Let's Follow The Cat!

Mary se demandait encore pourquoi elle s'était laissé embarquer dans cette aventure. Elle s'était laissé avoir par sa curiosité, mais aussi par le charme que dégageait Aelter, sûrement... Même si toute son histoire avec les chats qui voulaient dominer le monde était... on ne peut plus étrange. Peut-être que ce jeune homme avait un trouble psychologique? C'est ce que c'était posé comme question Mary l'écoutant attentivement.

"Tu as sûrement raison, Mary-Malaria, lui avais dit le Dieu.Mais dans ce cas-là, je préconiserais de ne pas lui dire que c'est complétement faux, et de rentrer dans son jeu. On avisera plus tard, en cherchant sur cette appareil que tu affectionnes tant, ce... personnal computer."

Donc, Mary avait dit qu'elle viendrait. Elle en avait même parlé à Victoria, sa nouvelle amie et camarade de classe. La jeune fille allait même venir avec elle. Et heureusement! Mary, même si elle aimait beaucoup - et c'était un énorme euphémisme- Aelter, elle était mal à l'aise à l'idée de se retrouver seule avec lui. Lorsqu'elles arrivèrent devant la chambre des garçons, le jeune homme les accueilli:

- Princesse, c'est un honneur de vous compter parmi nous pour ce jour historique ! Aujourd'hui nous allons débarrassé la terres de c'est sales vermines que sont les chats, le combat ne sera pas sans danger mais n'ayez crainte je vous protègerais et nous gagnerons tous ensemble pour la gloire de la race humaine ! Vous été prêt !

Tiens, Aelter appelait Victoria "Princesse". C'était un surnom... étrange, oui. La jeune fille se demanda si elle aurait le droit, elle aussi, à un surnom comme ça.

- Moi, je suis prête. Même si je ne sais pas vraiment ce qu'on va faire, dit-elle en espérant avoir une réponse claire cette fois. Et toi, tu es prête Vic?

Elle se tourna vers sa camarade, un peu embarrassé de l'avoir embarqué dans ce projet complétement fou.

Hey, You!

Mary esquiva la question de Victoria, à savoir si Aelter était son rendez-vous. Elle n'avait jamais vraiment penser à un rendez-vous avec le jeune homme, surtout qu'il sonnait comme "rendez-vous amoureux" dans la bouche de son amie.
La quatrième personne de leur petite bande, été arrivé au bon moment. Mary sentit sa présence quand Victoria, qui jusqu'à là lui tenait le bras, le lâcha brusquement et se retourna, se mettant un peu devant l'adolescente, comme pour la protéger. Un geste inconscient, sûrement, mais qui alla quand même droit au cœur de Mary.

- Je me joins. C'est quoi les directives alors ? Et qui est ce petit monde ?

Pas très sympathique aux premiers abords, le jeune homme. Grand, beaucoup plus que Mary qui avoisinait les 1m60, des cheveux noirs, longs. Un visage presuqe aussi blême que l'abonnée de l'infirmerie du Pensionnat, et des yeux en amandes d'un bleu plutôt froid.

- Eh, l'aveugle, c'est qui derrière toi ?

Aelter, qui commençait à présenter le jeune homme, Fyr, son colocataire, n'avait pas remarqué la petite phrase qui faisait bouillir la colère chez la jeune fille.

"Pauvre Aelter, il n'a vraiment pas de chance décidément, se lamentait Asclépios, compatissant. Ce colocataire à l'air... spécial."

"Je ne l'aime pas."

"Non, ma chère Mary-Malaria! Je t'interdis de...! commença le Dieu, aussitôt coupé par l'adolescente.

"Oups, Asclépios... tu as prononcé le mot magique."

"J'aurais encore du me taire moi, dit-il, dépité."

- Eh, j'te ferais remarqué qu'elle a un prénom, imbécile, apostropha-t-elle le garçon en se mettant devant Victoria. On t'as jamais appris la politesse ou quoi? Et puis si tu la connais, tu connais aussi son prénom, alors pourquoi tu l'utilise pas? Est-ce que ça te trouerais la bouche ou quoi?

"Ma très chère Mary-Malaria, je t'adore vraiment, mais pourquoi faut-il que tu sois aussi désagréable parfois?"

"Parce qu'il l'a pas été, lui? C'est lui qui à commencé. Qu'il vienne pas se plaindre qu'il saigne du nez."

L'adolescente savait qu'elle n'aurait pas dû utiliser ses pouvoirs, mais Fyr, il l'avait cherché, non? Et puis, elle ne se contrôlait pas vraiment, quand elle était dans cet états-là, il y avait prescription.  

Grow Up, Mary!

"Je le déteste, je le déteste, je le déteste..."

Mary martelait sa litanie, elle y mettait énormément de force en pensées, au point de déranger Asclépios. Le Dieu essaya de l'ignorer quelqu'un instant, en pensant qu'elle se calmerais, mais ses espoirs fut réduit à néant en entendant sa chère Mary-Malaria crier de toute son âme sa haine.

"Mary-Malaria! CA SUFFIT!tonna le Dieu, excédé.

La jeune fille en demeura interdite. Jamais le Dieu n'avait élevé ainsi la voix contre elle. Il lui laissait le libre loisir de se plaindre à longueur de journée... jusqu'à cet instant.

"Je fais ce que je veux. Je ne te dois rien, rétorqua-t-elle avec mauvaise humeur."

"Ah oui?"

Elle se demanda pendant une fraction de seconde ce que signifiait le ton du Dieu. Puis elle sentit. C'était une sensation désagréable, comme si une main glacée la forçait à courber la tête en l'agrippant par le cou. Sauf qu'elle ressentait cela sur son esprit. Son corps, quant à lui, restait droit dans ses bottes, maintenu par une force invisible. Elle sentit la fatigue envahir ses muscles crispés, mais elle ne pouvait pas s'effondrer. Une deuxième main glacée, et invisible, obstruait sa bouche, l'empêchant de hurler, ou plus probablement de se plaindre.

"Qu'est-ce que tu m'as fait?"

Même formuler cette simple pensée lui était douloureux. Mary avait l'impression qu'un ongle raclait son crâne quand elle pensait. Est-ce que c'était ça, une possession?

"Non, ceci est une soumission. Une possession te tuerais sûrement, ou t'enverrais dans le comas. Tu te demandes pourquoi je te la fais subir? Car j'en ai marre que tu déteste tout le monde, dés qu'il font une truc qui ne te convient pas. Il faut que tu grandisse, Mary-Malaria. Je sais, je connais ta haine envers le Directeur qui te force à partager ton corps, envers ta mère qui ne te donne aucune nouvelle, et même envers moi, car tu sais pertinemment que tu ne pourras jamais réaliser ton rêve de devenir tatoueuse tant que je suis là. Moi, je n'y suis pour rien. Fyr, ce garçon, il n'y ai pour rien. Prends-en toi aux véritables responsables. Va t'excuser. Cesse de faire l'enfant, et grandis. Il serait bien temps."

Et Asclépios relâcha la pression sur son corps. Mary avait les larmes aux yeux. Les vrais responsables? Sa mère? Introuvable. Le Directeur? Intouchable.
Elle marcha en chancelant vers Fyr. S'excuser, hein?

- Hé. Mon Dieu possesseur veut que je m'excuse. Mais je le ferais pas, ce serait totalement hypocrite. Mais je peux l'arrêter, fit-elle en effleurant son nez.Désolée si c'est désagréable, la sensation, je veux dire.

Puis elle s'enfuit, toujours en chancelant. La soumission d'Asclépios et la guérison de Fyr l'avait exténuée. Elle se trouva devant Aelter, qui paraissait en colère. Enfin, elle le pensait... Mary n'eut pas le temps de s'épancher sur la question, car elle tomba sur Aelter et dans l'inconscience.  

Baeuh...

Avez-vous déjà eu l'impression d'être dans du coton, entouré, plein de cette matière même? Drôle d'impression qu'est cela, je puis vous l'assurer. Je ne sentais rien, encore moins que d'habitude.
Il est vrai, dans ma forme actuel, je flotte plus que je vis. Etrange sensation, encore une fois... Passer de ma forme de toute puissance, où je pouvais sauver un être humain d'un claquement de doigt, pendant l'Antiquité, à celle que je connais maintenant: le flottement dans un esprit d'une petite adolescente. Même si mon corps était absent, mon esprit était toujours aussi vif. Sauf dans la situation où le réceptacle, Mary-Malaria, sombrait dans l'inconscience. Par sa faute.

On posa le corps sur un lit. L'infirmerie? La chambre d'Aelter? Je ne savais pas, les paupières fermées de la jeune fille l'empêchait de voir le monde alentour. J'étais impuissant, encore plus qu'à la normale. Tout Dieu que j'étais, je ne pouvais pas guérir la personne qui m'était le plus cher.

HRPG: c'est vraiment différent de d'habitude, et j'espère que ça ira ^^' Je voudrais juste savoir où vous avait mis Mary? J'ai pas bien compris XD