Cela faisait maintenant quelques semaines que la tâche de Directrice du Conseil pesait sur les épaules de la jeune Calypso. En effet, les clubs s’étaient lançés dans diverses activités, et il lui avait fallu signer, organiser et prévoir tous les éléments nécessaires au bon fonctionnement des clubs. S’il n’y avait que ça. C’était surtout ses allers et retours dans le bureau d Directeur du Pensionnat qui lui rendait la tâche plus ardue que jamais. Le silence omniprésent, très souvent gêné, acommpagné de faux sourires, et d’une tentative désespérée de garder contenance. Quand elle se rappelait qu’il avait failli devenir l’homme qui lui prenait sa… Brr. Frissonnant, la jeune femme se reconcentrait sur ses dossiers, alors qu’elle aperçut une lettre reçue un peu plus tôt dans la journée. L’écriture délicate mais bâclée de son père lui était si… reconnaissable. Un bref mot de sa part, la félicitant de ses efforts, froid, sans tendresse et simplement “vaguement paternel”. Son père ne changeerait jamais, et c’est dans un petit sourire qu’elle préférait s’orienter vers la lettre de sa mère, beaucoup plus chaleureuse. Bien sûr, Érope ,n’y était que vaguement mentionné. Une lettre avait d’ailleurs été adressé à ce dernier. Soupirant, la jeune femme se contente de froisser le bout de papier, et de le jeter dans la corbeille la plus proche. Son idiot de frère n’avait pas besoin de ces élans de faux amours, ou de froideur à peine dissimulée.
La nymphe grinça des dents. Bien sûr qu’elle le protégeait. Malgré tout ce qu’il lui faisait subir. D’un air rageur, Calypso donna un léger coup de pied dans la corbeille mentionnée précédemment, qui vit son contenu finir éparpiller sur le sol. Ses mains fouillant lentement et avec tendresse ses longs cheveux blonds, la jeune femme porta alors son attention sur le petit paquet qui accompagnait la lettre. L’Asgardienne savait déjà de quoi il s’agissait. Son père lui envoyait toujours “quelques” billets en plus d’approvisionner son compte bancaire, mais… Elle trouvait qu cet argent n’était pas pour elle. Soit… Elle irait le voir aujourd’hui.
La voilà devant sa chambre… Ses pas l’avaient portée jusqu’ici, sans même s’en rendre compte, et la jeune femme était restée plongée dans ses souvenirs tout le long du trajet.
«Ca va aller? Tu as l’air à bout de forces en ce moment, ma nixe… »
«Cesse donc de t’inquiéter pour moi, Baldy. »
Se pinçant la lèvre, bien plus cassant que d’habitude, la jeune femme se rendait compte qu’elle était toujours un peu nerveuse lorsqu’il lui fallait approcher son frère.
Prenant une grande inspiration, Calypso leva sa main…. Et hésita une fraction de seconde. Ils allaient encore s’engueuler… Hein? Soufflant légèrement elle prit son courage à deux mains, et toqua. Peu importe ce qu’il se passerait.
«Hey. Je peux entrer ? »
[HRP: Hésite pas à me dire si tu as un soucis avec mon post, j’espère que l’idée te plaira ! ♥ ]
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Sujet: Re: Ignore them, but see me as I am [PV Les jumeaux Adiathesia ! ] Mar 12 Avr - 14:56
Erope S. Adiathesia
"On choisis pas ses parents, et encore moins sa famille."
Assis sur mon lit je regarde nonchalamment par la fenêtre. Le soleil se lève doucement, comme s’il était lui aussi fatigué avant même d’être levé. Je bâille à m’en décrocher la mâchoire et décide d’aller me doucher. Avec un peu de chance un bon jet d’eau chaude m’aidera à me sortir de ce brouillard ensommeillé qui m’empêche de penser correctement. A peine entré dans la douche j’entends Oengus bâiller à son tour. Je pouffe de rire.
« Hé bien alors, déjà fatigué ? »
L’entendre grommeler me fait également sourire, je sais bien qu’il le fait pour se moquer de moi et non parce qu’il est réellement grognon. Entre Oengus et la douche mes yeux s’ouvrent pour de bon et je retrouve l’envie de me défouler et de me dépenser. Je m’habille d’un simple peignoir et me dirige vers la baie vitrée qui donne sur le tout petit balcon dont jouit ma chambre. J’attrape le paquet de cigarette posé sur ma table de nuit et en extirpe une avant de pénétrer sur la petite terrasse. J’allume ma clope et commence à fumoter à l’air frais. Il y a un peu de vent, ce qui m’oblige à fermer la baie derrière moi pour que la fumée ne pénètre pas dans la chambre. Je suis certes fumeur mais je sais que ce n’est pas agréable de pénétrer dans une chambre qui empeste la cigarette. Non pas que j’attende quelqu’un mais si jamais je reçois de la visite, autant qu’elle entre dans mon domaine sans froncer le nez.
Ma cigarette se termine et je l’écrase dans un cendrier placé sur le balcon. Je soupire en repensant à mes parents. A ma jumelle, à mon arrivée ici… Je ne suis pas nostalgique mais je me demande pourquoi je n’ai jamais de nouvelles de mes vieux. Peut être qu'ils ’nt finalement réussi à m’oublier ? A effacer la tache de la famille. Je souris, c’est bête s’ils ne sont pas au courant de mes exploits dans ce bahut ! En tout cas j’imagine mal Calypso leur parler de sa petite mésaventure avec le directeur. J’en pouffe de rire, décidément je lui en fait voir des vertes et des pas mûres à ma pauvre jumelle. Mais en même je ne fais que lui renvoyer l’ascenseur, pense-t-elle réellement pouvoir être adulée par tout le monde et toujours paraître parfaite ? Moi j’ai toujours eu envie de lui faire savoir qu’elle était loin, très loin de la perfection.
« Hé bien alors mon petit, on laisse les invités à la porte ? »
Je me sors de ma rêverie et me rend en effet compte que quelqu’un venait de toquer à ma porte. Je soupire, je ne suis même pas habillé ! J’espère au moins que c’est une bonasse qui vient me demander de faire du sport avec elle ! Mais à peine je pénètre de nouveau dans ma chambre que j’entends la voix suave de ma jumelle.
«Hey. Je peux entrer ? »
Je lève les yeux au ciel. Bien sur qu’elle peut entrer, depuis quand elle fait attention aux autres ? Et surtout depuis quand elle se préoccupe de mon avis à moi ? Je soupire.
« Bien sur, laisse moi juste enfiler un caleçon. »
J’ôte mon peignoir et attrape rapidement de quoi cacher mes attributs masculins dans mon tiroir. J’enfile un short ainsi qu’une chemise que je laisse ouverte car je n’ai pas le temps de la fermer et me dirige vers la porte. Je lui ouvre et m’écarte pour la laisser entrer. Ma chambre est spacieuse, forcément elle peut accueillir deux autres personnes en plus de moi. Je regarde rapidement si mes magazines pornos ne sont pas trop mal cachés et si les lits sont bien faits. La connaissant elle aura forcément quelque chose à y redire mais bon, je m’en fiche pas mal. Je la laisse s’installer et m’assois sur le lit, plongeant mon regard bleu dans celui de ma sœur, je n’ai malheureusement pas eu le temps de mettre mes lentilles.
« Alors, qu’est ce que tu veux Caly ? »
J’entends Oengus s’insurger en moi et je réprime un soupire.
« Tu pourrais être plus chaleureux avec ta sœur. Une telle beauté se drague, au lieu de ça tu lui parle sèchement… Je ne te reconnais pas. »
Oui mais ma sœur ce n’est pas pareil. Elle n’a sans doute aucune envie de que la drague et elle est habituée à mon attitude certes polie mais un peu hostile. Et puis je me doute bien qu’elle ne vient pas me voir par plaisir, elle doit avoir quelque chose de précis à me dire.
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