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« La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan
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 :: Périphérie - Monde :: ◄ Galway - Est :: ► Plages
MessageSujet: « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan EmptyMer 5 Avr - 23:26

« La mer en colère laisse ses marques sur les rivages acérés »

kay & ashton

Emmenez votre copine sur les plages d’Irlande, et elle vous détestera à tout jamais. Sauf si elle aime l’odeur forte des algues, le vent qui soufflait en bourrasques, le sable humide d’une plage étroite bordée de grands rochers sur laquelle la mer venait déposer son empreinte marine, ce qui faisait que plus de la moitié de la plage était à chaque fois submergée.

Ashton fit la moue en regardant des gens gesticuler, les entendant vaguement pester contre « le temps de merde* » de Galway. Eh mon coco, si tu voulais le soleil la plage les palmiers, ne viens pas ici, et paye toi plutôt un voyage en Martinique. Le blond ne pouvait pas supporter les personnes de ce genre, se plaindre, toujours se plaindre, qui ne savaient pas faire autre chose que pointer du doigt tous les défauts d’un endroit – ou même d’une personne – sans pouvoir apprécier tranquillement les beautés, juste là devant leurs yeux. Pour citer Charlotte Brontë, « Telle est la nature imparfaite de l’homme ! De semblables taches se trouvent sur le disque des plus brillantes planètes, et des yeux comme ceux de Miss Scatcherd ne voient que ces légers défauts et restent aveugles au merveilleux éclat de l’orbe. ». Ashton exécrait l’Humanité, mais l’adorait en même temps. Elle constituait un divertissement certain, même en étant pourrie jusqu’aux racines.

Le jeune homme bâilla, tout en s’étirant. Il sentit les os de son dos craquer légèrement, et si ses muscles avaient eu droit à la parole, ils auraient soupiré de bonheur. Ashton s’était, pour une fois, levé avant onze heures du matin, et c’était ainsi deux heures avant son habituel réveil qu’il se retrouvait à se promener et à apprécier le paysage qui s’étendait sous ses yeux ambrés. L’océan était particulièrement agité, ce jour-là, malgré le ciel nuageux mais plutôt clair. Le jeune homme n’avait pas regardé la météo pour la journée, mais il savait fichtrement bien que l’on ne pouvait pas se fier au temps qu’il faisait au moment-même. Un ciel éclairci pouvait très vite laisser place à des nuages noirs et gorgés d’eau qui ne manqueraient pas de provoquer un orage digne de ce nom.

Dépassant les personnes installées sur leur serviette, il arriva au niveau des enfants qui jouaient à quelques mètres de l’eau, courant pour échapper aux vagues un peu plus aventureuses que les autres, ou, plus calmement, bâtissant des châteaux ressemblant plutôt à un vague tas de sable mouillé sur lequel étaient enfoncés des coquillages. Tous ces gamins criaient et riaient, apportant un peu de lumière à la scène pauvrement éclairée par les rayons du Soleil, peinant à franchir la barrière de nuages. Ashton sourit, appréciant la joie et l’enthousiasme candide de ces gosses, mais ne s’attarda pas et franchit la limite donnée par les parents aux enfants.
Il avait à présent de l’eau effleurant ses genoux. Se plaçant face à l’océan, il s’arrêta, un peu bousculé par les vagues, fouetté par le vent d’Irlande. Au loin, le ciel était tout aussi gris, un gris pâle qui contrastait superbement bien avec l’eau mouvante, semblant vouloir toucher de ses ondulations les nuages bas. Là-bas, le ciel et l’océan semblaient vouloir se fondre l’un dans l’autre, sans toutefois pouvoir. Lors des belles journées, dans le Sud de la France, Ashton avait pu admirer le mélange parfait du bleu des deux éléments, effaçant l’horizon et liant eau et air avec une propreté étonnante. Mais ce jour-là, le ciel et l’océan irlandais ne semblaient pas pouvoir se marier. Et c’était beau, tout de même.

Ashton souriait sans vraiment s’en rendre compte. Habillé d’un bermuda noir, d’un t-shirt blanc et d’une veste sombre, il faisait face à l’étendue infinie, ressentant sur sa peau à la fois la morsure glaciale de l’eau et la gifle fraîche du vent.
’Poséidon serait-il en colère ?’
Ce royaume a perdu son dieu depuis un bon bout d’temps, ma vieille. J’crois pas qu’il soit encore le redoutable auteur de ces vagues. Maintenant, tais-toi et apprécie la vue.
Le silence soudain dans son esprit lui fit le plus grand bien.

_________________

*en français

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MessageSujet: Re: « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan EmptyLun 1 Mai - 15:46




la mer en colère laisse ses marques sur les rivages acérés.


Comment faire pour avancer pour vivre ou simplement pour ne pas déprimer on raconte que l'humain est doué pour se prendre la tête inutilement mais moi j'aimerais juste pouvoir être contente tout le temps tu sais la joie c'est plus facile à vivre que la tristesse donc suffit de sourire et de se dire que les choses arrivent pour une raison enfin c'est ce que je crois le monde n'est pas toujours gris tu sais.

Aujourd'hui, il fait gris. Tu regardes les ciel, tu fais la moue. Tu aurais aimée un beau soleil et sentir la chaleur sur ta peau. Tu aimes ça après tout, le beau temps. Comme tout le monde en général. Tu avances, les pieds dans le sable, tu regardes l'océan agité qui a la même couleur que ce ciel monotone et triste. C'est un peu comme si l'eau se révolte pour retrouver son bleu profond. On dirait qu'elle sent mon absence et qu'elle veut me récupérer. On se calme, t'es pas le centre du monde. Le vent est assez fort, donc il y a des nuages et la mer est grise parce que le ciel l'est. Tu l'entends grogner. Je suis le maître de l'océan. Si j'avais tout mes pouvoirs, je te prouverais que l'eau agit selon MA volonté. Tu fais la moue, encore et tu soupires. Calme toi c'est bon. De toute façon là tu peux rien faire, inutile de me crier dessus. Tu poses tes affaires près d'un arbre avant finalement de mettre un vieux débardeur pour accompagner ton short et cacher le haut de ton maillot de bain. Tu as cette envie de nager depuis un moment sans pour autant affronter l'océan. Juste t'échapper de tout ça en sentant l'écume contre ton visage.

Tu regardes les enfants en train de jouer, ça te fait sourire un peu de voir une scène de ce genre malgré la tristesse qu'offrait le ciel à ce jour. Tu marches en riant un peu pour grogner ensuite en étouffant un juron. Un corail s'est rebellé et a trouvé ça sympa de se mettre sous ton pied. Qui lui n'a pas apprécié la plaisanterie. Tu le prends ce morceau qui a osé pourrir un instant de ta journée et tu le foudroies du regard. « Ah ouais ? Tu veux te la jouer comme ça toi ?! » Tu baisses ton bras avant finalement de le jeter au loin pour qu'il aille rejoindre ses compères. Sauf que. Tu n'as pas prévue qu'il te glisse du bout des doigts, faisant un effet dans les airs qui lui fit faire un angle droit au lieu d'une ligne. Et c'est sans surprise qu'il percuta une tête blonde avant de tomber dans l'eau. Je ne sais pas si je dois être admiratif ou consterné par ta maladresse. Tu restes silencieuse, ne relevant même pas la remarque. Tu avances vers l'homme qui semble plus âgé, et tu as une mine désolée. « Pardon ! Je ne vous visais pas ! Mais il était sous mon pied et j'ai voulue le lancer mais il a glissé et vous a cogné... » Pas mal les rimes. Shhh. Tu fronces les sourcils, tu l'as déjà vu cet homme en fait. Enfin, tu ne sais pas, tu as un doute. Il est peut-être prof au pensionnat ? Où est-ce que tu as pu le voir sinon ? Quelle bonne mémoire... Vraiment, tu m'impressionnes. Tu fais la moue. Oh c'est bon hein !

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MessageSujet: Re: « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan EmptyJeu 4 Mai - 18:07

« La mer en colère laisse ses marques sur les rivages acérés »

kay & ashton

Si Artémis avait bien voulu le laisser en paix quelques instants, les gens autour d’Ashton en avaient décidé autrement. Un « ploc » et un « plouf » suivis d’un grognement d’Ashton se firent entendre, à un volume cependant plutôt faible, même couvert par les cris des enfants si on se tenait à plus de cinq mètres de l’homme. Celui-ci soupira, et se frottant le haut du crâne qui n’avait cependant pas vraiment souffert, il se retourna, s’attendant à voir un gamin un peu trop enthousiaste, s’apprêtant à lui faire la leçon et à le renvoyer à ses parents avec un coup de pied au cul, quand son regard tomba sur une jeune fille dont la couleur des cheveux qui sautèrent tout de suite aux yeux, contrastant avec la fadeur de tout ce qui l’entourait. C’était comme si même le ciel nuageux qui retenait les rayons du Soleil hors de portée des pauvres mortels ne pouvait empêcher le rose de la chevelure de la demoiselle de ressortir, de façon agréablement étonnante dans le paysage irlandais.

Pardon ! Je ne vous visais pas ! Mais il était sous mon pied et j'ai voulue le lancer mais il a glissé et vous a cogné...


Il ? Quoi ?
Ashton haussa les sourcils et regarda à ses pieds. Il aperçut, gisant là comme s’il n’avait jamais bougé, un petit corail. Alors c’était ça qui l’avait heurté… Le blond releva le visage et reposa ses yeux sur la jeune fille, qui semblait à la fois embarrassée, mais également légèrement songeuse, scrutant son visage comme si elle y cherchait quelque chose. Il lui fit un léger sourire et secoua les mains pour lui signifier qu’il ne lui en voulait pas.

T’en fais pas, ça m’a pas fait mal ! Les choses comme ça, ça arrive. C’est déjà bien que tu sois venue t’excuser. Par contre, ça serait bien que tu apprennes à ne pas laisser glisser les choses, ça peut conduire à de stupides situations.


Ses lèvres s’étirèrent en un sourire sympathique qui disparut au profit d’un bâillement, lui-même caché par une des mains d’Ashton. Celui-ci se rendit compte qu’il était quand même assez fatigué, et qu’il n’aurait pas dû se lever aussi tôt, surtout pour recevoir un corail sur la tête, mais il songea en même temps que, quoi qu’il fît, il était crevé. Il laissa échapper un soupir, se disant également qu’il aurait pu avoir été cogné par un truc bien plus gros et plus dangereux. Chanceux comme il l’était, avec Artémis qui souhaitait, chaque seconde depuis la possession, qu’il mourût, il aurait très bien pu se prendre une pierre acérée sur le crâne ou un truc absurde du genre.

Un bruit le fit sortir de ses pensées, et il tourna la tête vers les enfants qui continuaient de chahuter, se déplaçant en groupe dans la direction du duo nouvellement formé. On y voyait un leader, qui courait plus vite, que la plupart des gamins regardaient, et à l’extrême, le petit qui avait du mal à se déplacer sur le sable mouillé, peinant à suivre la joyeuse bande. Néanmoins, ce petit se faisait souvent tirer par d’autres enfants, qui n’avaient aucunement envie de l’abandonner derrière. Ashton eut un sourire un peu attendri, se disant que si les enfants pouvaient être des démons, ils étaient également si purs, et simples, surtout. C’était la simplicité qui les rendait si touchants, en fait.

Le blond reporta son attention sur la jeune fille, dont la chevelure lui semblait désormais familière. Où l’avait-il déjà vue ? Ou peut-être était-ce juste dans un rêve, quelque chose d’imaginaire dont il ne s’en souvenait déjà plus au réveil, mais qui restait incrusté au fond de son esprit, là où il ne pouvait venir fouiller consciemment. ’Tu commences à devenir trop compliqué, Ashton. Je sais, moi, où nous l’avons déjà vue.’ Il se retint d’arquer un sourcil – ça aurait semblé trop bizarre à la demoiselle – se contentant de presser Artémis. ’Tss… Tu n’es vraiment qu’un bon à rien. C’est une élève à Immortalia, voyons !’ Ah. Très bien. J’me souviens plus vraiment d’elle, alors… Et commence pas à faire ça ! Tu sais qu’il y a plein d’étudiants là-bas ? Comment j’pourrais me rappeler de tous ? ’Elle est jolie, elle.’ Il soupira intérieurement, rétorquant qu’il y avait bien trop de belles personnes pour qu’il s’en rappelât de toutes. Artémis décida de le bouder pour un moment, lui envoyant des vagues de rancœur, qu’il décida d’ignorer.

A part ça, j’aime tes ch’veux. Ça rajoute une jolie couleur à tout c’gris un peu déprimant. Normalement, je l’aime bien, le ciel nuageux, mais… selon les jours, ça peut vite devenir triste.


Il lui sourit de nouveau, sincère dans ses propos. Il l’était toujours. Sincère et franc, ce qui n’était pas toujours une bonne chose. Mais que voulez-vous ?

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MessageSujet: Re: « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan EmptyDim 7 Mai - 22:21




la mer en colère laisse ses marques sur les rivages acérés.


Comment faire pour avancer pour vivre ou simplement pour ne pas déprimer on raconte que l'humain est doué pour se prendre la tête inutilement mais moi j'aimerais juste pouvoir être contente tout le temps tu sais la joie c'est plus facile à vivre que la tristesse donc suffit de sourire et de se dire que les choses arrivent pour une raison enfin c'est ce que je crois le monde n'est pas toujours gris tu sais.

De stupides situations ? Il entend quoi par là ? Tu fais la moue. En fait, il vient de dire que tu faisais exprès de faire de stupides choses non ? Pourtant tu as bien dis que ça t'avais échappé, pourquoi il fait une remarque comme quoi tu fais l'inverse ? Je crois que tu t'emportes un peu trop vite. Parce que tu le défend maintenant ? Il a dit que je faisais des choses stupides je te signales! Il a dit que ça pouvait conduire à des situations stupides. Tu écoutes quand on te parle? Pfff... Tu entends des rires et ça te tire dans tes pensées si spontanées pour fixer des enfants qui jouaient. Un groupe qui va dans l'eau en laissant un petit derrière. Mais il n'est pas pour autant abandonner et ça te calme, tu as un sourire en voyant ces êtres si candides. Et pourtant tellement chiants quand il le voulait. Une pensée s'envole pour ton petit frère, ce démon qui ne pense qu'à manger.

Tu soupires et tu passes une main dans tes cheveux avant finalement de remarquer de nouveau le regard du monsieur en face de toi. Tu penches la tête. Tu l'as vu... Au pensionnat ? Oui, au pensionnat. C'était ce que tu te disais. Mais où ? Tu ne le vois pas en salle de classe. Non. Ce n'est pas un professeur. C'est... Le jardinier. Tu as un réel problème de mémoire. Mais arrête de me rabaisser à la fin! Dans ce cas souviens toi mieux de ce qu'il se passe dans ton entourage. Tu fais de nouveau la moue et tu détournes le regard en fixant l'eau. Puis finalement l'homme reprend la parole pour te faire un compliment sur tes cheveux. Ton expression change encore et tu écarquilles les yeux avant de faire un grand sourire. « Oh merci ! C'est vrai qu'il fait triste aujourd'hui, je voulais nager un peu histoire de... » Tu t'arrêtes. Tu voulais te détendre mais aussi mieux comprendre comment fonctionne le pouvoir que tu possède grâce à Poséidon. Mais le dire comme ça n'est pas une bonne idée. « … De me détendre ! » Ta voix porte un peu plus et tu rougis. Signe que tu mens un peu. Tu désignes l'horizon agité par la mer et tu continues. « Et comme c'est agité c'est dangereux alors c'est pas une bonne idée d'aller loin en nageant du coup je sais pas si je vais le faire finalement ! » Tout dit d'une traite. Tu es capable de parler aussi vite et pourtant... Shhhh ! Tu serres les lèvres et finalement tu soupires.

Changer le sujet. Tu fronces les sourcils de nouveau et tu le regardes. Il a un drôle de tatouage sur le cou et tu te penches, curieuse. « Oh vous avez un tatouage ! 'Fin j'en ai un aussi mais voilà. » Tu te demande bien ce que ça peut signifier. Pour toi un tatouage a une attache particulière à la personne, du moins c'est comme ça que tu le vois. « Pourquoi vous l'avez fait ? » Autant demander, on ne sait jamais. « Vous êtes le jardinier du pensionnat c'est ça ? »

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MessageSujet: Re: « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan EmptyDim 14 Mai - 17:27

« La mer en colère laisse ses marques sur les rivages acérés »

kay & ashton

L’expression sur le visage de la jeune fille passa d’une certaine surprise, peu marquée, à une joie traduite par le sourire qui se dessina sur ses lèvres. La mer sembla se calmer un instant, et un rayon de Soleil se faufila à travers la couverture grise et cotonneuse, avant de se faire ravaler. Le sourire de la demoiselle avait comme illuminé, pendant un instant, la scène.
Peut-être l’hôte d’Apollon ?
Il l’imagina secouer la tête alors qu’elle réfutait son interrogation. ’Je l’aurais senti.’
Il retint un soupir. De toute façon, il savait juste que c’était une gamine du pensionnat, mais n’avait aucune idée à propos de la section dans laquelle elle était. N ou M ? Telle était la grande question du moment.

Oh merci ! C'est vrai qu'il fait triste aujourd'hui, je voulais nager un peu histoire de... De me détendre !


Si elle avait un truc à cacher, c’était raté. La teinte rouge de ses joues et le ton de sa voix jouaient contre elle. Ashton fronça les sourcils, intrigué par son comportement qu’il serait exagéré de qualifier d’étrange. Peu naturel, en tout cas, conviendrait bien. Cependant, il n’eut pas l’occasion d’y réfléchir plus longtemps qu’elle enchaîna, sans lui laisser le temps de relever quoi que ce fût.

Et comme c'est agité c'est dangereux alors c'est pas une bonne idée d'aller loin en nageant du coup je sais pas si je vais le faire finalement !


Il eut un sourire et hocha la tête. Bien, au moins, elle avait le sens des priorités. Les gens prudents sont tout de même de charmantes personnes, au contraire de ce que certains pourraient raconter. Beaucoup disent que la prudence est ennuyante, qu’elle te fait vivre dans un cocon hermétiquement fermé tout le long de ta vie. Mais la prudence sauve des vies, un bon nombre de stupides existences futiles. Bien sûr, en excès, elle peut t’empêcher de profiter de tout, mais, dans le cas présent, il n’y avait rien en excès, car si la jeune fille avait été prudente à l’extrême, elle serait plutôt allée dans une piscine d’intérieur pour nager, et non plus au bord d’une mer irlandaise, imprévisible et souvent assez violente.  

Il allait la féliciter pour sa réflexion raisonnable, quand elle se pencha et lui fit remarquer qu’il avait un tatouage. Ses lèvres s’étirèrent en un joyeux sourire en apprenant qu’elle en avait un aussi, et elle le questionna à propos de la raison qui l’avait poussé à se marquer indélébilement le corps, et sans s’arrêter, elle finit par lui demander s’il était bien le jardinier d’Immortalia.
Il la dévisagea, listant les questions dans la tête, et éclata de rire, les gamins lui faisant écho.

On va ralentir de débit, j’vais pas pouvoir survivre sinon. J’suis bien le jardinier du pensionnat. Et ouaip, j’ai un tatouage ! ‘Fin pas qu’un seul.


Il retira prestement sa veste, découvrant son bras couvert de tatouages. Une certaine fierté brillait dans son regard ambré, alors qu’il les montrait à la jeune fille.

Y’en a un que j’ai fait pour ne pas oublier mes racines italiennes – qui remontent à plusieurs décennies, mais bon. Après, tu peux voir que y’a pas mal de flammes bleues, elles représentent ce qui me fait vivre, c’qui brûle en moi on va dire. Les autres, j’te le dirai pas, j’pense que tu comprends ? Bon à part ça, j’en ai un autre un peu au-dessus de ma hanche gauche et un dernier sur mon omoplate aussi. Le dirlo a tenté de m’obliger à les cacher, mais j’lui ai assuré que j’irais pas me promener à poil ou torse nu dans les jardins d’Immortalia, et que c’est pas de cette manière que j’allais faire peur aux étudiants.


Il eut un petit rire, repensant à la discussion dans le bureau du directeur. Celui-ci avait fini par lâcher l’affaire – pour une fois qu’il n’était pas le plus têtu – et Ashton n’avait pas été obligé de se bander le bras pour cacher ses tatouages.

Et donc, tu m’as dit que toi aussi t’as un tatouage ? Fais-moi voir et explique un peu.


Il remit sa veste, pour se protéger du vent qui soufflait par bourrasques – il avait déjà emporté un chapeau et un foulard, pas d’chance – et non pas pour masquer les dessins sur son bras. Il n’en avait pas honte, et s’il le pouvait, il se promènerait sans cesse en t-shirt ou en débardeur, histoire d’attirer l’attention.
’Toujours pour ressortir du lot, n’est-ce pas ?’
T’as tout compris.

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MessageSujet: Re: « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan EmptyMer 24 Mai - 18:28




la mer en colère laisse ses marques sur les rivages acérés.


Comment faire pour avancer pour vivre ou simplement pour ne pas déprimer on raconte que l'humain est doué pour se prendre la tête inutilement mais moi j'aimerais juste pouvoir être contente tout le temps tu sais la joie c'est plus facile à vivre que la tristesse donc suffit de sourire et de se dire que les choses arrivent pour une raison enfin c'est ce que je crois le monde n'est pas toujours gris tu sais.

Il a l'air gentil, enfin son sourire est plus chaleureux que le reste du temps gris qui vous regarde. Quoi qu'il en soit, il a l'air joyeux de parler de ses tatouages, ça montre que cela lui tient à cœur. Enfin, qu'il a une attention particulière pour ces dessins qui ornent son corps. Alors tu ouvres grand les yeux quand il enlève sa veste, qu'il se met à parler de ses racines italiennes en montrant son bras, ou encore les flammes bleus qui représentent son feu intérieur. Des flammes bleus ? Ça me fait penser à un dessin animé... Où il y avait Hadès dedans ! Je ne pense pas qu'il ai mon frère en lui... Je me trompe peut-être, mais je ne pense pas. Tu as un sourire qui s'étire alors que tu lèves les yeux vers le blond en hochant la tête. « Oui je comprends, il y a des secrets dans les tatouages, des significations qu'on garde pour nous. » Tu rigoles pourtant en imaginant le Directeur en train de débattre avec le monsieur pour une histoire comme ça. Ça pourrait être marrant à voir en vrai. Tu reprends ton sérieux et tu passes une main dans ta crinière. « J'en ai qu'un seul de tatouage, mais je compte m'en faire un autre bientôt ! » Tu lui tournes le dos pour enlever ton débardeur, laissant ton haut de maillot de bain à découvert et surtout, l'attrape rêve qui faisait la taille de ton dos à vue. « Il est assez important en signification. Principalement, il veut dire qu'il ne faut pas abandonner ses rêves. Qu'ils ne disparaissent jamais vraiment, qu'ils sont juste « attrapés », mis en pause, mais qu'ils reviendront plus tard. » Tu es pensive pendant une seconde, et tu lèves tes yeux vers le ciel.


« Parce qu'on grandit, on doit avoir pleins de responsabilités en laissant pleins de choses de côté. On les laisse derrière nous. J'aimerais pouvoir faire ce que je souhaite, même si c'est plus tard. Parce qu'on vie qu'une fois alors... Autant ne pas avoir de regrets et se dire « Oh j'aurais aimée faire ça » ou « J'aurais du saisir cette chance » ou autre. Franchement je trouve ça con. »Tu hausses les épaules et tu lui fais face, le débardeur sur l'épaule et tu le fixes. Vivre qu'une fois, parle pour toi. Je te signale que ce n'est pas le cas de tout le monde. Tu fais la moue. Et finalement tu reprends la parole en penchant la tête. « Et désolée si je parle trop vite, c'est vrai que je dois me ménager de ce côté là... D'ailleurs j'ai une question. » Tu pointes ton index vers lui, il est un peu grand, trop par rapport à toi, et tu prends une mine sérieuse. « Est-ce que vous croyez en la réincarnation ? » Est-ce qu'il a un esprit en lui aussi ? Est-ce qu'il a un dieu caché ? Est-ce que les membres du personnel ont aussi des dons comme toi ? Tu es la seule à contrôler l'eau. Enfin, sauf s'il y a d'autres dieux de l'eau... Ce qui serait curieux. Mais non, il ne devrait pas avoir d'autre dons comme toi. Il semble profondément pensif à la question et tu laisses Poséidon de côté pour mieux regarder le blond. « Oh d'ailleurs, je suis Kay. » Tu ne précises pas ta classe, juste pour le suspens. Et ton sourire montre très bien que tu t'amuses un peu de cette devinette laissée.

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MessageSujet: Re: « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan « La mer en colère laisse ses traces sur les rivages acérés » // ft. Kay Callahan EmptyVen 2 Juin - 23:45

« La mer en colère laisse ses marques sur les rivages acérés »

kay & ashton

Ashton attendit patiemment qu’elle lui montrât son tatouage. C’était quelque chose qui l’intéressait – enfin, il y avait beaucoup de choses qui suscitaient pour lui de l’intérêt, mais les tatouages étaient dans la tête de file – et il aimait écouter les explications des gens à propos de ces dessins sur leur peau.

Elle se tourna alors et retira son débardeur, découvrant ainsi son tatouage couvrant son dos plutôt pâle. A sa vue, Ashton eut un sifflement appréciateur. C’était que ça ressemblait à une œuvre d’art, son truc ! Très joli. Et, dès que la jeune fille lui livra sa signification, il prit un sens qui ajouta encore un charme à la beauté initiale du tatouage. C’était bien pensé, l’attrape-rêve. Un bon moyen de ne pas trop démoraliser, parfois. Une façon de ne pas perdre pied trop longtemps en se disant qu’on était bon à rien et que les rêves, eh bien… ce n’étaient que des rêves. Irréels. Imaginaires. Là, dans notre esprit, mais impossibles à attraper.
Et ce tatouage permettait à cette demoiselle de se souvenir, toujours, de ne pas lâcher. Mettre en pause, mais ne pas lâcher.

J’dois avouer que c’est plutôt cool. J’approuve complètement, en fait ! Et puis, ouais. Être un adulte, ça craint.


Il arborait un sourire totalement sincère sur le coup. Elle blablata encore un peu, faisant remarquer qu’elle parlait vite. Il s’en rendait compte, maintenant qu’elle l’avait évoqué, mais ça n’avait pas vraiment dérangé le blond avant ça. Il avait l’habitude des gens qui parlaient vite, et lui-même pouvait atteindre un débit plutôt correct dans ce domaine. Il eut donc un sourire indulgent, mais ne dit rien, attendant la question qu’elle souhaitait lui poser.

Est-ce que vous croyez en la réincarnation ?


Il haussa les sourcils alors qu’elle pointait son index dans sa direction. Il réfléchit quelques instants, se demandant pour quelle raison elle l’interrogeait là-dessus, lui donnant le temps de se présenter tout simplement sous le nom de « Kay ».
Kay. Joli prénom. Simple, court, mais ayant son charme, il supposait.
’Son prénom est beau, tout comme elle. A vrai dire, elle n’est pas vraiment belle, elle est magnifique.’
Il soupira légèrement, ne voulant pas qu’elle le remarquât, en réponse aux remarques stupides de la divinité. D’accord, il savait qu’elle avait souvent un faible pour des jolies filles, mais… ça dépassait l’entendement. Les dieux étaient vraiment…
’Continue, et si je retrouve mes pouvoirs, je te transforme en lapin et je lâche mes chiens à tes trousses.’
... frivoles. Dire que les mortels, auparavant, avaient leur destin contrôlé par ces brutes sanguinaires ? Et même la plus pure des divinités pouvait être terriblement cruelle, par moments. Bon, Ashton n’avait pas d’exemple sous la main, mais il en était persuadé. Les dieux, c’était le mal.

Il retint un rire à toutes ces pensées fusant dans son esprit, et choisit de répondre à la jeune fille – Kay, s’il ne se trompait pas – à la place, histoire de ne pas lui foutre un vent plutôt déplaisant. Quoique, avec les bourrasques qui soufflaient, un de plus, un de moins…
Artémis fit un bruit traduisant son incompréhension mais le blond décida de ne pas relever. Encore une expression qu’elle ne comprenait pas.

Moi c’est Ashton, enchanté.


Finalement, il remarqua le sourire presque espiègle de la demoiselle. Serait-elle en train de s’amuser, attendant qu’il lui répondît ?
Le jardinier songea qu’il ne devait prendre aucun risque, à propos d’Immortalia. Même si la jeune fille semblait un peu trop louche, avec ses questions à deux balles, pour être une élève normale. Une étudiante ne faisant pas partie des M aurait juste embrayé sur des sujets ordinaires, mais elle… Il avait l’impression que tous les possédés cherchaient à savoir si leur interlocuteur partageait lui aussi son corps avec une divinité. Ashton pourrait ajouter cette caractéristique au comportement déjà un peu bizarre des M.

Et concernant la réincarnation… Disons que ouais, j’y crois. C’un concept plutôt intéressant, surtout quand on commence à le développer et à sortir du contexte religieux. Parce que ouais, y’a la réincarnation d’une âme dans un corps humain, ou sinon dans un pauv’ caillou ou dans une fleur. Mais y’a aussi l’idée que la conscience puisse voyager à travers les univers, et atteindre donc un monde parallèle à celui dans lequel on vit. Mais ça, c’est partir uuun peu trop loin. Et toi, alors ? Tu y crois ?


Il n’avait pas pu s’en empêcher, et avait sorti sa petite tirade, en espérant qu’en plus de donner son avis, ça permettrait de rendre la jeune fille un peu confuse. Il n’avait pas vraiment parlé des dieux et de la possession ici, et pensait ainsi qu’il ne s’était pas trahi.  
Songeant également à la façon dont elle s’adressait à lui, il ajouta.

Et pas besoin de me vouvoyer. Le « tu » suffit amplement.


Et il lui fit un sourire sympathique, chaleureux.

’Alors, élève normale ou M ?’
Ecoute, Artémis, c’est une question sur laquelle je travaille encore. Maîtrise ton impatience, s’te plaît.
Elle grogna en marmonnant qu’il ne travaillait pas du tout à la découverte de la nature de la fille, mais il n’en tint pas compte. Pour l’instant, il discutait avec elle, et c’était agréable. Sans prise de tête. Il appréciait, mais se demandait également quand commencer à agir – juste un peu – comme un connard.

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