Shôta est grand.
Shôta est beau.

Shôta mesure un mètre quatre-vingt-quinze et il a une musculature importante. Malgré le fait qu'il soit né d'une mère japonaise il n'a pas les caractéristiques physiques propres d'un Asiatique. Étant né d'un père Antillais, il a pris les caractéristiques physiques de son père, ne ressemblant donc ainsi pas à un Japonais. Il a une peau basanée comme une personne qui a passé toute sa vie au soleil, à faire bronzette. En plus d'une peau magnifique il possède une carrure tout aussi imposante que sa taille. Notre grand Shôta enchaîne les sports de la musculation au basket tout en passant par la course à pied, la boxe et la natation. Le fait de faire autant de sport a fait développer des muscles avec la quantité qu'il faut et, grâce à cela, il n'a pas un poil de graisse et des muscles bien dessinés. Que demander de mieux? Ses yeux bleu foncé sont bien souvent accompagnés d'un regard dédaigneux ou d'un regard arrogant. Ses cheveux courts et de la même couleur que ses yeux ne sont jamais "coiffés" d'ailleurs, ils sont trop courts pour l'être. Niveau vestimentaire, il met de tout. Mais surtout des vêtements amples et grands. Il adore les grands vêtements.

Hm. Shôta n'est pas facile à vivre s'il autant de considération pour vous que pour une merde écrasée sur le trottoir. Oui, c'est comme cela que le grand brun voit le monde. Un monde rempli de merde avec, des fois, une ou deux personnes qui sortent du lot. Il se considère comme une personne supérieure aux hommes, un presque-Dieu. Bon vous l'aurez compris, Sho' à une haute estime de lui-même. En gros pour les Incultes, il est égocentrique.

Mais si vous avez l'immense honneur d'être un peu plus qu'un excrément de son point de vue, il dévoile un caractère protecteur, jaloux et possessif. Limite comme les gamins. Il serait capable de vous garder contre lui en disant "mon mien". Notre beau-gosse ambulant est aussi un susceptible en puissance, un mot de travers et il vous en voudra éternellement et éternellement, c'est long. Il est capable de priver quelqu'un de terrain de basket juste parce qu'il l'a cherché. C'est arrivé à sa première année de lycée. Il s'est battu avec un de ses coéquipiers avant d'arracher le cerceau des paniers afin que le type ne puisse pas pratiquer....

Pour lui, les hommes et les femmes sont deux catégories. Les femmes doivent rester chez elles, faire des enfants et le ménage pendant que les hommes se pavanent et flânent dans les rues, il pense aussi que les pauvres se reproduisent sans arrêt et que plutôt que de faire la manche, ils devraient chercher du travail.
Lui? Il n'a aucun problème avec cela, il est aisé, un homme et une jeune star. Donc tout baigne pour lui, allez-vous arriver à le faire changer d'avis?

Raah! Les journalistes me font chier... Je sors à peine des vestiaires que voilà, j'ai déjà tous les journalistes sur les bras... Dur dur d'être célèbre. À cette époque j'étais encore au collège. Mon équipe et moi venions de gagner le tournoi national intercollège. Il en avait marre. Son équipe et lui allait donner une interview mais ils n'étaient pas satisfaits? Ces charognards toujours en quête d'une information croustillante... Ils me font plus chier qu'autre chose. C'est alors que sans répondre, je me dirigeai vers les autres membres de mon équipe. Les fans étaient à crier nos prénoms et les filles rougissaient devant nous... Je sais que l'on est beau, je sais qu'on est fort mais quand même....

Vous aurez donc compris, je suis un basketteur très célèbre. Shôta Kutusya, né un 21 décembre, d'un père antillais et d'une mère japonaise voilà pourquoi je n'ai pas encore la nationalité japonaise, j'attends mes 20 ans... J'ai vécu une vie monoparentale. Mon père était resté dans les Antilles et ma mère rentrée au Japon. Elle a accouché là-bas et j'ai grandi avec le rythme du sport. J'ai commencé le basket à mes 4 ans. Et j'en fais toujours. J'ai faits d'autres sports à côté et j'ai donc bâti mon corps comme cela.

Au collège, quand on me voyait, on rougissait, venait me parler, me draguait... Les gens venaient me voir au basket et quand j'avais le malheur de m'essuyer le front avec mon maillot, les filles criaient... Cela m'énervait... On m'a déjà dit que c'est ça qui m'a rendu si prétentieux. Mais je ne suis pas prétentieux... Je suis le meilleur c'est tout.

Mon équipe et moi faisions tous les tournois, arrivant à un niveau national! Régulièrement nous faisions la un des journaux et des magazines. Mais tout s'arrêta au lycée... Nous avions des idées différentes pour notre avenir... Je partis dans un lycée spécial pour le sport tandis que les autres s'éparpillèrent partout. Je passai un lycée plutôt mouvementé. J'avais commencé à coucher avec toutes les filles qui m'adulaient juste pour leur faire plaisir. Je n'ai pas de sentiment pour elles hein.

Puis ma mère, alors que nous étions en voyage en Irlande rencontra un homme. Elle en tomba éperdument amoureuse. À mon retour au Japon, on fit nos bagages, moi, ma mère et Mathéo, mon petit frère adoptif depuis ma première année de lycée et on partit en Irlande. Vivre avec l'homme qu'elle a rencontré.

C'est donc en terminale où je suis entré dans cette académie. Mais... 6 mois après notre arrivée ici, l'homme avec qui ma mère vivait l'a largué. Elle tomba en dépression et dans l'alcool... Elle me faisait peine à voir....


Néanmoins, elle n'a pas pris compte de mes remarques et a continué... Maintenant elle est aux soins intensifs à l'hôpital et dès que je peux je vais la voir. Mais ceci est un secret!

Tu avais encore gagné... En même temps, l'équipe adverse était bien en dessous de ton niveau. Toi qui as un niveau mondial. Même les membres de ton équipe... Combien de fois ils ont loupé des passes, louper des paniers ou encore perdus le ballon? Tu avais honte d'être dans une équipe aussi basse... Tu regrettais ton équipe du collège. À deux de ton ancienne équipe, tu pouvais battre toute l'équipe actuelle... Vraiment, tu ne savais même pas pourquoi tu les regardais... D'ailleurs, on te félicita et te tendit une serviette. C'était une jeune fille venue t'accompagner. Un sourire en coin se lut sur ton visage basané. Tu redressas le bas de ton maillot noir et rouge avant de venir t'essuyer le visage avec, laissant apercevoir une partie de ton torse parfaitement sculpté. Ce qui fit d'ailleurs rougir la jeune fille. Ensuite tu attrapas la serviette pour essuyer ton cou sans plus la regarder. Lentement, tu te dirigeas vers ton sac. La fille rougissait, te rattrapant, afin de te tendre du citron mariné dans du miel, ce que tu préférais. Tu attrapas la boîte plastique où se trouvait son cadeau et tu mangeas une tranche. Un grand sourire sur tes babines tu posas tes lèvres sur sa joue, juste à la commissure. La fille devint pivoine et tu t'en allas, ton sac de sport sur ton épaule, tout en mangeant les tranches de citrons.
Tu baillas quand une voix familière t'interpellas.


Tu ne répondis même pas, tu avais sorti ton magazine de ton sac. Un magazine pour adultes avec toute les plus belles femmes presque dénudées dessus. Tu dévorais ces images du regard. Ces femmes étaient si belles... Pas comme les thons qui se trouvent dans ton pensionnat hein? D'ailleurs, le chaton ne tarda pas à refaire une remarque.


Tu commençais à t'imaginer toute sorte de chose que franchement, tu ne devrais pas dévoiler, tu savais très bien que le chaton qui était en toi pensait à la même chose. Malgré tout ce que tu pouvais dire, tu étais vraiment heureux qu'il soit un peu comme toi, vous vous entendez bien et vous vous foutez ouvertement de la gueule des dieux qui ne s'entendent pas avec leur mortel et vice-versa.