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Help me, please !
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 :: Hors RP :: ◄ Corbeille :: ► Archives du Chapitre 2
MessageSujet: Help me, please ! Help me, please ! EmptyLun 6 Fév - 4:18

 

Help me, please !

Blue Eden & Ethan Shaw



Je passe une main distraite dans mes cheveux. Hier soir, j’ai accidentellement cassé un outil importante que j’utilisais pour mes recherches… Mon salaire de prof me permet d’en racheter un, bien sûr, mais je vais devoir attendre un bon mois avant qu’il n’arrive. Je n’ai pas particulièrement envie de mettre mes travaux en pause alors que j’ai si bien avancé dans les derniers jours. Bon, à la limite, ça ne me ferait pas de mal. Ça me permettrait de me concentrer un peu plus sur nos recherches avec Ellyn. En fait, quand on y pense, cet accident m’est plutôt bénéfique.
Je soupire et m’étire. Assise dans la salle où j’ai enseigné tout l’avant-midi, je corrige seule une bonne cinquantaine d’examens. J’en ai fait une grande partie dans la semaine, et c’est la dernière ligne droite avant que je finisse enfin. À ma droite, la porte ouverte laisse les bruits lointains du couloir me parvenir. Il n’y a pas beaucoup d’élèves dans les couloirs à cette heure, puisqu’ils sont soit dans leurs clubs, soit dans le self, ou en cours. Je dirais que l’absence de bruit est quelque chose qui me plaît particulièrement. J’aime le calme et la tranquillité. Surtout quand je corrige ces foutus copies.

- Tu devrais te détendre un peu. On pourrait aller aux spas, ça te dirait ? Tu pourrais te faire masser.

- Autant aller demander à Lucy, pour ça. Et je doute qu’il y ait des spas près d’ici. Quoi que… Je ne me suis jamais renseignée. Il y en a certainement près de Galway. Ou pas. Aucune idée.

- Il doit bien y en avoir… Ce n’est pas un trou si perdu que ça quand même.

Je fais mine de réfléchir, puis je hausse les épaules. Mais non, ce n’est pas perdu. C’est près de la côte alors forcément ce n’est pas perdu. On peut facilement retrouver son chemin jusqu’en France, d’ici. Quoi que…

- Oui, à la nage, ça se fait facilement.

- Juste quelques jours, c’est rien de bien compliqué.

Le Lapin rit et je souris. C’est rare que je sois apaisée par sa présence. D’habitude, il m’énerve et j’ai juste envie de lui arracher les yeux. Pourtant, aujourd’hui, il me calme et me fait sourire. J’apprécie. Je pense que je commence à être confortable en sa présence.

Je sais qu’il a très bien entendu ce que je viens de penser, mais il ne fait pas de commentaires pour autant.

Ahhh ! Je suis épuisée. Je me suis couchée tard hier, à cause de l’accident. Exténuée par toutes ses copies, je pose ma tête contre mes bras, histoire de reposer un peu mes yeux, juste le temps de me sentir de nouveau d’aplomb pour cette correction des plus éreintantes. Les yeux fermés, je savoure le délice du bois si doux et l’odeur du papier couvert d’encre.

J’aime bien quand tout est calme. Malheureusement pour moi, je ne suis pas du genre chanceuse. Alors que je suis sur le point de m’endormir, je sens comme un vertige et je me retrouve alors coincée sous une masse noire. Ohoh ! Je crois que je connais cette sensation ! Affolée, je donne des coups dans tous les sens, jusqu’à m’extirper du vortex de tissu qui a essayé de me tuer. NON ! Je suis redevenu un lapin ! Mais qu’est-ce que j’ai fait au monde pour mériter ça !? S’il vous plaît, rendez-moi ma forme normale ! Si je ferme les yeux et que je pense très fort à redevenir humaine, ça devrait marcher, non ? Je focalise toute ma concentration sur mon corps humain, mais rien ne se passe. Je suis coincée sous cette forme, encore !

- Blue, calme-toi ! Ce n’est que provisoire…

- Provisoire pour combien de temps, exactement ?

- Je ne sais pas… La dernière fois ça n’a duré que quelques minutes… Alors cette fois.

Je ronchonne et reste immobile en attendant de reprendre ma forme normale. Seulement… L’horloge tourne et je reste cantonnée sous cette forme humiliante. Il faut que je trouve de l’aide ! Paniquée, j’actionne mes membres dans le plus grand n’importe quoi possible et réussit avec succès à me casser les dents contre le sol. Et en parlant de dents, les miennes sont longues, pour la taille de ma bouche. Bon, reprenons plus calmement.

- Attend, je vais essayer de t’expliquer…

Je hoche la tête –enfin pas vraiment- aux paroles de mon Dieu, et le laisse m’expliquer comment je suis censée faire fonctionner mon nouveau corps. Au bout de longues minutes, je finis par réussir à faire un pas. Puis un autre. Et finalement, je sautille comme un vrai petit lapin. La première chose à faire est de sortir de la classe. Heureusement, j’ai laissé la porte ouverte alors je peux atteindre facilement le couloir. Maintenant….

Oh mon Dieu… Ce que c’est grand !

Je ne m’étais jamais rendu compte avant que le pensionnat était immense. Ma forme m’aide à en prendre pleinement conscience, vous me direz, mais… Wow. Je ne pensais pas que c’était aussi gigantesque. Le problème… c’est qu’avec cette taille… Je n’arrive pas à m’orienter. Je n’aperçois pas l’angle que je vois d’habitude au bout du couloir. C’est à peine si j’arrive à distinguer, au loin, la fenêtre qui donne sur l’un des arbres de dehors. Oh non… J’essaie pitoyablement de prendre le chemin de la salle des profs, histoire de trouver possiblement Lucy, mais après de longues minutes, je me rends compte que je ne sais pas quel couloir est lequel. Je vous jures, c’est hautement déstabilisant que de perdre 150 centimètres. Finalement, je décide de tourner à droite à la première intersection que je croise.

Et de fil en aiguille… Je me retrouve je ne sais où. Autour de moi, il y a des vêtements suspendus un peu partout. Oh ! La porte des vestiaires de la salle de théâtre était ouverte ? Quelques élèves doivent être dans les parages, dans ce cas. Je fais demi-tour, prête à sortir, quand une boule beige près du mur attire mon attention. Je me tourne vers la source étrange de couleur pâle et je rencontre… mon reflet. Merde ! Je suis… un lapin ! Bon, ça je le savais déjà. Mais je, je, je… Je me détaille attentivement. Mon petit nez frétille toujours autant qu’avant, ce qui est… rassurant ? Je constate avec une certaine fierté que je suis un lapin assez mignon. Ma fourrure est entièrement beige, si ce n’est une nuance un peu plus claire sur le ventre. Mes oreilles penchées vers l’arrière sont attentive aux moindres bruits, et je suis prête à déguerpir à toutes jambes. Pattes. Peu importe.
Une fois cet examen accompli, je ressors du local et continue mon exploration du pensionnat. Je finirais bien par aboutir quelque part, non ? Après tout, même si je ne trouve personne, je récupèrerais ma forme humaine, et je n’aurais plus qu’à regagner nue ma salle de classe où sont restés tous mes vêtements. Ai-je vraiment laissé tous mes vêtements à la vue des élèves, sur ma chaise ? Oh bon sang ! Si le directeur ne me vire pas pour ça, je serais la plus… Wait. Non en fait. Il a intérêt à ne pas venir me faire chier, sinon je lui fais ravaler ses saletés de Dieux de mes deux !

- Je suis sûr que le Directeur comprendra.

- Ah bon ? Comment tu sais ?

- Ce serait inhumain s’il te grondait à cause de ça. Ce n’est pas ta faute.

Je hoche la tête. Oui, exactement. Ce n’est pas ma faute. Pas ma faute du tout, même. Un peu ragaillardie, j’augmente un peu ma vitesse de déplacement. Ok je ne battrais toujours pas un escargot à la course, mais au moins je ne suis plus aussi lente qu’une limace. Hum… Peut-être que l’escargot est plus lent que la limace en fait. Qui sait. Bref.
Je ne sais pas le temps qui passe, mais j’ai l’impression d’avoir parcouru trois fois l’Irlande quand enfin j’arrive devant une autre porte ouverte, dont l’intérieur me semble accueillant. Peut-être que j’y trouverai quelqu’un pour m’aider ? Jusqu’à maintenant, les seules personnes que j’ai croisées sont des élèves qui ne m’ont pas remarqué, vu que je rasais les murs. Heureusement. Je n’ai pas envie de courir pour sauver ma vie et échapper aux mains d’idiots qui ne sont pas des M. Quoi que… Étant sur l’étage des M, il n’y a pas beaucoup de chance pour que je tombe sur un non M. On est jamais trop prudents. Et puis je ne veux pas créer un attroupement dans le couloir. Une seule personne me suffit. Alors autant passer inaperçue.
La porte entrebâillée s’ouvre sur une salle étrangement conviviale. Des petits poufs sont placés ci et là dans une ambiance très posée. Je ne savais pas qu’il y avait une telle salle au pensionnat… Je me permets d’entrer. J’en ai marre. Mes petites pattes me font mal je crois que je pourrais mourir si je ne bois pas rapidement. Arg ! Au secours, quelqu’un…
En avançant dans la salle, je suis attirée par la couleur bleue d’une cravate. Un M seul dans une pièce ! Yay ! C’est un grec, mais pas grave, il pourra certainement m’aider. Après tout, il reste un élève soumis à la possession ! Je m’approche à petits sauts timide. Attend… Est-ce qu’il est couché ? Sur le tapis ? Vu ma taille, je ne m’en étais pas rendu compte au début, mais c’est maintenant évident. Ce mec, donc je vois peu le visage, est étendu sur le tapis. Très confortable, bien sûr, mais quand même… Quoi que, qui suis-je pour juger, c’est totalement mon genre de me foutre par terre sous prétexte que c’est confortable.

- Tu es sûre qu’il pourra t’aider ?

Je « hausse » les épaules et m’approche. Ce sera déjà mieux que rien. S’il te plaît, sois une gentille personne, sois une gentille personne… J’espère que mes prières auront un bon effet. Je remue légèrement sur le tapis et tente d’attirer son attention. Étant du mauvais côté de sa tête, je finis par me résigner à faire le tour et me plante devant son visage. Ses cheveux noirs tombent autour de sa tête et je manque de marcher dessus à chaque pas. Je suis désolée d’avance ! Une fois bien face à lui, je reste immobile. Impossible de savoir quoi faire… Je finis par me décider à approcher ma tête, mais avant de pouvoir vraiment faire quoi que ce soit, il ouvre les yeux. Ah ! Sauvée !



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MessageSujet: Re: Help me, please ! Help me, please ! EmptyVen 17 Fév - 5:40
Le mois d’décembre avais été horrible…comme l’été en fait…sauf que maint’nant s’tait Ali qui avait laissé sa peau. Tout ça à cause d’un connard qui savait pas s’comporter sur la route. J’avais été heureux d’apprendre qu’le mec était mort dans l’accident et en même temps j’aurais préféré qu’il soit encore vivant que j’lui vide ses tripes personnellement. D’puis un moment donc, mes travaux étaient marqués par la violence d’mes émotions et j’supposais qu’c’était p’t’être un peu vicieux en fait. D’un sens chaque fois que j’rev’nait travailler j’finissais par rager intérieur’ment. J’avais fait tout mon possible pour épargner mes crises à Eireen. Elle avait pas b’soin d’ça, sauf que garder tout chez moi…s’tait connu, s’tait jamais bon. Quand ça allais pas, j’délaissais mon art pour aller taper un sac de boxe, m’entrainer ou peu importe, sauf qu’ça semblait pas faire effet. Alors dans s’cas j’t’entais d’me détendre comme j’pouvais.

Ainsi, étendu sur le tapis du club j’tais perdu dans mes pensée, cravate et bouton d’chemise du haut détaché, les souliers lancés un peu plus loin, pied nu sur la carpette moelleuse. J’me r’mettais pas tellement bien du décès d’Alistair, malgré tout s’que j’pouvais dire ou faire pour n’plus y penser. J’avais aujourd’hui tenté d’travailler encore sur le bloc d’marbre, si on pouvait encore appeler le projet d’Sin ainsi. Elle achevait bientôt en théorie, mais j’pouvais toujours faire mieux….mais aujourd’hui rien n’m’aidait. J’avais final’ment décidé d’écouter d’la musique plus joyeuse en m’relaxant au sol, mais encore, la musique passait en s’cond plan rapid’ment alors qu’mes souv’nir avec l’kid me r’venait. J'éteignis la musique, puis j’ferme les yeux, espérant sans doute m’endormir pour r’partir à zéro par après.

Par contre la vie en voulu autrement. Après un moment, j’senti une présence près d’moi. J’ouvris les yeux pour r’garder plus haut, personne, mais j’ai t’jours l’même sentiment bizarre. J’détourne la tête en sentant un poids sur ma longue crinière noir qui m’empêchait d’le faire d’un mouvement sûr. J’me trouve final’ment nez à nez avec un gros rongeur. J’analyse la bestiole. S’tait plutôt un genre de p’tit lapin beige dont la texture avait l’air incroyablement agréable.

« Oh… »

« Awwww il est tellement mignon! Aaaawwww! », s’extasia Aphrodite devant la beauté d’la p’tite créature.

« Il? Qui dit-il? Faudrait vérifier...et trouver un nom. »

« Qui dit qu’il n’en a pas déjà un? Il doit forcément venir de quelques part. »


Tirant lentement mes ch’veux d’en d’sous puis les r’jetant vers l’arrière, j’me rassis en position indienne face à la bestiole en tendant lentement la main vers l’animal pour pas l’effrayer et aller lui caresser la tête et un peu le d’sous d’une oreille. Question d'combler l'silence et profitant d'être seul avec un animal, j'décidai d'parler a voix haute. Après tout, passer une journée dans parler ça pouvait être long parfois. J'allais fermer la porte pour m'assurer d'rester qu'entre nous.

« Oh my god, c’est un nuage s’lapin! Tellement doux! Et oui, mais les élèves sont pas autorisés à avoir des animaux. Il vient p’t’être des laboratoires? Tu crois qu’il dissèquent des lapins? Ou qu’ils font des tests dessus…? En fait c’est un foutu rat d’labo… »

« Il ne sont pas mort lorsqu’ils les reçoivent? C’est barbare… peu importe de toute façon.», se plaignit-elle

« Jusqu’à nouvel ordre ce s’ra MON LabRat! », affirmais-je joyeusement.

Attrapant l’lapin à bout d'bras pour l'observer, j'réalisai qu'il manquait d’attributs pour ne pas être appeler lapine.

« Ce n’est pas un rat, c’est un lapin Ethan. »

« Lapine et … Je m’en fou! C’est qu’un nom! »

« Je croyais que tu voulais un chien de toute façon? »

« Un doberman ou un truc du genre, classique, mais mignon avec beaucoup d’caractère. Comme moi! Eireen parlais, d’un loup, un Husky c’est cool aussi j’suppose…mais un doberman ou un pitbull ça en jette quand un mec viens t’créer des problèmes. Reste qu'ça s’cache plutôt mal dans un dortoir. Alors en attendant j’ai LabRat!»

L’déposant sur mes jambes, j’détachai un d’mes bracelet parsemé de studs pour le lui attacher autour du coup, celui-ci étant assez p’tit comparé à mon poignet.

« Tiens! Elle est badass maint’nant. »

Une fois le tout installé, j'glissai mes mains sur son dos, le lui massant.

« Bon…au moins y’en as une qui aura une bonne journée. S’que j’aimerais en avoir un… Tu crois que si j’demande à Eireen elle viendrais m’le faire?»

« Je doute qu’elle se déplace pour venir t’en faire un. Déjà elle est beaucoup moins tactile que toi. »

« Pff…j’lui dirai qu’c’est pour des documents du Club, elle sera déjà ici alors je pourrai demander.»

« Billant subterfuge, mais encore…non, je ne crois pas qu’elle se laisse avoir. »

« T’as raison, elle est va l’voir. Trop intelligente pour ça.»


J’me recouchai à plat ventre au sol, attrapant le lapin pour le coller contre moi, allant longer mon nez dans son cou. Sa présence était rassurante quand même. S’tait cool pour ça les animaux, pas de jugements.

« Mircea? Fait attention, c’est peut-être un élève… »
, m’avertit Aphrodite dont la réflexion semblait être un peu plus poussée qu’la mienne aujourd’hui.

« Pourquoi tu dis…oh….ah ouais…Comme Aelter tu veux dire! Pas faux.»

J’me rappelai soudain’ment comment Aelter s’tait r’transformé entièrement nu dans les mains d’Alistair à notre première rencontre et un p’tit sourire en coin apparu sur mon v’sage.

« Ah ah! Si s’tait un élève elle s’rait r’venu d’jà tu crois? Nu, s’pas un élève. Trop mignonne pour être fake. Plus! Une mascotte dans l’Club s’rait cool! Nous on en prendrais soin! D’ailleurs…j’pourrais l’relooker pour qu’il fasse vraiment partie des originaux de l’école. Ouais! J’ai d’la teinture à cheveux bleu! Avec du beige, si bien placé, ça pourrait être intéressant? J'ai peur qu'la couleur prenne mal et qu'ça donne un drôle d'résultat par contre...Au pire on saura pour la prochaine fois!»

J’voulais tellement pas qu’on brise ma bulle actuellement, reste qu’ma déesse avait pas tort…on pouvait pas vraiment faire confiance à nos yeux ici, enfin pas toujours.

« Tu devrais tout de même attendre quelques heures juste au cas où… »

« Nu. J’suis inspiré maint’nant! J’pourrais lui faire un design un peu tribal. C’est cliché sur un humain, mais bon c’est un fucking lapin, alors ce s’ra plus particulier! Sinon…J’peux aussi juste faire un semblant de street art psychédélique avec symbole d’anarchie, elle aurait l’air punk. Hmm…tu penses que j’peux lui percer une oreille sans lui faire mal? J’veux pas lui nuire, mais ce s’rais badass. »

« Si c’est un élève, tu dois lui faire peur actuellement. »


« Da. Mais s’pas un élève.», ricanais-je en haussant les épaules consciemment dans le déni de cette possibilité. Reste que l’idée d’faire paniquer quelqu’un commençais à m’plaire alors peu importe l’issu de cette magnifique rencontre, j’s’rais satisfait.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: Help me, please ! Help me, please ! EmptySam 25 Fév - 19:37

 

Help me, please !

Blue Eden & Ethan Shaw




L’élève me regarde et parle à voix haute. On dirait bien que son Dieu fait des commentaires, puisqu’il lui répond dans un vrai dialogue dont je n’entends que la moitié. Lentement, il s’assoit et approche sa main. Je me souviens que les caresses d’Ellyn étaient fichtrement apaisante alors je me laisse faire et, comme je le pensais, je suis immédiatement apaisée. C’est tellement critique que je pourrais m’endormir là, de suite. Je ne fais presque pas attention à ce qu’il raconte. Si je pouvais ronronner, je crois que je le ferais, mais aux dernières nouvelles, les Lapins ne ronronnent pas. Mon rythme cardiaque, effréné jusqu’à maintenant, redevient plus calme et mon nez arrête de frétiller avec intensité.

- Je ne pensais pas te voir un jour dans cet état.

Je grogne mentalement. Les caresses, c’est trop bien.

- J’avais entendu dire que certains animaux perdaient les pédales quand on les cajolait, mais… C’est impressionnant.

Je décide de ne pas l’écouter et me concentre sur la main du garçon, qui me gratouille juste sous les oreilles. Ahhhhh ~
Je manque brutalement de tomber lorsqu’il se lève pour aller fermer la porte. Du coup, je reprends aussi mes esprits. Un peu. Ok, le truc, c’est que j’ai beau apprécier les caresses, je préfère ma forme humaine. Il faudrait que je lui fasse comprendre que je ne suis pas un jouet ou un truc du genre.
En le voyant revenir, j’essaie d’esquisser un geste pour me faire comprendre, mais il reprend ses caresses et je sombre à nouveau. Il parle alors de labos, de dissections, de rat, mais peu importe. Je suis juste… Trop bien. Et puis, une bulle traverse son cerveau et il me soulève d’un coup pour observer mon ventre.

- Lapine et … Je m’en fou! C’est qu’un nom!

Quoi ? Quel nom ? J’ai manqué un épisode. En même temps j’étais pas très attentive. Je décide d’essayer de me concentrer sur ce qu’il dit, histoire de pas être totalement perdue et de pas manquer un truc important. Qui sait.
Il commence alors à parler de vouloir un chien. Un chien qui… en jette si quelqu’un vient lui chercher des problèmes ? Aurais-je affaire à une racaille ? Bah, c’est pas comme si j’étais la plus sage des petites filles. Et le but de faire des sports de combat est un peu le même que de vouloir un chien pour dissuader les gens de venir foutre la merde. Je l’approuve pas, mais dur de le désapprouver, en même temps.
Et puis il conclut que de toute façon, en attendant ce fameux chien impossible à cacher dans les dortoirs, il m’a moi, « Labrat ». Ouh, je comprends le truc du nom maintenant.

- Labrat ? Mais tu es un lapin ! Il…

Je sens le Lapin près de lancer une insulte, mais il la ravale au dernier moment, trop conciliant pour insulter quelqu’un sans le connaître. C’est bien, Lapinou.
Le garçon me dépose sur ses jambes croisées à l’indienne et détache un de ses bracelets pour l’attacher à mon cou. Hum, c’est légèrement trop grand, et lourd, et je n’ai aucune de ce à quoi je ressemble avec ça. Le gars approuve cependant ce changement de style en me qualifiant de « badass ». Est-ce qu’un lapin peut vraiment être qualifié de badass ? Selon lui, apparemment, oui. Ok, original, le gars.
Évidemment, il ne m’autorise pas à penser plus et commence à me masser. C’est moi ou tout le monde me masse de ce temps !? Je lutte contre la brume de bien-être qui m’envahit et veut me faire fermer les yeux, mais c’est vain. Je me détends complètement et manque de m’endormir une nouvelle fois. En plus, il se recouche sur le dos et me place confortablement contre lui. Bon sang ! Je suis vraiment trop sensible sous cette forme ! Peu importe. C’est si agréable ~

- Ah ah! Si s’tait un élève elle s’rait r’venu d’jà tu crois? Nu, s’pas un élève. Trop mignonne pour être fake.

Je tique à ces mots malgré la sensation de plaisir intense que me procure le massage. Oui ! Oui je suis humaine ! Non, pas une élève, effectivement, mais je suis humaine ! Arg !
Le gars continue sur sa lancée de relooking, sans faire attention au fait que je me suis redressée.

- Plus! Une mascotte dans l’Club s’rait cool! Nous on en prendrais soin! D’ailleurs…j’pourrais l’relooker pour qu’il fasse vraiment partie des originaux de l’école. Ouais! J’ai d’la teinture à cheveux bleu! Avec du beige, si bien placé, ça pourrait être intéressant? J'ai peur qu'la couleur prenne mal et qu'ça donne un drôle d'résultat par contre...Au pire on saura pour la prochaine fois!

Je reste immobile un instant. De la teinture bleue ? Oh god, ce serait top ! En plus d’avoir les cheveux teintés, je serais un lapin bleu ! Tu as mon feu vert, gamin !

Quoi que… Non ! Ce n’est pas le sujet ! Je ne suis pas ici pour un relooking, mais pour avoir de l’aide. Malgré l’équilibre précaire, je tente de me redresser sur mes deux pattes arrières pour lui faire comprendre que je suis humaine. Comment faire ? Je pourrais le tapoter son visage, c’est pas animal comme comportement, non ? Il me laisse pas le temps de faire quoi que ce soit et repart dans un monologue (ou répond à son Dieu, qui sait).

- Nu. J’suis inspiré maint’nant! J’pourrais lui faire un design un peu tribal. C’est cliché sur un humain, mais bon c’est un fucking lapin, alors ce s’ra plus particulier! Sinon…J’peux aussi juste faire un semblant de street art psychédélique avec symbole d’anarchie, elle aurait l’air punk. Hmm…tu penses que j’peux lui percer une oreille sans lui faire mal? J’veux pas lui nuire, mais ce s’rais badass.

Wooooh ! On se calme, gamin ! Je suis pas sûre que les lapins aient une peau faîtes pour ça. Enfin, je sais qu’on leur tatoue les oreilles dans les fermes pour les identifier, mais heu… Je suis pas un lapin de ferme. Je suis pas un lapin tout court. Enfin, pour le moment, oui, mais on se comprend, hein.

- Il est amusant.

- Heu, je suis pas d’accord. Et puis t'étais pas sur le point de l'insulter y'a deux secondes ?

- Si, mais il a remonté dans mon estime.

Pour faire comprendre mon mécontentement au gamin, je saute. Le but était bien évidemment d’atterrir sur le sol comme un Lapin normal, pour continuer ma course, mais je me prend les pattes dans le tapis et je tombe tête la première. Étonnamment, ça ne fait pas très mal et je peux me relever pour m’éloigner un peu du gamin qui veut faire de moi un animal de cirque. Nan mais oh.

- Ça pourrait être amusant. Tu n’as jamais voulu te faire tatouer ?

- Bien sûr que oui. J’aimerais beaucoup, mais je cherche encore le bon design. Et puis je laisserais pas un gamin jouer avec mon corps comme ça. J’approuve la teinture, mais poussons pas le bouchon trop loin ! J’ai besoin d’aide, pas d’un relooking intégral !

Bien décidée, j’esquisse quelques pas vers la porte, prête à recommencer ma recherche de personne sensible de m’aider, mais… Bon, on va dire que la porte est un peu beaucoup fermée. Et que j’ai pas la taille pour l’ouvrir. Et donc je suis prisonnière. Eh bien ! Prions pour que ce psycho ne pense pas vraiment tout ce qu’il a dit. Résignée, je m’assois devant la porte, face au gamin, et attend de voir sa réaction. S’il pouvait se contenter de caresses le temps que je reprenne ma vraie forme, ce serait génial. Please ?

- J’ai comme le sentiment que ça ne va pas se passer comme ça.

Je hausse mentalement les épaules.

- Ca court vite un Lapin, non ?

Il pouffe.

- En théorie, oui. Après, tu n’es même pas capable de sauter correctement alors…

Pfff ! N’en profite pas pour te moquer de moi, Lapin de mes deux !





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MessageSujet: Re: Help me, please ! Help me, please ! EmptyDim 12 Mar - 6:06
LabRat semblait pas particulièrement joyeux. Pas agressif, plutôt satisfaites des caresses, mais après un moment elle, s’tait tanné sautillant tant bien qu’mal vers la porte. J’avais senti son mouv’ment pour quitter mes mains alors j’l’avais laissé faire, quand même déçu d’la voir partir. J’aimais bien sa texture et étrangement les caresse semblaient m’détendre aussi pour s’te raison. Atteignant la porte, la bestiole s’tait arrêter d’vant, comme en attente pour sortir. J’l’aurais laissé faire, si j’me d’sais pas qu’elle r’tourn’rait dans sa cage de labo.

« L’tapis est probablement quinze fois plus confo qu’t’a cage. », balançais-je à l’intention d’l’animal, mais plus à moi comme well…il comprenait évidemment pas.

J’avais noté aussi son déplacement maladroit. J’décidai donc d’me l’vai pour aller surveiller la chose. Qui savait quel genre d’trait’ment on lui avait infligé. M’arrêtant d’bout à ses côtés, j’observai l’animal qui restait immobile, apparemment certain d’sa décision d’quitter. En effet, j’trouvais étrange que sans trop s’écarter, il se soit diriger directement d’vant la sortie comme en attente. Un lapin aurait normal’ment erré plus longtemps non? Où p’être que comme un chien ou un chat, ça r’tenais rapdid’ment l’ch’min pas lequel s’tait entré. Après un moment, j’me décidai à r’prendre l’animal. Mon plan d’relooking était passé en s’cond en l’voyant s’déplacer aussi mal.

« On dirait qu’te marche comme l’dernier mec à qui j’ai brisé les jambes bordel. Y t’on fait quoi dans ton labo?»

"J'espère vraiment que ce n'est pas un élève."

L’appuyant contre mon torse pour mieux la maint’nir d’une main, j’me servis d’l’autre pour observer ses pattes, écartant ses p’tits doigts pour voir si s’tait pas la patte en entier ou juste un p’tit morceau. J’fis l’tour des quatre pattes en la caressant d’temps en temps au passage.

« J’vois rien…mais j’pas véto…J’pas non plus pour te ram’ner dans les classe d’science si en plus tu finis comme ça. J’vais décidément d’garder un peu ici. Comme ça j’te surveille et si d’main ça va pas mieux, on trouv’ra un vet.»

« Tu n’as pas vraiment les moyens de payer des frais de vétérinaire Mircea. »

« J’m’en fou, s’pas sa faute si les scientifiques sont tarés. Elle mérite pas ça. S’toujours les innocents qui payent pour les erreurs des plus cons.»

J’clignai des yeux pour éliminer la larme qui s’y formait en pensant d’nouveau à Alistair. S’fut suffisant pour passer à autre chose. La p’tite bête avait priorité d’toute façon et j’allais pas déprimer pour ça quand même. J’tais pas à mon premier drame. Y’en aurait t’jours. J’décidai donc d’la ram’ner sur l’tapis l’temps d’lui aménager un coin. J’trouvai un bac en plastique propre d’la chambre noir qu’j’étais en train d’faire monter, pris du papier d’la déchiqueteuse et su papier journal pour en faire une litière. J’avais jamais eu d’lapin alors j’savais pas trop s’que ça prenait, m’enfin j’m’arrangeait. J’fis un tapis d’papier journal à côté aussi. J’avais d’cage ou de copeaux alors en attendant ça f’rait peut-être. J’pourrais envoyer Eireen en chercher ou lui d’mander d’s’occuper d’la bestiole l’temps d’aller lui chercher un abri qui f’sait du sens. J’prévoyais quand même l’laisser majoritairement en liberté d’toute façon, mais au moins pour la commodité. J’voulais pas qu’il fasse ses b’soin sur l’tapis quand même comme il m’avait couté la peau du cul.

« Tu n’as pas vraiment les moyens d’entretenir un animal à long terme non plus. »

« J’trouve les moyen d’dépanner Maša, Aleksandra et Ina, j’pense que j’peux rajouter un p’tain d’lapin! »

« Tu vas te mettre la corde au cou! Ce n’est pas parce que TES jambes n’ont pas encore été brisé que tu peux continuer à dépenser autant! Tu vas me rendre folle!»


« T’es d’jà folle. »

« Pourquoi je m’obstine avec toi. C’est comme avec un enfant de 8 ans! Tu ne fais qu’insulté. Quand tu n’as plus d’arguments. Tu sais que j’ai raison.»

« Tu peux bien parler…J’ai l’impression d’parler avec une ado groupie d’14 ans qui essais d’avoir l’air plus brillante et qui m’parle d’ses histoire d’coeur la plupart du temps. Les mêmes crises aussi. T’es pas mieux! »

J’me dirigeai ensuite vers l’mini frigo en soupirant alors qu’Aphrodite s’mettais à bouder. Elle l’avait cherché, moi j’dis. J’y avais quelques crudités pour mon lunch. J’revint ensuite vers l’animal, posant une carotte d’vant lui et m’étendant à côté avec un cahier à dessin et mes crayons. Faute d’avoir un vrai projet, j’pouvais t’jour pratiquer mon dessin d’observation. LabRat s’rais mon modèle et ça permettrais aussi d’faire attention à sa posture, voir si quelque chose clochait au bout du compte. Si ça s’trouvait il était p’t’être juste complèt’ment shooter. J’commençai à faire les traits d’mon nouveau modèle. Pour une fois, y’avais pas d’attente d’la part d’personne.

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MessageSujet: Re: Help me, please ! Help me, please ! EmptyDim 30 Avr - 20:06

 

Quand une journée ne peut pas


plus mal tourner

Blue Eden & Ethan Shaw



Je lance un regard plein de supplication à l’élève, mais il se contente de me faire remarquer que le tapis est sans doute plus confortable que le sol de ma cage. Si j’avais une cage, il aurait sans doute raison –ce tapis est vraiment moelleux-, mais comme je suis une humaine, je n’ai logiquement aucune cage. Décidée à camper sur mes positions, je le regarde se lever et se diriger vers moi.

- Pourrais-tu ouvrir la porte ? S’il te plaît ?

Le Lapin se moque gentiment de ma tentative mentale de me faire comprendre, et je lève les yeux au ciel. J’aimerais beaucoup, mais alors beaucoup, sortir d’ici. Nous restons immobile tous les deux, à nous regarder pendant un moment. Les gens qui disent que le manque de communication est à la base de beaucoup de problèmes ne se sont certainement jamais trouvés dans la peau d’un animal. Bienvenue à Immortalia, un pensionnat où vous apprendrez ce que ça fait que d’avoir une autre personne dans votre tête et de vous transformer en animal chiant, petit, et impossible à comprendre.

- J’espère que tu sers pas qu’à ça et que je pourrais lancer des éclairs plus tard.

- Je suis pas Thor, non plus…

Je grogne mentalement. Je vais devoir apprendre à maîtriser cet inconvénient, parce que ça a beau être… « drôle » une fois ou deux, je me vois pas continuer ma vie en craignant constamment de me transformer en lapin. Une chance que jusqu’à maintenant, ça s’est fait en présence de M, ou quand j’étais seule, parce que sinon, j’aurais eu des ennuis. J’arrive pas à imaginer ce qu’il se serait passé si ça m’était arrivé en ville.
Alors que je suis perdue dans mon imagination, à me visualiser le pire de ce qui aurait pu m’arriver, le gars bouge de nouveau et ses mains viennent me reprendre dans ses bras.

- On dirait qu’te marche comme l’dernier mec à qui j’ai brisé les jambes bordel. Y t’on fait quoi dans ton labo?

Je couine alors qu’il commence à passer ses mains sur mes petites pattes. D’accord, c’est beaucoup moins agréable de se faire caresser sur les pattes. Je soupire. Ça ne sert à rien d’essayer de m’expliquer ou de me frustrer. Après tout, il ne lit pas mes pensées, je ne sais pas comment marchent les cordes vocales d’un lapin et il a l’air enfoncé dans son idée. Je serais donc LabRat, le lapin soumis à des expériences malveillantes, du moins pendant les quelques temps que je vais passer ici. J’espère juste que je récupèrerais vite mon corps. Avec Ellyn, ça n’avait pris que quelques minutes ! Maintenant, ça doit faire au moins… Au moins des heures que j’ai marché dans les couloirs !

- Des heures, je ne crois pas.

Je hausse les épaules, ce qui donne un mouvement bizarre, et je finis par soupirer à nouveau. D’accord, pas si longtemps que ça, mais déjà plus que la dernière fois. Je me reconcentre sur le gars. Il semble plongé dans ses pensées. D’un coup, un éclat de tristesse passe sur son visage et il cligne des yeux comme pour le chasser. Je fronce mes sourcils de petite créature pathétique. Je me demande à quoi il pensait.
Ce petit interlude ne dure pas bien longtemps, et il me repose sur le tapis avant de commencer à s’activer dans la pièce. Bon, qu’est-ce qu’il fait ? Je le regarde s’activer, ramener un bac en plastique, du journal, du papier… Il a l’air d’installer quelque chose. Meh. Je m’en désintéresse et commence à arpenter la pièce. Il y a des tables, des chevalets… Tout le nécessaire dont un petit artiste pourrait avoir besoin. Je ne suis pas une amatrice d’art, mais j’aime bien voir les gens passionné faire ce qu’ils aiment, alors j’apprécie ce genre d’endroits. Bien sûr, je n’y passerais pas ma vie, mais le temps d’un séjour dans le corps d’un lapin, ça pourrait ne pas être désagréable. Sur ces pensées, je continue d’explorer sans vraiment surveiller l’élève, qui continue son cirque. Hum… Tout est beaucoup trop grand et inaccessible pour moi. Quoi que… Je me retrouve soudain devant un pouf. De mon point de vue, on dirait une grande montagne à escalader. Intéressée, je m’assois devant et l’étudie pour voir quel chemin je pourrais prendre. Le gars vient alors s’étendre près de moi, un cahier et des crayons en main, en posant une carotte à mes pattes. Je le regarde, il me regarde, je le regarde, il regarde son cahier, je regarde la carotte, et notre échange s’arrête là. Les lapins sont supposés aimer les carottes, non ?

- Pour ma part, je les aime beaucoup.

Je penche la tête sur le côté aux paroles de mon Dieu. Est-ce que cet amour des carottes influencera mes goûts, moi qui les apprécie mais sans plus ? Je me penche et renifle le légume avec curiosité. L’odeur est très vive, encore plus que ce dont j’ai l’habitude avec mon nez normal. Je recule la tête sous l’intensité, d’ailleurs. Puis je la rapproche. C’est drôlement agréable, en fait ! J’ouvre ma bouche pour prendre une bouchée, et je me foire. Bon, évidemment, la dentition des lapins est un peu différente de la nôtre, humains, et le légume est grand, comparé à ma bouche. Je fais plusieurs essais d’ouverture puis de fermeture de ma bouche, avant de retenter ma chance. Cette fois, je réussis à faire le mouvement correct pour prendre une bouchée, mais le légume glisse au contact de mes dents, puisque je n’ai pas de prise. OK ! Tu veux jouer à ça !? Foutue carotte ! Sans pitié, je pose mes pattes de devant dessus, la coinçant à moitié sous moi, puis je commence à la manger à la manière d’un animal sauvage qui déchiquète sa proie mouhahaha ! Enfin, de mon point de vue, ça ressemble à ça, mais je me doute que du point de vue de l’autre, ça doit être assez pathétique. À cette pensée, je reprends un peu contenance et mange ma carotte –une très très bonne carotte- avec plus de modération.

- Tu aimes, alors ?

- C’est franchement pas mauvais. En fait, c’est meilleur que quand j’en mange normalement.

Le Lapin semble fier que j’apprécie ce légume sacré. Bon ! Maintenant que j’ai mangé, il est temps pour moi d’affronter cette montagne ! Je n’ai rien d’autre à faire en attendant de reprendre mon apparence humaine, alors autant m’amuser.

- Tu sais à peine marcher et tu veux monter un pouf ?

- Pourquoi pas ?

Je pose ma première patte dessus et essaie de me propulser grâce à mes pattes arrière. Malheureusement, je calcule mal ma force et je me retrouve avec le nez enfoncé dans le pouf et je retombe au sol. Pch. Encore ! La deuxième, troisième, et ainsi de suite jusqu’à la neuvième fois, je retombe pitoyablement au sol sans réussir à se faire enfoncer le pouf assez profondément pour prendre appui. Seulement, à ma dixième tentative, je réussis à trouver un pli assez grand pour m’y appuyer. Oui ! Grâce à cette base, je réussis à monter le reste, comme le pouf s’enfonce sous mes pas, ce qui rend l’escalade franchement plus facile. Une fois en haut, je me laisse tomber et m’installe en lapin bouboule. Cet endroit est confortable, et j’ai une bonne vue sur l’autre gars comme ça. Quand je suis sur le sol, sa tête est trop haute. Maintenant c’est parfait. Je le regarde un moment, lui et son cahier. Qu’est-ce qu’il dessine ? Je remarque, juste à ce moment, qu’il me lance des petits regards fréquents. Hm ? Ni une ni deux, je redescends du pouf et monte sur lui –qui est bien plus simple à escalader-, pour avoir une vue sur son dessin. Oh, c’est un lapinou ! C’est la première fois que quelqu’un me dessine. Je dois dire qu’il a quand même du talent, j’apprécie. Assise sur son torse, je fixe le dessin pendant un moment jusqu’à ce qu’une idée fleurisse dans ma tête. Sautant à terre, j’étudie ses crayons avant d’en attirer un bleu jusqu’à moi pour le lui présenter. Avec un peu de chance, il comprendra la logique derrière mon geste et il m’aidera à retrouver forme humaine !






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MessageSujet: Re: Help me, please ! Help me, please ! EmptySam 27 Mai - 23:53
Pour une bête qui semblait dans un état plutôt moche, LabRat avait quand même pas mal d’énergie. J’le laissai s’promener, manger la carotte avec une certaine difficulté, s’qui m’laissait croire qu’il était effectivement complèt’ment gelé et enfin, tenter d’monter sur un p’tit pouf. Pendant s’temps j’pouvais étudier sa posture et faire différent croquis rapidement. J’pourrais ensuite choisir un modèle précis et l’détailler. J’notai qu’la p’tite bête avait beaucoup d’volonté quand même pour essayer d’monter autant d’fois, mais vu l’progrès qu’il f’sait j’me disais qu’il semblait y prendre plaisir. Éventuellement, il l’réussirait d’lui-même, ce qu’il fit avant d’s’installer confortablement. J’repose donc mon r’gard sur ma feuille, l’sachant plus en sécurité que lorsqu’l’lapin tombait au sol. Ce fut cependant d’courte durée. J’entendis l’son d’sa descente plutôt abrupte. Malgré tout, j’le vit s’diriger vers moi, allant même jusqu’à monter sur mon torse. J’levai mes mains pour l’laisser v’nir s’installer, profitant au passage d’sa douceur sur la peau d’ma main droite qui caressait son dos. Il cherchait possiblement d’la chaleur, pourtant j’aurais juré qu’il avait observé mon dessin, pratiquement analysé et non pas fixé dans le vide comme un animal l’aurait fait. Il ne semblait pas non plus d’mander d’l’attention comme il r’partait déjà pour me présenter un crayon bleu. Fronçant les sourcils, j’me remémorais ce qu’Aphrodite m’avait dit sur les chances qu’ce soit un élève.

« Ah merde. J’pense qu’t’as raison… », dis-je à l’adresse d’ma déesse avec une déception évidente.

« AH! J’ai toujours raison amour et tu le sais. »

« Même pas vrai. Bon! Y’a qu’un moyen d’vérifier : lui d’mander un truc qu’seul un humain comprendrait. »

« Tes un élève pas vrai? Tu peux hocher d’la tête? N’importe quoi?»

Sans vraiment attendre un r'tour d'réponse, j’réfléchis un moment, cherchant s’que j’pouvais bien lui faire faire pour m’prouver que s’tait bien un élève. Claquant des doigts en trouvant la solution.

« Tiens. J’ai une idée. Une action complexe. »

J’me l’vai pour aller chercher un encrier et le ramener au sol à une certaine distance du tapis. Pas question qu’on le salisse. J’allai ensuite chercher l’lapin pour l’déposer à côté.

« Trempe ta patte. », lui ordonais-je.

J’tendis la main au lapin.

Maint’nant HighFive! Ou whatever combien d’doigts qu’t’as. HighFour? J’pense… Et là j’espère que personne va s’pointer si t’es pas un élève parce que j’ai l’air con à t’parler comme à un humain. Et en passant, j’vais être franc, j’suis un peu déçu d’pas avoir un animal d’compagnie si c’est l’cas. »
M’rappelant Aelter, mon colocataire poilu malheureusement disparu, je réalisai que si jamais c’était bel et bien un humain…ses vêt’ments d’vaient bien être quelque part et j’venais d’l’en séparer en fermant la porte. S’tait p’t’être la raison pour laquelle la bestiole r’prenait pas sa forme naturelle. Après, j’pourrais t’jours lui proposer d’faire un nu en échange d’sa liberté. Un sourire amusé apparu sur mon v’sage alors qu’Aphrodite m’traitait d’imbécile en entendant ma blague. J’savais quand même qu’elle la trouvait marrante.

« J’aime quand même pas, pas finir un dessin, même un croquis. Tu m’laisserais finir, aujourd’hui ou une autre fois? », d’mandais-je final’ment à l’animal avant d’poser mon cahier au sol pour lui montrer.

« Mieux encore, si tu prends forme humaine, j’aimerais faire un autre croquis, genre pendant la transformation, s’rait cool. Mi-homme, mi-animal, avec un style un peu psychédélique et un aspect un peu brumeux ou d’mouv’ment, s’rait fou! Ça prendrait sur’ment une photo ou plusieurs transformations si t’es patient…te…Vrai qu’on avait compris qu’t’étais une femelle. Maint’nant qu’j’y pense. Ça d’vait être un peu malaisant pour toi. Ha ha. »

J’ricanai et pinçai les lèvres en réalisant toutes les bêtises qu’j’avais dit ou fait d’puis l’arrivée d’la boule d’poil.

« Ah well…t’pourras témoigner que j’fais de bons massages au moins! Alors ça vient ce coup de patte?»

J’attendais toujours sa réaction pour me prouver son identité en espérant qu’Aph m’ait pas mis ça en tête juste pour rire d’ma gueule.
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MessageSujet: Re: Help me, please ! Help me, please ! EmptyJeu 22 Juin - 4:24

 

Quand une journée ne peut pas




plus mal tourner

Blue Eden & Ethan Shaw



Je fixe le garçon avec intensité et il semble comprendre que tout n’est pas tout à fait normal avec le lapin qu’il a trouvé dans son local d’art.

- T’es un élève pas vrai? Tu peux hocher d’la tête? N’importe quoi?

Un sourire intérieur m’illumine et je hoche la tête, mais déjà il est partit dans autre chose, me regardant à peine, perdu dans ses pensées. Bon, je suis pas exactement une élève, mais au moins il a compris que j’étais une humaine.

- J’espère qu’il acceptera de nous aider, tu sais.

Je hausse les épaules aux paroles du Lapin.

- Je suis sûre qu’il ne nous laissera pas en plan. Il a l’air quand même sympathique, même s’il veut se donner une apparence de racaille en ayant un gros chien. Je veux dire… Une personne qui masse aussi bien et qui s’occupe d’un pauvre lapin ne peut pas être foncièrement méchante.

Je pense que le Lapin est d’accord avec moi, mais il prend un moment pour me répondre vraiment.

- Je ne sais pas, il parlait quand même de te repeindre en bleue.

- Ce qui est très cool, je te signale ! Je me suis teint les cheveux en bleu, tu crois vraiment que je serais chiée d’être un lapin d’une couleur aussi nice ? Qui ne rêverait pas d’avoir un lapin bleu ?

- Hm, et bien, moi.

- Ahhhh, tu n’y comprends rien.

J’ai un petit sourire, plus complice cette fois, et je sens que mon dieu fait de même. L’étudiant claque alors des doigts et recentre son attention sur moi.

- Tiens. J’ai une idée. Une action complexe.

Je hausse un sourcil, intriguée. Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir me faire faire ? Sans me laisser le temps de lui poser la question –comme si ça avait été possible-, il se lève et va chercher des choses qu’il pose assez loin du tapis. Ensuite, il revient et m’attrape pour me ramener près du matériel. Une fois à terre, j’étudie ce qu’il me présente. Un pot noir qui sent mauvais…

Hm. De l’encre.

- Trempe ta patte.

Je le regarde un moment. Je veux absolument prouver que je suis humaine, mais c’est pour lui. Je risque pas de tâcher son plancher ? Non ? J’obéis et trempe tant bien que mal le bout de ma papatte dans le liquide noir. Bouger ma patte de façon humaine pour la tremper dans le pot est assez difficile, mais je m’en tire assez bien pour une débutante. Il faut que j’apprenne à maîtriser les mouvements du lapin. Ne faire qu’un avec l’animal… Je me passe en boucle la réplique de Chirrut dans Star Wars Rogue One. Le Lapin est avec moi, je ne fais qu’un avec le Lapin. Le Lapin est avec moi, je ne fais qu’un avec le Lapin.

- Pas très efficace.

- Non, mais c’est encourageant comme phrases.

Le garçon me tend la main.

- Maint’nant HighFive! Ou whatever combien d’doigts qu’t’as. HighFour? J’pense… Et là j’espère que personne va s’pointer si t’es pas un élève parce que j’ai l’air con à t’parler comme à un humain. Et en passant, j’vais être franc, j’suis un peu déçu d’pas avoir un animal d’compagnie si c’est l’cas.

Je ris mentalement à sa remarque. C’est vrai que si j’étais un vrai lapin, il aurait l’air très bizarre de demander à un animal à la patte pleine d’encre de lui faire un HighFive. Sa main toujours tendu vers moi, il utilise l’autre pour déposer son cahier au sol, devant moi.

- J’aime quand même pas, pas finir un dessin, même un croquis. Tu m’laisserais finir, aujourd’hui ou une autre fois?

Je souris, attendrie. Il dessine vraiment bien, et j’aime être son modèle, alors bien sûr que je ce sera un oui. Si je me retransforme avant qu’il ait pu finir, je reviendrais dès ma prochaine métamorphose. Le garçon continue de parler, soudainement inspiré.

- Mieux encore, si tu prends forme humaine, j’aimerais faire un autre croquis, genre pendant la transformation, s’rait cool. Mi-homme, mi-animal, avec un style un peu psychédélique et un aspect un peu brumeux ou d’mouv’ment, s’rait fou! Ça prendrait sur’ment une photo ou plusieurs transformations si t’es patient…te…Vrai qu’on avait compris qu’t’étais une femelle. Maint’nant qu’j’y pense. Ça d’vait être un peu malaisant pour toi. Ha ha.

Il est marrant quand même. J’incline la tête par avant, pour marquer mon approbation à ses idées, même si je ne suis pas sûre qu’il comprenne mon geste.

- Ah well…t’pourras témoigner que j’fais de bons massages au moins! Alors ça vient ce coup de patte?

Je sautille un coup –enfin, j’ai l’intention de sautiller- et mon postérieur se décolle d’un demi-millimètre du sol. Meh, pas très concluant. Sauter sur place et marcher, c’est pas la même chose… À noter. Lentement, je lève ma patte pleine d’encre. Il me faut un peu d’élan si je veux lui faire un HighFive digne de ce nom. Un… Deux… Trois… Je propulse tout l’équivalent de mon bras vers l’avant et manque de tomber une énième fois, emportée par mon mouvement. Le fait que ma patte touche la paume du garçon m’empêche de trébucher et je me redresse, assez fière de moi. Voilà, je pense que c’est fait, j’ai démontré que j’étais humaine !

Contente, je me mets à sautiller dans la pièce pendant un moment, en évitant consciencieusement le tapis, puis me laisse tomber sur le côté, épuisée mais heureuse d’avoir enfin trouvé de l’aide. C’était assez périlleux de se rendre jusqu’ici, quand même. Au moins, maintenant, je suis sûre que j’aurais de l’aide, et que je retrouverais vite ma forme humaine. Une vague de soulagement s’empare de moi et je me détends encore plus que si le garçon m’avait caressé. Un soupir m’échappe et j’essaie tant bien que mal de me concentrer sur ce que dit l’étudiant, mais en vain. On dirait que d’un coup toute l’adrénaline créée par ma situation et le fait que je cherchais en vain de l’aide et aussi que je voulais contrôler mon corps et… Et tout ça… On dirait que ça vient juste de disparaître d’un coup, et j’ai mal aux pattes. Je sais pas trop ce que fait l’autre, mais je perds lentement conscience du monde. La voix du Lapin, qui est dans ma tête pourtant, me semble de plus en plus lointaine. Finalement, je… m’endors, je crois.

Mon sommeil est calme, rapide, comme celui ces nuits où on a l’impression de n’avoir dormi que quelques heures. Ce n’était pas particulièrement reposant, et je me réveille avec un lointain mal de tête et des courbatures à m’en arracher les os.

- Blue ?

Je grogne et prend un moment pour étudier mon corps. Mes bras endoloris bougent normalement, et mon mal de tête se fait de moins en moins intense au fur et à mesure de mes respirations. Mes bras. Mes bras ?
J’ouvre soudainement les yeux pour contempler mes magnifiques mains à dix doigts et mes deux longs bras humains et ahhhhh ! Je suis de retour dans mon corps ! Une petite exclamation de joie m’échappe et je passe mes doigts dans mes cheveux, puis sur la peau de mon visage. Que c’est bon d’être de nouveau soi-même ! Enthousiaste, j’oublie la douleur pour me concentrer uniquement sur la fluidité de mes mouvements et sur le plaisir d’être maître de ses membres. Si je veux lever le bras, il se lève, si je veux ouvrir la main, elle s’ouvre, tout va bien !
Je soupire de joie.

- Qu’est-ce qu’il s’est passé exactement ?

Ma question mentale reste en suspens pendant quelques secondes, puis le Lapin y répond d’une petite voix.

- On dirait bien que la métamorphose a pompé ton énergie. Tu as fini par perdre connaissance parce que tu n’étais pas assez endurante. Tu as repris forme humaine peu après ça, puisque ton corps ne pouvait plus supporter d’utiliser le pouvoir de transformation. Ce n’est que la deuxième fois que tu te transformes comme ça, tu n’es pas encore habituée. C’est normal que ton corps crie grâce après un moment.

Je hoche doucement la tête. Intéressant. Puis lentement, les informations montent à mon cerveau.

Doooonc…

Je me suis retransformée, nue, au milieu du local du club d’art, avec le gars juste derrière moi. Et me voilà maintenant couchée quelque part et… Je tourne la tête. Trop concentrée sur mon corps, je n’ai pas fait attention à ce qui m’entourait. Apparemment, je suis… encore dans le local d’art ? Je ne dois pas avoir dormi longtemps puisque la lumière n’a pas beaucoup changé. Après, je n’en suis pas sûre puisque de ma perspective de lapin, tout semblait beaucoup plus… différent.
Je remarque alors l’étudiant, installé un peu plus loin. Je ne sais pas ce qu’il fait… Est-ce que je devrais le saluer ? Le regarder en silence de façon malaisante parce que je ne sais pas quoi dire ? Le toiser, me lever, et m’en aller ? Hum…

J’opte pour la deuxième option, mais sans le côté malaisant de la chose. Intriguée, je laisse simplement mon regard vagabonder sur lui. Il est tout aussi différent que tout ce qui m’entoure maintenant que je retrouve mes sens humains. J’en profite pour le détailler avec mes yeux normaux, tranquillement, sans faire de mouvements brusques ou quoi. Au bout d’un moment de silence, je finis par signaler que je me suis réveillée… Reste plus qu’à voir s’il va profondément haïr le fait que je sois une prof où s’il va simplement m’inviter à m’en aller avec politesse. Parce que soyons franc, dans ces conditions, personne ne m’inviterait à prendre le thé. Mais je devrais au moins lui dire merci. Même s’il n’a pas été d’une grande aide, ça été plaisant, tout ça.

- Hey.




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MessageSujet: Re: Help me, please ! Help me, please ! EmptyDim 30 Juil - 1:29
C’fut un succès, le lapin exécuta toutes les actions que je lui demandais à ma grande tristesse. Aphrodite quant à elle était satisfaite d’avoir eu raison. C’était quand même étrange. J’ignorais si j’allais éventuellement m’habituer à tout cet environnement anormal et ces transformations étranges. J’aurais pu jurer voir le lapin faire un semblant de sourire, mais c’était probablement dans ma tête. Un lapin n’avait probablement pas les muscles faciaux développés pour ce genre d’expression. Néanmoins, parfois j’avais le sentiment qu’une expression plus humaine qu’animale faisait parfois son apparition. Après avoir réussi l’épreuve que je lui avais imposée pour me prouver son identité l’étudiante s’était mise à gambader dans la pièce -drôlement dit, j’en conviens répendant de l’encre un peu partout.

« Hey attend, j’vais laver ta patte! »

Un peu plus loin la lapine se laissa tomber sur le côté, apparemment épuisé par l’effort. Elle semblait pas habituée à sa condition où j’me trompais? Peu importe, son état se mit à m’inquiéter davantage quand j’réalisai qu’elle bougeait plus. Je me précipite vers elle, me penchant au sol pour vérifier si la bestiole respirait t’jours. Soulagé qu’ce soit l’cas, j’en profitai pour la soulever et l’apporter sur ma table de dessin où je m’affairai à laver sa patte et en profitai masser les quatre. J’avais réalisé qu’elle avait quelques difficultés avec ces dernières depuis un moment et espérait qu’ça l’aide un peu. Ayant eu l’impression qu’elle avait eu une patte cassée un peu plus tôt, j’supposais qu’ça ferait pas d’tort. Après un moment sans trop d’réactions, j’suppose qu’la fille est simplement épuisée. En effet, sa respiration est calme et ses p’tits mouvements m’laissent croire à un simple sommeil. Préférant qu’elle soit confortable, j’pense aller la porter à l’infirmerie, mais suffirait qu’elle r’prenne sa forme à poil dans les couloirs pour qu’sa répende chez tous les M. J’préfère lui éviter ça au fond alors j’la place sur la moquette oh combien confortable et lui fiche la paix, l’temps qu’elle s’repose, gardant tout d’même un œil dessus tout en travaillant. J’ai l’temps d’peaufiner mon dessin et d’noter mes idées pour la suite quand après p’t’être 30 minutes j’capte un peu plus d’mouvement et des grognements. L’exclamation d’joie qui suit m’laisse croire qu’elle s’est éveillée et retransformée. Un sourire s’dessine sur mon visage, mais j’lui laisse l’temps d’se r’dresser, d’se r’garder, s’étirer, jouer avec ses articulations. Eh bah! Être un lapin avait pas l’air particulièrement agréable à en croire sa réaction. Elle semblait avoir à peu près mon âge et la couleur de sa chevelure rappelait la dernière qu’j’avais eu moi-même. J’me rappelais l’avoir vu quelque part, mais j’ignorais où. Elle était pourtant pas dans mes cours, j’en étais certain. J’l’avais peut-être croisé dans les couloirs…m’enfin. Occupé à détailler la jeune femme du regard, tentant d’y repérer des traits similaires à sa forme de lapin, je cessai de retoucher mon dessin. Y avait-il des traits que j’aurais pu reconnaitre comme étant les siens ou du moins ceux d’un humain sous sa forme animale? Lesquels pourrais-je facilement utiliser dans mon œuvre si elle me permettait de le poursuivre?

M’enfin, mon r’gard d’artiste sur sa nudité n’avait rien d’déplacé, mais j’réalisais bien qu’si elle m’voyais faire, artiste ou non, ce s’rait mal perçu. Les gens étaient susceptibles à s’genre d’chose. Par respect, j’la laissai r’prendre conscience d’son environnement et d’son corps et tentai d’garder mes yeux pour moi malgré qu’il soit facile d’les laisser glisser le long des délicates courbures d’la jeune femme.

« Erm erm… », toussota ma très douce et chère Aphrodite.

En tout cas, il y en avait une qui n’avait pas manqué d’suivre mon r’gard.

« Je suis un homme simple. Tu sais que ce n'est pas parce que j'apprécie la nudité que je la dévore des yeux. J'apprécie la beauté naturelle c'est tout. Tu devrais comprendre ça. »

« Oui, ça je sais. C’est vrai qu’elle a du charme. Quand même… Je n'aimes pas quand attention s'éloigne un peu trop de ce qui est important pour les courbes d'une...»

"...D'une autre que toi?", la coupais-je.

Son silence boudeur m'disait qu'j'avais raison malgré le faible "NonC'estPasÇa." qu'j'avais entendu dans l'fond d'mon crâne.

« T’inquiètes pas elle m’intéresse pas. Reste, s’t’impressionnant d’passer de lapin à ça. J’s’rais curieux d’savoir s’quoi la sensation.»


Poursuivant mon croquis qui commençait à avoir plus d’détails et me donnait une meilleure idée de c’que je tenterais, j’attendais le signale d’la jeune femme à mon intention. Comme d’toute évidence, elle allait m’faire savoir quand elle aurait b’soin. Forcément, si elle voulait des vêtements b’soin d’vêt’ments. Oh oui! Aelter état réapparu nu… Je réfléchis rapidement, pensant d’abord lui filer ma propre chemise avant d’me rapp’ler qu’on avait reçu les nouveaux sarraus du club. J’allai chercher la boîte que j’déposai sur la table et l’ouvrit pour voir l’résultat d’ma commande. Satisfait, j’en sortis un et déboutonnai l’uniforme. Je terminai au même moment où un faible « Hey. » parvint à mes oreilles.

M’retournant, j’vis la fille, légèrement malaisé, et immédiatement, je lui ouvris le sarrau, à sa hauteur, prêt à accueillir ses bras.

« Ça d’vrait t’faire. Pas qu’ta nudité m’gêne, loin d’là, mais j’suppose q’tu dois pas trouver ça tellement plaisant d’te balader à poils. S’pas l’local l’plus chaud non plus. »

Lui adressant un clin d’œil ainsi qu’un p’tit sourire amusé en coin, j’attendis qu’elle s’exécute, en profitant pour faire plus ample connaissance. P’t’être qu’elle en avait pas envie, mais bon vu s’que j’avais d’jà vu elle pouvait bien partager son prénom. Mais surtout, l’plus important, était d’savoir si elle allait bien. Les pertes d’contrôle étaient généralement pas des plus agréables, en plus j’savais pas si s’transformer était douloureux.

« En forme? T’avais pas l’air . J’tais certain qu’tu t’étais brisé une patte alors bon. J’me d’mande encore si l’infirmerie aurait pas été mieux. T’as l’air un peu pâle, mais  au bout du compte tu semblais bien t’en sortir et l’risque de s’retransformer à poils en plein couloir m’semblait pas tellement plaisant pour toi. Pour avoir d’jà vu la chose avec mon ancien coloc. »

J'marquai une pause, la laissant terminer d'se vêtir comme toute sa concentration d'vait aller à sa nudité en s'moment.

"En plus d'vêt'ment t'as b'soin quelque chose? Eau, café, thé? Carottes, salade!?", ricanais-je finalement.

"Au fait? S’quoi ton p’tit nom? Question d’pas t’app’ler LabRat jusqu’à la fin d’ta vie. Et j’crois t’avoir d’jà vue, mais j’prense pas qu’on soit dans les mêmes classes. Donc pas en art, sinon j’saurais. T’es à quel niveau d’license."
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