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Unleash the beasts
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 :: Périphérie - Monde :: ◄ Galway - Ouest
MessageSujet: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 18 Juin - 23:24
Il f’sait d’plus en plus chaud, la saison des touristes commençait et ça signifiait qu’s’tait l’temps idéal pour se remplir les poches à nouveau. Maša sortait plus souvent et fallait dire que d’puis son relooking qu’j’lui avait fait, elle f’sait fureur. Elle avait beau être dans la quarantaine ça l’avais rajeuni d’au moins 10 ans… qu’elle r’gagnait bien vite une fois totalement shooter. Il était tard, on avait fini chacun notre boulot et j’d’vais la r’joindre dans un p’tit parc pour r’tourner a l’appart’ment. J’avais tout’fois été r’tarder et j’savais d’ja dans quel état j’allais la r’trouver. Elle avait amplement eu l’temps d’se rejoindre sa bande de droguer. J’priais quand même pour qu’ce soit pas l’cas, mais j’tais pas du genre à m’faire des illusions.

Comme défaite, r’montant l’allée principale du parc, j’la vie à demi assise à demi couché sur l’banc parc, l’air absente, sa longue chev’lure brune frisotée et échevelée par sa nuit d’travail , sa minijupe d’cuir r’monter plutôt haut sur sa cuisse sans qu’elle s’en préoccupe. À l’inverse, son veston d’cuir par-dessus sa camisole bien décolletée au motif léopard pendait sur ses maigres épaules nues.

J’posai sur elle un r’gard déçu qu’elle capta à peine, dirigeant un vague sourire vers moi.

« Qu’est-ce que j’vais faire d’toi? On d’vait rentrer à pied, y’a plus l’transport en commun à cette heure! T’arrive à te t’nir? Parce que j’sens qu’le taxi m’laiss’ra pas te trainer n’importe où dans s’t’état. J’vais passer pour quoi encore… Et tu veux que j’dise quoi à Aleks!?»

Un p’tit rire nerveux s’échappa d’ses lèvres cocaïné, alors que j’m’approchais d’elle pour la rel’ver et évaluer la chose, mais sa démarche n’avait rien d’sûr et elle préférait s’appuyer contre moi. J’la rassis de nouveau, prenant place à ces côtés et passant mes mains sur mon v’sage, découragé. Les r’tirant, j’constatai qu’elle s’tait rapproché, tentant d’aller glisser sa main derrière ma nuque pour s’étirer et m’embrasser, mais s’arrêtant à mi-chemin pour déposer sa tête sur mon torse, probablement trop étourdit.

« Je n’aime pas la voir ainsi. Que vas-tu dire à sa fille ? Pauvre enfant… »

« Rien, j’vais coucher la mère et Ina ou Moreen s’occuperont de préparer Aleks pour l’école d’main. J’vais leur dire d’empêcher Maša d’sortir comme ça d’vant elle. »

J’attrapai brusquement sa main et la r’tirai d’mon cou.

« Les baisés t’aideront pas. Ç’pas drôle. »

Mon ton autoritaire sembla pas l’impressionner et elle tenta tant bien qu’mal d’s’installer à califourchon sur moi. Si j’avais pas été aussi en colère, la voir faire aurait sur’ment été marrant. J’la maint’nu pour lui éviter d’tomber alors qu’elle sembla prendre ça comme l’acceptation d’mon sort entre ses mains.

« J’suis paumé. »

Elle m’lança un r’gard noir et leva son poing, puis son index à quelques centimètres d’mon visage.

« Pas…un problème la dernière fois. », répondit-elle faiblement.

« Ouais. Une grosse erreur d’ailleurs. Et là, j’suis crevé et t’as l’haleine à l’odeur cumulée d’tes derniers clients. S’dégueulasse. »

« Cruel Mircea…tu tu….es pas mieux. Tu m'trouves moche…? », m’demanda t-elle d’un ton plaintif à l’accent russe bien senti.

« Actuellement oui. Très moche. »

Très lentement Maša leva sa main pour venir la déposer sur mon visage, le poussant sur le côté. Le mouv’ment faisait si peu d’sens que j’compris rapidement qu’il s’agissait d’une « clac » échouée.

«S’tait quoi ça? Tu m’as claqué? Honteux. Tu peux faire mieux qu’ça. Et s’toi qui a d’mandé en passant! »

Vexé, ses traits se renfrognèrent. Cette femme forte, de caractère dev’nait vraiment une loque sous les effets d’l’héro.

« Con. », m’balança t’elle en allant réappuyer sa tête dans mon cou.

« Endors-toi pas. Faut rentrer. Si tu m’vomis dessus, j’te l’fait ravaler.»

J’me f’sais quand même pas d’illusion j’étais coincé ici pour quelques heures et j’allais d’voir m’battre avec elle pour qu’elle en r’prenne pas. J’tais habitué d’finir la nuit dans un parc. Maša moins. Mais dans son état elle s’en fichait sur’ment. L’manque d’réponses m’fit tourner la tête en sa direction pour constater son état végétatif et elle en profita malgré pour étirer lâch’ment la tête et m’donner un baisé. L’expression exagérément dégoutée que j’lui balançai en lui tendant une gomme, la fit rouler des yeux.

« Goûte… pas mieux…que s’que j’sens. »


J’attrapai son cache-œil déplacé et lui rabaisser légèr’ment pour cacher le trou qui était visible, ne manquant pas de le laisser claquer pour lui faire ravaler son commentaire. Elle ronchonna simplement puis, elle alla r’poser sa tête contre moi alors que j’l’entourai d’mes bras un moment, prenant l’temps d’sentir sa chaleur et sa respiration accélérée. Éventuellement, s’qui d’vait arrivé arriva, elle s’endormit contre moi et j’tais voué à soit l’amener à l’hôpital ou la trainer à l’appart’ment. Le premier choix était exclu pour le moment. Elle m’avait fait promettre.

« Oublie ta promesse. Elle n’est qu’un tas d’ennuis pour toi! Elle ne fait aucun effort pour s’en sortir seule! »

« Elle m’as pas vendu quand elle aurait pu. J’lui dois bien ça et j’la comprends d’en prendre. C’est pas facile tous les jours. Elle va y arriver. J’vais l’aider. »

« Eh bien moi je ne comprends pas! Pense à Aleks! Je sais que tu y penses tous les jours! Alors pense plus fort!»


Prenant une grande inspiration, j’penchai la tête vers l’arrière, m’écrasant un peu plus sur le banc et retirant le veston d’cuir d’Maša afin qu’elle n’ait pas trop chaud. J’me rappelais bien d’s’que ça f’sait et ma ch’mise blanche étais d’jà légèrement imbibé d’la sueur d’la prostituée qui dormait sur moi. L’parc était paisible, on entendait les insectes et on était dans un coin d’parc où y’avait pratique’ment aucun passant. Quelques ombres se dessinaient parfois un peu plus loin, jugeant certainement la vision qu’mon amie et moi projetions. « Pratiqu’ment » personne était l’mot.

« Hey! Mais r’gardez-moi ça! »

J’tournai vivement la tête et m’redressai en direction d’la voix. J’l’avais d’jà entendu, mais où. Pourquoi j’avais l’pressentiment qu’j’étais dans la merde.

« Mircea…c’est l’homme du bar. De ton boulot. Celui que tu as combattus. »

Aphrodite avait raison. J’avais perdu mon boulot quelques mois avant pour avoir défoncé la gueule d’un mec afin d’défendre Maša justement.

À la lumière d’un lampadaire, je pouvais à présent reconnaitre l’homme en question. Un blondinet à l’air fendant qui se croit tout permis parce qu’il a beaucoup trop d’argent.

« Si ce n’est pas mon barman préféré. Oups…non. Plus maintenant je crois? Ouais, je suis passé à ton boulot pour te rendre une petite visite et te présenter à mes potes. Ton patron m’as dit qu’il t’avait foutu à la porte. Je l’ai félicité évidemment, sinon j’l’aurais poursuivi lui et son trou à rat. Au lieu de ça il m’a dit que j’pourrais peut-être te trouver dans l’coin. Il ne m’a pas dit pourquoi exactement il me donnait pas d’adresse précise. Maintenant je comprends. J’pensais pas voir ce que j’ai vu par contre…Alors! C’est pour ça que tu la défendais hein! Je comprends mieux. Pour toi c’était personnel! »

J’entendis quelques ricanements de la part d’ses amis qui observaient la scène. Je secouai légèrement la brunette, en espérant qu’elle se tienne prête à toute éventualité, mais elle était toujours un peu dans les vapes quoique semblait commencer à comprendre que c’était un mauvais moment pour l’être.

J’vis six autres silhouettes se dessiner dans l’ombre, deux d’entre eux spécialement baraqué dont l’un des deux faisait son entrainement dans le même club que moi avant que j’entre à Immortalia. Boxeur de compétition assez talentueux et réputé pour être assez violent, j’savais qu’j’avais pas intérêt à m’attirer des ennuis pour l’bien d’ma collègue. Les autres, semblaient pas du même calibre, mais certains devait être également du genre à s’entrainer avec lui.

Le richissime trou d’cul s’retourna alors vers ce grand gorille pour lui expliquer les détails à lui, mais je savais que c’était aussi à mon intention.

« C’est lui l’mec qui m’a brisé l’nez.»

« Si c’est pas Shaw! »

« Vous vous connaissez? »

« Ouais… »

En effet, j’avais échangé quelques coups avec le mec en question l’emportant clairement parce qu’il m’avait sous-estimé et rapportant la gloire et les filles en même temps. Du genre rancunier, il avait jamais digéré ça. Clairement, il comptait régler ses comptes ce soir. Si c’était que contre lui, je pouvais m’en tirer. Quelque chose me disait que ce serait pas aussi simple comme il avait considéré notre combat « unfair » plutôt que d’assumer ses torts.

« Comme tu défends tes putes…pardon tes potes. Moi aussi j’défends les miens. Tu sais qu’il a dû se faire refaire le nez. C’est cher ça Shaw. Alors la moindre des choses est de le rembourser ou de payer l’équivalent autrement. »

Sous les rires niaise de sa bande, Ryann craqua ses jointures, connaissant pertinemment mes habitudes financières. J’avais les poches vide en permanence. J’avais néanmoins été payé chèrement ce soir, mais ce ne serait pas suffisant pour rembourser une tel opération et personnellement, payer ce fendant pour une erreur bien mérité m’faisait chier. D’un autre côté, la protection d’Maša comptais beaucoup plus que s’que j’avais pu gagner.

« Tu sais qu’j’ai pas assez. J’le sais aussi. Tu veux quoi? »

« Donne s’que t’as. J’verrai à s’que t’ais pas à avoir de chirurgie à faire après quelques coups comme c’est à demi payé. Fair enough? »

Le blondinet semblait s’délecter d’la situation et ça m’piquait au vif.

« D’quoi t’es fier p’tit con? D’te pointer avec six autres mecs pour menacer deux personnes sans défense et qui cherchent pas d’emmerdes? Si t’avais des couilles tu prendrais ta vengeance tout seul contre moi. »

Mon regard méprisant à son égard paru lui faire éclater son dernier neurone.

"Ne le provoque pas! Tu vas avoir des ennuis."

« Je m’en fou de son pognon Ryann! Défoncez sa belle gueule! Je vous paye pour le faire si vous voulez.»

"Pas besoin de le provoquer pour en avoir c'est un con."

Ça semblait être l’argument choc pour que le gorille oublie son semblant de fairplay et retourne à son état naturel sauvage. Pour ma part, je me levai prêt à me défendre, sauf que je voyais déjà le blondinet reluquer MA brunette.

« Tu la touches. Je te tue. Est-ce que c’est clair. »

Définitivement, c’était pas pour son charme, vu son état, alors je soupçonnais le prétentieux de simplement la vouloir pour faire valoir son point et l’humilier elle et moi. Ce que je trouvais complètement écoeurant.

Encerclé par la bande qui n’avait pas attendue pour attaquer un à un évidemment, cela pris peu de temps avant qu’on se mette à me taper dessus à répétition, mais s’fut l’coup d’Ryann dans mes côtes qui me mirent au sol rapid’ment.

« Eh bah Shaw…qu’est-ce qui s’passe? Ah oui! Le magnifique Ethan Shaw, revenu de vacances d’été avec des côtes brisées et poignardées. Je me rappelle les filles étaient toutes impressionnés hein! Elles le seraient peut-être un peu moins en sachant que ta vantardise vient de te couter ta victoire et ta jolie gueule. Encore sensible à ce que je vois. »

En effet, c’était guérit, mais j’avais gardé une sensibilité vu la gravité de la blessure. Deux des hommes me redressèrent en m’retenant pour m’éviter d’riposter alors que Ryann prenait son pied à m’frapper au ventre avant de me décrocher une bonne droite sur la mâchoire. De son côté, les ronchonnements de mon amie et ses plaintes me confirmaient ma crainte. Elle se défendait, comme la tigresse qu’elle était, mais ses coups aussi faibles que ceux qu’elle m’avait octroyés un peu plus tôt ne valaient pas grand-chose. Je tentais d’avoir le visuel sur elle je n’y arrivais.

« Stop! », soufflais-je.

Ryann s’était arrêté surement pour m’écouter me plaindre avec un peu trop de plaisir, mais j’en profitai pour lui donner un bon coup d’pied pour le déséquilibrer, sa garde étant baissée. J’réussi à m’défaire de l’emprise des deux autres, dont un qui s’mérita un coup de genou dans le ventre avant que j’m’élance vers la brunette défonçant le nouveau nez d’celui qui essayait d’la tripoter. Je frappais, encore et encore avec une rage tel que je n’en avais pas senti depuis longtemps. Le sang sur le visage du mec, mon propre poing et ma chemise pouvaient en témoigner. Ce fut Ryann qui me rattrapa par le collet pour me tirer vers l’arrière brusquement. J’tombai au sol, déséquilibré, mais me rel'vai rapid’ment. Maša quant avait glissée au sol et tendait la main vers une silhouette qui se dessinait dans la pénombre avant d’répandre le cont'nu de son estomac sur le sol.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyJeu 17 Aoû - 20:21

 

Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


C'était quoi c'boucan ?

Fronçant les sourcils, j'préférais me cacher la tête sous la couette en espérant atténuer le son. C'n'était que quelques secondes plus tard que j'réalisais que la mélodie venait de sous mon oreiller. Finissant par faire le lien, j'comprenais que c'était mon réveil. Joie. Soupirant, tâtonnant sous mon oreiller pendant quelques secondes, j'réussis à trouver mon téléphone. Plissant les yeux face à la lumière trop vive à mon goût de l'écran, j'finissais par parvenir à couper l'alarme. J'passais une main sur mon visage, essayant d'effacer les traces de sommeil pour pouvoir voir quelle heure il était.

3h15.

Trop tôt.

J'laissais tomber de dépit mon cellulaire sur mon coussin. J'luttais pour n'pas me rendormir, essayant de me souvenir pour quelle raison j'avais mis un réveil aussi tôt. Devait avoir une raison, me connaissant. La réponse me vint quand j'finissais par réaliser que j'n'étais pas dans ma chambre, à Immortalia. Bien réveillée pour le coup, j'analysais la pièce. Murs blancs, j'étais apparemment dans un salon au vu de la déco et... On étaient bien une vingtaine dans la pièce. Des bouteilles d'alcool - vides -, gobelets, nourritures et confettis jonchaient le sol... J'pouvais en conclure qu'il y avait eu une fête. Et pas n'importe laquelle, puisque ça venait de me revenir que c'était l'anniversaire de Grace. Et que j'avais pas eu le choix de venir.

J'devais me casser au plus tôt avant qu'ils émergent.

Ni une, ni deux, j'étais debout. J'fermais un instant les yeux, prise d'un léger vertige. Ça passait assez vite, j'n'avais pas beaucoup bu - très bon point. Après la douleur disparue, j'prenais mon téléphone pour y revoir l'heure. J'avais perdu quelques minutes. J'glissais mon portable dans ma poche et me mettais en quête du reste de mes affaires. C'qui n'était pas si simple lorsqu'elles étaient éparpillées aux quatre coins de la salle et qu'en plus de ça, j'devais faire gaffe aux cadavres humains ronflants étalés partout. Au bout de longues minutes (parce que j'arrivais peut-être encore à marcher droit, mais j'n'étais pas des plus fraîches non plus), j'avais terminé de rassembler mes affaires. Après une dernière vérification (et après avoir dit à Brigid d'arrêter de se foutre de ma gueule), j'm'apprêtais à sortir. Sauvée. Croyez-le ou non, mais au moment même où j'allais refermer la porte, une voix s'éleva.

- Gwen.


Mon premier réflexe fut de jurer intérieurement. J'n'avais pas le choix. J'me retournais lentement, avec réticence, prête à affronter mon destin. Il prenait la forme d'une jeune femme, petite, blonde, adossée à un mur et seulement à demi-réveillée. Grace. Un délicat sourire étirait ses lèvres, tandis qu'elle levait une tasse fumante au niveau de son visage. "TeaTime", d'une façon stylisée, était écrite sur le mug, que j'reconnaissais comme étant le cadeau que j'lui avais fait.

- Merci pour le cadeau.

J'restais sans réagir pendant quelques secondes, avant qu'un sourire apparaisse à mon tour sur ma bouche. Elle avait réussi à peindre un sourire sincère sur mes lèvres. J'hochais la tête, n'ajoutait rien et fermait la porte.

Ça n'avait pas été si mal.



*

J'remplissais mes poumons de l'air frais une fois dehors, appréciant trop bien d'être seule. Pour l'heure qu'il était, la température était, pour une fois, très agréable, et j'n'avais pas besoin de rajouter de veste par-dessus ma chemise en mousseline noire. Il y avait du bien à l'été, quand même. La rue était tranquille, juste un chat passant par là. J'levais la tête, appréciant la nuit étoilée avant de me mettre en route. J'passais souvent dans ce coin, et depuis le temps, connaissaient pas mal de raccourcis. Ainsi, c'est pour ça que j'bifurquais et prenais le chemin du Eyre Square, les mains dans les poches, tandis que j'argumentais mentalement contre Brigid mon comportement envers Grace. Bien sûr, j'n'aurais pas pensé qu'en prenant ce chemin, j'tomberais sur une merde telle qu'une baston. C'n'était pas comme si j'avais besoin de ça en plus.

J'm'arrêtais avant d'être trop proche de l’agitation, et surtout pour m'assurer que j'm'imaginais pas quelque chose. Tendant l'oreille, et reconnaissant le crissement de chaussure contre les graviers, le bruit des coups, des râles, gémissements, me confirmaient bien que j'avais eu raison. Triste. Ils n'auraient pas pu choisir un autre endroit, sérieusement ? J'poussais un gros soupir, ma fatigue me retombant d'un coup dessus. J'tournais la tête derrière moi, sur tout le chemin que j'venais de faire et dont j'n'avais pas la force de reprendre pour éviter le grabuge. J'me remettais de face, et décidais finalement de m'approcher encore un peu plus pour évaluer la situation. J'profitais de ce qu'il y ait un bosquet d'arbres m'apportant ombre et cachette pour n'pas être remarquée. J'haussais les sourcils face au spectacle sous mes yeux.

Un type, donc j'n'pouvais pas voir la tronche à cause de ses longs cheveux, s'faisait tabasser par une armoire à glace de 2 mètres, pendant que deux de ses larbins (j'imaginais) tenait la victime pour l'empêcher de se débattre. J'voyais 3 gars en plus regarder la scène sans bouger, appréciant la scène. J'notais tout de même quelques marques de coups sur certains ; l'autre avait su se défendre un peu. Mais ce qui attirait finalement toute mon attention, c'était un peu à côté, une pauvre nana qui tentait de se défendre contre un connard dont les intentions semblaient évidentes. Le job de la femme, au vu de sa tenue, n'm'échappait pas. Mais elle semblait être dans un drôle d'état, parce qu'une aucune force n'sortait à travers ses gestes. Droguée, peut-être, ça expliquerait la situation. Ce genre de violence ressortait toujours quand ça impliquait la drogue. Mes lèvres se plissèrent en une grimace, un sale goût me venant dans la bouche. Ça me faisait pitié.

J'déviais vivement mes yeux sur le dude seul, ayant repéré une soudaine agitation dans mon champ de vision. L'armoire à glace s'était retrouvée au sol sans que j'n'comprenne vraiment, et la victime se chargeait de se débarrasser des deux autres d'une secousse et d'un coup de genou bien placé. J'le fixais se jeter sur le blondinet, qui s'intéressait toujours à la femme, pour lui décocher un sacré poing, qui devait avoir pété le nez de l'autre au vu de la giclée de sang. J'me retenais de faire un hochement de tête approbateur. L'dude n's'arrêtait pas là et continuait de le rouer de coups avec une certaine force, j'devais l'admettre. Il était doté d'une rage puissante et qui n'semblait pas s'arrêter. Allait-il le tuer ? L'armoire à glace refit son apparition pour me répondre, choppant sa cible pour l'écarter brusquement du blondinet, qui se mettait à pleurnicher maintenant, prenant son nez à deux mains. L'dude tomba au sol mais se remettait debout rapidement, tandis que la bande se refermait lentement autour de lui. J'donnais pas cher de sa peau.

Mon attention avait été toute accaparée par l'combat, si bien que j'avais oublié la nana, qui me rappela bien sa présence en rampant vers moi. J'braquais brusquement mon regard sur elle, la remarquant enfin. Trop proche. J'n'osais pas bouger, hésitant sur mes actions à faire. Mais le fait qu'elle releva sa tête, vers moi, n'me laissa pas le temps d'y réfléchir. Je n'put m'empêcher de faire un pas en arrière, le corps crispé. J'avais été surprise : un cache-œil barrait son visage, et j'doutais que ce soit une question de style comme pour moi. Elle était flou - flou, par la drogue. Peut-être qu'elle n'm'avait pas vu, dans la pénombre, même si nos regards s'étaient assurément croisés. C'n'était pas dans mes habitudes de venir au secours des autres, et si ça se trouvait, c'était juste une de ces histoires qui avait mal tourné. P'tet qu'elle l'avait cherché et le type avec elle, aussi. C'était commun quand ça concernait la drogue. Mais cette main se levant, demandant de l'aide, me fit me sentir au plus mal. Même si j'plissais le nez, en la voyant vomir avec toute la classe du monde, j'sentais comme si mes jambes refuseraient de faire demi-tour.

- Je t'interdis de l'abandonner.

Elle avait rarement employé un ton aussi dur. J'sentais que si j'n'faisais rien pour aider la femme, Brigid serait capable de me posséder... Et j'n'avais pas la force actuelle pour la résister. J'préférais encore rester maître de mon corps. Ma décision prise, j'me concentrais pleinement sur la situation. Personne n'm'avait remarqué sauf la brune, les mecs trop occupés par leurs affaires. Tant mieux. J'reportais mon regard sur la femme, qui semblait avoir tourné de l’œil. Ça changeait pas grand-chose, une droguée ou une inconsciente. Soufflant lentement, j'm'avançais silencieusement jusqu'à sortir de l'ombre, à un pas de la brune.

C'était là que j'sentis mon portable vibrer dans ma poche. J'coupais ma respiration, m'empêchant de faire du bruit, et n'bougeais plus sous la surprise. Avant que j'n'puisse y penser consciemment, j'tentais de me saisir de mon cellulaire le plus vite possible. Il me restait très peu de temps avant qu'il n'sonne. J'le retournais rageusement dans mes mains, n'regardait pas le numéro et avant d'y réfléchir, décrochait. Mais c'était trop tard. Le début violent de ma sonnerie avait eu le temps de retentir. Loin d'être discret, bien sûr. J'écarquillais les yeux en voyant les types commencer à se mouvoir, traduction : se retourner vers moi. Sans y réfléchir, j'plaquais à mon oreille le téléphone. Une idée. Fallait une idée tout de suite !

J'croisais le regard de plusieurs d'entre eux, tous des sales tronches. Dans le même genre de ceux qui cherchaient la merde pour rien, me faisant penser que la nana et l'dude avait pas dû faire grand chose pour se retrouver dans cette situation. J'arrivais pas à voir l'dude, d'ailleurs, l'armoire à glace jouant beaucoup avec sa carrure. Il était vraiment grand...

- ... Je répète : allô ?

La voix de Grace à l'autre bout du fil me fit tout de suite redescendre sur terre. Me fallait une putain d'idée. Maintenant.

- Gwen ?

- Oui, police ? Ma voix était posée, comme si j'étais totalement indifférente à ce qui m'entourait.

J'penchais la tête sur le côté, scrutant en plusieurs détails la bande, jugeant leur gabarit. Surtout deux d'entre eux m'inquiétait légèrement. Le reste, j'pourrais m'en occuper seule, en prenant en compte que c'était sans doute des cons. On pouvait juger mon attitude comme une personne simplement ennuyée.

- Quoi ?

- J'aurais besoin de votre intervention. J'saisis pas totalement la situation, mais il y a une dizaine de type qui sont en train d'agresser un jeune homme... Une femme est au sol, elle parait mal en point également, elle ne bouge plus. J'posais mon regard, comme indifférent, sur la femme à mes pieds.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est une blague, c'est ça ?

Ils ne pouvaient pas entendre les paroles de Grace. Seulement qu'une voix me répondait, et ça restait très crédible à ma supercherie. Au fur et à mesure du temps, j'en voyais s'agiter, se demander, s'inquiéter...

- Hum, hum, j'acquiesçais dans le vide. J'suis au Eyre Square. Oui, très bien. Merci. Faite vite !

- Gwen pu-

Et j'raccrochais. Pauvre Grace, elle avait pas eu de chance avec moi.

Naturellement, j'glissais de nouveau mon téléphone dans ma poche, y laissant ma main également. Détachée, décontractée. J'devais paraître comme ça. Pas devenir violente maintenant... Leurs seuls neurones ne comprendraient que ça, et ça mettrait le feu aux poudres. J'devais leur foutre le doute, la crainte. Ça n'bougeait plus, en face. Comme si tout avait été mis en pause, le temps que tout le monde essaye de comprendre ce qu'il venait de se passer. Il semblait que c'était trop compliqué, car j'voyais l'un d'eux gonfler ses muscles, se grandir pour paraître plus impressionnant, avant de faire un pas dans ma direction. J'n'lui laissais pas le temps de dire un mot, car c'était évidemment ce qu'il allait faire et j'avais plus de temps à perdre.

- Bon, j'imagine que vous comprenez dans quel genre de situation vous êtes, les gars. Mon ton toujours insensible sembla stopper l'autre dans sa tentative. Bien, reste tranquille. Les flics vont arriver d'ici quelques minutes, et vous n'aurez pas le temps de régler vos comptes dans ce laps de temps.

J'cherchais à croiser le regard de chacun pour voir l'évolution de leur peur. Les plus faibles semblaient n'pas apprécier la tournure de la soirée. Encore un coup de pouce ;

- D'ailleurs, si vous voulez pas être choppé, j'faisais semblant de regarder une montre à mon poignet, vous avez tout intérêt à vous casser maintenant. J'n'allais pas jusqu'à étirer un sourire, mais il pouvait être visible dans mon regard.

J’obtenais toujours pas de réelle réaction en face, et ça m'énervait. S'ils prenaient trop le temps, ils allaient vraiment se rendre compte que tout était faux. Là, tout de suite, j'aimerais éviter une bagarre, j'étais déjà assez crevée. Et j'voudrais bien pouvoir m'occuper de la femme. J'lui jetais  un discret regard, et n'remarquais toujours pas de signes signifiant que sa conscience essayait de remonter à la surface. Toute cette histoire me faisait décidément chier. J'me retenais de faire la grimace, il fallait garder une face inerte.

- Aucun souci vous arrivera si vous vous cassez maintenant. Vous le comprenez ça ? Putain, ils étaient débiles ou quoi ? Ma voix était plus dure, plus agressive, sans que j'ne le contrôle. À moins que vous aimiez vous retrouver chez les flics ? Alors là, no problem, ils seront ici dans très peu de temps, vous inquiétez surtout pas.

C'était à ce moment que le blondinet se mit à s'agiter. Il s'était tourné pour me voir, un doigts rageur pointé sur moi, gardant son autre main sur son nez, les yeux un peu fous et à baragouiner j'ne savais quoi. Il essayait de dire quelque chose, peut-être ? Ca paraissait un peu comme violent, mais j'ne comprenais rien. En plus du nez cassé, il lui manquait peut-être quelques dents.

J'penchais ma tête vers lui, mettant ma main derrière mon oreille, exagérant. J'avais toujours détesté du plus profond de mon cœur les hommes qui abusent des femmes.

- Quoi ? J'secouais la tête après une rafale de paroles. Comprend rien.

J'm'approchais de quelques pas, toujours dans la même position, me foutant bien de lui. Une fois proche de lui, assez pour pouvoir lui décocher un coup de pied, j'm'arrêtais et me penchais encore plus vers lui.

- Pardon ? J'le laissais s'énerver encore un peu. Articule, s'il te plaît.

Au lieu de quoi, il décida de cracher sur mes chaussures, atteignant légèrement mon pantalon. J'avais un peu de chance, tout était noir... J'serrais mes poings, gardait le regard fixé sur les dégâts causés par ce petit merdeux, et soudainement, c'était trop. Mes dents crissaient les unes contre les autres, un tic nerveux atteignait ma paupière. J'tentais de garder encore maîtrise sur moi-même, avant de remonter mon regard sur le blondinet. Il semblait toujours hurler pour ne rien dire. Le son de sa voix de ne m'atteignait même pas, j'voyais juste ses lèvres bougées, et le sang sur son visage. Puis j'réalisais.

- C'est pour ça !

Sans que personne puisse comprendre, j'm'accroupissais à côté du gars, ce qui lui fit se la fermer 3 secondes.

- C'est à cause de ton nez que t'arrives pas à parler, c'est ça ? C'était comme si j'm'inquiétais pour lui.

Avant qu'il n'puisse ouvrir de nouveau la bouche, j’empoignais son cou, et juste pour me défouler un peu, lui relevait la tête avant de la plaquer avec force contre le sol. Rien qui pourrait lui faire tourner de l’œil, mais assez pour qu'il se taise, trop occupé à se plaindre. J'ne le lâchais pas, maintenait bien sa tête. Ses mains n'me gênaient plus.

- J'vais t'aider. J'lui offrais mon sourire le plus froid.

Et avant qu'il n'puisse comprendre ce qu'il lui arrivait, dans un crack retentissant, j'replaçais son nez. Même moi, intérieurement, ça me faisait mal. Il poussa un cri à s'écorcher les cordes vocales qui n'me fit même pas grimacer. Il exagérait pas un peu ? Une vague de désapprobation de la part de Brigid me heurtait soudainement, me faisant facilement comprendre que j'n'avais pas intérêt à en rajouter sur le cas du blondinet.

Cette fois, et j'en étais heureuse, un grand mouvement de foule anima la bande de rigolos. Certains avaient fait un pas vers moi, d'autres dans l'autre sens. Des exclamations à tout va s'échappaient, d'où transperçait la colère, la peur... J'me relevais, ma face exprimant enfin mes sentiments ; de la colère. Le numéro du blond avait été la goutte de trop, maintenant, j'n'étais plus sûre de réussir à me contenir. J'jetais un rapide regard dédaigneux à celui-ci à cause d'un de ces énièmes gémissements. J'posais mon pied sur son torse pour l'arrêter, le faisant tousser à la place. J'relevais vivement ma tête au prochain mouvement de la bande.

- J'vais être très clair avec vous ! J'n'essayais plus de me contenir, ma frustration prenant le devant et ça semblait les surprendre assez pour qu'ils s'arrêtent et écoutent. Soit vous dégagez maintenant, et vous vous en sortez bien... J'laissais un silence comme transition, appuyant lentement mon pied sur les côtes du blondinet, pour le faire gémir plus fort, accentuant le sens de mes propos : soit vous restez ici, et j'vous jure j'm'occupe de vous avant que les flics rappliquent. Et ça ira très mal pour vous.



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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 26 Nov - 19:35

Doctor, again

feat ~ Doc/Gwen


M’faisant tirer vers l’arrière, j’avais attrapé l’avant d’mon collet de chemise pour éviter d’être étranglé par s’dernier et tombai sur l’dos quand l’son d’une sonnerie de téléphone retenti. On arrêta d’me frapper un moment pour voir s’qui s’passait, quelqu’un s’tenais d’bout dans l’allée et c’est alors qu’l’entendit aussi.

- Oui, police ?

Fuck…

Mon r’gard s’porta sur Maša. Si on la coinçait dans cette état j’tais sur qu’c’était l’hosto et après l’hosto… la TUSLA et j’tais bien placé pour savoir qu’s’tait pas une bonne idée pour Aleks.

« Au contraire c’est une excellente idée! Ce n’est pas ta sœur, ni ta fille Ethan! Tu n’as pas à être responsable d’elle et surtout pas de ta Maša. Elle t’utilise!»


J’aurais bien pu m’obstiner, mais j’avais la tête ailleurs et Aph et ses jugements étaient les derniers d’mes soucis actuellement.

- J'aurais besoin de votre intervention. J'saisis pas totalement la situation, mais il y a une dizaine de type qui sont en train d'agresser un jeune homme... Une femme est au sol, elle parait mal en point également, elle ne bouge plus.

Malgré tout, j’sentais l’incertitude chez les mecs autour d’moi. S’tait l’moment d’faire l’plus d’dégâts possible.

- Hum, hum, J'suis au Eyre Square. Oui, très bien. Merci. Faite vite !

L’un d’eux s’approchait d’la femme qui s’trouvait dans l’allée, du moins c’est s’que j’en avais déduit à la voix après avoir douté un moment au vu de la silhouette plutôt masculine qui était détouré par le faisceau de lumière du lampadaire le plus prêt. J’eu alors peur d’avoir à la défendre également alors qu’un des mecs s’approchait d’elle. D’un autre côté, s’ils se divisaient pour aller la tabasser elle, ce seraient plus facile de m’débarrasser des autres. En plus elle cherchait un peu l’fuck à l’entendre. Elle semblait prendre une chance en les menaçant d’l’arrivée des poulets, espérant sans doute que certains partiraient. Elle s’rait dans la merde avec moi jusqu’à l’arrivée d’la police et à ce moment, ils s’raient d’jà partis.

L’blondinet tenta d’lui répondre quelque chose et j’ne put m’ret’nir d’lui balancer ma première réflexion

- Articule quand tu jappe du con!

II jeta un bref regard noir dégouté en ma direction avant d’retourner à son interlocutrice qui s’rapprochait à son tour et qui lui balança un truc similaire, m’arrachant un rire narquois qu’il n’apprécia pas. Fallait dire que d’voir sa gueule en sang m’était franchement plaisant, mais mon rire m’valut un coup d’pied d’Ryan qui l’étouffa. J’en profitai pour l’empoigner et le tirer vers moi en roulant sur le côté. Si j’arrivais à le foutre au sol, j’pourrais lui donner la raclée d’sa vie. Si y’avais une règle que j’connaissais bien en combat était de ne jamais s’retrouver au sol. -Exemple parfait : l’blondinet qu’la bonne samaritaine v’nait d’attraper.-

Trop enragée contre le p’tit pervers, j’avais pas vraiment fait attention et j’avais merder solidement sur s’coup là, préférant lui défoncé sa tronche et libéré ma coloc que d’m’assurer d’ma propre sécurité. J’y s’rais certain’ment passé si la bonne samaritaine s’tait pas arrêté, mais là, j’avais la chance d’me r’prendre, ayant plus 10 personnes en même temps qui m’tapais d’ssu.

Un craquement violent m’fit réaliser qu’il s’passait des choses intéressantes plus loin, mais Ryan avait glissé au sol grâce à mon mouvement précédant et les autres réalisaient que j’m’étais r’mis à bouger. J’avais autre chose à faire que d’fantasmer sur la souffrance du richissime trou d’cul. Les deux meneurs étant maintenant dans une mauvaise position, le reste de la bande avait apparemment commencé à s’animer. Quelques lâches partaient déjà en courant sous les menaces de l’arrivée des policiers, fallait dire qu’on entendait d’jà des sirènes d’police au loin. Un autre s’élançaient vers le blondinet pour l’aider, alors que les deux derniers m’observaient l’air incrédule, conscient qu’j’avais maint’nant une jambe qui bloquait le bras de Ryan que j’tentais d’étrangler en enserrant son épais cou musclé de mes bras. L’gros gorille savait s’défendre par contre et arrivait à m’soulever légèrement. Il jouait d’son poids contre moi et le l’sol pour m’faire lâcher. J’pouvais sentir l’gravier déchiré ma chemise et ma peau par endroit, mais pas question que j’lui fasse plaisir. J’le laisserais pas partir avant l’arrivée d’la police ça s’tait certain. D’jà j’trouvais qu’ils commençaient à tarder. Normalement, l’poste était pas si loin. En tout cas, si on s’faisait coincé, j’l’am’nais clair’ment avec moi!

- Vous vous approchez et j’le bute!, hurlais-je aux deux autres qui hésitèrent en regardant la gueule d’Ryan qui finit par souffler péniblement l’ordre d’intervenir.

Les deux mecs en question s’étaient alors élancés vers moi. Malgré tout, je tiens bon, endurant quelques coups supplémentaires jusqu’à c’que l’visage rougissant du du colosse s’décrispa. J’senti éventuellement ses muscle s’détendre et peser plus lourd contre moi. Il avait perdu conscience. Ça servait à rien d’s’acharner d’ssus et les deux autres avaient compris également. J’repousser Ryan qui r’tomba face contre terre et m’rel’vai rapid’ment pour poursuivre l’combat au poing sous les encouragements d’Aphrodite qui semblait être de plus en plus à l’aise avec la situation, appréciant découvrir l’côté sauvage d’ma personne. Évidemment, quand s’tait pas moi qui mangeait la raclée, s’tait apparemment plus sexy à son r’gard. J’commençais à comprendre c’qu’elle d’vait apprécier d’Arès. Seul problème, j’tais loin d’être un dieu d’la guerre. J’avais appris à m’battre dans la rue, avec plus d’violence que d’réel technique. La technique qu’j’avais, j’lavais cumulé avec des mecs shooter aux stéroïdes dans un centre d’entrainement un peu crad où le MMA et la boxe étaient majoritairement pratiquées.  

Bonne chose pour moi, les deux attardés qui restaient avait pas l’entrainement qu’Ryan, et j’fini par donner une bonne raclée au premier, le second partant finalement en courant alors que j’lui balançais un gros caillou qu’il se pris de plein fouet, tombant d’abord, mais se rel’vant rapidement pour reprendre la fuite.

Je me retournai alors vers la samaritaine qui d’vais être occupé avec les deux autres imbéciles. Je sortis d’ma poche un couteau qu’j’avais en ma possession pour finir d’défigurer l’principal intéressé. Après tout, j’en aurais clairement pour un moment avant d’retrouver ma belle gueule et donc, j’allais pas laisser s’en tirer qu’avec un nez brisé nah? Il méritait au moins que j’le débarrasse d’sa raison d’vivre question qu’il puisse pas abuser d’personne d’autre. J’sentais même pas la douleur d’mon dos écorcher, d’mon visage tuméfier, ou peu importe, l’adrénaline

- Gwouen?
, lançais-je surpris, la gueule enflée et la lèvre en sang avant d’cracher au sol.




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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyMar 29 Oct - 13:40

 

Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


J’n’étais qu’à moitié satisfaite. Après ma dernière menace (que j’trouvais, soi-disant passant, assez convaincante), seul deux zigotos sur trois semblait hésiter ; M’attaquer ? Prendre la fuite ? Mais, point positif : le doute était installé. Ainsi donc, seulement l’un d’entre eux se jeta sur moi, et c’n’était pas pour me déplaire. L’excitation du combat commençait déjà à crépiter dans mes veines.

Me débarrassant de mon sac à dos d’un mouvement d’épaule, j’avais juste le temps de bloquer le coup de mon adversaire avec mon avant-bras, ce qui semblait le surprendre un instant. Il m’prenait pour qui ? Profitant de ce laps de temps, j’lui décochais un coup de poing dans la mâchoire qui le fit tituber, suivant d’un autre dans le ventre qui le fit se plier en deux, et j’le finissais d’un coup de genou dans les dents. Le type tomba au sol en se tenant le nez en criant, mais j’ne lui laissais pas de répit. J’lui tirais la tête par les cheveux et lui fait un coup de poing si fort que j’crois bien qu’il était tombé dans les vapes.  Mais par mesure de précaution, j’lui donnais un dernier coup de pied dans les côtes. C’est Brigid qui m’empêcha de continuer à le malmener (cette déesse et ses principes…). N’ayant pas d’autre choix, j'relevais les yeux pour évaluer les deux mecs restants.

Et autant vous dire que leurs gueules étaient priceless. Ils étaient à deux doigts de se faire dessus. C’était quoi ces mauviettes ? J'décidais de les provoquer un peu. Au moins, ça les ferait réagir.

- Alors ? Je contournais le type à terre, minable. C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Vous voulez que j’appelle maman ? J’ne pouvais empêcher un sourire moqueur.

- Salope ! Grogna le blondinet dans mon dos.

J’considérais le mec hors d’état, j’ne m’attendais donc pas à ce qu’il me saute sur le dos, s’agrippant comme un parasite et essayant de m’étrangler. Par réflexe, mes mains montaient à ma gorge pour libérer l’emprise qu’elle subissait. Je ne paniquais pas, je réalisais très vite qu’il n’était pas une grande menace ; même si l’air se faisait rare. Serrant les dents, je lui donnais un puissant coup de coude dans le foie, coupant momentanément sa respiration. J’en profitais pour faire un brusque mouvement en avant, arrivant à le faire passer par-dessus ma tête. Il atterrissait lourdement sur le sol. toussant du sang, et j’n’éprouvais aucune pitié. Je le chopais par le col, et pour la forme, lui donnait quelques coups dans les dents jusqu'à j’voyais ses yeux rouler dans ses orbites. C’était avec joie que j’sentais son corps devenir inerte. Enfin débarrassé. Cette fois, j’ne me laissais pas le temps de me déconcentrer et me tournais de nouveau vers mes deux derniers adversaires

Autant pour moi. Ils étaient déjà en train de prendre leurs jambes à leur cou. Bordel, si j’n'avais pas autant la flemme, j’irais bien me les faire. Cependant, j’me calmais, tentant de me convaincre qu’ils n’en valaient pas la peine. Par contre, j’ne pouvais pas m’empêcher de rire ouvertement lorsque l’un des deux tomba dans sa panique. Il me fixait avec de grands yeux, terrifié. J’fais semblant de partir en sprint vers lui, le temps de le voir se lever, retomber dans le processus, et enfin réussir à repartir dans sa course. J’étais presque pliée en deux tellement je rigolais. Il était tellement minable.

- Arrête !

J’reprenais rapidement mon souffle sous les réprimandes de ma déesse. J’n’allais pas chercher bagarre avec elle, j’n’avais pas la force. Maintenant, j’me rendais compte que j’étais plus fatiguée que j’l’aurais été normalement. Bien ma chance de tomber sur une baston après une soirée. J’vais jamais à d’anniversaire en plus, normalement !

Un gémissement attire mon attention. J’me retournais, c’était la meuf qui avait fait ce bruit. J’m’approchais d’elle, me demandant si elle revenait à elle. Apparemment, non. J’m’accroupissais à côté d’elle, encouragée par Brigid, pour vérifier son état. Tout d’abord, j’la tournais sur le côté, la sortant de sont vomis. J’remettais les bretelles de son haut et redescendais sa jupe, essayant de la rhabiller après ce que le rat blond lui avait fait. J’dégageais les mèches coincées dans sa bouche, passait une main devant son nez pour sentir son souffle régulier. Madame semblait être dans un bon sommeil. Pas trop inquiète, j’me relevais, et m’approchais cette fois de mes deux victimes, toujours dans les vapes. Tant mieux. Sans m’en rendre compte, en regardant le blond, j’portais mes mains à ma gorge : il avait quand même bien serré, le con.

Mon attention est vite attirée par des bruits de pas, et j’levais les yeux pour me rendre compte que c’était la victime qui venait. Apparemment, lui aussi s’était débarrassé de ses agresseurs. J’regardais avec méfiance le couteau qu’il avait à la main, soudainement sur mes gardes ; j’ne connaissais pas le dude, tout pouvait arriver. C’n’était que lorsqu’il m’adressa la parole que j’relevais les yeux sur son visage. Il avait la moitié du visage enflé et les lèvres en sang. Longs cheveux, yeux violets, vu la taille et la carrure… Et il n’y avait qu’une personne pour se retrouver dans des ennuis pareils. J’adressais une rapide question à Dieu, ou au destin, ou encore au karma… Qu’est-ce que j’avais pour mériter ça ? Pour tomber sur lui, après une soirée déjà bien pourrie ?

- Hélène ? J'plissais les yeux, cachant qu’à moitié ma « joie » de le voir. J'baissais de nouveau les yeux sur son arme, plus curieuse que méfiante cette fois. Qu’est-ce que tu comptes faire avec ça ?

Le bruit des sirènes de police me détournai de sa réponse. J'tournais la tête vers la route, voyant au loin les lumières des flics. C’était quoi ce bordel ?!

- Grace a du appeler les secours après le coup de fil…, me chuchotait ma déesse.

Fait chier ! Il était hors de question de rester là ! J’avais trop amoché mes adversaires pour qu’on me laisse tranquille… Et quoi ? La femme qui se fait agresser sexuellement est une prostituée ; je les entendais déjà dire que c’est des aspects du travail... Les forces de l’ordre, c’était toujours les emmerdes. N'perdant pas de temps, j'me penchais sur la femme et passais un bras autour de mes épaules. En me redressant, j'jetais un regard énervé sur Hélène. C’était sa faute si j'me retrouvais dans cette histoire. Il avait intérêt à me repayer ça un jour.

- Bon, tu dors ou quoi ? Lâche ton couteau, et vient m’aider. On bouge !

Sans attendre sa réponse, j'commençais déjà à quitter les lieux, préférant les coins d’ombres. La police n’était plus très loin, il n’y avait plus de temps à perdre. J'lâchais entre mes dents :

- Tu sais où on peut amener ta pote ? J'présumais que c’était le cas – j’espérais pour lui qu’il s’était fait démonter la tronche pour une amie. Il faut qu’on se planque, et il faut que j'la soigne. L’hôpital, c’était même pas la peine ; beaucoup trop de questions.





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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyLun 4 Nov - 3:06

Doctor, again

feat ~ Doc/Gwen


"Hélène ?"

Okay. J’avais un million d’questions et 50% concernaient « Hélène », mais l’son d’la voix trompait pas et s'tait soudain'ment pas ma priorité. J’senti mon cœur s’serrer alors que j’reconnaissais. S’tait bien l’doc. Tout d’un coup ma vie du pensionnat et ma vie perso semblaient un peu trop proche l’une d’l’autre. Moi qui m’faisait un point d’honneur à préserver une certaine distance entre les deux, j’figeai un moment. J’cherchais d’jà un moyen d’justifier whatever v’nais d’se passer sans nécessairement en divulguer trop. Fallait dire qu’j’avais en face une personne qui s’tenait avec LA personne de qui j’voulais t’nir éloignés d’mes shit personnelles.

"Qu’est-ce que tu comptes faire avec ça ?"

J’suivit son r’gard pour l’voir s’pauser sur mon arme. Ah ouais, j’en avais même oublié subit’ment l’mec au sol que j’aurais aimé dépecer. J’reposai mes yeux sur le mec, puis d’nouveau sur mon arme. Da…j’supposais qu’ça avait pas l’air très glorieux comme intentions, mais bordel qu’il l’méritait. L’inconscience et un nez brisé étaient pas vraiment une punition assez sévère à mon goût et fallait dire qu’j’avais b’soin d’me défouler dernièrement alors pourquoi pas sur eux. Mais l’regard qu’la noiraude m’lançait avait d’quoi r’froidir. J’avais du mal à déterminer, fallait dire qu’il f’sait noir et qu’ma stabilité laissait à désirer…mais au ton d’voix…Méfiance? Colère? Jugement? Quelque chose dans cette gamme.

"Avec raison Mircea, elle vient de te voir t’en donner à cœur joie. Range ton arme, amour."

J’allais justifier l’couteau, mais au final s’tait pas tellement nécessaire. Ma réflexion semblait un peu ralentie par les coups précédemment r’çus et la fille était pas conne, elle avait pas b’soin que j’lui fasse un dessin. La question était probablement rhétorique.

"Bon, tu dors ou quoi ? Lâche ton couteau, et vient m’aider. On bouge !"

Elle avait l’air en colère…contre moi? What the fuck? S’pas comme si j’lui avait foutu une raclée personnel’ment. S’pas comme si j’lui avait d’mandé d’intervenir?! Énervé à mon tour, j’rangeai ma lame dans ma poche à regret et passai en vitesse par-dessus l’richissime connard en prenant soin d’bien lui botter les côtes au passage. Puis, l’idée m’passant en tête, j’revint sur mes pas pour l’fouiller rapid’ment, provoquant quelques plaintes semi conscientes d’sa part. J’trouvai son porte-monnaie, lui piquai son cash et j’ter un œil à son permis d’conduire avant d’reposer l’reste où j’l’avais pris. Quel con s’promenait avec autant d’pognons d’ailleurs?

"Autre qu’O’Riley tu veux dire?", m’rappela Aph qui prenait malin plaisir à m'rappeler les défaut d'Ais.

C’était pas faux. Même genre d’enfant d’riche j’présumais.

J’lui balançai une dernière baffe avant d’le retourner d’nouveau face contre terre en répondant à Gwen qui m’demandais où on pouvait s’planquer.

"Pas hosto!"

À sa question, un brin d’panique m’avait envahi à l’idée qu’elle finisse par m’proposer ça, mais ça semblait pas être le cas. Elle avait bien mentionné qu’elle d’vait la soigner. J’t’ait d’accord.

"A un hôtel crado dans l’port. Ouvert par des potes à moi. C’t’une place d’merde, et ça survivra jamais, mais poseront pas d’questions et pourra s’reposer. J’ai s’qui faut pour m’en assurer d’toute façon," ajoutai-je en montrant l’pognon que j’divisai en deux et recrachant au sol pour chasser l’sang et parler plus facil’ment.

J’rattraper les filles et agripper l’bras d’Maša pour aider Gwen à supporter son poids et les dirigeai en direction du port, en profitant pour insérer la plus grosse part du cash dans l’corsage d’la borgne. Elle l’méritait. Ça garantirait surtout l’paiement du loyer s’mois-ci et l’retard du dernier. J’conservai l’reste pour payer s’qu’on aurait b’soin jusqu’à s’qu’on soit sortie d’la merde.

Les sirènes policières reflétaient entre les branches des arbres et j’avais évidemment pris la direction opposée. Après avoir traversé la moitié du parc, on pouvait entendre les voix des policiers et des radios. Eyre Square était pas l’parc le plus fourni en arbre qui existait à Galway et j’espérais qu’on s’rait pas r’péré alors qu’on l’traversait en accélérant l’pas. Bien qu’on s’fait attention d’rester dans l’ombre s’tait pas tellement évident. J’tais r’connaissant au doc d’avoir autant d’force comparativ’ment aux autres femmes d’son âge ça facilitait les choses. Ma coloc semblait d’un autre avis. Notre vitesse étant sans doute inconfortable pour elle dans son état. Son visage se tordait dans des expressions d’douleur alors qu’elle émettait quelques plaintes. L’envie d’lui en coller une manquait pas, alors que j’la supportait elle et ma peau d’dos écorchée, mais j’pouvais comprendre, j’tais passé par là aussi.

L’atteinte d’la route s’tait faite dans le silence alors qu’on était concentré sur notre objectif. Par chance on avait même évité d’croiser des gens. Ça évitait d’avoir à justifier les blessures d’combat qu’Gwen et moi on pouvait avoir. Justifier une pute gelé était plus facile, mais ça…Enfin, tourner l’coin d’rue pour pénétrer dans une ruelle fut un véritable soulagement. On y avait au moins l’occasion d’relâcher l’effort bien qui faille t’jours être sur nos gardes. J’me f’sait pas d’illusion les mecs au sol pouvaient m’identifier, mais Gwen avait la chance d’pas être connu, du coup j’l’avais suivi sans trop d’questions dans sa fuite. J’m’attendais quand même à des répercussions lend’main. Quelques heures d’repos s’raient quand même l’bienv’nue d’ici-là et j’pourrais m’assurer qu’Aleksandra ait encore une mère pour s’occuper d’elle. S’tait l’important right?

À l’embouchure d’la ruelle, j’décidai d’brisé l’silence après avoir indiqué d’un coup d’tête le ch’min à prendre.

"S’tait quoi idée! Les poulets? Vaiment?, balançai-je à ma collègue étudiante en tentant d’comprendre qu’est-ce qui lui était passé par la tête lorsqu’elle avait appelé la police."

"Hey Mircea! Tu voulais qu’elle fasse quoi?! Te laisser te faire taper dessus et te joindre sans précautions pour sa propre personne? Je trouve qu’elle a été bien noble de venir vous aider. Elle a mes remerciements, tu peux le lui dire."

Aphrodite, marquait un point, mais j’tais encore agité. Haletant dû à l’effort du combat et d’la p’tite course pour la sortie du parc, j’s’couai la tête, comme pour ordonner les idées qui m’passaient en tête aussi… S’qui aida pas l’mal d’tête qui commençais à s’faire sentir au fur et m’sure qu’l’adrénaline tombait. Fallait dire qu’j’avais pris quelques coups. J'soupirai, puis tentant d'être plus raisonnable tentai d'atténuer mes paroles précédentes.

"Eh…anyway…mersi pour l’intervention. Pas obligé. La plupart auraient ignorées une travailleuse du sexe."

J’pointai du doigts le p’tit hôtel qu’on commençait à apercevoir.

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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptySam 9 Nov - 1:23

 

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- Pas hosto!

J’me retenais de lever les yeux au ciel à sa réponse. Sans blague ? Je hochais la tête à sa proposition, analysant celle-ci. C’était pas génial, mais c’était pas mal – et puis, j’étais pas en mesure de faire d’objection. Je hochais de nouveau la tête face au pognon qu’il me montrait, devinant qu’il avait du faire les poches de ses agresseurs. Lorsque Hélène prit l’autre bras de la femme, j’profitais de la charge moins lourde pour redresser mon sac sur mon épaule, qui pendait dangereusement. J’n’faisais pas attention à l’argent qu’il venait de mettre dans le soutif de la brune, et le suivit sans rien dire, n’ayant pas grande idée à quel endroit du port dont il parlait. Voir que nous prenions la direction opposée des flics me rassurait cependant.

Entendant les voix de ceux-ci plus proche que j’aurais aimée, j’décidais d’accélérer le pas – Hélène semblant avoir la même idée que moi. À nous deux, on portaient pratiquement la femme, ses pieds ne touchant presque plus le sol. J’serrais les dents lorsqu’elle mit à se plaindre – elle pouvait pas la fermer ! L’envie de la secouer était tentante, mais pas vraiment discrète. J’espérais juste que ses gémissements n’atteindraient pas les oreilles des officiers. J’n’voyais pas comment réussir à me barrer avec le fardeau qu’elle était… Peut-être que je l’abandonnerai à Hélène… Après tout j’avais rien à voir avec l’histoire… Mais après, s’ils se font chopper, peut-être qu’il me balancera…

- Nous ne fuyons pas !

- C’est ma pomme qui est en jeu !

- Nous ne sommes pas des fuyardes ! Je ne te laisserai pas faire ! Et puis, je ne t’imaginais pas comme ça… Hmpf.

J’grinçais des dents. J’savais bien qu’elle me provoquait, mais j’n’pouvais pas m’empêcher, j’sentais qu’elle avait raison – au fond de moi, j’me sentais pas capable de fuir comme une lâche. La honte me boufferait. Et en toute honnêteté , si elle décidait de me posséder maintenant, j’n’pourrais rien faire.

J’revenais à mon entourage quand Hélène parla – j’n’avais même pas fait attention que nous étions arrivés au port. J’faillis m’arrêter net à ses paroles. Pardon ?! J’fronçais les sourcils et dans mon énervement serraient les poings, arrachant une plainte à la brune dont j’tenais le bras (oops). Réalisant vite que j’lui faisais mal, j’relâchais ma prise. Et quoi, maintenant, il essayait de s’excuser ? Il pouvait garder l’effort, maintenant, j’étais trop salty. J’haussais simplement les épaules à sa forme de remerciement. J’gardais le regard face à nous, refusant de lui donner un coup d’œil. Le silence s’éternisa sur plusieurs pas, il devait sans doute se dire que j’n’allais pas répondre. J’roulais plusieurs fois ma langue dans ma bouche, mâchant mes mots et soupirant finalement, réalisant que j’lui devais bien une forme d’explication. Ça allait être long, et j’en étais déjà fatiguée.

- J’ai pas appelée les flics. J’soupirai encore une fois. En fait, de base, j’essayai discrètement de sortir ta pote de là, mais j’ai reçu un coup de fil… J’croisais son regard un instant en haussant les sourcils : J’sais, perfect timing. Du coup, j’ai dû improviser, et j’ai pensé aux flics. J’aurais pas imaginé que ma pote allait actuellement appeler la police…  Bref, le bordel.

Avec ma petite histoire, on avait atteint l’hôtel. Pour être crado, il était crado. Mais, les murs semblaient encore tenir, donc, good enough. J’laissais Hélène faire le premier pas à l’intérieur, puisqu’il connaissait  les gérants. Un mec à l’accueil releva la tête de son téléphone, ses lèvres s’étirant dans un sourire en reconnaissant un visage familier.

- Ethan ! Qu’est-ce qui t’amène ? Son regard alla sur la brune jusqu’à moi, son sourire devenant plus railleur. J’plissais les yeux, gardant la face impassible. T’en as deux ce soir, joli coup !

Garder la face neutre devenait plus difficile, mais j’me forçais. J’n’voulais pas foutre en l’air le plan d’Ethan : même s’ils étaient potes, j’n’connaissais pas complètement leurs relations. Une parole qui passait mal, et hop, demi-tour… J’n’pouvais permettre une telle situation d’arriver par ma faute. Et puis, j’en avais entendu d’autres, et des pires. J’laissais Ethan gérer la suite, décidant de me réfugier dans mon crâne, à me faire bercer par les émotions de Brigid, me coupant de paroles ou gestes qui pourraient me déclencher : j’étais sur les nerfs.

Quelques instants plus tard, Hélène et moi pouvions enfin déposer la brune sur un lit. J’doutais de la propreté des draps, mais c’était un détail vu son état. J’me redressais, faisant craquer mon dos qui avait souffert de la charge et laissait tomber au sol mon sac dans un coin de la pièce étroite. J’retournais aux côtés de l’inconsciente et l’inspectais. Son état n’avait pas empiré depuis notre trajet, son pouls régulier, et son souffle profond. Son corps avait du shutdown lorsqu’il avait senti qu’il n’bougeait plus. J’plaçais ma main contre sa joue (un peu froide, pas bon) et laissais un peu de pouvoir de Brigid parcourir son corps. J’essayai de calculer les dégâts de la drogue sur son organisme grâce au pouvoir ; c’était une expérience que j’n’arrivai pas à décrire, ce que j’ressentais trop flou, et trop rapide. Une bande d’information, mais sans parole, ou bien le mélange d’une dizaine, et à l’envers ; mais j’arrivais quand même à traduire le tout, et en faire une conclusion

J’arrêtais le processus brusquement, rouvrant mes yeux que j’n’savais pas que j’avais fermé, et prenais une grande inspiration en me redressant. J’prenais plusieurs respirations pour organiser mes pensées et prendre le temps d’évaluer mon énergie en réserve. Oui, bon, après m’être occupée d’elle, j’allais être pas mal vidée. Mais j’n’devrais pas non plus tomber dans les pommes, donc, ça allait. J’me tournais vers Ethan, serrant et desserrant inconsciemment mes doigts – geste que j’faisais lorsque j’savais que j'allais utiliser mes pouvoirs.

- Bon… J’vais soigner ta pote avec Brigid, donc euh… Panique pas, c’est sous contrôle. J’avais la totale impression de pas être convaincante.  Préférant être prudente, j’rajoutais : mais tien-toi prêt à agir, quand même, si j’te le demande.

J’me retournais, n’attendant pas sa réponse, voulant pas perdre plus de temps dans des explications trop longues. J’m’agenouillais à côté du lit pour être au même niveau que ma patiente. J’la laissais sur son flanc, tournée vers moi. Pliant, dépliant, une dernière fois les doigts, je me concentrais sur les flux de pouvoirs dans mes veines, et plaçais mes mains au niveau de son ventre et de son thorax. Je m’assurais une dernière fois des emplacements des maux que j’allais traiter, puis une fois sûre des courants d’énergies de Brigid qui coulaient dans mes bras, je les dirigeais jusqu’à mes mains, et enfin, diffusait le pouvoir sur la patiente. J’sentais le pouvoir se verser, sentais son parcours jusqu’à ma cible, sentais son action. La chaleur habituelle de Brigid se propageait en moi, me confortant, m’aidant à me concentrer, m’aidant à aller jusqu’au bout de ma tâche. J’n’m’inquiétait plus qu’à neutraliser le mal du corps de la brune. Au bout d’un moment que j’n’saurai indiquer, ayant perdu notion du temps, j’n’percevais plus de mal dans le corps de la brune, uniquement les fluides blancs du pouvoir de ma déesse. But, atteint. J’me concentrais à faire le chemin inverse au pouvoir, couper les vannes, et sortir de ma transe, action qui me pris beaucoup d’énergie, si bien que j’me retenais au bord du lit pour n’pas basculer.

Secouant la tête, prenant une grande inspiration, un peu tremblante, j’reportais mon attention sur la brune. Pendant un moment rien n’se passa, mais j’restais sur mes gardes. Et j’avais raison, car elle fut prise soudainement de haut le corps. OK, fallait que ça sorte, c’était normal. J’m’empressais de me relever, avec un léger vertige, indiquant à Ethan de se rapprocher, et à nous deux on emmena la femme jusque dans la salle de bain, et j’me chargeais de la pencher au-dessus des toilettes pour qu’elle puisse vomir. J’la soutenais pour qu’elle tombe pas à la renverse, et j’savais bien qu’Ethan devait être là aussi, mais le contrecoup de l’utilisation des pouvoirs me rendait dans un état un peu second. Une fois que j’étais sûre qu’elle avait vidé son estomac, on la relevait à nouveau, prenant au passage une serviette pour essuyer sa bouche, avant de la recoucher sur le lit. J’n’avais plus de force de mon côté, et j’allais m’affaler contre un mur, prenant ma tête entre mes mains. La typique migraine tueuse me prenait. J’sentais Brigid agir sur celle-ci pour en alléger la douleur, mais j’étais trop fatiguée pour la remercier.

- Tu iras mieux dans quelques minutes, ne t’inquiète pas.

J’prenais une grande inspiration et avalait la bile que j’avais dans la gorge. J’laissais ma tête reposer sur le mur, essayant de calmer ma respiration. J’devais prendre mon temps pour parler, et plissait le front sous la concentration.

- Elle est safe. J’avalais encore ma bile. Elle va dormir, récupérer ses forces.

J’lâchais une plainte à cause d’un nouveau pic agressant mon cerveau, comme pour me punir d’avoir parlé. Comprenant le message, j’gardais le silence jusqu’à ce que ma respiration soit basée sur le rythme régulier de mon cœur. J’n’me sentais plus au bord du vomissement, ni de l’évanouissement, et mon crâne n’semblait plus ouvert. Good. J’détendais mes muscles un à un, cherchant à éclaircir mes idées. La femme était safe – patient numéro 1, ok. Maintenant, patient numéro 2. Sans rouvrir les yeux, je demandais :

- Tu sais s’il y a une trousse de secours quelque part ? J’avais peu d’espoir d’en trouver une dans la chambre, mais je comptais sur Hélène et ses connaissances des lieux.





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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 10 Nov - 2:18

Doctor, again

feat ~ Doc/Gwen


Gwen m’affirmait qu’elle avait pas app’ler les flics. Fine. J’lui avait laissé l’bénéfice du doute et l’avait suivi à l’hôtel. S’t’ait plus tellement important d’toute façon. Ça avait pas pris d’temps, à peine les pieds à l’intérieur qu’John essayait d’jà d’me rendre inconfortable. Un sourire aux lèvres impliquant beaucoup trop d’trucs à mon goût, il m’balança l’pire commentaire qui pouvait pas faire en s’te circonstance.

« Ethan ! Qu’est-ce qui t’amène ? T’en as deux ce soir, joli coup ! »

Il sembla d’abord fier d’son cou, mais perdit rapid’ment son sourire alors qu’j’avançais à la lumière d’sa p’tite lampe jaune, tout droit sorti des années 60, qui éclairait son registre m’éclairant. J’avais pas tellement la tronche d’quelqu’un qui avait l’goût d’rire.

« T’es con. T’sais s’que j’pense d’t’on trou à rat. J’shais qu’tu voudrais augmenter ta clientèle mais j’ramènerai jamais personne dormir ici. EN R’VENCHE, j’dis pas non pour t’ram’ner des fugitifs. Genre pour s’cacher des poulets. »

«Sois gentil amour, nous avons besoin de ses services.»

J’rel’vai la tête d’ma coloc avec peu d’délicatesse pour lui montrer son visage.

« Et c’est Maša en passant, pas une fille random. Alors tu m’fait un prix? Ai b’soin d’serviettes et tout cha. Elle a b’soin et probablement moi aussi. », ajoutais-je en pointant ma propre tronche qui d’vait pas être jolie à voir. »

« Bordel…T’as fait quoi encore? Il y a enfin quelqu’un qui a fini par te donner ce que tu méritais? Ah ah. Well, tu sais que j’t’aime bien, mais mon établissement est respectable. Je ne veux pas couvrir des… « criminels ».»

« RESPECTABLE? Fuck off! Tu m’aurais laissé ram’ner des clientes v’la deux s’conde!. », explosai-je sans trop réfléchir à l’implication.

« On pourrait s’arranger. »

J’expirai brusquement sous l’énervement en ricanant à moitié. Une chance qu’j’avais prévu l’coup. S’il montait ses tarifs en plus vu les circonstances on aurait été dans la merde. J’retirai l’cash récolté plus tôt et en soutirai un bon montant, l’étalant brusquement sur l’comptoir.

« FINE! Good enough?! À s’prix là j’espère qu’ta femme est comprise avec et m’attend dans l’lit. »

« Hey tu garde ma femme en dehors d’ça, mais oui, «good enough». Et j’veux pas savoir d’où tu sors ça, ni s’que vous avez fait. », ajouta-t-il en pointant l’argent sur l’comptoir.

Il sortit une pile d’serviettes ainsi qu’quelques guenilles aussi et ajouta les clefs sur l’tout avant d’me les donner.

« Voila. Y’en a plus dans la chambre, mais vu votre allure vous en aurai p’t’être besoin de plus. Appel en bas si y’a un problème. Et vous êtes en sécurité ici, j’dirai rien. Content d’faire affaire avec vous! »

Il fit un clin d’œil en direction d’Gwen avant d’nous tourner l’dos et nous laisser à nos problèmes.

« Thanks. », soupirai-je, considérant qu’il avait pas été des plus efficace en terme d’temps.

M’retournant vers Gwen, j’lui indiqué qu’on pouvait avancer et rattraper Maša pour l’aider. Montant avec difficultés les marches qui craquait et étaient définitiv’ment pas droite on atteignit rapid’ment la chambre. On s’y délesta d’ma coloc en la déposant dans l’lit avec un soulagement bien visible de notre part. J’m’assurai qu’elle était tourné sur l’côté, utilisant les oreillers pour la maint’nir en place et m’assurer qu’elle s’étouffe pas dans son vomi si jamais elle régurgitait. L’habituel quoi. Puis, alors qu’le doc avait entrepris d’s’étirer l’dos, j’avais pour ma part abandonné l’idée dès qu’j’avais senti ma peau s’ouvrir en f’sant les même mouv’ment. Prenant un bref moment pour aller m’voir la gueule dans dans la salle d’bain – ça f’sait dure, s’que la surprise d’Aphrodite m’confirma -, j’jetai un coup d’œil à Gwen qui s’tait avancé près d’la prostituée et semblait étudier son état. J’allais lui dire qu’y’avait rien à faire autre que traiter les égratignures et s’assurer qu’elle s’noie pas dans l’cont’nue d’son estomac vu qu’elle était soit coké soit s’tait piqué, mais elle m’devança, affirmant qu’elle la soignerait avec Brigid, d’pas paniquer et d’me t’nir prêt à agir.

J’avais une tonne d’questions, genre « C’est qui Brigid? », mais de s’que j’en comprenais, elle allait utiliser ses pouvoirs. Extrêm’ment méfiant, j’me raprochai d’elles, plus qu’prêt à agir, debout prêt d’Maša et d’Gwen. J’maint’nais la main d’ma coloc, prêt à la tirer vers moi en cas d’problème. J’assistai alors à une drôle d’scène. Du moins d’mon point d’vu, ça avait l’air d’une session de spiritisme ou un truc du genre. Les mains tendues vis à vis certaines parties du corps, Gwen semblait chercher c’que j’assumais être d’la douleur? Au bout d’un moment j’perçu d’la lumière blanche émaner d’ses mains et j’senti la main d’la brunette se détendre. S’tait fascinant. Ça semblait fonctionner. J’me rappelais qu’elle m’avait soigné en Égypte, mais avec des bandages moches pas, pas ça. J’tais èa d’mi conscient là-bas, p’t’être qu’elle m’avais fait l’coup sans qu’j’men rende compte? Peu importe. Ça semblait marcher ici. S’tait l’important.

Soudain’ment j’réalisai qu’j’espérais vraiment qu’elle s’réveill’rais pas pour la sécurité des deux filles. L’Pensionnat avait la réputation d’pas aimer les fuites d’informations à l’extérieur d’l’établiss’ment. Mon r’gard s’porta sur les yeux d’la droguée, t’jours immobiles, en paix, puis sentant qu’Gwen dev’nait instable, j’allai placer ma main derrière elle au cas où elle tomberait, mais cette dernière s’agrippait fermement au lit et r’pris ses esprits d’elle-même en se s’couant un peu. Au bout d’un moment, j’entendis des sons peu appétissants sortir d’la bouche d’Masa qui s’était mise à avoir des haut le corps. A deux, nous nous étions empressés d’am’ner la patiente dans la salle d’bain où elle déchargea l’cont’nu d’son estomac. Gwen s’en occupait à merveille au final, s’qui était un vrai soulagement pour une fois d’pas avoir à l’faire. Son p’tit tour d’magie avait l’air d’lui avoir d’mander pas mal d’énergie par contre. J’la sentait pas très stable, ni dans un bon état elle-même.

Une fois ma coloc de nouveau au lit, l’air pratiqu’ment confortable -la chanceuse-, malgré la soirée d’merde qu’elle avait passée, j’me sentais un brin rassurer. J’pouvais appeler Ina et Moreen tranquille sans annoncer d’mauvaises nouvelles. Pour sa part, Gwen s’tait affaler contre un mur, confirmant mes pensées sur son propre état et m’affirmant que ma coloc était safe. J’pouvais l’croire.

J’observai Gwen un moment du coin d’l’œil, la surveillant pour m’assurer qu’elle crèverais pas sur place pendant que j’fouillait la salle d’bain et la chambre pour voir s’qu’on pouvait utiliser. J’notai qu’elle avait du mal à respirer pour un temps, le plissement d’ses yeux m’indiquait un malaise intermittent rendant n’importe quel effort difficile. Sa plainte qui suivit m’confirma la chose.

« Tu sais s’il y a une trousse de secours quelque part ?»

« Nu! Évidemment pas, sh’t’un trou à rat, mais Maša à t’jours des trucs. »

J’m’approchai d’ma coloc pour fouiller dans son p’tit sac qu’elle portait t’jour en bandoulière et en sorti une pince à cil, un onguent antibiotique et quelque diachylons qui serviraient pas à grand-chose mais pouvais p’t’être couvrir les blessures les moins grave. Au passage, j’trouvai aussi d’la coke que j’montrai à Gwen.

« Antidouleur? », lançais-je d’un ton cynique avant d’déposer l’truc sur la table d’chevet avec l’reste.

« S’il te plait, non. »

« T’inquiète. J’déconne. »

S’ensuivit la découverte d’une mini bouteille d’vodka.

« Pour nettoyer. »

J’ouvrit la bouteille et en pris tout d’même une p’tite gorgée suivit d’un p’tit soupir d’soulagement après la consomption, bien mérité à mon avis.

J’me rendit ensuite dans la salle d’bain. Attrapant une guenille j’allai l’humidifier à l’eau froide et revint vers Gwen pour la lui balancer dans l’cou sans d’mander. Pas question qu’elle s’écrase pour d’bon. J’me mis à son niveau, grimaçant en sentant la peau d’mon dos s’étirer alors que j’me penchais à son niveau. Elle semblait aller d’mieux en mieux rapid’ment mais quand même j’voulais pas prendre d’chances. J’attrapai l’une d’ses mains et la r’laissai r’tomber aussitôt en constatant qu’elle aurait b’soin d’nettoyer ses jointures qui avaient été abîmé au combat tout comme les miennes.

« Tes jointures. T’as mal ailleurs? », d’mandais-je en m’relvant.

J’retournai à l’évier pour humidifier une s’conde guenille à l’eau chaude et r’vint la lui r’mettre dans ses mains avant d’me r’pencher prêt d’elle, m’permettant, d’lui rel’ver sa tête légèr’ment vers la droite en usant d’mes mains sur sa mâchoire.

« Hun… jolie. », dis-je d’un ton nochalant. S’tait pas vraiment ce pour quoi j’allais au départ, ayant r’marquer des ecchymoses dans son cou, mais pour être franc l’idée d’la dessiner plaisait bien. Y’avait d’quoi faire avec sa personnalité j’trouvais.

« On t’as d’ja dit qu’t’avais d’beaux traits? M’enfin t’as des grosses marques dans l’cou by the way. »

« Je crois que tu devrais t’occuper de toi Mircea. Ta lèvre est enflée et fendu, ta chemise est définitivement inutilisable, le sang sèche sur ton dos, c’est bourrer de rocaille et on dirait que tu as frappé l’une de tes sculptures c’est horrible. Tu va rester marqué. Ce serait vraiment dommage. Ça ne semble pas très agréable non plus. »

J’roulai les yeux, voyant comment elle avait priorisé mon look avant l’fait ça faisait un mal d’chien, mais Aph avait pas tort, j’voulais pas non plus qu’sa marque. J’sentais d’ailleurs l’besoin d’aller cracher dans l’évier, sentant une molaire bouger que j’poussai avec ma langue…fuck. Ça allait couter fucking cher.




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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyLun 11 Nov - 20:36

 

Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


Bien évidemment. J'ouvrais les yeux pour les monter au ciel.  Même pas une foutue trousse de premiers secours dans c'bordel. J'aurais dû m'en douter. J’soupirai d'irritation tout en suivant de l'œil Ethan qui se rapprochait de la brune pour fouiller dans son sac. J'avais beau avoir le cerveau au ralenti, j’déduisais que Masa, c'était elle. J’regardais les affaires qu'il sortait en essayant d'évaluer leur efficacité – une étape plus compliquée que d'habitude. Pince à épiler, ça pourrait être bien pour son dos, dont j'avais une parfaite vue : écorché, encore à vif à certains endroits et j’pouvais deviner les gravillons qui étaient encore coincés dans les plaies - c'était pas beau à voir. Des diachylons, qui me faisait me souvenir que j’devais avoir des bandages dans mon sac et peut-être d'autres choses – un truc contre les bleus, ce serait le must. J'irais bien vérifier par moi-même, mais j'avais tout simplement pas la force actuellement. Il me montra de la coke, qu'il me suggérait à moitié. J’n’réagissais même pas à la proposition, qui m'aurait en temps normal rebroussé. J’lui lâchais simplement un regard blasé – la seule réaction que j’pouvais lui donner au vu de mon énergie.

J’reportais mon regard sur la bouteille d'alcool, approuvant. Ce sera utile. Le voir en prendre une gorgée me fit penser à la soirée que j’venais de quitter, des flashbacks me venant, et l'envie de vomir revint soudainement. En temps normal j'en aurais peut-être pris aussi, mais là, j'avais déjà eu ma dose.

- Il faut être raisonnable.

- Oui, maman, j’répondais, ironique. Ça n’l'énerva même pas. J’devais vraiment faire pitié pour qu'elle n’réponde rien.

J’pris son silence pour un "oui".

Voyant qu’Hélène allait dans l'autre pièce, j’me permettais de refermer les yeux. Mon crâne me faisait plus mal et mes idées étaient plus claires, mais j'avais plus d'énergie physique. C'était pas gagné. Fallait encore que j’rentre. J’espérais que l’effet post-utilisation de pouvoir allait vite passer… Et fallait que j’rappelle Grace, la shit…

Perdue dans mes pensées, additionnée à mon taux de fatigue, j’faisais pas du tout gaffe à ce qui se passait dans la chambre. Si bien que j’n’avais même pas entendu Hélène revenir. Mais il fit savoir sa présence d'une manière des plus délicates (notez le sarcasme).

Au contact GLACÉ du chiffon mouillé qu'il me balança dans le cou, mon corps tout entier se crispa, ma tête se redressa dans un geste brusque – s’arrêtant de justesse avant d’atteindre le mur –  mes yeux s’écarquillant sous la surprise de la sensation.

- Putain, mais quel con !

En un instant j'avais porté mes mains à mon cou et avais jeté le morceau de tissu à mes pieds, dans un reflex pour l'enlever au plus vite. Mais c'était quoi son problème à l'autre ?! Le voyant s'accroupir à mon niveau, j’lui donnais un regard noir, regrettant de n’pas avoir lancé la guenille dans sa figure à la place. Il prit ma main qu'il relâcha aussitôt, n’me laissant même pas le temps de le faire moi-même. J’le regardais retourner dans la salle de bain après qu'il est fait un commentaire sur mes jointures abîmées. The fuck ? Il essayait de faire quoi là ? J’me demandais vraiment c'était quoi son problème.

- En fait... J’crois qu'il essaye de s'occuper de toi mais à sa manière... Donc un peu brusque.

- "Un peu" ?!

Il revenait avec un autre chiffon que j’zieutais avec méfiance, n'étant toujours pas sûre des paroles de Brigid. On parlait d'Hélène quand même, s'il me refaisait le coup, il allait le regretter. J'étais satisfaite de constater que cette fois, elle était chaude, j'acceptais donc de la prendre pour nettoyer mes mains. Qu'il compte pas sur moi pour le remercier, il le méritait pas de toute façon. Il se penchait de nouveau sur moi, j’me mettais automatiquement sur mes gardes. Mon corps se crispa pour la deuxième fois lorsqu'il prit ma mâchoire entre ses mains.

Wut ? C'était quoi son nouveau délire ? Comme j’lui avais pas répondu au sujet d'où j'avais encore mal, j'imaginais qu'il avait décidé de lui-même de regarder les marques que j'avais dans le cou (j’m'étais pas regardé dans un miroir, et j’comptais pas). J’interprétai son "joli" pour de l'ironie, me donnant encore moins envie de voir les dégâts. Aussi bien j’haussais un sourcil à son prochain commentaire. C'était une blague ? C'était quoi son problème, vraiment ? Ça m'irritait d'un coup, et puis, il comptait laisser ses mains là longtemps ?!

- Toi aussi t'es pas mal, dans le genre œuvre de Picasso, j’sifflais entre mes dents, tout en dégageant ses mains d'une tape sur celles-ci.

J’m'adossais lourdement contre le mur, soupirant. Il me gonflait. J'avais oublié comment il me tapait facilement sur le système. Après, j'étais de mauvaise humeur, mais j’devais reconnaître que son coup de guenille glacée m'avait réveillée, comme électrifié le corps, redonnant un coup de boost. J'irais toujours pas le remercier. Mais, revenant quand même à de meilleurs sentiments, j’prenais le chiffon froid pour le remettre sur mes bleus.

- Ça va, c'est rien. J’mettrais des bandages, ça fera un style. J’levais les yeux au ciel pour amplifier mon détachement.

Pause. Pourquoi j’répondais à ses questions ? Le doc, c'était moi, merde. Pour prouver mon point, j’me saisissais d’une de ses mains et y plaquais la deuxième guenille, maintenant devenue tiède, pour qu’il nettoie à son tour ses phalanges. Fallait que j’me reprenne là, ça allait plus. J’pointais mon sac d’un doigt, dans un coin de la pièce :

- Va chercher mon sac ste plaît. J’vais tenter d’arranger ta figure, l’Adonis, j’m’expliquais en levant rapidement les yeux au ciel.

Avec son attitude de tombeur, c'était pas compliqué de savoir qu'il devait lui en porter de l'importance. D'ailleurs, s'il était pote avec une prostituée, peut-être qu'il bossait dans le même domaine. C'était une possibilité, mais j'irais certainement pas chercher des réponses. J’m'en foutais. Mon attention se porta sur Masa, celle-ci se tournant dans son sommeil, cherchant une nouvelle position dont elle semblait satisfaite au vu du soupir qu'elle lâcha. J'étais presque fière de voir que j'avais réussie mon soin sur elle - même si j'étais une incapable maintenant. Une pensée traversa mon esprit, et je décidais de faire un peu ma curieuse, finalement :

- Qu'est-ce que vous avez fait pour vous retrouver dans cette situation tout à l'heure ?, jme considérais presque dans mes droits de lui demander, puisque je m'étais retrouver prise dans l'histoire (c'était un argument minable, mais faut pas dire). J'enchaînais rapidement en voyant les objets sur la table de chevet :

- Au fait, t'auras besoin de glaçons... Wait, j’me stoppais, cognant légèrement l'arrière de mon crâne contre le mur de frustration, doit pas y avoir des glaçons non plus. Vraiment un trou à rat..., j’pensais tout haut. J’pianotais sur ma cuisse, geste inconscient lorsque j’étais en pleine réflexion. Bon du coup des guenilles froides feront l'affaire, et ramène la Vodka et la pince. J’croisais son regard, esquissant un sourire peut-être un peu inquiétant, à lui de juger : c'est à ton tour de passer sur la table d'opération.






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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptySam 16 Nov - 18:38

Doctor, again

feat ~ Doc/Gwen


Les p’tit mots doux qu’le doc m’avait lancé m’avait prouvé qu’ma guenille d’eau froide avait eu l’effet escompté. Elle allait pas s’écrasé au sol. À son allusion à Picasso, j’m’étais r’tenu d’lui cracher ma dent à la f’gure pour faire bonne m’sure. Parce que ouais arrêter d’jouer avec à coup d’langue s’avérais plus dure qu’prévu. Anyway. Mais hey! S’tait un compliment bordel! Bon après j’supposais qu’elle avait pas aimé que j’la touche. J’pouvais respecter ça, mais hey j’voulais voir son cou.

« Jeeze, okay, okay… Pas b’soin d’être agressive. », lançais-je surpris, les deux mains en l’air signe que j’cherchais pas la merde.

« Et da, j’t’au courant pour ma gueule merrsi beaucoup! », lui balançai-je, cynique.

J’décidai quand même d’mettre son attitude de merde sur l’dos d’l’effet du stress et d’la douleur. S’que j’pouvais trop bien comprendre vu les circonstances. J’avais donc poursuivi mes soins et la laissai dealer avec ses shits comme elle semblait pas vouloir d’mon aide autrement qu’d’aller fetch son sac, s’que j’allai lui chercher. J’avais tout d’même noté l’appellation d’Adonis, s’qui m’confirmait qu’Picasso avait pas trop manqué son tableau. Da! Acceptant la p’tite victoire j’acceptai qu’elle voulait pas d’mon aide, mais voulait bien m’donner la sienne, s’qui allait pas être de trop de s’que j’avais pu voir et sentir.

« Aaah! Elle connait Adonis!!!», s’extasia Aphrodite d’une voix un peu trop aigu à mon goût qui m’fit plissé un œil et posé un doigt sur ma tempe comme si j’avais pu réduire l’intensité. Clair’ment, elle était heureuse d’entendre quelqu’un faire allusion à elle un truc qu’elle connaissait, elle qui n’était plus glorifié à sa « juste valeur » n’est-ce pas. S’tait pas avec moi qu’elle était la plus gâté à s’niveau fallait dire, mais j’connaissais Adonis pour s’qu’elle m’en avait dit. Contrairement à la majorité des étudiants, j’tais pas trop fan d’aller lire sur l’sujet d’la mythologie même après ma possession, mais j’aimais bien découvrir ma déesse par l’entremise d’ses anecdotes comme le f’rais une amie ou une copine quoi, en discutant. Du coup, j’savais s’que ça pouvait r’présenter pour elle mais j’allais pas aborder l’sujet avec Gwen, sinon j’en avais pour la soirée à l’entendre. En s’moment, la sainte paix était s’que j’voulais, alors j’ignorai son commentaire, m’concentrant sur la tâche principale domper l’sac aux pieds d’sa proprio.

S’t’alors Gwen m’pris par surprise avec sa question inattendue. Apparemment elle voulait des explications sur s’qui s’tait passé. Ugh…ce s’rait une longue histoire. S’tait vraiment nécessaire? J’supposais qu’j’lui d’vait, mais j’réfléchissait comment lui expliquer la chose. J’soupirai d’exaspération en m’remémorant les événements de quelques mois auparavant, pas trop fier, mais j’culpabilisais pas trop non plus. S’te con l’avait mérité. Cherchant t’jours mes mots, j’commençai à déboutonner la ch’mise sale, sanglante et en lambeaux qui m’servait vêt’ment. Complèt’ment ruiné constatais-je avec dépit. Mon r’gard s’porta sur Gwen qui s’tait d’mandé si y’avais d’la glace, puis croisa mon r’gard avec un sourire quasi sadique.

« C'est à ton tour de passer sur la table d'opération. »
, m’balança t-elle.
Hésitant d’abord, incertain d’ses intentions, j’cessai d’déboutonné en la fixant un moment puis, laissant place à mon esprit tordu élargit un sourire espiègle sans doute déformé par les contusions.

« Hon hon hon. Kinky. », ajoutai-je avec un clin d’œil amusé en sa direction.

Grimaçant en sentant ma ch’mise que frôlé mes blessures à vif, j’la laissai tomber au sol avant d’me diriger vers l’téléphone. J’en profitai pour appeler en bas pour demander d’la glace, espérant qu’il en avait. Mon pote m’avait bien dit qu ’on pouvait d’mander des trucs right? Mais comme Gwen l’avait si bien dit : « trou à rat ». Tout en appelant j'essaryais de me contorsionner pour tenter d'voir si mes tatouages avaient été affectés par la bataille, mais la douleur aidant pas l'mouv'ment j'abandonnai rapid'ment.

« Eh bah! Aucune surprise! Pas d’réponse. Service d’merde aussi. Va pour les guenilles! »

J’attrapai l’paquet d’serviettes et d’guenilles qu’il nous avait fourni en plus d’la vodka et la pince et les déposai au pied du s’cond lit avant d’jeter un coup d’œil à Gwen.

« T’préfère pas t’assoir ailleurs qu’au sol? T’as l’air mieux.»

J’donnai un coup d’tête en direction du s’cond lit qui s’rait définitivement plus confo qu’le sol et vint me positionner prêt d’elle pour l’aider à s’relver.

«Et pour ta question. L’autre dude. Sh’pas la première fois que j’lui fou une raclé. Il est assez connu dans les pubs du coin pour l’cash qu’il met dans ses p’tites soirée beuveries avec ses potes. Il l’est aussi pour harcseler les clientes. Et bah Maša était au bar où j’servais, on discutait, et il est v’nu l’écoeuré et la traité comme well… » J’hésitai un moment cherchant le bon terme pour pas paraître condescendant envers Maša. « Avec peu d’reshpect disons. Il cherchait même mon approbation à ses jokes de merde, mais s’ma coloc et une bonne amie. J’lui dois pas mal sérieux. Bref, j’tais pas tellement dans un état d’endurer la chose, alors j’l’ai passé par d’ssus l’comptoir et lui ai défoncé l’nez. »

J’poussai un profond soupir, jouer avec ma dent encore une fois et poursuivit.

« Jz’ai perdu mon job évidemment, l’mec est considéré comme un bon client par les établissements du coin vu qu’il est riche et bon les putes les gens en ont rien à faire right? Anyway. S’lon que j’ai compris plus tôt il a dû s’refaire faire l’nez. J’ai aucun r’gret d’ailleurs. Et son égo en as pris un coup.»

« S’tu veux mon avis la chirurgie s’ra jamais suffisante pour régler tous les problèmes qu’il a avec sa tronche, mais là est pas la question. Enfin, s’soir jz’devais attendre ma coloc au parc pour r’tourner chez nous. Elle est arrivée dans s’t’état-là.»

J’la pointai du pouce par d’ssus mon épaule.

« Sh’pas tellement nouveau et le hasard f’sant bien les choses. Note le sarcasme. L’mec passait par là, avec probablement un verre ou deux dans l’nez. J’l’avais pas vu d’puis longtemps et s’tait vraiment l’moindre d’mes soucis, mais j’suppose qu’un mec comme lui avait b’soin d’son p’tit power trip comme il avait pas pu m’retrouver au bar. J’veux, dire Maša est pas moche, mais c’est clair’ment pas la jeune femme séduisante qu’elle était y’a quelques années et il a les moyens d’se payer les p’tites jeunes. Clair’ment, il la voulait pas vraiment, s’tait juste une question d’domination. L’monde d’même m’rendent malade. J’m’attendais quand même pas à s’qui vienne chercher les emmerdes en groupe. D’un sens c’est flatteur, c’est un lâche et il savait que jz’lui foutrait un volé si c’était un fair fight. Après, Ryan, l’gros gorille qui s'est pointé avec, lui est entrainé au combat et moi well, j’le suis qu’à moitié. Disons qu’j’ai pas son niveau pro. J’le connaissait bien pour avoir fait quelques combats pour du cash. Mais mon avantage à t’jours été qu’on m’sous-estime t’jours parce que j’ai l’air « fag » pour les mecs comme lui. Disons qu’il avait probablement une d’mes victoires sur l’cœur. »

Aidant d’abord Gwen à s’relver avant d’lui faire signe du doigts d’m’attendre. Posant la main sur ma mâchoir qui avait trouvé l’exercice de discussion pénible, j’me dirigeai vers l’évier de la salle d’bain pour y cracher ma dent et l’sang qui avait commencé à s’cumuler. J’rinçai l’tout avec d’l’eau, pensant déjà aux frais d’dentiste avec exaspération. Parce que non, j’allais pas laissé ma superbe dentition à elle-même. Par chance, j’constatai qu’s’tait pas tellement visible comme s’tait une dent du fond. Silver lining quoi.



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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptySam 23 Nov - 18:57

 

Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


À la vue du sourire déformé d'Hélène, j'sentais la connerie arriver. Il faudrait peut-être que j'lui dise d’éviter de sourire d’ailleurs, parce que ça l’arrangeait pas.

- Hon hon hon. Kinky.

Voilà, c'était obligé. C’était impossible, il tournait tout de travers. En plus, j'savais même pas s’il savait que j’étais d’origine française pour qu’il sorte une blague pareil… Il avait vraiment un humour de chiottes. Déjà avec la coke (j'doutais encore si c'était bien de l'humour, mais j'espérais), et maintenant ça... J'allais commencer à stresser à la moindre de mes paroles maintenant. Ce serait quoi la prochaine fois ? J'lui balançais un simple roulement des yeux, blasé, à son clin d'œil à demi raté à cause de la moitié de son visage enflé. Tandis qu'il appelait le service, j'fouillais mon sac qu'il m'avait si gentiment amené.

- Garde ton sarcasme. Il a vraiment été gentil sur ce coup.

-Hey, ça veut dire que je suis de meilleure humeur, c'est déjà ça.

J'pouvais sentir le regard fatigué qu'elle me donnait.

J'reportais mon attention au contenu de mon sac. Comme j'l'avais espéré, j'avais des bandages (et une quantité pas trop mal, peut-être que j'arriverai à faire plusieurs fois le tour du torse du dude avec), j'sortais un pot pour en lire l'étiquette, reconnaissant pas le truc. Oh, c'était un onguent végétal contre les hématomes, chocs et bosses, que Brigid m'avait à moitié forcé d'acheter. Parce que, j'citais, "la médecine, c'est plus ce que c'était. Les plantes, rien de mieux." Ça pourrait servir pour le visage d'Hélène et peut-être pour mon cou... À voir. Des pansements, quelques cachets et j'sortais un dernier truc de mon sac, reconnaissant un spray désinfectant. Elle était pas belle la vie ? Parce que, bon, ouais j'avais mes pouvoirs, mais là, j'étais à moitié morte de fatigue, donc faudrait repasser.

J'relevais mon regard sur Hélène à son exclamation, donnant un air du genre "j'te l'avais dit", avant que mes yeux n'soient attirés par ses tatouages. J’avais déjà eu l’occasion de les apercevoir, mais pas aussi bien que maintenant. Mes yeux suivaient le chemin de ses tatouages, un sur sa nuque mais à moitié cachée par ses cheveux, l’un de ses bras a une manche entière dépassant même un peu sur son dos et j'me souviens que le dos de son autre main est également tatouée. J'voyais pas souvent ce style de tatouage, donc j'les appréciais particulièrement. J’étais qu’à moitié étonnée qu’Hélène se soit tatoué des femmes dénudées, mais j’étais surprise qu’il soit resté dans la limite du décent (mauvaise langue, moi ? non) J'devais admettre que ces tatouages avaient un certain charme… Il avait bon goût, au moins.

- Vous avez plus de points communs que prévus, finalement, me faisait remarquer ma déesse.

- Brigid, please, j'lui donnais un roll-eyes « spirituel ». Ça la faisait juste ricaner. Elle aimait un peu trop se foutre de moi.

J'haussais un sourcil au brun. Alors, j'allais mieux, oui, mais j'doutais encore de mon équilibre. Et en fait, j'étais même pas sûre que mes jambes arriveraient à soutenir mon propre poids. J'zieutais le lit qu'il m'avait indiqué, qui, j'devais l’admettre, devait être plus confortable que le sol froid. J'tentais de juger en combien de pas j'pouvais l'atteindre avant de tomber. Mon regard méfiant se reporta sur l'dude qui se rapprochait ; au moindre geste louche, j'lui balançai ma guenille froide dans la tronche.

Ma garde se baissait petit à petit au fil du temps qu'il parlait. J'm'attendais pas vraiment à ce qu'il me réponde et surtout pas avec autant de détail, mais j'allais certainement pas me plaindre. J'hochais la tête de tant à autre, signifiant que j'étais attentive. J'faisais un signe approbateur au moment où il avait pété le nez au blondinet ; j'aurais fait la même chose. J'regrettais même de le lui avoir remis... Mais j'espérais lui avoir pété quelques dents – in fact, c'était même sûr. Petite satisfaction. J'continuai de ponctuer son histoire par des signes de têtes, mes yeux se plissant sous l'irritation quelques fois, et j'regardai avec curiosité sa façon de se triturer la mâchoire. À la fin de son histoire, même Brigid détestait les types – grande première.

Jugeant une dernière fois les possibilités face à moi, j'finissais par accepter la main tendue du brun pour me relever. Comme j'm'y attendais, une fois debout, j'voyais double, et j'avais les jambes qui tremblaient. J'resserrai d'instinct sa main pour tenter de m'ancrer dans la pièce, avant de m'appuyer contre le mur, refusant d'avoir de son aide une seconde de plus. J'prenais plusieurs longues inspirations pour amener de l'oxygène à mon cerveau et au bout de longues secondes la chambre arrêtait enfin de tourner. Maintenant que j'connaissais "toute" l'histoire, j'comprenais mieux à quoi il s'était affronté.

- J'supporte pas les ball less dans son genre, j'lâchais entre mes dents en parlant du blondinet, le regard dans le vide. La discussion ravivait des souvenirs pas plaisant. J'me forçais à vite passer à autre chose. J'relevais la tête vers Hélène, le voyant cracher quelque chose dans le lavabo. N'empêche, l'histoire risque pas de se finir comme ça. Tu sais ce que tu vas faire ? J'le considérais bien dans la merde, mais bon, peut-être qu'il avait un miracle en poche. Voyant qu'il jouait avec ses dents, mon cerveau tilta enfin les gestes de tout à l'heure. Wait, est-ce que tu viens vraiment de cracher une dent ?

En titubant à moitié jusqu'à la salle de bain où j'allais m'adosser contre l'encadrement de la porte, j'regardais par-dessus son épaule (en faisant bien attention de pas me regarder dans le miroir pour éviter mes marques que j'risquerai de voir dépasser de la guenille), j'reconnaissais effectivement une molaire. J'n'pouvais empêcher une moue un peu dégoûtée. Il avait pas eu le choix, I guess. J'lui disais de se rincer la bouche et d'essayer de cracher le plus possible de sang qu'il pouvait, fallait nettoyer la plaie.

J'repartais à mon ancien spot en titubant un peu moins, me rattrapant encore une fois au mur. J'avais abandonné mon chiffon pour le moment, ayant besoin de mes deux mains. J'me penchais lentement pour pas provoquer de douleur au sein de mon crâne. J'attrapai le désinfectant et retournais aux côtés d'Hélène avec moins de difficulté cette fois, ayant juste besoin de poser ma hanche contre le bord du lavabo dos au miroir une fois arrivé, pour que j'sois soutenue. J'dressais le spray devant sa face, pour qu'il puisse lire le titre. J'haussai un sourcil :

- Fait "aaah".

Une fois qu’il s’exécuta, j'devais me dresser un peu sur mes orteils car il était plus grand que moi, pour que j'puisse bien cibler la plaie. Appuyant 3 fois sur le spray, jugeant cela suffisant, j'redescendais à plat sur mes pieds, indiquant qu'il pouvait la fermer (à prendre comme il voulait).

- J'suis pas sûre que c'était par voie buccale, j'jetai un regard dubitatif à mon spray, puis haussait les épaules, j'espère.

C'était juste pour le narguer, même si le flacon n'précisait vraiment pas. De toute façon, il n'risquait rien. Le goût devait pas être fameux cependant.

J'commençais à être moins fatiguée en étant debout, c'était bon signe. Ainsi donc, j'retournai sans problème à mon sac, m'appuyant juste d'une main au mur lorsque j'me penchais pour récupérer mon sac. En allant vers le deuxième lit j'gardais une main contre le mur juste pour être sûre, mais la tête n'me tournait pas. J'échangeais mon sac par les guenilles, que j'apportais à Hélène, lui demandant de mouiller la moitié froide et l'autre chaude. Pendant ce temps, j'retournai au lit pour organiser ce dont j'aurai besoin en premier, optant pour l'onguent et la Vodka. Première étape, la face d'Hélène. Attendant que celui-ci revienne, j'me penchais sur Maša pour vérifier son état. Il était stable, et j'me disais peut-être qu'il faudrait enlever son cache œil pour dormir, ça n'devait pas être confortable... Mais j'n'allais pas me permettre.

Hélène revint avec les chiffons comme j'lui avais demandé, que j'posais sur une serviette à côté de moi. J'm’asseyais pas loin de la table de chevet où j'avais rassemblé les affaires. J'me tournai vers Hélène :

- Assis, j’ordonnais. Doc en action.

Une fois qu’il était en face de moi, j'versai de la Vodka sur une guenille sèche que j’avais gardé de côté. Reposant la bouteille sur la table, j'me rapprochai un peu, m’asseyant avec une jambe repliée sous moi, pour nettoyer la lèvre fendue d’Hélène. J'ne le prévenais pas de la douleur que ça allait pouvoir provoquer, exécutant mes gestes en silence, mes yeux fixés sur mon travail, concentrée. Quelques instants plus tard malgré tout, mon regard voyagea d’abord sur le visage du brun, puis sur son torse et bras, évaluant les dégâts et les soins à prescrire. Son visage était tuméfié, et son corps portait plusieurs marques des coups qu'on lui avait donné. J’inspectai particulièrement un bleu très moche qu’il avait sur les côtes, il faudrait que j'vérifie si c’était pas fêlé. Puis mon attention dévia malgré moi sur le tatouage qu’il avait au bas du ventre. Le style était similaire à ses autres tatouages et j’appréciai encore une fois la qualité de celui-ci. J'croisais son regard lorsque j'commençais à désinfecter son arcade, toujours avec mon chiffon imbibé de Vodka. J'reportais mon attention sur ma tâche lorsque j'brisais enfin le silence :

- Ça fait combien de temps que t’as tes tatouages ? C’était plus fort que moi, c’était le sujet qui m’intéressait à chaque fois, le sujet où j'devenais curieuse.





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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 24 Nov - 18:46

Doctor, again

feat ~ Doc/Gwen


J’t’ais soulager d’voir qu’le doc arrivait à comprendre pourquoi j’m’étais attiré des emmerdes. J’avais pas tellement envie d’m’obstiner sur des opinions peut-être moins populaire, mais comme j’le pensais, Gwen avait l’air d’en avoir vu pas mal dans sa vie. S’tait s’qu’elle dégageait vu son attitude, mais j’m’étais t’jours d’mander si s’tait pas une question d’look simplement. Après tout elle était étudiante en médecine à Immo. Ça en disait long normal’ment sur l’confort familial. Mais elle avait pas vraiment l’profil typique d’la riche étudiante immigrante, fille à papa. Enfin, elle semblait pas contre en v’nir au poings lorsque nécessaire ou mérité, du coup, clair’ment elle vivait pas que dans son p’tit monde.

J’acquiesçai lorsqu’elle m’affirma qu’elle supportait pas les dudes dans son genre et grimaçai d’agacement alors qu’elle m’demandait s’que j’allais faire. Sincèrement, j’avais essayé d’éviter d’y songer d’puis notre arrivé, mais la question était valable, s’pas comme si la police savait pas où m’trouver, mais j’m’en sortirais probablement avec un p’tit « deal » avec l’patron.

« Ugh. Pas encore! Tu ne peux pas simplement le rapporter? Il me dégoute.»


« Si j’fais ça, est-ce que toutes les fois qu’il m’a sortie d’la merde va m’retomber sur la gueule? J’veux dire. Pour éviter la prison c’est quand même pas un si mauvais deal. S’pas ta bouche. »

« Le problème est que si cela devient à porte de sorti régulièrement c’est un peu…malsain. S’il représente la loi, il ne devrait pas en abuser. Je n’aime pas ça.»

« Moi non plus, mais bon…»

J’frisonnai de dégoût m’rappelant l’évén’ment d’Pâques où Eireen était v’nus sortir du poste, mais haussai les épaules face à Gwen faignant d’pas trop savoir comment régler la chose. J’allais quand même lui expliquer l’plan d’base lorsqu’elle m’demanda si j’v’nais d’cracher ma dent. J’lui répondit en parlant plus fort pour qu’elle m’entendre l’autre pièce.

« Da et j’sais pas trop encore. Y’aura probablement eu plainte. L’mec me connait et la police aussi. Aucune chance que j’m’en tire s’il porte plainte. J’vais sur’ment m’rendre dès qu’on aura fini ici. T’inquiètes, j’te mentionnerai pas. J’nierai qu’on s’connaissait. J’dirai juste qu’étais une bonne samaritaine vu l’nombre d’mec qui étaient contre moi. Bref, j’improvi’srai. »

Occupé et concentré à observer les dégâts dans ma bouche j’avais pas réaliser qu’Gwen avait fini par s’glisser derrière-moi, J’sursautai en entendant sa voix d’si près, puis ricanai face à ma propre réaction avant d’cracher tout l’sang que j’pouvais. Elle-même m’disais d’le faire, mais j’tiltai quand elle m’parla d’désinfecté ma bouche, mais j’supposai qu’elle parlais d’la vodka. J’tais qui pour contredire la prescription du doc!? J’essayai d’faire d’mon mieux pendant qu’elle allait chercher ses trucs, mais s’fut une surprise quand elle s’pointa avec un spray en m’demandant d’ouvrir la bouche d’la même manière qu’Béata l’avait fait quand j’avais perdu mes dents étant enfant. L’souv’nir m’arrache un p’tit sourire alors qu’j’imaginais Gwen avec la même coiffe d’religieuse. J’m’exécutai tout d’même, à d’mi curieux d’son truc. Voyant qu’elle se r’montait à mon niveau, j’baissai la tête pour lui faciliter la tâche. Elle mentionna par la suite que s’tait p’t’être pas fait pour la voie buccale avant d’en envoyer trois sprays dans l’fond d’ma bouche, s’qui au final goûtait aussi mauvais qu’sa brûlait.

« Ugh! The fuck? La vodka aurait pas pu faire!? Pas par voie buccale, no shit! UGH! »

La grimace de dégoût s’éternisa toutefois pas, comme ça étirait ma mâchoire et la peau d’mon visage tuméfié. J’tentai d’chasser l’goût du mieux que j’pouvais, sans trop d’succès et optant final’ment pour une gorgé d’eau au jet du robinet directe. Gwen m’revint rapid’ment avec un tas d’guenille à humidifier s’lon ses instructions. J’tais vraiment pas fan de m’faire bosser, mais au final ses instructions avaient du bon sens et ça allait m’bénéficier au final. Y’avais aussi qu’Aph m’avait d’mander d’pas la confronté juste pour établir mon indépendance, mentionnant au passage que ce s’rait une perte de temps et puéril. J’le lui avait accordé.

Une fois ma tâche effectué j’rejoins ma collègue étudiante dans la chambre qui j’tais un coup d’œil sur ma coloc avant d’m’ordonner d’m’assoir alors qu’elle mettait d’la vodka sur l’une des guenilles. Celle-là allait faire mal, j’le sentait.

« Jamais penser t’lancer dans des trips d’domination? Just saying. T’as l’profil. »


Mon audace fut rapid’ment récompenser par une guenille imbibée d’vodka déposé sur ma lèvre. J’inspirai l’air à travers les dents pour seule plainte, occupé à observer les traits d’Gwen. J’réitérais, elle était plutôt jolie et l'espèce d’reflet rougeâtre qui apparaissait dans ses yeux parfois lui donnais un allure plutôt badass. Parlant d’son r’gard, j’notai qu’il balayait ma propre personne, s’portant sur mes blessures, mais aussi vers mon bas ventre. Bon. J’aurais pu lui envoyer un commentaire débile facil’ment, mais j’allais être raisonnable pour une fois. J’comprenais s’qu’elle avait capter: les tatouages. Mes observations avaient la qualité d’me faire presque oublier la douleur d’sa foutu guenille sur ma tronche.

« Ça fait combien de temps que t’as tes tatouages?»

Oh moment civilisé d’la soirée, s’te question allait être un p’tit baume sur s’te soirée d’merde.

« T’aimes? Je les ai eus graduellement, mais j’ai eu mon premier y’a six ou sept ans j’crois. J’avais 16 ans. »

R’poussant un peu ma chev’lure, j’lui pointai, la plume qui décorait ma nuque, d’arrière d’mon oreille droite.

« J’réalise qu’c’est un peu cliché mais bon, j’tais jeune et c’est encore d’actualité, du coup j’le garde. Ensuite, la rose sur la main droite avec les deux p’tites mini croix sur les doigts. Puis, le bras avec l’pec et l’omoplate à 19 ans. »

J’marquai une pause pour ravaler ma salive et frotter appuyer ma main sur mon visage qui tirais t’jours un peu, puis poursuivit.

« S’tait long à dessiner et y fallait que j’trouve un artiste assez bon pour refaire s’que j’avais fait. S’tait chiant, mais au final ça m’a empêché d’faire des conneries parce que j’ai eu l’temps d’le réfléchir. Genre, pas mettre d’la couleur. J’aime bien tout noir avec l’rouge pour l’cœur et l’sang. On s’trompe jamais avec du noir. Au départ ça d’vait être un vitrail, mais ça aurait été hyper chargé et coloré. J’ai opté pour un style plus classique. »

J’exposai mon pectoral sur lequel une sainte vierge tenait un cœur ensanglanté versant des larmes de sang. Je fis d’même pour la continuité du tatouage qui allais sur mon bras décoré d’un combat ange et démon, cieux versus enfer. Cette partie avait servi d’une bonne excuse pour des êtres humains torturés et dénudés. Présentant l’tout, j’en oubliai même d’garder la tête haute pour Gwen qui traitait ma tronche, mais m’ressaisi bien vite. S’tait qu’s’tait un sujet intéressant quoi!

« Mon plus récent est celui-là. », affirmais-je en pointant l’bas ventre en r’baissant la tête.

« Je l’ai eu à 20 ans, mais il est pas fini. Il doit s’continuer sur l’côté d’la fesse et un peu le côté éventuel’ment. Mais j’suis en train d’changer d’idée alors possible que j’couvre c’lui-là. Il d’vait être à connotation religieuse comme l’bras, mais au final j’suis en train d’changer d’avis. Tant qu’à trouver un truc significatif, j’trouve qu’la possession du Pensionnat est assez marquante dans ma vie pour avoir sa trace visible quelque part. Immortalisé ma déesse s’rais p’t’être mon prochain plan.»

Instantanément, j’plissai des yeux comme ça avait pu atténuer l’cris d’joie aigu lancé par Aphrodite. On en avait jamais discuté et la révélation lui faisait définitivement plaisir. En effet, après un moment comme possédé on finissait par avoir un p’tit sentiment d’appartenance, fallait l’avouer. Non j’avais jamais mis en place aucun rite qu’elle m’demandait d’rétablir, mais j’la respectait. Plus on parlait, plus j’comprenais sa vision et au final j’tais plutôt bien tombé. La plupart d’ses pensées concordaient bien avec mes valeurs.

« Arrête d’crier bordel. », lançais-je à voix haute par réflexe. J’fis signe à Gwen d’attendre un moment. D’toute évidence ma déesse me parlait. Pendant s’temps, j’profitai d’la pause qu’ça m’procurait et laissait l’doc faire des miracles avec ma gueule. Enfin, miracle est un bien grand mot, j’avais pas l’air d’valoir l’utilisation d’ses pouvoir elle aimait mieux m’badigeonner d’vodka.

« Mais je suis si heureuse! J’croyais que tu ne m’appréciais pas! Hi hi! Dire que cette relation a débuté avec toi qui me rejetais, maintenant tu veux m’honorer par un tatouage. C’est nouveau. »

Toute énervé comme une enfant, j’avais l’impression d’entendre Aleksandra avec ses p’tits rires nerveux mais excité.

« On en reparlera okay, la décision est pas officiel. En plus j’aurais l’impression m’faire tatouer l’nom ma copine, et ça j’suis total’ment contre. C’est minable. Va falloir que j’songe à tout ça pour qu’ce soit fait correctement. »

« D’accord! »

J’rabaissai mon doigt qui f’sait face à Gwen pour lui signifier qu’on pouvait continuer la discussion avant d’la r’lancer moi-même.

« Toi t’en as? Aussi, tu m’as dit qu’ta divinité était Bri..Brigid? S’qui? Elle s’rait du genre à vouloir s’genre d’attention? »


D’mémoire j’avais jamais entendu parler d’sa divinité, mais j’me rappelais qu’elle avait une cravate aux couleurs des celtes. J’connaissais la Sainte mais assumai qu’on f’sait pas allusion à la même chose vu l’pensionnat.



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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyVen 6 Déc - 21:40

 

Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


J'hochais simplement la tête à sa question, affirmant et gardant mes yeux sur mon travail. Oui, j’aimais. J’espérais que ça allait pas lui monter au cerveau, mais c’était beaucoup demander pour lui. L’entendant parler de son premier tatouage, j’essayai de me souvenir à combien d’années datait le mien… J'me souvenais même plus de l’âge que j’avais. 15 ans ? En plus, il avait pris plusieurs mois à faire, parce que mon tatoueur « voulait prendre son temps pour un tel chef-d’œuvre ». Un salaud qui voulait juste me faire chier, mais doué quand même. J'levais les yeux sur la plume qu'Hélène me montrait et que j’avais seulement aperçue plus tôt. Cliché oui, mais pas moche. J'baissai les yeux sur sa main ensuite, dessin assez simple mais pas moche non plus. J’étais pas fan des tatouages sur les mains, s’abîmaient trop vite à mon goût. 19 ans ? Il était déjà au pensionnat donc.

J'me rendais compte que maintenant que j'tapotais depuis un peu trop longtemps l’arcade du type. J'déposais donc la guenille à côté de moi et l’échangeai avec le pot d’onguent, me réprimandant intérieurement de ma déconcentration. Mais c’était compliqué aussi, on parlait tatouage.

- Tu t’es fait tatoué ici ?

J'me souvenais du Tattoo Shop où j’étais allée pendant ma première année, et j'’avais jamais eu l’occasion d’y remettre les pieds. Pas eut l’inspiration, disons. Peut-être que j'pourrais y aller pour un « souvenir » de ma survie en Égypte… La blague (quoique). J'prenais une portion du produit sur deux doigts et commençais à l’appliquer sur la pommette du brun, étalant doucement le produit après avoir chassé la main de celui-ci. J'lui lançais un petit regard, « pas touche » à moitié sérieux. J’écoutais avec joie ses anecdotes – pas que ça se voyait pour autant. Peut-être que j'donnais l’impression de moins tirer la gueule. Il fallait dire que le lit était décidément plus confortable, mes forces me revenaient petit à petit, et puis, parler tatouage m’avait manqué. En fait, ça me manquait tout le temps. J'jugeais ses tatouages, approuvant ses paroles sur la couleur. Ça aurait rendu moins bien (de toute façon, j'suis pas du genre à aimer la couleur en tatouage). J'penchais particulièrement mon attention sur sa manche, m’intéressant à la scène dessinée, ne me rendant même pas compte que j’avais arrêté mes mouvements, trop intéressée. Mais j'revenais à moi-même au son de la voix du brun, qui continuait ses explications. J'profitais qu’il était tête baissée pour étaler la pommade sur son front, qui portait le début d’une bosse. J'regardai son tatouage au bas ventre en même temps tout en prêtant oreille à ses paroles. Sa manche restait mon tatouage préféré. J'n'pouvais retenir un petit sourire songeur lorsqu’il parlait d’« immortaliser » sa déesse, notant l’ironie : c'était l'une des premières choses que j'avais fait après m'être faite possédée. Maintenant que j'y repensais, j'me rendais compte que ma décision avait été faite un peu vite. Mais après tout ce temps, j'regrettais pas du tout, et lorsque j’apercevais mon tatouage, j'repensais à ce moment avec satisfaction.

J'haussais un sourcil au grognement d’Hélène, mais comprenant bien vite que ça ne m’était pas adressé, au vu de ses yeux plissés et son doigt levé. J'n'lui portais plus importance, sachant qu’il n’était pas en état de communication pour l’instant. J'finissais de mettre de la pommade sur sa mâchoire, dans le coin où il avait perdu une dent. Ceci fait, j'pouvais pas faire bien mieux pour son visage. Au moins, il était propre, bien que luisant de crème. J'me penchais pour fouiller rapidement dans mon sac à mes pieds pour récupérer un pansement. La plaie qu’il avait à l’arcade n’était pas bien grande, ça ferait l’affaire. Hélène reprenait la discussion juste quand j’avais terminé de le lui appliquer. J’admirais mon travail avant de lui répondre - il ressemblait vraiment à rien, mais c’était quand même mieux que tout à l’heure.

- Yep, trois pour l’instant. J'hochais la tête, mes yeux se baladant sur son corps, séchant mes mains sur une guenille propre. Brigid, oui. C’est une déesse celte. Encore une fois, j'n'pouvais empêcher un petit sourire ; Brigid, du genre à demander un tatouage ? L’ironie, l’ironie… J’essayai de cacher mon rictus en commençant à désinfecter les quelques plaies qu’il avait sur le corps avec la guenille Vodka.  Non, pas vraiment. Pour l’anecdote, quand j’ai décidé de me tatouer en son « honneur », j'mimais rapidement les guillemets, elle a essayé de me posséder parce qu’elle était contre l’idée. J'laissais un silence planer avant de le briser sur un ton léger : mais c’est bon, maintenant tout va bien.

Brigid et moi prenions l’épisode pour de l’histoire ancienne, mais c’était toujours amusant d’y repenser. Nous avions fait un long chemin – et intérieurement, j'savais que Brigid avait presque un peu honte de son acte. N’était elle pas trop mignonne ?

- Tu sais que j’entends toutes tes pensées, quand même ?

- Oops, j'feintais. Et toi, du coup ? Une déesse ? J'reprenais rapidement, continuant d’alimenter la discussion. J’étais pleine de bonne volonté ce soir.

- Ce n’est pas une Celte, en tout cas, je l’aurais senti.

- Comment ça ? J’avais jamais entendu qu’on pouvait « sentir » les autres divinités…

- Je t’expliquerai. J'détestais quand elle prenait cet air supérieur, qui voulait dire « peut-être jamais ».

J’échangeai encore une fois la guenille avec l’onguent, j’irais la harceler plus tard. J'traitais rapidement les quelques bleus qui parsemaient son torse – il avait de la chance, ses tatouages semblaient avoir été pardonnés. J'laissais pour la fin le plus gros hématome, sur ses côtes, qui me souciait légèrement. J'déposais sur le lit mes ustensiles, avant de croiser le regard d’Hélène, mais mains planant au-dessus du bleu :

- J'vais appuyer, tu vas devoir me dire comment tu as mal. J’attendais qu’il soit prêt avant de commencer. J'pressais mes doigts de part et d’autre de l’hématome, lui demandant plusieurs fois son ressenti, « comment ? Là ? Et là ? ». J'retirais mes mains après avoir suffisamment examiné la blessure. C'n'était que lorsque j'appliquais une bonne quantité de crème que j'étalais en faisant des ronds, que j'disais mon verdict : Bon, c'est pas cassé. Mais tu as une - peut-être deux - fêlées. J'serais toi, j'éviterai les combats pour les deux prochains mois.

J'concluais en plaquant - bien que faisant quand même un peu attention - une guenille glacée en plein milieu de son bleu. J'lui donnais un petit sourire ; oui, c'était en vengeance pour tout à l'heure.





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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptySam 28 Mar - 19:41


Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


J’avais laissé Gwen se délecter de la vision avec plaisir. J’tais plutôt fier d’mes tatouages en fait. Pour moi, s’tait un peu comme un œuvre personnel en fait. Fallait dire qu’il y avait beaucoup d’temps et d’effort accordé à la perfection d’mon apparence physique. Elle m’avait entretemps d’mandé si j’m’étais fait tatouée à Galway, ce à quoi j’avais plus ou moins acquiescé d’un signe hésitant d’la tête, économisant un peu les mots et voulant pas partir sur l’sujet d’mes fugues plus jeune.

- Plupart. La plume à Dublin.

J’penchai la tête sur l’côté pour laisser tomber mes ch’veux et la lui r’montrer. Pendant s’temps elle m’avait badigeonné la gueule d’crème. En d’autres circonstance, ça aurait pu être plaisant si s’tait pas aussi douloureux et qu’la soirée avait pas été aussi moche, mais la conversation m’allait. L’attitude d’Gwen à mon égard semblait même s’réchauffer un peu, elle qui était d’habitude si froide. Elle m’avait confirmé qu’elle avait trois tatouages, qu’sa déesse était une dénommé Brigid, qu’elle tait celte et qu’elle avait tenté d’la dissuadé d’avoir l’tatouage qui la r’présentait. Ce à quoi j’ricanai deux s’condes avant d’me rendre compte qui fallait pas rire sinon ma tronche et mes côtes me tiraient. Elle m’avait ensuite d’mandé l’identité d’ma propre déesse. Ça allais d’soit quand on d’mandais à Immo, fallais être prêt à partager.

- S’drôle c’ment on birait qu’tous l’monde hérite de barents en s’faisant possédé. Fait ci, fa ça, fait pas cha. La mienne est pas aussi maternel. Elle m’laisse prendre les décisions concernant ma bvie, sauf p’têtre des p’tits trucs spécifiques.

S’tait vrai, la mienne chialait qu’sur mes fréquentations ou désapprouvait certains trucs que j’disais. S’tait vraiment plus comme…une copine frustrée, voilà, mais j’allais quand même pas avouer ça à personne. J’allais répondre à Gwen concernant ma déesse, mais s’attaquait à présent à mes bleus.

Mettant d’la pommade partout où elle pouvais, s’qui était pas peu dire, elle avait ensuite dirigé ses doigts fins vers mes côtes avec un air professionnel qui laissait entrevoir une p’tite préoccupation, du moins c’est s’que j’en avais déduit. Vrai qu’stait pas joli et s’tait pas la première fois qu’on m’atteignait à s’t’endroit. Ça expliquait sans doute la douleur. Elle m’demanda d’ailleurs d’lui dire comment ça f’sait mal avant d’commencer à tâter la chose. Ma grimace et mon étouffement lui répondirent avant qu’le fasse moi-même.

- Si on pèse d’ssus? Fvucking mal! J’vais survivre quand même. En Égypte, s’tait une lance. J’suis solide.

- Mais pas invincible, laisse-la te dire. Elle semble s’y connaître. [/color]

J’me tue, la laissant crémer aussi la zone en m’annonçant que s’tait pas brisé, mais probablement fêlé et que j’devrais éviter les combats pour les deux prochains mois.

- Damn, j’voulais r’commencer d’main, dis-je sarcastiquement.

J’allai poser ma main sur mes côtes comme pour vérifier, oubliant qu’c’était huileux un moment et r’tirant ma main aussitôt et m’rappelant qu’j’en avais partout.

- Joie. On dirait que z’me suis fait bukkake. D’gueux.

J’poussai un long soupir et rel’vai la tête au même moment où elle s’approchait avec UNE PUTAIN D’GUENILLE FROIDE. Par réflexe, j’resserrai mes abdos comme en attente du choque et grimaçai d’douleur avant même d’sentir le froid d’la compresse atteignant ma peau. Mon torse nu se couvrit d’frisson et je n’pu m’empêcher d’balancer une insulte plaintive.

- Bitch!

- Mircea!?

Rel’vant la tête vers elle, j’notai son sourire inhabituel à mon intention. Une expression d’incompréhension et d’colère apparue brusquement sur mon visage, parce que j’comprenais pas s’qui lui prenait surtout après s’être donné tout s’mal à éviter qu’j’aille mal. J’pris un moment à connecter les points dans mon cerveau, puis compris enfin qu’c’était une revanche pour un peu plus tôt.

- Kay. Mérité…Mersi…, ajoutais-je faiblement.

Au fond elle aurait pu m’laisser dans la merde, fallait lui donner ça. J’m’laissai tombé sur l’lit un moment, réalisant à mi-ch’min qu’mon dos écorché m’le pardonnerais, pas j’changeai d’angle pour tomber sur l’côté, l’temps d’m’adapter à la température et relâcher tous les muscles de mon corps un bref moment. L’lit avait l’air de rien vu l’étât d’l’hôtel, mais en s’moment, s’tait du fucking luxe pour moi. Seul hic, après tout ça, j’tais assez réveillé malgré la fatigue et surtout…et maint’nant quoi? On discute? On dort? J’fais des plans pour le lend’main, non…les prochaines heures. Vu l’heure. J’réalisai j’avais au final pas répondu à la question d’Gwen aux vu d’la douleur et discuter m’semblais une bonne option pour moi

- Oh fait pour ta question plus tôt, j’avais la tête ailleurs.

M’redressant sur un coude, mais restant étendu sur l’côté j’haussai les sourcils d’façon faussement charmeuse en espérant arracher un sourire ou at best un rire au doc. J’me doutait fort bien qu’elle avait d’vant elle l’opposé d’une beauté vu l’état d’ma tronche, mais j’avais b’soin qu’on s’détende un peu après la soirée. L’idée des prochaines heures m’rendait anxieux.

- J’ai Aphrodite. Grecque, évidemment. Pas b’soin d’présentation.

Au même moment, j’entendis cogner à la porte, voilà. Figeant d’abord, craignant d’abord le pire, j’me détendit en entendant mon pot crier à travers la porte.

- La glace!

D’un signe d’tête vers la porte, j’demandais à Gwen qu’elle aille la chercher. En effet, j’avais pratiqu’ment oublié la livraison d’glace qu’j’avais fait un peu plus tôt et qui avait pris genre 1000 ans à arriver. J’me r’dressai moi-même sur l’lit pour fait un peu d’place pour accueillir la chose et laisser d’la place au doc pour poser son cul deux s’condes. J’allai m’appuyai doucement contre la tête d’lit, une jambe repliée, l’autre étendue et j’en profitai pour j’ter un coup d’œil à ma coloc qui dormait t’jours. J’attrapai ensuite la jetée qui s’trouvais au pied du lit et la recouvrir un peu en espérant lui donner un peu d’chaleur, maint’nant qu’son état se stabilisait. Mon regard s’posa ensuite sur ma ch’mise en lambeaux su sol.

- Tu peux lui mander s’il a un chandail ou peu importe pour moi ?! , balançais-je à l’intention d’Gwen.

Sentant une vibration dans ma poche, j’en retirai mon téléphone pour voir deux appels manqués, plusieurs textos d’Ina et une grosse craque dans l’écran d’mon appareil. L’idée qu’ça allait m’coûter la peau du cul changer d’appareil m’fit souffrir autant qu’ma mâchoire en s’moment, mais j’décidai d’voir si il pouvait t’jours être utilisé en appelant Ina. C’était l’cas…ouf…thank god!

- Vous êtes où bordel?! Pas d’nouvelles! C’est allé?, la réponse s’tait pas fait attendre, s’tait comme si elle attendait qu’ça depuis ses premiers messages. Son ton d’voix, trop fort pour mes oreilles en s’moment, j’écartai le l’appareil d’mes oreilles pour réduire la voix, l’temps qu’elle finisse de crier et stresser. Puis répondit enfin.

- Cha va. Maša est dans un challe état, consommer pas mal, mais ont l’a soigné. On à eu des emmerdes, mais on es kay. Je ramène Maša et dois r’tourner en ville pour régler cha. Aleks est kay. [/color]

- Da, mais elle s’est réveillée au milieu de la nuit et cherchait Maša. On écoute des films.
J’pouvais entendre la petite vois d’Aleksandra demander avec insistance si elle parlait avec moi. D’toute évidence elle essayait d’écouter et même d’parler en même temps qu’elle au téléphone. J’entendais des « Привет (Privet) Mircea, tu reviens bientôt?» répétitivement en background. L’image mentale que j’m’en f’sait m’arracha un sourire.

- Devrait dormir.

- Essais, toi, de la faire dormir maintenant, j’morientais plutôt vers le p’tit déjeuner!

- Kay kay…relaxe. Met lui Moana. Son nouveau trip.

- Tu ne sonnes pas ‘kay’. T’es sur que…

- Bye! Et Aleks écoute Ina, j’reviens après seulement!

J’lui raccrochai au nez, pas intéressé à parler d’sa encore pour longtemps. J’réalisais aussi qu’il était plus tard que j’le pensais et perdit mon sourire. J’levai les yeux vers Gwen.

- J’ai deux questions pour tvoi. First, tu vas faire quoi maint’nant? Et… Hélène?

En effet, j’avais pas oublier la drôle d’appellation quand elle m’avais vu au parc, j’avais simplement pas eu l’temps d’m’y attardé jusqu’à présent? J’tais pas sur si elle avait jamais complèt’ment compris mon prénom, si c’était son accent français qui avait chier la chose ou whatever. Elle s’en rappelait p’t’être même pas, mais ça m’avais drôlement marqué dans s’moment où entendre quelqu’un m’appeler marquait une possibilité de victoire sur mes opposants alors qu’ça avait d’abord semblé impossible.

- J’ai connu une Hélène, ajouta Aphrodite qui semblait vouloir m’faire part d’un autre moment d’sa vie comme réveillé pas l’entente du nom. Mais c’était une femme. Quel drôle d’idée d’appeler un homme Hélène. Les temps ont changé.

J’ignorai son commentaire, mon attention portée entièrement sur Gwen.  



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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyVen 10 Avr - 18:16

 

Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


Hélène savait pas comment il avait raison en comparant les dieux à des parents. J'avais eu le jackpot : la mienne, c'était carrément la Mère des dieux. Personne pouvait rivaliser face à ça.

- Tu me critiques là ?

- C'est pas une critique. T'es juste très maternelle, c'est dans ton caractère. Un silence suivit mes paroles... Mais t'es une mère plutôt chill, t'inquiète pas. J'entendis un léger "hmmm" ; ça va, elle paraissait pas trop énervée. (Pas si chill que ça finalement...)

Après avoir fini d’ausculter les côtes du brun, j'roulais des yeux en entendant ses plaintes. C'était un peu le but que ça fasse mal si j’appuyais, duh. A sa remarque sarcastique, j'croisais son regard en lui répondant sur le même ton :

- Je sais, c'est bien pour ça que j'te le dis.

J'roulais encore une fois les yeux à sa plainte - toujours à se plaindre, lui. J'venais de le soigner, mais non, il fallait qu'il arrive encore à critiquer la sensation graisseuse. Légèrement agacée, j'n'étais finalement qu'encore plus satisfaite de sa réaction face à ma vengeance. J'n'pouvais empêcher un petit sourire d'étirer mes lèvres et mon corps était secoué d'un rire silencieux. J'hésitais à en rajouter en lui disant qu'il devrait arrêter de faire sa drama queen, mais j'étais surprise de sa réponse. Il avait assez de bon sens pour admettre qu'il le méritait. Incroyable. Il allait même jusqu'à me remercier, peut-être que finalement il méritait mon aide. Il se laissa tomber sur le côté, la souffrance semblant insupportable. La scène était trop drôle que j'devais me mordre la lèvre pour retenir un autre ricanement.

- Un peu de compassion ! Regarde dans quel état il est déjà.

- Ça va, il va pas en crever.

Pour ne pas énerver davantage ma déesse, qui ressentait toujours le besoin de protéger les opprimés, je me reprenais. J'allais même jusqu'à tapoter la hanche de mon patient, dans un geste de soutien, comme un silencieux "courage". Ce qui avait aucun sens, puisque c'était ma faute s'il était comme ça. Mais pour les questions, adressez vous à ma déesse, c'était à cause d'elle. Voyant qu'il était dans ses pensées, j'en profitais pour organiser ce qui me servait de plan de travail. Je mettais de côté l'onguent et les guenilles trop usagées et gardais celles encore propre. Je me tournais pour inspecter la pince à épiler sur la table de chevet à côté du lit. Elle fera sans doute l'affaire pour charcuter le dos du brun - enfin, je voulais dire qu'elle me permettra d'enlever les gravillons qui devaient encore être dans ses plaies. J'étais crédible ? Brigid avait eu le temps de me répondre un "non" cassant avant que la voix du brun ne détournait mon attention. Tournant la tête et remarquant bien sa position et l'allusion à son haussement de sourcils, je répondais uniquement par le haussement d'un des miens, pas du tout phasé. Je faisais attention à ses paroles, et j'admettais que j'avais moi-même oubliée qu'il devait répondre au sujet de sa divinité. J'avais été déconcentrée par ma vengeance. Je hochais la tête sans y faire attention - Aphrodite ? Je voyais. Déesse de l'amour, il me semblait... Ou alors c'était de la beauté. Non, c'était pas Apollon ça ? Je me perdais... Quoi qu'il en soit, la divinité lui allait bien - même si pour la beauté, il faudrait repasser.

Au son de la porte, j'me retournais brusquement vers celle-ci, les sourcils froncés. Mes idées allaient directement chercher les pires scénarios. "On devait être safe ici", "On s'était fait balancer", "Ils sont revenus", "Ou alors c'est les flics". Je croisais le regard d'Ethan, qui semblait penser comme moi. Avant que mes idées aillent trop loin, la voix du type de l'accueil retentit à travers la porte. La glace ? Ça n'faisait pas 3h qu'on l'attendait ? (J’exagérais à peine.) Trop rassurée, j'pensais même pas à râler lorsque Ethan me demanda d'aller chercher la livraison.

- En plus, il a ramené ton sac. Ça, c'était un bon argument.

J'ouvrais la porte, l'expression sombre, je n'réalisais que maintenant que j'avais toujours à la main la pince à épiler. J'remarquais le regard du gars dessus. J'attendais de voir s'il allait faire un commentaire. Il commençait à ouvrir la bouche, mais la voix d'Ethan sembla le couper. J'décidais de lui prendre des bras la cuve qui contenait une certaine quantité de glace, n'lui laissant pas le choix. J'plantais mon regard tranchant dans le sien :

- Tu l'as entendu. Et il faudrait des torchons aussi.

Puis j'lui claquas la porte au nez, sans attendre de réponse. Depuis que j'avais mis le pied dans ce taudis, j'l'aimais pas. Fallait pas compter sur moi pour être plus aimable que j'l'étais déjà.

Me retournant, j'voyais que Hélène avait changé de position et qu'il était au téléphone. Essayant de n'pas trop tendre l'oreille, j'déposais la cuve sur le lit et la pince à côté. J'allais ensuite dans la salle de bain pour récupérer un gant de toilette puis retournait dans la chambre pour mettre de la glace dedans. J'm'occupais les mains avec ma tâche, essayant de n'pas me concentrer sur ce qu'il disait. Ce qui était compliqué, puisque j'avais l'impression que l'appel était sur haut-parleur car j'entendais absolument tout. J'essayais vraiment de m'occuper avec les glaçons, mais j'arrivais à comprendre qu'il y avait une gamine dans l'histoire... Et vous me connaissez, j'étais pas le genre à imaginer des histoires, mais là, c'était trop gros. Ethan avait un gosse ? Peut-être avec Maša justement ? Ce qui pourrait presque coller...

Ok, ok, stop. Les hypothèses, c'était pas mon truc. Et ça apportait rien. Donc, Gwen oublie tout. Pour ça, j'mettais de côté le gant pour Ethan quand il aura fini et allait dans la salle de bain. Cette fois, j'me passais de l'eau froide sur la face pour me rafraîchir les idées. Sous la fatigue, j'avais vraiment des pensées à la con. Coupant l'eau et essuyant mon visage avec une serviette, j'appréciais pas la matière de celle-ci. Les serviettes du club me manquaient pour la peine... J'passais quand même la serviette dans mon cou pour essuyer les quelques gouttes qui y avait coulé. En pensant à mon cou, les bleus qui l'ornaient me revenaient en tête. Malgré mon aversion à leur encontre, j'me résignais à leur jeter un œil dans le miroir. Baissant la serviette, j'grimaçais doucement à leur vu. Ils étaient d'un violet foncé, presque noir qui n'était pas beau à voir. C'était pas tellement les voir sur ma peau qui me dégoûtait, mais plutôt les souvenirs que ça ravivait. J'avais trop vu des marques similaires sur ma mère...

- Gwen...

La douce voix de Brigid me fit sortir de ma torpeur. J'n'avais pas remarqué comment j'étais perdu dans mes idées noires. J'enlevais la main qui était monté à ma gorge sans m'en rendre compte. J'déglutissais, essayant de faire descendre la boule qui était coincée dans ma gorge. La douce chaleur habituelle de Brigid se propageait dans mon corps, imitant la sensation d'une couverture, réussissant à dénouer ma gorge et je la remerciais intérieurement. Dans ces moments-là, Brigid était vraiment un grand soutien que j'étais heureuse d'avoir.

Une vibration dans la poche arrière de mon jeans me faisait réagir. J'sortais mon téléphone, pour me faire agresser par un nombre incalculable de notifications. Toute de Grace - oui, toute. J'pinçais les lèvres, des ennuis m'attendaient. N'ayant pas le temps de les régler maintenant, j'envoyais un rapide sms à la blonde : "RAS, je t'explique plus tard". Me sentant mieux (merci encore Brigid), j'laissais la serviette sur le rebord du lavabo et retournais dans la pièce à côté tout en rangeant mon téléphone. J'reportais mon attention sur le blessé, le voyant mettre fin à l'appel brusquement. J'remarquais rapidement sa mine sérieuse qui me rendait inquiète. Y avait pas de quoi, puisque ses questions étaient innocentes. J'haussais un sourcil à sa dernière question. J'n'me souvenais même plus de l'avoir appelé Hélène tout haut, ça avait dû m'échapper. Mais c'était fou, parce qu'il paraissait tellement sérieux... Comme un... Comme un gamin qui ne comprenait pas quelque chose. D'une curiosité sincère. Jamais j'n'aurai cru comparer un jour Ethan à cette image, mais bon, la vie était dingue. La tentation était trop forte pour que j'n'continue pas dans ce sens, pour voir jusqu'où j'pouvais le mener par le bout du nez.

- Quoi ? C'est pas ça ton prénom ? J'lui répondais sur le ton le plus sincère au monde.

Profitant qu'il n'était plus occupé au téléphone, j'lui tendais le gant de toilette avec la glace qui lui était destiné.

- Pour ta mâchoire. Cette fois quand j'me détournais, c'était pour la pince et la Vodka, que j'lui montrais. Et sinon, là, ce que j'vais faire, bah j'vais finir de te soigner. J'aime pas le travail pas terminé, donc en place Hélène.

Une fois qu'il avait changé de position, j'm'agenouillais dans son dos. Passant la pince dans le goulot de la bouteille, j'penchais un peu celle-ci pour que le liquide vienne désinfecter l'outil. J'calais la bouteille entre mes cuisses, n'voulant pas qu'elle se renverse sur le lit, j'maintenais son épaule d'une main et rapprochais mon autre main qui tenait la pince d'une première plaie.

- Attention, j'commence.

J'décidais d'enlever d'abord quelques gravillons plus minces, qui lui causerait le moins de douleur et le moins de difficulté à enlever pour moi. J'les déposais sur une guenille déjà utilisée, pour pouvoir les jeter en une fois. C'était lorsque j'm'attaquais à un gravillon plus tenace que j'décidais de lui répondre plus en détail :

- Une fois que j'en aurais fini avec ton dos, tu seras débarrassé de moi. J'essayerai de voir si j'ai assez de bandage pour t'en faire un, autrement j'aviserais. Après, j'sais pas, j'irais certainement me prendre un café. Un peu de réconfort, t'comprends ?

Un sourire triomphant orna mes lèvres lorsque le gravillon céda sous ma pince et que je le laissais tomber sur la guenille. C'n'était que le début.




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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyLun 13 Avr - 16:45


Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


À ma grande surprise, Gwen connaissait pas mon nom. S’pas comme si s’tait un secret à Immo pourtant. Vrai que beaucoup m’appelait Shaw, plus qu’autre chose, elle d’vait pas avoir entendu mon prénom souvent. Mais elle se t’nait avec Eireen. Elle lui parlait jamais d’moi? L’idée était un peu triste, mais bon j’supposais qu’entre-elles j’tais pas l’sujet d’conversation l’plus fréquent non plus. Eireen était du genre discret aussi, fallait t’jours lui soutirer d’l’information.

- Nu, c’est Ethan. Hélène c’est un peu féminin j’trouve non? M’enfin, j’pensais. Aph aussi.» , l’en informais-je simplement, en acceptant le gant remplis de glace.


J’appliquai le sac avec précaution sur ma mâchoire et j’devais l’admettre, une fois l’froid toléré, ça f’sait pas d’tord. Gwen m’demanda d’me replacer, affirmant qu’elle avait pas fini. J’en oubliais mon dos. D’toute façon tout f’sait mal et j’pensais qu’au lend’main, alors j’aurais probablement pu m’endormir comme ça, mais pour avoir vu la zone en question un peu plus tôt j’savais qu’s’tais une sage décision. J’m’exécutai donc, sans protester en m’assoyant de manière à lui laisser la place derrière moi pour s’installer, ce qu’elle fit. J’sentis sa main se poser sur mon épaule comme pour m’avertir et me fis signe qu’elle commençait. Je repoussai mes cheveux pour m’assurer de lui libérer la vue sur la plaie. Au final c’était moins pire que ce à quoi je m’attendais, néanmoins s’tait pas des plus agréable non plus.

Pendant s’temps elle, m’confirma qu’elle avait l’intention d’aller prendre un café pour un peu d’réconfort suite à mes soins.

- Oh, c’est genre l’idée la plus intelligente qu’j’ai entendu d’la soirée. , répondis-je rêveur en espérant qu’j’y aurais droit moi-même après être passé au poste.

Elle finit par en attraper un gravillon bien ancré dans la chair et j’la sentais jouer avec.

- S’pas un clito, arrête d’jouer avec et arrache. Argh…Ça s’tait un gros j’l’ai senti s’délogé.

J’jetai un coup d’oeil par d’ssus mon épaule pour voir son visage et constatai son sourire victorieux alors qu’elle laissait tomber l’morceaux qu’elle avait r’tirer d’mon dos.

- Avoue qu’tu prends ton pied à faire ça, lui balançais-je avec un sourire amusé.


- C’est elle qui a les outils de tortures. Si j’étais toi je ne la taquinerais pas trop. Même si ça t’occupe l’esprit, ricana Aphrodite.

Aph avait probablement raison, mais j’sais pas y’avait un truc chez l’doc qui f’sait en sorte qu’s’tait plaisant à faire. Un peu comme Eireen chaque fois qu’elle m’faisait ses moues peu impressionnées ou carrément neutre. Peu importe. J’me redressai un peu réalisant qu’j’avais tendance à m’écraser un peu sur moi-même dans l’attente. Puis, j’décidai plutôt que m’coucher sur le ventre irait probablement mieux en plus d’être plus confortable.

- Si ça t’dérange pas, j’vais m’étendre. Le dos me tiraille.

J’m’exécutai en prenant bien soins d’pas être trop rough avec mes côtes et d’pas renverser l’matériel que Gwen utilisait, puis j’plaçai ma tête de côté sur mes avant-bras, retirant l’oreiller d’en dessous afin d’rester un minimum droit, tête tournée en direction d’Maša. J’réalisai quelle nous r’gardait en silence d’un seul œil. Dure d’faire autrement. D’puis quand elle s’tait réveillé j’tais pas certain, mais ça semblait pas faire longtemps vu qu’elle semblait encore endormis, voir confuse.

D’une main j’bougeai les doigts en sa direction comme pour la saluer et attirer son attention.

-  Heeeyy! Bon matin! , lui dis-je avec un sourire amusé.

Clairement, j’aurais pas eu la même réaction si la soirée s’tais passé autrement. Les soins Gwen avaient été pour elle quasi miraculeux. Ma coloc s’releva tant bien qu’mal et très lentement en position assise, observant Gwen travailler dans mon dos. Il y eu un délais avant qu’elle réagisse.

- Hmm?

- J’te présente Gwen. S’t’une collègue du pensionnat. Elle t’as sauvé l’cul et nous a soignée tous les deux. Dit merci.

J’pointai Gwen du pouce comme elle s’trouvait dans mon dos.

« Merci?, répondit-elle confuse. Elle tentait clairement de se rappeler les événements de la veille.
- C’est l’morveux qui t’as fait ça?

-  Nah, Ian.
- Oh…
- Et quelques autres gorilles dans l’genre. T’inquiètes ça va. Ta fille te cherche par contre et Ina s’en « occupe » si tu veux les appeler. J’ai dit qu’j’te ramènerais avant d’aller au poste.
- Au poste?
- Da, on les a défigurés. , répondis-je fièrement en ricanant.

Elle fit un mou contrit se sentant visiblement mal pour ne pas avoir pu dealer avec ses propres shits. Elle essayait d’éviter d’regarder Gwen jouer dans mon dos aussi. Elle était pourtant pas si délicate comme fille, ça m’surprenait.

- Mais s’pas ta faute, alors tu rentres, tu vas voir Aleks. Si t’es en état d’le faire seule ça nous f’rais gagner du temps, sinon j’te raccompagne et j’reviens dans l’coin. C’est d’jà l’matin, les bus passent probablement à un rythme raisonnable.

Elle s’arrêta un moment comme pour évaluer ses capacités, se leva et s’étira un peu.

- Ça va. Je peux me rendre. J’ai…étrangement bien dormi.
- Good! , affirmais-je en f’sant comme si s’tait un hasard extraordinaire.
- Eh bien, merci encore Gwen. Je dois aller voir ma fille, mais…attends.

Elle fouilla son sac à main et en sortit un petit bout d’carton usé pour y inscrire l’numéro d’téléphone  et l’adresse d’l’appartement et le tendis à Gwen.

- Si jamais il y a quoique ce soit. Besoin d’aide en ville où d’un service quelconque. J’te laisse Mircea  te briefer, s’il trouve approprié, mais j’te fait pas un dessin. Désolé pour l’inconvénient.

J’la vit chercher son décolleté à la recherche d’son argent et constatai sa panique en trouvant rien. J’m’étirai attrapant l’argent qu’j’avais prise un peu plus tôt.

-  Fallait payer la chambre, m’justifiais-je, T’as m’a part d’loyer aussi d’dans, mais vu mon état l’doc à dit 2 mois d’repos. Possible pour vous d’couvrir la moitié du prochain mois et j’m’arrangerai pour l’reste.

Elle acquiesça avant d’commencer à trier son cash, comptant et en sortant 30$ qu’elle tendit à Gwen d’un geste assuré, mais d’une mou timide. Chose suprenante pour elle qui avait pas d’filtre normalement. J’savais s’qui clochait, Maša était généreuse d’nature et trouvais qu’s’tais pas assez.

- C’est pas tous les jours qu’les gens s’arrête pour aider. C’est peu, mais j’assume que tu aurais préféré faire autre chose de ta soirée. En plus d’l’endurer lui., blagua-t-elle pour faire descendre sa propre nervosité.

-   Hey, tellement gratuit. Moi aussi, j’t’ai défendu. , m’plaignis-je alors qu’elle m’frottais la tête en mêlant ma chevelure comme une mère l’aurait fait pour taquiner son kid.

- Toi! Appel-moi, s’il y a quoique ce soit au poste.

-  Da mama. , répondis-je du plus gros accent russe que j’pouvais en méritant une claque derrière la tête suivit d’un finger à 2 pouces d’ma face.

- T’sais s’que j’veux dire. J’suis sérieuse.

Elle m’pointa du doigts un air stricte se dessinant sur son visage, puis elle fit l’tour d’la pièce des yeux constatant que sa bourse avait été vidé et comprenant qu’j’avais été l’matériel pour nous soigner et nous fit signe de tout garder. Décidément on en avait b’soin plus qu’elle. Elle ferma sa bourse et s’dirigea vers la salle de bain pour s’regarder. On pouvait l’entendre soupirer, elle avait l’air de rien. Malgré tout, elle s’rafraichit, tenta d’réparer les dégâts avec un peu d’makeup très rapid’ment. Depuis, la pièce, elle s’adressa à Gwen d’nouveau.

- Hey, j’ai une idée! Gwen tu devrais venir manger à la maison un d’ses jours. Hein Mircea? Invites-là. N’importe quand!

J’écarquillai les yeux et j’secouai la tête violemment.

- J’pense pas que Gwen soit intéressée, elle est du genre occupé.

Mais qu’est-ce qu’elle foutais?! Elle avait pas dégelé? Elle savait que j’gardais une distance saine entre boulot et école. J’voulais pas voir Gwen à la maison. Aphrodite de son côté se tordait de rire. Elle aimait bien Masa et j’crois qu’elle se s’rait bien entendu avec au fond.

- Alors ça ça promet.

-  Jeez Maša, rentre! Gwen s’attendais pas à quoi qu’ce soit. S’tait la bonne chose à faire s’tout right? Elle est cool comme ça Gwen.

J’voulais juste qu’elle s’pousse, très heureux qu’elle soit en état d’le faire seul.




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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 26 Avr - 0:27

 

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feat ~ Hélène/Ethan Shaw


Ethan devait avoir à peu près 8 ans. Pour avoir gobé ma réponse et rétorquer comme il l'avait fait, si si. C'était complètement fou de le voir si sincère, sans son habituel sarcasme et ses allusions à deux balles. Plus la soirée avançait, plus elle devenait étrange. J'osais même pas imaginer la suite...

Un sourire se dessinait sur mes lèvres à son ton envieux à l'idée d'un café. J'me retenais de lui faire remarquer que le côté "intelligent" n'pouvait évidemment venir que de moi. J'fronçais les sourcils à ses prochaines paroles. Ah, le retour du Ethan que j'connaissais et que j'n'aimais pas. J'croisais son regard et son sourire amusé. Parce qu'il le méritait, sans prévenir, j'délogeais un autre gravillon de taille moyenne d'un coup sec, en appuyant exprès dans la plaie, et j'espérais que ça lui avait fait mal.

- T'as pas idée, j'lui répondais, mon expression imitant la sienne, même si mon sourire pouvait paraître plus inquiétant.

J'le laissais se coucher sur le ventre sans rien dire. Finalement, c'était même pas une mauvaise idée. J'manquais de stabilité dans la position précédente. Bon par contre, maintenant, j'savais pas trop comment me placer. J'allais galérer en restant à côté de lui. Le mieux, c'était à califourchon sur son dos. Mais on parlait d'Ethan, c'était capable d'alimenter son esprit mal placé. Après quelques secondes de réflexion, j'haussais les épaules. Une parole de travers, j'le saignais. J'avais les armes.

Sans plus de cérémonie, j'passais une jambe par dessus ses hanches. Cherchant pas à être plus délicate que ça, j'm'asseyais sur son bas dos. J'calais la bouteille contre mon genou et son côté après avoir désinfecté de nouveau la pince, puis me penchais de nouveau sur ses plaies. La nouvelle position risquait de me tirer sur la nuque, mais c'était plus simple de travailler comme ça. J'étais déjà plongée dans mon travail lorsque la voix d'Hélène me sortait de ma concentration. J'me stoppais dans mes gestes pour relever la tête pour voir ce qui se passait.

J'étais surprise de voir que c'était l'amie du brun qui était réveillée. Elle semblait encore à moitié endormie, au vu de son temps de réaction. J'retournais à ma tâche, souhaitant les laisser à leur conversation - même si j'gardais une oreille. J'répétais les mêmes mouvements : désinfecter, poser la bouteille, retirer deux/trois gravillons, les poser sur la guenille et puis recommencer. J'faisais une pause dans ma routine pour attraper une guenille humide (elle devait être tiède, mais elle n'l'était plus vraiment) et nettoyait les plaies ouvertes. Elles n'avaient plus de gravillons, j'en profitais pour essuyer le sang qui en coulait. J'échangeais de guenille, prenant celle imbibée de Vodka, pour désinfecter les plaies clean. J'chopais l'information qu'Ethan parlait de la gamine en disant "ta fille"... Donc ça devait pas être la sienne. Ma théorie tombait à l'eau. J'haussais mentalement les épaules. J'reprenais ma pince lorsque Hélène vantait nos mérites. C'était vrai qu'ont les avaient défigurés - j'pouvais pas m'empêcher d'en être satisfaite.

J'relevais encore la tête en entendant mon prénom prononcé, cette fois par Maša. J'hochais simplement la tête à son remerciement. J'prenais le carton qu'elle me tendait machinalement, n'enregistrant pas tout de suite ce qu'elle disait. J'restais bloquée sur le numéro de téléphone et l'adresse écrite. C'était une offre que j'n'attendais pas du tout et j'savais pas trop comment réagir. C'était un geste gentil auquel j'n'étais pas habituée... (Dans un coin de ma tête, j'enregistrais qu'elle appelait Hélène "Mircera".) Par contre, lorsqu'elle me tendit quelques billets, j'les prenais pas tout de suite, vraiment trop surprise.

- Prends l'argent, ne la gêne pas plus qu'elle ne l'est déjà, me conseilla doucement Brigid.  

Le commentaire de ma déesse me faisait sortir de mes pensées et je prêtais attention à la brune. Je prenais finalement les billets du bout des doigts, ne sachant pas quoi en faire. Je me voyais pas accepter. Ça me paraissait pas correct. Je pinçais les lèvres, en plein conflit, mais je détendais mon expression à sa blague. Je croisais son regard avec le mien empreint d'un léger humour. Je soupirais faussement d'épuisement (même s'il y avait une part de vérité) :

- Merci, il est vraiment insupportable.

J'souriais en voyant leur échange. Le comportement d'Ethan me confortait dans l'idée qu'il devait avoir en réalité 8 ans. J'en parlerais avec Eireen, pour voir si elle pensait comme moi. J'en profitais pour ranger le carton dans une de mes poches, mais j'gardais le fric dans mon poing serré. Masa se dirigea vers la salle de bain, et lorsque j'étais sûre qu'elle n'voyait rien, j'glissais discrètement les billets pliés dans la poche avant du brun, prétextant vouloir prendre la bouteille. Satisfaite de mon geste, j'reprenais mon travail. J'commençais à extirper un gravillon lorsque la brune m'invita carrément à venir manger chez elle. Dans la surprise de la proposition, j'délogeais d'un coup sec le morceau de caillou. Oops, c'était pas fait exprès cette fois. De mon côté, j'disais rien, figée momentanément dans mes gestes pendant qu'Ethan refusait avec ardeur la proposition. Pour une fois, j'étais d'accord avec lui. J'essayais de passer en douce ma surprise en reprenant ma routine comme si de rien n'était. Je savais pas quoi répondre, ni comment. J'entendais Brigid rigoler doucement de ma panique interne.

- Tu pourrais pas m'aider au lieu de te moquer ? Ça la fit que rire encore plus plus fort.

J'me retrouvais vraiment abandonnée. J'm'attendais pas du tout à ça ! J'savais plus quoi faire. Ce que j'avais fait méritait pas la gentillesse de Maša à mon goût. Peut-être que si j'lui disais ça...

J'relevais la tête et croisais le regard de la borgne, qui attendait ma réponse depuis l'encadrement de la porte.

- Merci, c'est gentil. Mais franchement c'est pas la peine, j'ai pas fait grand chose, j'mérite pas tout ça. J'pinçais le dos de Hélène avec ma pince, avant de rajouter avec un sourire taquin pour Masa : Et moins j'ai à le voir, mieux j'me porte.

J'espérais que ma réponse lui suffirait. Rien que de m'imaginer à la même table qu'eux, à partager le repas, j'sentais le malaise monter en moi. Non, vraiment, j'pouvais pas. On toqua à la porte avant qu'elle puisse me répondre.

- C'est encore moi !, résonna la voix du mec de l'accueil.

Cette fois j'avais pas eu le temps de me poser des questions sur qui pouvait bien être là. Avant même que j'envisage de bouger, Masa intervint.

- J'm'en charge bouge pas !, elle leva une main pour me stopper avec un léger sourire.

J'la regardais se diriger vers la porte et j'étais satisfaite de voir que ses pas étaient énergiques. J'sentais également la fierté de Brigid : on avait fait du bon boulot.

Elle ouvrait la porte en grand et j'voyais les yeux du type s'agrandir, sans doute de surprise de la voir aussi en forme. Il tenait bien dans les mains un vêtement et les torchons qu'on avait demandé. Son regard déviait vers nous. À son expression, j'me doutais que maintenant de l'image qu'on donnait. Ça devait être beau à voir. Je haussais un sourcil, attendant le commentaire.

- C'pour nous ?, demanda la brune. Elle lui prit les affaires des mains sans plus de cérémonie. Merci cher, tu peux retourner travailler maintenant ! Et avec un clin d'oeil et signe de la main elle lui dit au revoir, avant de fermer la porte.

J'étais contente de voir que j'étais pas la seule à apprécier la mode de claquer la porte au nez des gens.

Elle déposa les affaires à côté de nous et croisa mon regard. Un léger sourire amusée étirait ses lèvres :

- Vraiment, l'offre tient toujours. Elle se tourna ensuite vers Ethan pour papoter une dernière fois avec lui. Elle regroupa ses affaires puis retourna à la porte, la main sur la poignée : Bon, j'vais vous laisser terminer. Ma fille m'attend. Merci encore Gwen, j'espère à une prochaine, mais dans d'meilleures conditions... J'lui répondais par un léger sourire. Et toi Ethan, tu m'tiens au courant !

Avec un dernier signe de la main, elle était partie. Un silence suivit son départ. J'étais pas encore totalement remise de cette épreuve. J'soupirais de soulagement et pas vraiment de façon discrète. La panique retombait, j'étais rassurée, j'avais évité le pire ! L'image d'être à la même table qu'eux... C'était pas tellement parce que j'les aimais pas ou un truc dans le genre (sauf Ethan), mais j'les connaissais pas assez de toute manière. Ils avaient tout d'une petite famille à mes yeux et j'allais faire tache dans le tas. Un frisson d'effroi me parcourait. Non, jamais.

J'secouais doucement la tête, me ressaisissant et me penchant de nouveau sur mon travail. J'prévenais tranquillement Hélène que j'reprenais. Mes gestes étaient plus posés, le calme après la tempête - Maša ayant le rôle de la tempête.

- On l'a échappé belle, j'faisais remarquer, parce que j'avais deviné qu'on partageait le même avis sur la chose. J'pinçais une autrefois le dos d'Ethan. Tu lui dis rien pour le fric, ma voix devenue sérieuse.

J'espérais qu'il comprenait que c'était important pour moi qu'elle sache rien. J'me gardais de le menacer. J'me redressais un peu en faisant tomber encore un autre caillou et essuyais le sang coulant avec la guenille humide. J'faisais craquer ma nuque qui souffrait de la position.

- La séance de torture est bientôt terminée, j'informais le brun avant de replonger la pince dans la Vodka.





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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 26 Avr - 22:03


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Ça m’apprendra à l’ouvrir trop souvent. Décidément, elle avait pas trop l’sens d’l’humour, ou alors à l’inverse elle appréciait l’opportunité d’être un brin sadique. J’pouvais comprendre. M’enfin, elle s’en donnait à cœur joie sur ses gravillons maint’nant. J’avais bien senti l’malaise d’Gwen lorsque Maša lui avait tendu les billets, alors j’avais été surpris qu’elle les prenne, en m’insultant de surcroit. J’lui fit un finger par-dessus mon épaule, mais j’voyais bien qu’elle avait arraché un sourire à Maša. Cette dernière semblait trouvé notre duo intéressant. J’la connaissais. J’pense aussi qu’elle s’attendait à s’que j’sois qu’entourer d’enfants modèles richissimes au pensionnat et Gwen lui donnait clairement pas s’t’impression là j’t’ais certains. J’allais en réentendre parler. J’le savais.

Si j’avais été surpris d’voir Gwen prendre le cash, j’avais été bien plus surpris d’sentir la main d’cette dernière s’glisser dans ma poche avant de pantalon. Pour être franc, les seules personnes, autre que moi, qui f’saient ça s’tait mes clientes. Retenant une exclamation et puis évidemment un commentaire déplacé, j’avais pas pu r’tenir un p’tit soubresaut, mais Maša étant encore présente, j’me félicitai d’ma discrétion…et ce malgré les pinces qui me picossaient le dos, parce que ouais, j’commençais à la trouver moins délicate. Pas b’soin d’me punir pour son invitation bordel, tu vois bien que j’essais d’nous en sortir! À mon grand soulagement, Gwen refusa. J’avais craint un instant qu’elle accepte en s’sentant obliger, mais moi-même connaissant Maša, j’savais qu’elle serait pas offensé.

Moi en r’vanche, j’commençais à trouver qu’j’avais pas mérité la haine d’Gwen qui avait affirmé que moins elle m’voyais, mieux elle s’portait. Bon okay, ça semblait dit avec humour, mais j’trouvais que j’commençais à m’en prendre plein la gueule pour la soirée d’merde qu’j’avais passé pour aider ma colocataire. Par chance, elles furent interrompues par l’tenancier qui v’nait sans doute apporter mon vêtement. Enfin! Faisait pas tellement chaud d’puis qu’la sueur du combat avais sécher et que j’me trimballais torse nu. Fallait dire qu’la fatigue d’vait pas aider.

Enfin, il avait dû être surpris d’voir ma coloc lui ouvrir la porte et être dans un état aussi joyeux, comme il l’avait vu arriver dans un état quasi comateux, il posa ensuite son r’gard sur nous. Gwen me chevauchant, pinces en main, Maša, prostitué notoire du coin, moi torse nu. J’haussai doublement les arcades sourcilières avant de lui souffler un bref :  « Kinky… » .

Sur ce, ma coloc avait fermé la porte accompagnant le tout d’un clin d’œil et se retourna vers nous pour déposer le matériel à côté. Secouant la tête négativement, comme pour me rabrouer, mais son sourire espiègle à mon intention m’signifiait bien qu’elle détestait pas mes conneries bien qu’elle d’vait s’dire qu’s’tait pas l’moment. Au lieu d’me l’dire, parce que d’puis l’temps elle savait comment j’fonctionnais, elle réitéra seulement sa proposition à Gwen avant de nous quitter. J’lui balançai un « Et toi texte moi en arrivant! » avant qu’elle ne ferme la porte. Au moins, ça m’rassurerait d’savoir qu’elle était rentré sans problème. À l’unisson, Gwen et moi poussions alors un long soupire d’soulagement. J’en laissai même tomber ma tête sur le lit l’espace de quelques secondes. On l’avait échappé belle comme elle disait.

 « Da, échappé belle, tu peux l’dire. Le bordel qu’ça aurait été. On est dans Rahoon West Side en plus. Pas un coin qu’tu veux aller pour l’fun, y’a rien d’intéress…Aouch! »

J’constatais que l’anxiété passé, Gwen avait retrouvé sa délicatesse précédente, s’qui fut très apprécié d’ma part et m’permis d’me détendre un peu jusqu’à s’que j’la sente pincer ma peau à nouveau ou j’sais pas quoi pour m’faire comprendre qu’elle t’nais à son point. Malgré tout, elle m’rassura qu’la torture achevait avant d’poursuivre son travail. J’tournai quand même la tête comme j’pouvais, affichant un sourire moqueur, parce que da, j’avais attendu pour la lui sortir quand même.

 « T’sais qu’mes services valent plus que 30 right? Cheap. » , affirmais-je en allant chercher l’fric dans ma poche, faisant mine d’compter pour finalement ricaner en m’tournant subitement. Enfin, j’essayais d’éviter la pince et d’voir sa tronche sinon s’tais pas drôle, mais au final le mouvement brusque tira la peau d’mon dos et j’me dit qu’la pince aurait probablement fait moins pire.

 « J’déconne! Et j’allais pas lui dire.» , rajoutais-je précipitamment en tentant d’éloigner mon dos d’sa personne. J’me doutais bien qu’sa réponse s’rait pas des plus agréable. Bon, ça servait pas à grand-chose d’tourner comme elle m’chevauchait, j’pouvais pas tourner complètement, mais p’t’être qu’elle laisserait passer celle-là.

« Ouah, tu as osé y faire allusion! »
 « C’mon n’importe qui peut faire ce genre de blague sans avoir s’genre d’boulot. Ça veut rien dire! »
« Oui, mais elle peut avoir de sérieux doutes vu tes fréquentations. »
 « Ouais, bah ça restera que des ouï-dire. »
« Des ouï-dire que les élèves du pensionnat, avec rien à faire vont se faire plaisir de répandre. »
 « J’pense pas qu’elle soit du genre à répandre des rumeurs pour une blague moche. Ça m’inquiète pas. Elle s’appelle pas Aphrodite. »
« Blah blah blah… »
, sur un ton enfantin en riant, fut sa seule réponse. J’étais soulagé qu’elle soit bonne joueuse. J’en avais b’soin en s’moment.

 « J’lui donnerai pour son loyer l’mois prochain, c’est régulier pour nous, ce s’ra ni vu ni connu. Du coup elle va l’récupérer et le passera pas sur sa coke. Ça t’convient? T’sais par contre qu’elle fait ça parce qu’elle est r’connaissante, elle est généreuse de nature, mais aussi pour pas avoir d’dette envers toi. Prends-le pas mal. Juste que s’que j’veux dire c’est qu’si tu r’fuse le cash, t’as pas intérêt à aller d’mander plus. Pas que j’crois qu’ce soit ton genre, mais t’es averti. »

J’avais repris mon sérieux, mon ton était poli, mais clair. J’voulais pas qu’ma coloc ait encore plus d’emmerdes à cause d’une « dette impayée ». Si elle r’fusais l’cash, la seule chose qu’elle pouvait d’mander s’tait le r’pas à la maison qu’Maša lui avait offert et entre moi et elle, il était clairement pas question qu’sa arrive. J’me rappelais qu’elle lui avait aussi vaguement proposée ses services, mais j’voyais pas Gwen s’y intéressée. Quoique savait-on jamais.

J’me replaçai sur mon ventre proprement, d’façon à s’que Gwen puisse finir son boulot. J’avais remarqué tous les gravillons qu’elle avait délogé de la plaie. C’était une bonne chose que j’aille son aide, sans elle, y’aurait probablement eu infection et j’imaginais que j’allais avoir des marques beaucoup moins pires que s’que ça aurait été autrement. Peut-être que ce s’rait une raison d’me faire tatouer l’dos aussi au final. L’idée était plaisante, s’tait une bonne raison d’le faire. J’allais d’voir y songer. Une fois guérit.

 « Tu crois qu’ça va marquer? Si oui j’pense que j’vais voir pour un nouveau tatouage…», Demandais-je à s’que j’estimais être l’experte.

J’m’étirai pour attraper mon téléphone et regarder l’heure en soupirant. J’allais d’voir y aller après les soins question qu’il ne soit pas trop tard pour me rendre. J’me voyais pas faire une sieste avant d’y aller, même si j’en sentais l’besoin. J’t’ais trop anxieux. Mieux valait en finir rapidement avec s’t’histoire.

 « Gwen? Mersi. D’pas t’être poussé et d’être rester pour aider Maša. Elle avait l’air beaucoup mieux au réveil. C’est fou. J’pense pas l’avoir vu aussi alerte d’puis un moment.»

J’réfléchis un moment, j’osais pas d’mander. J’savais qu’Maša approuverait pas que j'lui d'mande de l'aide pour elle. J'l'aurais pas fait pour moi-même, mais j'pouvais pas nier qu'Gwen avait des talents particulier. On pouvait pas vraiment trouver mieux qu'un pouvoir divin right?

 « S’qui m’fait m’demander. J’essaie d’lui faire quitter la dope d’puis un moment. Ça marche pas. Elle fait qu’à sa tête, c’est une addiction. Elle a pas t’jours été comme ça. Admettons, que j’ai b’soin d’aide en urgence, tu crois que j’pourrais faire appel à toi? Elle semble bien t’apprécier, pour le peu qu’elle t’as vu. J’le f’rais pas si j’pensais pas qu’ce s’rais nécessaire d’avoir d’l’aide pour elle.»

J’lui montrai mon téléphone. Bon, l’idée m’plaisait pas non plus, ça voudrait dire qu’elle mettrait les pieds chez moi. Mais s’tait en cas d’urgence seulement right. On parle d’éviter qu’sa fille se r’trouve sans une mère éventuellement.



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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyVen 1 Mai - 13:39

 

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J'plissais les yeux face au sourire d'Ethan. Ça n'annonçait rien de bon. J'avais arrêté mes mouvements, sur la défensive. J'avais commencé à mieux connaître le spécimen et j'savais que ce sourire, j'l'aimais pas.

Le temps que j'enregistrais le sens de ses paroles et suivis du regard ses gestes, il avait déjà bougé avant que j'puisse l'attaquer. J'comptais bien le faire tâter de ma pince, mais le salaud s'était contorsionné de sorte que j'pouvais atteindre que difficilement son dos. J'me retrouvais moi-même déstabilisé dans cette position. Essayant de garder l'équilibre, ses pauvres excuses me faisaient ni chaud ni froid. Il allait payer d'une manière ou d'une autre. Il avait juste pas appris sa leçon. Mon regard tomba par hasard sur les glaçons et l'idée fût. J'abandonnais vite l'idée de me venger avec la pince et saisissais quelques morceaux de glace dans mon autre main. Même s'il continuait de se débattre, j'pouvais affirmer que j'avais réussi à lui faire glisser quelques glaçons dans le cou. Le rire de Brigid accompagnait mes actions. Elle semblait être amusée par nos "chamailleries" (je cite).

J'mettais en pause notre bataille pour écouter plus en détail ses explications. Il avait arrêté de rire, c'est que ça devait être plus sérieux. J'hochais la tête pour dire "oui", son idée m'allait. J'laissais échapper un "hmpf" hautain lorsqu'il avait fini de parler. J'levais le menton et j'profitais d'être au-dessus de lui pour le regarder de haut, haussant un sourcil.

- Tu m'prends pour qui ?

Mon ton était pas si sérieux, on pouvait même réussir à deviner un air d’exagération dans ma gestuelle. Comme si j'voulais paraître vexée, juste pour faire ma chieuse. Pour dire la vérité, c'était un peu vrai. Il n'empêche que ça me faisait quand même rire l'idée qu'il avait de moi (même s'il avait précisé qu'il pensait pas que j'étais de ce genre). Face à ma réaction, peut-être qu'il comprendrait qu'il n'aurait pas eu besoin de me faire tout son baratin.

J'le laissais se remettre en position et j'm'installais de façon plus confortable de nouveau. J'lâchais les glaçons dans la cuve, jugeant la lutte terminée. J'me remettais au boulot, en plus, j'avais bientôt terminé. Vivement la libération. C'était en voulant me saisir de la bouteille de Vodka que j'remarquais que celle-ci s'était renversée à cause de l'agitation. J'jurais tout haut en la redressant. Rassurée de voir qu'elle était pas totalement vide, j'tirais une grimace à la tâche apparente sur les draps.

- Tu penses que ton pote va nous en vouloir pour ça ?, j'désignais du menton le problème. En toute franchise, les couvertures étaient déjà crades. Une tache de plus... Ça se voyait presque pas.

Ça servait à rien de rester se poser des questions, j'reprenais donc ma routine. Le côté droit du dos du brun était traité. Il restait plus grand chose du côté gauche. J'me concentrais donc, ignorant la tension dans ma nuque, les gestes sûrs. J'me redressais, m’asseyant sur les hanches (et donc finalement sur celles d'Ethan), seulement lorsque j'avais fait tomber le dernier gravillon sur la serviette. En regardant leur quantité assez nombreuse, un sourire satisfait venait orner mes lèvres. Brigid me félicita. Enfin terminé ! J'voyais mon but arriver (traduction : mon café), ce qui me redonnait un regain d'énergie. Souhaitant n'pas perdre plus de temps, j'posais la pince à côté de la bouteille pour prendre la guenille Vodka et la passais sur les plaies.

À la question d'Hélène, j'humais, indiquant que j'réfléchissais. Les yeux sur son dos que j'nettoyais, j'essayais d'imaginer. Les plaies étaient pas si profondes pour la plupart. Mais c'était sûr qu'il y aurait quelques marques. Il pourrait pas y échapper. Sans m'en rendre compte, mes doigts effleuraient doucement sa peau suivant les dessins que j'imaginais dans mon esprit. Oui, un tatouage ici ça pourrait rendre bien... J'me demandais quel design il allait faire.

Sortant de ma rêverie, j'arrêtais les mouvements de mes mains. Réalisant que maintenant des gestes que j'avais fait, j'me sentais légèrement gênée. Voulant pas laisser le temps à Hélène de se faire des idées - ou pire, de faire un commentaire - j'enchaînais rapidement. J'échangeais de guenille, prenant une humide pour continuer de nettoyer les plaies, ma voix trahissait aucune gêne :

- Tu risques d'avoir quelques cicatrices oui. Un tatouage peut être une bonne idée. En plus, t'as de la surface pour te faire plaisir, j'insinuais qu'il avait le dos large. Mais j'étais un peu vendu, puisque j'avais moi-même le dos tatoué.

J'me penchais hors du lit pour attraper mon sac que j'hissais à côté de nous. J'sortais d'une poche le spray désinfectant, jugeant que les plaies méritaient encore une dose. Ce serait plus efficace que la Vodka.

J'allais pas mentir. J'commençais à en avoir marre de tous ces compliments. C'était cool, ok. Mais j'savais pas quoi répondre et j'détestais me retrouver sans savoir quoi faire. Même si le remerciement venait d'Hélène (ce qui était pas rien), j'espérais que ce serait le dernier "merci" de la soirée que j'entendrais. J'allais devenir allergique au mot à ce rythme. Par contre, l'entendre dire sur l'état de Maša me faisait plaisir, j'le cachais pas. Brigid non plus, d'ailleurs. Elle était toujours contente de pouvoir aider quelqu'un, de se rendre utile. Même si le sentiment était partagé pour cette fois, ça risquait pas de devenir une habitude. Brigid voudrait sauver la terre entière, moi j'voudrais me contenter au strict minimum.

J'avais aidé Maša, mais ça s'arrêtait là.

J'prêtais une oreille à ce que disait Ethan tout en appliquant le spray sur les blessures les plus profondes. J'aimais pas la tournure que prenaient ses paroles avant même qu'il ait fini. J'sentais que ça allait pas me plaire - j'sentais mon ventre se tordre sous le sentiment déplaisant. Et j'avais eu raison. J'regardais son téléphone comme si le truc était la future cause de ma mort. Le doute était permis. Donner mon numéro à Ethan, c'était un peu signer mon arrêt de mort. J'venais juste de me dire qu'aider Maša était exceptionnel. J'voulais pas que ça devienne une habitude.

Une douleur perça mon crâne. J'lâchais le flacon pour porter mes mains à mon front, me plaignant doucement.

- Tu ne peux pas refuser.

J'grinçais des dents, fronçant les sourcils sous la douleur et l'irritation que j'sentais monter en moi.

- Et pourquoi ça ? Tu sais très bien ce que j'pense de tout ça.

- Tout ne tourne pas autour de toi ! Sa voix sembla exploser dans ma tête. J'lâchais sans doute une autre plainte sans m'en rendre compte. J'n'avais plus conscience du monde "extérieur", ce qui se passait dans ma tête m'accaparait complètement. Maša peut très bien mourir ! Tu comptes laisser ça se produire ?

- Comme si c'était ma faute...

- Oui ! Lorsque tu aurais pu y faire quelque chose pour y remédier, oui, c'est ta faute ! J'n'approuvais toujours pas sa logique et elle devait bien le sentir. Ce n'est pas tout. Elle a une fille, tu l'as entendu. Tu laisserais une petite fille devenir orpheline, perdre sa mère ?!

La douleur était trop forte. Avec la fatigue que j'ressentais depuis l'utilisation de mes pouvoirs et qui s'accumulait avec la situation actuelle, j'n'arrivais pas à supporter la douleur. D'habitude, j'aurais réussi à résister, à répondre à ma déesse. Ça n'aurait pas été la première fois. Brigid n'était pas spécialement violente en plus, c'était juste moi qui étais plus faible que d'habitude. Sa voix pulsait dans mon crâne, j'avais l'impression qu'il allait exploser. Ses émotions se propageaient dans mon corps, sa douce chaleur habituellement agréable devenait étouffante. J'avais l'impression que l'air me manquait. Le sens de ses paroles me torturait aussi. La carte de la fille orpheline avait fait mal. Tout était trop pour moi, j'n'arrivais pas à combattre. J'me sentais incapable, démuni. J'comprenais pas. La menace de mourir à cause d'une possession me revint soudainement à l'esprit. La peur de mourir se rajoutait à ma tornade interne. Le besoin de faire quelque chose - n'importe quoi ! - pour me sauver se faisait urgent.

- C'est bon... C'est bon, C'EST BON ! ARRÊTE ! J'finissais par hurler en même temps que la panique montait. J'avais besoin qu'elle m'entende au dessus du bordel qui avait lieu dans ma tête.

Ça semblait marcher. Elle avait fini de crier, ses émotions perdaient en ampleur à chacune de mes respirations précipitées. Trop désorientée, j'n'entendais pas ses intonations inquiètes ni le changement de ses émotions, comment elle essayait de propager sa douce chaleur salvatrice pour m'aider à reprendre le contrôle.

J'rouvrais les yeux que j'avais fermés sous la douleur. J'battais des cils pour chasser les larmes qui s'y trouvaient, les sentant même pas coulées le long de mes joues. Ma respiration était tremblante, j'avais besoin qu'elle se calme. J'faisais de mon mieux pour la réguler, en prenant de grandes inspirations. Le sang battait dans mes tympans, j'avais l'impression d'avoir fait une crise de panique. J'savais pas combien de temps avait duré cet épisode.

J'sentais mes forces revenir petit à petit. Mes idées devenaient plus claires. Mes mains tremblaient toujours et j'avais une migraine sévère. Tout ça pour un putain de service. Pour un putain de numéro. La meilleure option, c'était d'en finir le plus vite. Que ce soit réglé. J'me saisissais donc du téléphone du brun après l'avoir repéré. Gardant une main pressée sur ma tempe, de l'autre j'arrivais à aller dans ses contacts. Après avoir vérifié deux fois que j'm'étais pas trompé dans mon numéro (j'avais du mal à me concentrer), j'le laissais retomber sur le matelas.

Il fallait que je trouve une solution pour mon crâne, la douleur persistait. Je prenais un glaçon après un temps de réflexion, me souvenant que le froid faisait du bien face au mal de tête. Je pressais la glace au milieu de mon front, sifflant entre mes dents sous la sensation et massais la zone. Après avoir remarqué que ça commençait à faire son effet, j'arrivais à desserrer la mâchoire. Je sentais même les traits de mon visage se détendre, ça faisait vraiment du bien...

- Uniquement en cas d'urgence, on est d'accord ?, mon interrogation avait une pointe de douleur à cause de ma migraine. Pas que ça devienne une habitude. Pour elle aussi, sinon elle va se rendre compte d'un truc ou alors elle fera plus d'efforts...

J'm'expliquais pas plus, la douleur trop forte pour rester concentrer. Celle-ci avait tout de même baissé comparé à tout à l'heure. Maintenant j'avais conscience de Brigid. Elle essayait de joindre mon esprit, pour attirer son attention sur elle pour que j'l'écoute. J'la bloquais directement. J'lui parlerais pas tant que j'aurais pas une tasse de café devant moi. D'ici là, elle pouvait aller se faire voir. Comme j'avais moins de force j'n'arrivais pas à la repousser complètement, j'sentais donc quand même sa culpabilité. Elle respectait mon choix de l'ignorer mais, têtue, elle continuait d'agir sur mon mal de crâne pour le faire diminuer.

Après trois respirations, ça allait mieux. J'avais toujours mal, mais j'avais plus l'impression de crever et mon crâne n'paraissait plus être scié. J'poussais un soupir pour continuer à me calmer. Encore un peu, j'enlevais le glaçon, la douleur supportable. J'ouvrais mes yeux que j'avais fermés et jetais le glaçon parmi les autres. J'posais à plat mes mains sur mes cuisses et prenais une grande inspiration que j'bloquais et que j'relâchais lentement. Les tensions dans mon corps et dans mon crâne faiblissaient suite à cet exercice. J'pouvais dire que j'allais mieux.

J'humectais mes lèvres rendues sèchent et essayait de me remettre dans le bain. Surtout, j'voulais vite passer à autre chose.

- Bon du coup... J'ai fini avec ton dos. Faut juste que j'te fasse un bandage et ce sera bon. J'me massais doucement la tempe en grimaçant discrètement.

J'sortais le plus gros rouleau de bandage de mon sac et commençais à défaire une longueur. J'croisais rapidement le regard du brun. J'détournais les yeux, n'me faisant pas confiance pour réussir à cacher la douleur dans ceux-ci.

- J'garantis pas la beauté du truc. Promis j'ferais un joli nœud. Moi ? Une tentative de blague ? Peut-être. Technique pour détourner l'attention de l'accident précédent ? Oui.




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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptySam 2 Mai - 17:30


Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


J’devais l’admettre, autre sa suceptibilité, Gwen était facile à dealer avec. J’sentais pas qu’elle allait r’venir nous faire chier avec une potentiel récompense. Son air faussement offensé, m’avait arraché un sourire reconnaissant et ça avait fini là. J’aimais quand s’tait pas compliqué. À sa question sur le renversement de la bouteille de vodka, j’avais secoué la tête négativement.

- Si y’a d’quoi ça désinfectera le lit. , avais-je simplement répondu alors qu’elle s’installais de façon plus confortable pour continuer son travail. Dieu savait s’qui avait sur ces matelas d’toute façon.

De son côté, elle avait ensuite évalué mes blessures, confirmant que j’aurais des cicatrices à ma grande déception, mais bon vu les marques d’jà présentent ce s’rais pas dramatique. Elle appuya même l’idée du tatouage et immédiatement je me mis à songer à ce que j’aimerais. Malheureusement mon cerveau était trop embrouillé par la fatigue et j’avais opter pour retourner à des pensées plus sérieuses, notamment demander son numéro de téléphone en cas d’urgence. C’est pendant qu’elle nettoyait mes plaies, douleur à laquelle j’m’étais habituée d’puis l’début d’la soirée, que j’l’entendis émettre une brève plainte suite à ma question.

J’avais eu envie d’rétorquer qu’si c’était si chiant elle pouvait dire non. J’lui tordais par le bras, mais d’un autre côté, égoïstement, j’voulais pas vraiment qu’elle m’dise non. J’attendis donc pour une réponse claire, mais après un moment d’attente trop long à mon goût, j’me décidai à jeter un coup d’œil par d’ssus mon épaule. Mains plaquées au crâne, le visage crispé, les yeux clos avant qu’elle ne commence à hurler d’arrêter, j’compris rapid’ment qu’ça allait pas avec sa divinité. Immédiatement j’m’étais r’tourner complètement sous elle, la retenant pour pas la faire tomber en bas du lit en même temps et m’redressai pour m’rapprocher d’son visage. Une main me supportant sur le matelas, j’allai poser l’autre sur son visage en espérant qu’elle ouvre les yeux pour chercher son regard comme pour établir un contact. Parce que da, Gwen semblait bien loin en s’moment. La dernière personne qu’j’avais vu dans s’te position s’tait Eireen et cette pensée fit monter mon stress d’un cran supplémentaire. Après pour Eireen ça avait été assez simple d’imaginer quoi faire en premier, genre lui éviter de flamber, mais pour Gwen j’avais vraiment aucune idée de s’qui s’passait dans sa tête et rien autour m’disait qu’une shit du genre allait arriver. Les mains sur son front m’indiquaient qu’c’était probablement que là-dedans qu’ça s’passait. Elle avait trop utilisé ses pouvoirs? Elle voulait tellement pas m’donner son numéro qu’j’allais l’achever? Ça semblait peu probable quand même.

- Hey! HEY! Ça va?!

J’vis ses traits finir par s’détendre alors qu’elle ouvrait les yeux, laissant des larmes perlées sur ses joues. J’en suivis le trajet un moment, l’une terminant son chemin sur mon torse, l’autre que j’me décidai à essuyer doucement avec mon pouce avant de poser ma s’conde mains sur le matelas en l’observant les sourcils froncés par l’inquiétude en attendant qu’elle revienne sur terre un peu. Malgré tout elle semblait s’animer, m’permettant d’relaxer également. Soudainement, elle attrapa mon téléphone et y ajouta son numéro. Vraiment? C’était à cause du numéro? Elle balança mon appareil sur le matelas avant d’attraper un glaçon qu’elle apposa sur son front. Elle me précisa que ce serait c’était QUE pour les urgences. J’hochai la tête affirmativement. Malgré tout, j’regrettais d’avoir osé d’mander son aide si s’tait pour la mettre dans s’t’état. Pour une fois qu’j’en d’mandais. Parce que da, d’puis ma conversation avec Eireen j’m’étais dis que j’frais l’effort d’en d’mander si j’avais b’soin. Après Gwen, j’la connaissais pas tellement. On était pas proche. Elle m’avait aidé en Égypte. Eireen lui f’sait confiance, s’qui voulait dire beaucoup, mais s’tait pas une raison d’lui domper Maša sur les bras parce que j’en pouvais plus.

Ça m’avait semblé être une bonne option dû à ses capacités simplement. C’était pas un peu triché au fond? Juste parce qu’elle avait des pouvoirs j’lui d’mandais…

- Pouvoirs que tu ne veux pas développer toi-même.

Aphrodite marquait un point et bien qu’son but était probablement d’m’indiquer que j’devrais peut-être apprendre à les utiliser pour m’aider moi-même, le commentaire eu l’effet inverse. J’allais annuler ma demande.

Gwen, semblait reprendre ses esprits graduellement, allant même jusqu’à faire comme si rien s’tait passé en m’expliquant s’qui lui restait à faire comme soins en ayant beaucoup d’difficultés à suivre m’regarder en pleine face. Ajoutant même une tentative d’humour avec son « J'garantis pas la beauté du truc. Promis j'ferais un joli nœud. » [/color]

Un mince sourire se dessina quand même sur mes lèvres alors que j’me rappelais ses bandages improvisés en Égypte.

- Mircea, je crois qu’elle ne veut pas en parler. Évite le malaise. Terminons-en simplement. Toi aussi il faut que tu en finisse avec cette soirée et plus longtemps tu restes ici, plus ça te préoccupe.

Sur les sages paroles d’Aphrodite, moi étant moi, j’ouvris ma trappe comme à l’habitude. J’pouvais pas laisser couler. J’poussai un profond soupir, roulai les yeux exagérément puis l’observai, un sourcil levé. J’voyais pourquoi elle s’entendait bien avec Eireen. Une autre qui gardait tout pour elle. S’tait à s’demander d’quoi elles discutaient entre-elles.

- Sérieusement? Tu va faire comme si rien s’tait passé? J’pense qu’t’en à fait assez pour aujourd’hui.

J’me redressai complètement, me r’trouvant plus près que j’l’aurais voulu d’Gwen, mais c’était l’moindre d’mes soucis comme mon but était d’attraper d’la glace d’une main, puis une guenille propre de l’autre. Ça avait semblé lui faire du bien plus tôt. J’en profitai donc pour en déposer l’un dans l’autre lui foutre dans la figure, avec délicatesse tout d’même, avant d’lui piquer le bandage qu’elle v’nais d’sortir d’son sac de l’autre.

- Tiens ça. Et j’vais m’arranger avec ça. R’pose-toi un peu, pis va prendre ton café. , ajoutais-je avec un clin d’œil épuisé.

Pour faire bonne mesure, j’agrippai ses deux bras pour la forcer doucement, mais surement, à s’étendre sur le lit où Maša l’avait été un peu plus tôt. Pour ma part, j’commençai à ramasser le matériel qu’elle avait utilisé plus tôt, passant par-dessus elle pour aller tout porter aux vidanges ou dans le bain selon s’qui d’vait être jeté ou lavé. J’déposai au passage les bandages que j’lui avais pris sur le comptoir avant d’retourner dans la chambre pour continuer mon p’tit ménage. J’attrapai ensuite mon téléphone, posant mon r’gard sur Gwen l’espace d’un temps.

- J’sais s’qui s’est passé, mais j’peux prendre un « non ». S’pas ta responsabilité. Surtout si c’est pour foutre le bordel avec ta déesse. J’vais pas faire chier. Mon but s’pas d’te buter. Et par-dessus tout, Eireen me butterais probablement après.

J’lui montrai mon écran alors que j’supprimai son numéro, puis rebalançai l’appareil sur le lit avant d’retourner dans la salle de bain. J’me voulais rassurant pour elle bien que j’comprenais pas s’qui avait bien pu causer problème avec la divinité. Ça m’semblait débile et j’t’ais trop crevé pour l’réfléchir anyway.

D’vant l’miroir, j’entrepris d’regarder l’boulot qu’elle avait fait. S’tait franchement beaucoup mieux qu’quand on était arrivé, mais j’regrettais d’lui avoir dit qu’j’me chargerais du pansement. Non seulement m’étirer f’sait un mal de chien, mais j’réalisais qui avait des zones qu’j’aurais du mal à couvrir. Fuck it! Ça saignait plus tant qu’ça d’puis qu’elle avait nettoyé, j’allais juste mettre mon chandail.

- Après tout ce travail, tu vas prendre la chance que ton dos s’infecte? Je croyais que tu craignais que les cicatrices n’abiment ta peau.


Elle marquait un très bon point et si j’avais pas été aussi crevé j’aurais pris l’temps d’tenter quelque chose, mais j’haussai plutôt les épaules. Fuck it! Et entrepris d’mettre le chandail qu’on m’avait apporté. En voyant mon reflet dans le miroir, j’me promis que j’me nettoierais un peu avant d’quitter. J’allais pas pouvoir m’vendre arranger comme ça, avec toute cette crème, mais avant j’retournai voir Gwen.

- Comment tu t’sens? Et bullshit moi pas.



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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyVen 15 Mai - 18:08

 

Doctor, again

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Ethan avait des beaux tatouages.

Non, mais, sérieux. J'pouvais pas le nier. Le style de dessin, déjà. J’adorais. Il était doué. Peut-être que j'pourrais lui demander conseil pour mon prochain tatouage… Et les détails aussi. J'pouvais bien les voir à cette distance. D’ailleurs, c’était bizarre, ça. Normalement, il était sur le dos. Et... Beaucoup, beaucoup, moins proche que maintenant.

Le cerveau encore ramolli par les événements précédents, j'réalisais lentement la situation. Mes yeux essayaient bien de faire passer le message à mon cerveau, mais non, nada, ça marchait pas. Le « danger, danger » clignotant devant mon nez n'semblait pas inquiéter mon cerveau. Donc, moi non plus. Mes yeux s’agrandissaient en même temps que les tatouages du brun. J'comprenais que c’était parce qu’il prenait une grande inspiration. J'finissais par lever le regard sur le faciès de celui-ci, j'pouvais pas passer ma journée à fixer ses tatouages. J'fronçais les sourcils à son roulement d’yeux, puis haussais un sourcil en réponse au sien.

J’aimais pas sa réponse. Non. Il était pas censé m’emmerder. J’avais détourné la situation pour pas en parler, justement. Il a jamais entendu de « faire comme si de rien n’était » ?! Mais, eh, on parlait d’Hélène. Bien sûr qu’il allait pas faire le docile. Mon corps entier se crispait instinctivement à sa proximité soudaine. Il était déjà trop proche tout à l’heure ! N’osant pas faire de mouvements qui risqueraient de créer trop de contact, j'suivais du regard ses gestes, essayant de comprendre. Voyant venir la guenille, j'fermais les yeux sous l’impact (moins fort que j'l’aurais cru). Je comprenais toujours pas ce qu’il faisait. J'me saisissais quand même de la guenille, dont la froideur me faisait plus que du bien à l’instant présent. La positionnant bien au milieu de mon front, j'regardais le brun se saisir du bandage de mes mains. J'n’offrais pas grande résistance. C’était louche, tout ça. J'le fixais, comme si j'comprenais pas la langue dans laquelle il parlait. Et autant vous dire, j’avais l’impression que c’était le cas. Stop. Est-ce qu’Ethan venait faire preuve de gentillesse ? Pincez-moi, j'rêve.

Lorsqu'il se saisissait de mes bras, je le laissais faire, d’une part à cause de ma fatigue qui me ralentissait, mais d’une autre part, par curiosité. J’étais curieuse de voir ce qu’il comptait faire. Alors, j'me couchais comme il l’indiquait, n'réagissait même pas lorsqu'il passait au dessus de moi, me contentant de le regarder. Il semblait ranger la chambre. Il passait d’une pièce à l’autre, prenant et rangeant les affaires. Où est-ce qu’il voulait en venir ? C’était pas comme s’il essayait de me ménager… J'voulais pas y croire. J'le voyais se saisir de son téléphone et nos regards se croisèrent. J'fronçais les sourcils à ses paroles, même si le prénom « Eireen » réussit à m’arracher un sourire. Eireen, Eireen… J'savais même pas si j'pouvais lui parler de mon « aventure ». Mes pensées furent couper rapidement lorsque le brun me montra qu’il supprimait mon numéro. J'clignais plusieurs fois des yeux, fixant le téléphone qu’il avait jeté sur le matelas avant de quitter la pièce.

J'rêvais pas ? Sûr ? Parce que moi, j’avais du mal à le croire. Il venait de supprimer mon numéro. Pour n'm’obliger à rien. Il voulait pas créer de problème avec ma déesse. Donc il avait supprimé mon numéro. Il me libérait de toute faute, finalement. Ça aurait dû me soulager, me faire plaisir même. Mais non, au contraire ! J'sentais la colère monter en moi. D’où il décidait quelque chose pour moi ? Si j'voulais aider Maša, ou pas, c’était mon choix ! Certes, il y avait une eu une querelle entre Brigid et moi au départ. Mais il y avait eu erreur pour les deux partis. Elle avait mal calculée ma fatigue et sa force, et moi (et ça me faisait mal de le dire), Brigid m’avait fait réaliser que j'm’en serais voulu, si j'n’avais rien fait au final. La voix de la gamine que j’avais entendue à travers le téléphone d’Ethan plus tôt résonnait dans ma tête. J'n'souhaitais à personne de perdre sa mère.

Alors, si j'voulais donner mon numéro pour donner un coup de main, personne n'avait le droit de m'en empêcher !

Profitant qu’il état occupé dans la salle de bain, soudainement animée d’une force nouvelle, j'm’étirais jusqu'à son téléphone. Cette fois, au lieu de rentrer mon numéro, j’arrivais à trouver le sien, et le mémorisais. J'savais que j'l’oublierais pas. Avant de me faire découvrir, j'déposais le téléphone et me remettais dans la position dans laquelle il m’avait laissé. J'réajustais la guenille sur mon front comme si de rien n’était, et me relâchais pour de vrai pour la première fois depuis les dernières heures. J'comptais les minutes de pur bonheur, sentant la douleur de ma migraine faiblir un peu plus que le temps découlait, m’arrêtant lorsque Hélène revenait dans la pièce.

J'rouvrais les yeux, regardant le plafond. J'pouvais fixer un point sans que ma vision se brouille ou qu’une douleur pénible m’assaille. Mon état s’améliorait rapidement. Les actions discrètes de ma déesse couplée à la guenille faisaient effet. J'tournais la tête vers le brun, une main toujours contre la guenille pour la tenir en place et inspectais son état. Il avait été bien rapide pour se faire un bandages... En dessous de son chandail, j'remarquais pas la présence de bandage. J’en mettrais ma main à couper, il en avait pas fait. Quel idiot. Et il osait me demander comment j’allais. « Bullshit moi pas » qu’il me disait, alors que c’était lui qui se foutait de moi. J'comprenais même pas pourquoi il continuait à insister sur mon état, alors qu’il était lui-même blessé. En plus, il se soignait mal ! Les fibres de son vêtement allaient s’incruster dans les plaies et bonjour la galère... Vraiment, être dans le rôle de la patiente, ça m’allait pas. Il s’inquiétait une fois de plus sur ma santé, mal de crâne, morte de fatigue, ou pas, j’allais lui péter la gueule.

Aucune émotion n'transperçait sur mon visage, j'prenais une inspiration pour me calmer. Ça n'servait à rien d’être agressive, il cherchait pas à mal – j’imagine…

- Ça va mieux, j'lui répondais entre mes dents, comme si ça me faisait mal de lui répondre. C’était le cas – pas physiquement, mais dans mon ego, oui.

Lentement, j'me redressais dans le lit. Satisfaite de voir qu’aucune douleur n’avait attaqué mon crâne, mon expression se détendait, un léger sourire ornant mes lèvres. Il n'dura pas longtemps, car j'croisais le regard inquiet du brun. J'glissais mes jambes hors du lit, posant à plat mes pieds sur le sol et j’attendais quelques secondes avant de me détendre. Pas de douleur. J’osais jusqu'à enlever la guenille de mon front. Attendant quelques instants, vérifiant que mon mal de crâne restait tolérable, j'laissais tomber la guenille sur le matelas. J'croisais le regard du brun, cette fois, levant le menton et haussant un sourcil, une lueur dans les yeux, comme le mettant au défi d’oser me contredire.

- Et toi ? Ton bandage, il est réussit ? J'faisais aucun effort pour cacher le sarcasme dans ma voix. J'savais qu’il n’en avait pas fait, il avait été trop rapide. Tu sais, ça me prendrait vraiment pas longtemps pour le faire. Et tes plaies vont s’infecter, ça va finir moche.

Prenant le taureau par les cornes, j'me levais et poussais intérieurement une exclamation de victoire. Mes jambes me supportaient, la pièce ne vrillait pas et mon crâne n'me lançait pas trop. Doucement, j'me dirigeais dans la salle de bain. J'tapotais l’épaule du brun en passant.

- C’est pas un bandage qui va me tuer. J'suis pas en sucre. J'avais peut-être toujours mal à la tête, mais qu'il n'compte pas sur moi pour l'avouer.

J'me positionnais devant le miroir et prenait les bandages qu’il avait laissé sur le comptoir. J'le savais, il n’y avait pas touché. J'devais cacher les marques dans mon cou. Lentement, mais sûrement, j'm’exécutais. J'mettais à point d’honneur à montrer à Ethan que j’étais capable de le faire. Il me prenait pour quoi, encore une fois ?  J'n'laissais personne s’inquiéter pour moi, et certainement pas lui ! Le jour où j'laisserais docilement qu’on s’occupe de moi, ce serait quand j'serais morte. Jusque là, vous pouviez tous rêver.

L’affaire de mon cou pris seulement quelques minutes. Satisfaite du résultat, aucun bleu visible et j'n’avais pas l’impression d’être étranglée, j'croisais mon regard dans le miroir et hochais légèrement la tête, approuvant avec moi-même de mon travail. Gardant en mains les bandages, j'me tournais vers Ethan. J'haussais un sourcil en le regardant.

- Qu’est-ce que t’attends pour enlever ton haut ? Plus vite que ça. J’ai un café qui m’attend, et toi, la police.





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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 17 Mai - 5:20


Doctor, again

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Moi qui avait espéré clore s’t’épisode rapid’ment, Gwen était pas assez conne pour que j’lui en passe une en douce et étant pas un menteur, j’avais donc été directe quand elle m’avait d’mandé si mon bandage était réussi, causant un délais supplémentaire à mon départ. Voyant très bien ou elle voulait en v’nir, elle m’arracha un sourire amusé malgré l’épuis’ment. C’tait d’autant plus marrant en voyant l’espèce d’air soupçonneux qu’elle m’balançait.

- Nope. Les bandages sont absents, avais-je répondu alors qu’elle passait derrière moi en tapotant mon épaule pour attirer mon attention sur elle qui pénétrait dans la salle d’bain, où elle constata elle-même les bandages sur l’comptoir.

Elle semblait aller mieux, s’qu’elle avait confirmé un peu avant, mais la voir marcher d’façon stable m’satisfaisait comme preuve. J’soupçonnais qu’elle avait pas trippé qu’j’assume qu’elle puisse plus aider comme elle s’tait pas gêner d’me spécifier qu’elle était pas en sucre.

- J’en doute pas, mais s’reposer t’ferais pas d’tord, j’peux m’occuper d’moi aussi. J’vais pas crevé.

S’que j’pouvais comprendre. J’me résolu donc à la laisser finir s’qu’elle avait commencé. J’m’appuyai sur l’cadrage d’la porte l’temps qu’elle prenait soins d’cacher son cou à l’aide d’bandages. Normal’ment j’en f’rais pas d’cas, mais l’détail m’faisait penser à Moreen et son dernier mec. Souhaitant garder la tête haute, elle tendait à cacher ses bleus et faire comme de rien était. Gwen m’semblait pas être l’genre d’fille à vouloir cacher les imperfections pour l’esthétisme pur et simple et y’avais aucune utilité à cacher des ecchymoses autrement. C’tait sans doute pour ça qu’j’avais cette image en tête. J’me trompait p’t’être aussi. Gwen avait pas l’profil typique, mais qu’est-ce que j’en savais, j’t’ais pas dans sa tête. Aussi, dans s’te situation, s’tait pas elle la victime, mais s’tait quand même un drôle d’réflexe à mon avis. J’assumais qu’elle voulait pas affiché qu’elle avait été dans une bagarre. J’haussai les épaules pour moi-même en abandon d’s’te réflexion.

- Peut-être qu’elle essait de te montrer qu’elle peut encore le faire pour toi.
- Elle à pas à m’prouver quoiqu’ce soit. J’la crois hein! J’veux juste qu’elle s’repose.

- Hmm. S’tu veux une fois qu’j’reviens au pensionnat, j’peux cacher l’tout si t’aimes pas show off tes blessures d’guerre. T’aurais qu’à passer au local d’art. J’peux camoufler avec du maquillage de scène s’tu veux garder ça discret. J’ai appris à cacher les cicatrices et autres shits du genre. J’peux même t’montrer à faire disparaître un tatouage au b’soin un d’ses jours. J’sais qui a des gens qui aiment bien les camoufler dans certaines occasions, s’pas tellement mon cas, mais ça peut t’jours être utile.

Da, j’assumais qu’j’allais rev’nir au pensionnat, mais fallait pas mettre d’côté la possibilité qu’ce s’rait pas l’cas. J’préférais quand même pas y songer, m’concentrant sur l’moment présent.

Au bout de quelques minutes, l’doc en avait terminé avec son propre cou et m’demanda s’que j’attendais pour r’tirer mon chandail. J’grimaçai avant d’m’exécuter, sachant fort bien qu’lever mes bras allait étirer la peau d’mon dos. À ça s’ajoutait une fois d’plus l’rappel qu’j’allais d’voir fournir mes services gratuit’ment dans quelques heures à la station et qu’elle avait un café à prendre. J’mentirais, si j’me disais qu’j’étais pas un peu jaloux, mais j’la comprenait. Dans mon cas, l’mec entrait pas travailler avant 8h00, j’avais p’t’être le temps l’temps pour un café moi-même. Ce s’rait l’cheap d’hôtel, mais ça m’allait. On avait bien payé la chambre, autant en profiter. J’me mis à espérer qu’on ait accès au p’tit déjeuné d’l’hôtel aussi moche qu’il puisse être, mais le stress m’faisait douter qu’ça passerait d’toute façon, nœud dans l’estomac oblige. Reste que j’aurais tué pour un croissant ou du bacon, mon dernier r’pas r’montant à loin.

Passant le vêt’ment par d’ssus ma tête, j’le laissai tomber au sol avant d’me placer à côté d’elle, lui présentant mon dos et l’observant travailler dans l’miroir tout en l’aidant chaque fois que j’le pouvais. Elle s’occuperait bien des mouvements que j’pouvais pas faire. Silencieux, j’l’observai faire jusqu’à s’qu’elle ait terminé, passant ma main sur la figure pour étirer mes traits et m’maint’nir réveillé un peu. J’essuyai ensuite ma main sur mon pantalon en réalisant qu’j’en avait oublié la crème qui y luisait. Impatient qu’elle termine, j’tapotait machinal’ment l’comptoir, comme si j’geste faisait passer l’temps plus vite, pas qu’elle soit lente. Au contraire, Gwen complétait sa tâche de mains expertes et avec une efficacité déconcertante. Fallait croire qu’elle avait fait souvent.

Une fois terminé, j’me penchai en m’appuyant sur l’comptoir pour ramasser l’chandail et m’en vêtir avant d’retourner dans la chambre pour partir le café dans le p’tit percolateur fournis dans la chambre. On aurait dû l’partir avant, mais on avait eu d’autres priorité d’toute évidence. Fallait dire aussi qu’la propreté du percolateur n’inspirait pas tellement confiance, mais j’avais fait pire en termes d’ingestion d’trucs louches dans ma vie. En attendant qu’le tous soit prêt, j’terminai d’ramasser s’qui trainait dans la chambre, jetant la guenille qu’j’avais donner à ma collègue un peu plus tôt dans l’bain avec l’reste des serviettes sales, mettant dans mes poches l’matériel encore bon qui appartenait à Masa afin d’lui rapporter tout ça. Enfin, j’attrapai mon téléphone portable qui s’trouvait t’jours sur le lit pour le mettre dans ma poche arrière et m’redirigeai vers la machine à café, attendant avec impatience que l’eau finisse d’couler.

- Well, j’pense qu’on a fait tout s’qu’on pouvait. T’es libre d’aller déguster un meilleur café. J’vais rester un peu, l’temps d’en prendre un et qu’le mec à qui j’compte me rendre rentre au boulot. Ça d’vrait pas tarder, mais j’vais lui laisser l’temps d’arriver. S’tu veux, j’pense qu’ils servent un p’tit déjeuner en bas. J’garanti pas la qualité par contre.

Comme pour appuyer mon point, j’avais ouvert le mini frigo pour trouver une p’tite pinte de lait que j’finis par aller vider dans l’évier en observant des caillots couler. Clair’ment l’ménage du frigo avait pas été fait d’puis un moment. Bon bah s’rait un café noir. Pas plus mal pour m’réveiller. Attrapant l’une des deux p’tites tasses à disposition, j’me versé un café. Juste l’odeur m’faisait un bien fou, mais celui du local d’art me manquait.

- Sinon, s’tu veux du café noir maint’nant sert toi, c’est là pour ça.

J’allai prendre place sur l’bord d’la f’nêtre, ouvrant les rideaux pour laisser rentrer l’soleil qui m’aveugla d’abord le temps qu’mes yeux s’adapte à la clarté.



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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 17 Mai - 16:14

 

Doctor, again

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Un sentiment de satisfaction montait en moi en voyant Ethan commencer à enlever son haut. J'savais pas si sa grimace signifiait que ça l’emmerdait de m’écouter ou pour une autre raison, mais ça faisait que me rendre plus heureuse. Dans ma tête, j'pouvais pas m’empêcher de me dire « Gwen : 1 Ethan : 0 ». I win.

Mettant de côté ma victoire, j'me mettais à la tâche. J'm’exécutais avec la précision d’une habituée – et c’était le cas. Les bandages, ça me connaissaient. Même si j’en faisais d’ordinaire sur moi, devoir en faire sur autrui était pas si étrange. Concentrée, j'm’appliquais, demandant à Ethan de lever les bras pour faire le tour de son torse plusieurs fois. Inspectant mon travail, j'me rendais compte que quelques blessures n’étaient pas assez recouvertes, situées trop haute sur son dos. J'passais donc quelques bandes en « bretelles » sur son côté droit, entourant son trapèze, avant de terminer par encore quelques derniers tours autour de son torse pour sécuriser le tout. Montrant ma bonne foi, j'lui faisais même pas de nœud dégueulasse. J’en faisais un discret et que j'cachais sous les bandes. Levant les yeux par-dessus son épaule et regardant le résultat dans le miroir, j'le jugeais assez bien pour mon état. Good enough. Malgré moi, mes yeux glissaient rapidement sur mes bandages donc mon cou. Me revenait à l’esprit la proposition du brun. C’était un geste sympa, mais j'me voyais pas accepter. Déjà, ça voudrait dire que j'reverrais Ethan trop tôt à mon goût, et surtout, ça voudrait dire que j'lui demanderais de l’aide pour quelque chose. Ah ! Même pas en rêve. J'croisais son regard dans le miroir :

- Merci pour la proposition, mais j'vais rester avec mes bandages. J’aime bien le style, j'rajoutais avec une pointe d’humour. J'prenais un pas en arrière, rajoutant de la distance entre lui et moi. J’ai terminé, tu peux te rhabiller.

J'le suivais dans la chambre une fois qu’il s’était rhabillé. Le laissant faire ce qu’il avait à faire, j'rangeais ce qui m’appartenait. Les quelques bandages qui me restaient, le spray désinfectant et le reste retrouvaient leur place dans mon sac. Reconnaissant le bruit, j'tournais la tête et haussais un sourcil, surprise de voir une cafetière dans la pièce. J'l’avais même pas remarqué. J'l’aurai vu avant, j’aurais peut-être décidé d’en prendre un ici. J'hochais la tête aux paroles d’Ethan. J'voyais pas quoi faire d’autre pour lui. J’avais fait tout ce que j'pouvais, j'concluais. Mon boulot s’arrêtait là. J'remarquais qu’il semblait bien connaître le mec de la station de police, mais j'préférais pas faire de commentaire. En l’entendant parler d’un petit déj ici, aucune envie de manger me vient à l’esprit, mais plutôt une peur de finir intoxiquée. Et en voyant la brique de lait qu’il sortit du frigo, j’avais raison. J'retenais difficilement une grimace. J'restais réfléchir à sa proposition d’un café, les mains dans les poches, me balançant sur mes talons et la pointe de mes orteils. Finalement, j'secouais la tête doucement.

- Merci, mais non merci. J'vais avoir besoin d’un tête à tête avec moi-même pendant mon café, j'tapotais mon crâne pour me faire comprendre.

J’avais promis à Brigid de lui parler lorsque j’aurais ma boisson chaude et j'préférais avoir notre discussion sans la présence d’Ethan. Il serait capable de déchiffrer ce qui se passait, alors que les gens d’un café, pas du tout.

Me rendant compte que plus rien me retenait ici, j’étirais mes bras au dessus de ma tête, me penchant d’un côté puis d’un autre. Des bruits satisfaisant venant de mon dos me répondaient. Massant ma nuque, j'me tournais vers le brun assis à la fenêtre, mon autre main saisissant mon sac avant de le passé à mon épaule.

- Bon, j'vais te laisser maintenant. Utilise une guenille pour te débarbouiller, hésite pas à remettre de la glace sur ta mâchoire et tes bosses. Pense à désinfecter ta bouche et change ton bandage avant de dormir. Gaffe à tes côtes, te fout pas dans des galères encore. La voix monotone, j'donnais mes instructions. Les mains sur les hanches, les yeux dans le vide et les sourcils légèrement froncés sous la concentration, j'haussais finalement les épaules. C’est tout.

N'trouvant rien d’autre à dire, j'faisais un dernier tour de la pièce du regard, vérifiant que j’oubliais rien. Une fois sûre, j'me dirigeais vers la porte et me retournais vers le brun une fois qu’elle était déjà ouverte.

- À une prochaine Hélène, on pouvait presque deviner un air d’humour sur mes traits détendus, pour la première fois de la soirée, en espérant que ce soit dans très longtemps. Et sur cette note, j'refermais la porte.

Le pas silencieux, j’arpentais le couloir jusqu’à l’escalier que j'dévalais lentement, voulant pas créer de secousses désagréables pour mon crâne. La douleur était tolérable, presque sourde, j'voulais pas la réveiller. Une fois au rez-de-chaussée, j'passais devant le comptoir où j’ignorais la présence du type de l’accueil. Ma porte vers la liberté se trouvait juste à quelques pas, j'allais pas perdre mon temps avec lui. Une fois dehors, j'prenais une grande inspiration et même si l’odeur du port n’était pas la plus plaisante, j’étais juste contente de sentir la chaleur du soleil sur ma peau et l’air décoiffer mes cheveux. N'm’attardant pas plus, j'me dirigeais vers le centre-ville. C'était qu’une fois arrivé à un arrêt de bus qui me mènerait à mon Saint Graal (traduction : mon café) que j'sortais mon téléphone. Avant de passer un coup de fil à ma cousine, j'rajoutais un nouveau téléphone dans mon répertoire que j’enregistrais sous le nom d’« Hélène ». Quelques secondes plus tard, j’avais envoyé un message.

- « Cette fois, supprime pas. »

Levant les yeux de mon écran en voyant mon bus arriver, j'rangeais mon téléphone dans ma poche arrière, me demandant ce que me préservait la suite de cette soirée. J'me doutais que ça n’allait pas s’arrêter comme ça. Mais, décidant de pas me torturer l’esprit plus longtemps, j'haussais les épaules et dirigeais mes pensées uniquement vers le café où le bus me menait.




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MessageSujet: Re: Unleash the beasts Unleash the beasts EmptyDim 17 Mai - 19:53


Doctor, again

feat ~ Hélène/Ethan Shaw


Gwen avait r’fuser mon offre d’cacher ses bleus sous prétexte qu’elle aimait le style. J’haussai les épaules. Si ça lui plaisait alors j’pouvais comprendre. Elle avait aussi r’fuser l’café, j’que j’comprenais aussi. J’aurais r’fuser si j’avais en vu un vrai café du centre-ville en tête. J’l’observai quitter alors qu’elle m’donnait ses propres r’commandations que j’décidai qu’j’allais suivre après son départ qui s’fit plutôt rapid’ment. Elle allait certain’ment pas s’faire prier. J’lui envoyai une salutation d’un geste de main alors qu’elle refermait la porte sur un « À une prochaine Hélène, en espérant que ce soit dans très longtemps. »

D’toute évidence elle s’foutait d’ma gueule d’ma gueule avec son « Hélène ». S’qui voulait dire qu’au final j’avais t’jours pas ma réponse à savoir pourquoi Hélène… C’était clairement pas involontaire, mais j’avais plus l’énergie d’lui répondre, affichant simplement une expression d’incrédulité alors qu’elle affirmait espérer pas s’revoir avant un bon moment avant qu’elle ne ferme la porte.

Drôlement, l’absence de son dans la chambre fut s’qui m’dérangeait plus. Rien pour s’divertir et s’changer les idées un peu. J’pris une bonne gorgé d’café en m’dirigeant vers la salle de bain ou j’nettoyai un peu tous les trucs qu’j’avais sur l’visage. Pas trop mal, malgré la fatigue et les différentes blessures. On r’passera pour l’enflure par contre. Ça s’tait moche. M’enfin, fallait faire avec. J’allai m’installer dans le lit un moment, dos appuyé sur un oreiller, ajoutant d’la glace à une guenille, maintenant le paquet contre ma mâchoire et sirotant mon café comme j’le pouvais. Même Aphrodite restait silencieuse sentant ma fatigue et ma nervosité évidente alors que j’secouais ma jambe dans un tic nerveux. L’café noir d’vait pas aidé, mais ça avait l’bon côté d’m’éviter d’m’endormir.

Enfin, mon café arriva à sa fin et j’me rel’vai à contre cœur, m’assurer qu’j’avais tous mes effets personnels et quittai les lieux à mon tour. J’arrivai vers 9h au poste et comme prévu, mon deal t’nait t’jours. Par chance ma gueule l’avait pas trop dégouté, même qu’il avait eu l’air satisfait autant d’me voir défigurer qu’du service. J’l’avais probablement mérité d’toute façon right? J’sais pas comment il allait expliquer à l’autre imbécile qu’on avait défoncé qu’j’allais m’en tirer avec rien, mais j’m’en fichais. P’t’être qu’il en saurait rien. Peut importe, s’tait fini. Enfin, j’l’espérais. La seule chose que j’voulais s’tait mon lit à Immo, mais s’tait trop beau pour être si simple. L’appartement à Galway était beaucoup plus proche, mais j’allais pas pouvoir m’y reposer. J’pris la décision qu’j’appellerais Masa pour savoir si tout allait bien plutôt et j’repasserais dans la s’maine. Sur mon ch’min d’la sortie du poste, j’croisai Sean qui m’arrêta, m’proposant un lift jusqu’au pensionnat. Beaucoup plus rapide qu’le transport en commun, j’acceptai, mais j’eu droit aux classiques remontrances et inquiétudes d’ce dernier qui s’demandait bien s’que j’allais faire avec ma vie et ce tous l’long du trajet. Il avait pas tort, mais j’allais pas l’admettre. J’avais rien fait d’mal ce soir, c’était les emmerdes qui m’avaient trouvées. Mes récentes discussions avec Eireen m’revenaient en tête. Après près de 4 mois, j’avais t’jours pas régler mes shits. Y’avait eu d’l’amélioration certes, j’essayais de d’mander d’l’aide plus souvent, à sa r’commandation, mais j’le sentais pas comme si ma situation était meilleure, Surtout pas maint’nant. Sauf p’t’être l’fait d’avoir d’la compagnie. En gros, j’trainais les gens dans mon bordel, chose qu’j’avais essayé d’éviter.

Le grand portail du pensionnat apparaissait à l’horizon. Jamais j’aurais cru que s’portail m’semblerait comme un lieu sécurisant, mais j’me surpris à réaliser que s’tait l’cas. Derrière ces grilles-là, j’avais encore un minimum de dignité et mes problèmes me suivaient pas... pas autant du moins. J’en avait d’autres sure, mais mes notes basses équivalaient quand même pas à tous mes autres problèmes.

J’saluai l’policier qui m’recommanda d’pendre soins d’moi et l’abandonnai pour marcher d’un pas rapide vers les dortoirs, en ouvrant la porte à la volé et m’laissant tomber dans mon lit dès mon arrivé sans considération pour quoi qu’ce soit qui j’passait autour, incluant les regards suspicieux qu’on m’balançait vu mon allure. Pour tous, Shaw avait fêté trop fort probablement et ça avait fini en bataille. S’tait tout, et ça m’conv’nait.

J'jettai un dernier coup d'oeil à mon portable, songeant à mettre une alarme...fuck it j'allais dormir s'que j'avais b'soin. En r'vanche, j'notai qu'j'avais un SMS non lu. Est-ce que ce s'rait encore des problèmes? L'envie d'ignorer l'message était forte, mais j'me l'pardonnerais jamais si Masa avait eu b'soin d'aide sur l'chemin du r'tour. À contre coeur, j'ouvris l'application pour voir d'qui il s'agissait.

- « Cette fois, supprime pas. »

J’poussai un profond soupir de soulagement, un mince sourire en coin s'étirant douloureusement sur mon visage en réalisant qu'c'était l'doc. J'pouvais pas pas répondre à ça right? Pour faire bonne mesure j'lui envoyai un thumbs up puis hésitai. M'redressant sur les coudes pour mieux rédiger, j'décidai d'étendre l'atmosphère. Aph comme moi-même, on en avait b'soin.

- "Tu verras. J'envoi les plus belles dick pics que t'as jamais vu."

J'entendis le rire clair d'Aphrodite. S'tait pas mon genre d'en envoyer sans d'mande officiel et elle le savait, mais s'tait pas l'point ici. J'faisais juste ma plaie.

- Idiot. Elle va te surpprimer.
- Nu. Elle le f'ra pas. Elle m'aime trop. M'a même donné un surnom.
- Si tu le dis.


J'avais que j'parlais à travers mon chapeau ici, Aph aussi, mais ça m'allait. J'laissai tomber mon portable en bâillant. Puis, profitant d’la douceur d’mon oreiller sur ma joue, j'fermai les yeux et m’assoupie presque instantanément.



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