sa parole pour l’instant et respecter plus ou moins sa vie privée. Sacha l’aimait beaucoup, il fallait l’avouer. Dès le début, il avait tenté de l’aider psychologiquement pour qu’elle arrête de paniquer et d’éviter tout contact social avec quelqu’un dans cet endroit encore si inconnu . Oh, personne ne s’attendait à des miracles,surtout elle ! Elle voulait de base vaincre son problème tout seul, mais elle avait accepté l’aide avec joie. Maintenant, elle paniquait beaucoup moins intérieurement dès qu’un inconnu qui semblait  la regardait et qu’elle avait l’impression que cet inconnu pourrait la ridiculiser. Mais Sacha s’éloignait toujours de l’inconnu plus ou moins rapidement, et elle était toujours aussi anxieuse, et elle serait toujours la même si on lui demandait de parler. Dit comme ça, on aurait dit que ce n’était rien, mais pour elle, c’était déjà quelque chose.

Pendant un temps indéfini, l’adolescente se laissa aller dans ses pensées,les yeux fermés, profitant du calme que lui donnait la pièce, de la douceur de ses vêtements contre sa peau et du lit. Elle adorait ces moments-là, où elle était totalement détendue.
Au final, elle avait dit un peu la vérité . Elle aurait bien aimé rester comme ça pour toujours.