Dès qu'elle fut en état de se mouvoir, Lieven bondit de son lit, sans même prendre la peine de retirer ses vêtements d'infirmerie. Son visage fatigué, et d'habitude si froid trahissant aujourd'hui une lueur de peur, blottit au fond de son regard. Une lueur qui ne tarderait pas à s'agrandir si Lieven ne faisait pas quelque chose. Et lorsqu'elle se leva, la terminale n'avait qu'une seule idée en tête : en parler à l'homme de la situation. Venant d'apprendre quelques heures plus tôt que le directeur venait de la transférer dans les Classes Spéciales, la jeune fille commençait à comprendre pourquoi il avait été lui aussi transféré là-bas. Il fallait donc qu'elle se confie à lui, qu'elle comprenne, et qu'elle parvienne à maîtriser son dieu, ce qui ne semblait pas être chose facile. Celui-ci avait d'ailleurs menacé Set -l'acte à ne pas faire-, et ainsi Lieven était bien décidé à faire quelque chose pour avoir un contrôle totale sur sa personne... Et son dieu.

- Me contrôler moi? Tu n'as même pas idée de l'enfer que je vais te faire vivre, petite effrontée !

Sa colère s'immisçait dans les sentiments de Lieven, et elle n'aimait pas du tout cela. Son corps, son coeur, son esprit était sien, et il était hors de question qu'un dieu -aussi terrifiant soit il- se décide à empiéter sur son territoire. Il voulait lui faire vivre un enfer? Très bien. Elle y résisterait. Enfin, pour le moment, c'était plutôt mal parti, vu la cauchemardesque fièvre qui l'avait prise d'effroi pendant plus de trois jours, sans qu'elle ne se réveille, ne pouvant lutter contre toutes ces visions angoissantes qui s'étaient insinuées dans son esprit.

Sortant donc de l'infirmerie, simplement vêtue de sa blouse blanche, Lieven se dirigeait à pas lent en direction du Dojo, seul lieu où elle pouvait surement le trouver, fanatique d'arts martiaux comme il était. Son regard inexpressif, son attitude froide... A vrai dire, elle ne changeait pas de d'habitude, si quelqu'un ne la connaissant pas la regardait à cet instant. Mais Lieven traînait du pied, épuisée. Il aurait été plus judicieux de rester à l'infirmerie jusqu'à son repos complet, mais la jeune femme n'était pas quelqu'un de flemmard, ou qui aime rester une larve éternellement. Alors qu'elle descendait les escaliers, les gens la regardaient d'un air étrange, ses vêtements peu communs. On l'évitait, même. Certains se permettaient des remarques un peu railleuses, en sa direction, lui rappelant que Set n'était pas là. Seul un regard aussi froid que la mort [ou la pierre Lieven [ou un mars Set[au frigo lieven] ] ] leur répondit, ce regard auquel tout le monde était habitué, ce regard qui ne perçait ni les âmes, ni ne réchauffait les coeurs. C'était juste un regard glacial, imposant une distance entre les autres et Lieven. Une protection efficace face à ces êtres immonde, ces êtres ne méritant même pas d'exister. Oh, bien évidemment, cela impliquait sa propre personne dedans. Pendant très longtemps, la mort avait hanté ses pensées, et seul Set était la personne qui l'en empêchait. Mais son destin était tracé : elle mourrait pour lui, même s'il ne le voulait pas.

D'ailleurs, en parlant de Set. Lieven venait d'arriver devant le dojo, et ne prit même pas la toquer. Ouvrant la porte sans douceur, elle le vit là, concentré, en plein entraînement de Karaté. Les gouttes de sueurs coulaient le long de sa peau, absorbées ensuite par le kimono blanc qui abritaient la peau de ce "vaillant combattant". Beaucoup de filles, malgré la froideur du personnage, fantasmait sur son corps, ou ses capacités aux combats. Et Lieven? Elle pénétrait dans l'aire d'entrainement, sans même vraiment s'attarder sur lui. Comme si son physique lui importait. L'apparence était surement le critère le plus hypocrite qui soit pour les hommes. Allant dans les vestiaires, Lieven s'empressait de revêtir son propre kimono, pour rejoindre le violacé. Celui-ci s'entraînait sur quelques katas, et arrivant au pied du tatami, elle prit une grande inspiration. Il lui fallait trouver la force, et le karaté était surement un des meilleurs moyens pour elle d'extérioriser la rage accumulée depuis quelques années, et tout les sentiments qui se poussaient les uns les autres dans l'esprit de Lieven. A vrai dire, la peur était surement le sentiment le plus omniprésent. Il lui fallait la combattre, et affronter Set, qui semblait être la cible de Deimos, semblait être la "meilleure" idée pour l'anéantir. Puis elle s'avança. Un pas, puis un autre. Le crissement très leger du tatami sous ses pieds lui plaisait, lui donnait confiance. Depuis qu'elle avait appris à se battre, elle adorait ça. Cela lui donnait un sentiment de puissance, mais chaque séance l'apaisait, et apportait un calme certain à Lieven. Cependant, Set envoya, sans la voir, un coup de pied circulaire, qu'elle arrêta d'une main. Cependant, ses jambes ne tinrent pas le coup, et sous la puissance du coup, la jeune femme recula, ce qui n'arrivait presque jamais. Dans un silence, elle adressa un signe de tête à Set. Oui, dans son langage, cela voulait dire salut, et le violacé le savait. Lui adressant un sourire moins présent que d'habitude -oui, il est possible de faire moins visible qu'invisible-, la terminale lâcha son pied, avant de se pencher en avant, salut de karaté.

- Me fais-tu l'honneur, Set ?

-  Ton idée est ridicule. BASTOOOOOOON! ♥

Les oiseaux qui chantent, le soleil qui passe ses doux rayons par la fenêtre du violacé, une chaleur ambiante... Quel réveil idéal, non ?


Thor en avait décidé autrement, et, ne s'était pas gêné pour ruiner les rêves de réveils tels que ceux décrit précédemment du suédois. ET quoi de mieux, oui DE MIEUX, qu'une bonne décharge électrique de la part de l'ectoplasme asgardien, réveillant Set en sursaut ? La raison de tout cela ? La prétention sans nom du Dieu. Certes. Non, non, juste une énorme rancune contre le blasé pour la séance de torture à laquelle avait dû se livrer le Dieu il y a deçà quelques jours, quand Set testait son nouveau bijou, au club de musique. Nouveau bijou qui trônait fièrement en face du lit du suédois, comme pour narguer le dieu l'air de "haha t'as vu j't'ai massacré les oreilles heiiiin ?". Non, les violons ça cause pas. Et si ça arrivait, veuillez en tenir le violacé au courant. Il en sera plus que surpris.


Se redressant mollement de son lit, blasé, la suédois entreprit de s'étirer un peu, histoire d'enlever les fourmillements électriques du Dieu dans tout son corps. Il lui en voulait vraiment, sérieux. C'était qu'une séance de musique. Il en devenait grave, tch. Ou alors c'est parce que le gars en face était son... Une violente décharge, redressant Set brusquement, qui se tapa le pied dans le coin de son lit, réprimant un grognement de surprise. Si il pouvait, on y verrait dans son esprit un mini lui en train de tabasser Thor à coup de batte de baseball. Pourquoi une batte, allez savoir, c'est imaginé, hein.

"Eh, tu vas te calmer, le paratonnerre ?"
Lâcha-t-il, agacé. Pas une trace d'énervement, ni même de colère. Pourtant après avoir été électrocuté pendant plusieurs jours, car oui, la rancune du Dieu datait depuis que le violet avait son violon, et qu'en plus de s'être explosé le pied dans son lit, le Dieu hurlait sans cesse, y'avait de quoi; pour une personne humainement normale et sentimentale, de péter un câble. Non, Set, lui, s'y obstinait. Il ne ressentait rien, ce n'était pas nouveau. Il ne cache pas ses émotions, ne les refoule pas non plus. Tout bonnement, il ne ressent rien. Comme un enfant à qui il faut expliquer à quoi correspond tel et tel sentiment ou émotion. Comment ressentir et exprimer tel et tel autre, etc. Pour Set, ce n'était pas bien dur. Il mimait tout bonnement. Il avait connu trop de "galères" et avait cessé de comprendre ce que c'était ces "choses".


Seul moment où il pouvait parfois éprouver ne serait-ce qu'un petit sentiment ou ressenti, c'était en la présence de Liev' ou encore Jör. Et parfois, il en doutait. Il en venait à se demander s'il ressentait encore quelque chose pour eux. Ou si son travail de mime était devenu tel, si réel, que alors ce n'était que pure façade ? C'était l'une des grandes questions qui rongeaient notre suédois. Lui qui s'en pose pas d'habitude. Puisque avec lui, c'est noir ou blanc. Pas de gris, pas de questions, pas de doutes. Rien de toutes ces choses, ces chaînes inutiles. Pendant qu'il se perdait dans une partie de ses pensées, le Dieu semblait avoir finit avec son délire de le transformer en toast. Enfin ! Sinon il aurait voté pour une pancakes, c'est bon, ça, au moins. Non, il ne raffole à peines des viennoiseries, à peiiiine. Alors que le Dieu semblait vraiment calmé, Set, après s'être éclaté le pied et avoir fini ses étirements, décida d'aller jeter un oeil au dojo. Le pensionnat avait eu cette merveilleuse idée d'en faire un, plus que fidèle aux véritables. Set ne ratait dès lors plus, l'occasion de passer des heures et des heures à répéter ses katas. Oui, il est plus ou moins ceinture noir de Karaté, et cherche à prendre des Dan supplémentaires. Quand violon rime avec arts martiaux, douce mélodie, hein ?


Il rangeait donc rapidement sa chambre, la laissant comme à son habitude, en gros, vous prenez une page de magazine type Ikea (non il n'est pas suédois pour çaaaa, noooon !!) et vous avez sa chambre. Claire, ordonnée, jolie et sobre et on en passera. Ouiii, une pub de magaziiine, haaan. Après Christina Cordula et ses conseils, voici Set et sa chambre made in Ikea, et oui, la Suèèèèède. Une fois ce passage pub maison fini, Set ferma sa porte, baillant légèrement. Il était un peu fatigué. Nuit électrique, et agitée. Thor n'avait en effet pas chômé sur les foudres. Pas que de jour, même de nuit. L'énervement du Dieu allait jusque là, oui.
Voulant se détendre un peu pour le coup, et évacuer ce sommeil manquant et cette gueule de zombie pas si différente de son habitude, le jeune homme voulait revoir quelques katas. Marchant donc dans les couloirs puis prenant les escaliers, le violacé n'échappait pas à des têtes surprises ou soumises des autres élèves. Entre la fatigue et son air blasé d'un côté et de l'autre ce statut si effrayant de président du conseil de discipline, les élèves ne savaient pas sur quel pied danser avec lui. Fallait mieux aucun, le mur et les colles et les avertos étaient leurs meilleurs amis.


Ce même statut qui avait valu à Liev', son surnom de chien-chien à sa personne. Set ne savait pas qu'éprouver là-dessus, vis à vis d'elle. Sûrement du regret. Ce n'est pas pour rien, qu'au fond, il se fait si protecteur avec elle. Et dans ce même fond, (fondceptioooon !) se dessinait un léger regret de l'éloignement de sa protégée. Depuis sa possession par ce casse-pied de pilonne électrique, Set avait dû cacher tout cela à la noireaude. Et tout cela lui pesait. Il respectait que trop bien ce foutu règlement, en fin de compte. Mais il réfléchissait aussi à ça. A comment le dire à sa soeur sans qu'elle le prenne pour un fou ou que tout cela s'ébruite, causant de sérieux ennuis aux deux blasés. C'est enfilant son kimono blanc, parfaitement lavé et impeccable que nous retrouvâmes Set, toujours aussi pensif. De son côté, Thor se faisait bien calme, et Set en ressentait même une appréhension de la part de celui-ci.

"C'est quoi qui te perturbe, paratonnerre ? Le fait de pas m'avoir transformé en toast ? Ou le fait que je réponde plus à tes comportements puériles ?"
Un ton provocateur, même si l'expression n'y était pas. Vive la fatigue.

"Toi, me perturber, pauvre mortel ? Fais-moi rire !"
Une décharge, plutôt douce comparée à ses soeurs vécues par Set auparavant. Il n'était pas irrité, mais on pouvait le discerner un peu.

"Sûr ? J'ai rien senti, là. Paratonnerre, va."
On vous épargnera l'emportement et le caractère belliqueux du Dieu envers le suédois. Vous commencez que trop bien à savoir comment ça marche avec ces deux-là.


Se plaçant au centre du tatami, le suédois ferma les yeux et inspira profondément. Puis se décontractant, il commença à exécuter différents katas, allant du simple au dur, passant par le complexe ou encore les katas dit "de groupe" ou de "forteresse". C'est seulement lorsqu'il se retourna assez violemment, lançant un coup de pied circulaire bien placé, qu'il fût un peu arrêté. Liev' se tenait devant lui, en kimono aussi. Ne laissant rien paraître, Set se contenta de poser son pied à Terre, regardant mieux Liev' avant de lui rendre son salut de la tête. Un sourire effacé, plus que d'habitude, une tenue faiblarde, une aura... affolée ? Elle tremblait, semblait à peine tenir debout. Son regard n'était pas celui qu'il lui connaissait, glacial, perçant. Il était tout simplement vide, épuisé, comme si elle était terrorisée. On y sentait une once de peur. Et étrangement Set la ressentie aussi. L'empathie, pas son truc. Alors comment ? Il ne savait guère. Avant même qu'il puisse continuer son analyse sur Liev' et en placer une, celle-ci le coupa, lui faisant le salut traditionnel de tout bon combat.

- Me fais-tu l'honneur, Set ?

Là, sur le coup, il leva vraiment un sourcil, surpris de la demande de la jeune femme, faiblarde, limite maladive. Était-elle folle ? S'il refusait, elle ferait la gueule, s'il disait oui, elle s'écroulerait, vu son état. Se reculant en croisant les bras, il secoua la tête d'un air négatif, quelque peu gêné.

"Je ne peux guère, Liev'. Ton état m'inquiète, il t'es arrivé quoi ? Si on se bats, je veux pas que tu sois encore plus mal."


Sur cette phrase d'un ton presque monocorde, le violacé s'était assis, regardant Liev', un regard interrogateur, voir inquiet ? Il l'invitait presque à faire de même, et espérait qu'elle le ferait. Sinon, tant pis.
Ça aurait le mérite d'être franc. Le suédois affichait un air un peu embêté, cherchant le moyen de ne pas froisser la jeune femme. Mais il savait qu'elle allait faire la gueule. Mais il savait aussi qu'elle était raisonnable, et qu'elle comprendrait son refus, qui plus est, est doublé d'une inquiétude avouée. Bravo Liev', ya qu'avec toi où Set semble normal.

"Tu refuses un combat, mortel ? Où est-donc ton honneur ? Bats-toi !"
Remarque affreusement agaçante du dieu, que Set réprima par un léger coup dans sa jambe, comme pour lui dire clairement de la fermer. Et le Dieu le sentait bien, à son aura, que dès qu'on touche ou marche sur le terrain Liev' avec le suédois, c'est miné.
Et Thor s'était mangé une grosse mine, là. Au moins, il est au jus.

[size=31]L[/size]a peur est un sentiment de faible, de couard. Elle nous prend en ventre, nous contrôle, nous module selon sa volonté. La peur est pourtant un sentiment normal, mais certains la considèrent comme un fardeau, un poids à ne pas avoir.

Lieven avait déjà eu peur. Cette ombre pleine d'effroi s'était déjà étendue auparavant dans son coeur. L'effroi lorsqu'elle se faisait battre, que ses parents adoptifs n'avaient que des mots blessant pour elle. Elle avait eu peur lorsqu'elle avait fui de "chez elle", peur de ne pas survivre. Elle avait frissonné bien plus tard à l'idée de retourner dans la rue. De perdre Set, de perdre Jorgen.

L'effroi avait été une grande partie de la vie de la jeune femme. Celle-ci avait appris à se battre contre ses frissons, ces images qui la hantait. Et... Maintenant, elle avait un sentiment de peur qui l'habitait, qui ne la quitterait pas de sitôt. Lieven ne parvenait pas à se faire à l'idée qu'elle était en présence d'un Dieu.  Comment cela avait-il pu arriver? Pourquoi Set n'était pas au courant de ce fait, lui qui s'occupait des élèves ?

C'était en quête de réponses qu'elle était venue. Ces questionnements incessant la tourmentait. Mais lorsqu'elle était entrée dans cette salle, alors, une seule solution lui avait semblé utile. Se battre. Mais le cri de ce ... Dieu... Semblait l'avoir renforcée, sur le moment. Comme si leurs esprits combatifs se rejoignaient.

Mais sa voix retentit. Monocorde, mais pourtant'.. Si douce aux oreille de Lieven. Elle avait senti la pointe d'inquiétude qui avait vibré dans sa voix. Cela la calma. Il était là pour elle, il l'aiderait. Elle n'avait pas besoin de se battre, elle pouvait être ... Normale, le temps d'un instant. Sa voix la persuadait que ce n'était plus un de ces cauchemars qu'elle avait tant fait les nuits dernières. Il ne la battrait pas comme l'avait fait sa "mère", il ne l'abandonnerait pas. Set était là.

- Il se défile? Je lui ferais bien goûter à la castration. À vif !...


Lieven eut un frisson, lorsque le dieu se mit à rire d'une manière si malsaine qu'elle aurait fait peur à tous les psychopates de cette planète. Tentant de garder un calme, elle ne out retenir une grimace cependant, alors qu'il apposait ces images à son esprit, pour lui montrer qui dirigeait ici.

Cela ne l'aidait pas à aborder le sujet avec Set. Il la prendrait sûrement pour folle? Une nouvelle image d'elle, internée, fit son apparition, alors que Set lui criait qu'il ne reviendrait plus jamais. Les images étaient si réelles, cela altérait sa réalité. Lorsqu'elle le vit à nouveau debout devant elle, la jeune femme s'était effondrée, une fièvre la reprenant. Était-elle dans la réalité? Set ne se transformerait pas à nouveau, n'est-ce pas?

Elle voulu user d'un ton indifférent, mais on ne pouvait que remarquer le ton suppliant qui s'échappait de chaque parcelle de son corps.



- Aide-moi.

Elle n'avait que ce mot en tête. La jeune femme n'était pas venue étudier pour ca... Elle n'avait pas signé pour une telle chose. L'aura de peur s'agrandissait alors que de nouvelles visions s'imposaient à son esprit. Du sang, partout. Set ensanglanté, au sol, alors qu'elle portait sur ses mains son liquide vital.

Lieven hurla, et se recula comme elle pût de cette scène qui n'existait pas. Elle n'avait pas la force de se lever, elle avait juste fait un bond en arrière. Se prenant la tête entre les mains, elle hurlait sans pouvoir s'arrêter. Son corps était devenu brulant, et seul le rire de Deimos régnait.

La peur faisait son chemin.