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Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen!
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MessageSujet: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyLun 8 Juin - 6:32
Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen!

Surchargé par les travaux et la préparation d’examen, déstabilisé par mon rythme de sommeil complètement déréglé, je devais admettre que la fin d’année qui approchait à grand pas me rendaient anxieux. J’avais dû délaisser ma vie sociale, déjà quasi absente, depuis un bon moment afin de de dédier tout mon temps à mes études, limitant mon temps de recherche pour mes fiches qui avançaient trop lentement à mon goût, limitant par la même occasion mes interactions avec Aislinn malgré nos projets d’entrainement de pouvoirs, ne croisant Mykhaila qu’en fin de journée quand je ne lui dormais pas en pleine face ou vice versa et délaissant Erin, et par le fait même Nyx, que j’avais rencontrées quelques semaines auparavant. Ce dernier point enrageait un peu Hypnos qui, bien que compréhensif concernant mes études, ne cessait d’insister que mes deux amie, Aislinn et Erin, avaient besoin de mon support et que nous devrions veiller à préserver le lien avec sa mère. C’est qu’il était difficile de suivre l’horaire de nuit d’Hypnos et mon horaire d’étudiant de jour.

Ainsi donc, c’était bourré de caféine que j’arrivais à survivre mes journées et que j’avais maladroitement et à toute vitesse, demandé à Gwen dans mon cours de Biologie de bien vouloir faire le projet de fin d’année avec moi. À vrai dire, la caféine n’était pas la seule raison de cette vitesse quoiqu’elle y jouât un rôle important, mais plus encore, je n’avais pas tellement pris la peine de créer de liens avec qui que ce soit dans mon cours préférant généralement travailler seul. Cela avait donc été un choc d’apprendre que le travail final se faisait obligatoirement en équipe. Comme tout étudiant le savait, être le dernier choisi voulait généralement dire qu’on se retrouvait avec les plus mauvais de la classe. Réfléchissant rapidement, j’en était venu à la conclusion que Gwen et Gyula étaient mes deux seuls choix potentiels et que ceux-ci, qui semblaient développer une certaine complicité selon mes observations, se choisiraient certainement l’un l’autre. Enfin, Gyula n’étudiant pas en médecine, il avait pris ce cours par intérêt, mais sans la pression que des étudiants en médecine se mettaient. J’avais donc dû prendre sur moi de couper l’herbe sous le pied de Gyula pour avoir ma coéquipière de rêve. J’espérais bien qu’il ne m’en voudrait pas et comprendrais comme il était de notoriété publique que Gwen et moi étions deux bêtes en bio et nous battions sauvagement pour nos notes. Bref, nous allier était un bon choix évident et sécurisant pour nous deux. C’était là, bien évidemment, mon argument premier si elle protestait à ma proposition. À ma grande joie, je n’eus pas à la supplier comme la jeune femme était assez brillante pour faire 1+1, comme je m’y attendais.

Ainsi donc, nous avions échangé nos horaires, prévoyant une rencontre dans le laboratoire de biologie trente minutes après le cours afin de discuter de nos attentes, trouver notre sujet de recherche et de présentation. Si nous n’étions pas compatibles comme coéquipiers, mieux valait le savoir rapidement. J’allais admettre être nerveux d’ailleurs. Gwen me paraissait comme une jeune femme sure d’elle et son allure rebelle tranchait définitivement avec l’idée qu’on se faisait d’une étudiante en médecine fréquentant Immortalia, mais elle avait définitivement fait ses preuves durant l’année scolaire et de ce que j’avais pu voir d’elle en Égypte et en classe, elle méritait respect. Restait que moi à côté, j’avais conscience d’être le rouquin nerdy qui n’étais pas particulièrement « cool », bref, l’inverse de ce qu’elle pouvait dégager. J’espérais que nos différences ne nous empêcheraient pas de travailler ensemble.

Sortant du cours, j’avais entrepris quelques pas de danse discrets pour célébrer ma victoire personnelle sous les propos d’Hypnos, destiné à me garder humble.

- Si tu étais aussi entreprenant avec toutes les filles que lorsque tu le fais pour les notes, tu aurais une copine Lawrence.

Instantanément, je calmai mes ardeurs en soupirant, il m’en voulait de ne pas avoir encore relancer Erin après notre rencontre, c’était évident. J’allais le faire! Juste que, j’avais tellement à faire! Je me dirigeai vers le café étudiant pour obtenir un très grand thé chai supplémentaire afin de me redonner un petit coup d’énergie. Puis, je décidai de rejoindre le laboratoire immédiatement afin de prendre de l’avance sur ma réflexion concernant les sujets potentiels à proposer à Gwen. J’allais être le meilleur coéquipier afin de ne pas lui faire regretter son choix. J’allais être préparé comme personne.

Arrivé sur les lieux, je sorti la description de projet de mon sac, observant la liste des sujets proposés par l’enseignante. Immédiatement, j’entourai les sujets qui me tenaient le plus à cœur, le système respiratoire ainsi que le cerveau et le système nerveux. Il s’agissait là de mes deux sujets de prédilection, mais j’étais ouvert à n’importe quel autre sujet. Nous étions en première année seulement et c’était le temps d’ouvrir nos horizons et de découvrir des domaines que nous connaissions moins avant de se spécialiser. La liste de projets potentiels semblait comporter l’ensemble des fonctions biologiques possibles et je me décidai à faire deux seconds choix : biologie moléculaire/ADN et système reproducteur. J’avais hésité pour ce dernier, ignorant la maturité dont ferais preuve Gwenhwyfar, mais le sujet était intéressant, faute d’être un sujet avec lequel j’étais confortable. Enfin, je décidai que je verrais ce qui intéressait ma coéquipière. Peut-être me convaincrait-elle d’investiguer un sujet qui l’intéressait elle et que je connaissais peu.

- Savions-nous qui possède la jeune Gwenhwyfar? Je ne crois pas.

J’attrapai mon petit bloc note dans ma poche arrière pour y jeter un coup d’œil sans trouver la réponse. Avais-je manqué de discipline? Ce manque de sommeil faisait vraiment des ravages, c’était inacceptable! J’allais devoir me trouver des trucs pour ne jamais oublier de tels informations.

- Je… je ne crois pas que nous le savions… Ou j’ai oublié de le noter. Faute de fatigue sans doute.

- Et bien elle est celte, ça c’est certain. Vu la cravate… Commence par noter cela.

J’hochai la tête et m’exécutai.

- Ça risque d’être intéressant. Je ne connais que Tess qui le soit. Ils semblent peu nombreux dans le pensionnat, affirmais-je en serrant mon carnet dans ma poche.

Je n’eus pas à attendre bien longtemps avant l’arrivée de ma coéquipière, mais j’avais pu prendre le temps de bien placer mon espace de travail dans l’ordre habituel et avait serré mon Thermos dans mon sac, ni vu ni connu, ayant sauvagement violé la règle de « ni nourriture, ni breuvage dans le laboratoire ». Évidemment nous n’étions pas en train d’exécuter une quelconque expérience, mais tout de même, je me faisais normalement un devoir de respecter les normes de sécurité et propreté dans un laboratoire.
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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptySam 13 Juin - 1:04

 

Work, work, work...

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J’étais à deux doigts de m’endormir.


Accoudée à ma table, menton dans la paume de ma main, j'menais une bataille contre mes paupières qui voulaient se fermer. Autant vous dire que sans les remontrances de ma déesse, j'pense que j’aurais perdu… Et j'perdais habituellement pas. L’heure était donc grave. Laissez-moi me justifier.


En 72 heures, j’avais dû réussir à dormir, en tout, 6 heures. Approximativement.


C’était ma faute, car têtue, j’avais essayé de tout faire concorder dans mon emploi du temps déjà surchargé par les travaux et les préparations d’examens. J’avais voulu garder ma boxe et quelque temps libre avec Gyula (pour me fight) et Eireen (pas pour me fight). Ce qui était complètement irréfléchi de ma part, puisque j’avais dû enchaîner trois nuits blanches à cause de ça. J'me détestais. J’avais fini par me faire une raison, et maintenant, ma vie ne tournait plus qu’autour de mes études. (Adieu, vie sociale. J'reviendrais.) Mon corps atteignait donc ses limites. Pas que le cours était inintéressant (quoique, un peu), mais le fait de rester assis pendant plusieurs heures consécutives avait juste un effet soporifique. J'retenais un bâillement lorsque Brigid me somma de porter attention. Me donnant une claque mentalement, j'me redressais dans ma chaise et écoutais la prof. Brigid avait bien fait de me « réveiller », puisque l’information qu’on venait de recevoir était assez importante. En effet, elle venait de nous apprendre que pour le projet de fin d’année, il nous faudrait être en duo.


La plaie.


Adieu, mes heures appréciées de solitude. J'préférais nettement travailler en solo, j’étais assurée de la qualité du travail. Mes années de lycée en groupe me laissaient de mauvais souvenir. J'n’avais pas porté importance au reste de la classe, mais j’espérais que le niveau de concentration serait plus élevé. J’aurais pu me mettre avec Gyula, mais celui-ci avait arrêté le cours, traumatisé par la prof. J'le comprenais, j’aurais fait comme lui. Mais ce cours était primordial pour ma filière, contrairement à lui.


J’eus le temps de me demander qui aurait le cran de venir me proposer un binôme avant que j'me fasse soudainement agresser par une touffe rousse.


Ah, ça me revenait. Law était là, lui aussi. C’était vraiment à cause de la fatigue que j’avais réussie à l’oublier, puisqu’il faisait partie des seules têtes que j'reconnaissais dans les couloirs. Contrairement à moi, il semblait remonté à bloc. Mon cerveau engourdi mit plusieurs minutes à déchiffrer ses paroles ultra-rapides. Du peu que j'connaissais de lui, j'n’aurais pas misé sur sa personne pour braver mon apparence et me proposer un duo. Lorsque la traduction fut faite, j'm’entendais accepter naturellement sa demande. C’était que ça n'demandait pas beaucoup de réflexion. Être en duo avec lui réglait tous mes problèmes : j'le connaissais, j'le détestais pas et en plus, j'savais qu’il bossait. Rapidement, nous échangions nos emplois du temps et mettions en place un premier rendez-vous.


Le cours terminé, j'me levais péniblement de ma chaise, le rouquin déjà parti loin. J'comptais profiter des minutes qu’il me restait avant notre rendez-vous. J'me dirigeais donc vers la cafétéria. À la moitié du chemin, j'faisais demi-tour, me rendant compte que j’avais carrément oublié mon sac dans la salle. J'm’excusais auprès de la prof, qui avait remarqué mon oubli. Elle en profitait pour me faire part de son inquiétude sur ma santé, qu’il fallait que j'fasse attention, etc. Typique. J’arrivais à m’échapper quelques minutes plus tard, un faux sourire aux lèvres. J'poussais un soupir lorsque j'finissais par avoir mon café en main. La chaleur se dégageant du gobelet et se propageant dans mes mains me faisait un bien fou. J'me trouvais un petit coin tranquille, préférant rester debout tout en sirotant ma boisson. J'sentais que la caféine me réveillait doucement. Écoutant de la musique pour me motiver, j'me rendais compte que l’heure du rendez-vous approchait, j'me dirigeais donc déjà vers le lieu. Arriver en avance n'me ferait pas de mal. Ça me laisserait plus de temps pour me réveiller.

Une fois devant le laboratoire, j'remarquais que mon partenaire était déjà là. Bon, tombée à l’eau mon temps de « réveil ». En scène. Avant de rentrer dans la salle, j'finissais en quelques gorgées mon café puis le jetais dans la poubelle. J'sentais un regain d’énergie animer mon corps, même si j’étais loin d’être dans mon dynamisme habituel – au moins, j'me sentais capable de tenir plusieurs heures.


J'venais m’asseoir en face du rouquin, remarquant qu’il avait déjà installé ses affaires et qu’il avait même déjà avancé le travail. J'me sentais désolée pour lui, j'n’avais rien fait de mon côté et j'n’étais pas dans mes meilleures capacités. J’espérais qu’il n'm’en voudrait pas.


- J’espère que t’as pas attendu trop longtemps. J'sortais à mon tour ma trousse que j'posais à ma droite, cependant n'l’ouvrant pas. Plutôt, j'pointais la liste de sujets qu’il avait sorti. J'remarquais des traits de crayon en plus. J'peux jeter un œil ?


Après sa réponse, j'me saisissais de la feuille, chassant ma fatigue. J’avais besoin de concentration. Silencieusement, j'prenais note des sujets qu’il avait entourés parmi la liste. J'les jugeais tous intéressants. De toute façon, j'n’avais pas besoin de me fatiguer à choisir un sujet, j'n’avais aucune préférence. J'n’avais pas encore choisi de spécialité, optant pour médecine générale. J'reposais donc la feuille entre nous avant d’entrelacer mes doigts en m’appuyant sur mes avant-bras posés sur la table. J'haussais les épaules sous mon gros sweat à capuche System of a Down que j’avais troqué avec mon uniforme. En effet, dans ma fatigue, j’avais pas eu la force d’enfiler la tenue Immortalienne. Il me fallait mon confort que j'trouvais dans mon sweat et mon jean noir.


- J’ai aucune préférence, tout me va. Y en a un qui t’intéresse particulièrement peut-être ? J'reportais mon attention sur la feuille, relisant les sujets qu’il avait entourés. Débattant quelques minutes avec ma déesse, j'rajoutais sous ses préférences : la biologie moléculaire/ADN ou le système reproducteur sont peut-être un petit plus… Mais c’est vraiment comme tu veux, ça m’est égal, j'concluais.

D’un avis extérieur, j’avais peur de n'donner aucun sens. J’espérais que le rouquin arriverait à me comprendre et qu’il n'commençait pas déjà à regretter d’avoir voulu être en binôme avec moi, me jugeant mal à cause de ma fatigue. Ce serait son erreur, au final.




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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyMer 17 Juin - 7:42
Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen!

J’accueilli Gwen avec un large sourire alors qu’elle me demandait si j’avais attendu longtemps. Je lui fis signe que non. C’était moi après tout qui avait voulu le faire. Je lui avais laissé observer ma feuille de description de projet avant de lui demander si elle avait des choix particuliers, ce à quoi elle me répondit négativement, mais soulignant toutefois que mes deux derniers choix l’intéressaient plus particulièrement. Pendant ce temps, j'en profitai pour retirer mon veston que j'allai déposé sur un crochet près de la porte et déserrai légèrement ma cravate question d'être plus confortable et décontracté pour travailler. Je notai toutefois sa fatigue évidente, parce que non seulement je devenais expert en matière de fatigue et de sommeil, mais aussi parce que c’était assez caractéristique des étudiants en médecine à ce moment de l’année. Le café balancé dans la corbeille à son arrivé ne trompait pas non plus.

- Va pour le système reproducteur alors. Je ne me sens pas trop d’attaque pour bio moléculaire et ça me changera des deux premiers sujets. Je m’alimente à la caféine depuis ce tôt cette nuit alors… le sujet sera surement plus simple. Ça ne sert à rien de se tirer dans le pied avec bio moléculaire. Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression de ne pas être seul dans cet état.

J’observai la réaction de Gwen pour voir si le choix final lui convenait aussi avant de ricaner doucement de son allure épuisée.

- Dur fin de session pas vrai? Quoiqu’après le voyage en Égypte c’était aussi un dur début de session. J’ai l’impression de cumuler l’anxiété depuis. Tu peux être certaine que je refuse le prochain voyage d’étude. Si on peut refuser, évidemment…

Je sortis un bloc note, un stylo-plume ainsi que mon portable de mon sac afin de prendre des notes et commencer de potentiels recherches.

- Au fait, si tu veux des cachets de mélatonine pour t’aider à t’endormir plus rapidement, tu me diras. Je te donnerai les miens. Ils ne fonctionnent plus pour moi, divinité oblige.

Je marquai une pause en réalisant comment ça devait sonner et ignorant si Gwen savait ce dont je parlais.

- Je sais que je sonne probablement comme un dealer mais, c’est un produit naturel alors je me le permets.

Rapportant mon attention sur mon portable, j’entrai mon mot de passe et ouvrit mon browser en me concentrant sur le projet.

- Tu crois qu’on devrait se concentrer sur un aspect spécifique du système reproductif ou faire un exposé général homme-femme? Je crois que c’était libre comme décision, mais j’avoue que mes dernières notions en la matière remontent aux des cours d’éducation sexuel. Ça fait un moment. Du coup, une idée qui t’intéresserait davantage? Sinon, on pourrait lire sur le sujet et voir si on ne trouve pas quelque chose qui nous intéresse.

Je notai au bloc note toutes les possibilités qui me venaient en tête : « Focus homme, Focus femme, homme et femmes, fécondation et développement utérin, maladies vénériennes (Une spécifique?) ». Portant le bout de mon stylo à mes lèvres et levant les yeux en l’air, signe que je réfléchissais, je tenais ma coéquipière au courant de ces réflexions.

- J’essaie de songer aussi à comment rendre notre projet intéressant et surtout, la présentation. Je ne voudrais pas endormir la classe déjà crevé tu vois? Je ne suis déjà pas excellent en présentation orale. Si on peut réduire le temps de paroles par une expérience ou un atelier, ça m’irait.

Je rapportai mon attention sur Gwen.

- Dissection publique est toujours une possibilité, mais, je sens que c’est un peu inutile pour le sujet. Il y a possibilité d’emprunter un de ces mannequin dont ont peu démonter les organes aussi. Sinon, un atelier concernant les ITS ou la contraception et son fonctionnement ça pourrait être sympathique. Nous pourrions aussi faire de la sensibilisation en même temps. Pour une bonne cause. Dieu sait que c’est nécessaire au pensionnat avec toutes ses divinités dévergondées. Si ce n’est pas pour les étudiants, les divinités en bénéficieront maintenant qu’elles ont des corps mortels! Je suis certain qu’on peut avoir des points supplémentaires pour l’initiative et peut-être même prévenir l’organisation de bacchanales dû à un rassemblement trop grand de divinités grecs , ajoutais-je à la blague.

- Ce serait peut-être ta seule occasion de… m’enfin, tu veux vraiment manquer ça?

Emporté par mes idées, j’ignorai son commentaire, destiner à me rendre inconfortable et préférai imaginer une tonne de façon de faire de la prévention en plus de notre projet de base. Fallait dire qu’certaines idées m’faisaient bien rire au fond, mais j’mettais ça sur la faute de la fatigue.

- Ouh! Exposée de cultures bactériennes. On pourrait même photographier et en faire des panflets qu’on peut laisser sur les portes des dortoirs chaque fois que quelqu’un est un peu trop bruyant ou peu discret. Tu en penses quoi? Je ne sais pas comment c’est sur l’étage des filles, mais si c’est comme sur notre étage, les Shaw de ce monde se retrouveront à crouler sous les panflets. Ça conscientiserais et peut-être enseignerait le savoir-vivre en même temps à certain.

- Tu sais comment rendre la sexualité intéressante toi! , répondit sarcastiquement Hypnos qui prenait mal mes reproches envers l’inconscience des divinités en la matière.

- Le but n’est pas de rendre la chose séduisante, mais d’informer.
- Et de les dégoûter?
- Pourquoi pas donné une petit avant-goût de comment je perçois les choses tous les jours?!


J’haussai les épaules avec un air contrit face à Gwen. Au fond, j’en faisait peut-être un peu trop pour ma collègue qui n’avait possiblement pas consommé autant de thé que je l’avais fait.

- Désolé. Tu peux me dire si je m’emporte. J’ai l’impression d’avoir un trop plein d’énergie et j’ai tendance à parler un peu trop quand on tombe sur des sujets intéressants comme la bio.  Maintenant tu parles.

Je poussai mes notes vers elle sans lui tendre le stylo, espérant qu’elle aurait le réflexe de sortir le sien au besoin. Il y avait des limites au partage de microbes n’est-ce pas?
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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyJeu 13 Aoû - 16:52

 

Work, work, work...

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Les arguments du rouquin tenaient la route et me décidaient à aller dans le même sens. Son allusion à mon aspect physique fatigué n'm’échappait pas. C'n’était pas bien compliqué à remarquer - j'devais ressembler à un zombie. Ma peau était encore plus pâle que d’habitude, mes cheveux et vêtements noirs lui donnant un air malade, sans parler de mes cernes… Dans mon insomnie et mes révisions, j’avais du mal à trouver le temps et l’envie de manger, ainsi, la perte de poids commençait à se faire voir. Mes pommettes saillantes rajoutaient encore plus d’ombre sur mon visage. Mes pantalons devaient être accompagné d’une ceinture à chaque fois. J'savais que j'devrais faire plus attention puisque j’étais du genre à perdre trop facilement du poids, mais j'n’arrivais pas à y porter trop d’intention. J'n’avais pas l’impression d’être affaibli, mes muscles toujours là. Ainsi, j'n’essayais pas de cacher ma fatigue quand j'hochais la tête, pour approuver son choix. J'poussais un soupir, n'pouvant qu’être d’accord avec lui sur sa remarque. Le voyage d’Égypte était le début d’une longue période de difficultés. Il était hors de question que j'participe à un autre voyage scolaire. Sa remarque qu’on n'pouvait peut-être pas refuser me hérissait les poils, n’aimant pas du tout cette menace.

- J'préfère me casser les deux jambes que de subir un autre voyage. Mon ton était résolu, mes sourcils froncés au-dessus de mes yeux qui fixaient un point dans le vide. Mes paroles n’étaient pas vraiment adressées à quelqu’un, ça sonnait plutôt comme un serment dit tout haut.

Law me sortait de mes pensées, reportant mon attention sur lui. J'haussais un sourcil à sa proposition, restant intriguée sur la fin de sa phrase. J'réalisais que j'connaissais pas sa divinité. J'pouvais pas vraiment comprendre le sous-entendu de sa phrase. Et j’étais trop fatiguée pour essayer de le déchiffrer. Ma curiosité n'l’emportait pas sur ma fatigue. J'partais du principe que j'finirais bien par découvrir sa divinité, travail en binôme oblige. Mon premier indice était qu’il était Grec, à la vue de sa jolie cravate bleue. J'laissais un petit rire – qui consistait en réalité à une quantité d’air sortant de mes narines – à sa justification.

- Quelque chose de non chimique, j’approuve ! , se sentait obligé de commenter, Brigid.

- Merci, mais le problème est pas pour m’endormir, mais plutôt pour rester éveiller.

J'tâchais de me concentrer sur ce que disait Law, le sujet devenu sérieux. J'me donnais une claque mentalement pour enregistrer toutes les paroles de mon coéquipier. J'tournais la question dans ma tête, coupable de n'pas trouver de réponse. J'n’avais aucune préférence. J’étais d’une grande aide – notez le sarcasme. Tandis que j'le voyais écrire dans son bloc note, j’en profitais pour faire croire que j'songeais à une idée, bien que mon esprit restait vide. J'n’osais même pas rejeter la faute sur ma fatigue cette fois, avouant juste que j’étais dénuée d’imagination. J'restais muette, bien trop heureuse de laisser le rouquin parler, écouter n'me demandait pas trop d’efforts – et plus de temps pour qu’une idée me vienne. Ainsi, j'continuais de m’appuyer sur la table, mes mains jointes, suivant ses réflexions du regard.

Son idée d’atelier sur les IST reteint mon attention. On avait déjà eu droit à des cours au collège et lycée. Mais un facteur se rajoutait maintenant – nos dieux. Ils étaient peut-être ce qu’ils étaient – des dieux, des êtres supérieurs –  mais le corps humain, ils n’y connaissaient pas grand-chose. Et maintenant, ils devaient cohabiter dans l’un. Très franchement, c’était une bonne idée d’en parler. J'me trouvais emballer par ce projet. En plus, c’était original d’inclure ouvertement le sujet de nos divinités. Au lieu d’orienter l’atelier vers les étudiants, il se tournerait vers les dieux, qui avaient bien besoin d’infos. Car notre corps humain les concernait tout autant. J’espérais qu’à la sortie de cet atelier, nombreux seront ceux qui descendront de leurs grands chevaux hormonaux.

- J’espère que ça te fera descendre de ta « baby fever ». Elle n'me répondit que par un bruit de dédain. Ca n'me donnait qu’encore plus de détermination pour la dégoûter. Il serait temps qu’elle comprenne que « non, j'coucherais pas avec un individu de la gent masculine pour avoir un gosse, JE VEUX PAS DE GOSSE ».

- Tu dis ça parce que tu es jeune…

J'la coupais dans son élan :

- Tu verras quand j’aurais 40 ans et ménopausée.

- Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas d’enfant. En tant que déesse de la fertilité, tu n’as autant souci à te faire à ce niveau, tu peux être sûre que ça marchera du premier coup, l’enfant sera d’une santé parfaite et même l’accouchement se passera bien…

- Pas un mot de plus ! Une fois que Brigid était lancée, ça demandait un effort incroyable pour la stopper. Déjà ce simple début de conversation me donnait la nausée.  

J’accueillais la distraction qu’était Law à bras ouverts, écoutant la suite de son idée. Cependant, cette fois, j'haussais un sourcil, dubitative à sa proposition de faire des affiches qu’on irait placarder sur les portes des indiscrets. J'trouvais que cette fois, il allait un peu loin. Note à part, j'n’étais même pas surprise que Shawn était mentionné ; et j'n’avais pas une once d’hésitation qu’on parlait du même. C’était dingue, j’avais l’impression d’entendre parler de lui partout. C’était une obsession dans le pensionnat, ou bien ?  L’esquisse d’un sourire ornait mes lèvres à la soudaine baisse d’énergie du rouquin, qui semblait coupable de trop parler. J'le rassurais en gardant mon sourire.

- Ca me dérange pas, t’as de l’énergie pour nous deux. Te retient pas surtout. Une fois que j’étais sûre de l’avoir rassuré, j'me penchais sur la feuille, stylo en main que j'piochais dans ma trousse. J’aime bien ton idée d’atelier sur les IST. Ca intéressera peut-être pas beaucoup les étudiants, parce qu’on a déjà eu le droit à des cours, mais c’est un sujet important pour les dieux. D’ailleurs, il aurait dû être abordé depuis le départ. J'comprends même pas pourquoi le pensionnat n’y a pas pensé. J'haussais les épaules, n'm’attardant pas sur la question. Si on fait bien notre truc, y a moyen de les dégoûter. Surtout les Grecs, comme tu dis. Le tien en fait partie ?, j'demandais sur le ton de l’humour, bien qu’intéressée, souhaitant avoir quelques infos sur celui-ci. Par contre, j’avoue que ton idée d’affiche, j'te suis pas complètement à ce niveau là… J'prenais un ton moins tranchant, souhaitant pas vexer mon partenaire tout en expliquant mon point de vue : ça donne l’impression d’être la police d’hormone pour des adolescents en chaleur. En plus, ce serait trop de travail, cette fois, c’était ma flemme qui parlait. Autant nous focus sur l’atelier, c’est sur ça qu’on sera noté.

J'me penchais de nouveau sur la feuille, disant tout haut mes réflexions pour que le rouquin puisse suivre le courant de mes pensées et intervenir lorsqu’il le voulait.

- Donc, on part sur un atelier sur les IST. J'notais directement cette idée, la soulignant. J'propose qu’on essaye d’en aborder le plus possible. Et dans les détails. J'croisais le regard de Law : plus y en a, plus y a moyen de calmer leurs ardeurs. J'reportais mon attention sur la feuille, balançant mon stylo entre mes doigts, attendant de savoir quoi écrire, préférant entendre l’avis du rouquin avant de faire quoi que ce soit. Humant, j'penchais d'un côté la tête, réfléchissant. L’exposé sur les bactéries, c’est pas mal. Si on peut aussi trouver des exemples images sur les effets sur le corps humain, c’est un autre bon point. Y a moyen de les dégoûter. Après notre atelier, faudra contacter l’infirmière pour lui demander s’il y a moins de plainte d’étudiants concernant des divinités obsédées. Si c’est le cas, le dirlo aura intérêt à nous donner une récompense, j'plissais les yeux, comme si j’étais déjà prête à me battre pour avoir mon du. Après un silence, j'croisais le regard du rouquin, clignant plusieurs fois des yeux. Pardon, j'm'égare. Bref, ça te va pour l’instant, dans les grandes lignes ?  



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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyDim 8 Nov - 2:01
Work, work work more work
À mon grand soulagement, Gwen semblait apprécier mon énergie, affirmant qu’elle n’en avait pas et que j’allais compenser pour deux. Je comprenais. La mienne venait de mon trop de caféine simplement, mais ça nous sauverait sans doute de la situation malaisante ou nous serions deux à dormir sur le bureau en « travaillant ». Pour ma part sa fatigue ne me dérangeait pas, je la comprenais et d’un sens ça me permettait de parler beaucoup sans trop me sentir mal. Le seul malaise qu’il y aurait était si je disais un truc stupide et irréfléchi, ce qui n’avait pas tardé arriver d’ailleurs. Je le réalisai seulement lorsque Gwen me fit part de sa réticence au sujet des affiches. C’est vrai que l’idée était nul, je me demandais d’ailleurs comment ça m’était passé en tête. Je devais vraiment avoir l’air du mec qui ne se mêlait pas de ses affaires. Rien de nouveau... Une réflexion rapide sur le sujet me fit comprendre pourquoi je l’avais d’ailleurs proposé. Je tentai de m’expliquer, question que Gwen n’ait pas une mauvaise opinion de ma personne tout en répondant à son allusion sur ma divinité.

J’attrapai ma cravate en l’agitant légèrement comme pour lui confirmer.

- Coupable d’avoir un grec , blaguais-je sur le même ton qu’elle, mais il n’est pas si mal. Quoique des cours de biologie moderne lui font le plus grand bien. Au premier cours de bio, il me parlait de la théorie des humeurs. C’est d’époque, je comprends, mais ça renforce mon intérêt pour parler des ITS et de leur transmission. Autrement, il fait des allusions comme toutes les divinités qui n’ont rien à faire d’autre que d’observer nos vies, mais ça va il n’est pas du genre dévergondé ou il est du genre discret. Une femme, un amant et une seule histoire pas très claire; pour un grec c’est très raisonnable! Je pleins celui qui est tombé sur Zeus ou un des autres dans le même genre. Ce doit être invivable. Aussi, je voulais dire…c’est vrai que l’idée des affiches est stupide oublie ça, je ne voudrais même pas le faire en fait. Je pense que c’est l’irritation due au manque de sommeil et aux bruits légèrement perturbants sur mon étage qui parlent. Ça me rend inconfortable. Oublie tout ça, c’était probablement plus un souhait que tout arrête plutôt qu’une réelle intention de faire ça.

- C’est une bonne idée de faire une présentation sur la sexualité si le sujet te met si mal à l’aise?

- Le sujet ne me rend pas inconfortable. Pas si on parle de maladie et biologie! Je suis professionnel! C’est juste…je ne sais pas…

- Ah! Moi je sais! La théorie, ça va, c’est l’expérience qui manque!


Je rougis instantanément alors qu’Hypnos riait de bon cœur. Non pas qu’il me mettait la pression et je le savais, mais il était évident qu’il ne trouvait pas ma vie sexuelle ou mes relations amoureuses absentes normales pour mon âge et n’espérait que mon bonheur. Après ce n’est pas comme si j’avais l’air d’un dieu grec non plus. C’était facile de juger ma capacité à attirer la gent féminine de son point de vue.

- Hypnos…

- Il faudrait cesser de pratiquer et s’y mettre pour vrai alors si tu veux te débarrasser de tes tabous! Je ne dis cela que pour ton bien!

- Ce n’est pas ça! Arrête de te payer ma tête! Je sais que tu le fais exprès! Et je n’ai pas besoin d’expérience pour faire une présentation sur les ITS et j’accepte très bien mon inconfort sur le sujet okay! De toute façon avec ma « condition » ce n’est probablement mieux pas d’expérimenter. C’est sale tout ça. Rappel-moi pourquoi on parle de moi maintenant? Fou moi la paix!

Je balayai l’air d’un geste de main en grimaçant comme si ça allait chasser la conversation.

- FOCALISER sur l’atelier est une excellente idée! , affirmais-je plus fortement que je ne l’aurais souhaité, comme pour taire la voix dans ma tête alors que Gwen soulignait l’idée sur papier en me mentionnant que si on y allait dans les détails ça calmerait leurs ardeurs.

- Totalement! Vive les détails! Euh…aucun problème pour l’égarement je fais pareil…euh…désolé…

Je pointai ma tête pour lui signifier que j’avais à endurer les commentaires de ma divinité, espérant qu’elle comprenne bien mon manque soudain de concentration.

- Je serais tout de même curieux de voir si ce genre de présentation aurait actuellement un impact ou non. Je sais que ce n’était pas sérieux pour le fait de demander à l’infirmière, mais un sondage ne serait pas complètement stupide. Avant et après, tester les connaissances, réactions et opinions des élèves et des divinités sur le sujet des ITS ou de la sexualité. On aurait possiblement de quoi faire un second travail l’an prochain avec ces réponses ou dans les cours de gestion de possession. , ajoutais-je à la blague.

- Je ne sais pas ce que ta divinité pense du projet ou si le sujet la dérange, mais la mienne, Hypnos, se marre bien en ce moment. Il est fort possible que nos divinités soient actuellement intéressées par la chose, pour une raison ou pour une autre…même si c’est pour certains c’est pour narguer leurs possédés.

J’avais révélé ma divinité à Gwen un peu à contrecœur, préférant normalement rester discret, mais j’avais un bon sentiment avec la demoiselle. Quelque chose me disait que je pouvais lui faire confiance. Déjà, nous avions passé un certain temps dans la même pièce sans qu’elle n’ait l’air de me trouver agressant ou ennuyant, c’était plus que la plupart des gens. En revanche, j’espérais qu’elle me ferait part de la même courtoisie sans que je n’aie à investiguer. Je n’avais pas eu la chance de rencontrer bien des celtes il fallait dire que mes fiches d’information concernant les possédés de ce panthéon étaient bien limitées. Du coup, mon affirmation avait un peu l’intention d’une question. Ne souhaitant toutefois pas avoir l’air trop insistant, j’avais marqué une pause pour lui laisser le temps de réaliser mon questionnement avant de poursuivre sur notre sujet principal.

- Mais aye! Les grandes lignes me conviennent comme tu dis. Va pour trouver des images. On pourrait voir s’il y a moyen d’avoir des cultures bactériennes et des microscopes pour laisser les gens les observer directement. Je vais voir avec le prof de microbio ou si je n’ai pas quelques contacts, collègues de ma mère qui pourraient nous aider à rendre le truc plus stimulant que des images, mais nous en aurons besoin pour le rapport final de toute façon. Est-ce que l’on se divise les maladies pour les recherches et la rédaction de l’essai puis on se réuni de nouveau pour rassembler les différentes parties, lire et absorber les parties rédiger par l’autre, concevoir les affiches pour l’atelier et préparer ce dont nous avons besoin pour l’atelier?

Non pas que je détestais travailler en équipe, mais j’avais toujours eu de la facilité à travailler en collaboration, mais à distance. Lorsque chacun savait ce qu’il avait à faire, se réunir que pour les parties importantes me convenait très bien.

Je me permis de reprendre possession du carnet en m’excusant, débutant une liste des infections qui me passaient en tête en les nommant.

- Syphilis, VIH, herpès, chlamydia, gonorrhée, lympho…j’oublie le nom…LGV…nous retrouverons bien le nom…autre chose en tête? Comme ITS ou idées? …Ou plaintes, si je vais trop vite ou que je m’emballe un peu trop…


Je relevai la tête vers Gwen un air interrogateur attendant son accord ou désaccord.
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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyVen 8 Jan - 16:16

 

Work, work, work...

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J'relevais mon regard, que j’avais baissé entre temps sur la feuille, dans celui de mon coéquipier, trouvant sa réaction un peu étrange. J'haussais un sourcil, comme une question envers son comportement. Mais lorsqu’il me désignait sa tête, j'comprenais rapidement qu’il était dérangé par sa divinité. J'lui donnais un petit sourire compatissant et compréhensif. J'voyais qu’il reprenait ses esprits lorsqu’il reprit la parole, cette fois d’une manière plus normale. Lorsqu’il mentionnait que j’étais pas sérieuse dans mon idée précédente, j'n’osais lui avouer que c’était pas une blague, même si j'n’avais pas pris le temps d’y penser sérieusement, une idée venue sur le coup. C’était ça, d’être fatiguée. J'voyais bien qu’il blaguait dans sa proposition, mais en réalité, plus j’y réfléchissais, plus l’idée me paraissait intéressante. J'la gardais dans un coin de mon esprit, n’interrompant pas mon partenaire.

J'notais le nom de sa divinité dans un coin de la tête, un automatisme à chaque fois que j’apprenais la divinité qui occupait la personne qui me l’annonçait. Hypnos ; un nom qui me disait quelque chose, mais dont les informations n'me revenaient pas aussi spontanément à l’esprit que d’habitude ; intérieurement, j'poussais un soupir, fatiguée de ma fatigue (j'savais même pas que c’était possible). Si j'me trompais pas, le dieu était en lien avec le sommeil, mais j’avais peur de confondre avec Morphée… J'n’allais pas demander plus de détails au rouquin, car il me semblait déjà assez mal à l’aise de m’annoncer l’identité de sa divinité : ce que je pouvais comprendre. Nos dieux et déesses, à ce point, étaient un peu devenus notre petit secret, une part de nous qu’on avait envie de cacher, dans un sentiment pas toujours expliqué : honte ? Discrétion ? Peur ? Un peu de tout ? C'n’était pourtant pas un secret qu’on était tous possédé par une divinité antique ; simplement, on essayait d’en donner le moins d’information possible. Même moi, j'm’expliquais pas ce sentiment. Mais en réponse en son geste (de me dire sa divinité sans que j'le demande), j'décidais d’être aussi sincère. Et puis, un travail en duo, autant être le plus clair possible.  

- Brigid, ma déesse, n’est pas dérangée par le sujet. Enfin, plutôt, elle n’en comprend pas l’intérêt, j'levais les yeux au ciel. Tu dois sans doute pas le savoir, surtout parce que la mythologie celtique est mal connue et vague, manque de source, mais elle est la déesse de la fertilité. J'comptais pas lui exposer tous les aspects de ma divinité, certains m’étant moi-même inconnus. Elle devait souvent intervenir au niveau de la reproduction ou naissance, ce qui fait qu’elle s’y connaît plutôt bien sur le fonctionnement du corps humain à ce niveau-là, finalement. Mais elle n’y connaît pas grand-chose sur les « méfaits », j'mimais les guillemets, des rapports sexuels. Si tu veux mon avis, j'lui avouais avec un petit air de conspiratrice, elle veut juste se voiler la face. Du coup, notre projet m’intéresse encore plus, rien que pour elle me lâche un peu la grappe sur mon refus d’être en relation !, j'concluais avec fermeté. Pas la peine de me « hmpf » comme ça, Brigid.

J’écoutais avec attention mon coéquipier, réalisant que j’y arrivais avec moins de difficulté ; le café semblait prendre le dessus. J'hochais la tête, à moitié acquiesçant, à moitié en pleine réflexion de mon côté. Demander des photos à nos contacts était une bonne initiative (j'notais que sa mère devait être dans le domaine, comme mon beau-père). J'lui cédais le carnet avait joie lorsqu’il me le demandait, m’appuyant de nouveau sur mes avant-bras sur la table. J'suivais ce qu’il écrivait tout en écoutant le cours de ses pensées, croisant son regard lorsque j'le voyais s’interrompre. J'secouais la tête à sa crainte de trop parler, j'croyais qu’on avait déjà établi mon avis sur la question. Réalisant qu’il pouvait mal interpréter mon geste, j'prenais la parole :

- Non, t’inquiète pas, ça me dérange vraiment pas, j'tentais de faire ressentir ma sincérité dans mes paroles et mes yeux. Sinon, j'reportais mon regard sur la feuille, clignant rapidement des paupières, pour éclaircir ma vision et chasser les quelques mèches de cheveux qui me tombaient dans les yeux, on peut rajouter les condylomes, la vaginose et les hépatites. J'marquais un silence, le regardant écrire, avant d’avouer que rien n'me venait à l’esprit pour l’instant. J’en profitais pour exprimer mon avis par rapport à sa proposition d’organisation précédemment : sinon, travailler chacun de notre côté puis ensuite regrouper, ça me va parfaitement. Pour ce qui est de se répartir le travail, j'sais pas, on pourrait séparer les IST par rapport si elles touchent le plus les femmes ou les hommes ? Bien sûr, il y en a qui font pas de différence, à ce moment-là, il sera question de se partager équitablement. Et pour des photos, j'pourrais aussi regarder de mon côté avec mon beau-père, peut-être qu’il aura des collègues qui pourront nous aider.

J'me mordillais la lèvre inférieure inconsciemment, les yeux concentrés sur la feuille, réfléchissant à peut-être d’autre idées que j'voulais mentionner. J'avais pas l'esprit clair, à cause de ma fatigue, et ça commençait à m'irriter. J'lâchais un petit « oh » lorsque ça me revenait :

- Au fait, par rapport à l’idée de faire un sondage avant et après l’exposé, pour juger s’il y a une évolution, j'trouve que c’est une bonne idée, j'disais franchement en regardant mon partenaire. On pourrait faire un questionnaire comme tu as dit, et le donner au début de notre exposé aux étudiants présents, comme ça, ils seront obligés de le faire. J'doute légèrement de la popularité du questionnaire si on le fait trop tôt avant notre exposé… Par contre, le second questionnaire, j'sais pas, j'pensais tout haut, on pourrait le faire peut-être un ou deux mois plus tard, mais cette fois à l’infirmerie. Comme ça, elle pourra elle-même juger avec nous de l’évolution du sujet. J'me rendais compte que j'm’emportais peut-être un peu trop. Avec un sourire désolé, j'me rétractais légèrement sur ma position. J'crois que j'm’emballe, désolée. Et c’était moi tout à l’heure qui critiquait ton idée d’affiches, j'rigolais légèrement, sentant le poids de ma fatigue, tentant de rendre la situation moins lourde.




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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyLun 11 Jan - 2:35
Work, work work Les grands aveux...

J’étais au comble de la joie que Gwenhwyfar se sente suffisamment à l’aise pour me partager sa divinité. Avais-je trouvé un partenaire de révolution idéal? Il faudrait sans doute que j’en parle avec Aislinn, mais pour le moment le travail et mon enquête personnelle passait en premier. Parce que aye…maintenant j’allais devoir pousser l’enquête pour m’assurer que ma collègue était une candidate parfaite. Après tout, je la connaissais peu. En revanche, le nom de Brigid ne m’était pas inconnu. Il était vrai qu’elle était celte et que nous avions peu de sources sur le sujet, mais la mythologie, ça m’intéressait depuis toujours. J’avais toutefois oublié son domaine de fertilité, songeant plutôt à Brigid comme une guérisseuse. Est-ce que l’étudiante avait été prédestinée à devenir médecin? Je me promis de tout garder en mémoire, parce que prendre des notes sur elle en sa présence serait sans doute particulièrement déplacé et légèrement effrayant. Il était toutefois vital de noter mon hypothèse. Après tout, on ignorait toujours comment la sélection de la divinité ou de possédé était fait! Prédestination était l’une de mes hypothèses…mais il y en avait tant et ce n’était certainement pas la plus logique des raisons. Je n’écartais simplement rien. Il fallait rester ouvert d’esprit, l’existence maintenant confirmer des divinités en étant la preuve.

Je ris allègrement alors que je compris que Gwen faisait le projet entre autres pour taquiner sa divinité. C’était une belle dynamique malgré que ce n’était possiblement pas toujours drôle à l’entendre parler. Ce devait être particulièrement malaisant d’avoir une divinité de la fertilité. Je remerciai l’univers de ne pas m’avoir imposé une telle divinité, nous aurions tous deux étés très malheureux. J’aurais adoré m’étirer sur le sujet, mais au final le devoir nous appelait. Gwen elle-même s’était reconcentré, apportant davantage de propositions d’ITS que nous notions dans le carnet. J’appuyai également son idée de séparer équitablement le travail selon le sexe et l’équilibre du travail d’un hochement affirmatif de la tête. Non pas que j’aurais été inconfortable de parler de maladies principalement « féminines », mais qui de mieux pour en parler qu’une femme n’est-ce pas?

- Mais emballe-toi, emballe-toi! Je suis heureux d’avoir une partenaire motivée pour une fois! Et les affiches c’était une critique valable, tu peux oublier que je l’ai proposé d’ailleurs , ajoutais-je amusé, mais aussi toujours embarrassé par cette idée stupide.

- J’approuve l’idée du questionnaire avant et après la présentation. Laisser un délai après la présentation me semble également une excellente idée. Je peux en discuter avec l’infirmière si tu veux, je la connais bien. Je passe un peu trop de temps à l’infirmerie. On peut y aller ensemble en fait pour qu’elle sache qu’on fait le truc ensemble, c’est pour toi, mais je propose.

Il était important pour moi d’accorder le crédit à ma collègue et j’ignorais comment elle prendrait ma motivation à prendre la chose en main. Hypnos savait que j’avais besoin de me sentir utile en équipe. Comme il me le répétait souvent, je semblais évaluer ma valeur à mon utilité dans des situations qui requéraient généralement l’intellect, comme les études par exemple. Depuis qu’il me l’avait fait réaliser, j’avais peur de prendre trop de place ou d’avoir l’air désespéré de me prouver. Il arrivait toutefois que je me retrouvasse dans des équipes lâches ou je finissais par faire tout le travail, ce que je détestais tout autant. Je sentais toutefois que ma collaboration avec Gwenhwyfar ne serait pas un problème et espérait ne pas la froisser ou être dérangeante.

Sortant mon agenda personnel, je mettais de l’ordre dans mes idées afin de le mettre à jour pour notre prochaine rencontre. L’air pensif, portant le bout du crayon à mes lèvres j’énumère les tâches qui me venaient en tête.

- Parfait! En résumé, pour notre prochaine rencontre, nous devrions donc avoir chacun tenté de trouver des photographies, débuté des recherches sur nos sujets respectifs question d’en discuter ensemble et d’élaborer le questionnaire également et possiblement débuter des diaporamas pour la présentation officielle que nous pourrons terminer ensemble une fois qu’on aura fixé le contenu. Tu me dis si j’oublie quelque chose.

Notant le tout dans mon document, j’en profitai pour songer aux sujets qui m’intéressaient plus particulièrement.

- J’aimerais m’occuper du VIH et de la syphilis. La chlamydia touche davantage les femmes, mais affecte les deux, tu la veux? Vaginose, je te donne. Une préférence entre l’herpès, la gonorrhée, les condylomes et les hépatites? Je suis ouvert à tout sincèrement. Tant que le travail se fait, ça me convient. Tiens je te laisse choisir. Je prendrai les deux autres.

Attendant sa réponse, je fermai ensuite mon agenda en un claquement, un air satisfait bien affiché.

- C’était été plutôt rapide non? On oublie quelque chose? Si tout le travail se déroule aussi bien, soit conscient que je t’harcèlerai pour tous les travaux d’équipe jusqu’à la fin de mes études!

Je blaguais évidemment…à moitié…mais il était vrai que c’était rafraichissant.

- Je vais être franc. J’avais un doute sur l’équipe au départ, malgré les notes. Euh…

À peine les mots étaient passé mes lèvres que j’eus peur de m’être mis un pied dans la bouche. Il était vrai que j’avais douté. La jeune femme me paraissait avoir de l’attitude depuis que je l’avais vu entrée dans la classe de biologie pour la première fois. Il fallait dire que les circonstances ne m’avaient pas aidé à l’imaginer comme une jeune fille sage et bon les piercings et tout ça… Je savais qu’il ne fallait pas s’y fier, mais cela restait généralement un bon indice du genre de personne à qui on avait à faire. Ça pouvait être un choix esthétique seulement oui, mais ça pouvait aussi démontrer bien plus. Simplement, une personne qui souhaitait devenir médecin ne pouvait pas être totalement mauvaise à moins de le faire que pour l’argent non? Après le voyage en Égypte aussi, j’avais pu apercevoir certaines qualités chez Gwen sans la connaître pour autant et m’était décidé à ignorer les préjugés et simplement espéré qu’elle ferait de même avec les siens. Je n’y étais certainement pas immunisé avec mes manies, mon allure et mon fort accent écossais et slang qui pouvaient définitivement causer quelques problèmes de communication lorsque je n’y prenais pas garde. Au final, pour éviter plus de malaise, je décidai de préciser ma pensée. Me connaissant, tenter de cacher ce que je voulais dire aurait fait bien plus de tort que de bien de toute façon. Je me félicitai d’ailleurs de mon explication qui exprimait bien plus de tact que je ne l’aurais cru.

- J’avoue que j’avais quelques préjugés au départ…avec le cours de biologie qui a mal tourné. Je suis toutefois très heureux d’en avoir fait fit…désolé.

Mon ton était hésitant, mais que pouvais-je faire de mieux, mentir? Je portai ma main derrière ma nuque, marquant mon inconfort, voire ma honte face à la révélation que je venais de lui faire.

- … J’ai le don de me mettre les pieds dans les plats. Pas vrai? J’ai fait pareil avec Gyula Eriksen en classe et je le paie encore… un peu.

J’écarquillai les yeux brièvement en me rappelant la scène avant de faire une grimace un peu contrite.

- Bref, ce que je veux dire c’est… au final je suis bien content que t’aie accepté de travailler avec moi. Hypnos aussi…qui est d’ailleurs un peu curieux au sujet de Brigid aussi, si ça compte pour quelque chose.

- Je le suis, mais je ne t’ai jamais dit cela… Beau prétexte d’investigation. , me félicita Hypnos qui comprenait ce que je venais de faire en espérant.

Il espérait toutefois comme moi qu’elle me pardonnerait mes aveux, sans quoi c’était complètement voué à l’échec. Je n’abandonnerais toutefois pas pour autant l’investigation mais la délèguerais sans doute à Aislinn. J’ignorais d’ailleurs si les deux se connaissaient en dehors des cours de M. Cela me paraissait peu probable vu le tempérament des deux, mais encore, on ne savait jamais. Aislinn comprendrais que j’avais encore gaffé.
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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyDim 27 Juin - 17:51

Work, work, work...

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Sans pouvoir me contrôler, je baillai longuement. J’essuyais les quelques larmes que cela avait provoqué puis tentais de rendre ma vision nette. Avec la fatigue, elle avait tendance à être flou. A ce rythme, j’allais apprendre qu’il me fallait des lunettes – ce que je n’espérais pas. J’avais réussi à résister à la fatigue jusque-là, mais j’avouais que c’était un combat difficile. Le café perdait du terrain. Le sommeil se faisait désirer. Peut-être que j’arriverais à caler une sieste de deux heures cette après-midi… La voix de Law me sortait de mes réflexions, et j’étirais un sourire fatigué à sa réponse. Ceci dit, je prenais le temps de réfléchir à sa proposition d’aller ensemble à l’infirmerie. Pour être honnête, je fuyais ce lieu et surtout l’infirmière. Depuis le dernier cours de bio, je sentais qu’elle m’attendait au prochain tournant. D’autant plus qu’elle connaissait mes antécédents, avec mes quelques accrochages, je lui étais presque familière ainsi que les problèmes qui semblaient me poursuivre. Au fur et à mesure que je me trouvais dans son cabinet à panser une blessure, elle me faisait comprendre qu’elle s’inquiétait pour moi, que si j’avais besoin d’aide, que si j’avais des problèmes et que je ne savais pas comment m’en tirer, elle était là… Autant vous dire qu’elle ne m’avait plus jamais vu depuis ce jour. Non pas que j’étais allergique à la compassion ou l’empathie, ou à l’inquiétude qu’on pouvait me porter mais… En fait, carrément. Donc, je la fuyais comme la peste. Bon après, c’était vrai que c’était mieux si on y allait ensemble, ça donnait une meilleure image, ça montrait qu’on était tous les deux impliqués, mais… C’était trop pour moi. Je relevais le regard dans celui de mon partenaire, espérant qu’il n’avait pas jugé ma longue réflexion étrange, ou pire, qu’il ait remarqué ma gêne. Pour tenter de la masquer, je me passais une main sur le visage, comme pour chasser ma fatigue, puis m’empressais d’enchaîner :

- Je te fais confiance. Tu n’auras qu’à dire que tu fais le travail avec moi, c’est suffisant. En plus, si tu la connais, c’est encore mieux, je ponctuais avec un sourire que j’espérais assez sincère.

Je hochais la tête à chaque point que Law énumérait, mais avec ma fatigue, j’avais l’impression qu’ils rentraient par une oreille pour ressortir par l’autre. Mon regard restait dans le flou, commençant presque à paniquer intérieurement.

- Ne t’inquiète pas, je retiens pour toi.

Je poussais un soupir de soulagement intérieurement.

- Heureusement que tu es là. Merci. Brigid me répondait par un doux rire chaleureux.

Je faisais un signe de tête au rouquin, signifiant que je ne voyais rien d’autre à ajouter. Je hochais de nouveau la tête affirmativement lorsqu’il me demandait si je voulais la chalmydia, pour un souci d’équilibre. Il avait l’amabilité de me laisser choisir, en « true gentleman », même si ça ne m’arrangeait pas, puisque je n’avais pas de préférence. Ne voulant pas nous faire perdre trop de temps, je décidais de choisir au hasard en faisant « plouf plouf » (un jour, je grandirai… Peut-être).

- Du coup, j'prends les condymoles et l’herpès. Encore une fois, je hochais la tête à sa remarque, un petit sourire satisfait ornant mes lèvres. Oui, c’est vrai qu’on a fait vite. J'n’ai pas vu le temps passer, mais c’est peut-être ma fatigue qui joue.

Mon sourire s’agrandissait à sa blague. Je ne le connaissais pas très bien, mais il me semblait de bonne composition, motivé et enjoué. Je n’étais pas contre l’idée de travailler avec lui de nouveau, surtout que moins de rencontres je faisais, mieux je me portais. Cependant, je n’étais pas du genre à forcer le destin, je me disais donc « on verra bien ce que nous réserve l’avenir ». C’était rare pour moi de me sentir à l’aise à la première interaction avec quelqu’un (Eireen étant un exploit). Je pouvais dire que je me sentais bien. La fatigue engourdissait mes sens, la douche chaleur que Brigid me procurait ainsi que l’ambiance de la salle et de la discussion me détendant encore plus. Pourtant, aux prochaines paroles de Law, le charme se rompu. Brusquement, comme un sceau d’eau glacé jeté à la figure. Il avait parlé sur un ton maladroit, comme s’il n’osait pas lui-même avouer ce qu’il pensait réellement, regrettant déjà de l’avoir dit. Le poids de ses paroles m’avait cependant réveillé d’un coup, ma fatigue oubliée. J’étais toujours avachie sur la table, le menton trônant dans ma paume, je haussais un sourcil, à la fois interrogatif et défiant, attendant de voir s’il était capable d’aller au bout de sa pensée. Je n’étais pas étonnée de ce qu’il avait dit, car c’était le cas pour tout le monde, tout le temps. Mais ce qui m’étonnait, c’est qu’il avait l’audace de me le dire. Enfin, j’attendais justement de voir s’il osait aller jusqu’au fond de sa pensée ; et il ose.

Mon deuxième sourcil rejoint le premier en se haussant à son tour, étonnée de son aveu. Je retiens de justesse un rire désabusé et estomaqué de ce qu’il venait de me dire. Des « préjugés », qu’il disait. Je n’étais pas étonnée par ça. Mais la personne qui se tenait au mauvais bout du flingue, c’était moi, et ça, il semblait l’oublier. Moi je n’étais pas prête de me séparer de cet épisode, les cauchemars qui hantaient mes nuits jusqu’à ce jour, me poussant à fuir le sommeil, en était la preuve. Certes, mes actions étaient reprochables, je le réalisais, mais je n’avais pas besoin de l’avis d’un type qui n’y connaissais rien. Alors ces réflexions à deux balles, il pouvait se les mettre où je le pensais.

Je me redressais lentement dans ma chaise, les mains jointent et posées sur la table, les épaules détendues et le regard inflexible bien que calme, froid. Je le voyais bien tenter de limiter les dégâts, s’embourbant dans sa maladresse. Mais ça ne me faisait ni chaud ni froid. Mes barrières s’étaient toutes redressées, ma méfiance à son plus haut point. Plus je le regardais, plus je le trouvais faux. Dans sa gestuelle, dans sa voix, sa façon de parler, dans ses paroles… Je n’empêchais pas un ricanement lorsqu’il me parlait de Gyula. S’il se comportait aussi mal avec lui qu’avec moi, je comprenais parfaitement le comportement de Gyula. Je connaissais sa rancœur et je l’encourageais presque cette fois. Moi aussi, je pouvais l’être et d’ailleurs, Hypnos et son changement de sujet pouvait aller se rhabiller.

Je laissais planer un silence lorsque le rouquin avait manifestement fini de parler et attendait que je lui réponde. Je restais inflexible, tant dans ma posture que dans mon regard. Je plantais celui-ci dans le sien. Il était d’un calme froid, et d’une intensité dérangeante. Difficile à soutenir. Il ne tiendrait pas longtemps. Il avait des préjugés et des peurs envers moi ? Et il comptait faire passer ces insultes sur le compte de la maladresse et de la franchise ? Ça ne marchait pas. Il y avait des limites et elles étaient très courtes. Il avait intérêt à faire attention à ne pas les dépasser. Ainsi, au lieu de m’empresser de lui répondre pour effacer le malaise qu’il avait installé, je ne faisais rien. Préférant le regarder sans rien dire ni faire, prenant un malin plaisir à imaginer le poids du silence qui devait s’abattre sur lui. La situation devait devenir oppressive pour lui. Avant qu’il ne cède sous la tension, je penchais la tête sur le côté, ce qui devait attirer son attention. J’esquissais alors un sourire qui ne devait pas lui aspirer confiance, car il puait l’hypocrisie, une lueur sombre apparaissant dans mes yeux.

- C’est marrant qu’avec l’opinion que tu as de moi, tu te sois jeté sur moi pour travailler ensemble ; c’est un peu paradoxal, tu ne trouves pas ? Je n’attendais pas de réponse, en ayant assez entendu de sa part. C’était à mon tour de me faire comprendre. Ainsi, je baissais le menton pour me mettre à son niveau, ma voix devenue lourde et sourde, mon sourire disparu. Maintenant, écoute-moi bien. Si tu as voulu te mettre avec moi uniquement pour pouvoir m’insulter allégrement en faisant passer ça pour de la maladresse, tu peux aller voir ailleurs.

Sans plus attendre, je me levais et me positionnait à côté de ma chaise. Pour la première fois depuis longtemps, je sentais mon corps vibrer d'énergie. Je rangeais mes affaires puis montait mon sac sur ma chaise, y balançant dedans ma trousse.

- Tout cela n’est peut-être qu’un malentendu…, tentait de rationaliser Brigid. Elle n'avait pas besoin d'intervenir,  ce n'était pas comme si j'étais hystérique ou démesurée dans ce que je faisais.

- Je le sais bien. Mais cela n’excuse pas tout.

Refermant d’un geste sec mon sac, je plantais de nouveau mon regard dans celui du rouquin. Je ne lui laissais toujours pas le temps d'en placer une.

- Maintenant, j'te laisse le bénéfice du doute, mais c’est la dernière fois. Si la prochaine fois tu oses me refaire un coup pareil, tu peux me dire au revoir et commencer à te trouver un nouveau binôme. Je laissais un silence planer, pour qu'il réalise du poids de mes paroles. A présent, tu m’excuseras, mais j’ai à faire. Tu as mon numéro pour le prochain rendez-vous, j’aurais fait ma part du boulot.

Je me tournais vers la sortie, lui tournant le dos, le sac passé à l’épaule. Ma voix avait sonné comme un point final et lorsque je me dirigeais vers la sortie, le son implacable de mes pas semblaient résonner dans la salle avec fatalité.




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MessageSujet: Re: Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen! EmptyMer 17 Nov - 20:14
Work, work work don't leave me!
J’avais suivi, lu et bien compris les changements de regard et les gestes de Gwen. Je m’étais définitivement mis les pieds dans les plats. Pourtant, j’avais encore du mal à voir quel était le problème. Pendant l’espace d’un moment, j’eus peur de m’être trompé. Peut-être qu’elle était exactement comme je l’avais d’abord imaginé. Après tout, j’étais franc et j’avais exposé mes propres défauts, pourtant, elle semblait le prendre très mal. Si je m’étais trompé, je ne sortirais peut-être pas de la pièce dans un bon état. Du moins, c’était ce que mon expérience de vie me laissait croire.

Sous le poids de son regard froid et inflexible et dans un réflexe inconscient q’Hypnos n’avait pas manqué de remarquer, j’avais fait un pas de reculons et avait commencé à triturer la cicatrice qui se trouvait dans ma main.

« Ne recule pas. Tiens-lui tête au moins! Assume-toi! »

Je figeai. Ne pas paraître faible. C’était sans doute l’une des choses qu’Hypnos détestait le plus chez moi. Le manque de confiance, la crainte permanente d’en manger une. C’est que ce n’était pas très glorieux chez une divinité. Après, monsieur pouvait bien parler. C’est bien sa maman qui était venue s’assurer qu’il ne soit pas jeté de l’Olympe. Je suppose que quand tu gères une part des Enfers et que Nyx est ta maman c’est facile d’être confident.

Le temps de chercher les mots pour me rattraper et comprendre ce qui avait choqué mon interlocutrice, cette dernière eut enfin l’opportunité de me le faire savoir elle-même. Elle qui avait semblé si épuisée depuis le début de notre rencontre, était à présent totalement alerte et frustrée, de toute évidence.

Elle était insultée. Insultée? Je repassais mes mots sans grand succès pour voir ce qui était insultant. Dans cette histoire, de mon point de vue c’était moi l’idiot et je l’avais avoué. J’ouvris la bouche pour riposter, mais elle continuait de me rabrouer et ce n’était pas moi de couper les gens. Pourtant cette fois, il aurait fallu. Je l’avais vexé et il fallait me rattraper. Ce travail d’équipe serait pénible autrement et je perdais une potentielle alliée pour mes petits projets secrets. Au bout d’un moment, je levai le doigt comme pour signaler mon intention de placer quelques mots ou plus spécifiquement un charabia plus ou moins claire, mais de toute façon elle s’en fichait.

« C’est…quoi…non… je… Ce que j’pense…de toi… »

Je ravalai ma salive, ma nervosité habituelle m’empêchant d’articuler et de l’interrompre. Je la vis se lever de sa chaise, attraper ses effets personnels et se diriger vers la porte. Une chose était rassurante, elle n’avait toujours pas balancé l’idée de faire le projet ensemble, mais on allait le faire entièrement séparément? Ce ne serait pas des plus efficace. En revanche, je savais que je le regretterais si je la laissais partir. Prenant mon courage à deux mains je m’élançai vers elle pour la retenir de sorti et répandit, bien involontairement, un peu de « sable » fin sur son épaule, signe que mon anxiété et d’une potentielle perte de contrôle de pouvoir imminente.

« ATTENDS!...Oh SHIT! Désolé! Touche pas! Ne respire pas! Je vais… attends. »

Je tentai d’épousseter son épaule, rendant la chose bien pire. Réfléchissant rapidement, j’attrapai l’un des masques de sécurité du labo et le lui posai sur le visage sans la laisser dire quoique ce soit.

« Mets ça! »

M’assurant qu’elle était couverte, mais la laissant toutefois le placer elle-même, je venais de m’épargner le malaise supplémentaire d’avoir à lui expliquer que je l’avais malencontreusement « attaqué » avec mes pouvoirs, par accident.

D’un sens, la situation était pratique. Elle avait de quoi prendre Gwen par surprise, me donnant l’opportunité de m’expliquer. M’éclaircissant la voix, je me lançai donc.

« Okay, bon. Je… désolé pour ça. Je voulais simplement qu’on discute et le stress… le pouvoir, tu vois? Je crois qu’il y a malentendu et je ne peux pas laisser ça comme ça. Je n’ai pas voulu t’insulter. Vraiment pas!»

Je marquai une pause, tentant de poser mes mots sans réaliser que je portais ma main à mon toupet, passant mes doigts au travers nerveusement quelques secondes, ce dernier saupoudrant le sable que j’y avais déposé sur mon visage.

« Même que je te trouve vraiment sympa et cool, je donnerais n’importe quoi pour avoir l’air aussi badass. J’ai beaucoup de respect pour ça. Je m’excuse. Je pensais juste, je sais pas… que les non-dits ce n’est jamais bon dans une équipe! Je ne pense pas de mal de toi. J’ai eu des réticences parce que, dans mon expérience, enfin… c’est du passé et je ne devrais pas me fier aux apparences, mais c’est difficile de faire fit de mauvaises expériences. Je suis désolé. Je n’ai pas voulu t’offenser! Je pensais juste partager à quel point c’était ridicule de ma part d’avoir douté. À la limite, j’espérais que tu trouverais ça cocasse, mais t’insulter…je n’ai pas voulu. Je me répète hein? Mais, tu comprends n’est-ce pas? »

Au fur et à mesure que je parlais, le débit de ma voix s’était fait plus lent, moins nerveux et je me sentais drôlement plus relaxe. Ce fut le rire d’Hypnos qui se marrait bien à mes dépens qui m’alerta. Je devais arrêter de toucher mon visage ou quoique ce soit. L’avantage de ce semi-heureux incident était que mon pouvoir allait justement se maîtriser mieux dû à mon calme. Je devais toutefois prendre garde de ne pas m’endormir moi-même. Je me penchai, tête en bas en secouant ma chevelure avant de me secouer moi-même, sans toucher quoique ce soit d’autre, un peu comme un chien. Je vis la fine poudre quitter mes mains et mes manches en petit filaments, puis observai la fine couche de sable qui se trouvait au sol avec exaspération. J’allais devoir balayer avant de partir et m’assurer qu’il ne reste aucune trace de mon passage.

« Désolé, je dois avoir l’air stupide et ridicule en ce moment, mais je suis franc. Je suis vraiment désolé d’avoir eu ses préjugés ET de t’avoir insulté. Je ne pensais pas. »

Je poussai un long soupir, tentant en même temps de prévoir et de lire le regard et la réaction de mon interlocutrice masquée avant d’ajouter à mes explications. Je sentais le besoin de lui expliquer le cheminement de ma pensée.

« Je ne pense pas de mal de toi, bien au contraire. Sinon, je ne me serais pas mis en équipe avec toi. Je dis juste que les premières fois où je t’ai vu, j’ai eu des préjugés. C’est normal non? L’être humain est fait pour analyser les autres, ça fait partie de notre instinct de survie…un peu. Je suis certain que tu en avais envers moi ou que tu en as envers d’autres. L’important est de ne pas en tenir compte ou les prendre pour la vérité absolue. Non? Et en fait cet instinct-là m’a servi pour Shaw, entre autres, ou Sorensen…je ne crois pas que tu l’as connu en fait…enfin ce n’est pas important. Pas que ça m’ait servi à grand-chose au final de les voir venir…»

« Tu t’écartes du sujet. »

« Vrai. Merci. »


Il y avait cela de pratique à être deux à réfléchir en même temps. Quand mon cerveau bloquait ou que j’obsédait sur quelque chose le dieu du Sommeil était là pour me réveiller un peu. C’était drôle quand on y songeait d’ailleurs.

« Enfin ce n’est pas important, ni ton problème. Bref! Je m’excuse. Je veux vraiment que notre travail se déroule bien. J’avais un bon sentiment que ça marcherait bien entre nous avant de dire des bêtises. Que puis-je faire pour me faire pardonner? »

Mon air contrit devrait lui prouver ma sincérité, mais j’ignorais si ce serait suffisant. Je m’étais excusé, j’avais expliqué ma pensée, admis mes tords, je n’avais plus d’idée si ça n’était pas satisfaisant pour elle. Je plantai mon regard dans le sien, cherchant une once d’apaisement ou de compréhension, même partielle.

« Elle semble une jeune femme intelligente, ça devrait aller. Peut-être as-tu touché une corde sensible? Si elle te pardonne et que tout va bien, je te propose de lui parler de ton petit projet personnel. C’est une preuve de confiance. »

« C’est un peu tôt, non? »

« Oui, mais nous avions tous deux un bon pressentiment et tu as besoin d’un autre esprit scientifique. Aislinn est une bonne alliée, elle est entreprenante, mais ce n’est pas elle qui t’aidera avec des analyses comme le tourisme et l’hôtellerie sont ses domaines de prédilection. De plus, en ce moment on dirait que rien n’avance de crainte de tomber sur la mauvaise personne. Il faudra prendre des risques éventuellement. Je dirais, parle-lui, quitte à lui donner des informations graduellement. »

« On verra, mais c’est une bonne idée. Établir la confiance…ouais. D’accord! SI elle me pardonne! »

« Évidemment, sinon elle deviendra un problème. Il faudra l’endormir pour de bon. »
« Euh… »

« On ne devrait pas en arriver là. Ne t’inquiète pas. Peut-être qu’un jour tu as sera capable par contre! Qui sait?! »


J’étais heureux de voir qu’Hypnos s’ouvrait graduellement à l’idée de faire ces recherches. Je savais qu’il était intrigué, malgré sa crainte que je me fasse coincer, mais cette réalisation qu’il était prêt à « endormir quelqu’un pour de bon », me fit un petit choque. Ce qu’il pouvait virer un peu glauque parfois!
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Pas de pitié dans la lutte scolaire! Dibs on Gwen!
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