Petite et têtue voila sans doute les mots qui la qualifie le mieux, une boule d’énergie qui ne cesse de bouger et de sourire à longueur de journée. D'un naturel positif et joyeux elle ne peux s’empêcher de croire qu'elle a toujours raison et s'énerve dès qu'on lui dit le contraire. C'est une personne très extravertie qui ne peu s’empêcher d'essayer de répandre sa joie autour d'elle. Mais une fois en classe  ou devant un problème à résoudre elle fais preuve d'un grand calme assez surprenant chez elle.  C'est aussi une grande curieuse qui ne manquait aucune occasion de découvrir de nouvelles choses à travers la lecture et l’exploration du monde extérieur. Erin adore se balader dans l'immense jardin du pensionnat de jour comme de nuit. Elle aime la nature, la faune et la flore et dit souvent que la nuit c'est un nouveaux monde qui surgit des ombres.
Elle s'engage rarement trop profondément dans des relations par peur d'être blesser ou de montré une trop grande faiblesse et elle a horreur de montrer certaines de ses émotions comme la colère ou la tristesse et cela depuis la mort de sa mère.
Cependant, dans les situations périlleuses, elle a tendance a paniquer et a foncer tête baissé.  Malgré ça c'est une personne assez réfléchie qui pense au conséquence de ses choix et aux répercutions de ses actes même si elle a le comportement et l'apparence d'une enfant.

En effet elle possède des traits assez fin presque enfantin qui oblige Erin a se maquiller et même si ce n'est que légèrement elle y passe du temps afin de paraître plus mature et qu'on arrête de la prendre pour une gamine ( ce dont elle a horreur ).  C'est une jeune fille très féminine qui porte de préférence des robes ou des jupes très colorées reflétant souvent son état d'esprit.  Elle a toujours laissée pousser ses épaisse boucle rousse pour contraster avec sa jumelle qui elle les coupa. Elle a de grands yeux bleus qui s'accordent avec la pâleur de sa peau. Elle est fluette et petite (elle ne dépasse pas 1m55 pour 46Kg)  malgré les activités sportive qu'elle pratique ou a pratiqué (gymnastique et cirque).
Elle souffre très souvent d'insomnie ne pouvant arrêter de penser à toute sorte de chose et seul le piano et ses ballades nocturne l’apaise ... ça et les sucreries ( elle toujours un paquets de bonbons sur elle).  

J'ai grandis dans un vieux manoir au nord de Kenmare en Irlande. C'était un veille héritage de famille, résidu de notre ancienne noblesse, qui n'avait pour seul voisin que les moutons. C'était une grande maison qui comptait de nombreuses pièces, toutes racontaient des histoires et des légendes que je connaissais sur le bout des doigts. Certaines relatent les aventures de nobles héros au cœur vaillant qui tombent éperdument amoureux d'une jeune princesse. D'autres, plus étranges, relatent des rencontres avec des êtres féeriques. Ainsi, voulant moi aussi voir ces petits êtres, je parcourra les couloirs de la demeure, me balada dans les champs et les forêts alentours, au point de les connaître par cœur , sans pour autant ne serait-ce qu'apercevoir une ombre. Mais ne pouvant me résoudre à voir la triste réalité je continua a chercher allant toujours plus loin jusqu'au jour où je me perdis dans la forêt. En m'en apercevant je m'effondra et je pleura un long moment avant de bien vouloir me relever pour chercher mon chemin. Mais plutôt que de réfléchir je fonça tête baissée et couru dans une direction et finis par sortir de la forêt et à atterrir à l'arrière de mon jardin. Je poussa enfin la porte ma sœur me sauta au cou pleurant et appelant mes parents qui accoururent à leur tour. Un agent de police sortit avec eux du salon. Il s'approcha de moi et se pencha à ma hauteur puis me sourit gentiment.
«  Que t'es t-il arrivé, ma petite ? »
Je lui raconta en détail mon égarement sous le regard attentif de ma famille. En entendant mon histoire il parut un peu soulagé et après un bref au revoir il s’en alla.
Quand les câlins et les baisers furent fini les reproches et les punition vinrent.
« Plus de sortis pendant un mois »
Voilà la punition dont je me souviens encore neuf ans après.

Comme je l'ai dit un peu plus tôt j'ai un sœur jumelle ( nous sommes de vrais jumelles) nommée Ellyn. Quand on était petites on nous confondait toujours tant et si bien que ma sœur fini par ce couper les cheveux très courts afin que les autres nous différencie enfin. C'est un grande lectrice qui ne sourit pas beaucoup et qui préfère la compagnie des livres à celle des humains. C'est à la fois la personne que je chérie et que je déteste le plus, c'est ma meilleur amie et ma pire ennemie. Et mes parents. Ils étaient très attentionnés ne favorisaient aucunes de nous deux et nous aimaient autant l'une que l'autre. Pendant les douze premières années de ma vie nous vécûmes tous heureux, nous disputant parfois nous réconciliant peu après. Moi, je sortais courir découvrir le monde dans lequel nous vivions, avide de découverte et de savoir, mon père continuait ces recherches dans le grand bureau et ma mère, son assistante, l'aidait dans son travail.
Mais un jour, le 14 mai pour exact, ma mère eu un accident de voiture qui lui fût fatale. Alors qu'elle revenait du village elle voulu éviter quelque chose qui traversa la route et donna un coup de volant. Elle mourut sur le coup.

Après ce jour, mon père qui n'arrivait pas à se remettre de la mort de l'amour de sa vie, ne nous adressa plus la parole car nous lui rappelions trop sa femme décédée. Ma sœur n’arrêtait pas de pleurer, elle se renfermer de plus en plus sur elle même n'adressant plus la parole à personne, ne souriant plus. Et je ne pu supporter de les voir ainsi alors je décida de ne pas leur montrer ma tristesse et d'être forte pour eux. Je pris en charge la maison et essaya de leur redonner peu à peu le sourire.
Au début se fût très dur, personne ne parlaient ma sœur restait plongée dans ses livres à longueur de temps et père ne prenait même plus la peine de manger avec nous, préférant la compagnie silencieuse des photos. Les gens du villages me prirent rapidement en pitié et m’aidèrent tous du mieux qu'ils purent c'est ce qui me permit de tenir. Ce fût aussi à peu près à ce moment que mes crises d'insomnies débutèrent et que je commença mes ballades nocturnes dans les étendues vertes  autours du manoir. C'était l,un des seules moments où je m'autorisai à laisser les larmes rouler sur mes joues.
Malgré tout ces événements je réussis à garder un bon nivaux scolaire et pu continuer mes cours de cirque; Dieu seul sait comment. Je vivais dans un quotidiens morne et terne qui se résumait à aller à l'école, travailler, rentrer à la maison, faire à manger et essayer de communiquer avec mon père et ma sœur brisés par le chagrin à qui j’essayais désespérément de rendre le sourire,
Jusqu'au jour (presque un an après l'accident) où ma sœur me sourit enfin et rigola à une des mes blague. Ce geste qui pour beaucoup de monde était anodin m'emplit d'une telle joie que j'en pleura. Après ça peu à peu je réussis à faire retrouver le sourire à ma sœur et mon père accepta de venir manger avec nous mais jamais il ne pu nous adresser la parole comme il le faisait autrefois.

Nous continuâmes les cours et peu avant la fin de mes années de collège je commença à recevoir des prospectus, des mails et des lettres d'un pensionnat d’excellence et plus l'année avancé plus j'en recevais. Je me rendu bientôt compte que ma sœur aussi y avait droit et quand notre père les vit il voulu nous y envoyer.  Je refusa immédiatement ne voulant pas le laisser seul dans son chagrin mais il me fit vite comprendre que nous n'avions pas le choix.
Les vacances passèrent très vite et entre les valises à boucler et ma frustration à gérer je ne vis pas le départ arriver.
Et quand mon père me donna les billets une vague de rage et de colère me submergea, une violente dispute éclata entre moi et mon père.
« Tu veux simplement te débarrasser de nous et refaire ta vie ailleurs ? C'est pour ça que tu veux qu'on partent ? »
Mon père ouvris la bouche pour répondre mais je ne lui en laissa pas le temps. Et sortit en courant me calmer dans les vertes étendues irlandaises. Le doux vent annonçant la fin de l'été se leva agitant mes boucles rousses les collant à mes joues mouillées de larmes. Je passa la nuit dehors et ne rentra que quand l'aube rougeoyante se réveilla.
En arrivant je rangea intégralement la maison incapable de dormir, rongée par les remords et les regrets. Vers six heures mon père descendit chercher sa tasse de café et son journal et me trouva dans la cuisine à nettoyer pour la troisième fois tout se qui me passait sous la main. La réaction qu'il a eu fût aussi étrange pour lui que pour moi. Il me pris dans ses bras comme il le faisait quand j’étais enfant et que je venais de faire un cauchemar. Il me dit alors une chose que jamais je n’oublierai.
« Merci, merci de tout, merci de nous avoir soutenu ta sœur et moi mais maintenant tu dois nous laisser partir et suivre ton propre chemin. Voila pourquoi je veux que vous partiez d'ici pour arrêter de vous accrocher au souvenir de votre mère et que vous suivais votre propre chemin. » Je resta dans ses bras un long moment avant de pouvoir à nouveaux bouger. Je comprenais enfin pourquoi il tenais tant à nous envoyer si loin. En repensant à se que je lui avais dit je pleura contre lui sûrement pour la dernière fois. Quand je me détacha de lui je lui souris et partis réveiller ma sœur pour passer un dernier petit déjeuné tous ensemble.

Les secousses et le bruit du train me réveillèrent. En ouvrant les yeux je redécouvris le wagon dans le quelle je me trouvais et qui me menait au passionnant immortalia.  Je releva les yeux vers ma sœur qui, comme d'habitude, lisait.
« On arrive ? »
Elle me regarda et hocha la tête puis replongea dans son livre. Je l'observa un instant et me détourna   pour observer les bâtiment en brique qui commençaient à apparaître d'un coté de la fenêtre pour disparaissaient de l'autre. Ils annonçaient la prochaine gare, la prochaine ville, mon arrivée et une page de ma vie qui se tourne pour en écrire une autre.

La nuit était tombée  et la fraîcheur de fin d'été me fit frissonner. J'ouvris doucement les yeux sur un ciel sans nuage ou régner un calme apaisant. Je tournai la tête vers l'odeur de fleures qui venaient chatouiller mon nez. Les belles-de-nuit avaient éclos discrètement dans la lumière de la lune.
J'ai toujours aimée ces petites plantes timides qui ne fleurissent quand personne n'est là pour les admirer. Mais malgré ça elle porte des couleurs vives pour ne pas être oubliées.
Je m'assis doucement les yeux encore endormis et les cheveux pleins de feuilles et d'herbe pour mieux les observer. Le vent qui soufflait tendrement soulevait mes boucles flamboyantes pour les faire retomber dans mon dos en une cascade de feu. En sentant ce doux souffle me caresser je leva doucement mon regard vers le grand disque d'argent qui brillait au-dessus de moi.
« Vu la position de la lune, j'ai dû louper le couvre-feu depuis longtemps. »
Je me releva tranquillement, épousseta ma jupe et retira les feuilles de mes cheveux.
«  Dis Nyx tu aurais pu me réveiller. »
« Je préférais te laisser dormir. »
«  C'est malin, maintenant si je me fais choper je vais avoir des problèmes. »
Elle rigola puis continua à observer les étoiles qui brillaient chaleureusement dans le ciel sombre. Ce à quoi je répondis par un claquement de langue essayant à grand mal de lui dissimuler mon agacement. Je me dirigea vers le chemin de ma chambre en faisant bien attention pour ne croiser personne, même très peu de monde se balade à cette heure dans les jardins du passionnant.
« La prochaine fois que tu voudras regarder le ciel tu le feras de la fenêtre. J'en ai marre de devoir me faufiler jusqu'à ma chambre pour tes beaux yeux. Et puis faut bien que je dorme. Franchement à cause de toi je vais finir par dormir le jour et vivre la nuit. Déjà que j'ai la peau blanche si je commence à passer toutes mes nuits dehors on va penser que je suis un vampire »
« Les vampire n'existent pas. »
Toute trace de colère disparue et un rire incontrôlable s'échappa de moi, je rigolais à m'en faire mal aux côtes essayant tant bien que mal de ne pas me faire entendre. Le vent qui soufflait étais de plus en plus froid ce qui me calma peu à peu et me poussa à rentrai rapidement.
« Profite des prochains jours parce qu'après il fera trop froid pour sortir. »
« Tu dis ça mais tu pourra pas t'empêcher de sortir. Tu aimes ça presque autant que moi. »
Ça ne faisait que quelques semaines que nous cohabitions pourtant on dirait qu'elle me connaît depuis toujours … le fait qu'elle vive dans ma tête doit aider un peu.
« Tu n'as pas tort. Et puis les nuits d'hiver sont trop belle pour les manquer. Mais je comptais un peu sur toi pour m'empêche d'y aller sinon je vais encore passer décembre avec un rhume. »
« Pour ça tu ne compteras que sur toi seule.»
Elle ria avant de retourner à sa contemplation et moi à ma marche.
Ce n'est que vers trois heures de que je retrouva ma chambre et mon lit douillet


Même si Nyx peut paraître un peu froide au premier abord, quand on apprend à la connaître on se rend compte qu'elle est un peu comme une petite mamie qui a des habitudes. Elle adore regarder le ciel et les étoiles (D'ailleurs j'ai manqué plusieurs fois de me faire prendre dehors après le couvre-feu juste pour lui faire plaisir) et écouter les petits ragots sur tout et n'importe quoi. A part ça elle ne parle pas beaucoup préférant écouter mais ne maque pas de me faire savoir ce qu'elle pense.
Son manque cruel d'humour était l'un de ses principales défaut mais c'était aussi ce qui me fais le plus rire chez elle.
Bref je m'entends très bien avec Nyx même si des fois (souvent) elle m'empêche de dormir. Déjà que je suis insomniaque alors si elle s'y met je vais plus dormir. On se connaît depuis peu de temps mais le courant a tout de suite très bien circulait, une fois passée la surprise d'avoir quelqu'un dans sa tête, bien sûre. Le fait qu'on ait plus ou moins les mêmes centres d'intérêts à du pas mal aider à construire une relation stable. Et même si parfois Nyx m'énerve j'essaie toujours de garder mon calme, même si des fois c'est dur. Et quand bien même elle ne parle pas beaucoup ça m'arrange bien vu que parfois j'aime pouvoir êtres seule. On est assez complémentaire, je suis une boule d'énergie qu'elle canalise tandis que moi je l'amène voir les étoiles.