La rentré des classes n'avaient finalement pas été si catastrophique que je le pensais. Mary était une personne gentille, et qui ne me traitait finalement pas comme une handicapée que je suis. Plus comme une simple camarade, ou amie. Nous discutons d'ailleurs beaucoup de la possession toute les deux. C'est vraiment le sujet qui me passionne le plus, je suis très curieuse d'en découvrir d'avantage sur Heimdall, sur Asclépios, sur la fameuse salle de classe et la raison pour laquelle des dieux se trouvent ici... Dans un pensionnat. Mais maintenant que la première épreuve est passé, il m'en reste une dernière à accomplir: m'adapter à mon nouvel environnement. Je ne me vois pas vraiment demander à Heimdall de me guider au toilette, ou alors demander mon chemin à chaque changement de classe. Non, je préfère retenir mes itinéraires, et les parcourir un certain nombre de fois pour que ma "vision" personnelle les enregistre. Une fois que mon corps a appris, il n'oublie pas... La main droite contre le mur, j'avance tranquillement depuis ma salle vers les escaliers, à une...Trentaine de pas, après mes comptes. Les cours sont finis depuis un moment déjà, et tous les élèves sont soit dehors à profiter des dernières chaleurs avant l'hiver, ou dans une salle d'étude pour faire leurs devoirs. J'ai oubliée les miens d'ailleurs, je les ferais une fois dans ma chambre. Dis Heim... Tu penses que j'aurais bientôt une colocataire? Ma compagnie ne te suffit plus Victoria? Rit-il mentalement, me faisant m'empourprer. Non... Non, rien à voir voyons, je t'aime beaucoup! C'est juste que... L'autre côté de ma chambre semble un peu vide, c'est tout... Une camarade viendra sans doute un jour ou l'autre... Et tu regretteras peut-être tes mots d'aujourd'hui, à ce moment-là.
Et c'est toi qui me dit de ne pas être défaitiste, et d'essayer de trouver le bon côté à toute chose? Je ris dans le couloir vide, ma voix faisant invariablement écho. La solitude, c'est reposant parfois, mais en même temps... Comme l'a dit Mary, dans ce pensionnat, personne n'est vraiment "seul". Ma main touche le coin, m'indiquant que le passage des escaliers est juste à ma droite. Me saisissant de la rambarde, j'entame une descente prudente, pas par pas. Finalement, c'est plus simple que je ne le pensais. Puis les marches ne sont pas trop hautes, ce n'est pas aussi casse-gueule que les escaliers de la vielle maison de grand-mère... Après une dizaine de passage, je pourrais les monter sans me tenir. Un bruit sourd heurte mon attention, derrière moi. C'est juste un oiseau qui s'est cogné dans la fenêtre, mais il va bien, ne t'inquiète pas. J'hochais légèrement la tête, reprenant ma descente avec précaution... Une chute dans les escaliers n'a jamais été bonne pour la santé. Vic, attend- Je sens que je rentre dans quelque chose, d'un seul coup. Heimdall m'avait avertit trop tard, sans doute occupé par l'oiseau. Mes doigts lâchent la rambarde, et mon corps tombe vers l'avant. Contact. Mon esprit se déconnecte, quelques secondes à peine, avant que le choc ne me ramène à moi, sans doute après que mon corps est frappé contre le sol. Sol relativement tiède, et avec une texture de coton contre ma joue.
-Out...cha...
Je me relève difficilement, avec l'aide de mes deux mains, qui se trouve sur une sorte de carrelage, un peu froid. J'ai du rentrer dans quelqu'un sans faire attention, ça arrive parfois... Sauf que là, j'avais surtout peur qu'il, ou elle, soit blessé à cause de moi. Je prend une petite inspiration, levant la tête vers ce qui semblerait être celle de l'individu. Et je sens que quelque chose traîne sur ma joue, comme une bande de tissus... Comme mon bandage. Il s'est défait dans la chute, je crois... Cette personne peut les voir, mes yeux de monstre... Merde.
-Dé...désolée... Je ne t'ai pas sentit monter, j'ai pas fait attention...
Bafouillais-je avec peine, l'air bien embêtée...
(Pour rappel: les yeux de Vic sont très pâle, l'iris étant entre le blanc et le bleu très très clair, lui donnant presque un aspect argenté. Ouais, elle a de beaux yeux *^*)
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Mer 29 Juil - 19:08
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Une chute au détour d'un couloir
"Hearts beating... Hearts beating for the last time. Hearts beating it is a state of mind."
Encore un mauvais rêve. Tss, quand ça va cesser ? Depuis que l'autre momie antique m'a fait visiter son monde, ça ne cesse plus. Ces rêves tous aussi noirs qu'effrayants. J'en ai marre de me réveiller comme ça, à la limite de me pisser dessus et de vomir la moitié de mes tripes à cause de ce malaise constant. C'est donc ça la compensation pour que tu fermes ta gueule Anubis ? T'aurais pu faire bien mieux ! J'm'y ferais, c'n'est pas bien compliqué. ~ Où m'étais-je encore assoupi ? Oh. Je vois ? Dans ton arbre ? Comme quoi tes vieilles manies me restent, Auen.
Ahlàlàlà. ♪ Allez bouge-toi mec. Je me redressais, le souffle rapide, tentant d'expirer. Quand bien même je m'y ferais, ça ne sera pas du jour au lendemain ? Ah tant mieux, j'aime les défis ! ~ Alors, voyons voir à quoi ça ressemble ici ? J'avais moi aussi bien envie de découvrir le coin et de profiter de ma voix. Ouais, ça n'faisait pas très longtemps que j'étais sorti de l'hosto. Et punaise ya pas à dire ça fait du bien ! Pas que cela ne me déplaisait guère tout ce silence, mais ce manque d'activité, si complètement. J'crois bien que j'avais fini par perdre patience et que l'une des infirmières en avait fait les frais. Elle va bien, rassurez-vous. Enfin, je crois ? ~
J'avais donc opté pour aller faire un tour dans les bâtiments. Après tout, qu'avais-je à perdre ? Les reverrais-je l'an prochain ? Oh... Voilà que je deviens sentimental ? No way. Je crois que j'avais aussi besoin de me dégourdir les jambes. M'endormir comme ça en plein aprèm. Je deviens grave ! Serait-ce dû à tes petits cadeaux, Anubis ? Hein ? Tu penses m'avoir à l'usure malgré que tu te taises ? Dommage, referme ta tombe, je n'compte pas y aller à ta place ! Tu m'as ramené, alors va falloir assumer mon cher. ~ Peut-être que ce con te disait rien et cherchait même à t'aider... N’y comptes pas le moindre avec moi. La seule chose que je désire de toi, c'est que tu disparaisses, ce n'est pas plus simple, Anubis !
Ces petits cadeaux ? Ils se résumaient tout bonnement à une horde de choses que je nommerais "fantômes" ? Ouais vous savez, tous ces cadavres ambulants qui se baladent dans Immortalia ? Visiblement ce maudit chacal peut les voir et leur parler. Et étrangement moi aussi ! Pff, qu'en ai-je à branler de tous ces morts ? C'est usant. Usant au point que j'en deviens vraiment taré, non ? Vous n'trouvez pas ? Oh, soit ! ♪ Puis-je encore faire la différence entre cet élève-là et celui-ci ? Lequel est vivant ? Lequel est mort ? Les deux sont morts ? Hahaha... Je ne veux pas vous voir. Je ne veux pas vous entendre. Vos histoires m'ennuient. Retournez dans vos tombes, fessier en culotte de cheval. Alors quoi, je vais devenir la madame Irma d'Immortalia ? Alors quoi je vais vous écouter vous plaindre toutes les journées sans moyen de passer au-dessus ? Vous foutez pas de moi. Je vous ferais taire comme je ferais taire ceux qui ont encore la possibilité d'être vivant ici. ~
En parlant vivant, l'étais-tu toi ? T'avais quoi à me regarder de travers ? Bon sang, les gosses attardées c'est aussi pour moi ? Dégage de là avant que je t'explose. Tu ne veux pas, vraiment pas ? ♪ Fais un effort, allez. ~ Non, hein ? Je tentais alors d'attraper ton joli minois pour le coller dans le mur. Tentais. Encore une morte ? J'suis pas le club MED les mecs. Ma main t'avais juste traversée, et tu me susurrais d'une voix douce que tu voulais juste me parler. Vais-je devoir me répéter encore ? JE NE VEUX PAS T’ÉCOUTER MERDE ! JE NE VEUX PAS VOUS ÉCOUTER ! TOUS AUTANT QUE VOUS ÊTES, JE M'EN FICHE DE VOS VIES ! J'avais alors frappé violemment le mur. Lui il n'était pas mort, hein ?! Et tu disparaissais un air désolé au visage. Te fiche pas de moi cadavre. Expire mec. C'est qu'un énième cadavre parmi ceux que tu as vu depuis ton réveil. Allez. Je me dois de les exploser, contrairement à toi Auen. Je reprenais dès lors ma marche, à la fois morne et amusé d'une telle connerie. Allez souris, mec. Et je souriais de nouveau. Comme quoi imaginer ce lâche souffrir et tous ces cadavres brûler avait du bon. Qu'en penses-tu Auen ? Non ? T'aimes pas ? Oooh ? Zut ? ~
J'arrivais aux escaliers, là où mes jambes m'avaient mené. Je n'en savais foutrement rien d'où j'étais maintenant. Saleté de morts. Alors montons et on verra bi-. Un poids me tombait dessus. On me rentrait dedans, j'ai pas rêvé ? Me décalant, je laissais le poids tomber au sol. J'vais pas faire le mur aussi. Le poids s'avérer être une fille ? Encore un cadavre ? Alors si maintenant ils viennent se vautrer sur moi pour que je les écoute, ça va chier. Je te regardais. Et tu te redressais maladroitement, à tâtons comme si ce sol t'étais inconnu. Voyais-tu au moins ? Un cadavre aveugle ? Nan mais arrêtez les délires là. Je lâchais un léger rire, amusé de cette situation si inattendue. Si maintenant je pouvais toucher les morts ça devenait un grand n'importe quoi ! Oh. C'était quoi ça ? Un bandage ? Que tu saisissais ? Le portais-tu sur tes yeux ? Punaise... Retenez moi de ne pas mourir de rire.
-Dé...désolée... Je ne t'ai pas sentit monter, j'ai pas fait attention...
Et elle s'excusait ? Étais-tu réellement morte ? Et je voyais enfin ton visage. Ok, t'étais morte hein ? Et tu te foutais de moi ? Ces yeux. Ces yeux n'avaient rien de réel. Vivais-tu ? Car même pour un cadavre tu sortais du lot. Je t'attrapais alors le poignet sans une quelconque douceur voulue. Tant pis si je t'ai fais mal, t'es bien morte après tout, non ? Non. Son pouls. Je sentais ton pouls. Je lâchais alors ton poignet me reculant, renfrogné. Quel foutage de gueule. Et je riais. Je riais car je me disais que je pouvais pas plus mal tomber ? Ou mieux espérer, qui sait ? ~
"Eh bien... Après les morts, les vivants s'y mettent aussi ? Tu pourrais faire gaffe, non ?"
Que tu sois aveugle, je m'en branle. Que tu sois vivante aussi. T'es là, sur mon chemin, je vais pas faire encore une concession ou la bonne patte à discuter. Autant s'amuser, non ? ♪
Je sens... Une poigne, sur mon poignet. Victoria, écarte toi. Je grimace légèrement de douleur, je sens mes paupières se fermer sous la douleur qui me remonte dans le bras. J'ai l'impression que mon sang... Cesse de circuler dans ma main, qui s'engourdie. Et mon estomac qui se serre lentement. Cette aura malsaine me donne... Un haut le coeur... Et j'ai la tête qui tourne. Il me pousse, sans ménagement, comme si je n'étais qu'un fétu de paille. Je ne suis qu'un fétu de paille. Et je le sens qui recule, en grognant. Mon poignet me lance douloureusement, je le devine qui bleuit déjà, lentement. J'ai un physique si faible aussi, il parait. D'un autre côté, je ne peux pas vraiment le renforcer avec du sport, ne pouvant pas forcément pratiquer grand chose. Vic, essaye de te lever, et passe ton chemin, ce gars n'est pas net... Pour le coup, c'est Heimdall qui guide complètement ma pensée, encore trop choquée pour pouvoir réagir de moi-même. Je... N'ai pas l'habitude d'être blessée comme ça. Je pose mes mains sur le sol comme je peux, tentant de me redresser, alors que son rire... Son rire me résonne dans la tête. Je redresse la tête vers lui, tatant le sol à la recherche de mon bandage, le trouvant enfin. Je dois être pitoyable, et je devrais fuir en courant. Mais ce bandage... Me tient trop à coeur pour que je le laisse là. Ah, enfin, je le sens sous mes doigts, je le saisis. Victoria, n'y pense pas, tu ferais mieux de ne pas lui parler et partir...
-He... Je me suis déjà excusée... Et puis tu... Peux aussi faire attention non? C'est pas aux autres de regarder pour toi...
Je serre doucement mon bandage dans ma main, tremblant des bras légèrement. Pas de peur, ni de colère. Simplement... Heimdall était un peu embêté que je ne fasse pas ce qu'il dit. Je sais, que je devrais y aller mais... Mais je ne supporte pas ce genre de personne qui ne savent pas reconnaître qui sont aussi en tord.
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Mer 29 Juil - 20:51
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Une chute au détour d'un couloir
"Why do I have a conscience? All it does is fuck with me. I don't know why I'm so fucking cold, All I wanna do is fuck it away."
Devais-je tourner les talons et me tirer ? Tu m'ennuyais. Clairement. La seule chose qui aurait pu me faire rire pendant encore des lustres était l'expression tu m'affichais. Je ne pouvais pas réellement nier que tes yeux étaient... Perturbants ? Pourquoi les cacher ? Ça change de tous ces cons. Tu ne vois pas mon visage et ça me va ainsi, je me fous clairement de ce monde. Pour moi vous êtes tous morts. ♪ C'est vrai, ça ! Je t'avais bien prise pour un de ses cadavres ambulants parcourant le pensionnat toi. Dommage, il aurait été plaisant que t'en sois un. Tu aurais eu cette même originalité parmi eux. Oups... ? ~ Alors je laissais encore une fois ce silence planer. Je pouvais rire un temps et poser un peu ma voix, non ? Ma voix... Je ne m'étais pas encore fais au fait de l'entendre de nouveau. J'avais dû la fermer un certain temps et me contenter d'écouter celle des autres. Avais-je au moins pu aiguiser mon sens de l'écoute ? Hahah... Non. Ou alors dans un certain sens, mais ça, je garde pour moi ! ~
-He... Je me suis déjà excusée... Et puis tu... Peux aussi faire attention non? C'est pas aux autres de regarder pour toi...
Oh. OH ? Ne pas rire, ne pas r-. Oh et puis fiotte. J'explosais de rire. C'est une bonne blague là ? Une trèèèès bonne blague c'est ça ?! Ne pas regarder pour moi ?! T'attendrais-tu à la moindre pitié ou compassion de ma part ? Punaise, c'est ma journée aujourd'hui ! ~ Que tu sois aveugle, blessée, amputée, le traitement aurait été le même ! Je ne vais pas faire la différence entre une personne qui va bien et une qui va mal, vois-tu ? ~ La seule différence que je puisse encore faire c'est vivant ou mort. Oh, que dis-je ? Je ne la vois déjà plus ! Vous êtes tous morts, non ? ♪ Dis-moi, l'aveugle, pourquoi ce bandage t'est-il si important ? Serais-je vache si je te le prenais ? Certainement. Et puis l'envie n'y est pas là. Seulement, je ne peux pas rien faire aussi. Autant occuper mon temps ? ~
"Que l'on regarde pour moi ou non, ça change quoi ? Le monde ne sera pas bien différent. Faut croire que cet escalier n'était pas assez grand pour deux."
Je te relevais alors en t'attrapant sous le bras. Te voir ramper comme ça était certes divertissant, tu aurais pu nettoyer le sol à toi seule, et le personnel t'aurais remerciée. Mais bon, tu gênais une fois de plus, alors je te dégageais contre le mur d'un mouvement sec. Zut. La douceur c'est pas mon truc. Mais tu ne vas te plaindre que je te dégage du passage si ? Sinon ça vient se plaindre qu'on lui rentre dedans. En même temps si tu dégages pas aussi... ♪ Les vivants étaient si chiants. Autant que les morts, c'était un fait. Mais toi, si tu faisais parti des morts, ça ne gênerait plus le monde si ? Le monde ? Voilà que je pense pour un groupe ? Hahaha... Je riais une fois de plus, me passant la main sur le visage. Pas moyen que je pense ainsi ? C'est toi ça, non ? Je frappais alors le mur. J'avais frôlé ton visage ? Je m'en vois pas désolé. J'ai frappé où j'ai pu ? ~ OH non, je ne penserais pas comme ça. Et ce jamais. Je t'aurais enterré avant mon cher. Comme elle non ? Tu ne souhaites pas ? Nos avis divergent, Auen, dommage. ~
"Ahlàlàlà... Tu ne serais pas mieux morte toi aussi... ?"
Et il éclate de rire sous mon nez. Littéralement. C'est tellement... Frustrant, de l'entendre, ce rire qui me claque dans les oreilles, ce rire que je ne veux pas entendre. Ce rire qui ne n'indique rien de bon. La voix d'Heimdall s'est tût dans mon esprit, le sang bat dans mes tempes. Il me saisit à nouveau, sans aucune délicatesse, comme si je n'étais d'une brindille, me remettant sur mes jambes, avant que quelque chose plaque contre mon dos, c'est le mur qui est derrière moi. Et lui devant moi, proche. Trop... Proche? Il bouge, je sens, je ressens chacun de ses mouvements proche de moi. J'ai la chair de poule, je n'ose pas bouger d'un cil... Et le choc, derrière ma tête qui résonne en écho. Un impact, contre le mur, proche de mon visage. Je ferme les yeux, comme si ça pouvait changer quelque chose... Je suis tétanisée, retenant ma respiration comme je peux.
"Ahlàlàlà... Tu ne serais pas mieux morte toi aussi... ?"
J'expire, lentement, les yeux toujours clos... J'ai la tête tellement vide, d'un coup. Ce type me donne envie de pleurer... Son poing contre le mur tremble de rage, juste à côté de mon visage... Je le sens si pathétique, si pitoyable... Cette aura qui vibre, autour de lui, cette aura sombre, morne... Cette aura qui me donne des nœuds au ventre. Je rouvre lentement les yeux, luisants et humides.
-Pourquoi...sembles-tu si malheureux?
Je ne savais pas vraiment quoi dire d'autre. Je ne répondais pas à sa question. Pourquoi? Être vivante, pour moi... C'est simplement la vie, pourquoi devrais-je me préoccuper de ma mort, je suis encore jeune... Plutôt en bonne santé malgré mon handicape. Je lève doucement la main droite, la passant sur le bras qui se trouve proche de mon visage, là où ce poing frappe ce mur. Je n'ai aucune force, si ce n'est elle... Si ce n'est mon instinct. Celui qui m'a permis de m'accrocher jusqu'ici. Je déglutis légèrement, poussant son bras rapidement, me détournant sur la gauche, faisant quelques pas dans le vide pour m'échapper. Lui tournant le dos. Ma faute peut-être?
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Jeu 30 Juil - 1:42
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Une chute au détour d'un couloir
"See how many voices you hear ? Which one, which one of you is into me? Which one, which one of me is into you?"
Oh. Si je m'attendais à ça de ta part. Pas vraiment non ? Comment suis-je censé ne plus rire si tu fais tout pour que cela arrive ? Ce coup t'avais secouée à ce point ? Ce n'était pas vraiment le but. C'était juste pour le faire taire, rien de plus. ~ Mais un peu d'action te ferait chier, hein, Auen ? ♪ Et toi, tu ne semblais pas très à ton aise ? Dommage ? Suis-je désolé ? Pas le moindre du monde. Je pouvais sentir d'ici que ça n'allait pas très bien, et autant dire que ça m'amusait. Te voir dans cette état avait quelque chose de... motivant ? Attirant ? Excitant ? Oh, je n'avais guère le mot. Juste des sensations qui parlaient pour moi.
-Pourquoi...sembles-tu si malheureux?
Hein... ? Quoi ? En plus t'avais de l'humour ? Ou te fichais-tu simplement de moi ? Avais-je l'air malheureux ? Pas du tout ! Je m'éclate ici, je m'éclate oui ! Je peux faire ce que je veux ! Je suis libre de mes mouvements, sans toi, ni eux pour m'y restreindre ! Où est-le malheur là-dedans ?! Il m'étais dur de ne pas rire face à une telle connerie. Si risible... Tellement risible ! Alors tu en profitais pour te dégager du mieux que tu pouvais. Même si je riais, je me devais de te remercier. Ça ne serait pas très poli, ne trouves-tu pas ? ~ Je m'avançais vers toi et t'agrippais à l'épaule afin de te retourner avant de te plaquer violemment au sol face contre terre. Un remerciement est un remerciement et je remercie ainsi. Tandis que je laissais une de mes mains à la base de ton cou, j'attrapais de l'autre ton bandage.
"Il t'est précieux à ce point ? Alors, permet moi de te montrer quel point il l'est vraiment. ~"
Ne desserrant pas ma prise sur ton cou, je passais le bandage autour avant de le serrer fermement. Devais-je serrer jusqu'à ce que tu suffoques ? Bien sûr que oui. Je te voulais morte n'est-ce-pas ? ♪ Comme ça, je ne verrais que des morts aujourd'hui ! N'est-ce-pas magnifique ?! ♪ Si tu avais mal, j'aurais voulu l'entendre tu sais ? ~ Jusqu'où devais-je pousser ? Alors je relevais ta tête chantonnant. Jusqu'où devais-je aller ? Hein, dis-moi ? ♪ Puis ça. Où étais-je ? J'étais où là, merde ? Cette gamine était là, à terre il y a deçà quelques minutes ! C'était quoi cet endroit ? Tout est blanc, trop... lumineux. Ça me filait la gerbe. Et t'es qui toi ? D'où sortait ce mec, là ? Il avait la parfaite gueule du gardien. Un ange ? Avec ces longs cheveux blanc et son air posé. Puis toute cette lumière, punaise.... Je n'me sentais pas chez moi là. Alors je le défigurais cet ange, et lui affichait un sourire carnassier. C'était quoi ton nom mec, hei- ?
Je... Je foutais quoi là ? C'était qui cette fille sous moi ? Et je lui faisais quoi... ? Je regardais mes mains ahuri, avant de me décaler violemment d'elle, comprenant ce que je faisais. Pourquoi ? Pourquoi je lui faisais ça à cette fille ? Qui... Qui c'était déjà ?! J'étais plus à l'hôpital ? Où suis-je ?! Je me reculais, affolé, perdu. Mes mains tremblaient. J'étais en train de l'étouffer cette fille ? Je... Je... Pourquoi ? Qu'est-ce-que je foutais là ?! Je secouais la tête, le souffle rapide. Calme-toi Auen... Tu rêves, hein ? Je me sentais horriblement mal. Une nausée. Oui une nausée. Qu'est-ce-que j'ai foutu... ? J'm'étais avachi à ce point ? A ce point pour que tu fasses ça à cette fille, Muninn ?! Boooordel ! Elle ne méritait pas ça ! Je frappais le sol, hors de moi. Je me sentais mal, moche, sali. Je n'aurais jamais fait ça... je n'aurais... Je serrais les dents, m'écrasant contre le pan de mur à côté de la fille. Parle Auen, allez, dis quelque chose. Même si elle te prends pour un dingue... PARLE MERDE !
"Je... Dé... Désolé...! Je... Fuit s'il te plaît..."
Calme ta respiration. J'expirais rapidement, serrant les poings tête basse. J'avais honte, si honte de ses actes... Qui était-elle, cette fille... ? J'aimerais qu'elle fuit, par pitié. Avant que ça ne recommence... ~
Quelle erreur j'ai pu faire, lui tourner le dos. Je n'ai même pas le temps de sentir sa poigne contre mon épaule que déjà mon dos embrasse le sol avec violence, et que son poids pèse sur mon pauvre corps sans aucune force. L'impact calme mon esprit blanc, me ramenant d'une certaine manière à la réalité. Le souffle court, je tente de me dégager avec mes mains, avec mes ongles. J'essaye comme je peux, même si j'ai la sensation de n'être qu'un tout petit animal, faible et aveugle. Je serre les lèvres, de peur, pour me retenir de pleurer, car j'en avais une très forte envie. J'ai beau tout imaginer... Rien ne m'arrache à ce cauchemar de violence soudaine et subite. Je sentis une main me prendre au cou, me coupant la respiration, tandis qu'une autre s'empare de mon bandage. Je ne comprends plus rien, j'ai...
"Il t'est précieux à ce point ? Alors, permet moi de te montrer quel point il l'est vraiment. ~"
La poigne chaude quitte mon cou, pour être remplacé par une texture que je reconnaitrais entre mille. Je...suffoque, je... n'arrive plus à...respirer... Mes doigts tremblants prennent les poignet de mon agresseur et je serre, serre de toute mes forces qui me restent. Mon esprit se vide lentement, et même si j'essais...j'essaie de supplier mais... Plus aucun son...ne sort de ma gorge. Heim...Heim...dall... Néant.
Sensation de flottement dans mes doigts. Je ne sens plus de chair violente, juste... Le vide. Je crois que j'ai perdu connaissance. Enfin... Je crois? Je te l'avais dis, de ne pas l'approcher... Je tourne la tête dans tous les sens, à sa recherche. Heim, c'est ta voix que je reconnais sans peine. Mais ton apparence, elle, me laisse... Tu me "vois" pour la première fois, Vic. J'aurais préféré que ça soit en d'autres circonstances. Je suis...morte? C'est pour ça que j'arrive à te voir, Heim? Non... Je l'ai arrêté avant que les choses ne finissent mal. Aujourd'hui, tu a "vu" un aspect de l'être humain... Et des conséquences d'une possession. Tu veux dire que... J'avais raison? Qu'il ne... Voulait pas vraiment le faire, ce qu'il m'a fait. Une partie de lui, seulement, je l'ai repoussée. Une partie qui souffre sans le savoir. Tu as vu à travers lui, et même si ton discernement est grand, mais tu n'as pas conscience du réel danger. Désolée... Je devrais faire plus attention, je suis ton hôte, si jamais je suis blessée, tu le seras aussi, non? Heimdall ne fit que me sourire, dans son aura blanche et brillant. Ses yeux dorés se possèrent sur moi, et sa main dans mes cheveux. C'est moi qui doit aussi veiller sur toi Vic... Nous sommes une équipe à présent. Même si je te donne des conseils, tu peux faire tes propres choix. Aujourd'hui, tu en a vécu une conséquence. Mais ne la regrette pas. Je rouvris les yeux, mollement. L'air afflue dans mes poumons. Et je tousse, tousse, arrachant le tissus qui me serre encore la gorge. Il ne serre plus... Heimdall a réellement réussi à le faire fuir? Non, attend... Je me roule sur le ventre, pour me mettre à genoux, serrant mon bandage à la main. Non, je sens encore son odeur, ses vibrations. Sauf que... Ce n'est plus la même aura. Quoi..Que...
"Je... Dé... Désolé...! Je... Fuit s'il te plaît..."
La possession... Ce garçon devait réellement... Je serre mes bandages, entreprenant de les renouer autour de mon crâne, sans hâte. Je crois que même moi, je ne savais pas ce que j'allais faire. Une personne censée aurait fuit, bien sûr. Une personne normale ne se serait pas faire prier. Mais nous, lui comme moi, nous ne sommes plus des personnes normales. Son dieu doit être difficile, Mary m'en a parlé. Je finis de nouer mon bandage, ma décision est prise Heimdall. Si c'est ce que tu souhaites... Je serais là pour t'épauler quoi qu'il arrive. Merci, Heim. A genoux, j'avançais vers ce garçon qui serrait les poings. A même le sol, je m'en fiche. J'avance juste vers lui. Et je lève mes deux mains sur son visage, les posant sur chacune de ses joues. Je lui redresse la tête, pour qu'il me regarde. Et je lui chuchote.
-Ce n'est pas ta faute... Je sais que... Ce n'est pas ta faute... Je le sais, alors n'est pas peur... Je ne fuirais pas...
J'espère qu'il calmerait ce souffle paniqué, ces poings crispés. J'espérais que ma voix parviendrait à lui faire comprendre que... Je ne lui en veux pas. C'était la faute de son dieu, à mes yeux. Si certains menaient la vie dure, peut-être que d'autre rendent fous. Et si c'était le cas du garçon... Je ne pouvais qu'avoir de la compassion, et de la pitié pour lui.
-Je sais que...parfois les dieux...peuvent agir d'eux-même... Tu es...différent de tout à l'heure... Sans doute que... Qu'il a agit sans toi...
Je bafouillais un peu, essayant de garder mon calme. J'essaye.
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Jeu 30 Juil - 14:15
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Une chute au détour d'un couloir
"Time. The time has come to destroy, What's inside, the black in my mind. I can forsee what's in your eyes... There's no time, Fuck it all."
Il n'y avait rien à faire. Rien à faire. Je ne me calmais pas ! Je ne comprenais pas ! Que se passait-il ici ? Où j'étais moi, pendant tout ce temps ?! J'étais à l'hôpital et après ? ET APRÈS ?! Expire, Auen, expire... Je me calais de plus en plus au mur, mes jambes refusant de réagir pour moi. J'avais juste envie de fermer les yeux, de me dire que cette scène n'était pas vraie. Que c'était juste un autre mauvais rêve ! Un autre mauvais rêve comme à mon réveil là-bas... Pourquoi ai-je sombré ainsi par ta faute Anubis... ? Alors que je tentais de te faire comprendre le monde... De te montrer qu'il n'était pas si pourri comme je le pensais moi-même au plus profond de mon être. Comme tu le pensais toi, hein Muninn... ? Suis-je réellement ce malade... ? P'tain ça m'file la gerbe ! Je me frappais l'arrière du crâne contre le mur. J'avais besoin de comprendre. De savoir. De me reconnecter, bon sang ! Et cette fille... ? Va-t-elle s'en remettre... ? Je n'ai jamais voulu... C’est juste une inconnue alors... Alors pourquoi... ?!
Elle toussait. Étais-je soulagé sur le moment ? Oui, un peu. Elle vivait, dieu merci. Sacrebleu ! Elle vivait. Elle se défaisait du bandage avant de rouler sur le côté comme pour me chercher. J'aimerais fuir moi aussi... Si mes jambes voulaient bien répondre. Casse-toi Auen, allez ! Avant que je me rendorme... Me rendorme... ? Je dois pas. Je ne dois pas... ! Et que faisait-elle, elle ? Bon sang, tire-toi, c'est pas compliqué ! Et au lieu de ça elle remettait son bandage, avant de traîner jusqu'à moi... Pourquoi... ? Pourquoi... Mais casse-toi merde ! CASSE-TOI ! Et je m'écrasais encore plus contre le mur, comme si celui-ci allait disparaitre comme par magie et faire que je puisse m'éloigner d'elle. Sauf que non, j'étais bel et bien coincé là avec ce sentiment de honte et de peur accroché à l'estomac et cette fille dans cet état face à moi. Je ne veux plus voir tout ceci... Je ne veux plus voir cette réalité ! Je fermais les yeux, désespérément. Ça ne m'enlèverait rien, je le savais... Je niais encore.
Et ces mains. Ses mains à elle ? Sur mes joues. Non, punaise, non... Je secouais la tête instinctivement, cherchant pour une énième fois le recul dans le mur. Ne m'approche pas. Pars juste. C'est pas si compliqué ?! Ce n'était pas si compliqué d'écouter mes paroles, merde ?!
-Ce n'est pas ta faute... Je sais que... Ce n'est pas ta faute... Je le sais, alors n'est pas peur... Je ne fuirais pas...
Hein... ? J'écarquillais les yeux, comme une seconde baffe en pleine tronche. Pas ma faute... ? Pas ma faute ? PAS MA FAUTE ?! Je déconnectais, juste abasourdi. Comment... ? Comment pouvait-elle dire ça si facilement ? Regarde-toi, pourquoi me dis-tu ça dans ton état ?! Pourquoi me disait-elle ça ?! Si c'est ma faute, je... Je... J'ai encore nié. Et je nie toujours. Alors tire-toi pitié. Malheureusement elle ne l'entendait pas ainsi, et restait. Continuant de me chuchoter ses mots. Je ne veux pas les entendre. Je ne les mérite pas. Je ne veux ni pitié ni compassion, rien de tout ça...
-Je sais que...parfois les dieux...peuvent agir d'eux-même... Tu es...différent de tout à l'heure... Sans doute que... Qu'il a agit sans toi...
Je me stoppais net. Les dieux ? Hahaha... No way. Ce n'était pas Anubis ça. Si ça avait été le cas, je me serais déjà étranglé... Ce chacal n'avait rien à voir avec ça. Et elle croyait ça... Que devais-je dire... ? Me sentir mal car ce n'était pas la vérité ? Que la vérité faisait bien plus mal que ça... ? Alors je dégageais sans pour autant les lâcher ses mains de mes joues, me collant encore au mur comme un con. Comme pour m'éloigner, en vain. Juste m'éloigner, juste... Agir d'eux-même... Ces mots me résonnaient dans le crâne comme vides et à la fois cruellement vrais... Je secouais la tête, avant d'expirer bruyamment. Je tremblais toujours et ça n'allait pas cesser tant qu'elle serait là. Alors pourquoi ne pas en finir avec elle ? Hei-... PUNAISE NON ! NON ! NON ! Je ne dois pas penser ainsi, dégage Muninn, dégage, merde... Je frappais de nouveau ce foutu mur, seule chose censée que j'étais encore capable de faire.
"Hahaha... Pas ma faute... ? Désolé de te le dire mais ça l'est complètement... Alors s'il te plait casse-toi. Casse-toi avant que je ne reperdre conscience. Anubis n'y est pour rien là-dedans. Il est juste... Un déchet ?"
Je me sentais mal. Je déconnectais hein ? J'en avais marre de cette réalité ? Je voulais juste fermer les yeux ? Je me sentais couler une fois de plus. Juste l'oubli. Juste... Te serrais-je les mains... ? J'n'en sais rien... Juste fermer les yeux... Ferme les yeux, mecs. Tout va aller pour le mieux. ~ Et je souriais.
Il secouait la tête sous mes doigts. Il tremble tellement fort, si seulement il pouvait se calmer, ne serais-ce qu'un peu. C'est vrai que le choc en moi est encore grand mais... Je ne sais pas pourquoi l'idée de lui venir en aide me permet de garder pied à terre. Je sentais que mes mots l'atteignais, d'une certaine façon. Et pourtant, pourtant, il me repousse encore une fois. Ce n'est pas douloureux, mes poignets dans ses mains me font reculer légèrement, même si mes genoux gardent le sol. J'essaye de ne pas avoir peur. Je sais que si je le faisais, il n'en serait que plus malade. Comment je le sais? Je ne sais pas. C'est... Comme un instinct, cette chose qui vous murmure au creux de l'oreille. Et toi, face à moi, tu me fuis. As-tu tant honte de ton être? As-tu peur? Sens-tu ta propre détresse? Pour une raison obscure, je ne veux pas lâcher sa main qui pourrait sombrer, si soudainement. Un geste, pour que tout bascule.
"Hahaha... Pas ma faute... ? Désolé de te le dire mais ça l'est complètement... Alors s'il te plait casse-toi. Casse-toi avant que je ne reperdre conscience. Anubis n'y est pour rien là-dedans. Il est juste... Un déchet ?"
Son poing heurtait le mur, tandis que l'autre me tient toujours. Anubis, ton dieu. Le dieu des morts égyptien. C'est peut-être pour cela que le mot mort te sortait tant de la bouche, depuis notre rencontre. Sa poigne perd lentement en force sur moi, je le sens qui... -Non, reste avec moi! M'exclamais-je brutalement, attrapant son poignet, celui de la main qui me saisit toujours. Je vais aller chercher un professeur, ça va bientôt aller mieux, t'inquiète pas...
Je me relevais, lâchant sa main et me dégageant de sa poigne. Pour moi, il était presque au bord de l'inconscience. Peut-être les fameuses migraines... Cherchant de droite à gauche, je finis par lâcher un: "Ne bouge pas, j'arrive bientôt... Fais moi confiance, ok?", avant de me mettre à quelques pas de lui. Heimdall... Est-ce que tu penses que tous les possédés souffrent... Comme ça? Ce garçon doit être assez spécial... Je ne connais pas Anubis personnelement, je ne peux pas te guider là dessus. J'ai l'impression d'être privilégiée... Chacun porte son propre fardeau Vic. Chacun doit trouver la force de le supporter. Si tu le pense... Est-ce que tu arrives à trouver un professeur dans le coin? Il y en a un, dans l'autre bâtiment... Mais je crois que tu as parlé à voix haute. A voix...Haute? Merde... La panique sans doute. J'ai complétement oubliée de faire attention. Faut dire que dans ma chambre, c'est une autre histoire. Je tournais la tête vers mon camarade. -Il... Il y a un professeur dans l'autre bâtiment... Je vais aller le prévenir. Tu peux juste... Me dire ton nom?
Était-il toujours assis? Debout? Ou simplement présent? Je ne sais pas... Je suis légèrement...engourdie, d'un coup. J'ai utilisé mes pouvoirs pour localiser le professeur... J'ai dû puiser un peu dans ton énergie. Oh...D'accord, pas grave, je suis encore en pleine forme... Fais attention quand même, tu es extrêmement limitée. Ce n'est pas une critique mais... Ton énergie vitale est vraiment minime.
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Jeu 30 Juil - 23:09
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Une chute au détour d'un couloir
"Time. The time has come to destroy, What's inside, the black in my mind. I can forsee what's in your eyes... There's no time, Fuck it all."
Une voix... Quelqu'un m'appelait ? Quelqu'un me parlait ? On me secouait le bras... ? Cette voix semblait un poil anxieuse... ? Était-ce cette fille là... ? Pourquoi ? Pourquoi elle me secouait ainsi ? Je voulais juste fermer les yeux moi. Juste me tirer d'ici... Bon sang.
-Non, reste avec moi! Je vais aller chercher un professeur, ça va bientôt aller mieux, t'inquiète pas...
Que je m'inquiète pas... ? Pourquoi m'inquièterais-je ? Ce n'était pas plutôt elle qui devait s’inquiéter ? Je voulais juste qu'elle se casse... Pas qu'elle me traîne avec elle. Ça jouerait contre elle si elle faisait ça... En avait-elle au moins conscience ? Conscience... J'm'en fous. Juste fermer les yeux. Je la sentais qui se reculait de quelques pas, comme pour chercher une éventuelle aide ou une connerie du genre. Une aide pour que faire ? J'en ai pas besoin. Je veux juste qu'elle parte. Pour elle. Moi, ça ira forcément, hein ?
"Ne bouge pas, j'arrive bientôt... Fais moi confiance, ok?"
Ça, je ne peux pas désolé ma chère. Je ne fais plus confiance aux gens depuis un moment déjà. Puis-je dormir maintenant... ? Ma tête me paraît lourde. Et mon estomac me lance. Tout mon corps me lance. Je veux juste ne plus voir cette réalité. Alors s'il te plait pas, fait pas la coquebine et tire-toi...
Elle ne comprenait pas... ? Ou bien... ? CASSE-TOI BORDEEL ! C'était pas si compliqué à appréhender ?! J'aurais voulu le lui hurler, seulement, je déconnectais. Je... Oh. On résiste, comme c'est chou. ♪ Auen fais-y toi, tu ne peux rien pour elle. Et pourquoi l'aiderais-tu elle n'est qu'une inconnue à tes yeux. N'est-ce-pas ? Tu ne fais plus la moindre confiance, hein ? Et je suis là pour y contribuer, aurais-tu oublié ? Oh, tu nies déjà ? Faible, va. ~
Chacun porte son propre fardeau Vic. Chacun doit trouver la force de le supporter.
Cette voix. C'était celle de l'autre gars à la gueule d'ange ? Comment avais-je atterri là-bas d'ailleurs ? Enfin qui était-il n'était plus la question. Il était ton dieu, n'est-ce pas ? Tout ce qu'il te disait je l'entendais, hein. Comment ? J'en sais rien, et j'm'en branle ! ♪
-Il... Il y a un professeur dans l'autre bâtiment... Je vais aller le prévenir. Tu peux juste... Me dire ton nom?
Ne pas rire. Ne pas rire. Je me contentais d'afficher mon sourire habituel avant de me redresser et de me craquer le cou. Qu'elle aille voir un de ses gugus n'm'arrangeait guère. Pas du tout même. ~ Comment allais-je jouer avec toi si les profs étaient avec nous ma chère ? La phrase de ton dieu... Sur les fardeaux. Elle me tuait. Elle me tuait de rire. Ah ça oui, on le porte comme peut ! Mais on est pas tous chanceux ! Je me mordais les lèvres pour ne pas m'écrouler parterre. Cette ânerie là, sacrebleu... Tout ce monde est donc si stupide ? Pff... Soupirant légèrement je m'avançais vers toi mains dans les poches. J'avais envie de jouer un peu. Alors mimons, hum ? ~ Hum. Ton dieu m'indiquait donc qu'il avait tiré sur la cordelette ? Oh... J'en prends note ! ♪
Je te suivais calmement, faisant de mon mieux pour me tenir un peu. Mimer ce con... Un bail que j'n'avais pas tenté le coup. Au moins, ça m'occupait et me laissait le temps de réfléchir à comment j'allais passer mon temps avec toi... ~
"Auen... Et toi... ?"
Je n'avais pas l'habitude de son ton, mais ça venait tout seul, et comme ce con, je lui affichais son expression joviale avec une once de gêne. Sa respiration saccadée avait quelque peu cessée. On voit qui se pisse dessus direct, hein ? Surtout pour si peu. Je n'avais fait que l'étrangler où est le mal ? ~ Nul part, voyons ! ♥ Je restais à tes côtés silencieux riant pour moi-même. Que nous réservait la suite ? J'avais bien envie de le savoir. ~
"Ce bandage... Pourquoi cacher tes yeux ? Ils sont particuliers certes... Mais bon... Il y a pire. ~"
Tu marchais quelque peu perdue dans cette endroit, et l'envie de te guider là il ne fallait pas me prenait. Seulement il t'aiderait. Alors je ferais avec les moyens du bord. Faire le sol avec ton joli minois est fortement possible, non ? ~ Naturellement je lâchais un léger rire, avant de continuer de regarder autour de moi. Après tout je ne connaissais pas mieux les lieux. Je les vais seulement vu au travers des yeux de ce con. Oh, pas grave. ~ Après tout, je m'adapte vite, non ? Et tout est bon pour s'éclater ici... ~ Pourquoi veux-tu le sauver pensais-je intérieurement. Mais ça, ça serait pour bientôt. ♪
J'inclinais la tête vers l'avant, pour reprendre mes esprits. Heimdall avait raison, utiliser les pouvoirs des dieux était vidant... Quand j'avais vu le ciel, c'était simplement une possession de sa part, et moi qui regardait en arrière-plan à travers lui. Là, il avait du agrandir son champs de vision, et fouiller chaque couloirs jusqu'à trouver une présence, et la bonne. J'entendis quelques pas vers moi, me faisant relever la tête. Le garçon s'était levé donc, et venait vers moi. C'est étrange... Tu as raison Vic, méfis toi, il a encore changé. Je déglutit légèrement, tandis que je le sens proche. Mais... Il ne m'attaque pas comme tout à l'heure, et il semble plus... Calme? Je suis perplexe, je l'avoue. Cependant, je reste qui je suis, et j'avance dans le couloir. Il me suit. Aurais-je réussis à l'atteindre, finalement, cet autre? J'en doute un peu, mais j'espère. Sans tourner la tête vers lui, concentrée dans mon orientation, je répondais à sa question.
-Je m'appelle Victoria. Victoria Limeria.
Je ne tiquais que maintenant. Sa voix... Il y a une nuance comparé à tout à l'heure Heimdall. Ton ouïe est bonne Vic. Son expression du visage est différente aussi. Il doit être très instable, pour en arriver à changer si facilement, reste sur tes gardes. Tu penses que c'est dan-
"Ce bandage... Pourquoi cacher tes yeux ? Ils sont particuliers certes... Mais bon... Il y a pire. ~"
Il me coupait dans mes pensées, avec sa question indiscrète. Continuant de marcher, je passais mes doigts sur mon bandage, glissant contre ma joue lentement. Comme si j'avais une raison de lui répondre. Comme si.
-C'est plus pratique. Les gens comprennent tout de suite que je suis aveugle, donc pas de mauvaise surprise pour eux. Ou pour moi.
Je ne raconterais pas cette épisode au collège, avec ses filles qui m'avaient forcée à ouvrir les yeux, croyant que je simulais pour attirer la sympathie des autres. Que des pétasses celle-là... Elles avaient fuit en courant en voyant mes yeux inhumains. Elles avaient fuit devant leur cauchemar. Et moi, et bien... J'avais finis par me retrouver seule. L'image du bandage est celui de la blessure. Ceux qui voit ce bandage savent, avant même de se poser la question, que mes yeux sont "blessé", et donc que je ne peux pas voir. C'est du langage corporel, je crois. Et le sien parlait de lui-même.
-Tu es plus calme que tout à l'heure... Es-tu Auen, Anubis, ou l'autre? Parce que...
Je me retourne légèrement vers lui, en continuant de marcher, gardant ma garde toujours prête pour réagir. Ne joue pas avec le feu Vic. Ne t'en fais pas Heimdall. Ne t'en fais pas. Je crois savoir ce que je fais. Tu crois? Je secoue la tête. Fais moi confiance toi aussi, Heimdall.
-Tu es un assez mauvais comédien... C'est ton rire qui te trahis, tu n'es pas le même garçon que tout à l'heure. Tu pensais que je ne le remarquerais pas?
Je tourne dans le couloir à droite, m'aidant un petit peu avec ma main. Heimdall ne parlait plus, peut-être curieux de savoir ce que je pourrais bien finir par dire, ou faire.
-Pourquoi tu fais semblant? Je veux dire, ça ne t'apporte rien. Soit tu prépares quelque chose, soit tu es juste curieux, c'est les options qui me semblent les plus logiques en soit. C'est peut-être aussi pour ça que je ne te crains pas vraiment...
Dans le théâtre mental de Victoria, pour autant, des choses semblent bien différentes. Heimdall est assis, sur une simple roche, au milieu d'un océan où les vagues frôlent ses pieds. Bâton de bouleau blanc à la main, les yeux ouverts, il regarde cet intrus de son univers. Les étoiles parsèmes le ciel, et la lune en croisant sourit aux locataires. Parmi ces étoiles, l'une d'elle danse tranquillement dans le ciel, voltigeant avec élégance, se posant finalement à la pointe du sceptre de ce gardien blanc. Je ne me doutais pas que tu pourrais me voir, hôte d'Anubis, ni même que tu pourrais venir jusqu'ici. Il se leva doucement de sa roche, les pieds sur cette dernière, avant de sauter dans les airs, flottant par une magie divine, et approchant de cet ombre noir qui vient tâcher ce monde. Comment trouves-tu cet endroit? Beau, n'est-ce pas? Il le toisa, avec un sourire... Comment le définir? Amical, peut-être? Non... Un peu plus malsain que ça. Son domaine, son territoire. L'autre était un intrus. Ce n'est que par pure bonté qu'il était encore là.
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Sam 1 Aoû - 1:25
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Une chute au détour d'un couloir
"Dance all people I hold the gun, connected to my own self. Overloaded with anger that heals no soul. Just a grieving home."
J'avais du temps à perdre, non ? ~ Je n'aimais pas en réalité planifier les choses. Je fais sous le coup de l'instant, de l'impulsion, de l'envie. Certes je pourrais imaginer et échafauder un bon paquets de scènes où l'on prendrait du bon temps, mais nan ! Je préfère l'imprévisible, c'est bien plus distrayant ! ~
-Je m'appelle Victoria. Victoria Limeria.
Oh. Ton nom, la blonde ? Je retenais donc. ♪ Et pendant que tu te perdais dans tes pensées, je laissais aussi les miennes divaguer. Un peu de silence n'était pas si mal hum ? ~ Je ne connaissais rien d'ici, ou presque. J'avais seulement connu... Hum, gardons pour soit, voulez-vous ! Alors de ce mouvement si significatif tu me répondais :
-C'est plus pratique. Les gens comprennent tout de suite que je suis aveugle, donc pas de mauvaise surprise pour eux. Ou pour moi.
Douleur ? Regret ? Mauvaise expérience du passé ? Blessure ? Je voyais, et j'en souriais, vaguement amusé. Je comprends malheureusement ce genre de langage. J'aurais aimé être aussi con que toi Auen pour ce coup ! Alors tu continuais de te parler à toi-même ou de converser avec ton dieu, qu'en sais-je ? J'm'en branlais en fait. Oh. Je devenais ennuyé ? Non, quand même pas ! Mah, j'm'en fous, voilà !
A quoi pouvais-je bien penser moi ? Je me faisais avoir par le blues de l'autre idiot ? Impossible. Naturellement je secouais la tête. Ces pensées de merde allaient disparaitre avec toi, Auen. Crois-moi, qu'elles vont disparaitre. Et ceci fait je viendrais pisser sur ta tombe. Qu'en penses-tu ? ~ Tu sais aussi bien que moi que je peux aller loin si l'envie m'en vient, non ? ~
-Tu es plus calme que tout à l'heure... Es-tu Auen, Anubis, ou l'autre? Parce que...
Tu me coupais encore. Que tu es agaçante toi. Mais bon, j'ai accepté ce petit jeu. Pour quoi à la base ? M'amuser ? Il m'ennuyait tant... ! Alors tu avais tourné la tête vers moi avant d'enchaîner :
-Tu es un assez mauvais comédien... C'est ton rire qui te trahis, tu n'es pas le même garçon que tout à l'heure. Tu pensais que je ne le remarquerais pas?
Oh. J'en apprenais tant me diriez-vous ! Mimer. Mimer est un bien grand mot. Même ma propre fierté m'interdit d'interpréter ce con à la perfection ! Mais bon si ça t'amuses, déballe, la blonde ! ~
-Pourquoi tu fais semblant? Je veux dire, ça ne t'apporte rien. Soit tu prépares quelque chose, soit tu es juste curieux, c'est les options qui me semblent les plus logiques en soit. C'est peut-être aussi pour ça que je ne te crains pas vraiment...
Je soupirais avant de lâcher un court rire. Être craint ? Tu te fichais de moi ?! Je me fous d'être craint ! Je me fous si je t'intimide ou non ! Je me fous bien que t'es mal, que tu n'es pas mal, que tu m'analyses ! Oh, de tout ça, je m'en branle, mais royalement ! Je ne pouvais pas me retenir d'exploser de rire à cette phrase en fin de compte. Non, mais non quoi ! Si je cherchais à être craint, je ne ferais pas ça si mal ! Tu étais bien bavarde pour quelqu'un qui allait passer l'arme à gauche, la blonde ! Rire. Ouais, ça me coule. Ça me trahi. C'est moi, quoi. Je ne nie pas être moi, contrairement à certain ! De la curiosité, oh, qui sait ? Je cherche juste cet instant. Cet instant où je me fendrais la poire en deux sur ce sentiment. Sur ce visage. Oh ça oui... ~ J'étirais un sourire carnassier te suivant telle une ombre. Pas le moment. Pas maintenant. Oh, quand viendrais-tu, huuum ? ♪
"Qu'y gagnerais-je si tu le savais, hein ? ~"
J'aime pas ce genre d'interrogatoire. Autant rendre ceci amusant. Trouves un moyen de m'amuser la blonde et on verra, non ? ♪
"Mauvaises surprises dis-tu ? Dois-je te plaindre ? Ou en rire ? ♪ Plus calme ? Si tu le dis ! Curieux ? De quoi donc ? Mauvais comédien, peut-être bien oui ! Ressembler à ce con me filerai la gerbe ! Je resterai moi-même quoi que je veuille ! ~"
Et qu'est-ce que je foutais encore ici ? Dans cet endroit à me faire cracher des arcs-en-ciel ? Toute cette lumière... Tain ya de quoi en devenir aveugle. Oh, mental dévasté d'Auen tu me manques d'un coup ! ~ Des étoiles, des vagues et ce mec. Son Dieu, hein ? Qu'est-ce-que je fous chez lui ? Je le lorgnais, avant d'expirer, une tête ennuyée au visage. Merci du cadeau empoisonné maudit chacal.
Je ne me doutais pas que tu pourrais me voir, hôte d'Anubis, ni même que tu pourrais venir jusqu'ici.
Et le voilà qui se levait avec ses grands airs avant de flotter jusqu'à moi pour me toiser. Tous les dieux sont-ils aussi divinement imbus d'eux-mêmes ? Ok, c'est ton chez-toi, ça je capte. Mais ce que j'y fous, ah ! Va savoir !
Comment trouves-tu cet endroit? Beau, n'est-ce pas?
Ce sourire. Tu le fais mal, mec. Très mal. Ne vole pas un sourire que tu ne puisses faire. Regarde-toi mec, t'es bon comme un ange. Souris comme ce con, ça te collerait nettement mieux ! Je regardais sur ma droite avant de porter les yeux sur ma propre main droite. Cette cicatrice me faisait toujours sourire. Je l'aimais bien comme celle à mon cou. Plaisant, oui. Très. ~ Puis je me craquais le cou avant de te répondre à toi, le Dieu.
"Encore un cadeau empoissonné de l'autre momie, ah ! Je ne souhaitais nullement venir et te parler. Situation imprévue ? Certes amusante, mais cet endroit est... Ennuyeux."
Rien à voir avec le mental dévasté d'Auen où j'ai toujours traîné. Rien à voir avec son monde de violence, de sang, de douleur... Tout ce blanc contrastait tant avec toute cette noirceur qui m'est si chère. Ya pas à dire, un démon chez dieu, ouais. C'était ma situation. Et elle me gonflait. Vire-moi, mec. J'préfère encore me taper les discours de ton hôte et enfin saisir ce moment que j'attends tant. Aaah... Ce moment... ~
Et il rit encore? Je ne comprendrais sans doute jamais cette personne. Jamais, puisque nous n'appartenons pas au même monde. Ce doit être ça, nous ne venons pas du même univers, nos mentalités doivent être trop opposée. Est-ce que je renoncerais pour autant? Non. Parce que, celui que j'ai devant moi, ce n'est pas l'autre. Et je ne pense pas que ça soit Anubis. Le garçon l'avait décrit comme dépressif, et j'ai un sadique dans mon dos. Sadique, le bon mot? Je dirais plutôt... Antipathique. Oui, c'est ça, antipathique. C'est comme si les émotions humaines ne lui parlait pas. Je suis... Perplexe.
"Qu'y gagnerais-je si tu le savais, hein ? ~"
Il ne voulait pas me parler au final. Donc simplement s'amuser avec moi. Je comprends finalement. Il ne peut pas le voir, mais je fronce les sourcils sous mon bandage. Je m'apprêtais à répliquer, quand il me coupa.
"Mauvaises surprises dis-tu ? Dois-je te plaindre ? Ou en rire ? ♪ Plus calme ? Si tu le dis ! Curieux ? De quoi donc ? Mauvais comédien, peut-être bien oui ! Ressembler à ce con me filerai la gerbe ! Je resterai moi-même quoi que je veuille ! ~"
Toi-même, hein? Sais-tu au moins qui tu es réellement? "L'autre con" comme tu dis, celui que tu renies. Cet "autre con" n'est-il pas ta vraie personnalité? N'es-tu pas l'intrus de ton propre corps? Je serrais mes mains doucement, m'arrêtant un court instant, posant mon dos contre le mur par simple précaution. Les coups par derrière, j'ai déjà donné.
-J'ai un doute sur le fait qu'une personne qui change de personnalité comme de chemise et qui se renie peut être... "elle-même", comme tu dis...
Je ne serais plus moi-même moi si j'usais de tes yeux Heimdall. Je ne serais plus cette Victoria qui a toujours vécut dans le néant. J'ai déjà commencée à changer, grâce à toi. Mais ce changement, je ne veux pas forcément le faire. On est tout obliger, d'évoluer un jour. J'espère en bien, pour moi. Mais cette personne en face de moi, j'ai le sentiment qu'elle s'est perdue. Heimdall, tu ne me réponds plus?
Heimdall regardait l'intrus, cette étoile sur son bâton. Son sourire parlait pour lui. Un Ange? Un Ange? Non, nous ne sommes pas chez les chrétiens, mais chez les nordiques. Chez les nordiques, il n'y a pas d'ange. Il n'y a que de bons guerriers. Des guerriers qui choisissent pour qui, et pour quoi il lutte avec ant de hargne.
"Encore un cadeau empoissonné de l'autre momie, ah ! Je ne souhaitais nullement venir et te parler. Situation imprévue ? Certes amusante, mais cet endroit est... Ennuyeux."
Ennuyeux, dit-il. Pourtant, Heimdall trouve ce monde beau. Lui qui peut tout voir, plus rien ne l'impressionne vraiment. Plus rien, à part peut-être les différentes nuances (50 nuances /train/) de la nature humaine. Il posa son sceptre sur le sol de mer, la faisant se glacer en une immense étendue sombre. Les étoiles se turent, toutes. Sauf une. Celle sur son bâton.
Un imprévu qui m'arrange en tout cas... J'étais curieux de te "voir", celui qui s'en ai pris à mon hôte sans la moindre raison. Oh, pardon. Ta raison, c'est que la folie dont tu fais preuve t'amène à rêver de la mort.
Son sourire toujours carnassier sur le visage, le dieu perd de sa lumière blanche avec lenteur, n'étant illuminé que par la lueur de l'étoile sur son bâton. L'intrus sur son territoire. Les vague glacées lui léchait les chevilles, le vent froid entourant sa silhouette diffuse et fugace. Heim tend la main vers le cou de la personne qui l'ennuie. Il tend, et le saisit avec une douceur presque... Déconcertante? Les étoiles avait disparu, toute lumière aussi. Et la poigne, sur le cou. La poigne qui se serre doucement. Lentement, comme la douce étreinte de la mort. Et la voix glaciale, forte comme celle d'un titan.
Sais-tu, que de tout ce que j'ai vu à traves ces yeux, tu rentres dans la catégorie des plus laides. Les choses comme toi doivent exister, pour que d'autres puissent sembler belle.
Le bâton se rallumait, d'un éclair, et frappa dans le torse de l'intrus. Lumière fulgurante. Lumière brûlante. Lumière pourtant si.. Douce?
-Hey, tu m'écoutes?
Retour à la réalité... Je ne sais pas pourquoi, il m'avait semblé... Absent d'un coup. Il avait encore changé? Je ne comprends pas vriament, et le silence d'Heim m'inquiète. Je suis là Vic. Oh... Tu m'as fait peur... Je ne t'entendais plus d'un coup, c'était bizarre. Ne t'en fais pas, je ne peux pas aller bien loin de toute manière. J'hochais mentalement la tête, reprenant une légère inspiration. Je sens mes mains comme engourdies, toujours... Comme si le froid avait saisit mes sens. Je ne comprends pas vraiment pourquoi mais c'est assez... Perturbant, j'imagine. Je secoue la tête.
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Sam 1 Aoû - 13:17
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Une chute au détour d'un couloir
"Dark doesn't necessarily mean evil. Darkness comes when we close our eyes to sleep. I find darkness quite relaxing..."
Cesse-donc, par pitié. Cesse-donc de chercher à me comprendre, à m'analyser, à voir au travers de moi. Moi-même, j'ai du mal ! Oh, ne serait-ce pas là un mensonge ? Chuuuut. ~ Tu continuais donc ta marche, et moi je me perdais un peu plus dans le monde de ton dieu. Monde si ennuyeux à mes yeux. Chacune de mes réponses ne semblaient pas te convenir, et je m'en moquais bien après tout. Je ne vais pas déballer pour déballer ma chère. C'est 50-50, vois-tu ? ♪ Oh, et quand bien même ça le serait, tiendrais-je parole ? Oh. Mes derniers mots te laissais perplexe ou te mettais légèrement en rogne ? Dur de le deviner avec ce bandage. Mais cela se sentait. Encore une qui veut te ramener Auen ? Mais quelle chance tu as ! ~
-J'ai un doute sur le fait qu'une personne qui change de personnalité comme de chemise et qui se renie peut être... "elle-même", comme tu dis...
Je me renie moi ? Une courte pause. Quel foutage de gueule. Celui qui se renie c'est bien lui. Me comparer à ça... Tu tombes bien bas, la blonde. Je m'attendais à mieux de ta part ! Pour les changements, je vais jouer la carte de la mauvaise foi. Plains-t'en à Auen ! Pas à moi ! Je riais jaune là, sincèrement. Tous ces gens. Tous ces gens qui pensent comprendre, qui pensent savoir... Vous me faite tellement rire ! Ça me file littéralement l'envie de vous accrocher en lustre dans une pièce. Oh, une chose du genre quoi. ~ M'enfin ! Je sais qui je suis et ce que je suis. Et encore plus ce que je vaux ou pense. Oh, mensonge. ~ Mais chut. Il est mieux de garder ses propres secrets éloignés de soi-même, même si conscient de. Ça ruine tout le plaisir sinon ! ~
Oh voilà donc qui me plaît le dieu. Ce monde de lumière était devenu un peu plus sombre. Il n'y a pas à dire, je le sentais déjà un peu plus chez moi. Mais c'était pas encore ça. Manque les morts. Oups. La seule once de lumière qui résidait encore ici était sur ton bâton. Comme c'est étrange ! Tu ne cessais de me sourire de ce sourire si faux, si creux. Tu l’interprétais mal. Vraiment mal. Certes imposant, certes un Dieu, certes je suis sur ton territoire. Un bon fond derrière un sourire comme ça ? On me la fait pas. C'est comme si je tentais de sourire comme... Oh. Déjà le cas ? ~
Un imprévu qui m'arrange en tout cas... J'étais curieux de te "voir", celui qui s'en ai pris à mon hôte sans la moindre raison. Oh, pardon. Ta raison, c'est que la folie dont tu fais preuve t'amène à rêver de la mort.
C'était petit ça ! Très petit ! Je levais un sourcil dubitatif avant de soupirer, un large sourire aux lèvres. Tais-toi donc et renvoie moi mec. Je demande pas l'impossible, t’es un dieu.
"Permet-moi de te corriger mon cher. Je ne rêve pas de la mort. Je la vois juste. Et la raison ? La raison, réellement ?! Hahahaha... Non mais pousse-pas ! Qui a besoin d'une raison ici ?! Je n'en ai pas besoin ! La raison force l'Humain à croire en des âneries telles qu'à la fin la seule chose qui l'attends au bout du tunnel, c'est la mort ! La mort est un fait réel, et je la vois. C'est tout. Je ne me berce pas d'illusions, je vois ce monde comme je pense qu'il devrait-être. MORT. ~"
J'avais perdu mon sourire pour un visage froid, et je sentais que j'en devenais mauvais. Et étrangement sérieux. La mort, ouais. Merci Anubis, vraiment. Je me sentais lassé d'être ici. Trop... vivant ? Trop... humain ? Ce noir n'était que factice. Laissez-moi rire encore, merde. Alors tu t'étais approché de moi, dans cette atmosphère de subterfuge, qui mimait seulement. Et tu me saisissait au cou avec une étrange douceur. Fais-toi pas prier et serre. J'attendais que ça, moi ! Et ce que tu fis. Bien merci ! Ma respiration me lâchait hein ? Ainsi que mes forces ? Pas grave, c'est ce que je voulais.
Sais-tu, que de tout ce que j'ai vu à traves ces yeux, tu rentres dans la catégorie des plus laides. Les choses comme toi doivent exister, pour que d'autres puissent sembler belle.
Blablabla, je ne t'écoutais plus, mec. Renvoie-moi. Contente-toi de ça. Je restais calme, avant de lui afficher un ultime sourire.
"Te prendrais-tu pour Baldr mec ?" Puis je regardais ma main droite. La mort... Hahaha... "Merci. ~" Je ne pu m'empêcher de te rire au nez une dernière fois avant de recevoir un violent coup. Parfait, juste parfait. ~
-Hey, tu m'écoutes?
Oh ? Réalité ? Mon corps était engourdi. Saleté de chacal. Je toussais un violent coup. Il m'avait pas raté le Dieu ! Et je riais. Il m'avait intéressé, ce mec ! Je secouais d'un geste sec mes bras, avant de tâter ma gorge. Mah, ça allait parfaitement bien ! Enfin... Je lâchais un soupir. L'aveugle l'avait-elle senti cette fille là ? Ou était-ce encore un fantôme ? Ignorant la blonde je me plantais devant la fillette, un air agacé au visage. Tu venais de plomber un moment sympa, toi.
"Morte ou vivante ? Si morte, dégage. Et vite."
Et elle me souriait gênée avant de se glisser à mes côtés. Ok, l'aveugle ne la voyait donc pas ? J'allais faire quoi ? La traîner avec moi ? Comme un toutou ? Tss, ignore-la mec. Ce que je fis.
"Ouais, ouais je t'écoute la blonde. T'as pas le monopôle, si ? ~"
Lâchais-je naturellement froid. Oh, je m'étais irrité ? Sérieux ? Zuuuut. Souris, mec, allez ! ~ La mort, meh ? Après tout, ne suis-je pas à moitié mort moi aussi ? Je ne crois pas. Je suis bel et bien encore de ce monde. Et cette cicatrice me le prouvait, non ? ~ Pauvre Hans qui avait galéré à comprendre d'où elle me venait celle-là. Oh rien de bien méchant. Je me suis juste emporté à enfoncer un couteau dans ma main. mais le résultat est fort joli, tu ne trouvais pas la blonde. Tu ne peux pas "voir", c'est vrai. Merde alors ! ~
Il semblait revenir à lui. Une absence? Peut-être, je ne sais pas. Je ne le comprend pas. Il tousse et rigole en même temps. Non... Décidément, je ne comprend rien... Je serre et desserre mes poings, à répétition. J'ai... Cette sensation de gèle au bout des doigts. J'ai l'impression de perdre de ce sens, que tout se brouille. Mon ouïe encore perçoit sa voix, mais ce n'est pas à moi qu'il semble s'adresser. Sauf qu'il n'y a que nous ici. Anubis est le dieu des morts Vic... J'imagine que son pouvoir lui permet de voir les être qui ne sont pas partis ailleurs. C'est sans doute ça Heim, sauf que moi... Je suis perturbée, pour le coup. Les fantômes, tout ça... Je frottais mes deux mains, toujours, avec une grande hésitation, la tête sous l'eau. Nous ne voyons pas le même univers. J'ai la tête dans les étoiles, et lui un presque pas dans la tombe. Je vois ce que je sens vivre, lui entends et aperçoit les spectres. J'ai la tête lourde de vide.
"Ouais, ouais je t'écoute la blonde. T'as pas le monopôle, si ? ~" -Victoria. Je m'appelle pas "la blonde", mais Victoria. Essaye de le retenir quand même, sinon on pourrait croire que tu es débile.
Nous sommes peut-être trop différents pour que je puisse le comprendre. C'est sans doute ça. Mes mains tremblent d'un froid intérieur qui me glace les veines. Ma tête penche en avant, naturellement, et les étoiles luisent dans mon champs de vision. Je secoue la tête, me ressaisir. Ni a-t-il aucune étoile en toi, Auen? Ni en a-t-il aucune autre que cette noirceur sordide qui rit, rit, et qui t'enfonce un peu plus dans tes propres ténèbres. Je respirais, tentant de ne pas lâcher de larme de pitié. De toute façon, elle n'aurait servit à rien. Antipathique. C'est le mot. La personne face à moi est antipathique, les sentiments humains ne la concerne plus... C'est tellement... Triste. Je me mord la lèvre un instant, muette. Que pourrais-je dire? Que pourrais-je faire? Rien. L'impuissance toujours. Heimdall, je crois que je renonce. Je crois.
Je me redresse du mur, faisant quelque pas vers cet être illogique. Mes mains glaciales se pose sur son bras. Chaud. Je le retiens dans mon esprit, cet étrange créature. Je la nomme, je la vois. Et mes mains si froides se réchauffent lentement à son contacte.
-Tu pourras penser ce que tu veux, tu es vivant. Même si tu vois la mort, ou que tu la frôles... Tu restes vivant. Et la vie n'est pas si mauvaise quand on y trouve ces bons côtés.
Je me détache de son bras, quelques pas en arrière. Je ne peux rien pour ça. Je n'y peux rien. Alors je lui tourne le dos, et je m'en vais. Tu as fais le bon choix Vic... Il n'en vaut pas la peine. Heimdall... S'il te plait. ... Pardonne moi. Tout le monde en vaut la peine... Je ne peux juste rien pour ses ténèbres là... Strictement rien. Mn bandage devenait humide au fur et à mesure que je m'éloigne. Amer regret qui me noie sans doute. Dans le théâtre mental, la dernière des étoiles venait de s'éteindre.
HRP: On peut continuer, ou ouvrir sur un autre sujet plus tard, comme tu le sens!
code par Junnie sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Ҩ 2013
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Sujet: Re: [Terminé] Une chute au détour d'un couloir [PV Auen] Sam 1 Aoû - 18:52
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Une chute au détour d'un couloir
"Dark doesn't necessarily mean evil. Darkness comes when we close our eyes to sleep. I find darkness quite relaxing..."
Tu dégageais une sensation étrange la blonde. Comme un gèle. Une atmosphère de froid. Mais pas ce froid macabre comme chez lui. Un froid étrangement... Doux et apaisant ? Je deviens malade ? Ou plus sensible ou... Je me sentais mal. Très mal en fait. Merde, il m'arrive quoi là... ? Mon monde s'écroulait et ma vue devenait sombre. Je reculais, cherchant un coin où m'affaler à mon tour. Respire mec, respire. Après-coup hein ? Tes cadeaux empoissonnés tu pouvais te les garder Anubis, punaise ! Et toi tu restais muette à te frotter frénétiquement les mains. Te posais-tu des questions ? Te demandais-tu pourquoi nos mondes étaient-ils si opposés ? C'est la vie , ma vieille. Ton dieu l'a très bien dit : pas de beau sans moche, pas de lumière sans ombre, pas de bien sans mal, pas de vie sans mort... Opposés mais si complémentaires dans le fond. Voilà que je deviens philosophe ?! Je lâchais un rire renfrogné. Je devais être vraiment mal pour sortir de telles merdes !
-Victoria. Je m'appelle pas "la blonde", mais Victoria. Essaye de le retenir quand même, sinon on pourrait croire que tu es débile.
Je t'ignorais. Je déconnectais moi aussi. Les ténèbres sont vraiment... agréables. Je m'écroulais contre le mur, un sourire ténu aux lèvres, fermant les yeux. Un soupir. Allez, allez, go back home mec, hum ? Et toi tu semblais encore te questionner pour mon cas ? Ah ! Que de faiblesse la blonde. Je suis en sale posture alors achève. Ça marche ainsi chez moi. Pas de pitié. Pas de compassion. Juste ça. Ça. Au lieu de ça je sentais tes mains glacées sur mon bras. Il te prenait quoi bon sang ? Je ne veux pas de ta pitié. Ni de ta lumière. Juste ta tête à mes pieds, c'est tout. sacrebleu, au lieu de me foutre la honte comme ça, achève !
-Tu pourras penser ce que tu veux, tu es vivant. Même si tu vois la mort, ou que tu la frôles... Tu restes vivant. Et la vie n'est pas si mauvaise quand on y trouve ces bons côtés.
Ferme-la, la blonde. Je ne veux pas de ta pitié. Cesse de parler de ne choses que tu n'appréhendes même pas. T'économiserais ta salive ! Je lâchais un râle, rageur. Si j'étais en état ta tête serait déjà dans le mur. Dégage ou achève, merde !
"Ferme-la. C'est tout. Tu ne peux comprendre. Alors au lieu de dire des âneries, ferme juste ta gueu-"
Et fiotte. M'étais-je écroulé au sol ? Avais-je déconnecté pour de bon ? Seule cette sensation agréable de flotter dans les ténèbres restait. J'étais chez-moi, de force ? Zut. Maudit chacal. Tes dons m'ont eu, hein... ? A Auen la suite. Mah, je rirais bien du réveil de ce con ! Je veille Auen, je veille. ~ Et au moment opportun, je te coule. Retiens le mon cher, retiens ce sentiment. Retiens ce visage. Retiens les ces ténèbres qui sont tiennes à présent. ~ Et je souriais. ~
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