Bonjour les jeunes.

Pour ce premier cours de l'année j'aimerais vous présenter votre nouveau meilleur ami : LE BOUQUIN. Le bouquin est formidable, il renferme la plupart des réponsé aux questions stupides que vous me poseriez s'il n'y avait pas d'alternative. Heuresement qu'il est la lui.

Tu esquisses un petit sourire en attendant la réponse des élèves, qui semblent parallysés par cette étrange salutation.

Bon comme c'est le premier cours je suis censé vous faire un petit speech pour vous décompresser un peu, alors on y va .

Regardes moi ces gamins bizarres... Dire qu'ils ont le potentiel de controler des pouvoirs divin, ça fait stresser. Le gros là, je suis sur qu'il a déjà planifié comment il allait me tuer.

Au fond de la salle, une petite voix se fait entendre : « Monsieur, vous n'êtes pas censés dire ce genre de choses à haute voix » .

Toi tu as tout compris, plus 10 points pour Gryffondor .

Le silence géné des élèves empli la pièce d'une atmosphère particulièrement lourde. Voyant que personne d'autre ne veut réagir, tu engages un duel de regard avec certains d'entre eux, pour voir qui va détourner en premier. Certes, la gentillesse et la chaleur ne sont pas tes qualités premières, mais si tu peux couvrir ça avec de l'humour ça t'évitera de te faire renvoyer.... probablement .

C'est pour ces moment là que tu es devenu prof. Pour corriger la timidité de la jeunesse, pour redonner de la vigueur à ces figures amorphes qu'on apelle adolescent. A la fin de l'année, ce seront de parfait soldats.

Depuis toujours tu adores les sciences. Pas forcément la chimie, certes, mais le sentiment de stimuler ton cerveau te rend vivant . La classe, émerveillée, admire l'aisance avec laquelle tu trace sur le tableau le schéma accompagnant le premier problème de  l'année scolaire.

Vu que vous étez en secondes, vous avez peut-être sûrement déjà résoudu un problème de la sorte au collège. Un crayon est lancé depuis l'estrade vers un bureau avec une vitesse V, calculez le temps de vol pour atteindre un bureau.

Personne ne fait de remarque sur cette phrases qui défie toutes les lois de la langue telle que nous la connaissons?Voyons à présent qui a un cervau parmi ces jeunes. Tu cherches avidement le regard d'un de tes élèves, qui ayant fini le problème , lèvera glorieusement la tête, plein de fierté d'avoir poussé les limites de son esprit . Ta philosophie de travail ? Tu n'en a pas vraiment, à part de toujours pousser plus loin, quoi qu'il en coute. Chacun de tes élèves à le potentiel d'accomplir de grande choses, mais peu d'entre eux en auront le courage.

Alors bouboule, on a fini ?

Il a pas fini, hein ? Tu regardes le jeune se démener sur sa feuille, à faire des gribouillis incompréhensible dû à la nervosité d'être observé . Les humains sont des créatures faibles . Ils abandonnent à la moindre difficulté, et se réfugient derrière des excuse . Pas étonnant qu'ils aient eu besoin des Dieux durant tout ce temps.

Temps écoulé, personne n'a fini ? Tant pis, je ne vous donnerai pas la solution aujourd'hui.

« Mais Monsieur, ce problème était impossible ; et gnia gnia gnia, et même que c'était trop dur d'abord » tu cries, imitant la voix grinçante d'un adolescent qui mue .

Quand vous allez mettre les pieds dehors, la, dans le vrai monde, la plupart des gens vont pas vous donner un job parce que vous avez essayé de décrire le mouvement d'un crayon dans un plan . Si c'était si facile, tout le monde serait riche ! On aurait tous une Rolex !

Tu regardes ton poignet, et tu t'aperçois que tu portes effectivement une Rolex, dont le bracelet a été rongé par les produits chimques que tu manipule régulièrement. Tu l'avais acheté sur un coup de tête juste pour faire chier ton père, avant de te rendre compte qut tu n'avais plus assez d'argent pour les 5 prochains loyers. Trop tard pour la revendre... Tu as un long moment d'abscence... ça a duré presque deux minutes ? Tu te tournes vers les élèves.

Dans la vraie vie, voilà ce qu'il faut répondre !

Tu sors un crayon de la poche de ta vieille veste marron acheté aux frippes, que tu lance violement sur la table . Le choc le fait rebondir sur le bureau et heurter le front d'un étudiant, hébété .

Une chance que la séléction naturelle ne soit plus d'actualité.

Sur cette punchline que tu as volé dans un magazine variété, la cloche sonne, et tu fait signe aux élèves de sortir de la salle.

Demain on se voit au laboratoire, ok les jeunes ? Amenez une blouse et ce qu'il vous reste de bonne humeur.

Les heures de cours sont trop courtes. Si tu pouvais, tu les garderais bien 5 heures de plus mais le directeur serait sûrement en colère... Tu décide d'aller aux toilettes du personnel pendant la pause, histoire de faire ton check-up habituel devant le miroir. Comme d'habitude tes cheveux commencent à être grisonnant et ton front de dégarnit. Tu t'en fiches un peu, ça te donne l'occasion de faire une coiffure excentrique. De toute façons, très peu de gens sont assez grand pour remarquer que tu perds tes cheveux. Pas de cornes cachée dans tes cheveux aujourd'hui, ça signifie que la bête se repose.

Tu décides d'entrer dans une cabine pour "méditer". Être prof c'était ton rêve, et tu le réalise chaque jour. Enfin plus ou moins. Tu aimerais virer la plupart des élèves de la classe pour garder ceux qui ont un minimum de cerveau. Beaucoup, bequcoup trop de cas sociaux dans cet établissement. On lui avait promis un super laboratoire avec tout le matériel qu'il voudrait à l'embauche, mais au lieu de ça ils ont investi dans plus de matériel sportif. Tu regardes tes bras. Pas vraiment sportif, enfin juste assez pour donner l'impression d'être en bonne santé. Les vêtements bien taillés aident beaucoup, bien qu'ils soient moches et usés, mais après tout personne n'est là pour te juger. Tu rêves des jours chaud où tu pourras porter tes fameuses chemises hawaiennes... Certains disent que ça fait moderne, tu les porte juste parce que tu as eu un lot d'une dizaine pour pas cher.

Tu tires la chasse et te lave les mains pendant deux minutes avec de l'eau bouillante. Pas question d'aller en salle du personnel, tu n'aimes pas trop tes collègues, surtout ceux qui enseignent des matières stupides comme l'histoire ou les sciences humaines. Quelle perte de temps. La plupart des profs ici sont à l'image de la majorité des élèves: mous. Ils se vantent d'enseigner dans un établissement prestigieux sans vraiment comprendre les responsabilité que ça implique.


Tu préfères aller au réfectoire manger un repas préparé par un employé désabusé avec autant de passion qu'un lapin sous morphine.
«Vous voulez plus de légumes ? »

Donnes les plutôt à lui ; il en a plus besoin que moi, tu répond en montrant du doigt un élève de petite taille.

La bouffe du self est pas mal, meilleure que quand tu étais toi même étudiant.

Parfois tu t'assoit à côté des élèves et tu leur tape la discute. Ca les met mal à l'aise et c'est plutôt drôle. 
Parfois tu tends l'oreille pour écouter des ragots que tu répètes en cours por embarasser les jeunes.

La journée terminée, tu rentres dans ton logement et t'écroule sur le lit. Tu penses au cours de demain et comment tu peux faire rentrer quoi que ce soit dans la tête des gosses. Arrêter les blagues sur le physique serait un bon début, mais ça rendrait la chose moins amusantes. Peut être que commencer le cours par quelques explosions serait assez intéressant pour les engager dans une démarche intellectuelle poussée? Au fond tu les aimes tes étudiants, dommage que parfois le message ait du mal à passer. La moitié des collègues ne te parlent plus trop depuis que tu as fait la remarque de trop, et tu n'as plus grand monde à qui parler hors du pensionnat. Tu reçois des lettres auxquelles tu ne réponds pas et mêmes des colis avec de la nourriture. Mais dans le cœur d'un homme il n'y a pas assez de place pour les femmes et les sciences, il faut en choisir un. 
Un job de rêve, un salaire plus que correct. Nourri, logé, équipé. Encore une superbe journée. Une Guiness et on allume l'ordi. Tu planifie ton week-end, et une puissante envie de tir à l'arc se manifeste. Reste plus qu'à forcer trois ou quatre étudiants à participer et tu pourras utiliser les locaux comme bon te semble. Le week-end est toujours difficile à planifier, alors souvent tu te balade sur le campus et fait des expériences pour faire rire les élèves.

Encore une fois tu t'endors, avec cet étrange sentiment d'accomplissement qui te maintiens endormi jusqu'au prochain matin. Tu te demandes si elle reviendra te parler demain ou si elle en finalement marre de tes conneries.

« Vous dites que vous êtes d'origine chinoise, c'est bien ça ? »

Adam, profondément affalé dans le fauteil, essaie de déchiffrer en plissant les yeux les diplomes accrochés de l'autre coté de la salle de consultation .

« Adam, je ne pourrai pas vous aider tant que vous n'aurez pas raconté votre histoire » .

Si je devais raconter ma vie, je le ferais pas lors d'une séance chez un psy. C'est super cliché comme expositiont vous trouvez pas ?

« Ecoutez Adam, ni vous ni moi n'avons envie de parler à l'autre, mais c'est la troisième université dont vous vous faites renvoyer et je ne peux pas confirmer votre bilan psychologique comme je l'ai fait la dernière fois. »

Bon, tu veux quoi cette fois ? Un traumatisme familial ça passe ?

« Tant qu'il n'y a pas de violence ça ira, le tout c'est d'avoir une excuse passable et ensuite je pourrai renouveller votre autorisation de travail ».

Bon, qu'on soit bien clair, pas un gramme de sang chinois en moi. Oui, mon père s'apelle Ling Chun Dae, enfin Lee Sunday maintenant, mais je suis pas vraiment son fils.

« Je vois... Sentiment d'aliénation. Vous vous sentez plus proche de votre mère du coup ? »

Pas vraiment. Elle est partie quand j'avais 4 ans, surement pas avec mon père biologique, laissant ping pong avec un batard et surtout sans argent. Du coup il s'est crevé à la tâche pendant des années. Pas littéralement hein, il est toujours en forme .

« On en va nul part Adam, donnez moi un truc à marquer et qu'on en finisse. J'ai des gens avec des vrais problèmes qui attendent dehors. »

Tu veux dire ces tarés dehors ? Je crois que je m'en suis bien occupé déjà .

« Tu en as fait pleurer deux, Adam ! Tu as pas changé depusi la fac, tu es toujours comme ça avec les gens . Comment est-ce que tu as pu en arriver là ? »

Déjà tes patients ils pleurent pas vraiment, ils extériorisent. Tu es psy tu devrais connaître ce genre de trucs. Ça t'épargnera l'embarras de les voir fondre en larme sur ton canapé et tu pourras les renvoyer à la maison après deux minutes avec beaucoup de cachets. Les gens sont pas aussi fragiles que tu les force à penser, mais s'il faut vendre des pilules tu es le premier à les rendre malade...Si tu veux vraiment savoir comment je suis devenu comme ça, tu as qu'à mentionner mes années d'alcoolisme... Sauf que si tu fais ça on perds tous les deux notre emploi . Tu as qu'à marquer trouble et anxiété lié au départ de sa mère, mais le patient a entièrement guéri et est prêt à assumer à nouveau ses fonctions de professeur d'université.

« Je ne peux pas. Écoute Adam, la vie c'est pas un grosse blague comme tu aimes le dire. Les gens ne sont pas qu'hormones et réactions chimiques dans le cerveau. Pourquoi tu ne veux pas t'ouvrir aux autres un peu? Et les femmes, ça va ? »

Plus trop de nouvelles ces temps si. La belle-mère m'envoie toujours de la bouffe, et l'autre veut que je me remette avec elle. Elle comprend pas que l'amour c'est chimique et que je ferai toujours passer ma carrière avant tout le reste.

« Même avant le respect pour la dignité de chacun apparement. Ça te rend pas mal de dire des chsoes comme ça à tes élèves ? Quel genre d'élève étais-tu, hein ? »

J'étais comme tous les autres gamins : un peu con, sans ambitions ni passion. C'est pour ça qu'il faut les pousser les jeunes, la jeunesse c'est l'avenir !

« Je pensais pas qu'un mec comme toi pouvait être idéaliste, Adam. »

Le fait est que j'ai eu une vie tout à fait normale, sans rien d'extraordinaire . J'ai étudié en pensionnat à Immortalia pour le collège et je suis revenu chez le vieux; après, le reste tu le connais vu qu'on était à la fac ensemble. Enfin avant que tu abandonne la science pour ta pseudo-science là... Oui, je fais des blagues aux élèves, mais voilà, je fais un peu comme Robert !

« Robert ! C'était ça depuis le début ! Robert, ton prof de math complêtement taré qui faisait faire des pompes et des équations en même temps ! Je pensais pas que ce genre de folie déteindrait sur toi, mais tout est plus clair désormais! »

Robert n'étais pas un taré, c'était un homme passioné et comme lui je vis ma passion . Ses méthodes étaient peu orthodoxes mais aujourd'hui regarde l'homme que je suis !

«Robert t'as détruit Adam, au point que tu as oublié ce que c'était d'être humain. »

Robert m'a poussé plus loin que ce que je n'aurais jamais imaginé. Oui ce fut douloureux, mais seul les humains prêt à tout sacrifier peuvent accomplir de grandes choses. Et lui aussi a sû faire l'ultime sacrifice pour ses étudiants. Regarde ce qu'il a fait de moi! Mon dernier protégé à l'université a dominé le reste des autres et est sorti major de sa promotion!

« Je vois juste un homme rongé par son passé et traumatisé par une expérience avec un professeur tortionaire. Pas étonnant que tu sois aussi méchant avec tes élèves, c'est parce que tu continues le cycle d'abus que tu as toi même subi ! »

...Attends, répète un peu la dernière phrase.

« Tu continues le cycle d'abus que tu as toi même subi ? »

C'est ça ! Tu as juste à marquer ça sur le papier ! Et qu'après un long travail d'introspection, ou une autre de tes croyances débiles, je suis capable de réintégrer la société ! Et qu'il faut excuser quelques débordements qui sont du à mon traumatisme !

« Adam, je te méprise. Il y a des gens qui ont de vrai traumatismes et toi tu prend ça comme un jeu. Non je ne te ferait jamais ce papier ! Tu n'enseigneras plus jamais à l'université ! »

Dans ce cas il y a peut-être un autre endroit où tu pourrais m'envoyer. Où est-ce qu'on peut légalement employer des professeurs complêtemenet nevrosés et instables ?

« Tu as gagné Adam, je te fais une autorisation pour enseigner dans un lycée. Tu comprendra ce que c'est la vraie souffrance. Après, je ne sais pas qui serait assez fou pour t'employer . »

Merci mec. Au fait j'ai déjà une offre, et comme c'est du privé, je n'ai pas vraiment besoin d'une autorisation particulière. Mais tout est bon à prendre.

« Et qui est assez stupide pour employer un criminel potentiel comme toi ? »

J'ai reçu une lettre du directeur d'Immortalia. Je suis aussi surpris que toi que l'homme soit encore en vie, et qu'il se souvienne de moi en plus. C'est un bon site isolé en Irlande, des élèves tout à fait normaux et un bon salaire. Bon tu me le fais ce papier ?

« Sors d'ici Adam ».

Bonjour Monsieur le directeur, je me présente Monsieur Adam Sunday, je viens enseigner la physique-chimie. Bien que j'ai du mal à comprendre pourquoi vous m'avez apellé moi, je connais déjà l'établissement.

Hein ? La section M ? De mon temps, on les appellait la section Malades parce qu'on les voyait jamais . Ils sont tous assez spéciaux non ? Et part spéciaux je veux dire handicappés mentaux.

Ils n'ont aucune problème de santé ? Vous m'en voyez ravi.

Vous voulez que je leur enseigne ? Pas de problème, à condition que vous me laissiez carte blanche sur ce coup là. J'ai jamais aimé les élèves privilégiés, et je pense que les reconnecter un peu au monde réel leur ferait pas de mal. Vous savez à leur âge c'est dur de se donner à fond, mais je pense que mes méthodes ont fait leur preuves.

Ah, vous savez déjà pour mes méthodes? Parfait, ça nous évitera pas mal de moments gênants.

Un pot de bienvenue ? Volontiers, cela fait longtemps que je ne peux plus acheter d'alcool sans note du psy...
Vous n'avez pas l'air choqué par cette phrase, Monsieur le Directeur. Je comprend tout à fait. Avec l'âge on a besoin d'un petit verre dans la journée pour tenir le coup hein ? Je vais m'installer dans la chambre et on se voit plus tard ok ? Salle 3.4 ? D'accord j'y serai. Tâchez de pas mourir entre temps hein, ça gacherai l'ambience.




Ahh, j'ai mal à la tête. J'ai du me mettre la race hier soir. J'espère que y'a personne d'autre dans le lit, j'ai pas envie d'avoir de problèmes avant mon premier jour.

Tu devrais boire un thé et manger un bout, ça aidera à calmer ta tête

Merci.

Attend une minute, c'était quoi ça ?
Salut ! Si je t'ai enfermé dans le placard m'en veut pas, c'est une vieille habitude. Comme ça je sais qu'elles partent pas avec mon portefeuille.

C'est un vrai bazar ici !

Pas vrai ? Tellement sale que ça donne envie de tout brûler. Si tu as le temps tu m'aiderais à nettoyer un coup ? J'espère que t'es pas une étudiante sinon j'aurai à te brûler avec la chambre.

Tu parles plus ? Je comprend. Je vais te sortir de là, le temps que je me remette sur pieds. Café ou thé ? Wow, ils ont même pensé à mettre des bières dans ce frigo.

Tu ne devrais pas boire Adam, ça affaiblit la qualité de la possession

On n'apelle pas les gens par leur noms tant qu'on s'est pas présenté. Tu es qui toi ?

Je suis la chèvre.

La chèvre ? Tu es une strip-teaseuse ou quoi ? Je savais que le directeur avait l'air pervers, mais là...

En tout cas j'aime bien ta voix, elle est super douce et profonde, c'est comme si elle résonnait dans ma tête.





Jour 15, je suis toujours possédé par l'esprit de la chèvre. Je me réveille lentement et prépare un délicieux café.

Pas mal du tout la narration ! Quels sont les points pour la journée

Rendez vous avec le directeur à 9H pour l'inventaire du laboratoire, et le nouvel épisode des Enfants de l'espoir à 18h30

C'est quand même pratique que tu me fasse ces recaps le matin. Grâce à toi je suis à nouveau un membre fonctionnel de la société. Enfin, jusqu'à ce que les cours reprennent vraiment. En plus j'adore les Enfants de l'espoir. Tout ces gamins qui vont mourir de maladie grave, c'est vraiment la pire télé réalité depuis longtemps.

Je ne voudrais pas t'offenser, Adam, mais j'ai comme l'impression que tu n'a pas vraiment compris pourquoi je suis dans ton corps. Et n'oublie pas qu'il faut commencer à préparer les cours, l'année scolaire va bientôt commencer.

T'inquiètes pas ça arrivera comme ça arrivera.

Si tu ne commence pas aujourd'hui peut-être que je vais arrêter de te faire des rappels.

Hum, je sais pas trop. Ah, et si j'allais au resto turc aujourd'hui.

NOON ! Surtout pas ! Il va me tuer !

Tu sais très bien qu'il ne peut pas te voir. Ou alors il penserait à une hallucination

Tu n'as pas vu comment il me regardait ? Avec ses yeux tout rond ? Il a dit qu'il allait faire un kebab !

Braaaaavoo le racisme Baby, alors là super.

Et si il te blessait en voulant m'attaquer moi ? Comment tu ferais ?

Ben je suppose que je serai gravement blessé, par ta faute de surcroît. Tu as eu assez de chantage émotionnel pour aujourd'hui ? J'aimerais prendre ma douche. De toute façon c'est soit ça, soit je me remet à boire non stop toute la journée. Tu voudrais pas que ça arrive non ?

Surtout pas ! Écoute, je vais faire de mon mieux, mais essaie de bien te comporter aujourd'hui. Qu'est-ce qu'on va faire quand les élèves seront là ?

Merci Baby tu es super. Tu es un peu comme la mère que j'ai jamais eu.

Tu le penses vraiment ? Je ne sais pas quoi dire...

Pas vraiment en fait. Mais peut-être qu'avec le temps ça viendra. Tu peux me montrer comment faire ton truc là, de protection?

]Je ne peux pas. La magie doit être utilisée avec raison et jugement, et je ne peut pas te faire confiance. Je l'ai juste fait hier soir parce que tu avais mis ta main dans le feu intentionellement.


Mais tu peux l'utiliser non?

]Bien sur. Je peux même te transformer en chèvre.

Par contre ça évite... Quoi que ça peut être utile. Tant que tu me soulage quand je hurle de douleur tout me va, Baby.

]Très bien Adam, mais évite de prendre de risques inconsidérés. Ce pouvoir ne te rend pas invincible.

C'est une partie de ma rémission Baby, je dois prendre des risques pour sortir de mon statut quo. Sinon je ne peux pas vaincre la dépression. Bon, je te rallume plus tard, j'ai une réunion qui m'attend.