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Kill of the night (One Shot)
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MessageSujet: Kill of the night (One Shot) Kill of the night (One Shot)  EmptyJeu 8 Déc - 17:39

 

Kill of the night

One Shot




Aislinn


Le début de l’année c’était… passé va-t-on dire. Les cours avait repris, mes activités dans les clubs aussi, la routine quoi. Heureusement pour moi, université voulait aussi dire moins d’heure de cours. Bon je savais bien que de base cela voulait dire plus d’heures d’étude mais bon… je prenais ça comme plus d’heures pour faire la fête ou encore d’autre occupation. J’avais décidé de prendre une spécialisation en tourisme, c’était pas mal, moi qui aimais voyager.
Enfin… ce n’était pas au goût de tout le monde. Mon père aurait préféré que je fasse de la finance ou je ne sais quoi d’autre, mais pour mon plus grand bonheur il n’avait pas son mot à dire dessus.

Passons, nous étions vendredi et c’était la fin de la journée. J’avais l’un de mes enseignants qui m’avait demandé de me rendre dans le bureau du directeur. J’avais été surprise, aux dernières nouvelles je n’avais pas fait de conneries assez grosses pour m’y rendre… J’avais soupiré mais je n’avais pas réellement le choix.
J’étais donc en route pour le bureau de Dumbeldore non sans trainer des pieds.

*Tu penses que c’est pour les garçons ? Ou l’alcool ? Ou encore pour le couvre-feu ? Je suis sûre que Calypso est allé se plaindre…*
*Et après tu penses n’avoir rien à te reprocher ?*

Je secouais la tête il n’avait pas vraiment tort. Tout le long du chemin je cherchais mentalement ce qui me valait cette convocation mais rien à faire. J’espérais juste que mon paternel n’y soit pour rien, il était bien du genre à ordonner que je change de sujet d’étude ou je ne sais quoi d’autre.

J’étais maintenant devant la porte où un écriteau doré annonçait « Directeur ». Je fis craquer ma nuque avant de toquer trois coup à la porte. J’attendis quelque seconde jusqu’à ce qu’on m’autorise à entrer.
Je poussais la porte et observais le vieil homme assis derrière son bureau. Prêt de lui se trouvait un homme en blouse que je présumais être le médecin du pensionnat. fessier en culotte de cheval je faisais quoi ici moi ?! En plus de ne pas savoir pourquoi j’étais là, le regard que les deux hommes m’envoyaient ne me disait rien qui vaille.

Je m’assis sur la chaise en face du bureau, croisant les jambes. Je regardais les deux hommes attendant que l’on m’annonce la raison de ma venue. Sans que je sache pourquoi, je sentais que la tension était palpable.
Je passais une main dans ma chevelure d’or alors que le directeur se raclait la gorge pour prendre la parole.

« Bonsoir Mademoiselle O’Riley. »

Il marqua une pause, tournant la tête vers le médecin à ses côtés. Ce dernier hocha la tête, l’air de lui dire qu’il fallait continuer. Les deux hommes échangèrent un drôle de regard avant que le directeur n’enchaine.

« Je vous ai convoqué pour vous parler d’un sujet très sérieux. En réalité… ce n’est pas réellement à vous dont j’aimerai en parler mais à Hadès. »

J’ouvris la bouche puis la refermais. Comment ça il voulait parler à Hadès ? Je fronçais les sourcils ne sachant pas trop à quoi m’attendre.

*Vas-y ! Dis-lui de continuer je suis curieux de ce qu’il veut.*

« Et donc ? De quoi voulez-vous nous parler »

J’avais légèrement accentué le « nous » pour bien faire comprendre que dans tous les cas j’étais bel et bien présente.

« Bien, nous avons une problématique avec une ancienne élève. Il ne me semble pas que vous l’ayez connue. En effet, cette jeune fille a commencé à raconter au tour d’elle ce qui se passait au sein du pensionnat. Nous avons fait en sorte qu’elle revienne à Immortalia afin de l’isolée et de la raisonner. »

Tout en écoutant le vieillard je voyais bien qu’il cherchait soigneusement ses mots. Mais malgré cette introduction je ne voyais toujours pas la raison de notre présence ici à Hadès et à moi.

« Avec le docteur Wright ici présent nous avons essayé de calmer la jeune fille mais nous n’y sommes malheureusement pas parvenus. Vous comprendrez, évidemment, que nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une ancienne élève instable se baladant dans les rues à raconter à qui le veux qu’elle est possédée par une ancienne divinité. »

J’hochais la tête en silence, je comprenais la problématique certes mais c’est bien la seule chose que je comprenais pour le moment.
Au fond de moi, je sentais Hadès aux aguets. Il devait lui aussi chercher la raison de notre présence et en quoi le directeur devait s’adresser à lui.

« Nous aurions donc besoins… comment dire… »

Cette fois ce fut l’homme à l’œil rouge qui prit la parole, terminant ce que le directeur avait commencé.

« Nous aurions aimé avoir l’aide d’Hadès pour mettre une fin définitive à cette histoire. »

What ?! Je fixais les deux hommes bouche bée avant de me repasser la conversation qui venait d’avoir lieux. Ce n’était pas possible. Cela ne pouvait tout bonnement ne pas être réel. C’était sûr j’étais en train de rêver.
Ce fut cependant la présence d’Hadès, plus forte, qui me fit me rendre compte de la gravité de la situation.

« Pa… Pardon ? Vous êtes pas bien ou quoi ?! Vous voulez que je tue quelqu’un c’est bien ça ?! »


Une fois formuler cela me semblait encore plus irréel mais le signe de tête que m’envoya Frankenstein me confirma l’horreur dans lequel je me trouvais.

« Non… Non je refuse ! Et puis je suis même pas capable de le faire. Ca dure que quelques seconde et je ne contrôle rien pour le moment. Et puis là n’est pas la question ! Vous êtes timbré ! Bon pour l’asile. »

Je me levais rapidement de ma chaise prête à quitter la pièce lorsque qu’une vague de froid commença à m’envahir. Je me sentais absorbé dans mon propre corps, une sensation que je connaissais depuis le voyage en Egypte. Hadès essayait de prendre le contrôle.

*Tu rêves là ! On va pas faire ça c’est mort !*
*Petite… ce ne sera pas toi mais moi. Pour une fois que j’ai l’occasion de laisser aller mes pouvoirs à leurs capacités réelles je ne vais pas laisser passer. Désolé mais je prends le contrôle.*

Alors qu’il m’annonçait cela naturellement je sentis une vague plus forte me foudroyé. C’était nettement différent que dans l’avion. Cette fois ci il me forçait, il voulait prendre le contrôle sans mon consentement et je luttais pour ne pas perdre la bataille.
Je me sentais aspirée au loin alors que je mettais toute mes forces pour rester aux commandes de mon propre corps. La force qu’Hadès mettait contre moi était cependant bien trop grande pour moi et je fini par lâcher non sans qu’une rage immense ne m’envahisse. Un écran noir me brouilla bientôt la vue et ce fut le néant.


Hadès

J’ouvris les yeux et tournais la tête autour de moi. Cela me faisait étrange d’être à nouveau en possession d’un corps, même si il n’était pas miens. J’étais légèrement amusé par la perception que pouvait avoir Aislinn du monde. Elle était si petite que tout paraissait grand. On aurait presque put croire que je possédais un bambin.
Je finis par me retourner vers mes deux interlocuteurs, leur envoyant un sourire glacial, tel que devait être le sourire du seigneur des morts.

« Bien, excusez-moi pour ce remue-ménage. De ce que j’ai pu comprendre vous me demandé d’envoyé l’âme de cette jeune fille dans mon royaume. Je comprends bien que c’est dans le but de vous sortir d’une situation fort… désagréable. De ce fait j’attends évidement une contrepartie en échange. Je ne sais pas ce qu’elle sera pour l’instant, mais je saurai venir la chercher un jour où l’autre. Vous savez ce que l’on dit, quand on est bon dans quelque chose il ne faut jamais le faire gratuitement. »

Je jaugeais les deux hommes, trouvant presque gênant de ne pouvoir les regarder de haut. De mon temps mon propre corps étant grand et impressionnant, cela me manquait il fallait dire.
Je pris le manque de réponse des deux mortels comme une acceptation de la situation.

« Si tout est en ordre je vous prie donc de m’emmener auprès de la jeune fille. »

Le vieil homme fit signe à son employé de mon montrer le chemin. Je suivis donc l’homme à l’œil rouge en dehors de la pièce. Je marchais derrière lui le long des couloirs, maudissant Aislinn d’avoir de si petites jambes au passage. Etant aux commandes du corps de la jeune fille mes pouvoirs étaient en liberté totale, aussi l’air autour de nous avait déjà baissé de quelques degrés tandis que j’entendais les voix des âmes de mon royaume murmuré à mon oreille leurs douce chanson.

Nous finîmes par arriver au fond d’un couloir dans ce qui semblait être un cabinet médical. J’observais la pièce, un lit isolé se trouvait dans le coin ouest. Dessus était allongée une jeune fille aux cheveux foncés. Elle avait les yeux ouverts fixant le plafond d’un air absent. Le médecin l’avait surement droguée.
Je m’approchais d’un pas félin de l’adolescente. Je découvris que la jeune fille avait des yeux particulièrement troublants d’une couleur rouge brasier, bien qu’ils aient perdu de leur intensité.

Sans me tourner vers l’homme en blouse blanche je lui fis signe de s’en aller.

« Sortez. »

Cela tenait plus de l’ordre que de la demande, mais après tout j’étais dieu et lui humain, il me devait respect et obéissance.

Je me concentrais à nouveau sur la jeune fille se trouvant devant moi. Elle avait l’air déjà dans un autre moi. Je me demandais un instant ce que ces cruels humains avaient bien put lui faire subir.

« Tout sera bientôt terminer je te l’assure. »


Je fermais les yeux un dixième de seconde pour rassembler mes pouvoirs. Le chant des enfers envahit la pièce alors que la température devint glaciale. La mort était présente et allait bientôt acter.

Je posais une main sur la main de l’adolescente alors qu’elle tournait son regard terne vers moi. De ma main j’aspirais sa vie pour l’envoyer dans mon royaume, prenant au passage connaissance de sa vie. J’appris au passage que j’allais devoir éviter Héphaïstos dans les prochains temps, il n’allait pas me pardonner de prendre sa possession.

Après un instant la vie avait quitté le corps de l’étudiante dont le corps gisait sur le drap blanc du lit d’hôpital.

« Yuuki Satsuki tu es mienne à présent, bienvenue dans mon royaume. »

Je passais ma main sur son visage pour rabaisser ses paupières sur ses yeux dont le brasier était maintenant éteint. Je sortis ensuite de la pièce sans un autre regard pour la dépouille de ma nouvelle âme.

En sortant je passais devant le médecin sans même un regard. Je continuais ma route pour sortir de l’enceinte du bâtiment. Je savais pertinemment qu’Aislinn n’allait pas me pardonner la chose, mais elle ne pouvait comprendre. J’étais roi des enfers mais était soumis à une gamine. J’avais eu le droit de pouvoir laisser mes pouvoirs s’exprimer… j’étais à peu près certain que dans la situation inverse elle aurait fait de même… mais qu’elle ne se l’admettrait jamais.

Une fois en dehors de la vielle bâtisse je dirigeais vers le corps d’Aislinn vers le portail du pensionnat. Je la connaissais assez pour savoir qu’elle allait vouloir oublier ça. Alors que je marchais en direction de la sortie je laissais petit à petit mon contrôle la quitter pour qu’elle reprenne les rennes.

Aislinn

Le voile noir et le froid finir par me quitter. Je regardais un moment au tour de moi. J’étais devant le portait d’Immortalia. Je me retournais, me demandant un instant si tout ce qui venait de se passer n’était qu’un rêve. Je savais cependant au fond de moi que tout ceci était pourtant bien réel. Même si je ne me souvenais pas, je savais ce que j’avais fait. Je savais ce qu’Hadès avait fait.

*Je ne te le pardonnerai jamais.*

Pas de réponse, ça valait mieux pour lui. Alors que je ruminais entre rage, peur et panique je sentis une pression s’appuyer sur ma poitrine. C’était la panique qui me gagnait.

J’accrochais mon sac sur mon épaule et me dirigeais rapidement vers la route menant à Galway. Je marchais rapidement, très rapidement tout en essayant de ne penser à rien. Je fini par me mettre à courir sans même m’en rendre compte. Mes cheveux volaient au vent et le sang bâtait mes tempes. J'avais un point sur le côté mais je n'en avais que faire, cela m'occupais à autre chose que la réalité.

Je fini par m'arrêter seulement quand un bus me doubla après quelques kilomètre, s’arrêtant quelques mettre plus loin la porte ouverte. Arrivant à la hauteur du chauffeur je m’arrêtais moi aussi.

« Vous montez mademoiselle ? »
« Oui, je vais à Galway. »




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Aislinn O'Riley
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Mont Olympe
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