J'm'appelle Euphrosyne Thalie Aglaé Jones, mais pour toi chéri ce sera uniquement Eta. J'ai 17 ans, mais que j'sois ou non ton aîné, tu me dois le respect c'est comme ça qu'ça marche. J'suis française mais de toute façon on s'en branle puisqu'aujourd'hui j'fais partie d'Éternelle Asgard. Mon dieu c'est Tyr, et il est bien plus beau que le tien. D'ailleurs, moi aussi je suis belle, tu trouves pas que je ressemble à GUMI des Vocaloid ? Et d'ailleurs, si tu veux me draguer, sache que je suis bisexuelle.
PHYSIQUE ET CARACTERE
Miam Miam
Quand on n'a plus rien, quand on est bloquée dans un lit d’hôpital on a beaucoup de temps pour réfléchir à sa condition. Pour réfléchir à ce qu'on est vraiment. En réalité nous ne sommes rien de plus qu'un grain de poussière dans le vaste infini qu'est l'Univers. Et moi je ne suis pas grand chose de plus. Je suis Eta Jones, mais qu'est-ce que ça veut dire ? Comment me décrire plus que ça ? On me dit folle, et je le suis sans aucun doute. Totalement instable je passe d'une émotion à une autre. Je suis capable de pleurer avant de rire jusqu'à m'en faire mal au ventre. Je suis capable de hurler avant de faire un câlin tout suintant de guimauve au premier venu. Je suis comme ça, je suis entière. Je ne me cache de rien, je n'ai pas de faux-semblants et je dit ce que je pense. Je ne supporte pas l'hypocrisie, alors même si je suis impolie, même si je dérange, j'insulterais, j'aimerais, je chanterais, je prendrais dans mes bras qui et quand je veux. J'entrerais où je veux et je ferais ce que je veux. Je suis très puérile et je le sais parfaitement. Je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds, je n'aime plus ne rien dire. Depuis ce qui s'est passé j'ai besoin d'être honnête, j'ai besoin de faire ce qui me plaît au détriment des autres s'il le faut. J'ai envie d'être égoïste moi aussi. J'ai envie d'être là. Et pour être là, pour ne plus être invisible je prend beaucoup de place. Je me suis rendue voyante, je me suis rendue brillante. J'ai besoin qu'on m'aime, mais je ne le dirais jamais. J'ai besoin de me détacher, j'ai besoin de grandir dans le fond. Ce qui est bien c'est que j'en suis capable. Mon père n'étant jamais là et ma mère demandant des soins constants j'ai était amenée très tôt à prendre soin de moi et de ma mère. Je suis attentionnée en réalité et je serais capable de donner ma vie pour les gens que j'aime. Heureusement pour le moment ils se comptent sur les doigts de ma main gauche. Pourquoi pas de la droite me direz vous? Bah je n'en sais rien à vrai dire.
Ma mère me dit intelligente, Lucie ne me dit pas maligne. Je ne suis certes pas capable de vraiment réfléchir avant de prendre une décision, je suis très impulsive et je suis plus du genre à foncer dans le tas que de faire une stratégie de fou. Je n'ai pas vraiment de culture générale et je parle sûrement très mal. J'ai raté beaucoup de cours dans ma vie et je ne suis pas spécialement travailleuse. Pourtant j'ai quelques facilités et surtout des capacités. Je pense qu'un jour je finirais par les trouver ! Sinon je ne me pense pas spécialement méchante et j'ai tendance à aimer trop vite le premier venu. Je suis naïve, je vous l'accorde mais j'essaye de me soigner.
Je suis aussi très peureuse mais je n'aime pas le dire. Je ne veux pas qu'on me voit comme une personne faible. J'essaye au maximum de montrer ma force, j'essaye au maximum de tout dépasser. Je ne me laisse pas abattre, jamais. Et ce n'est pas l'accident qui changera ça. J'ai besoin d'aller de l'avant, d'être en perpétuel mouvement. Et je pense que le destin m'a donné une nouvelle chance, une nouvelle vie avec les lettres du pensionnat Immortalia. En même temps avec un nom pareil, ça part bien pour le reste de ma vie. Non ?
J'étais pas une bonasse à la base, ça s'est pas arrangé après mon accident. Quand je me suis vue dans le miroir pour la première fois depuis un an je dois admettre que ça m'a fait un choc. J'avais grandi mais affreusement maigri. Mes membres étaient faibles, rachitiques et portaient à peine le poids ridicule de mon corps. Mes cheveux s'étaient ternis par manque de soins et de soleil. Ils tiraient plus sur le gris cendré que sur le blond. J'avais du mal à reconnaître mon visage qui s'était creusé et mon teint qui s'était blanchi. J'ai beaucoup pleuré quand je me suis découverte.
J'ai mis un mois à oser me regarder à nouveau. Ce mois passé, j'ai tout de suite reconnu mes yeux et ça m'a profondément rassurée. Je n'avais plus l'impression d'être morte et de me retrouver dans un corps que je ne connaissais pas. Ils étaient bien là, vifs, verts et profonds. Alors je les ai observés pendant des heures, essayant de retranscrire des émotions, revoir qui j'étais dans mon regard. Puis, je me suis concentrée sur le reste, passant sur la maigreur et sur le manque de couleur de mon être. J'ai retrouvé mes lèvres charnues, tremblante, mon cou gracile et long et mes grains de beautés que j'ai compté pour la première fois de ma vie. Mes trente-trois petits grains de beautés faisaient partie de moi. Ils étaient là et avaient survécus à l'accident, ils ne m'avaient pas quittée et je ne saurais dire pourquoi mais ça me rassurais. Je me suis sentie tout de suite un peu mieux.
Le mois après, quand j'ai pu sortir de l'hôpital je me suis autorisée à me regarder nue pour la première fois depuis longtemps. J'avais perdue une bonne taille de soutien-gorge mais j'avais réussi à me remplumer. Mes membres étaient plus forts et me portaient sans grand problème. Sur mon ventre encore un peu creux traînaient des marques çà et là de coupures, mon dos quant à lui en était constellé. Mes fesses étaient toujours fermes et mes jambes encore souples et agiles. Mes joues étaient redevenues rondes.
Et même si j'avais l'impression de ne plus être une inconnue j'avais besoin de passer à autre chose. J'avais besoin de renaître en étant une personne totalement différente. Puis d'une teinture verte je me suis emparé et peu à peu, teinture sur teinture j'ai transformé mon visage.
J'ai refait ma garde-robe, prenant de tout. Du féminin au masculin, des robes aux joggings, des talons aux baskets. Je me réinvente chaque jour, change de style vestimentaire au gré de mes envies.
Je ne suis plus celle que j'étais, je ne suis ni belle ni moche je suis juste Eta. Et ça me va très bien comme ça.
HISTOIRE
Un petit rendez-vous chez le psy
Moi c'est Eta, Eta Jones. Enfin faut pas dire ça devant ma mère, sinon elle va encore criser. Allez j'aime bien votre tête je vais vous expliquer l'histoire. Comme elle est carrément tarée ma mère, elle a décidée de m'appeler Euphrosyne Thalie Aglaé. Mais pas Thalie Aglaé en deuxième et troisième prénom hein. Non, non ça serait trop normal. Elle me les a foutue PAF comme ça en premier prénom. Alors ouais les prénoms composé ça existe, je sais. Mais normalement on s'arrête à deux. Et puis franchement, encore Thalie ça passe. Aglaé pourquoi pas... Mais Euphrosyne ! Euphrosyne sacrebleu! Mais sérieux, c'est bon pour la Grèce antique ça. Ma mère elle trouvait ça chouette de me filer le prénom des trois gourdasses charites. Elle espérait sûrement me refiler comme ça leurs grandes qualités.
Bon, OK, ça a pas marché.
Ce qui me tue c'est que mon père a laissé faire. La seule personne censée de cette famille a laissé ma dingue de mère me donner des prénoms sans queues ni têtes. Mon frère s'appelle Robert et ma sœur Lucie. Alors vous m'expliquez pourquoi MOI, je me tape des prénoms de la Grèce antique ? Alors que honnêtement je suis grecque du côté de mon arrière grand-mère maternelle, pas de quoi s'en taper un jambon.
Bon du coup, y a pas à tergiverser cinquante ans, vous m’appellerez Eta, c'plus simple.
Je suis née en été, même si je peux pas carrer l'été. J'ai grandis dans l'sud-ouest de la France. J'ai pas eu une enfance spécialement mouvementée, bon si on oublie que ma mère avait tendance à plus parler à la poubelle et au frigidaire qu'à nous hein... Mon père était pas souvent là, il bossait vachement puis je crois qu'il voulait échapper à ma mère. Il l'aime plus que tout au monde, mais bon elle a toujours été totalement folle. Complètement instable et dépressive. Elle avait tout pour être heureuse mais elle n'y arrivait pas. Apparemment y a un truc pas à sa place dans sa tête.
Robert, lui, il était normal. Le premier de la famille. Un grand dadais hyper sage qui s'est plongé dans les maths quand il était petit et n'en est plus jamais ressorti. Je sais pas comment on peut se passionner avec des chiffres, mais s'il veut avoir ça comme potes ça le regarde.
Lucie, elle, je l'aimais pas trop gamine. Et pour dire vrai ça s'est pas arrangé en grandissant. Miss parfaite. Toujours bien coiffée, jamais sale et avec des notes incroyables à l'école. Elle a toujours été hyper posée et super sympa avec tout le monde.
Moi je crois que j'avais hérité de maman. Papa, Robert et Lucie ils étaient bruns comme euh, les noisettes ? Et maman et moi on était blondes comme le soleil (c'est pas jojo mais c'est mieux que les blés hein!). On avait certes tous des yeux verts mais ça s'arrêtait là. Mentalement aussi je ressemblait à maman. J'ai aussi un truc qui débloque dans le cerveau. Mais j'ai grandit avec. Dans ma jolie maison où tout et n'importe quoi s'empilait inlassablement. Ma famille a vraiment un problème avec les piles...
Bon, sinon, j'étais plutôt bonne à l'école, enfin jusqu'à la fin de mon collège. Je suis apparemment rentrée dans ma crise d'ado que je n'ai jamais quitté d'après mon « padre ». Moi je préfère dire que j'ai du caractère mais ça l’énerve plus qu'autre chose, alors on va dire que j'l'ai pas dit.
Gamine j'avais pas trop d'amis mais je m'en fichais un peu. J'étais le genre de fille trop excentrique qui fais peur à tout le monde. Pas celle qui est fun, non non celle qui est folle. Celle qui crie pour rien, s'habille n'importe comment et parle seule. J'ai pas eu plus d'amis en grandissant, j'étais surtout proche de mes professeurs. En particulier celui de français. Lucas De la Rivière. Cultivé, intéressant je ne savais pas vraiment ce qu'il faisait à enseigner dans notre collège miteux.
Les années collège se sont passées calmement, je bossais avec lui, courait partout et essayait de fuir au max ma baraque ! Maman était insupportable, Lucie aussi.
J'ai fini par rentrer au lycée, de justesse. Je ne m'y attendais pas mais je retrouvais en prof principal Lucas De La Rivière ! Il avait était muté, et ça me convenait parfaitement. Voyez, je stressais à mort de rentrer dans ce fichu lycée ! Je stressais à en crever d'être encore seule mais avec lui comme prof ça pouvait aller que bien ! La vie était plutôt belle quoi.
Maman, elle, elle déclinait vachement et elle prenait pleins de médicaments. C'était super inquiétant, on aurait dit une sorte de légume mutant ! Elle avait fini par lâcher le frigidaire et la poubelle mais maintenant son grand copain c'était le grille pain ! Allez savoir ce qui se passait dans sa pauvre caboche... Papa, lui, était encore moins présent et Robert était parti à la fac faire je ne sais quoi avec ses chiffres. J'eus rapidement 15 ans, toutes mes dents, et une famille encore plus sur le déclin !
Bon comme vous vous en doutez, ça pouvait pas continuer aussi facilement et c'est là que ça a commencé à déraper. Vous le début vous vous en foutez, ce qui vous intéresse c'est le trash. Les trucs pas normaux qui m'ont amené dans votre bureau ! Bah voilà là on va y être en plein dedans.
Vous vous rappelez de mon prof de français ? Ouais bon, ok, je vous en parlé y a seulement cinq minutes mais on sait jamais... Vous savez l’Alzheimer tout ça, et vu votre âge ! J'voulais être sûre quoi ! Bon lui là, Lucas De La Rivière. Lui et moi bah ça a commencé à devenir un peu bizarre au bout d'un moment. Quoique en y réfléchissant ça a jamais été hyper sain comme relation. Ses encouragements et ses câlins je les prenaient comme un amour paternel, au grand max. Pas du tout comme un truc, vous savez là... Sexuel ?
Pendant ma seconde il m'a roulé un patin. Mais genre un gros hein. Et comme c'était lui qui contrôlait mes notes et que c'était pas du tout jolie jolie à c't'époque j'avais pas trop envie de l'envoyer bouler. Donc je l'ai laissé m'embrasser dans le détour du lycée. Derrière le distributeur de soupes... Non mais je décoquebine pas ! Y avait vraiment un distributeur de soupes. Et que des trucs dégueux Genre du hareng aux carottes ! Alors préparée par un grand chef je dis pas, mais là c'était du truc en poudre, pas bon du tout. En plus ça coûtait une blinde ! En gros à part Lucie qui se nourrissait quasiment exclusivement de ça y avait jamais un chat dans le coin.
C'était devenue notre rendez vous quotidien, on s'était débrouillé pour toujours feinter ma sœur. Peu à peu on est passés à des caresses dans des endroits plus intimes et à des mots doux chuchotés à mes oreilles. C'était plutôt agréable ces moments là vous savez. Je m'en fichait qu'il avait le double de mon âge, que c'était mon prof et qu'il risquait de gros ennuis. C'était la seule personne en dehors de ma famille à me parler, c'était la seule personne que je voyais régulièrement. Puisque Robert était partit dans la grande ville, que Lucie était toujours dans sa chambre ou avec ses dindes de copines, que papa bossait jour et nuit et que maman... Bah maman quoi... Lucas c'était juste le seul qui était là.
J'aurais dû faire attention, ne pas le laisser s'attacher. J'aurais dû lui dire non directement, partir tant qu'il en était encore temps. Je ne sais pas si ça aurait changé quelque chose, je me serais sûrement sentie moins coupable. Plus grande, moins bête. J'aurais pu lui éviter bien des souffrances. J'aurais pu le sauver, peut être. J'aurais dû être plus maligne.
En tout cas ça a duré pendant un an. Et même si Lucie nous avait pas découvert j'aurai fini par le quitter. J'en avais marre de cette relation, les secrets, les rendez-vous derrière un distributeur tout ça. Puis c'était un prof, c'était pas sérieux quoi. Vous vouliez que je fasse quoi ? J'étais même pas amoureuse de lui.
Bon. Je pense qu'il est temps que je raconte. Je suis prête vous savez à en parler. Vous serez le premier à qui je le raconterais vraiment. Tenez vous bien à votre chaise c'est pas hyper folichon comme histoire.
C'était au printemps, pendant les vacances de mon année de première. Depuis qu'on était ensemble Lucas et moi on avait décidé de ne pas se retrouver pendant les vacances. Plus moi que lui mais il respectait. C'était une bonne règle ça, jamais en dehors. Comme si ses conneries c'était un truc faux. Juste un jeu qui restait à l'école, qui sortait pas de l’enceinte du lycée, un truc pour s'amuser. En vacances j'avais l'impression d'être libre, c'était génial. J'avais un programme bien rodé : le matin je me levais pour aller chercher le pain. Ensuite je rentrais et je passais du temps avec ma mère. J'essayais de communiquer avec elle, j'étais la seule à encore le faire. Tout le monde pensait qu'on ne pouvait plus rien faire pour elle. Elle était toujours perdue dans ses pensées à cette époque et pleurait beaucoup. Moi j'étais là et quand on jouait pas à des jeux pour gamins elle me brossait les cheveux en me racontant les histoires des Dieux. En particulier des trois charites. Ensuite je faisais la cuisine, moi, parce que maman elle avait pas le droit de toucher au moindre couteau ou objet qui pourrait la blesser. Puis aussi moi et pas Lucie, parce que Lucie elle faisait que des soupes et des trucs diététiques. Alors c'était moi qui cuisinait quoi, un peu n'importe quoi et c'était quasiment jamais bon. Mais je cuisinais. Maman me faisait des compliments pour m'encourager puis je leur laissait la vaisselle. Ensuite, après avoir couché maman pour qu'elle fasse sa sieste sous la surveillance de ma sœur je sortais vadrouiller dehors. Je prenais jamais le bus pour aller en ville Je préférais m'enfoncer profondément dans la forêt près de la maison. Je faisais toujours le même parcours qui débouchait inlassablement sur un vieux lavoir et un pré où broutaient des vaches et des moutons. J'aimais bien m’asseoir dans l'herbe, les pied dans l'eau boueuse et les regarder. Seule, tranquille, avec pour seul compagnie mes pensées. Le soir, quand la nuit tombait je rentrais à la maison. Je retrouvais mon père, le week-end il y avait Robert, et on passait du temps ensemble. J'aimais mes vacances, elles étaient normales, calmes et sans Lucas. J'étais libre pendant deux semaines et je m'en contentais très bien. J'avais d'ailleurs pour habitude de le bloquer de mon téléphone pour ne pas qu'il me dérange. Mon téléphone je devais néanmoins toujours l'avoir sur moi, même si j'aimais pas ça. C'était pour être toujours joignable par maman ou l’hôpital. Elle pouvait à n’importe quel moment trouver des médicaments ou un objet tranchant. Et j'étais toujours la première à pouvoir intervenir.
C'était le milieu de mes vacances, un samedi je crois, j'avais pris la décision de rompre avec Lucas. J'avais longuement hésité entre lui dire en face ou sur sa boite vocale. J'avais préféré le face à face. Après tout il n'allait pas faire un esclandre au beau milieu du lycée, non ? Papa était là pour garder maman alors Lucie était partie en ville et moi je comptais partir plus tôt dans la forêt. J'avais envie de jouer du violon un peu. A la maison c'était pas possible, maman supportait pas le violon. Ça la faisait pleurer à chaque fois, elle était vraiment trop sensible... C'était comme le piano, avant elle en jouait vachement, c'était magnifique. Elle m'avait tout appris mais maintenant il prenait la poussière. Plus personne ne pouvait s'en servir. Bref... Je voulais donc partir plus tôt, tranquillement mais malheureusement mes plans ne ce sont pas déroulé normalement. Il était là. Oui IL, mon cher Lucas devant ma baraque à me regarder avec ses yeux de loutres. Comme quoi il m'attendait depuis des heures, il m'avait envoyé plein de sms. J'ai pas osé lui dire que je l'avais bloqué, en y repensant y a plein de chose que j'ai pas osé faire dans ma vie. Par exemple placer mon poing dans la jolie bouille de ma voisine en cours de math. Enfin c'est pas le sujet pour le moment !
Je l'ai suivi, moi et mon violon, je ne sais pas trop pourquoi. On est aller en ville, grande, polluée, chaude et pleine de monde. C'était détestable mais j'ai rien dit non plus, pas plus que le fait que je n'étais pas du tout contente de le voir. Il a fini par voir que j'étais mal à l'aise et il m'a amené chez lui. Pour éviter le monde, apparemment. Son appartement était pas du tout à l'image que j'avais de lui. Trop propre, pas assez fouillis et ça m'avait renforcé encore plus dans mon idée de rompre avec lui. Je lui ai pas dit.
Il a finit par m’offrir un verre de jus de fruit, selon ses dires, en réalité j'ai tout de suite reconnu l'odeur et le goût de l'alcool. Mais j'ai bu quand même. Je ne saurais dire pourquoi, peut être pour oublier, peut être pour m'évader. Dans le fond j'avais peut être envie qu'il me prenne, pour lui offrir ce cadeau avant de disparaître. C'était peut être dans l'ordre des choses. Alors j'ai bu verre sur verre jusqu'à ce que l'alcool empâte mon cerveau et mon corps. J'étais fatigué, j'avais juste envie de m'endormir et de ne plus bouger. Comme je le pensais il en a profité et il m'a déshabillé tout en m'embrassant. J'ai essayé de participer, je ne saurais dire pourquoi. Et ce fut finit. Contrairement au apparences il ne m'avait pas violé, j'étais parfaitement consciente de ce que je faisait, je ne le regrette toujours pas, même aujourd'hui.
Sur le coup j'étais moins sûre de moi que là. Et j'ai vite décampé. A moitié déshabillé, la chemise pas boutonné et la jupe de travers je suis sortie en courant de l’appartement. Il m'a courut après, torse-nue et m'a embrassé dans la rue en me disant qu'il m'aimait. Je l'ai pas repoussé et comme d'habitude je me suis laissé faire, totalement amorphe.
Le pourcentage de chance qu'on croise Lucie était quand même assez faible. Mais même le destin savait que nous deux ça avait déjà trop duré. Il avait sa main dans mon haut, on était adosser derrière un pilier devant son immeuble, même pas visible pour les passant, quand elle nous à découvert. Elle avait fait tomber son téléphone, en se relevant elle est tombé sur nous. Elle a dû passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel avant de le pousser violemment. J'ai crû qu'elle allait le tuer, mais je n'ai pas réagit quand elle l'a tapé avec ses petits poings en l'insultant. Elle a finit par le lâcher, de toute façon elle ne devait pas lui faire bien mal. Elle m'a attrapé par le bras et elle est partie en courant laissant derrière elle Lucas et ses amies.
Une fois à l'abri j'ai dû tout lui raconter. J'avais pas trop le choix. Bon comme vous vous en doutez elle a beaucoup pleuré, a beaucoup hurlé. Elle voulait plus me lâcher, je crois qu'elle avait l'impression d'avoir failli dans son rôle de grande sœur. J'étais bien dans ses bras, c'est à ce moment là que je me suis rendue compte que j'étais exténuée, à bout. Je n'en pouvais plus, je voulais juste que tout s'arrête. J'avais envie qu'on me délivre de ma vie. J'étais seule, sans ami, ma mère était folle, mon père démissionnaire et je connaissait à peine mon frère. J'avais passé plus de temps dans ma vie à me disputer avec ma sœur que de passer de bons moments avec elle. Je n'avais rien que cet homme dans ma vie. Un homme bien plus vieux que moi qui venait de me faire boire pour me prendre ma virginité. Avais-je vraiment tant fait n'importe quoi que ça ? Pourquoi je m'étais infligé un comportement autant destructeur ? Etais-je comme ma mère ? Allais-je finir comme elle, droguée par des tonnes de médicaments à parler à des grille-pains et des micro-ondes ? Je n'ai toujours pas trouvé de réponse à toutes ces questions vous savez. J'ai toujours peur de me réveiller un jour et de n'avoir comme seule envie le fait d'avaler des boites entières de médicaments ou de me couper avec le premier objet tranchant venu. Je ne sais pas si ça doit m'arriver un jour, peut être que je n'y échapperais pas mais au moins j'ai pris ce jour là conscience de ce que je faisais, de ma condition. Je voulais me détruire vous savez, je voulais m'enfoncer un peu plus dans la noirceur avec cette âme en peine qui aurait pu être mon père. Alors ce jour là emprisonné dans ses bras j'ai pleuré comme jamais.
On aurait dû le dire à mes parents, mais maman avait encore fait une overdose de médicaments. Papa avait déjà trop de problème, on voulait pas en rajouter. Alors on a gardé ça secret et je lui ai promis de ne plus jamais le revoir. Je savais qu'il faudrait bien que je retourne au lycée et que ça me paraissait difficile de l'éviter à tout jamais mais j'ai pas osé lui dire non. Je voulais pas qu'elle pleure encore.
Le lendemain il était devant la maison, le surlendemain aussi, puis le jour encore suivant et ainsi de suite. Au bout de quatre jour j'ai cru que Lucie allait faire une crise de nerf, mais on a continué à rien dire et je prenais mon mal en patience. Je ne supportais pas de rester enfermé dans cette maison, je le vivais affreusement mal et j'avais l'impression que j'allais finir par me tuer si ça ne bougeait pas.
Le cinquième jour il a fallut aller chercher maman à l’hôpital. Papa devait bosser alors c'est Lucie qui s'est collée à cette lourde tâche. Elle m'a ordonné de rester à la maison, et bien évidemment je ne l'ai pas écouté. J'étais totalement stupide, inconsciente mais j'avais besoin de sortir. J'avais peut être besoin de le voir, d'arriver à lui pour en finir à tout jamais. J'ai juste eu à mettre un pied dehors qu'il m'a sauté dessus. Le regard embué de larmes je l'ai laissé me toucher à nouveau sur le perron de la maison. Il m'a fait rentré et m'a emmené dans ma chambre. Encore une fois je l'ai laissé faire, observant le plafond. Je ne sais pas ce qui m'a fait réagir, je ne sais pas pourquoi pour une fois j'ai réussit à le repousser. Et là j'ai hurlé, je l'ai tapé du mieux que je pouvais. J'ai lâché prise, j'ai tout laisser partir. Et toute ma haine, toute ma frustration, toute ma peur lui sont tombés dessus. L'ont blessé en plein cœur. Il a réagit, il c'est défendu. Je crois qu'il était aussi malheureux que moi.
Si je n'étais pas à lui je serais à personne. Si je ne voulais pas de lui je ne devais pas vivre. Tout c'est passé très vite, peut être trop vite. J'aurais aimé tout vivre au ralenti, voir ce que j'avais semé, en finir et être délivré de cette vie morbide. La morsure de la lame fut violente mais bien moins que la chute courte et lourde à travers la fenêtre. On m'a retrouvé avec du verre et des épines criblés dans le corps. Les roses blanches de maman, totalement écrasé étaient teintés de mon sang. Javais l'impression de totalement me vider, d'en finir enfin. Alors je me suis raconté l'histoire des charites avant de fermer doucement les yeux. La dernière image que je garde de tout ça est celle de Lucas penché à ma fenêtre, le couteau encore dans sa main, pleurant la mort de son cœur, de son âme, de son humanité.
Quand je me suis réveillé, j'avais l'impression d'être entourée de cotons. J'étais seule, dans une chambre inconnue et j'entendais inlassablement des bips de machines. J'appris plus tard qu'il c'était passé un an depuis « l'accident ». Lucas fut emprisonné, il avait apparemment plaidé coupable. On appelait ce genre de cas « des crimes passionnels » moi j'appelais ça la réalité de la vie. Mon « accident » avait eu un effet bénéfique sur toute la famille cela dit. Maman allait mieux, elle avait de moins en moins besoin de médicaments, papa travaillait en mi-temps, Robert était plus souvent à la maison et Lucie était juste restée Lucie.
Je ne crois pas que ça soit grave ou injuste ce qui m'est arrivé. Je pense qu'il s'agit juste de la vie, du destin. J'ai provoqué tout ça, j'ai semé la douleur et ma propre mort. J'en avais besoin pour renaître, pour me trouver tout simplement. Maintenant je me sens bien, je suis heureuse et je suis capable de vivre.
Je vais partir dans une école, ils m'ont envoyé pleins de lettres. Il paraît qu'ils ont de bons résultats et moi j'ai des cours à rattraper. Je n'ai plus l'impression de faire partie de ce monde, ici. De ma famille. Tout le monde a évolué, tout le monde a continué à avancer il est maintenant temps que je vive aussi. Je suis encore il y a un an même si je m'en détache. J'ai besoin d'exister, j'ai besoin de trouver un but et une réalité dans mon existence. J'ai besoin de partir, loin, très loin.
J'ai simplement besoin d'être.
Alors je pars, oui je pars.
OH MON DIEU ET TEST RP
JAMBON !!!
Spoiler:
Test RP :
Non mais eh oh les mecs ! Là si vous voulez me faire le plan complètement délirant de me balancer dans une salle toute noire vous auriez pu au moins attendre que je pose ma valise ! Vas-y je me suis tapé le train, l'avion, puis le train et encore le taxi pour arriver dans votre coin paumé. Je comprend rien à ce qui me dit le p'tit directeur là. Puis franchement c'est quoi cette dégaine ? Il me montre la salle qu'il a ouverte pour l'occasion, je vois pas un rat dedans. Je viens d'arriver moi là, faut être cool un peu !
Mais c'est qu'il m'a poussé le petit là ! Où est-ce que je suis tombée, ils comptent m'assassiner discretos ? C'est une secte de malade ce coin !
« Bon va pas falloir se taper un jambon là ! Vous ouvrez la porte et on en parle plus ! Vous avez vraiment d'ses coutumes de malade dans l'coin ! »
Oula c'est quoi cette lumière... Je suis au tribunal ? Ça craint vachement du boudin cette histoire. Je sens mes jambes qui s'avancent toute seule. Je ne contrôle plus rien et ça me fait vachement peur. L'estrade du juge s'allume, il n'y a personne. En tout cas je ne vois personne mais j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un. Ils ont du me droguer dans l'avion c'est pas possible...
« Non mais j'vous jure monsieur le juge j'ai rien fait moi ! »
Je préfère le dire, on est jamais trop prudent. Que je n'me retrouve pas accusé d'un truc que j'ai pas fais. Moi je les connais les juges là, toujours à se casser des durites pour rien... Toujours... A... A...
…..............................................
Wouah. Ce mal de crâne. Ça va pas du tout cette histoire j'ai l'impression de m'être mangée des tonnes de cotons et de mettre tapée la tête sur tous les murs de la baraque. Attend c'est pas mon lit ça... Oula en vue du paysage je suis dans une infirmerie. Bon essayons de placer les informations dans l'ordre. Je m'appelle Euphrosyne Thalie Aglaé Jones. Je suis française et j'ai dix-huit ans... Ok ça c'est check ! Je suis venue me perdre en... En... Irlande ! Pour aller à l'école, voilà c'est ça. Ensuite, le directeur m'a accueilli et il m'a emmené là haut, là devant cette salle bizarre avant de me pousser tranquille... Mais ce sont des grands malades ici ! Mais ensuite... J'ai mal partout, je me sens affreusement vaseuse. C'est affreux. J'ai encore l'impression de me réveiller d'un coma... J'arrive même pas à me relever. Faut que j'appelle quelqu'un, je crois que je vais mourir !
« EH ! Y a quelqu'un ! »
- Moi.
« Qui ça moi ? Je ne te vois pas ! Montre toi ! »
- Je me nomme Tyr, Dieu des serments et du droit.
« Mais t'es un grand malade ! AU SECOURS! »
- Euphrosyne Thalie Aglaé, calme toi. Je sens ton rythme cardiaque s'accélérer. N'ai pas peur. Je ne te veux aucun mal.
« D'où tu connais mon nom ? Eh tu me fais vraiment flipper, va s'y m'approche pas là !!! »
- Ça me paraît difficile. Tu es condamné à passer ta vie entière avec moi.
« Non mais on m'a marié de force en plus !! Mais rêve pas moi j'divorce ! J'suis trop jeune pour me marier ! En plus, je t'apprend là, je suis plus vierge. Je pourrais même pas porter du blanc ! »
- Rassure toi Euphrosyne Thalie Aglaé tu n'es pas mariée. Non c'est plus complexe que ça. Nous ne faisons plus qu'un. Il y a fort longtemps, quand vous humains ne croyiez plus en notre existence nous nous sommes mis à disparaître. Tous un par un. Errants sans corps pendant des années. Le directeur de ton école nous a trouvé et nous a aidé. Normalement les élèves mettent du temps avant de venir dans cette salle pour se faire posséder. Je ne saurais dire pourquoi, toi, tu es venue dès ton arrivée.
« Pays de malade ! »
J'ai beau essayer de le trouver, je ne vois rien. Y a vraiment personne dans cette salle. Ça devient n'importe quoi. Je peux même pas partir en courant. Ma tête est lourde, et même si j'carre rien à son discours je sais qu'il me dit la vérité. Je l'explique pas, mais je suis intimement persuadée que c'est vrai.
- Tu devrais maintenant dormir Euphrosyne Thalie Aglaé, je te raconterai tout demain matin.
Alors je me suis exécutée, parce que quand une voix qui te parle du plus profond de toi te dit « hey bébé faut dormir maintenant » tu le fais.
Le matin, j'ai eu beau tenter de me persuader que j'hallucinais totalement y avait rien à faire. Je savais que ce n'était pas seulement un rêve. Gentleman l'autre a attendu que j'avale un petit déjeuner avant de refaire son apparition. Il me raconta toute l'histoire, tout leur bataclan. Tantôt en colère, tantôt ébahie, tantôt déliré, j'ai fini par accepter mon sort et c'est ainsi que j'ai pu sortir de l'infirmerie. J'avais survécu à la possession et en plus j'étais pas un danger pour leur petite secte là ! Ce délire, comme si j'allais leur péter des durites à la première occase !
Mais bon faut que je me tienne à carreau, faut que je soit calme et réfléchie. J'ai voulu venir ici, j'ai voulu changer de vie et après tout ça crains pas tant que ça. Ouais O.K. j'ai un Dieu en moi, mais je ne saurais dire pourquoi ça me rassure. Je ne suis plus seule, je ne suis plus moi. Je suis quelqu'un de nouveau, j'ai quelque chose d'extraordinaire en moi. Je me sens plus forte.
Je suis prête maintenant.
Ça fais deux mois que j'vie avec l'autre taré là. Je l'aime pas et il me le rend bien. Toujours sur mon dos, toujours à m'expliquer tout et n'importe quoi. Je pourrais sans déconner vous expliquer le système de reproduction des loutres mais bon ça ce fait pas quoi ! Il est c'te voix moralisatrice qui te dis toujours de rien foutre. Et vas-y, avec sa grosse voix : « Euphrosyne Thalie Aglaé ne mange pas les guimauves qui sortent tout juste du feu, ne met pas ta tête dans le four, révise tes cours, ne fais pas de judo, évite de sauter du toit. » Je lui donne des conseils moi ? Bah non !
Genre j'ai l'impression de vivre 24h/24 avec mon daron et ça pue franchement des mouettes !
Alors, je me contente de l'écouter en boucle sinon il m'hurle dessus. J'sais pas je l'écoute parce que je le respecte. Il sait forcément d'quoi y parle avec un titre pareil ! Mais je crois que je l'énerve vachement. Il doit en avoir marre de moi, et voilà, lui dites pas que je vous l'ai dit mais j'ai peur qu'il parte et que je lui dise ciao pour de bon !
Il me rassure. Il est toujours là et me conseille. C'est pas un mec mauvais ce Tyr, mais bon s'il était pas collé dans mon corps honnêtement je l'aurais pas saqué. Comme quoi le destin fait vraiment n'importe quoi. Parfois j'aurais aimé rester avec Lucas, puis j'me ressaisis. Tyr il est non-violent, Tyr il est badasse et il sait tout. Et même s'il adore me montrer sa supériorité mentale, bah je l'apprécie quoi. C'est mon pote, c'est mon mentor, c'est mon maître quoi.
Tyr je l'admire, Tyr il me calme. Tyr il est juste là et il me rend bien. Je peux pas être plus heureuse qu'avec lui et maintenant je ne m'imagine plus vivre sans lui.
…..............................................
« Eh vas-y ! J'ai une question ! »
- Quoi donc Euphrosyne Thalie Aglaé ?
« Pourquoi tu m'as choisie ? »
- Car quand une jeune fille dit quelque chose comme : « va pas falloir se taper un jambon » je ne peux pas m'empêcher de vouloir l'éduquer. Tu es un très bonne personne ma petite. Tu es juste un peu... Stupide. Avec moi tu va te révéler au monde entier.
« Va s'y j'me casse si c'est comme ça ! »
- De ton corps ?
« Je te hais ! »
Kiip Mendel
Fille – 19 ans – supersexy 8D Je change de couleur de cheveux super souvent, j'ai d'ailleurs eu pendant longtemps les cheveux tout verts et tout beaux comme Eta ** D'ailleurs à propos d'elle, Le code a été validé par un Sire sauvage ! Je vous ai trouvé sur un top-sites et je vous aimes trop déjà de la mort qui tue ! Voilà, voilà x)
Bienvenue sur le foruuuuum ! \o/ N'hésite pas à contacter les admins à la moindre question, on veut te chouchouter 8D Bon courage pour la suite de ta fiche !
Bienvenue sur le forum ! Je trouve ton histoire assez intéressante! J'ai remarqué quelques fautes, essaie de te relire un petit peu (on ne te demande pas une orthographe parfaite, on fait tous des fautes moi la première !) mais par exemple "Je me rappelle" et non "rappel" :3 Si tu as des difficultés, il existe des sites comme bonpatron pour corriger un peu tout ca :D
Voilà, j'espère que cela pourra t'aider! Et j'ai hâte de lire la suite de ta fiche!
Oui je sais Nathanaël je n'ai pas eu le temps de me relire et de tout corriger (d'ailleurs je l'avais précisé :" /!\Premier jet, pas encore corrigé (en gros y a plein de fautes qui puent et des phrases sans trop de sens !) /!\") Mais oui il y a beaucoup de fautes qui piquent les yeux. Ne t'en fais pas ça sera corrigé rapidement ♥
Par un top site (je ne saurais plus lequel désolée), en fouillant bien (: Puis j'ai eu un coup de foudre, ensuite j'ai tourné en rond dessus et je me suis inscrite o/
Mais du coup je suis un peu bloqué parce que j'hésite vachement sur le Dieu/Déesse xD
Éternelle indécise que je suis ! x) C'est comme le nom de ma fille que j'ai changée trois fois quand même !
Oui, on a vu ça ! :p Trois prénoms qui m'ont à chaque fois interpellée ! x) C'est cool, si tu nous a trouvé sur un top-site ! *o* ♥ N'hésite pas à passer sur la CB pour venir discuter avec les membres de connectés ! Et puis si tu as des questions/indécisions c'est aussi le meilleur endroit pour ça :3
Sujet: Re: Joie, verdoyance, brillance Dim 10 Mai - 15:28
VOILAAA ! J'ai finie !!! 8D
Invité
Invité
Sujet: Re: Joie, verdoyance, brillance Dim 10 Mai - 16:24
Comme dit sur la CB, j'ai adoré ta fiche ! J'ai hâte de voir la possesison plus en détail dans tes futures roleplays !
L'histoire est bien menée, et franchement... Quel écornifleur ce prof è_é
Tu es validée !
Te voilà maintenant validée ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres. Avant de pouvoir te mettre à RP, il va donc falloir recenser tout ce beau monde ! Il te faudra t'approprier ton Dieu, Choisir un stylo bic et surtout... Faire une photo de Classe !
Une fois cela fait, il te sera possible de jouer dans la partie RP ! Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens (nous avons d'ailleurs un très joli modèle ) ainsi que créer ton répertoire de RP.
N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes. Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !
Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu !