AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  PublicationsPublications  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


 

-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

 :: Hors RP :: ◄ Corbeille :: ► Archives du Chapitre 2
MessageSujet: Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé Where is the white rabbit ? (PV Harry)  Terminé EmptyDim 3 Avr - 22:15


Where is the white rabbit ?

feat Harry





Chasse aux œufs de Pâques.

On est le weekend de pâque et le directeur du pensionnat avait décidé d’organiser une chasse aux œufs. J’avais au début trouvé cela un peu gamin, Hadès lui avait trouvé cela très gamin, mais au final je suis quand même heureuse d’y participer.

Petite je ne trouvais pas souvent les œufs, mes frères avaient toujours tendances à me devancer. Notre prof principal nous avait demandé de former des équipes et vu que je ne connaissais pas grand monde je m’étais retrouver avec un type que je ne connaissais que de peu vu qu’il était nouveau lui aussi. Il n'était même pas dans ma classe.

Je lui avais donné rendez-vous dans le parc. Si des œufs devaient être cachés il y en aurait forcement dans le parc. J’avais mes écouteur sur les oreilles, assise sur un banc à attendre mon camarde. Il s’appelait Harry et n’était pas très bavard du peu que j’avais parlé avec lui. Bon il est vrai que je lui avait un peu sauté dessus pour lui fixer ce rendez-vous. J’avais juste noté que cette histoire de chasse n’avait pas l’air de l’enchanter tant que ça.

Tu parles bien pour deux alors ça ira je pense… Et coupe moi cette horrible musique.
Ce n’est pas horrible c’est du AC/DC vieux bougon ! Et je ne suis pas SI bavarde que ça.

Changeant tout de même de musique, pas besoin d’avoir un Hadès de mauvais poil dans ma tête, j’aperçois au loin la silhouette du barbu avec qui je faisais équipe. Je me lève d’un bond et pars en petite foulée, tout en lui faisant de grand signe de la main, pour le rejoindre, un grand sourire aux lèvres. Cette histoire de chasse aux œufs me fait quand même retourner en enfance et j’aime bien.

- Salut ! Alors tu es motivé ? Tu as vu on as de la chance, il ne fait pas si mauvais que ça aujourd’hui, dis-je en riant.

Sans attendre sa réponse je l’agrippe par le poignet pour commencer notre recherche. L’entrainant sur l’herbe du parc je continue mon discours.

- J’espère qu’on va trouver plein d’œufs ! J’adore le chocolat, je suis allé plusieurs fois en Suisse pour skier et il y est vraiment bon. Mais les belges se débrouillent bien aussi. Tu aimes le chocolat toi ? Question bêtes ! Comment ne pas aimer le chocolat ! Mais bon… Tu penses à un endroit où ils auraient pu les planquer ? Je me suis dit que sur le fond du parcs, sous les arbres serait une bonne cachette…

Aislinn calme toi tu vas le faire fuir….
Tu exagères Hadès…
A peine… Tu l’as entendu beaucoup tu répondre jusque-là ?

Je lance un regard étonner à Harry, c’est vrai qu’il n’a pas pipé mot depuis avant. Ou je ne l’ai pas écouté…. Je m’arrête lui lâchant sa main attendant une réponse à mon flot de parole.
 

Aislinn O'Riley
Aislinn O'Riley

Me, Myself & I
Me joindre:
Pouvoirs:
Inventaire:
Mont Olympe
Mont Olympe
Messages : 1430
Localisation : O'Connaire on the Docks
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé Where is the white rabbit ? (PV Harry)  Terminé EmptyMer 6 Avr - 0:51


Where is the white rabbit ?

feat Aislinn O'Riley






Une chasse aux œufs innocente ? Personne ne le sait.



 Pâques. Cette fête me laisse parfaitement indifférent, après tout ce n’était autre qu’une histoire de religion et en tant que éternel athée cela ne m’a jamais attiré. Pas le moins du monde ! Et pourtant, je me retrouve à marcher en direction du parc, attendu par une jeune femme du pensionnat avec qui je devais faire équipe pour une chasse aux oeufs. Quelle folie avait menée mes pas en ce lieu ?! Quiconque me connaît ne pourrait croire à cela, je n’aime pas le chocolat et je ne supporte pas ces rassemblements infantiles et à la dimension sociale bien trop développée pour moi.

 A la base lorsque j’ai appris que l’évènement allait avoir lieu, j’étais en train de dévorer goulûment un repas au réfectoire et j’étais tellement concentré sur cette divine action que l’information m’était passée au dessus de la tête. Je n’avais donc pas compris lorsque les gens se sont levés et j’ai trouvé judicieux de faire de même pour ne pas donner l’impression d’être un imbécile qui n’écoutait pas. J’ai eu tort. Il ne s’est pas écoulé plus de dix secondes avant qu’une jeune femme blonde aux yeux bleus me saute dessus et me propose de faire équipe. Bon, elle ne m’a pas littéralement sauté dessus évidemment mais je ne la connaissais ni d’Eve ni d’Adam et la voir m’accoster ainsi m’avait rendu fort perplexe, surtout quand la demoiselle en question parle très vite et sans s’arrêter : un vrai ouragan. Tant de proximité me gênait, cela faisait des années qu’on ne m’avait pas parlé ainsi et j’étais incapable de réagir dans l’instant, je ne pus que répondre favorablement à toutes ses propositions et c’est ce qui m’a mené dans une situation aussi incongrue. D’ailleurs en y repensant, je l’avais déjà croisée dans l’amphithéâtre universitaire : elle est donc sensée être l’hôte d’une divinité, mais laquelle ? Est-elle réellement ce qu’elle tente de nous faire croire ou cache-t-elle sa vraie personnalité, potentiellement à de sombres desseins ? Je ne saurais le dire et cela ne change rien à la situation actuelle : je marche vers le parc du pensionnat afin de participer à un évènement social particulièrement stupide et inutile, en compagnie d’une personne dont je ne sais rien.

 Passant la porte, me voilà désormais en extérieur avec le soleil en plein visage. C’est une belle journée pour vadrouiller dans l’herbe et cela même si je préfère l’obscurité. Il y a beaucoup de monde autour de moi pour profiter du beau temps, certains assis en rond pour réviser ou discuter. Il y avait aussi des duos isolés qui fouillaient les buissons. C’est étrange et la situation me fit sourire intérieurement avant de comprendre qu’ils cherchent probablement des oeufs et que je n’aurais pas l’air plus fin d’ici peu, affublé de la même tâche.

 Je n’eus pas à chercher bien longtemps avant de voir mon étrange coéquipière, car elle se tenait à une courte distance avec son grand sourire si emblématique. Nos regards se croisèrent un instant et cela me troubla car je me perdis dans l’océan de ses yeux, semblant y voir autre chose que cette joie sans fin. Troublé, je ne pus que me détourner tandis que mes pas me rapprochaient d’elle. Osant à nouveau y jeter un coup d’oeil, je la contemple en entier pour la première fois et me fais la réflexion que quand même, c’est une très jolie fille, et cela même si son grand sourire, son signe de main absolument pas discret et le fait qu’elle fait de petits bonds dans ma direction, me rend nerveux. Pourquoi se montre-t-elle si proche, elle ne connaît que mon nom ! C’est dans ce trouble intense que se manifeste celle avec que je partage mon corps :
Ne laisse pas ta rancoeur ruiner
La belle journée que cela peut être.
Si seulement tu acceptais son amitié,
Le bonheur oublié pourrait renaître.


 Ces mots me laissèrent perplexe et alors que je cherche mes mots pour lui répondre, je sent une main saisir mon poignet et me tirer en avant. Reprenant mes esprits un instant, je vois que la demoiselle m’a rejoint et que sans un mot, elle m’a saisi pour m’emmener en direction des arbres, me laissant échapper quelques mots de surprise à voix basse :
- Mais que… ?
- J’espère qu’on va trouver plein d’œufs ! J’adore le chocolat, je suis allé plusieurs fois en Suisse pour skier et il y est vraiment bon. Mais les belges se débrouillent bien aussi. Tu aimes le chocolat toi ? Question bêtes ! Comment ne pas aimer le chocolat ! Mais bon… Tu penses à un endroit où ils auraient pu les planquer ? Je me suis dit que sur le fond du parcs, sous les arbres serait une bonne cachette…

 Elle parlait sans discontinuer et à toute vitesse, j’étais abasourdi par son impolitesse à m’agresser verbalement ainsi et avec tant de familiarité, sans même me saluer. Eithne sentit ma frustration car elle m’adressa des vers à cette intention :
      Si tu cessais de te morfondre,
Tu saurais qu’elle t’a salué.
Poli tu es, tu vas donc lui répondre,
Sans quoi ton honneur sera bafoué.


 Je suis perplexe quand aux paroles de la poétesse et pourtant un sentiment de honte prit racine dans mon coeur et j’oublie aussitôt tous griefs à l’intention de la jeune femme. Je ne me souviens même plus de son prénom, quel piètre gentleman je fais ! D’ailleurs, celle-ci me regarde à l’instant présent avec de grands yeux dubitatifs et semble attendre une réponse de ma part. N’étant point doué pour les discutions et pour tout ce qui se rapporte au contact social avec une inconnue, je n’arrive pas à trouver mes mots et c’est ainsi que je laisse échapper quelques mots maladroits, à voix basse encore une fois :
- Bonjour. J’ai oublié ton nom… dis-je avec grande honte. Je ne sais pas ce que tu attends de moi, mais je n’aime ni le chocolat ni les enfantillages. Si au moins ces oeufs étaient en fromage…

 Instantanément après mon esprit s’égara une fois de plus, je voyais son grand sourire flotter dans ma tête. Mais pourquoi toute cette joie ?! Qu’est-ce qui cause tout ce bonheur ?! Je n’ai jamais connu tout ça. Quoique…

 A une époque lointaine et révolue, un petit garçon joyeux courait dans l’herbe, poursuivi par un chiot tout aussi euphorique. Des visages connus étaient tournés vers lui et je pus donc discerner mon père, ma mère et mes grands-parents maternels. Cheveux noirs, yeux marrons et un petit bandeau vert autour du poignet droit, j’étais cet enfant. Ou plutôt cet enfant est mon passé, si lointain que j’en ai oublié qu’à une période de ma vie, j’étais heureux. Apparemment je cherchais quelque chose dans les fourrés, cela se pourrait-il que…? Oui, je venais de dénicher un petit oeuf en chocolat, enveloppé dans un papier d’aluminium aux couleurs flamboyantes et c’est avec fierté que je le brandissais comme un trophée.

 Une vague de tristesse monte en moi, en opposition totale avec ce lointain souvenir. De sombres pensées commencent à enfler dans ma tête et je ferme les yeux afin de dissimuler la naissance de larmes et tenter d’empêcher ma camarade de voir dans quel état je viens de me mettre. J’ai honte de ce que je suis. Baissant la tête, je prononce quelques mots si faiblement que moi seul pouvait les entendre car ils sont à mon encontre :
- Quel imbécile je suis. Le bonheur n’est pas fait pour moi, je ne connais même pas la signification de ce misérable mot.
       Puisses-tu laisser la joie pénétrer
Pour faire battre ton cœur meurtri.
Prend exemple et va célébrer
Conjointement et avec synergie.


 La colère commence à monter en moi, je ne peux supporter de me faire ainsi sermonner par un être d’un autre âge, qui n’a aucune connaissance de ce que j’ai vécu et de ce que je suis devenu à travers ces épreuves. Les larmes deviennent progressivement des sanglots de colère et j’ouvre de nouveau les yeux avant de lâcher sèchement à l’intention de la jeune femme :
- Tu veux qu’on cherche ces foutus oeufs comme des gosses de quatre ans ?! Et bah suis moi alors !"

 Je partis en courant en direction des arbres, les poings fermés et l’esprit embrumé. Comment donc finira cette journée si mal commencée ? Je ne le sais pas le moins du monde.





PS : J'ai utilisé la couleur de ta déesse pour Aislinn car sinon on aurait confondu.
Invité
Anonymous
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé Where is the white rabbit ? (PV Harry)  Terminé EmptyMer 6 Avr - 15:16


Where is the white rabbit ?

feat Aislinn O'Riley






Après meurtre à la saint Valentin, meurtre à Pâques ?



 Tu vois tu lui as fait peur !
Arrête de dire des bêtises, il réfléchit !
Je ne suis pas convaincu.

- Bonjour. J’ai oublié ton nom… Je ne sais pas ce que tu attends de moi, mais je n’aime ni le chocolat ni les enfantillages. Si au moins ces œufs étaient en fromage…


Wow… Je le regarde bouche bée. Regardant le visage barbu de mon interlocuteur je cligne des yeux, hésitant entre le rire et la… et je ne sais quelles autres émotions.

Tu vois…
Ta gueule Hadès, c’est pas le moment

Il a oublié mon nom ? C’est quoi ce type ? Il a l’air tout droit sorti d’une mauvaise série sur les gangsters des années trente ou d’un ranch et il se permet encore de ne pas me prêter attention ? Alors que je lui offre une opportunité de devenir ami ? Pas que ce soit un avantage d’être mon ami mais avec un caractère pareil il ne doit pas en avoir des masses !
Voilà, j’ai choisi, la colère à la place du rire. Je pourrais l’envoyer valser très loin si je voulais. Je pourrai le figer…

Calme ! Calme toi gamine.
Que je me calme ?!
Oui, dis-toi que ça fera plus de chocolat pour toi.

Je ne suis pas complétement convaincue mais je laisse couler. Hadès à raison. Je ne sais même pas à qui j’ai affaire. Calmons-nous et voyons comment les choses évoluent.

Je vois passer sur le visage d’Harry diverses émotions. À noter que moi au moins je me souviens de son prénom. Bref, laissons ça là pour le moment. Je vois, malgré la barbe qui cache la moitié de ses traits, de la colère et même de la tristesse je dirai. Bizarre, lui qui me semblait si… si… si lui.
Je croise mes bras sur mon torse fixant le type dans les yeux l’air de dire « Et maintenant tu veux faire quoi ?! ».  

Je lui ai rien fait non ?

Non il a bugué tout seul.
Ce type est étrange.

Je l’entends marmonner un truc, mais c’est inaudible. J’espère pour lui qu’il ne croit pas que j’ai une ouïe inhumaine. Je le regarde de plus en plus sceptiquement. Je pense que je vais partir de mon côté si il continue à faire des messes basses pour lui-même.

- Tu veux qu’on cherche ces foutus œufs comme des gosses de quatre ans ?! Et bah suis moi alors !


Et il part en courant, l’air furax. Il me laisse en plan sur mon carré d’herbe, dubitative.

Il est fou c’est ça hein ? Je fais équipe avec un dingue ?
Je ne peux pas te dire le contraire…

Je ne sais pas ce qu’il me prend mais je le suis, mais toute joie m’a quitter. Il m’a énervé. J’avance en marchant, trainant des pieds tout en lui lançant mon regard le plus noir.
Lorsque j’arrive à sa hauteur nous sommes sous le couvert des arbres. Les barrières qui bordent le périmètre du pensionnat ne sont pas très loin de nous. Elles sont surplombées de pics et je me vois bien lui planter sa tête dessus.

Aislinn tu te calme tout de suite…
Oui papa !

Je secoue la tête dégoûtée. Aux dernières nouvelles c’est mon corps, mon esprit. Si j’ai des envies de meurtres j’ai le droit. Ce n’est pas comme si j’allais la mettre à exécution...

- Primo tu ne me parles pas comme ça ! Je ne suis pas de nature colérique mais si tu me cherches je peux l’être ! Secundo, si tu ne voulais pas venir tu peux toujours te casser ! Tertio je m’appelle Aislinn !


Je lui dis ça tout en criant à moitié. Hadès, enfin la possession me rend vraiment à fleur de peau. Ça fait déjà un petit moment que j’ai Hadès avec moi mais mes sautes d’humeur n’ont toujours pas cessée.

Je m’éloigne de l’homme des cavernes qui me sert de coéquipier pour aller fouiller les buissons et les arbres alentour. Je me penche en avant écartant branchage et feuillage. Tout en avançant dans la nature bordant l’école ma colère redescend doucement.  

- Merde !

Je retire vivement ma main de l’arbrisseau dans lequel j’avais fourré ma main. J’avais deux doigts en sang et le dessus de la main éraflé. Je jette un regard mauvais aux épines qui ornaient les branches de mon agresseur.
Tout en continuant de fixer l’arbre ses feuilles commence à noircir et à flétrir. Avant que je ne réalise vraiment, le feuillage était à terre de l’arbrisseau. Je tourne vite fait la tête au tour de moi, heureusement aucuns élèves de N en vue.

C’était quoi ça Hadès ?!
Tu n’as pas bien étudié…
Arrête de faire des devinettes.
Pour te la faire courte je gère aussi la fertilité des sols.

Je fronce les sourcils. Il n’aurait pas pu me le dire plus tôt non ? Tout comme cette histoire de figer les gens… il n’a pas intérêt à me cacher d’autre chose celui-là…

Je jette un coup d’œil à l’arbre mort. Un œuf est coincé au milieu des branchages. Au moins un point positif. Le sourire me revient aux lèvres et je me retourne dans un tourbillon de cheveux blond vers Harry.

- Hey grincheux ! Je crois que ton calvaire sera de courte durée.

Je lui souris tout en désignant l’œuf coloré. Il n’y a qu’un souci, il est coincé au milieu d’épines.

Je suis sûr que si il appelle simplet, dormeur et atchoum il pourra y arrivé me sort Hadès.


Je suis tant surprise de la blague d’Hadès que je ne peux retenir un petit fou rire.



Aislinn O'Riley
Aislinn O'Riley

Me, Myself & I
Me joindre:
Pouvoirs:
Inventaire:
Mont Olympe
Mont Olympe
Messages : 1430
Localisation : O'Connaire on the Docks
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé Where is the white rabbit ? (PV Harry)  Terminé EmptyMer 6 Avr - 23:37
L'équipe d'Harry et Aislinn est sur l’herbe :

C’est le Printemps les oiseaux font des bébés!!! Une maman mésange qui voletait un peu plus loin semble bien mécontente de la présence de nos deux participants. Elle crie, vole très bas et tente de faire fuir Aislinn qui est très près du nid et représente une menace pour ses petits. Attaque imminente!!!

« Kidnapping de nouveau-nés! PÂQUES. Une journée de terreur pour les nouvelles mamans de la nature! »
Balance Clotho sur un ton dramatique sous les éclats de rire de ses deux sœurs en gesticulant comme si elle voyait un gros titre à la tête des journaux.

Les trois quittes la scène en se tordant de rire.


Il n’y a pas d’oeuf sur l’herbe. ♥ Désolé! 5 points de participation vous sont tout de même attribués.

HRP:
Les Moires
Les Moires

Me, Myself & I
Me joindre:
Pouvoirs:
Inventaire:
PNJ
PNJ
Messages : 12
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé Where is the white rabbit ? (PV Harry)  Terminé EmptyMar 12 Avr - 4:07


Where is the white rabbit ?

feat Aislinn O'Riley






Une chasse aux œufs innocente ? Personne ne le sait.



Je cours encore et toujours, jusqu’à ce me retrouver au centre des arbres. Nous sommes au fond du parc et à une vingtaine de mètres se dresse un grillage de plus de deux mètres donnant un air sinistre au lieu, et cela malgré la majestuosité des chênes nous entourant. Ma camarade me rejoint presque instantanément et me tournant vers elle, je vois son visage figé dans une expression de colère intense. Ses yeux lanceraient des éclairs s’ils le pouvaient et un sentiment de honte commence à monter dans mon coeur, aussi je me détourne et observe plus attentivement les lieux. Nous sommes au centre d’une dizaine de grands chênes dont le plus massif se trouve au coin extérieur et culmine à une dizaine de mètres. Étant au printemps, les arbres reprennent vie et le lieu est donc relativement sombre car nous sommes séparés du ciel par un toit de feuilles et de branches. Au centre d’un si beau paysage, je suis de plus en plus serein mais la graine de la honte est quand même plantée en mon coeur et une vague de tristesse risque de suivre. Je regarde de nouveau la jeune blonde mais sans oser croiser son regard et c’est alors qu’elle laisse exploser sa fureur :
Primo tu ne me parles pas comme ça ! Je ne suis pas de nature colérique mais si tu me cherches je peux l’être ! Secundo, si tu ne voulais pas venir tu peux toujours te casser ! Tertio je m’appelle Aislinn !

Après avoir aboyé sa fureur, elle s’éloigne pour fouiller les buissons tandis que je me suis mis en quête de grimper à l’arbre le plus proche pour y chercher un oeuf potentiel. Le fait de faire un effort physique ne suffit pas à m’occuper suffisamment et mes pensées m’échappent de nouveau. La honte de m’être conduit si lâchement et stupidement auprès d’Aislinn me brisait le coeur, elle s’était comportée très amicalement avec moi et elle avait d’ailleurs fait ce que personne n’avait fait depuis de longues années : elle est venue me voir avec de bonnes intentions. J’aurais pu l’accepter et peut-être devenir son ami. J’aurais pu, mais je suis un imbécile à l’esprit embrumé par la colère et le chagrin. Ma déesse elle-même continue sans cesse de me rabrouer et je ne prend même plus garde à ses paroles, désabusé au plus haut point. Je sombrais dans de noires pensées lorsqu’un petit cri me ramena sur terre, suivi d’un juron. Me tournant vers la source de tout ceci, je vis ma jeune camarade blonde debout face à un arbrisseau et bien qu’elle fût de dos, je pouvais voir un peu de sang sur sa main. Je me mis à paniquer et à chercher la cause de cette blessure et alors que je m’apprêtais à descendre, je vis quelque chose d’incroyable : le buisson dépérissait à vue d’oeil et avant que je ne puisse dire un mot, il n’était plus qu’un tas de feuilles sur le sol. Mon coeur cessa tout battement pendant quelques secondes, j’étais totalement figé par ce dont j’avais été témoin à l’instant. Pire encore, je sentais une part de moi qui commençait à gronder et je n’eus pas à chercher avant de sentir la puissance ancestrale de ma déesse m’entourer. Je ne le savais pas encore, mais j’étais au centre d’une aura puissante qui représentait l’énergie psychique de mon hôte : sa beauté indescriptible. Mes yeux qui étaient ornés d’une très légère teinte verte depuis ma possession commençaient à changer, la couleur emblématique d’Eithne prenant peu à peu le dessus. D’ailleurs, celle-ci n’attendis pas avant de s’exprimer dans toute sa fureur :
- Cette somptueuse nature bafouée,
  Brisée, brûlée et cela sans pitié…
  Je ne peux l’accepter, le pardonner ! Je tuerais, détruirais quiconque ose s’attaquer à la seule chose qui n’a pas été corrompue par les siècles !


J’étais abasourdi. Non seulement l'entité mythologique qui partage mon corps avait totalement perdu les pédales, mais en plus elle n’arrivait même plus à rester ce qu’elle est, à suivre ses propres codes et sa façon d’être ! C’est pourtant ce qui caractérise ces êtres immatériels qui vivent hors du temps et de l’espace, qui sont enfermés dans leur fonction et leur nature originelle et cela malgré les siècles d’abandon. Pendant un instant, je fus terrifié par ce qu’allait faire Eithne. Je me rappela alors qu’elle était affaiblie et qu’elle n’a d’ailleurs aucun pouvoir offensif connu et cela me rassure. Elle n’aurait pas le contrôle de mon corps et c’est par défi que je me décida finalement à faire ce que je n’avais jamais osé depuis mon enfance : j’allais ouvrir mon cœur meurtri à quelqu’un, accepter qu’elle rentre dans ma vie et lui faire confiance. Je veux être l’ami d’Aislinn et cela, malgré les désirs de meurtre qui animent mon hôte à l’encontre de la jeune femme et de son dieu car, il faut se rendre à l’évidence, c’était l’oeuvre d’une autre entité et j’étais curieux de savoir qui pouvait ainsi influer sur la vie et la mort.

Mes réflexions prirent fin rapidement car ma camarade, après avoir tourné la tête à droite et à gauche, s’était retournée d’un coup dans un tourbillon de cheveux blonds et avec un grand sourire, proclamant :
- Hey grincheux ! Je crois que ton calvaire sera de courte durée, dit-elle en montrant du doigt les restes du défunt arbrisseau.

Quelques secondes après - tandis que j’étais plongé en pleine perplexité - elle eut un petit fou rire qui me perturba encore plus. Je finis donc par descendre de mon arbre mais j’étais tellement perturbé par les derniers événements que je chuta au sol comme une poupée de chiffon, le visage dans une motte de terre à quelques centimètres d’une racine noueuse. Il faut dire que j’avais des sensations étranges, comme si mes mouvements étaient ralentis. En effet, le pouvoir de la mère des dieux celtiques continuait de rayonner autour de moi et son emprise s’était raffermie un petit peu plus. Me relevant, je rejoignis en marchant ma camarade et m’arrête à côté d’elle pour observer la situation : un petit œuf coloré était dissimulé au cœur des feuilles mortes, piégé dans un océan d’épines. Je comprenais désormais d’où venait la blessure sur la main de la jeune femme, et n’écoutant que mon cœur, je me baissa et plongea la main pour attraper le trésor recherché. Des épines se plantèrent dans ma main, surtout lorsque je referma mes doigts autour de l’objet sphérique. Serrant les dents, je me redressa et retira toutes les aiguilles de ma peau avant de tendre ce trésor à la belle en lui disant :
- Je m’excuse pour ma conduite déplorable et pour avoir oublié ton prénom. Tu as dû comprendre que je suis quelqu’un de très sombre et pourtant, j’ai fait des efforts. J’ai été profondément perturbé par nos interactions car je n’ai jamais su réagir et d’ailleurs, tu es la seule personne extérieure à ma famille à qui je parle depuis des années. Tu étais là, rayonnante, une belle jeune femme avec un grand sourire et qui parle, parle, parle… je me suis trop torturé l’esprit et… je souhaite changer, ou plutôt tenter car cela sera très difficile. Tu semblais me proposer une amitié ou au moins une camaraderie amicale et je ne veux pas laisser passer cette chance ! J’ai peur de laisser filer cette possibilité de redevenir un tant soi peu humain. Je me suis comporté comme un profond imbécile et je m’en remet à toi et à ton jugement, accepte mon sang et mes larmes comme offrande pour panser l’affront que tu as subi.

J’avais à peine terminé de prononcer ces mots que j’entendis le cri aigu d’un oiseau, et ce de manière insistante et continue, de plus en plus proche. Levant la tête, je vis un petit oiseau bleu et blanc, au ventre jaune passer à vive allure, si proche qu’il sifflait à mon oreille. Je ne comprenais pas, pourquoi il agissait ainsi ce maudit bougre ?! Pile quand je commence à me sentir mieux et à enfin relâcher la pression qui me pèse, que nous voilà harcelés ! J’allais serrer la main de colère lorsque je repensa à ce qui s’y trouvait : un petit oeuf coloré.
- Mais… ce n’est pas un œuf en chocolat regarde, c’est un oeuf d’oiseau ! dis-je en lui montrant l’objet, la paume ouverte. Voilà pourquoi ce maudit volatile réagis comme ça ! Il devait y avoir un nid dans ce buisson ! Je vais rendre cet œuf.

Je cherche alors le nid, celui-ci étant enfoui sous la carcasse de l’arbrisseau, et sans prêter attention à la douleur, je le saisis vivement. Je place l’œuf au cœur du nid et m’éloigne vivement en direction de l’arbre le plus proche et pose le tout au creux d’une branche, avant de m’en éloigner d’une dizaine de pas. Je suis heureux. J’ai réussi à remettre les choses dans l’ordre malgré mon erreur. Je ne suis peut-être pas un amas de malheurs, qui sait ? Seul l’avenir me le dira et là il n’y a plus qu’une chose qui m’intéresse : tenter d’apprendre à vivre. Je veux être heureux, or j’ai un bon indice sur cette piste en la personne d’Aislinn, aussi je n’imagine pas la surprise de la belle lorsque je me tourne vers elle en tentant maladroitement un sourire, lâchant quelques mots :
Bon… nous avons fait chou blanc ici, je suppose qu’on ne trouvera rien de plus, d’autres ont dû passer avant nous. Sinon... ça te dit d'aller en ville ce soir ? Je connais très bien un pub pas cher et avec une bonne ambiance à Galway. C'est moi qui régale !




EDIT Perso : J'ai changé la dernière phrase car mon colocataire aux chaussettes odorantes vient à l'instant d'investir les lieux prévus initialement.
Invité
Anonymous
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé Where is the white rabbit ? (PV Harry)  Terminé EmptyJeu 14 Avr - 18:54


Where is the white rabbit ?

feat Aislinn O'Riley






Une chasse aux œufs innocente ? Personne ne le sait.



Le barbu descendit de son arbre pour me rejoindre. D’ailleurs que faisait-il dans un arbre ? Les œufs ne sont pas vraiment cacher dans ce genre d’endroit… ‘Fin bref… Alors qu’il arrivait au sol il tomba. Eh bien je suis tombé sur quelqu’un d’’encore moins doué que moi… On ne va pas en finir rapidement je le sens.
Je regarde Harry se relever. Bon, heureusement il n’as pas l’air de s’être blessé. Lorsqu’il me rejoignit il plongea directement la main dans le buisson épineux. Je le regardais l’air incrédule, il n’a pas vu ma main, ou les épines ? Ni une, ni deux il en ressort l’œuf, non pas sans quelques grimace.
C’est ça ! Peut-être qu’en plus d’être fou, aigri et mauvais grimpeur il est maso… Je soupire, peut-être de désespoir.

Il s’excusa, m’expliquant qu’il n’a pas l’habitude des gens. Je pense encore moins des gens comme moi du coup… Je remarque tout de même qu’il s’exprime un peu bizarrement. Enfin pas vraiment bizarrement, il parle comme un vieux en fait.
Je lui souris, le prenant en affection. Bon ok, sa dernière phrase sur le sang, les larmes était un peu extrême…

Un peu ? On se dirait dans du Shakespeare.
Mais il a dit qu’il ne parle a personne si ça se trouve il ne lit que ce genre de choses.
Si tu le dis, c’est peut être un psychopathe. Les psychopathes parlent comme ça.
Tu parles en connaissance de cause ? Soit, mais il faut être dans les bonnes grâces du psychopathe alors !

Soudain, un bruit aigu s’éleva. Je sentis un courant d’air me passer à un millimètre du visage. Je cherche d’un rapide coup d’œil la source mais ne la trouve pas. Une nouvelle fois le courant d’air passa près de ma tête mais cette fois je sentis quelque chose de presque coupant me toucher.

- Mais… ce n’est pas un œuf en chocolat regarde, c’est un œuf d’oiseau Voilà pourquoi ce maudit volatile réagis comme ça ! Il devait y avoir un nid dans ce buisson ! Je vais rendre cet œuf.


C’est donc un oiseau, et bien je ne suis pas très douée. Pour ma défense il ne ressemblait pas à un œuf d’oiseau.
Avant que je n’aie le temps de dire quoi que ce soit le jeune homme avait replongé la main dans le buisson.

Maso !

Il en ressort un nid, j’imagine le nid où j’ai prélevé l’œuf. Le barbu se dirige vers un arbre alentour pour y placer le nid et l’œuf avant de redescendre… sans tomber cette fois. La mère de l’oisillon nous ayant fichu la paix j’imagine que l’œuvre de mon acolyte avait fonctionné.

- Bon… nous avons fait chou blanc ici, je suppose qu’on ne trouvera rien de plus, d’autres ont dû passer avant nous. Sinon... ça te dit d'aller en ville ce soir ? Je connais très bien un pub pas cher et avec une bonne ambiance à Galway. C'est moi qui régale !

Je lui fis un sourire qu’elle bonne idée.

Ya la soirée de pâque ce soir.
Ah oui ! Merci !

- Alors ça aurait été avec plaisir. Vraiment. Mais ce soir il y a une soirée pour Pâques, tu sais il y a plein d’affiches dans l’école.

Je marque une pause. Ca me désolait de lui dire non, mais j’étais une des serveuses lors de cette soirée…

- Tu sais quoi ? Tu n’as qu’à venir ! Je suis serveuse pour la soirée, d’où mon obligation de te dire non. Mais si tu viens je t’offre les consos et en contrepartie tu m’inviteras dans ce fameux pub la semaine prochaine !


Je regarde l’heure sur ma montre. Déjà 17h30 et il faut encore que je me prépare. J’allais devoir abandonner mon coéquipier ici, pour l’instant.

- Bon, vu l’heure je vais devoir filer me préparer, tu sais les filles comment s’est, dis-je en riant. Mais j’espère vraiment te voir ce soir, ça me ferai plaisir. Je prendrai une ou deux pauses pour te tenir compagnie. Alors si tu peux, veux, je compte sur toi !

Avant qu’il n’ait le temps de me répondre je lui fit un grand sourire avant de me dresser sur la pointe des pieds pour lui déposer un léger baiser sur la joue en guise d’en revoir.

Je lui fis un signe de la main avant de partir direction ma chambre en trottinant.

Tu nous as fait quoi là ?
Je sympathise, il est gentil, il a juste une carapace.
Si tu le dis, tu penses qu’il viendra ?
On verra bien, mais ça me ferai plaisir de voir un visage familier.



Aislinn O'Riley
Aislinn O'Riley

Me, Myself & I
Me joindre:
Pouvoirs:
Inventaire:
Mont Olympe
Mont Olympe
Messages : 1430
Localisation : O'Connaire on the Docks
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé Where is the white rabbit ? (PV Harry)  Terminé Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Where is the white rabbit ? (PV Harry) Terminé
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Immortalia :: Hors RP :: ◄ Corbeille :: ► Archives du Chapitre 2-
Sauter vers: