«La maladresse est la loi de tout essai, dans n'importe quel genre.»

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Quelle semaine étrange, vraiment ! Voilà quelques semaines, justement, que j'avais posé mes guêtres à Immo ! Sans jeux de mots, promis ! Je m'étais dans l'ensemble bien intégré ! J'en étais ravi, penses-tu ! Et encore plus quand on m'a annoncé qu'on me changeait de chambre ! Paraîtrait que j'étais soit disant trop bruyant ! Pfff, mais nawak ! Qui que ça dérange de la dub' à fond les basses ? Tout le monde, je sais.


Bon paraîtrait aussi, que mes down y ont  joué... Le personnel avait littéralement pas aimé l'état de ma chambre, dû à mon énorme coup de stress sous meth à cause de ses fameuses auditions ! Oui, j'attends toujours cette réponse, en vain ! Du coup, le dirlo aurait jugé bon, de me mettre avec quelqu'un ! Franchement, moi ça m'gêne pas ! Je trouve ça même cool ! De nouveaux gens ! Après pour ma petite addiction ça va être coton et tant mieux ! Ça me forcera vraiment à redoubler d'efforts ! D'ailleurs je suis vachement surpris que le personnel est pas grillé mon état (Genre ce miroir s'était brisé tout seul ! C'était casper, juré !) ! Mais booooooon ! *rires*


J'étais donc là, dans mon ex-chambre, casque vissé sur la tête, dansant sur ma dub' tout en rangeant mes affaires. Oui, c'est possible ! Pivot, une veste qui vole dans la valise ! Saut, un haut qui la rejoins et ainsi de suite ! Même la chèvre divinement chinoise chantait avec moi, tout aussi joyeuse. Si c'est pas beau, ça ! Souci, j'avais comme un idiot, un sale idiot, cédé face à une ligne et résultat... Je devais sentir à plein nez (mauvais jeu de mot, bonjour !), si ma gueule le disait pas pour moi ! Pour le peine, tu pouvais me voir m'exploser la tête dans le mur ! Moi et le stress...

"Edge, mon petit bouquetin, ce n'est certes pas raisonnable, je te l'accorde. Mais c'est fait, alors maintenant tu vas aller voir ton nouveau colocataire."

La voix de la chèvre bien que ferme, m'avait directo apaisé. Je redressais alors fièrement la tête, déterminé, saisissant mon bazar à deux mains, claquant énergiquement la porte de ce qui s'avérait être mon ancien chez moi.


Chambre 223, je crois ! Toujours pris dans ma musique afin d'évacuer le peu de stress qu'il me restait pour éviter une autre ligne, je dansais, tournoyant avec mes bagages. Je n'avais pas de public, SNIF ! Tous en cours.... OUIIIIIN ! Je me plantais dès lors fermement devant la porte 223. J'expirais, me décidant finalement à ouvrir d'un grand mouvement brusque la porte, hurlant joyeusement "SALUUUUUT !". Seul un bruit d'objet cassé parvint à mes oreilles. Tu sais ce CRAC ! qui te dit que c'est pas bon signe, mais du tout ! La chèvre faisait une mini crise cardiaque, vociférant contre mon impolitesse. C'est estomaqué que je m'aperçu que la porte poussée par mes soins venait d'exploser ce qui semblait être un violon. Pose dramatique, main sur la bouche, sentiment d'être mal barré, clairement. Je regardai alors mon futur colloc, complètement hébété :

"Je... Pardon pour... Euh... Ma fausse note ?"

Edge : 0 - Violon : 1.

© Code by Ed'

«
IL N'Y A PAS DE DANSE SANS QUE LE DIABLE Y METTE SA QUEUE.»

Quelle semaine de cacostomie pour le suédois ! Il n'y avait réellement pas mieux pour décrire son ressenti. Celui-ci se voyait accoster de tous les côtés avec les dossiers des petits nouveaux du pensionnat, lui donnant masse de boulot à gérer avec la présidente, Calypso. Il ne savait pas totalement si leurs "relations" s'étaient améliorées depuis leur dernière discussion. Mais est-il toujours, que cela avait soulevé bon nombre de questions dans l'esprit du violacé à propos de sa protégé. Que devait-il faire ? Il n'en savait foutrement rien. L'ectoplasme asgardien n'avait pas aidé non plus, décidé à entrer en guerre froide contre le suédois. Môsieur le paratonnerre n'avait simplement pas supporté que Set lui dise clairement de la mettre en veilleuse pour rester un semblant poli.


Ce matin, le violacé était "dispensé" de cours, se devant d'accueillir un colocataire dans sa chambre. Et comment dire cela ? Ça le réjouissait tellement ! Vous y avez cru, là ? Non, cela l'emmerdait profondément. Il était parfaitement bien. SEUL, dans SA chambre. Depuis quand il avait besoin d'un poids ? C'est donc un Set déjà irrité par la nouvelle qui tournait en rond dans sa chambre, attendant ce nouvel "ami", pressé de filer en cours. Il n'aimait pas manquer. Encore moins pour une chose aussi futile qu'une personne de plus avec lui. Elle pouvait pas se gérer seule, ou quoi ?


Ah oui, c'était un nouveau. Voilà, ça explique tout ! Et en bon président du conseil, il se devait de montrer l'exemple. Quelle plaie ! Un soupir, les yeux du suédois contemplaient longuement son violon, objet fétiche de celui-ci et tant haït par Thor, posé près de la porte. Il avait dû réorganiser sa chambre RIEN que pour ce foutu colocataire. Obligeant son cher violon à être casé contre la porte. Autant dire, la joie. Y'avait pu de Ikea là, c'était But. Pardon. Pas une phrase du Dieu. Un silence des plus agréables. Set en venait à souhaiter que cette guerre froide opposant l'URSA (Union Républicaine et Socialiste d'Asgard) au bloc suédois allait continuer. Il se perdait calmement dans ses pensées quand un mouvement brusque de sa porte se fit entendre, suivit d'un "Salut !" hurlé et d'un bruit de bois qui se brise.


La vie du suédois fit pause, d'un coup. Il ne rêvait pas. Son magnifique violon pour lequel il venait de se tuer à la tâche des mois suivit venait de... De... Voler en éclats ?! Par la faute de se bouffon roux, là ?! Bouffon roux qui se tenait devant la porte et qui ne trouvait rien de mieux à dire que c'était une fausse note. Fausse note ?! Vous l'auriez compris, ce nouveau colocataire venait de se faire le pire ennemi au monde. Set se contenta de flinguer le grand rouquin des yeux, visiblement énervé, avant de décoller les fesses de son lit, se plantant devant le roux.

"Fausse note, dis-tu ? Et ta tête dans la porte, ça va en être une aussi ?"
Ton presque calme, mais la gestuelle du jeune homme, sourcil froncés, mains momentanément dans les poches, face à la perche rousse en disait long.

"Pauvre petit violon, c'est bête ça, hein, mortel ?"
Forcément que ça allait faire un heureux.
"Toi, l'ectoplasme asgardien, tu vas la boucler avant que je m'en charge."

Ton tranchant et dur. Le ton d'un violacé hors de lui, qui faisait son mieux pour ne pas hurler comme un fou après cet idiot de roux. Même l'arrogance du dieu se fit petite. Un regard en biais au violon, rien à récupérer, il était fichu. Un long soupir. Le suédois ne décolérait pas et continuait de tuer mentalement le roux avant de le saisir brutalement par le col de sa magnifique chemise, mauvais goût bonjour et de le plaquer contre le mur.

"Premièrement, le salut n'est pas de mise ici, c'est bonjour, tu vois ? Rassure-moi, tu connais ?
Deuxièmement, si j'avais su que j'allais me coltiner un attardé comme toi en colocataire de chambre, j'aurais cédé ma place.
Troisièmement, chose rousse, il va falloir que l'on s'arrange pour le violon."

Glacial. Set était vraiment en rogne, et malgré un débit posé, sa violence trahissait son humeur. Le roux allait devoir se débattre pour calmer Set, rarement énervé. Et rancunier comme est le violacé, il venait de poser un pied en enfer.

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«La maladresse est la loi de tout essai, dans n'importe quel genre.»

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En fait, fallait rectifier. C'était pas Edge : 0 - Violon : 1, mais plutôt Edge : -10 000 et Violon : +1 000 000 000 et j'en passe ! Mon coeur battait la chamade, j'aimais pas la situation dans laquelle ma joie de vivre m'avait collée.

"Fausse note, dis-tu ? Et ta tête dans la porte, ça va en être une aussi ?"

Eeuuuh... En l'occurrence, c'était plus joie de se prendre une porte, comme l'avait dit le gars face à moi, qui me tenait gentiment par le col de ma chemise ! Ma pauvre chemise bleue électrique... Ce gars... Ce regard glacial et vert me foutait les pétoches, ouais ! C'est là que mon esprit couillonnement intelligent se souvint de cette tête pas si méconnue. Le vilain monsieur était dans ma classe, c'est vrai ! Et je crois bien avoir entendu dire qu'il était le président du conseil avec une demoiselle blonde et que ça plaisantait pas. Quelque chose comme ça ! En bref, plus mon esprit y réfléchissait, plus je me dissoudais sur place, affolé de la situation dans laquelle je m'étais fourgué.


"Premièrement, le salut n'est pas de mise ici, c'est bonjour, tu vois ? Rassure-moi, tu connais ?
Deuxièmement, si j'avais su que j'allais me coltiner un attardé comme toi en colocataire de chambre, j'aurais cédé ma place.
Troisièmement, chose rousse, il va falloir que l'on s'arrange pour le violon."


J'étais tombé sur le rigolo de service, tien ! Je riais nerveusement, n'aimant de moins en moins cette proximité entre sa main, ma tête, et la porte ! Les histoires à 3 ça marche jamais !

"Edge, calme-toi. Essaye de lui parler, et déjà... EXCUSE-TOI, IDIOT FINI !"
Je sursauta sur la violence des paroles de mama chèvre. Elle aussi était en colère, han... Je secoua négativement la tête, avant de regarder de nouveau mon interlocuteur, encore plus irrité qu'avant, et fiotte... J'articulai alors un sourire gêné, avant de passer, une fois de plus, ma main nerveusement dans mes cheveux.

"Je... C'est Edge, moi ! Je... Je suis désolé pour ton instrument, hein ! On... Pourrait s'arranger ? Tu... Tu voudrais bien me lâcher, steuplaiiiiit ?"
Un ton purement gamin, j'étais pas à mon aise, et ce grand gugus violacé y contribuait pas ! J'étais limite en train de remplir mon fro... Trop de poésie, my, my ! Je tentais avec difficulté de me dégager de son emprise, bien ferme. J'étouffais là ! En plus, je sentais un peu la meth, s'il grillait ça, j'étais foutuuuuuuu (après j'assule hein, juré !) !


"Mon petit bouquetin, ressaisi toi. Tu t'es excusé, c'est déjà un premier pas ! Maintenant cherchons de quoi détendre l'atmosphère !"
Vraiment rassurante, ma chèvre ! Je surssurai un oui avalé, tandis que le violé me tuait toujours des yeux. BOUHOUUUUUUUU ! Là, c'était American Nightmare ! Pas le film, hein !
"Et toi, c'est... Quoi ton nom ? Pour ton violon, je pense pouvoir le rembourser, non ? Enfin ! J'essaierai !"

Un ton maintenant enjoué, je faisais mon meilleur pour calmer le mec et trouver une solution pour son instrument pété par mes soins... Le payer était un peu faux ! J'avais pas un sous enfin... Ma meth les brûlaient tous, malgré mon arrêt.
Mais bon ! J'étais persuadé que ce mec n'était pas SI méchant. Et qu'il allait se calmer, hein ?
Dites moi que oui.
DIS-MOI ! SI JE DOIS PAR... ♪Je sors, oui, oui...
Edge : - 1 000 000 000 - Violé : + Infini.

Je suis foutuuuuuuuuuuuuuu !

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«
IL N'Y A PAS DE DANSE SANS QUE LE DIABLE Y METTE SA QUEUE.»

Cette chose rousse se foutait de lui, n'est-ce-pas ? Tout. Absolument tout dans la gestuelle de ce bouffon roux agaçait le suédois. Plus celui-ci se débattait et se justifiait, plus l'envie de marier sa tête avec le mur le prenait. Cette chose était là, oui, oui, à mi-chemin entre la gêne et une sorte de bonne humeur affreusement niaise à parler, parler, parler. Cet idiot roux secouait alors négativement la tête. C'est un tic chez tous les attardés roux, comme ce paillasson là ? Puis il afficha un sourire à lui en bouffer la tronche avant de sortir :

"Je... C'est Edge, moi ! Je... Je suis désolé pour ton instrument, hein ! On... Pourrait s'arranger ? Tu... Tu voudrais bien me lâcher, steuplaiiiiit ?"


Le suédois leva un sourcil, surpris de ce qu'il venait d'entendre. C'était possible d'être aussi gamin à cet âge ?! Alors c'était lui, ce bouffon dont il avait consulté le dossier ?! Ce même bouffon roux qui avait mis la nixe dans tous ces états ? Il en revenait pas. Pourquoi ?! Pourquoi sur un nombre aussi gros d'élèves, fallait que ce soit lui, OUI, LUI, qui se coltine le plus gros attardé du pensionnat ?! Sous l'agacement Set avait eu tendance à mettre son poing en direction du pif de ce Edge, là. Un long soupir. Il n'en lâchait pas moins le rouquin. Il l'avait juste encore plus irrité. Bravo. Thor quand à lui, fermait sa gueule. Si rare. Juste une pic mentale tellement faible que Set n'en tint à peine compte, trop agacé par cet énergumène roux. Énergumène qui semblait se faire dessus. Virilité ? AUCUNE. Déjà qu'il est pas bien malin, mais il semblait ne pas avoir ce qu'il faut, OÙ il faut.

"Et toi, c'est... Quoi ton nom ? Pour ton violon, je pense pouvoir le rembourser, non ? Enfin ! J'essaierai !"
Il n'en revenait pas. Était-ce possible d'être aussi... jocrisse ?! Le violacé lâcha dès lors le roux, passant sa main sur le visage, les sourcils froncés, tête basse, limite désespéré.

"Est-il possible...? Seulement possible, d'être aussi jocrisse ?!"
Le blasé haussait le ton, clairement hors de lui. Malgré cela, il arrivait encore à garder un contrôle sur son débit, ne voulant pas que tout le pensionnat l'entende s'égosiller sur ce bouffon. Payer son violon ? Elle était bonne celle-là ! Set doutait fortement, que pour quelqu'un comme cette chose, qui n'avait pas un patrimoine des plus géniaux au vu de son dossier, puisse rembourser ce pour quoi il à passé plus de 6 mois à financer ! 2000€ et quelques ? Le rouquin osait lui sortie ça, à lui (trop de à lui oups e.e) ?! Finissant son mouvement glissant de main-visage, oui c'est beau chut, le suédois perdait patience, au point que sa main gauche frôla violemment le visage du roux avant de s'écraser dans le mur.

"Il semblerait que oui, tu sois complètement idiot. Repayer mon violon ? Et toi dans la reine des neiges, tu y crois ? Soyons clair, tu vas trimer pour réparer ça. Je suis patient, mais tu pousse loin, bouffon. Dis-moi, ça ferait quoi si je plombais accidentellement ta candidature pour les auditions de théâtre ?"


Pas toujours juste, en fait le président. Mais Edge avait cherché la petite bête et le violacé comptait bien lui rendre la monnaie de sa pièce, furax. Son dossier, il pouvait le descendre quand il le voulait en mettant juste qu'il n'avait pas le niveau. Ce qui est... Totalement vrai à ces yeux. Et dieu sait que Calypso en serait ravie !

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J'avais écarquillé les yeux, le rythme cardiaque encore violent, comme si mon coeur allait faire "coucou, j'me tire nah." de ma poitrine. En gros, j'avais l'impression qu'il allait exploser quoi ! Je ne rêvais pas ! Ce mec... Avait failli m'emplâtrer dans le mur ! Surtout ma tête ! Son poing avait frôlé mon visage, rapide. C'était du précis oui ! Quelque chose me disait que ce gugus en baston devait pas plaisanter. Seulement, j'avais écarquillé mes yeux pour autre chose, et ma vie toute entière semblait s'être mise sur pause.

"Est-il possible...? Seulement possible, d'être aussi jocrisse ?!"
Avait-il lâché glacial. Ce ton me donnait des frissons et le ricain que j'étais, habitué aux fortes chaleurs, n'aimait pas ce froid, là ! Bouh, j'avais l'impression que j'allais devoir sortir le bonnet quoiiiii ! Puis comment ça, moi jocrisse ? C'est presque pas vrai ! Même-moi, j'arrive pas à y croire... Je sors !


"Comment ose-t-il cet effronté ? Je vais lui montrer moi !"
Et voilà que mama s'en mêlait, irritée que le violet est osé me traiter ainsi. Une fois de plus, je gesticulais devant le blasé, gestes réservés à la chèvre, lui disant de pas s'énerver.

"Il semblerait que oui, tu sois complètement idiot. Repayer mon violon ? Et toi dans la reine des neiges, tu y crois ? Soyons clair, tu vas trimer pour réparer ça. Je suis patient, mais tu pousse loin, bouffon. Dis-moi, ça ferait quoi si je plombais accidentellement ta candidature pour les auditions de théâtre ?"

Avais-je bien entendu ? Je cessais sur le gens toute gesticulation, regardant le violet dans les yeux. Alors ça, non. J'acceptais pas ! Je m'étais débattu pour cette audition. Et je refusais, qu'un mec comme lui, aussi blasé et coincé se permette de descendre mon dossier en flèche ! Je retirais alors la main de la perche violette du mur (entre perches ! Bientôt les mikados ?).Fallait le dire, il avait bien 5-10cm de plus que moi ! Je continuais de le fixer dans les yeux, non plus effrayé par ceux-ci, en colère.


"Mon bouquetin, vas-y."
Étrangement, la chèvre m'encourageais de sa voix maintenant tranchante, à répondre à ce jocrisse de violet, oui, jocrisse. Je me mettais jamais en colère. Mais là, toucher ce à quoi j'ai galéré, c'était inacceptable ! Il faisait les fiers, là le président. Tch, rien à branler !

"Idiot, tu dis ? Et tu t'es vu, toi ! Moi au moins, je m'efforce à calmer le jeu, contrairement à toi ! Et puis d'ailleurs, dois-je aussi te nommer bouffon, tant donné qu'j'ai toujours pas ton nom ?! Tu crois vraiment, vraiment, que je vais laisser un couillon comme toi plomber mes efforts car t'es le prèz' ?! Tu te fous le doigt dans le cul, ouais !"

Je n'hurlais pas, enfin j'en avais probablement pas conscience. Il voulait la guerre cet idiot violet, il allait l'avoir ! Moi, j'avais vraiment tenté de calmer le jeu, lui proposant même de repayer son machin, là ! Mais bon ! Je ne danserai pas aujourd'hui, et probablement pas les jours suivant, vu comment je lui avait répondu ! Certes, une appréhension se nichait dans mon esprit, mais tant pis ! J'étais lancé ! Je suis Edge ! On touche pas à mes intérêts, c'est tout !

"Et t'as bien raison mon cher bouquetin !"

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IL N'Y A PAS DE DANSE SANS QUE LE DIABLE Y METTE SA QUEUE.»

"Idiot, tu dis ? Et tu t'es vu, toi ! Moi au moins, je m'efforce à calmer le jeu, contrairement à toi ! Et puis d'ailleurs, dois-je aussi te nommer bouffon, tant donné qu'j'ai toujours pas ton nom ?! Tu crois vraiment, vraiment, que je vais laisser un couillon comme toi plomber mes efforts car t'es le prèz' ?! Tu te fous le doigt dans le cul, ouais !"

Peut-être qu’il en avait finalement, des couilles, cet idiot roux. Après s’être littéralement dissous pour ne serait-ce qu’un petit poing, il avait trouvé le courage de lui pondre cette réponse toute aussi violente que vulgaire. En plus de cela, il hurlait. Tant pis pour la discrétion du conflit. Esquissant un sourire et lâchant un léger rire, le suédois se dégagea complètement du rouquin, qui lui avait déjà viré le bras ; pour s’asseoir sur son lit. C’était bien une première, de le voir amusé. Enfin, enfin, une personne qui ose lui faire un peu de résistance ! Il venait ouvertement de lui déclarer la guerre, et le suédois n’allait pas manquer de faire de son petit quotidien pépère et rose, un enfer sur Terre. Après tout, lui et la rancune, sont les meilleurs amis du monde, n’est-ce-pas ? Posant ses pupilles vertes claires sur cet énergumène qui tremblait légèrement dû à cette colère si soudaine, le violacé ne pu s’empêcher, pour la seconde fois de rire, mauvais et moqueur vis-à-vis du roux. Il n’entrait pas dans le jeu du roux, car il savait bien que cela était stupide. Et il comptait bien l’enfoncer autrement.


« Tu es donc amusé, à ce point mortel ? Cela te calme-t-il, de descendre cette espèce de chose rousse ? »

Un ton avec une pincée, enfin non, un pot de reproche. Le paratonnerre était lui aussi tout aussi rancunier, et semblait vouloir le faire payer à Set.
Croisant ses bras, le suédois se cloîtrait un court temps dans le silence, préférant répondre à l’ectoplasme asgardien avant de s’occuper du cas de ce truc roux. Cas qui allait particulièrement le distraire. Dans ce cadre là, le violet assumait parfaitement d’être traité d’enfoiré ou de écornifleur. Il répliquera juste, qu’il est un écornifleur en bonnet du forme, réfléchi, et faisant ça droitement. Il ne comptait nullement enfreindre le règlement, il est le président avec Calypso, après tout.

« Disons qu’elle me distrait, ectoplasme divin. Tu préfères que je m’acharne sur toi, et que l’on continue notre stupide guerre ? »
Un ton froid, avec une pointe d’amusement dissimulée. Il est vrai que, cette guerre froide URSA-Bloc suédois, était quelque peu éreintante, bien que bénéfique au blasé, qui jouissait du silence du Dieu. Pour une fois qu’il fermait de lui-même sa grande gueule d’égocentrique.

« Ecto… Pauvre mortel ! »
Une décharge. Assez forte. Qui était censé faire réagir le suédois. Seulement, celui-ci ne montra aucun signe de gêne, et ne décrochait pas ses yeux du roux, qui devenait nerveux, hum ?


« Edge, hein ? Set, si cela t’intéresses tant. Quoi que je doute que tu ne puisses retenir ceci, aussi simple cela soit-il. Me foutre le doigt dans le cul ? Tu ne maîtrises guère le dialecte d’ici, ou t’a-t-on élevé dans un de ces trous paumés de l’Amérique ? Et rassure toi, je ne crois pas. Je le pense. Car c’est vrai que les auditions sont un bon point, mais tes petites excursions, non loin de Galway pour te soigner, en sont un autre, non ? »

Le violacé se faisait quelque peu… Vicieux ? Il lui avait déclaré la guerre, hein. Et bien il allait assumer. En supposant qu’il ne plombe pas son dossier, par pure pitié et clémence, et surtout parce que cela ne serait point amusant, autant appuyer où il ne faut pas. Après tout, son dossier, il l’avait lu et relu avec la nixe lors de son audition. Lu et relu, vu et revu, et avait hésité à l’occulter. Seule, sa réussite scolaire l’avait sauvée. Et peut-être bien une once de son comportement optimiste, plutôt apprécié de son entourage. Il affichait clairement un fin sourire sur ses lèvres. Sourire si rare, et étonnamment mauvais. Oh, Set n’était pas non plus un ange. Certes, il se devait d’être exemplaire, mais pas dans tout aussi. Après tout, sa devise est bien « Garde la tête haute et ton doigt d’honneur plus haut ».
Devise, jusqu’ici, respectée à la lettre.

© Code by Ed'