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Une main tendue vers l'inconnu.
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MessageSujet: Une main tendue vers l'inconnu. Une main tendue vers l'inconnu.  EmptySam 5 Mar - 23:58


Une main tendue?
feat. un Idiot



Un idiot propose une main tendue à une jeune femme en détresse. En détresse? Ou en soif de meurtre? Pour l'instant, rien ne montre que Lawrence pourrait avoir un quelconque geste de sympathie de la part de Lieven...

« Hey! Euh…toi…euh….l’évadé de l’infirmerie! Reviens. Je crois que t’as besoin de soins et Auen veux t’aider. Si tu veux je te fais le « lift »! »

Quelqu'un m'avait suivie? Non... Je rêvais, là. Qui s'inquiétait pour moi, alors que j'avais cette salle réputation auprès de la section M? Un idiot? Un fou? Auen? Non... Ca n'était pas Auen, il n'avait pas sa voix qui sonnait si bien à nos oreilles. Même si ce dernier avait été un idiot, à vouloir s'occuper d'elle comme d'une gamine insouciante. D'ailleurs l'autre idiot venait de lui rappeler. Rien qu'à cette pensée, un fin sifflement sortit d'entre mes dents, à peine inaudible. On ne pouvait pas m'aider. Mon cas n'était pas désespéré, non. Il était juste incurable. On ne soigne pas une blessure aussi profonde, une volonté de destruction aussi puissante. On la regarde. On la craint. On la subit. Alors il était hors de question que je laisse quiconque m'approcher dans le but de me rendre "faible". De me rendre impuissante. Tout la douleur qui parcourait mon corps à cet instant, suite à mon séjour à l'infirmerie me tatouait à vif cette sensation d'impuissance qu'on avait voulu m'imposer. Que ce soit une maladie, un accident, une personne... J'avais mal, je bougeais difficilement. Cela me rendait faible, mais aiguisait ma colère.

L'idiot qui me courait après arriva bientôt à ma hauteur. Il était là, je pouvais sentir son odeur, sentir sa présence près de moi, mais mes yeux ne pouvaient le regarder. Je les gardais rivés sur le sol, muette. J'attendais, avec appréhension ce qui allait se passer. Deimos jubilait de plus en plus, attendant que je tombe une nouvelle fois dans ses bras si doucereusement cruels, alors que je me l'interdisais formellement pour cette fois. Je ne voulais pas créer d'incident dans cet état, la guerrière que j'étais savait que je n'en serais que plus souffrante par la suite. Puis... L'inconnu ouvrit la bouche.


«Ça va pas? Nerveuse? Un peu perdu? Je comprends j’ai le même. Si tu ne veux pas de médoc c’est correcte hein. Je ne pense pas qu’il te les enfonce de force…heu non je ne crois pas. M’enfin, l’important c’est surtout de te reposer et pas courir dans les couloirs…je sais que ce n’est pas agréable. »


« Je lui arracherais bien la langue, pour lui apprendre qui nous sommes... Tu n'es pas d'accord, ma chérie? ~  »

Il. Parlait. Trop. Beaucoup trop. Et l'idée de Deimos me tentait au plus au point, au fond de moi. Je frissonnais alors que j'étais assaillie par le flot de paroles, que je n'écoutais pas vraiment. J'avais juste envie qu'il se taise.


«Et tu as l’air du diable. »


Oh... Vraiment? Cela m'extirpait un sourire narquois. S'il savait, s'il savait, le jeune ignorant.

« Allez, montrons-lui l'enfer, Lieeev'! »

Deimos ne tenait plus en place. Ma fièvre ne baissait pas, au contraire, je devenais un peu plus brûlante, je me sentais suer dans mes vêtements, et ma tête commençait à me tourner. Mais je ne devais pas céder. Pas maintenant. Pas en ce jour. Secouant la tête quelques instants pour me faire reprendre contenance, j'entendais toujours la tirade de l'autre idiot dans mes oreilles, ce qui... N'aidait pas vraiment.


«Reviens. Au moins, si tu ne veux pas de soin, ils pourront au moins surveiller ton état et tu pourras te reposer. On pourrait leur demander d’étirer un paravent près de ton lit…tu serais tranquille. »


Oh bah oui... Bien sûr. L'infirmière n'avait même pas envie de m'approcher. A chaque fois que je faisais un séjour dans cette pièce aux murs blancs, la demoiselle Iélanov n'osait même pas me parler, elle tremblait, et essayer de cacher sa nervosité. J'étais un monstre à ses yeux, et pour les yeux de la plupart des gens. Alors... Qui aurait bien eu envie d'avoir ça à côté de soi? Si ce jeune homme si fringuant et si faible était là... C'était bien parce qu'il semblait ignorant. Et qu'il ferait mieux de déguerpir à toute vitesse. Je pouvais encore me contrôler.

Sauf que...

Il venait de poser sa main sur mon épaule. Un énorme frisson me prit. De ma main opposée je saisissais sa main pour la tordre doucement pour m'en dégager... Et l'envoyer valser au sol. Un réflexe de défense plus qu'une attaque. Mon souffle s'était accéléré alors que je résistais à l'envie de me jeter à sa gorge. Sans parvenir à reprendre mon souffle, je me plaquais contre le mur, le regardant froidement... Mais mes pupilles virant doucement vers le noir commençait à me trahir. Mais plus je repensais à ce réflexe, plus je reprenais mes véritables iris, mon corps se tendant encore un peu sous la situation.

Je n'aidais pas l'inconnu à se relever, et je remis pas le fauteuil roulant sur pieds. J'étais là à le regarder.

« Ne... Ne me touche pas, compris ?

Mon souffle encore haletant, je passais une main dans mes cheveux pour tenter de garder mon calme. Il voulait m'aider, il me prenait pour une faible -je laissais un grognement rageur s'échapper-, mais il ne fallait pas lui faire du mal. Pas pour le moment. Répète-toi ces mots, ma Lieven. Il ne faut pas lui faire du mal, pas pour le moment, pas aujourd'hui. Sans même m'en rendre compte, je murmurais même ces mots, sans me rendre compte que l'autre pouvait m'entendre.

« Il ne faut pas lui faire de mal. Pas pour le moment. Pas aujourd'hui. »

D'un mouvement lent et douloureux... J'esquissais un vague geste d'aide, pour le remettre sur son fauteuil. J'évitais tout contact prolongé, j'évitais de frôler sa peau. Je ne voulais pas que ma folie ne le touche par inadvertance. Je ne voulais pas qu'il sente l'état de ma peau brûlante.

« Je ne dois pas retourner dans cette infirmerie. Pour votre... bien. »

« Tu as parfois des caprices étranges, ma chérie...  »

Oui... C'était là le mot. Un caprice. Je voulais les épargner par caprice. Je n'avais pas envie de les faire souffrir... Pour le moment. Lui était venu à moi, mais ce n'était pas le moment. Peut-être que leur montrer mes faiblesses... Pourrait m'aider à les faire souffrir d'autant plus, le moment venu? Je ne savais pas.  Mais ce que je savais, c'est que lui était venu à moi.

« Dis-moi... Pourquoi tu t'aventures comme cela vers le danger? N'as-tu même pas considération pour ta si pauvre vie?  »

Sa réponse... Sa réponse... Ferait toute la différence. Et Deimos le sentit, alors qu'il esquissait un sourire.

[HRP: N'hésite pas à me demander d'éditer si tu veux plus de perche, j'essaie de jouer Lieven "gentille" c'est pas évident :$ ]

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MessageSujet: Re: Une main tendue vers l'inconnu. Une main tendue vers l'inconnu.  EmptyLun 14 Mar - 17:26
Une main tendu pour une demoiselle en détresse…

feat une demoiselle en détresse…je crois…




Au moment où j’avais étiré ma main vers elle, cette dernière m’avait attrapé vivement pour me jeter au sol violemment. Vu mon état déjà lamentable, la douleur fut vive et je me recroquevillai un moment, avant de lever les yeux vers elle, surpris de ce geste soudain. J’avais craint un moment de subir quelques coups, habitué à ce genre de traitement, mais sa propre faiblesse sembla l’en dissuader. À la place elle s’appuya contre le mur en m’observant comme si j’étais un déchet…et sincèrement, je me sentais comme tel. C’est alors que je crus voir son regard s’assombrir. Oh oh…Non…finalement elle semblait reprendre contenance.

« Ne... Ne me touche pas, compris ? »

« Eh désolé….je…euh je peux comprendre…je n’apprécie pas non plus…juste…je voulais ton attention et tu semblais préoccupé. Désolé…vraiment. »

Clairement anxieuse, elle se mit à murmurer quelques paroles. Je me tue donc pour entendre ce dont il s’agissait croyant que cela pouvait s’adresser à moi puis réalisant qu’il s’agissait en fait de paroles récitées un peu comme un mantra.

« Il ne faut pas lui faire de mal. Pas pour le moment. Pas aujourd'hui. »

« Eu…oui, bonne idée. J’apprécierais. Idéalement, pas un autre jour non plus.» Lançai-je timidement, légèrement malaisé. Elle devait être possédé et avoir des phases comme beaucoup en avaient et où on avait l’air un peu débile, mais son état m’inquiétais et enfin, qu’elle genre de divinité pouvait bien provoquer ce genre de réflexions?

*En effet Lawrence…je ne le sens pas du tout…cette énergie, son aura ou…je ne sais quoi me rappelle vaguement quelque chose…et rien de bon. M’enfin ne la touche pas. Tu devrais même la laisser partir si elle ne veut rien savoir. *

Finalement, contre toutes attentes, la jeune fille me tendit la main pour m’aider et j’eu un petit geste de recul par méfiance. Après quoi j’acceptai sa main pour m’appuyer et m’aider à me relever. De nouveau assis dans le fauteuil j’essuyai, sans m’en rendre compte, ma main comme par réflexe su mes vêtements, n’ayant pas accès à des bouteilles d’antiseptiques.

*Mais qu’est-ce que je t’ai dit?! Mes conseils ne valent rien?!*

*Ça va elle a l’air correct, je ne vais pas la traité comme un monstre. Ce n’est pas sa faute apparemment!*


*Ton espoir fait peine à voir. Tu le sais que tu vas t’attirer des ennuis. Pourquoi est-ce que tu continues?*

« Merci. » Dis-je à l’adresse de la jeune femme en lui souriant de manière rassurante. Après tout elle ne devait pas être bien méchante, elle avait bien voulu m’aider. C’était un moment stressant pour tout le monde après tout.

*Parce que pour la mince chance qu’elle accepte de l’aide et qu’elle aille mieux ça vaut la peine de manger quelques raclées légères?*

*Pourquoi tu dois toujours te sacrifier pour d'autres?! Tu ne leur doit rien! Ils n'en sont même pas reconnaissant! Et des "raclées légères" ...on ne sait pas si ça le sera. On ne sait même pas par qui elle est possédée…quoique j’ai un doute, mais…*

« Je ne dois pas retourner dans cette infirmerie. Pour votre... bien. »

Après une pause où elle sembla s’absenter mentalement, sans doute en discussion avec sa divinité, elle finit par me lancer une question plutôt directe.

« Dis-moi... Pourquoi tu t'aventures comme cela vers le danger? N'as-tu même pas considération pour ta si pauvre vie?  »

« Et ton bien à toi, tu en fais quoi? Tu n’aurais pas des problèmes avec ta divinité? Pour affirmer une telle chose? Pourquoi je devrais te considérer comme un danger? Tu sembles vouloir me l’éviter après tout?» Me risquai-je doucement alors qu’elle tentait de me dissuader de la ramener, « pour notre bien ».

«  Et hum…pour ta question…C’est une bonne question. Je ne sais pas…j’aurais pu te laisser partir, mais ça n’aurait pas été la bonne chose à faire. Je suppose que je l’ai fait par pure bonté de cœur…bon sens…compassion...devoir…obstination…débilité profonde…ennuie d’être dans l’infirmerie avec autant de malades…s’que tu veux. Plus entre M faut se serrer et un peu les coudes non? On est tous dans le même bateau. Même si tu fais partie des élèves qui sont des espèces de bombes à retardement. Tu mérites certainement un peu d’appui que tu considères la mériter ou non, ou en avoir besoin ou non. C’est jamais mauvais nah? Enfin, je suis ici que depuis cette année, je dois avoir un peu trop d’espoir à donner encore…malgré tout. » Répondis-je tristement.

« Alors aussi bien partagé avec ceux qui n’ont plus l’air d’en avoir! Comme quelqu’un qui repousse tout le monde par crainte de les démolir…Mais je ne te connais pas en fait…je ne pourrais pas dire et ne peux faire que des hypothèses. Alors, commençons par la base? Qui es-tu, tu t’appelles comment? Moi c’est Lawrence.»


J’allais lui tendre la main pour faire cela officiellement, mais, lever mon bras était douloureux et je me rappelais qu’elle n’aimait pas être touché. Ce qui faisait mon affaire en fait. Je la rebaissai donc. Je barrai plutôt les roux de la chaise et me relevai tant bien que mal.

« Tu veux la chaise un moment? Je ne voudrais pas que tu souffres le martyre en restant planté là à te tenir contre le mur. Je peux bien me passer de la chaise un moment.»

Je lui désignai ma place alors que je prenais place derrière celle-ci tant bien que mal et prenant appui sur les poignées de la chaise.

*Non mais tu va finir par l'avoir ta raclé! Même moi je suis exaspéré et je suis habitué!*

*Elle ma poser une question. Je lui réponds c'est tout. Elle aurait bien pu se pousser, mais elle ne l'a pas fait. C'est bon signe non?*

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MessageSujet: Re: Une main tendue vers l'inconnu. Une main tendue vers l'inconnu.  EmptyLun 6 Juin - 1:46


Une main tendue?
feat. un Idiot



Un idiot propose une main tendue à une jeune femme en détresse. En détresse? Ou en soif de meurtre? Pour l'instant, rien ne montre que Lawrence pourrait avoir un quelconque geste de sympathie de la part de Lieven...

Le jeune homme se faisait timide. Bien sûr qu’il avait désormais l’air méfiant. C’était le naturel humain : la méfiance, et la peur. Toute proie sait quand se faire petit face à son prédateur… Mais était-ce vraiment une chasse, ici? Malgré tout ce que je ressentais à l’instant… J’essayais. J’essayais de me contenir. Je devais me défouler sur le tatami du Dojo. Je devais résister jusque là. Pour la survie de l’inconnu? Non. Pour sa propre survie. Le Directeur savait que son contrôle sur Deimos n’était que très instable, et.. Elle le croisait beaucoup trop souvent dans les couloirs. Les surveillants se méfiaient d’elle, la regardaient du coin de l’oeil, et se tenaient le plus loin possible, loin de tout contact. Deimos et moi n’étions pas dupes. J’étais crainte. Au même titre que mon cher dieu. Et ce jeune homme… Avait un peu cette même réaction malgré qu’il n’avait pas détalé en courant. Comme si… Comme s’il n’avait qu’en partie peur.

Nous nous léchions les lèvres. Je ne devais pas. Nous devions. Je ne devais pas. Nous ferions mieux de dégu… Non ! Je ne dois pas… Je ne dois pas. La fièvre s’accentuait et mes yeux se voyaient voilés de plus en plus d’images sombres. Le jeune homme voyait même son propre visage déformés de douleur parfois, alors qu’il se déplaçait. Mais ca n’était que des visions. Je ne devais pas céder à nos pulsions, pourr notre bien. Et buis.... Le risque de tomber sur des élèves possédés et de devoir les affronter ne me tentait pas vraiment. Surtout que notre cher ignorant étant un M, lui aussi.

« Est-ce la crainte d’un être inférieur que j’aperçois, Lieeev’? Tu ne me ferais pas cet affront tout de même... »

* Ferme-là… Deimos. *
Je toussais d’un seul coup, et ma main se porta à ma bouche. Je pourrais avoir juré de sentir le gout metallique du sang dans ma bouche. Je croyais que les dieux ne pouvaient blesser leurs hôtes ? Comment parvenait-il à me rendre aussi douloureuse…

Il recommençait à parler, et fermais le poing pour éviter de montrer les quelques gouttes de sang qui y avaient perlés. Des questions. Des questions. Mais les réponses… Fallait-il réellement lui donner. Je me recollais au mur alors qu’il continuait à parler, comme s’il ne s’arrêterait jamais.


«  Les gens bons sont ceux qui meurent les premiers.»
« N’est-ce pas, Set ? »

Je serrais le poing. Deimos me provoquait ouvertement. Il voulait que je démolisse ce pauvre élève. Que je lui fasse ravaler ses paroles. “Espoir”. Ce simple mot me fit rire doucement. Oh, je le connais l’espoir. C’est celui que je détruis chez mes proies. Celui que nous anihilons, Deimos et moi. Mais lui, vivait-il uniquement pour l’espoir? Plus il parlait, et plus j’avais mal. Je voulais que tout cela cesse. Qu’il se taise à jamais avec ses belles paroles. Puis.. Il leva la main. Je retins ma respiration. Ne nous fais pas ce plaisir. Retire ta main.

* FUIS. FUIS !  *

Ces mots ne sortaient pas. Ils ne sortiraient jamais. Parce que le sourire mauvais qui se dessinaient alors que sa main s’approchait déchaîna un torrent en moi. Mon souffle s’était coupé, mais mon corps lui, entrait en ébullition. La main pourtant… Repartit comme si elle n’était jamais venue.

J’éclatais d’un rire mauvais. Le rire le plus mauvais qui soit. Oh, non, je n’étais pas à demi-possédée. J’étais moi-même. Deimos avait tellement déteint sur moi que j’avais pris son aisance. J’avais créé ma propre version de Deimos. Malgré la douleur qui se propageait dans tout mon corps, je riais à gorge déployée. Comme un certain infimier stagiaire si délicieusement fou l’avait face à moi alors qu’il avait été dans mon monde. Oui Auen. Ta rencontre avec moi m’a permise de me déployer encore. De me construire encore plus forte qu’avant. Le rire ne s’arrêta que lorsque la moindre trace de souffle disparu de mes poumons. Mon regard d’habitude si vide, souvent empreint de la lueur de Deimos… Brillait de sa propre lueur. Une lueur démente.

« Tu m’excites, Lieven. Montre-lui… Montre-lui... ~  »

« Espoir? Bonté ? Que sais-tu de tout cela? Ce sont des visions tellement naïves. Tellement iréelles. Le monde n’est qu’un monde cruel. Sans pitié ! Les gens aussi ignorants que toi ne devraient même pas exister. Oh… Law-rence. Tu es tellement ce genre de personnes que j’aime chasser. Écraser. Briser. Te priver de toute pensée aussi inutiles.  »

Je tremblais alors que je faisais un pas en sa direction. Une nouvelle quinte de touox me prit, et je répandais un peu plus de sang sur ma main venue étouffer celle-ci. Mais alors que j’essuyais du revers de la main mes lèvres, laissant une trace rouge sur leur coin et sur ma joue… Mon sourire si noir n’en disparaissait pas.

« Oh… Lawrence. Tu aurais du fuir. Tu n’aurais pas du croire à ses notions digne d’un conte pour enfant. Pourquoi suis-je un danger? Une bombe à retardement ?»

D'un mouvement lent et douloureux... Je m’approchais de lui, un pas après l’autre. Chacun de ces pas me rendait euphoriques.

« Vous, mortels si insignifiants, m’appelez Lieven. Enfin non. Vous me fuyez tous. Personne ne t’a jamais parlé de cette ombre noire qui rôde dans les couloirs? Oh… Si seulement je n’étais qu’une ombre. Mais moi, je suis bien réelle. Je vous montre la vérité. Le monde tel qu’il devrait être. Dépourvus de faibles. Un monde fait de sang, et de peur. Un monde dans lequel j’en serais la gardienne. Tuant les faibles, les naifs, l’espoir et la bonté. Tuant les hommes et leur humanité. Vous n’êtes que des bêtes sauvages, des insectes. »

Alors que je levais la main pour me saisir du crâne de ce Lawrence, j’esquissais un dernier sourire.

« Et je suis votre pire cauchemar.»

Une quinte de toux. Puis une deuxième. Ce goût métallique emplissait ma bouche, et je tombais sur le fauteuil roulant. A deux doigts de l’inconscience, j’évitais cette fois-ci Lawrence du regard. Mon pouls ralentissait. La fièvre baissait. Mais cette douleur à la poitrine ne disparaissait pas.

« Laisse-moi ici, avant que tu ne subisses les pires châtiments.»

La douleur se faisait beaucoup trop forte, et je sentais même… Une présence presque rassurante.

« Ce n’est pas normal. Tu ne devrais pas et si faible et saigner comme ça. Chère mortelle. Quelque chose ne va pas. »

[HRP: à toi de voir si tu m'as rendue somnolente ou non pour me calmer ! xD (vu qu'elle te touche !)
Sinon j'espère que la réponse te plait, hésite pas ! ]

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MessageSujet: Re: Une main tendue vers l'inconnu. Une main tendue vers l'inconnu.  EmptyJeu 23 Juin - 8:03

Une main tendue?

feat. Lieven


J’aurais pu prendre Lieven pour n’importe quel bully, mais non, elle était différente. Elle parlait beaucoup, m’observait comme si j’étais une proie, s’en léchais les lèvres tout comme, j’avais l’impression d’avoir à faire à quelqu’un d’aussi troublé qu’Auen, mais de façon différente. Quelqu’un d’instable ? Dû à la possession ou simplement une condition naturelle chez elle? Ce n’était pas à moi de le dire, mais je pouvais remarquer son état physique. Elle était fiévreuse. Pire, elle s’était mise à tousser de cette même toux creuse que j’avais entendu chez les tuberculeux parfois. Évidemment, il y avait peu de chance que ce ne soit son cas, mais c’était du moins ce que cela me rappelait. Je l’observai encore plus inquiet. J’avais tout d’même poursuivit ma tentative de communication, j’avais tenté de lui tendre la main, la retirant finalement en réalisant qu’elle ne voulait pas être touchée, mais j’avais noté l’espèce de sourire profondément malaisant, suivit de cet éclat de rire qui l’était tout autant. Ce genre de rire cliché que seuls les méchants complètement cinglés dans mes histoires déployaient. Son regard semblait…confirmer la chose. Je l’avais laissé s’essouffler, décidant d’être patient. J’aurais menti si j’avais dit que sa présence ne m’était pas inconfortable, mais même les gens comme elles avaient besoin d’aide et malheureusement, on la leur refusait trop souvent. On ne les écoutait pas non plus et l’écouter, j’avais aussi décidé de le faire… jusqu’à un certain point. Elle m’observait, condescendante, jugeant clairement mes propos emplis d’espoir.

Moi naïf? Probablement…mais je savais que le monde était cruel, je le vivais tous les jours, comme elle. Je l’avais vu en Afrique, je me rappelais. Je le voyais régulièrement à l’école. Je l’avais vu chez Auen le lendemain de la fête d’Halloween. Malgré tout je m’obstinais. Je secouai la tête tristement. La jeune femme semblait fiévreuse et mal en point. Sa toux ne me disait rien qui vaille, elle alla même jusqu’à essuyer une trace de sang qui s’étendit sur son visage. Elle me rappelait la toux de ma mère décédée. De toute évidence, elle devait recevoir des soins, mais elle n’était clairement pas prête à me suivre, mais j’étais patient, très patient, malheureusement pour elle. Malheureusement, la trace sur son visage me dérangeait grandement et je luttais pour ne pas me précipiter pour essayer de lui laver le visage. Je tentai de fixer mon regard ailleurs en lui parlant, mais avec difficulté.

« Nah pas naïf…rêveur. S’il y en avait plus des comme moi…le monde serais moins cruel. C’est à cause des briseurs de rêves, eux même aux rêves brisés par d’autres briseurs, que le monde est comme ça…Tu me suis? C’est mon avis, tu peux penser différemment, mais me briser et m’écraser…ne te servira absolument à rien. Une vraie perte de temps! Tu demanderas à Auen, ou à peu près toutes les bully de l’établissement, une vraie tache qui disparait plutôt mal en fait, je reviens toujours. Retrouver tes propres rêves serait un temps bien mieux employé qu’à détruire les miens…parce que…Bonne chance si ce sont les miens que tu vises.»


Après ses paroles étrangement positives de ma part comme me l’avait fait observer Hypnos, je ne pus résister à l’envie de lui pointer la tache de sang sur sa peau blême et fiévreuse. Je lui pointai sa joue timidement, en conservant mes distances, puis la mienne du même côté pour être plus clair. J’avais tenté d’articuler quelques mots  en fixant le truc sur son visage, mais elle avait déjà fait quelques pas dans ma direction en tremblant.

« Tu…tu as… »

J’avais abandonné mon objectif en la voyant tituber légèrement et proférer toujours ses paroles haineuses, je l’observais.

*Étudier est peut-être un mot plus exact.*

« Tu aurais dû fuir…", m’avait-elle dit.

« Et tu devrais vraiment retourner à l’infirmerie, mais il faut croire que nous sommes tous deux tellement têtus…» Avais-je réussi à glisser comme s’il s’agissait d’une fatalité alors qu’elle m’accusait encore pour mes idées un peu naïves selon elle.

Ce qui me marqua davantage c’était cette espèce de condescendance dont elle faisait preuve. Elle me prenait de haut et pas qu’un peu. Elle se prenait pour qui avec ses « motels si insignifiants »…

*Pour une divinité ? Serait-elle en train d’être assimilée à la sienne ?*

Je l’écoutai encore plus attentivement, faisant fi du sang. L’idée que sa divinité prenait sur elle n’avait rien de rassurant. Si c’était le cas, c’était sans doute ce que j’en avais vu de plus près. Je fronçai les sourcils,  réfléchissant à comment j’allais devoir m’y prendre pour la ramener sans faire de bêtises. Moi-même je ne me sentais pas tellement en état de la confronter et j’avais beau lui avoir offert ma chaise, je sentais mes propres jambes bien instables. M’appuyant davantage sur le fauteuil, j’écoutai son monologue en entier. J’ignorais qui était sa divinité, mais de toute évidence, elle n’était pas douce et ses idées concernant les « faibles » dans mon genre étaient très claires. Je ne méritais pas de vivre.

« …Ouuuais…je vois….mais si tu savais les ombres noires que je vois trop souvent…Tu n’es pas celle que je crains le plus. J’espère que ça ne le deviendra…pas.» Avais-je ajouté, hésitant en lâchant la chaise et me reculant d’un pas alors qu’elle tentait de m’attraper la tête, un sourire malsain ornant toujours son visage.

*Ne la laisse pas te toucher !...Oh Lawrence, rebrousse chemin ! Elle n’est pas ton problème. Elle ne veut pas être aidée et ils ont des gens ici pour gérer ce genre de cas problèmes !*

« Et je suis votre pire cauchemar.»

*Rha ha ha ha ha! Oh!…Non laisse! Je n’ai rien dit, reste ! Ça promet d’être amusant.* Se ravisa Hypnos qui éclatait de rire, soudainement amusé par les propos de la jeune femme. *Wow, elle ne se prend vraiment pas pour un déchet…*


*Ce n’est pas drôle, elle est clairement malade et mal en point. C’est pas vraiment sa faute si vous nous bousillez le cerveau hein!?*


*Roooh arrête. Toi aussi tu l’as trouvé drôle. Si elle savait à qui elle s’adressait.*

*Pfffff…oké, mais ce n’est pas très correct. Il ne faudrait pas en rire.* Ronchonnais-je, peu fier de moi en tentant d’empêcher le mince sourire qui tentait de forcer mes lèvres que je pinçais.

Je préférer ne pas relever son commentaire sur les cauchemars, ce n’était pas vraiment le moment de braguer pour Hypnos.

« Eh bien, Lieven… Je suis peut-être faible, ignorant, et peu importe ce que tu voudras, mais je suis certains que là où il n’y a pas de faible, il n’y a pas de fort non plus. Les éliminer me semble une mauvaise idée. Même pour quelqu’un dans ton genre. Je doute, qu’un être comme toi apprécie vivre dans un monde sans faibles à qui faire peur nah? Ça semble être ton genre. Un bully dont le seul but est de détruire tout espoir, à besoin des faibles remplis d’espoirs pour survivre. Je dis cela pour quelqu’un qui veut assoir un monde de sang et de peur. Si tous les faibles mouraient, cette peur ne deviendrait qu’habitude chez les forts probablement. Tout ça pour dire, pense ce que tu veux ! Tu as besoin de moi ! »

*Wow tu assumes ta faiblesse devant elle?…Qui m’a choisi un étudiant pareil ?!*

*Oh tu sais bien que tout ce que je veux c’est qu’elle me laisse faire. Je ne changerai pas sa mentalité en quelques minutes. Je la veux simplement à l’infirmerie !*

*D’accord, d’accord !*

Ce fut toutefois sa chute dans sur le fauteuil roulant qui me sortit définitivement de mon propre discours. Par réflexe, j’avais attrapé les bras de la jeune malade et l’avais accompagnée dans sa descente. Ce simple effort m’avait rendu également tremblant. Pourquoi? J’en avais profité pour essayer de l’apaisé légèrement, la rendre légèrement somnolente ou plutôt de réduire sa nervosité, sa frustration peut-être du coup. Avec un peu de chance, ce serait suffisamment subtile pour qu’elle croit que cela ne fasse partie de son malaise. Je priais intérieurement de ne pas déclencher de conflit interdivinité.

« Est-ce que ça va? Euh…Lieven?…»

« Laisse-moi ici, avant que tu ne subisses les pires châtiments.»

« Ah ouais…euh…nah…désolé ça n’arrivera pas. Hors de question ! Tu ne vas pas bien du tout. Je te ramène à l’infirmière. Si elle ne veut pas te traiter, Auen le fera. Je l’aiderai aussi…et tu n’es pas en état de me faire subir les pires châtiments à qui que ce soit. Tu te reprendras la prochaine fois ! »

J’avais immédiatement débloqué les roues et engagé un pas fragile vers l’infirmerie. Une seule envie me prenait, celle d’aller dormir. Pourtant, j’avais à peine utilisé mon pouvoir et je me sentais crevé. J’avais déjà fait bien pire auparavant. Un mal de tête à peine tolérable m’avait pris soudainement. Clairement, les utilisé si peu de temps après mon levé était une mauvaise idée. J’étouffai une légère plainte en fermant les yeux, m’arrêtant à mi-chemin pour me donner une chance de me stabiliser. Pendant ce temps, j’entendais Hypnos repasser les paroles de la jeune femme en boucle, il cherchait clairement à établir une liste des divinités qu’ils connaissaient avec ce genre de mentalité. Il en avait déjà quelques idées.

« Lieven? J’ai une question ? Tu…tu es M aussi…qui t’accompagnes ? Dans ta tête je veux dire ? Ça te gêne que je te pose la question ? Tu semblais plutôt prête à démontrer sa puissance, alors…Je suppose qu’il n’est pas timide à l’idée d’être connu non ? Oh! Et tu as du sang sur la bouche et la joue tu devrais le nettoyer. »

Hey bien non, je n’allais pas oublier ce détail n’est-ce pas!?

*Tu es incorrigible Lawrence.*

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