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"Il est de mon devoir de protéger" - (Fin)
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MessageSujet: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) EmptyMer 1 Juin - 2:25

 
Aya Alphandary| Toutou

Caractère et physique

De face, nous avons l'armoire. Une femme à la peau mâte, rappellant à toutes et tous la beauté de son pays. Tu étais un de ces êtres qui outrepassait la moyenne, pour plutôt la faire tirer vers le haut. En effet, du haut de ton mètre quatre vingt deux, tu étais une admirable asperge dans le rang des femmes fragiles et douces. Ahah... M'enfin, si on évitait de parler de cette magnifique masse musculaire dont tu prends un grand plaisir à entretenir, de ta tenue digne des plus discipliné des soldats -pouvant même atteindre la rigidité d'un poteau électrique- ainsi que ce ressenti de forme phénoménale à chacun de ses mouvements, dégagée en grande partie par Moi, bien sur. Rien ne semblait perturber ta marche assez lourde, dégageant autant de finesse qu'un hippopotame dansant le ballet. Rien ne semblait faire fléchir ton visage si féminin,un minimum entretenu par des produits de beauté afin d'affirmer son regard dur, glacial dont le centre était ses yeux marrons en forme d'amande, bien ancré dans son globe oculaire. Cela renforça en autre le caractère implacable du personnage. Autour de ton oeil droit, nous pouvons voir l’œil de ce.... Horus. Oui j'avoue, je n'apprécie pas trop le fait de faire une marque d'un autre dieu égyptien, je ne vais pas mentir. En tout ça, c'est ce qui lui a fallu de tatouer ma représentation physique au niveau des omoplates, héhé. Sinon, autour de ce visage se dessine des cheveux bruns, ondulant sur ta peau aux couleur du désert. Tes cheveux, créatures souvent indomptables, sont pour deux mèches entrelacées dans de fins rubans dorés. Pour l'équipement que tu arbores, nous pouvons dire que tu es facilement frileuse, vu le fait que ne revient que récemment de ses terres natales. Alors ils te verront souvent arborer des manches longues même en printemps. Considérons que nous pourrions le voir avec des manches cachant uniquement les bras à partir d'un petit 25°C. En parlant de ton pays, tu as conservé ton accent à couper le couteau lorsque tu parles une autre langue, avec un voix alto légèrement grave.

Cependant, de dos, nous avons la faiblesse. En vérité, la femme que tu es, est la première à décamper en cas de danger. Facilement surprise, facile à apeurer, tu habites en ton sein le sentiment que Phobos s'amuse à créer dans les champs de bataille. Tu as une estime de soi inférieure à la moyenne, et tu es souvent la première à critiquer tes actes. En vérité, tu restes peu assurée dans tes actes, la plupart du temps. Ayant peur de causer un quelconque tort, tu chercheras toujours un compromis pour mettre d'accord ton esprit. Au grand damne de ta capacité de réflexion, qui se trouve embourbée dans ce carcan émotionnel.
Néanmoins, grâce à ma rencontre, et ton expérience de vie que nous avons vécu ensemble, je peux le dire haut et fort le fait suivant: Phobos t'a bien éduquée. Car sous l'adversité, même devant les contretemps, tu seras aussi la première à agir pour pouvoir réaliser ta quête. Sous la peur, tu l'escalades, tu la surmontes avec hargne et ardeur. Tu en deviens que bien plus forte mentalement. Devenant inébranlable, cela te permet de surmonter les obstacles. La peur dans ce cas là est convertie en force. En une force éclatante pour pouvoir faire ton travail. Protéger, aider les êtres, tu rêvais de faire cela quand tu étais assise derrière une table du pensionnat, à écouter un cours. Tu es une rêveuse, tu le sais. L'âge ne t'a pas fait mûrir dans le bon sens. Cependant, ne croyons pas que tu surmontes tout cela par pur plaisir. Tu le fais uniquement car quelqu'un doit le faire. Pour tous ceux ayant besoin d'aide, éperdu dans le brouillard de l'incompréhension, tu t'armeras d'une lanterne pour les guider. Devenant ainsi une muse à part entière, je peux te dépeindre comme une personne attentionnée et soucieuse aussi des autres. Éprouvant autant de la pitié que de la compensation, tu seras là pour les surélever vers le Bien.

Aujourd'hui, je ne lutte pas seul contre les forces démoniaques. NOUS luttons pour une paix et une reconnaissance de la faiblesse dont tu subis encore les frais.

... On peut aussi ajouter le fait que si tu avais continuée tes études, tu aurais pu devenir une excellente professeur de langue. Tu as toujours été doué pour les langues mortes, et même si tu ne parles pas parfaitement toutes les langues mythologiques, tu les comprends. Alors les enfants, faites attention quand vous sermonnez en latin ou si vous vous amusez à vous moquer d'elle en ancien égyptien. Et le pire, c'est que tu passes ton temps avec des nombreux livres que la bibliothèque offre, afin de pouvoir garder le même niveau.

Histoire

" ... Maman! Maman! "
" Ma petite crocodile de sable! Viens là que je te chatouille! "
" Héhéhé~ "
" Alors Aya, ça va chez papi et mamie? "
" Oui ça va! Et toi? "
" Et bien Maman est très fatiguée. "
" ... Je vois. Au fait, je ne comprend pas pourquoi vous voulez tous que je sache bien parler anglais... "
" ... Hahaha. Voyons ma belle, c'est pour la simple raison que c'est une langue capitale pour la découverte du monde. Et puis... Nous voulons ton bien. Ton père aurait pensé à la même chose."
" ... Alors je ferais de mon mieux pour aller de l'avant. C'est vrai qu'étant la langue parlée dans les affaires, ce serait bien plus aisée pour moi à comprendre, même si ce sont des hiéroglyphes pour moi. Héhé~ "
" Elle était pas mal celle là! A charge de revanche! "
" Allez! Je ne dois pas rater mon émission du samedi soir. Je t'aime Maman. "
" Moi aussi ma chérie. "


" Moi aussi... Tu devras aller à Immortalia... C'est ce que voulait ton père... Désolée ma chérie, je sais que l'Armée m'a pris énormément de temps, que tu as souvent vécue chez tes grands parents... Mais tu dois réussir. Quelle mère indigne je ferai sinon. "

" ... Vous m'avez convoquée monsieur le Directeur? "
" Hum... "
" Euh... Monsieur le Directeur. Je suis là, pas à l'opposée du mur. "
" ... Ah hum oui... *Tousse* Bien. Ma petite Aya. Si vous voulez bien me suivre."
" Bien monsieur le Directeur... Mais pour me montrer qu- "
" Aya Amari Alphandary, d'origine égyptienne, allant atteindre ses 16 ans cette année. C'est cela? "
" Ah euh... Oui, M-monsieur. "
" Nous voilà. "
" Cette entrée ne m'inspire pas confiance.... Sans vouloir vous manquer de respect... "
" ... "
" ... Monsieur le directeur! Pourquoi m'aviez vous poussée?.... ouvrez monsieur. Ouvrez!Ouvrez! Ouvrez!.... Ouvr-héhé-z. *Snif* Mons-... Ieur... C'est parce que je ne peux m'adapter à votre établissement? Que je sois si faible..."


*.... Cette mortelle pleure. Je ne sais pas si je peux accepter sa présence... Ou du moins, si elle mérité ma présence.*
" ... Non."
*???*
" Je... Ne dois pas pleurer. Je... Dois avancer. "
*Ooooh?*
" Je veux vivre... Je ne veux pas sombrer... Dans ces ténèbres... Il fait si sombre... Alors je ne pleurerai pas. Je ne succomberai pas. Je ne faillirai pas."
*Assez intéressant. Heureusement que c'était moi qui a pu prendre possess-*
" ... HA!"
*...*
" V-Vous! La, la bestiole à casque!"
*... Tu as pu me discerner?*
" ..."
*Elle s'est évanouie. Je me contenterai de rester calme jusqu'à son réveil.*


" Monsieur le Directeur, aviez vous du temps à me consacrer? "
" Hum... "
" ... Monsieur le Directeur, je suis à la porte. "
" ... Ah hum oui mon enfant, rentre. "
*... Que faisait-il devant ce pot de fleur?*
* ... Je n'en sais rien, grand Dieu Toutou, mais mieux vaut ne pas le savoir.* "Monsieur le Directeur, j'aimerai vous demander si, après ces notes de fin d'année, je pouvais revenir dans mon pays."
" ... Non. "
" Pourquoi monsieur le directeur? "
" Il est encore trop tôt pour cela. "
" ... Monsieur le Directeur, je- "
" Désolé Miss Alphandary, mais je ne peux vous lai- "
" ... VEUILLEZ M'EXCUSER MONSIEUR. "
* Calme toi mortelle. Cela fera défaut dans ton argumentation. *
" ... Merci d'au moins m'écouter. Seulement, mon pays est dans un tournant politique pouvait être important. Monsieur le Directeur, moi et Toutou n'avions jamais causé de problème dans votre établissement. Je me suis investi énormément à vos projets et fait en sorte que ce que vous m'aviez donné soit un bénéfice... Je suis trouillarde, peureuse, comme vous voulez, mais pas faible... Et Toutou ne tentera pas de me posséder. Il a compris depuis longtemps qu'il avait besoin de nous pour récupérer les forces nécessaires à la réincarnation de son corps physique. Je vous prie monsieur le Directeur, donnez nous notre chance. "
" ... Soit Miss Alphandary. Si vous voulez mettre votre vie en jeu par simple égoïsme, je vous laisse partir."
" ... Merci Monsieur! "


" ... J'aimerai que vous accompagnez cet élève. Même si ses résultats sont très moyens, sauf en ce qui concerne les langues mortes et la maîtrise de possession, nous ne devons pas la perdre. Surveillez la, et aidez là en cas de besoin. Bien sur, en toute discrétion."
" Bien, monsieur le Directeur. Ce sera fait selon vos consignes. "


" Et bien mon ami. Que faites-vous ici? "
" Ceci est pour signaler que tout se passe comme vous l'avez prévu. Elle va revenir à Immortalia pour accepter votre poste de Gardien, vacante depuis peu."
" Hum... Et cela mieux pour elle? "
" Elle semble avoir accepté le fait que sa mère soit borgne dû à une erreur de manœuvre. D'ailleurs, je n'ai dénoté aucune trace de la possession du Dieu. Je dirai même qu'elle a pu mûrir et évoluer grâce à lui."
" Bien. Elle a du mettre court à son contrat militaire. Après tout, je préfère que les petits ne cherchent pas à se tuer. "
" En effet monsieur."
" Vous pouvez disposer. "
" Merci bien monsieur. "


" Oh. Mademoiselle Alphandary. Je vous attendais. "
" ... Bonsoir monsieur le directeur. "
" Comment vous portez vous? "
" Bien je dirai. Et vous donc, encore à pousser des élèves dans votre salle maudite? "
" Ahah. Mais voyons, je dirai que ce n'est qu'une poussette. "
" Chacun son point de vue, dirai-je. "
" Enfin... Je vous souhaite la rebienvenue dans notre établissement. "
" Merci bien monsieur. Toutou vous salue aussi. "
* Saluer est un bien grand mot, Mortelle. Cependant, tu ne pouvais refuser cette offre. C'est sur qu'avec tes 25 années en cette rentrée de l'année 2015 chez ces sots de chrétiens catholiques, et avec un petit diplôme, tu ne pouvais te permettre de pinailler sur le travail.*
* ... Merci bien grand Dieu Toutou de rappeler mes erreurs de jeunesse.*
* Je ne fais qu'énoncer la réalité. *
* Le passé est le passé. Je ne dois pas m'ancrer dans ces chaînes. *

" Bien monsieur le directeur. Je suis prêt à faire en quoi je serai payé."

Oh mon dieu

" ... Excusez-moi grand Dieu Toutou."
*Que puis-je pour toi, mortelle?*
" Je me posais la question suivante: Que ferez-vous quand on aura trouvé les mortels habitant les autres dieux égyptiens?"


C'était en cette nuitée, dont le dieu Rê avait fini son trajet pour la journée, que tu te posas cette question à voix haute, alors que tu posais tes yeux en direction de la voûte céleste parsemé de nombreuses étoiles. Le ciel en était dégagé en cette soirée fraîche, imprégné de cette humidité accumulée durant toute la journée. Je pouvais te voir détourner le regard, avant de te saisir d'une pile électrique, et du légendaire taser. Lourdement équipée, tu l'étais. Il fallait bien repousser les forces extérieures en cas de crise. Te connaissant suffisamment, je ne pouvais qu'être subjugué par une pensée passée, quand j'avais encore un corps. Quand les mortels et les êtres fuyaient devant mon corps imposant. J'étais la parfaite représentation de ce que vous, les Mortels, nommaient le grand Sphinx. Vous auriez dû me voir, dans la Basse Egypte, bombant le poitrail en face des forces obscures, les surmontant de ma tête coiffée d'un Némès.
Mais je n'étais plus matériel, mon âme ayant erré en des lieux outragés par les vices du temps. J'en avais tout perdu: Mon corps, mes dons, mon devoir de protection.... Cela me semblait aussi lointain l'idée de devoir les revoir. Les siècles, voir les millénaires ont légèrement affectés mon mental, je l'admets.

Tu finis par t'arrêter, sous le mutisme certain dont je faisais preuve, due à ma grande réflexion.

" ... Tant que vous ne voudriez pas leur sauter dessus, leur lécher le visage et faire des choses pouvant pervertir les esprits les plus sensés, je suis assez disposée. Vous le savez bien. "
*... A vrai dire, je n'en sais rien, Mortelle. Loin de moi de contredire une expression dont on m'associe souvent, je crains ne savoir comment réagir face aux autres divinités.*
" Je vois. Cependant, je me permets de vous prévenir de quelque chose. "
* ... Et de quel droit oses-tu me faire le sermon Mortelle? *
" Pardonnez mon imprudence, mais il est certain que ce serait extrêmement mal vu qu'ainsi moi, Gardienne de ces lieux, suive à la trace près un individu, qu'il soit du personnel ou non. Nous serons terriblement mal vu, et je dirai même que les diffamations seront plus sévères si nous tombons sur des mineurs. "


De ce côté là, l'humaine que tu étais avait raison. Les codes éthiques et déontologiques de ce temps n'était pas ceux de mon temps. Il fallait que je compose avec cette âme mortelle et tenter de trouver à comment être de nouveau présentable auprès d'eux. Mortelle qui, d'ailleurs, partage biens des idéaux. Cette volonté de protéger le pensionnat d'individus peu recommandable ou vouloir purifier à sa manière la corruption des élèves ne voulant pas respecter le couvre-feu faisait de toi un candidat idéal. Et pourtant... Rare étaient les fois où nous nous entendions bien dans le passé. A vrai dire, être une divinité dans le corps d'un mortel est particulièrement inconfortable. Cohabiter avec une âme considérée d'un rang inférieur bien plus. Cependant, avec le temps, je me rendis compte que hurler, aboyer face à toi ne faisait que renforcer tes barrières et murs entre toi et moi. Loin de moi de devoir de nouveau me retrouver dans cette maudite pièce gardée par le Proviseur de ce pensionnat, j'ai du tolérer ta présence avant de t'accepter à mes côtés.

Tu es une bonne compagne de routine, dirons nous. Je te laissais déambuler dans les couloirs du pensionnat, lampe torche à la main. Comme à tes habitudes, tu faisais ta ronde à cette heure précise, lorsque les deux heures antéméridiens sonnaient en chœur dans ton âme. Telle une prodigieuse exploratrice, tu t'engouffras dans un tournant, sans peur ni reproche... Non, en vérité, tu as toujours été craintive. Tu n'étais pas la fière gardienne que tu étais de façade, je le savais. Tu n'es encore qu'une enfant n'ayant pas vécu autant que ma propre existence. A chaque pas, la tension montait en flèche, j'entendais ton cœur se contracter et battre rapidement. Heureusement que cet organe formidable ne pouvait pas être tétanisé de son propre chef. Je crois que tu nous aurais lâché à chaque pas. Tu le savais. Tu savais que je vérifiais tous tes faits et gestes, que je faisais en sorte que tu sois brave. Mais moi j'en suis sur, tu as quelque chose qui vaut plus que tout ce que l'on a pu te raconter envers ton comportement.

Clap clap clap

" Le bruit venait du couloir menant aux sanitaires. "
*Et bien qu'attends-tu? Va donc voir.*


Tu inspiras grandement, sachant ce que je voulais en t'imposant cela avec cette conversation mentale. J'avais mis une petite pointe de provocation dans mes mots, afin que tu comprennes vraiment de quoi il en retournait. Mais tu réagissais toujours lentement, la quiétude prenant le dessus sur ton esprit, voilant ta vision dans ce monde des ténèbres. Je te voyais.Ta main gauche était comme pétrifiée sur ta ceinture, près du taser. Avançant enfin, avec des pas légers, longeant le mur lentement. Tes yeux tressaillirent lentement, ta lèvres inférieure se retrouvant prise entre ta dentition.

*A cette vitesse, tout individu serait déjà loin du pensionnat, ma chère.*
" ... On ne sait jamais sur quoi tomber. La prudence est donc de mise. "


Je connaissais en partie le mécanisme qui guidait tes actions, tes émotions. En tout cas, pour ce genre de situations. En effet, tu me fermes toujours des choses dont tu serais sûrement fière de me le montrer. Comme toute chose, dirons nous. Ta lenteur m'exaspérait. Je voulais de l'action. Il est pourtant aisé de vaincre les ténèbres autour de soi, de faire abstraction de tout ce miasme métaphorique. Tu avais une lampe avec toi, dans cette main droite. Tu pouvais te rassurer avec ce faisceau lumineux. Et pourtant, tu décidas quand même de l'éteindre, en inspirant une nouvelle fois, et en expirant. Te privant de ta lumière bienfaitrice, tu allais bien plus lentement que d'habitude. Cela n'allait pas non plus, mais je dénotais que tu étais plus résolue. Ce pas bien plus assuré, tes muscles bandés de façon à prévoir toutes les éventualités. Ton temps à l'armée t'a fait du plus grand bien, pour MON plus grand bien. Cependant, ce n'était qu'une étape de mon plan. Il fallait le dernier rouage de ta mécanique de battante. Et cette pièce, en ma grande clémence à ton égard, je vais te la confier.

*Hum... Je ne peux imaginer si c'est une pensionnaire aux proie des forces du mal. C'est possible en ces lieux mystiques... Ainsi que de vous autres les Hommes.*
" ... "


Tu secouas un peu ta tête. Oui, c'est cela. Souviens toi de toutes ces heures passées à déverser sueurs et sang pour faire tes propres travaux d'Hercule, afin d'être la respectable femme que tu es. Souviens toi qu'à un moment de ta vie, tu n'étais qu'une enfant fragile et sans défense, dont ta survie dépendait uniquement de la volonté de ma mère Neith. Tu claquais des pieds au sol, sautillant sur place, prenant un rythme cardiaque bien plus adapté. Posant ta main gauche au niveau de ton œil tatoué, tu te souvenais que tu devais le faire. Que c'était ton travail, et que jamais tu devais faillir en ces moments critiques. Tu te mis soudainement à trottiner dans ces longs dédales sombres. L'obscurité ne semblait ne plus te poser de problèmes, savant pertinemment quand il fallait tourner ou pas. Les plans des lieux étaient inscrits dans ta mémoire. Cela servait de passer ses journées à tourner les pouces. On a l'avantage de passer du temps à apprendre par cœur des choses, à faire quelques petites expérimentations. Je pensais moi même que tu n'étais naturellement pas futée. Fort heureusement que je ne misais pas uniquement mes valeurs sur l'intelligence. Ma conscience supérieure m'empêchait de penser au-delà des apparences et pour ainsi dire voir en toi l'extension de ma patte. C'est pour cela que tu dois courir, plus haut, plus fort, plus loin.

Tu arrivas devant la porte, finissant tout cela par de petits trottinements. De là, je dois te dire que tu te débrouilles bien pour faire face au danger. Je sentais cependant ta main, hésitante sur cette porte. Tu ne voulais même pas appliquer une pression certaine sur cette dernière. Tu clignas doucement tes paupières. Je ne pouvais que ricaner intérieurement devant tant de doute, même si ton visage montrait une détermination sans faille.

*Je te rassure Mortelle, je ne pressens aucune embûche pour toi.*

Tu ne disais toujours rien, car toi même tu savais quelque chose que je ne savais pas. C'est ainsi qu'au lieu de glisser ta main sur ton taser, tu la posas plutôt à ta ceinture, où sont attachés un trousseau de clé. En vérité, de tes fins doigts, tu as su apercevoir si la porte a été forcée à s'ouvrir ou non. Tu le vérifias en tentant d'abaisser la poignée de porte, et de l'ouvrir, sans succès. Un sourire de soulagement s'afficha, avant de nouveau le perdre. L'avantage étant que s'il y avait quelqu'un, il était encore dedans. Le désavantage étant que tu ne saurais combien de sabliers il fut basculer pour écouler le temps entre le couvre-feu.

*Je n'ai jamais compris pourquoi les Mortels s'obstinent à fermer la porte à un des besoins élémentaires...*
" Le Directeur m'avait demandé de verrouiller ces sanitaires à cet étage au vu des dégradations qu'il a remarqué il y a des nuits de cela. Nous avons retrouvé les coupables, mais cela ne fit que renforcer notre vigilance."


Alors tu inséras lentement la petite clé dans la fente de la serrure, laissant ainsi doucement un tour se faire. Tu t'arrêtas, silencieuse, glissant une oreille attentive à la porte. Tu aimerais tellement que cela ne soit qu'un bruit fantasmagorique, qu'un produit sonore de ton esprit. Non loin de toi de vouloir quérir de l'action, tu finissais toujours par craindre le pire. Mais s'il fallait vaincre le pire, tu serais prête. Ton travail était la protection. Tu devais les protéger, que les pensionnaires soient habités par des divinités ou pas.

Alors il était de ton devoir.

Te décalant sur la fenêtre de la porte, tu ouvris la porte d'un coup sec, rallumant de suite ta lampe de poche dans la main gauche, accolé à ta main libre, qui tenait maintenant le taser. Tu rentras lentement dans la pièce, la balayant de droite à gauche. Tu ne voyais que des éviers et des portes de toilettes fermées. Tu soupiras de soulagement, levant ta lampe torche au plafond. C'était bon, rien de particul-

Un bruit de chasse d'eau. Tu as du perdre au moins deux vies avec ce bruit si prompte à te fracasser tes pavillons auditifs. D'après leur intensité, tu devinas que c'était la deuxième en partant de la droite. Je sentais ton rythme cardiaque s'accélérer au fur et à mesure que le temps assassin meurtrissait ton petit cœur. Il fallait pourtant y arriver. Avancer avec ce qui te traîne ne fera de toi que mûrir dans le bon sens. Je trouve que ceci est un parfait échauffement pour toi, une genre de piqûre de rappel. En tout cas, tout ce que cela fera ne sera que de te rendre une leçon. Il ne restait plus qu'à voir cette porte s'entrouvrir, et puis entendre un léger sifflement.

Ce sifflement qui changea du tout au tout.

Tu n'étais plus sous l'effet de la peur, ni de l'adrénaline. Le temps commençait à lentement se dilater au fur et à mesure que les secondes défilèrent. En effet, ce n'était absolument pas le moment. Quand je vis que tu baissais lentement ton arme et ta lampe torche, je commençais moi même à ressentir une petite boule. Cela me disait aussi quelque chose. Seulement, tu avais de suite la réponse, et tu n'avais juste qu'à voir cette barbe blanche pour t'en rendre compte. Les songes venaient à la charge, te souvenant de cette fois là où il t'accueillit, quand il esquissais ce sourire vicelard sur son visage, quand il t'avait guidé dans cet étrange endroit. De nombreuses fois, tu as du faire face à cette menace. Sa présence était une chose, mais sa non présence était quasiment remplie d’infamies. On ne savait jamais ce que pouvait préparer cet individu, et il était là, sous tes yeux.

" M... M... Monsieur le Directeur? Mais que faites-vous là? "

L'âme que j'étais soupira intérieurement en voyant le petit homme, qui prenait tout son temps dans les baffouillements et la surprise de la gardienne que tu étais. Il te lâcha juste un petit sourire au coin de ses lèvres, avant d'aller se nettoyer les mains, comme tout être civilisé qui se respectait. Ce décalage entre son comportement et la situation actuelle fit en sorte de te faire ranger ton taser dans la pochette prévue à cet effet. Tu te contentas juste de secouer lentement ta tête, avant d'inspirer.

" Vous savez très bien que ces lieux sont scellés. Alors pourquoi être là? "
" C'est simple mon enfant. " Dit il en s'essuyant les mains. " Je me suis retrouvé enfermé ici. Donc je me suis dis que je pouvais user des toi-"
" C'est bon monsieur le Directeur, épargnez moi ces détails. " dis tu en posant ta main maintenant libre sur ton front, en détournant le regard, d'un air répugné par le tact légendaire du Directeur, qui lui ne se contentait que de sourire aimablement.

Tu ne pouvais que soupirer en face de cet homme qui était devant toi. Tu savais qu'il s'amusais à faire des coups foireux de la sorte. Il était ainsi, avant de le connaître, pendant que tu le connais et quand tu ne le connaîtras plus. Tes cendres ne sauront plus rien de cet homme, mais les mots eux, auront déjà transmis leur message. Tu clos doucement tes paupières, avant de te retourner.

" Je suppose que vous connaissez le chemin. Et n'oubliez pas de refermer les portes. De toute façon, je vérifierais après ma ronde. " Disait elle le plus naturellement du monde. Elle se tourne en direction du Directeur, avant de lui demander. " Néanmoins, désirez vous que je vous accompagne ou vous avez de quoi vous éclairer? "

Le vieil homme sortait donc une lampe de tu ne savais où, avant de l'allumer sur ton visage. Au vu du fait que tu avais les yeux clos, cela ne te dérangeait en aucun point. En tout cas, pour l'instant.

" Ce sera bon ma petite. " Alors que tu entendais des pas en ta direction, cela s'arrêta. Éprise d'une certaine curiosité, tu osas rouvrir tes yeux en direction du proviseur, qui regardait derrière toi. " Au fait. Je trouve que Toutou et vous fassiez l'un des meilleurs duos que j'ai pu croiser. Tu as bien mûrie ma petite. "

" Ah euh... Hum... " Tu poses ta main droite sur ton coeur. Baissant la tête, tu voyais ce Directeur un peu trop penché en ta direction... Tu préféras détourner la tête pour ne pas faire face à l'autorité suprême. " Je vous remercie monsieur le Directeur. Et en effet, avoir Toutou avec moi a pu me permettre de me remettre en questions à de nombreuses étapes de ma vie. Et ne vous inquiétez pas, il est très sage là où il est. "

Le Directeur t'adressa un sourire, que tu rendis. Pendant que moi même, je me taisais sous les affabulations prononcées par mon très cher hôte précédemment. Tu voyais le petit homme s'éclipser doucement pour se faire engloutir dans ces ténèbres ambiant. Au moins, tu as pu le retrouver avant les pensionnaires. Elles auraient eu une très grande surprise à leur réveil. Au détriment de sa dignité, le Directeur aurait eu ainsi des problèmes. Tu hochas négativement la tête. Oui, cela aurait été un désastre qui se serait passé crème, comme toujours. Il fallait dire que tu ne savais même pas si c'était un fil tissé par ma mère Neith ou s'il le faisait exprès. Tu te contentas juste de sortir de cette pièce à sa suite dont tes claquements de pas résonnèrent dans un petit claquement amplifié par cet écho douteux, avant de refermer avec délicatesse cette porte, que tu scellas de nouveau à double tour. Rangeant le trousseau à sa place, en le faisant tourner avant avec ton index, tu commenças à marcher tranquillement. Et c'est à ce moment là que je pouvais exprimer un fait qui me turlupinait tout le long de cet opération.

* Tu considères donc que je ne suis qu'un animal à terrer dans un coin de ton esprit? J'espère que tu as une raison valable. *
* Loin de moi de vous manquer de respect Ô grand Toutou. Vous savez très bien ce que le Directeur veut entendre, et je ne disais que la vérité. Après les années passées à devoir me supporter et moi à me faire conseiller, je ne peux qu'être heureuse de votre présence.*
* Hmpf. Je te concède ce fait, mortelle. *
* Et puis, je suis moi même heureuse de connaître une entité telle que vous, grand Toutou. *
* ... Cela faisait longtemps que je n'ai pas croisé personnellement un mortel de ta trempe... Mais un jour- *
* Tout ce qui n'est divin reviendra poussière, et nos âmes iront se faire juger par les divinités funéraires. Je le sais Toutou. Vous devriez profiter de ce séjour tant que je suis encore vivante. *
* .... Oui... J'en profite... *


Carte d'identité

J'm'appelle Aya Alphandary, mais pour toi chéri ce sera uniquement Aya, Amari (qui est mon deuxième prénom), Alpha ou que sais-je. J'ai 26 ANS, d'ailleurs, je suis né le 15/04/1990, mais que j'sois ou non ton aîné, tu me dois le respect c'est comme ça qu'ça marche. J'suis égyptienne mais de toute façon on s'en branle puisque aujourd'hui j'fais partie du Personnel, en tant que gardienne de ces lieux.
Mon dieu c'est Toutou, un dieu tout autant louable, sauf que Neith ne sait pas donner de noms à ses enfants, et il est bien plus beau que le tien. D'ailleurs, moi aussi je suis beau, tu trouves pas que je ressemble à Fareeha Amari dit Pharah, du jeu Overwatch ? Et d'ailleurs, si tu veux me draguer, sache que je suis le hasard, qui décida qui aimer.


 

Derrière l'écran

Et bien le bonsoir. Moi être un monsieur qui vous a connu via un partenariat. Passionné de mythologie, j'avoue user de facilité pour le choix de la divinité. Je pensais notament à Neith, notre chère guerrière tisseuse de destin ou encore Skadi, grande géante désignant les Montagnes nordiques comme son domaine. Maiiiiiis... Fallait bien un Toutou, hein? Code validé par Alum


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MessageSujet: Re: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) EmptyMer 1 Juin - 2:30
Barbe à toi Rex ! :)
Invité
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MessageSujet: Re: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) EmptyMer 1 Juin - 14:30
Bienvenue sur Immortaliaaaaaaa coeur J'adore ton avatar ! Et ton métier ! Et Toutou **

J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves pour ton personnage, vivement que ta fiche soit terminée ! :D

Si tu as des questions, n'hésite pas à venir vers nous, on se fera une joie de te guider ♥️
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MessageSujet: Re: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) EmptyMer 1 Juin - 15:00
Heeeeey !!!

Bienvenue parmis nous ! J'espère que tu te plairas parmis la bande de fous qu'on est!
Bonne chance pour la suite de ta fiche :D

A bientot sur le forum !
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MessageSujet: Re: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) EmptyMer 1 Juin - 18:38
Bon c'est officiel faut rp ensemble ! Sekhmet va être contente de voir toutou ;)
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MessageSujet: Re: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) EmptyMar 12 Juil - 18:34
Asulf: Barbe à toi l'fromager.
Alum: Oui je sais, je suis parfait en tout point pliz *Sort loin*
Aislinn: T'inquiète pas, je m'y suis déjà habitué à ces fous
Leila: Quand tu veux bb Héhé

MA FICHE EST FINIE! OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS! *Danse country pour tout le monde*
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MessageSujet: Re: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) EmptyLun 18 Juil - 18:55
Et nous avons donc notre Hagrid d'Immortalia :please: :please:

Juste peut-être une petite remarque rapport à la clarté de l'histoire : faire en sorte que les différents paragraphes soient plus facilement repérables ? Bon, après c'est juste un petit détail **



Tu es validée !

Te voilà maintenant validée ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres. Avant de pouvoir te mettre à RP, il va donc falloir recenser tout ce beau monde !

Une fois cela fait, il te sera possible de jouer dans la partie RP !  Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens (nous avons d'ailleurs un très joli modèle ) ainsi que créer ton répertoire de RP. Tu pourras faire encore plus de connaissances en rejoignant des clubs !

N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes.
Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !

Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu !


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MessageSujet: Re: "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) "Il est de mon devoir de protéger" - (Fin) Empty
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"Il est de mon devoir de protéger" - (Fin)
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