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H. O. P. E.
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MessageSujet: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 2:31




Charlie  Lochlainn
You shoot me down but I won't fall
I A M T I T A N I U M

H. O. P. E. Barre_separation


My name is Charlie Lochlainn, but for you babe it'll be just LiLo. I'm 16, but that I'm your elder or not, you owe me respect. This is how it works, sweety. I'm Irish-American, but anyway we don't care 'cause today I belong to
The Celtics.
Morrigan is my goddess, she's the most beautiful. Besides I'm also pretty, don't you think I look like Shibuya Rin of THE iDOLM@STER: Cinderella Girls? If you want to pick me up, better know that I'm heterosexual.



PHYSICAL
I'm bulletproof



You’re sexy…Me direz-vous. C’est ce que je perçois dans le regard des hommes, l’étincelle de la concupiscence comme si pendant un bref instant ils se demandaient quel goût je pourrais bien avoir. Un faux semblant de sourire lui étire la bouche suivit presque immédiatement d’un clin d’œil complice dans l’espoir dérisoire de me séduire alors que je devine parfaitement la nature de ses intentions. Ils me dégoûtent. Tous autant qu’ils sont. Le désir et la convoitise suintent  littéralement de chaque pores de leur épiderme tel le pu d’une plaie infectieuse. L’espèce masculine est un cancer, un parasite qui s’agrippe à son hôte pour le vider de sa force et s’en repaître sans aucun remords. Lorsque celui est vide, à l’agonie, il l’abandonne avec dédain pour une cible plus attrayante qui saura satisfaire son avidité. Aucune plainte, aucune excuse ni aucune larme ne saurait le détourner de son objectif. C’est dans une impassibilité de marbre que je le dépasse, ne lui accordant pas la moindre attention. J’ignore également le geste obscène qui m’est dédié. Mes longues jambes me portent fort heureusement loin de sa portée, une chance que je n’ai pas retiré les écouteurs sagement enfoncé dans mes oreilles. En plus de me couper du bruit incessant du trafic de la ville il me sert d’écran protecteur à tous ces abrutis. Une bonne chose, je n’aurai pas la patience de supporter leur imbécilité. Je me fonds rapidement dans la foule qui circule sur Shop Street, laissant tomber mon gobelet de café à moitié vide du McDonalds dans la première poubelle à proximité. Malgré toutes mes expectatives je n’arrive pas à retrouver la saveur réconfortante de ceux que je buvais à Portland. J’ajuste ma veste autour de ma taille mince, repousse une saleté imaginaire sur mon short en jean et replace mes lunettes soleil sur l’arrête de mon nez. Je profite également de la vitrine de la boutique Tommy Hilfiger pour remettre de l’ordre dans ma longue chevelure brune. Grâce au ciel ça ne me demande pas trop d’effort, ils sont droits et docile. La vendeuse à l’intérieur me fixe durement, n’appréciant pas de me voir monopoliser ainsi son territoire de vente. Prenant tout mon temps, j’enchaîne la musique dans mon iPod jusqu’à tomber sur « Demons » du groupe Imagine Dragons et décide de l’écouter. Je relève la tête au même moment où la commerçante s’approche d’un pas décidé. Voyant là mon signal de départ, je tourne les talons et m’enfuie prestement. Je suis suffisamment menue et petite pour me faufiler entre deux adultes, même si ma poitrine rencontre des restrictions à certain moment. Le désavantage de la génétique qui m’a dotée d’attribut féminin trop développée pour mon corps d’adolescente. Au moins je n’ai pas à craindre d’être prise par erreur pour un garçon. Mes prunelles émeraude se posent à peine sur le décor qui me cerne, le charme de Galway n’a aucune influence sur moi. Mon cœur est resté en Amérique, dans une petite maison sur Deering Avenue, près de la baie de Back Cove.



CHARACTER
Talking loud

not saying much



Vous l’aurez certainement deviné par vous-même, je ne suis pas très patiente. Je ne vous empêcherez pas de formuler les reproches qui veulent franchir vos lèvres. Malgré les apparences je ne suis pas une garce imbue de ma personne et capricieuse. Voyez-vous, c’est tout nouveau pour moi. J’ai toujours été un ange conciliante et charitable, débordante de gentillesse et de sensibilité. Jusqu’au jour où on m’a tout pris. À quoi bon rester celle que j’étais si à n’importe quel moment on pouvait m’arracher ce que j’avais de plus cher, de plus précieux. Quelque chose s’est brisée en moi. Une fenêtre close qui s’ouvre subitement et laissant s’engouffrer un vent glacial dans la pièce, balayant la seule source de chaleur. Froide, sombre, vide… Des mots qui ne signifiaient strictement rien auparavant résonnent maintenant en moi avec une telle force qu’ils font écho à l’infini. Écorchant ma peau, broyant mes os, solidifiant mon sang dans mes veines et empoisonnant mes pensées. Je ne suis plus rien. J’ai cessé d’exister, mon âme déchirer en lambeau s’échappe de ma chair sans restriction. Je veux hurler, mais mes poumons n’inspirent plus d’oxygène. Je souhaite pleurer, or mes larmes se sont taries laissant mes yeux plus secs que le Sahara. Je désir mourir et mettre fin à ce calvaire, retrouver la paix, pourtant ce cœur brisé refuse de s’arrêter. Il bat encore. Il bat toujours. Il me trahit. Voilà la fille que j’ai été pendant 10 mois, 1 semaine et 3 jours.

6 720 heures de chagrin...
10 080 minutes de supplice...
259 200 secondes de douleur...

Je suis une survivante. Une guerrière. Pas étonnant que Morrigan m’ait choisie. De faible je suis devenue puissante. De timide et naïve j’ai passé à téméraire et confiante. On ne me fera plus jamais replonger de quelque mesure que ce soit dans un tel désespoir. Je ferai vivre à ceux qui me nuisent une dévastation cent fois supérieure à ce qu’ils n’ont jamais osé imaginer, même dans leur pire cauchemar. J’en ai maintenant le pouvoir. Je vais reprendre ce qu’on m’a volé, peu importe le temps que ça me prendra. Je retrouverai mon frère.

Quoi qu’il m’en coûte...




STORY
I'm criticized but



all your bullets ricochet



Épisode 1
Time After Time

Je déteste le gris.  Ce mot n’est même pas suffisamment puissant pour définir la profondeur de mon mépris. C’est une couleur terne; mi-blanc, mi-noir. Identique à la poussière qui s’amoncelle sur les choses immobiles et inertes, faibles et mélancoliques. Une moisissure qui s’attaque aux fondations de nos souvenirs pour les effriter avant de les détruire, créant un vide si profond que rien ne pourra le remplir. Une déchirure. Un abysse. Tout autour de moi est décoloré,  insipide et morne. Les nuages qui s’accumule au-dessus de ma tête, tardant à pleurer sur la face du monde. La mer qui semble vouloir repousser par vagues froides l’empreinte corrompu des humains sur son âme, frémissante de colère et de chagrin. Même l’air semble retenir sous souffle, saturé d’amertume. Je ne m’habituerai jamais à l’Irlande, à son climat austère et maussade. Voilà près d'un an de mon existence que j’essaie d’oublier cette vue inversé de l’Atlantique, cherchant un moyen de traverser ce cruel miroir. L’ironie de la situation, c’est que pendant des années j’ai voulu fuir Portland, ma ville natale. Maintenant que j’y suis enfin arrivée, je voudrais y retourner. Engloutir toute cette eau pour combler le néant qui m’habite depuis notre séparation, retrouver la chaleur et le désir de  vivre.

Mon portable vibre dans la poche arrière de mon jeans. Deux minutes s’écoulent avant que je ne me décide à l’ouvrir. Un SMS de ma mère, prévisible. À tous les jours, je viens sur la péninsule défier l’horizon du regard.  Comme si par la seule force de ma volonté il pouvait m’envoyer là où je le voudrais. À tous les jours, je me confine un peu plus dans ma lassitude, perdant pieds dans la réalité en m’évaporant dans l’espace et le temps. Et à tous les jours, elle m’envoie un texto me disant que je serai seule ce soir pour souper puisqu’elle sort avec son nouveau petit copain. Qui est rarement le même deux fois de suite. Parfois, je me demande vraiment qui entre nous deux est l’adolescente au brusque excès d’hormones. Je soupire, les yeux toujours soudé à cette étendue d’étain liquide refusant d’y tourné le dos. Je redoute ces instants. Devoir faire face à l’évidence me terrifie, je voudrais hurler à la face du monde que mes espoirs ne sont pas vains et que ma douleur est réelle. Je suis perdue. Je ne reconnais pas le paysage, les odeurs et les sons. Les gens me sont étranger, hostiles. Ils savent qui je suis et ce que j’ai fait. Je suis un monstre. Une anomalie de la nature.

Aujourd’hui, c’est le 3 septembre. C’est la dernière fois que je mets les pieds sur cette corniche, usé par mes allées et venues. Dans le petit appartement qui nous sert de domicile, je me préparerai à manger. Un repas rapide et fade qui servira principalement à me remplir l’estomac pour m’empêcher de mourir de faim durant la nuit. Je ferai la vaisselle, prendrai une douche et enfilerai un vieux pyjama. Des gestes que j’ai effectués mainte et mainte fois, une routine monotone qui me gardait tout juste consciente. Lorsque le moment sera venu de me mettre au lit, j’écouterai le silence des quatre murs qui m’entoure. Je fixerai sans le voir le plafond taché à la peinture dégarnie, attendant une personne qui ne franchira jamais le seuil de ma porte. C’est l’âme en peine que je m’endormirai. Roulée en boule sous les couvertures, aspirant à disparaître.

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. Je viens d’entamée ma quinzième année, abandonnée dans ce monde trop vaste pour une personne seule. Ma propre mère nie jusqu’à ma présence en m’évitant le plus possible. Elle a honte de ce que je suis. De la créature à qui elle a donné la vie. Je ne serai même pas étonnée de découvrir qu’elle a volontairement oublié ma date de naissance. Demain à l’aube je partirai en direction du Connemara, plus particulièrement en pensionnat. C’est le plus loin qu’elle pouvait m’envoyer sans que cela ne lui donne mauvaise réputation. Bientôt, je serai libre. Bientôt, je serai heureuse à nouveau…




Épisode 2
Because You Loved Me

Ethan et moi comptons exactement 335 jours de différence, ce qui fait que pendant deux mois nous avons le même âge. Un détail qui peut sembler anodin d’un point de vue extérieur, néanmoins il en est tout autre pour moi. J’ignore si c’était volontaire de la part de mes parents de nous concevoir en un si court intervalle. Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais eu le courage de poser la question.  Aussi loin que je me souvienne, il a veillé sur moi. Voyez-vous, j’étais une petite fille pleurnicharde et timide. J’ai dû déverser des litres et des litres de larmes au cours des premières années de ma vie. J’exaspérais ma mère qui ne savait plus quoi faire pour étouffer ce flot d’eau salée et évidemment, il était le seul à savoir apaiser mes sanglots.  Il suffisait de si peu… J’avais un trop grand besoin d’affection et pleurer était tout ce dont j’étais capable de faire. Notre modeste domicile était situé sur Deering Avenue à quelque pas de la baie. Bleue avec des volets blancs, un grand chêne devant l’entrée, nos vélos jetés pèlent mêle sur la pelouse et la vieille Honda rouge stationnée dans la cours arrière. Tant de choses que je me rappelle avec  précision alors que tout le reste m’échappe.

Ma mère travaillait à temps partiel dans un restaurant sur la 302. La plupart du temps elle demeurait à la maison pour faire du ménage et préparer les repas. Sinon, elle partait au centre-ville faire les boutiques et bavarder sur les derniers événements à s’être produit dans le voisinage avec ses copines.  Quand à mon paternel il œuvrait dans la construction, souvent au terme de contrats qui l’obligeait à se déplacer fréquemment.  Les rares moments où il n’était pas sur la route il les passaient à dormir. Mon frère et moi n’étions donc pas autorisés à rester à l’intérieur, ce qui ne nous dérangeait absolument pas. Nous préférions mille fois aller sur la plage à faire la course dans les vagues. Il me laissait constamment gagnée. Je ne remarquais pas que nous n’avions presque pas d’argent, ni les tensions que cela occasionnait entre mes parents.

J’en finalement pris conscience de tout ce qui n’allait pas un jour en rentrant de l’école. Il pleuvait à torrent, le tonnerre grondait férocement et je suppose que c’est la raison pour laquelle je ne les ai pas entendus depuis le porche. Je savais vaguement que mon père avait un problème avec l’alcool, mais il se montrait généralement prudent et n’abusait jamais. J’ignorais cependant qu’il en était dépendant à ce point. Ils criaient, s’injuriaient, s’écorchaient vif en utilisant leurs paroles comme armes. J’en tremblais de tout mon être, paralysé par la peur. Je n’avais que huit ans, pourtant je savais que ce n’était pas normal que deux êtres sensé s’aimer se blessent de cette façon. Ma naïveté se fissura, mon innocence flancha. Ethan qui se tenait à mes côtés me serra la main. Je m’y cramponnai avec désespoir, reconnaissante de son soutien moral silencieux dans cette tempête de hurlement. Lorsqu’ils nous aperçurent debout sur le seuil, un ange passa. Je sentais mon cœur battre frénétiquement dans ma poitrine, serré par le doute et l’insécurité. La surprise figea leur trait, avant de subitement se déformer sous la colère. Ce qui était franchement pire. Mon frère me fit traverser le salon si rapidement que j’entendis à peine les reproches qui nous étaient adressés sur notre passage. Une fois la porte refermé, le calme revint. « Ne pleure pas… Tout va bien… » Le regard perdue dans le vide je ne ressentais plus rien, pas même mes larmes. Ethan me pris dans ses bras sans cessé de me répéter que tout allait bien. Le traumatisme m’empêchait de lui répondre qu’il mentait. Au fond de moi, je savais qu’il avait tort, seulement je voulais désespérément le croire et je le laissais me dire n’importe quoi. Simplement parce que la réalité me terrifiait. D’un commun accord, nous ne sortîmes pas de notre chambre pour souper et ils ne vinrent pas nous chercher non plus. Le silence de la maison me pesait, compressait ma cage thoracique en m’empêchant de fermer l’œil certaine que lorsque je fermerai les paupières je serais hantée par la vision de leur dispute. Un rapide coup d’œil en direction du lit de mon frère me confirma qu’il éprouvait lui aussi des difficultés à s’endormir. Doucement, je me levai de ma barricade de couverture et m’approcha du sien. Instantanément, Ethan compris mon angoisse. Je me glissais à ses côtés, puisant tout le réconfort du monde dans sa chaleur. Il me promit que tout allait s’arranger, ponctuant ses propos du léger baiser sur mon front avant que le sommeil ne m’emporte.

J’appris le lendemain que la cause de la dispute était le renvoie de mon géniteur parce qu’il avait bu sur son chiffre. Tout était redevenu tranquille dans la maison, tellement que je me demandais si je n’avais pas tout imaginé de la scène. Les yeux rougis de ma mère me confirmaient pourtant le contraire. Elle se forçait à sourire, alors que la motivation n’y était pas. Je comprends à présent qu’elle cachait sa frayeur pour ne pas nous alarmer. Nous éprouvions toutes les deux le même sentiment, mais pour des raisons totalement différentes. Je ne possédais pas sa force. Au lieu de relever la tête et de prendre exemple sur Ethan, je me renfermai sur moi. Je n’adressais plus la parole à personne, ne disant que le strict minimum. Mes notes chutaient, je risquais de manquer une année si je n’améliorais pas mes résultats. Ma mère essaya de me raisonner, même Ethan m’encourageait à persévérer. Je m’en fichais. J’étais égoïste et l’inquiétude des autres à mon égard ne m’atteignait pas. À la fin des cours, j’avais pris l’habitude d’aller m’asseoir sur la plage et de fixer l’horizon durant des heures. Je voulais fuir le plus loin possible de cette ambiance étouffante qui m’étreignait lorsque j’étais chez moi. De tous ces non-dits qui détruisait notre famille. L’ivresse de mon père. Les craintes de ma mère. Les problèmes financiers. Mon bulletin catastrophique à cause de mon mutisme. Le seul point positif était le renforcement du lien entre mon frère et moi. Comme une naufragée à la dérive, je m’accrochais désespérément à lui. Il était ma bouée.

Quand je franchis la porte ce soir-là, j’eu la surprise de découvrir mon père. Je ne l’avais pas vu depuis la dernière altercation. Ce fut un choc. Non seulement il était saoul, mais en plus il était à moitié dévêtu. Il serrait si fortement la canette de bière dans sa main que la moitié coula sur le tapis du salon, dégageant une odeur douce-amère. Ma mère assise sur le canapé était livide, la tête enfouie entre les mains et les épaules voûtes, cherchant à se dissocier du conflit. La source de toute cette agitation se tenait immobile en plein centre de la pièce, le dos bien droit et les mâchoires crispés. Du haut de ses neuf ans, Ethan défiait son paternel. J’admirais son courage, sachant qu’au fond de lui la peur le tenaillait. Ce qui déplut fortement à son interlocuteur. Je l’entendis prononcer des mots d’une telle violence que mes oreilles sifflèrent. Je savais que mon frère était en cause, cependant j’ignorais la raison. Soudain, un cri rompit le combat.

Le temps suspendit sa course, me renvoyant une image décuplé des acteurs devant moi. Le visage écarlate de cet homme qui comblait le vide de son existence par la boisson, cherchant à étouffer son mal de vivre. La routine dans laquelle il s’enfermait depuis des années alors que ça le rendait malheureux. La famille qu’il avait brisée inconsciemment en essayant vainement de changer, trop fière pour demander de l’aide. Cette femme effrayée, confuse et désarmée qui essaie tant bien que mal de gérer la situation. De se montrer plus résistante et brave qu’elle n’est en réalité alors qu’elle était épuisée. Tous deux ont atteint leur limite, près à craquer d’une seconde à l’autre. Ce n’est pas pour eux que le temps a brusquement ralentit, mon appel ne leur était pas destiné. Mes yeux sont rivés sur le mince filet de sang qui coule sur la paupière droite de mon frère, là où au-dessus de son sourcil une coupure est apparue. À l’endroit exact où la canette là atteint. Sans expliquer pourquoi, je panique. Rapidement, je prends mon frère par la main et l’entraîne dans la salle de bain, refermant à clé derrière moi.

Je tremble de la tête aux pieds, prenant appui sur le bois solide de la porte en cherchant à apaiser mon désarroi. C’est la première fois que mon géniteur en vient au coup… Ethan s’est assis sur le rebord de la baignoire, muré dans un silence effrayant en observant le sol. Le souffle me manque, ma bouche est sèche et j’ignore si je vais pouvoir prononcer le moindre mot, mais je dois le faire.

- Pourquoi ?

Le son de ma voix est si faible que je doute qu’il m’ait entendue. Une minute s’écoule, puis deux. J’en suis à répéter ma question quand il lève la tête.

- Je ne pouvais pas te laisser faire ça. Pas à cause d’eux.
- Faire quoi ?
- Abandonner.

Je suis pétrifiée, j’en oublie même de respirer. Ses yeux sont fermement plantés dans les miens, d’une nuance de bleu si semblable à la mer que je m’y noie. Mon frère a toujours été capable de comprendre mes émotions et mes pensées avec une facilité déconcertante. Je suis un livre ouvert aux chapitres inachevés et fragmentés qu’il essaie de restaurer.

À cause de moi,
il s’inquiète...
À cause de moi,
il a volontairement échoué ses examens...
À cause de moi,
il a subi le courroux d’un ivrogne...
À cause de moi,
il a été blessé…

- Pourquoi ?

Son regard est éternellement tourner vers moi. Ethan ne dit rien, mais l’océan me répond. Je crois que c’est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse de lui…




Épisode 3
Listen To Your Heart

Aimer... verbe transitif qui se défini par éprouver de l'affection, de l'amour ou de l'attachement pour quelqu'un ou quelque chose. Un mot si court qu’il nous glisse entre les lèvres avec une facilité déconcertante. Un terme au multiple synonyme sans pour autant trouver de définition assez juste pour préciser la force de nos pensées à l’égard d’un individu en particulier. Si couramment utilisé dans notre vocabulaire pour mille et une choses, qu’on en oublie parfois sa signification première. J’aime mon frère. Normal me direz-vous, il fait partie de ma famille. Seulement, le genre de tendresse que je lui porte est très loin des simples liens fraternels. C’est mal, je le sais. Je me déteste d’éprouver ce désir étrange pour lui. Dès lors où que j’ai pris conscience de mes sentiments, je l’observe en cherchant à comprendre pourquoi j’en suis venu à en vouloir plus. La raison est apparue d’elle-même…

Ethan s’entend bien avec tout le monde, son sourire est contagieux et son rire chaleureux. Vous vous souvenez qu’il avait redoublé pour être dans les mêmes cours que moi ? C’était il y bien longtemps, mais aujourd'hui encore il continu à garder un œil sur sa petite sœur. C’est étrange de le côtoyer ainsi avec mes camarades de classe, comme si Ethan était deux personnes différentes. Silencieux et discret à la maison, jovial et amusant en public. Contrairement à lui qui est capable de déceler la moindre de mes émotions d’un simple regard, je n’arrive pas à le comprendre. C’en est frustrant. Et c’est encore plus agaçant quand je vois le nombre de fille qui gravite autour de lui. À croire qu’un aimant a été implanté dans ses os au moment de sa naissance. Je suis jalouse et possessive. Je ne devrais pas. Ethan est beau, normal qu’il soit le centre d’attention de la gente féminine. Le fait qu’il soit libre n’arrange pas les choses. J’aurais envie de leur arracher les cheveux en criant que mon frère m’appartient, de se tenir loin et d’éviter de lui sauter dessus avec autant de familiarité comme elles le font. Pourtant je ne dis rien, ce qui est atrocement douloureux.

J’ignore pourquoi je garde espoir, sincèrement il est stupide de souhaiter que les choses soient différentes. Ce n’est pas comme lorsque j’imite la signature de ma mère pour ne pas avoir à subir ses reproches devant mes absences et retards perpétuels, ni lorsque je prétends avoir des règles douloureuses afin d’éviter les cours de gym, ni la fois où j’ai embrassé un parfait inconnu juste pour voir ce que cela faisait, ni toutes les nombreuses fois où j’agissais sans penser aux conséquences. C’est dans mon sang. Mon code génétique. Je ne peux pas falsifier mon ADN, ni rejeter mon groupe sanguin, ni fermer les yeux sur ce que je suis… Sur ce qu’il est.

Malgré ça, j’y crois. À tous les jours quand nous revenons de l’école en faisant une halte par la plage, j’espère. Ne serait-ce qu’un coup d’œil à la dérobé, un aveu a mis-mot, une caresse furtive… N’importe quoi ! Contrariété. Honte. Déception.  Peine. Espérance. Je passe de l’un à l’autre à une telle vitesse qu’une migraine me vrille les tempes. Hélas, son attitude est dénouée de tout romantisme à mon égard. Rien de moins que ce qu’il est; mon meilleur ami. Je soupire intérieurement, soudainement vidé de mon énergie. Je doute que quoi que ce soit se produise un jour, mon cerveau est détraqué en m’insufflant de telles idées. Je dois être malade. C’est l’explication la plus plausible. En ce moment je suis dans le coma, luttant entre la vie et la mort, atteinte d’un cancer qui me fait croire que tout ceci est la réalité. Tout est faux. La brise qui s’engouffre sous mon chandail présageant la fin de l'été, le clapotis des vagues qui viennent d’échouer à mes pieds, le ciel qui s’obscurci peu à peu au-dessus de ma tête, les sentiments illicites pour le jeune homme à mes côtés… Absolument tout est un mensonge.

Dans une semaine je vais avoir quatorze ans, et déjà je pense comme une veille femme nostalgique. C’est pathétique. D’un bond, je me redresse et prends le chemin de notre demeure refusant à davantage m’apitoyer sur mon sort. Même s’il est légèrement surpris par mon brusque élan, Ethan me suit sans trop poser de questions. Elle est identique à mes souvenirs. Bleue avec des volets blancs légèrement jauni, un chêne devant l’entrée, nos vieux vélos à côté de la remise dans la cours arrière, la voiture rouge depuis longtemps envoyé au recyclage. Rien n’a changé. Excepté la présence d’une camionnette noire, stationnée dans la rue juste à flanc de l’entré.

Un frisson me parcours l’échine. Tel un mauvais pressentiment, je sens une angoisse sourdre m’étreindre la gorge. Soudain, les couleurs qui m’entourent semble se ternir, les sons s’étouffer et les odeurs d’évaporer. Je sais pertinemment ce qui m’attend lorsque j’aurai franchi le seuil. Mon instinct me souffle de m’enfuir le plus loin possible. Du coin de l’œil, je vois mon frère me dépasser et s’avancer vers le porche. Je dois l’arrêter, le garder près de moi. Ne voit-il donc pas que quelque chose de sombre  nous attend? Ne ressent-il donc pas l’ambiance sinistre qui présage une catastrophe? Mon corps est lourd, impossible de faire le moindre mouvement pour le retenir. Je serre les poings, luttant pour combattre le béton qu'est devenu mon sang dans mes veines. Au bout d’un ultime effort, je franchi la distance qui nous sépare, le bousculant presque à l’intérieur lorsqu’il ouvre la porte. J’avais raison. Nous étions revenus en enfer et le diable nous y attendait en souriant.  

Notre père. L’homme qui a fui comme un lâche il y a de cela six ans, abandonnant femme et enfants. Ne donnant plus de nouvelle ou de signe de vie, envoyant seulement un peu d’argent par mois pour diminuer ses remords de conscience. Mon regard s’attarde un instant sur ses tempes sel et poivre, son visage anguleux, ses yeux ternes et le tic nerveux qui agite sa main droite sur la table. Un lourd silence règne dans la pièce, personne n’ose réveiller les morts. La tension est presque palpable, s’engouffrant de minute en minute dans mes os et ma chair. Malgré sa surprise, Ethan reste calme. Moi, je suis carrément terrifiée. Sa présence n’a rien d’anodine, il est là pour quelque chose. J'aurais dû me douter que c'était pour nous briser, encore une fois...





Épisode 4
A L O N E

Je suis une machine, programmée pour survivre même lorsque le monde s’écroule. Mon squelette est composé de titane, mes muscles sont des ligaments de fer et d’acier, mes organes rien  de plus que des mécanismes aux engrenages précis. Je n’ai pas de cœur. Rien qu’un vide si lourd que mon centre de gravité en est débalancé. Mes glandes lacrymales sont à sec, le sérum qui parcourt mon corps est contaminé, brûlant et corrosif. La douleur est insoutenable. Pourquoi je souffre autant ? Je suis incapable d’amour, ce concept n’a pas été programmé dans mon système nerveux central. Je ne suis qu’un robot…

C’est ce que je me répète inlassablement en fixant par le hublot le paysage blanc qui me sépare de plus en plus de l’homme que j’aime. À chaque mètre que parcours l’avion, une partie de mon âme est arrachée et laissé derrière, comme H ansel et Gretel avec les morceaux de pain. Un fil d’Ariane invisible qui me permettra de sortir du labyrinthe tortueux dans lequel je suis voué à mourir, dévoré par un monstre plus horrible encore que le minotaure. La solitude me pèse déjà. Je sens ses griffes cruelles se tailler un chemin vicieux jusqu’à la dernière parcelle de raison qu’il me reste; son souvenir.


- Non.

Jamais je n’ai prononcé ce mot avec autant de force et de volonté. Hors de question que je m’incline, que je cède du terrain. On ne me séparera pas de lui.

- Non.

Peu importe qu’on me menace, peu importe qu’on m’implore ou qu’on tente de m’amadouer. Rien ne me fera changer d’avis. Je savais que la présence de mon père n’était pas sans rien présager de mauvais. Par contre, il ne me serait aucunement venu à l’esprit une telle chose. Je vois le regard las de ma mère, sachant déjà à quel point je suis têtue et qu’il ne sera pas aisé de me raisonner. J’entends presque son soupir de découragement. Ethan est toujours immobile, beaucoup trop. Voilà donc la façon qu’ils ont convenu de nous annoncer leur séparation. Heureusement qu’ils n’étaient pas mariés. Selon le plan, je dois partir en direction de l’Irlande, pays natale de ma génitrice. Grâce à l’argent de la vente de la maison, il nous sera facile de payer l’avion et de nous trouver un appartement là-bas. Mon frère, quant à lui, se voit enchaîner par ce démon à le suivre jusqu'à son nouveau travail au Canada. Trop loin. Je veux hurler ma rage, pleurer mon désespoir, pulvériser mon impuissance, mais surtout je veux tuer cet homme qui détruit si lestement mon univers.

Brusquement, je suis à l’extérieur. Je cligne des yeux une fois, puis une autre. Il fait sombre, pourtant c’est encore l’après-midi. Un orage se prépare, j’ignore s’il est réel ou bien seulement l’écho de celui qui éclate présentement dans mon esprit. Mon poignet droit est serré dans l’étau qu’est la main de mon frère, me tirant rapidement loin de notre maison. Il a sûrement du percevoir mes intentions et m’éloigner était la meilleure option. Lentement, je commence à me détendre. Être seule avec lui, peut-être pour la dernière fois, est la plus belle chose au monde. Je veux être dans ses bras, collé contre sa chaleur, respirer son odeur, sentir son cœur battre contre le mien. Penser que je ne le reverrai plus est trop pénible.

Nous sommes sur la plage, notre coin favori depuis notre enfance. J’entends le tonnerre gronder quelque pars sur ma gauche, la pluie ne va pas tarder à nous rattraper. Toutefois, aucun de nous deux ne fait le moindre mouvement, nullement pressé de retrouver ce que nous avons fuit avec tant d’empressement. Cette fois, le silence n’est pas pesant, mais plutôt teinté de regret et de chagrin. Même si j’ignore à quoi il pense, je sais exactement ce qu’il va dire. Lorsqu’il se tourne vers moi, ma poitrine se serre et mes jambes faiblissent, j’ai du mal à garder mon attitude assurée. Pourquoi faut-il que je l’aime autant?


- Charlie…
- Non !

Je n’en peux plus, je voudrais que la foudre s’abatte sur moi à cet instant réduisant mon corps en cendre, me faisant oublier jusqu’à mon nom et sa présence à mes côtés. Les mains plaquées sur les oreilles comme une gamine, je refuse d’entendre sa voix énoncer la fatalité de ce qui nous attend. Mes paupières sont closes, tel un barrage de béton qui retient les flots de se déverser, malgré cela une brèche se crée et un mince filet s’écoule. Je ne suis pas suffisamment forte, je ne l’ai jamais été.

Soudainement, je sens ses bras se refermer sur moi, m’enveloppant tendrement. Je crois rêver, la surprise raidit mes membres, le forçant à resserrer sa prise. L’orage gronde encore, cependant le monde extérieur semble s’effacer peu à peu.


- Bon sang, je ne supporte pas de te voir pleurer…

Son souffle effleure mon oreille et caresse ma nuque, ses mots réchauffe mon âme plus que n’importe qu’elle prière ne saurait le faire. Je m’accroche à lui de tout mon être, enfouissant mon visage contre son torse, n’aspirant qu’à fusionner avec sa chaleur. J’ai si froid sans lui.
Ne m’abandonne pas... Reste avec moi


- Charlie…

Lentement, je redresse  la tête et tente de percevoir son visage à travers le brouillard de mes larmes. Une goutte tombe sur ma joue, puis une autre. Doucement, sa main vient les chasser, éclaircissant par le fait même ma vue. Je vois alors l’océan de ses prunelles humides, Ethan pleure. Je ressens sa peine, bien plus qu’il ne peut l’imaginer. Notre promiscuité m’étourdit, son arôme empli mes poumons, et je ne peux détacher mon attention de ses yeux. Le temps semble s’être arrêté, nous sommes les seuls êtres vivants sur Terre.

- Je t’aime tellement…

Ces mots… Avant même que je ne réalise ce qu’il vient de dire, Ethan scelle ses lèvres aux miennes. Est-il possible de mourir de bonheur ? À moins que je ne sois déjà morte et que tout ça n’est qu’un rêve… Son baiser est brûlant, avide et passionnée. J’agrippe sa nuque et l’attire plus encore contre moi, je voudrais que cet instant dure pour l’éternité. J’ai besoin de son air pour respirer, seul le contact de sa bouche contre la mienne suffit pour me garder vivante. Ses doigts tracent des sillons ardents le long de mon dos, s’invitant sous mon t-shirt tandis que les miens cause le désordre dans ses mèches brunes. Mon corps palpite, je sens son pouls battre la chamade. Cette fois, la pluie tombe pour de bon, refroidissant agréablement  nos êtres bouillant de désir. Le tonnerre résonne, menaçant et autoritaire, tentant de nous séparer avant qu’il ne soit trop tard. Il ne m’impressionne pas, je suis invincible. Quelques heures plus tôt, j’étais sur cette même plage, avec ce même homme en espérant toutes les choses qui sont entrain de se produire. Mon souhait à été exaucé. Je suis enfin heureuse…


Qui sait ce qui se serait produit ensuite si nos parents ne nous avaient pas trouvé à cet instant, enlacé si étroitement sous le déluge. Jusqu’où serions-nous allés sous le feu de la passion avant de commettre l’irréparable ? Aurions-nous eue un éclair de lucidité, voyant que ce que nous faisions était mal ou nous serions nous contenté de suivre les élans de nos cœur ? Je revois encore l’expression horrifié et teinté de dégoût de ma mère, elle ne cesse de me hanter. C’est donc ce que je suis, un monstre ? Pour t’avoir aimé, savourer la passion et surtout rêvé à plus, je ne suis donc pas humaine ? Je ne regrette rien, ma seule erreur fut de t’avoir laissé partir sans me battre. Pardonne-moi, mon amour, pour ma lâcheté...




OH MY GOD & RP TEST
Raise your voice



I can't hear a word you say





She haunts you in your

dreams



When you wake you can’t

even scream



You hear the wind in the

midnight sky



Upon which the Morrigu

shall fly



She is justice and

everything right



Look out for more than

dreams tonight...




Between both worlds the

crow awaits



This perfect twist of

fate



Life or death, living or

dead



You can’t escape the

places youve tread



Mark my words, make no

mistake




It’s only everything she

will take...













WelcomeToMyNightmare:




~❁~


Bonjour tout le monde!! Alors moi je ne suis pas douée pour parler de ce genre de truc... Je trouve le forum génial et comme je n'ai jamais joué de personnage dans ce sens là (je veux dire légèrement schizophrène...) j'ai été intéressé à relever le défi!! Au plaisir de pouvoir RP avec vous bientôt!!!
Le code est validé par Jaime


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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 8:04
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :)
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 8:07
Merci merci!! Je vais en avoir de besoin parce que je crois que je vais écrire un roman! dumbledorenaked
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 12:05
Eh ben, ta fiche commence bien *Q* J'ai hâte de la voir terminée, et puis je te l'ai déjà dit, mais sois la bienvenue ! soexcited

N'hésite pas à me MP à la moindre question !
Alum S. Cleary
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 13:16
Hello! Re-Bienvenue puisque je te l'ai souhaite en CB :3
J'aime beaucoup ta fiche, pour le moment, j'ai donc hâte de la voir dans intégralité ! :3
Nathanaël J. Pryam
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 15:41
Bienvennnnnnnue *Calin de bienvenue *
Bon courage pour ta fiche ! soexcited lov
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 16:55
Merci pour cet accueil!! Je veux être aimée!!! CatEyes
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 13 Déc - 18:03
Super début de fiche ! J'ai hâte de lire la suite, et re-bienvenue ! *^*
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyLun 22 Déc - 14:06
Coucou Charlie ! Est-ce que ta fiche avance bien ? :)
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyLun 22 Déc - 23:49
Wooaah!!! Bon sang ça fait déjà une semaine???!!!!! Désolée Jaime je n'avais pas vue le temps passé! dumbledorenaked faint

Oui elle avance, j'en suis rendue à écrire le test RP... Je me dépêche de le compléter! Pardon du retard!! CatEyes
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyMar 23 Déc - 0:10
Pas de souci, c'était juste pour être sûre ! CatEyes ne te presse pas trop ! **
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyMar 23 Déc - 2:34
D'accord!!  CatEyes

Et merci Set!!! J'espère me montrer à la hauteur!! ❤️
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 3 Jan - 14:04
Coucou Charlie ! Je te relance encore une fois **
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyLun 5 Jan - 14:46
... Oh la la... Avec les vacances de Noël j'ai pas vraiment eu le temps de continuer ma fiche... Je ne déserte pas, promis! Disons seulement que ça m'était sortie de la tête! xD
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyJeu 8 Jan - 20:25
Pas de souciii prends ton temps !! :)
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptySam 24 Jan - 15:36
Merci Jaime!!! Tu es la patience incarnée!! CatEyes
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyDim 1 Fév - 4:31
Bienvenue à toi!!! Je suis à la dernière minute, mais pas totalement en retard heureusement!! Héhé!!
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyJeu 5 Fév - 17:09
Coucou Charlie ! Tu n'as pas donné de nouvelles depuis pas mal de temps, où en es-tu dans ta fiche ?
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyDim 8 Fév - 15:26
Ouiii je sais!! Pardon! J'ai été occupée et j'ai environ écrit deux lignes depuis la dernière fois!! Vraiment désolée! Aujourd'hui encore j'ai des trucs a faire, mais je vais faire tout mon possible pour la terminer!!

Merci Pixie!! :)
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyLun 2 Mar - 23:19
Alors pardon pour le double post, mais je viens vous annoncer qu'officiellement (à moins que Jaime ou Nathou vienne me dire le contraire avec des gros yeux méchants) j'ai terminé ma fiche!!!!!!!!!!! Merci de votre patience à tous! Je n'ai pas déserté malgré le temps que cela m'a pris pour écrire ma fiche!!! J'espère que tout est bon!!

ashton ashton ashton ashton ashton ashton ashton ashton ashton ashton
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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. EmptyMar 3 Mar - 13:54
ENFINNNNNNNNN soexcited
Je t'avoue avoir encore une fois eu peur que tu sois partie >w< cette fois c'est officiel, sois la bienvenue !!


Tu es validée !


Te voilà maintenant validée ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres.

Tu peux donc, dès maintenant, commencer à jouer dans la partie RP. Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens, ainsi que créer ton répertoire de RP.

N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes.
Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !

Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu ! CatEyes

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MessageSujet: Re: H. O. P. E. H. O. P. E. Empty
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