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Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen)
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 :: Pensionnat :: ◄ Les Clubs :: ► L'Atelier
MessageSujet: Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) EmptyDim 29 Jan - 22:34
L’année n’avais pas été particulièrement bonne pour le club, surtout à partir d’avril. Il faut dire que la garce de Calypso, p’tite snob à la tête du conseil étudiant, s’tait rapid’ment arrangé pour que les subventions du Club d’Art soient réduites après Pâques. Enfin, ça avait largement r’tarder nos plans d’amélioration des locaux et j’avais décidé d’garder s’petit problème pour moi et d’compenser avec mon propre salaire. Un vrai artiste s’laisse pas impressionner par l’manque d’reconnaissance d’ses mécènes. J’avais donc travaillé d’arrachepied durant les quatre derniers mois, dès que j’le pouvait, pour compenser la perte et enfin l’effort payait! Nous allions enfin pouvoir monter la pièce. Il faut dire que j’voulais profiter du restant d’l’été pour l’faire. Il était question d’préparer la rentrer et d’se changer les idées du voyage scolaire qui avait mal tourné. J’savais qui fallait que j’me ménage vu les blessures occasionnés pendant s’temps, mais j’tais motivé et rien allais m’empêcher d’me noyer dans la musique, profitant d’l’absence du peu d’membre qu’on avait pour m’arroger d’la tâche et y faire s’que j’voulais. À peine on était rev’nu du voyage, qu’j’avais mis deux jours à m’reposer, profitant du temps pour seul’ment faire quelques appels et commandes niveau déco et ce avant qu’mon imbécile d’coloc s’pointe. Il avait été une raison d’plus ensuite pour pratiqu’ment vivre dans l’atelier.

Aujourd’hui, mardi le 2 août était l’grand jour. J’recevais mes commandes et j’allais placer l’tout. J’avais passé la nuit dans l’atelier afin d’pouvoir avancer ma sculpture d’marbre et pour ranger et nettoyer l’atelier, allant même jusqu’à balayer l’tout pour bien placer les nouveaux poufs et fauteuils. Ainsi, autour de 9h00 le matin, le tout commençais à arriver et j’en profitai pour texter Eireen pour la première fois, lui ordonnant pratique’ment d’ramen’ner ses fesses. J’dû insister plusieurs fois tout au long d’la journée avant d’avoir enfin des nouvelles où elle m’disait qu’elle était indisponibles dû au boulot. De mémoire elle n’en avait pas. J’allais d’voir l’interroger sur le sujet et j’me l’promis.

Entre temps, le matériel pour le studio photo avait été livré. Je l’avais placé dans un coin de la pièce en espérant qu’Eireen veuille bien m’aider à le monter. Après tout, elle connaissait mieux les b’soins qu’moi en la matière. Je n’avais pas encore pu renouveler les appareils photo et les ordinateurs. Il y avait tout de même une limite à l’over time que j’pouvais faire, et j’avais plutôt décider d’investir dans la seule photographe du club qui méritait mon admiration : Eireen. En effet, j’l’attendais avec un présent. Pour plusieurs raisons. J’savais qu’juillet avait été difficile pour elle aussi et j’voulais m’assurer qu’elle puisse se changer les idées. J’lui était toujours r’connaissant pout tout s’quelle f’sait pour moi, autant pour l’club qu’le party d’Pâques, et j’tais conscient d’p’t’être pas lui avoir dit souvent et surtout, appréciant son art, j’m’était dit qu’en tant qu’président du Club, pousser quelqu’un qui a d’l’av’nir en art vers sa destiné, s’tait dans mes d’voirs. Si j’pouvais lui donner un p’tit coup d’pouce d’quelques milliers d’euro, j’s’rais satisfait.

J’allai donc placer son présent sur la table en entrant. À première vue, s’tait un sac pour un appareil photo pouvant cont’nir quelques objectifs différents, sauf qu’un truc était cool s’tait que s’tait presque remplit…presque…encore une fois manque de budget. L’appareil y était avec une lentille et des cartes pour la balance de blanc. J’espérais qu’le matériel était d’qualité. J’avais été informé par un mec que j’connaissais et avait fait pas mal d’photos, reste que s’tait pas ma spécialité. J’avais vu mon budget être limité également lorsque j’avais voulu ajouter un flash et des lentilles, mais au fond s’tait pas plus mal, j’savais pas comment elle allait réagir après tout.

Mes pensées furent interrompues par l’arrivée du livreur de meuble pour l’espace salon vers 13h. Il arrivait avec les poufs, un fauteuil et le fameux tapis noir et blanc pour lequel j’avais craqué et finalement sa propre personne que j’aurais bien voulu garder au Club aussi. Le jeune homme au teint bronzé et aux cheveux clairs n’était pas laid du tout. Il avait d’abord trouvé étrange le clique de l’appareil photo d’mon téléphone que j’avais pointé vers lui, mais au bout de quelques allez et retour on f’sait un peu plus connaissance et à son départ vers 14h00 j’avais hérité d’son numéro de téléphone personnel.

Il approchait 16h30 et j’savais qu’Eireen arriverais bientôt et la hâte d’lui montrer tout ça m’donnait un trop plein d’énergie que j’devais absolument dépenser. J’avais entrepris d’placer les tables de dessins à ma façon, j’avais fait renvoyer les plus laides et inutiles d’vait la porte du conseil…qu’ils gardent leur shit…et j’essayais les poufs et fauteuils un après l’autres question d’choisir mon préféré. J’allais clairement passer beaucoup trop d’temps ici. Pour terminer, déroulant le tapis beaucoup trop moelleux je n’put m’empêcher d’m’y rouler comme un enfant dans une neige fine aurait fait un ange, caressant sa texture rappelant la douceur d’un chaton mais l’épaisseur d’un mouton. J’me promis d’essayer ça sur d’la MDMA au moins une fois.

« Idéalement en ma compagnie avec une bonne coupe de vin. Il manque un feu de bois.»

« Je suis toujours en ta compagnie…mais dah…c’est un plan valable. Vrai qu’un foyer s’rait sympa. Impossible d’en avoir un vrai, mais il y en as des synthétiques assez convainquant et chaud. Tu crois qu’Hestia aimerais?»

« Rien ne vaut un vrai feu. Je crois qu’elle serait d’accord avec moi. »

« Oui…mais j’peux pas foutre le feu à l’atelier! »


« Demande à Eireen, elle sait le faire. »
, blagua-t-elle en se rappelant le voyage d’étude.

« S’tait méchant... », la réprimandais-je en riant.

Éventuellement, la face dans l’tapis à réviser s’qui restait à placer et à entrer, j’entendis enfin la porte s’ouvrir.

« EIREEEEN!!! Prends l’sac sur la table et viens ici! Au fait, j’ai un débat avec Aph…Hestia serait contre un foyer synthétique? Et toi, t’en pense quoi?», l'appelais-je au loin sans me relever.

J’me roulai sur le dos et tapotai sur le tapis à côté d’moi avant d’retirer mes chaussures avec mes pieds et d’les lancer, avec mes pieds évidemment, d’l’autre côté des fauteuils en leurs faisant atteindre une bonne hauteur avant qu’elle n’redescendent. Pour couronner le tout, j'retirai mes chaussettes pour les lancer, l'une à la fois en direction d'Eireen, au son, sans vraiment la voir, un air joueur sur le visage.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) EmptySam 27 Mai - 22:54
Et le club d'art renaît de ses cendres !


Cela ne faisait que deux jours, voire pire, moins de quarante-huit heures s’il faut être exact et Eireen se retrouvait à devoir réprimer l’équivalent d’une gamine de cinq ans excitée par son futur voyage vers un parc d’attraction à thème dont on ne citera pas le nom pour cause de droits*.

Ce n’était pas le retour du voyage de classe qui la mettait dans une telle agitation. Si ce n’est un état d’extrême fatigue, une angoisse encore palpable des fois et des cauchemars à la pelle, ce voyage ne lui avait rien amener. Ah si, il lui avait permis un séjour à l’hôpital pour traiter la blessure faite par la flèche du soldat Hittite et le poison dont la pointe en avait été imbibée. Rien de bien grave pour le corps médical du vingt-et-unième siècle, ce n’étaient qu’une plaie et un traitement anecdotiques. En soi, elle en était bien heureuse et elle devait admettre que c’était une chance inestimable en vue de la barbarie du combat et des corps, autres, qui avaient jonchés le palais de Pharaon.
Quelle excuse avait trouvé le Directeur et sa floppée de sous-officiers de l’éducation pour expliquer l’arrivage massif d’élèves blessés d’aussi « étranges » meurtrissures et empoisonnés, Eireen n’en savait rien et elle s’en fichait strictement bien aussi. Tout ce qui importait, c’était d’oublier ce voyage, de passer à autre chose.

Pour cela, elle avait trouvé la meilleure activité. Un boulot. Mais attention pas n’importe quel boulot ! On ne parle pas de ses petits contrats d’été dont de nombreuses franchises raffolaient refourguer aux étudiants. Parce que oui, mademoiselle Ò Mealaigh avait passé plusieurs mois à la recherche de ce qu’on pourrait plus communément appeler « travail d’immersion ». N’ayant aucune expérience que ce soit dans la recherche d’emploi autant que dans l’activité qu’elle recherchait, la jeune fille ne s’était pas fiée au facteur chance pour ce coup et elle avait fait son démarchage dans tous les studios de photographie de la ville de Galway. Enfin de compte, ce n’était pas une tâche énorme car il suffisait des deux mains pour pouvoir les énumérer.

Après visite, elle avait eu ses préférences mais pour un premier contact avec le monde professionnel de la photo, elle estimait qu’elle n’avait pas à être difficile. Ce droit lui viendrait avec le temps. Si on lui donnait ce temps. C’est d’ailleurs dans une forte angoisse non palpable qu’elle avait attendu une réponse. Il n’en fallait qu’une. Un seul petit mot de trois lettres et son pass pour un combo « expérience de travail + non-retour par la case orphelinat » lui serait décerné. Le gros lot en quelque sorte. Si cela n’arrivait pas elle avait déjà pensé à un plan B pour avoir un autre job dans le coin et continuer son auto-apprentissage. Le point le plus important dans un premier temps étant de ne pas remettre les pieds sur l’île d’Arranmore.

Si elle n’avait pas voulu s’en remettre à Dame Chance, cette dernière n’avait pas semblé vouloir la quitter pour son plus grand bonheur. Sa surprise fut double lorsqu’elle reçut un appel à peine quelques jours après avoir fait son démarchage et qu’en plus il s’agissait du photographe pour lequel elle avait eu un coup de cœur et qu’il lui annonçait qu’il était « partant pour une nouvelle aventure » -c’étaient ses mots oui- ce qui fit boguer Eireen sur le coup car elle ne connaissait pas encore le «CG phenomenon ». Après s’être occupée de toute la paperasse avec le pensionnat et son futur employeur, peu après la mi-juin, la jeune fille était assurée de travailler au moins tout le mois d’Août (puisque le voyage scolaire occupait Juillet dans sa quasi-totalité).

Lundi 1er Août, 8h. Eireen piétinait déjà d’impatience devant le studio de Monsieur Gallagher. Les deux premières journées furent consacrées à la familiarisation avec le lieu et la gamine qu’elle était alors redevenue eut les yeux brillants devant tout ce matériel professionnel qu’elle ne pouvait posséder qu’en rêve. C’est lors du deuxième jour donc, qu’elle reçut ces messages « étranges » d’un numéro inconnu. Heureusement, leur contenu et l’expression utilisée ne gardèrent pas longtemps le secret sur l’identité de l’envoyeur. Le mois d’Août commençait vraiment, mais alors vraiment bien ! A se demander si ce n’était pas une manière du Destin de s’excuser pour les évènements de Juillet.

L’entrain était moindre mais pas absent de la rouquine lorsqu’elle quitta son patron et elle courut même pour attraper le bus qui la ramènerait au pensionnat le plus vite. Elle ne passa même pas par la case « chambre » pour se changer et se dirigea directement vers le club dont elle tourna la poignée de la porte avec plus de vivacité qu’à son habitude. Elle entraperçut à peine la lumière de la pièce que la voix d’Ethan retentit. Il l’attendait si impatiemment ? C’était… Bizarre. Mais c’était pour le club alors ce ne l’était peut-être pas tant au final. Ses yeux bleus se posèrent sur les table à dessin qui avaient déjà eu droit à une réaffectation et elle écouta d’une oreille distraite la suite des paroles du président du club alors qu’elle notait la présence des nouvelles choses, la plupart encore emballées.

**Synthétique ? Je suppose qu’il fait référence à une fausse flamme c’est cela ? **
*Yep. Il y a des poêles qui chauffent grâce à l’électricité mais qui ont un écran pour imiter le feu d’une bûche visuellement. *
**Et bien… Rajouter de la chaleur reste l’envie principale et pour cela je ne peux me rebuter contre l’idée bien que je préfèrerais un vrai feu. Cependant je crois comprendre que pour des questions de sécurité cela ne sera pas autorisé ? **
*Cela dépend. *

Et la jeune fille de continuer à voix haute, désormais intriguée par le sac qu’avait énoncé Ethan :

« Il y a des petits poêles à bûches qui pourraient très bien faire l’affaire et son très sécuritaires. Ils rentrent bien dans un coin. Et puis on peut faire griller des marrons dessus. »

Le dernier point n’était sans doute pas le critère de sélection principal pour se décider de s’ils allaient investir dans un poêle ou non mais quitte à en avoir un autant en profiter parce que c’est bon les marrons chauds, avec un bon café, emmitouflée dans un bon plaid tout doux…

**Il y aura donc un poêle à bois dans ton chez toi. ** Commenta Hestia, amusée.
*Pour sûr ! C’est la meilleure lutte contre le froid avec le bain et la douche chaude. *

Revenant à ses moutons, elle déposa son propre sac sur la table et se saisit délicatement de l’autre -n’ayant pas fait attention au bruit qu’avait fait la chute des chaussures d’Ethan-. La forme mais surtout le nom de la marque écrit en gros sur l’avant avaient encore plus attisé sa curiosité. Maintenant qu’elle l’avait soulevé entre les mains, elle pouvait attester qu’il n’était pas vide. Elle pivota et fit quelques pas en direction de là où se trouvait l’étudiant. Ce fut à ce moment ci qu’une chaussette la heurta de plein fouet juste en dessous de l’épaule. Sa mission accomplit elle glissa mollement contre elle et se laissa choir avant de rencontrer le sol en s’étalant lamentablement. On pouvait toutefois saluer la furtivité de l’attaque. La jeune fille eut juste le temps de relever le regard qu’une seconde chaussette la prenait pour cible. Entre choisir de lâcher le sac pour l’attraper et la laisser finir sa course comme sa jumelle, le choix ne fut pas cornélien pour la jeune fille qui dirigea alors son regard vers l’expéditeur installé sur un tapis qui semblait répondre à ses critères de confort.

**Un vrai bambin. **


Eireen partageait cet avis. Avec son air joueur, Ethan avait tout de l’enfant si ce n’était l’âge. Un sale gosse qui jouait de ses beaux traits ce qui amena la rouquine à se demander s’il avait déjà été un certain phénomène lorsqu’il était plus jeune. Bien qu’amusée, la jeune fille fronça légèrement les sourcils ce qui ne manqua pas d’accentuer la sévérité de ses traits, ce qu’elle oubliait souvent.

« Même si tu as de jolis pieds, le jet de chaussette doit avoir plus tendance à faire fuir les gens plutôt qu’à les attirer. »

Avait-elle alors demandé en voulant jouer sur la carte de l’amusement mais zappant complètement que ni son attitude ni son timbre de voix ne suivaient. Comme si à la distance qui séparait les deux jeunes gens, Ethan était capable de discerner la frivolité du moment dans le regard de la rouquine. Prenant pour acquis que oui, Eireen s’était tout de même rapprochée et ne voulant pas risquer un geste irrespectueux en marchant avec ses chaussures sur le tapis, elle retira ses baskets de ville avant de s’asseoir à côté du « bel Adonis » mais à une distance assez respectable pour satisfaire le protectionnisme d’Hestia sans que ce ne soit complètement à l’autre bout. Croisant les jambes devant elle, elle plaça le sac dans le creux qu’elles formaient alors avant d’ajouter :

« Enfin ça doit compter dans l’effeuillage donc je suppose que ça a son rôle aussi. »

Pas qu’elle s’y connaisse sur le sujet et encore moins qu’elle sous entende que le but final d’Ethan était de finir nu sur le tapis, Hestia n’y survivrait pas. Elle non plus du coup.
Son attention à nouveau portée sur la sacoche, elle ouvrit cette dernière avant de se figer. Tous les compartiments n’étaient certes pas remplis mais le principal l’était et c’était bien là la pièce maîtresse du kit. Sauf qu’elle ne s’était pas attendu à voir CET appareil photo et CET objectif dans ce sac. Elle le referma, le rouvrit, ils étaient toujours là. Elle le ferma à nouveau, se frotta les yeux, le rouvrit, toujours là. Elle le ferma une troisième fois, se pinça, ne se rata pas et en grimaça avant de rouvrir le sac. Toujours et encore là. Elle se redressa alors, regarda autour d’elle et nota qu’à peu près tout le matériel dont ils avaient parlé pour « relancer » le club était présent. Elle rererereferma le sac et inspira profondément. Avec son excitation des dernières heures, cela ne lui était pas simple de se contenir de la sorte.

« C’est un sacré investissement pour le club, je croyais que le conseil des élèves avait été très restrictif dans le budget, ils se sont ravisés ? Enfin quand même... Une pièce comme ça… Il va limite falloir le laisser sous scellé et je garderais la clé sur moi tout le temps. »

Et de rajouter dans un chuchotement après avoir pincé les lèvres et de laisser échapper un faible rire alors que son fasciés avait décidé de ne plus suivre les directives du masque de neutralité :

« M’enfin si je fais ça je risque de me l’accaparer. Ce ne serait pas très juste envers les futurs membres du club, mais… »

Mais… Elle avait l’appareil de ses rêves entre les mains ! Enfin plutôt le sac qui le contenait, ça forçait la convoitise non ?






-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
*Dixit les Studios Harry Potter parce que c’est son rêve d’aller voir Dobby « en vrai » et de lui donner une chaussette (/zbaff).
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MessageSujet: Re: Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) EmptyDim 4 Juin - 15:04
Eireen sembla intéressé par l’idée d’un foyer et Hestia aussi. Mieux la première m’proposait même un vrai foyer. Vrai qu’srait pas pire qu’les immenses foyers antiques du bâtiment principal. Réfléchissant en lui balançant mes chaussettes alors qu’elle déposait ses effets perso et v’nait m’rejoindre, elle m’laissa sous-entendre qu’lui balancer mes chaussettes d’vais pas être particulièrement efficace pour attirer les gens malgré la beauté d’mes pieds. Inévitable, j’levai mes pieds pour les analyser d’un œil critique, l’ayant jamais vraiment fait auparavant maint’nant qu’jy pensais.

« Vrai qui sont pas mal! Suffisamment pour qu’tu partes pas apparemment. Ou c’est l’sac sur la table qui t’empêche d’fuir.», répondis-je en tentant d’attiser sa curiosité.

« Et « compter dans l’effeuillage donc je suppose que ça a son rôle aussi. » », répétais-je lentement ses paroles, incertains de s’quelle impliquait.

« S’tune accusation ou une d’mande? », la taquinais-je, m’demandant si elle impliquait pas qu’faisait ça probablement avec absolument tout’l’monde. Eireen était, entre temps, entrée dans mon champ d’vision, j’pus constater le changement d’ses traits alors qu’elle m’observait d’un air sévère. J’haussai les épaules, considérant la réponse peu importante et l’attendant pas réellement s’il s’agissait d’un reproche. J’préféré chasser l’idée qu’elle pense ça d’moi malgré l’fond d’vérité, spécifiqu'ment Eireen en fait. Si elle savait... J’secouai la tête légèrement comme pour brasser les idées et en faire r’sortir l’important.

« Et j’ai jamais mangé d’marrons grillés. On avait un vieux foyer à l’orphelinat, mais, pas très sécuritaire…et j’avais interdiction d’l’approcher. Il savait qu’j’allais volontair’ment cramer la place. Au fond s’tait une sage décision d’leur part. Bref…c’est décidé j’veux des marrons et donc un d’tes p’tits foyers. Tu m’fras goûter des marrons. Ça t’dérange de t’occuper d’l’achat. J’te file le budget et tu t’occupes du reste. Tu m’diras combien tu veux.»

J’tournai la tête pour la voir prendre place sur le tapis et lui sourit exagérément à pleine dent afin d’accompagner ma d’mande. Mais l’intérêt d’la rouquine pour l’appareil photo était d’toute évidence une priorité pour elle alors qu’elle ouvrait l’sac. Sa curiosité et son plaisir à la découverte étaient palpables. Toutefois, fidèle à elle-même elle sembla d’abord conserver toute la neutralité qui la caractérisait. En revanche, l’ouverture, la fermeture puis la réouverture du sac à répétition trompaient personne, surtout pas moi, mais c’est vraiment lorsqu’elle s’pinça qu’j’éclatai d’rire.

« C’est un sacré investissement pour le club, je croyais que le conseil des élèves avait été très restrictif dans le budget, ils se sont ravisés ? Enfin quand même... Une pièce comme ça… Il va limite falloir le laisser sous scellé et je garderais la clé sur moi tout le temps. »


…Petit moment d’malaise …J’tentai d’prendre exemple sur Eireen en matière d’expressions faciales. Surement un échec. J’allais quand même pas lui dire comment j’avais payé ça. L’important s’tait qu’elle l’méritait et elle l’avait. J’voulais l’encourager point. J’changeai donc pour la méthode Mircea, c’est-à-dire, focaliser sur s’qui est marrant pour afficher l’plus grand sourire charmeur possible et oublier l’reste. J’me concentrai donc sur ses traits d’visage qui pour une rare fois sembla démontrer un profond plaisir réprimé aussi inefficacement que ma propre « neutralité ».

« M’enfin si je fais ça je risque de me l’accaparer. Ce ne serait pas très juste envers les futurs membres du club, mais… »

« Baaah. J’allais pas laisser l’conseil empêcher l’évolution du Club, donc j’ai pris s’que j’pouvais et j’me suis débrouillé pour combler s’qui manquait, mais l’appareil appartient pas à l’école. Ils ont pas mi un Euro sur ça. Il appartient à une connaissance à moi. Genre rouquine super mignonne quand elle essaie d’cacher son excitation. Orpheline, des yeux bleus fabuleux. Tu la connais p’t’être. Elle préfère les renards et est genre à peut-prêt haute comme ça quand elle est assise sur une moquette comme celle-ci.»

J’mis ma main à sa hauteur, l’ajustant graduellement en fronçant les sourcils pour mieux évaluer et tentant d’garder un air totalement innocent massacré par la p’tite lueur d’plaisir dans mon r’gard. C’tait un jour d’grande victoire après tout. J’venais d’enfin apercevoir l’enfant caché chez Eireen. S’tait comme d’voir Aleks déballer un cadeau et ça m’rendait tout autant heureux. Fallait dire aussi qu’j’aurais été franchement déçu qu’elle le soit et on parle pas du coût.

« Donc, j’me suis pas fait avoir! Parfait! C’est pas trop merdique comme appareil j’espère. J’ai pas les contacts les plus r’commandable au monde, mais l’mec a qui j’ai d’mandé, m’a conseillé ça. Et l’dude est bon en photo aussi, mais pas autant qu’toi. Il en vend parfois aux touristes d’Galway et il connait ses modèles d’appareils. Il manque juste d’vision artistique à mon avis. C’est un bon vendeur par contre alors j’me méfis t’jours. Bref, la rouquine en question peu bien l’partager avec les autres membres si elle veut comme s’ta elle, mais j’lui conseil d’se l’accaparer et d’être égoïste. Elle l’mérite. Encore plus si elle s’occupe d’l’achat du four. »

« Sale manipulateur. »


« T’es mal placé pour parler. »

« C’était un compliment. Enfin, dans son genre. C’est toujours utile dans la vie. »


« Oh…J’suis sincère pour l’cadeau hein! S’pas juste pour qu’elle face ça, mais si l’envie lui prend. J’dis pas non! »


J’tais r’connaissant pour la façon dont Eireen avait pris soin d’moi avec l’Doc en Égypte et avant, au poste. Malgré son détachement face à ma personne, elle avait probablement porté plus attention à moi qu’l’ensemble des gens qu’j’avais rencontré dans ma vie ou presque. J’la connaissait d’puis peu d’temps en plus et elle d’vait m’trouver boulet dans mon genre. Alors, s’te présent, s’tait la moindre des choses pour tout s’que j’avais pu lui faire vivre. J’m’redressai, assis face à elle, appuyant mon coude sur mon genou et appuyant ma tête lâch’ment sur mon poing, un doux sourire en coin, restant silencieux en attendant de nouveau sa réaction à la compréhension qu’c’était pour elle et surveillant l’évolution d’ses traits.

« Suffit! Montre-lui la photographie! Je veux son opinion…entre femmes tu vois! Et Hestia aussi tiens!»

J’haussai un sourcil intrigué par s’te soudaine intervention. Aphrodite v’nait subit’ment d’interrompre mes pensées et son ton, bien qu’voulu plaisant, était plutôt sec. Sa soudaine autorité m’avait surpris. J’avais rien fait d’mal, on était pas pressé dans l’temps, j’lui v’sait pas honte à ma connaissance. Parfois nos visions divergeaient dû à la différence d’époque et d’culture, mais ça semblait pas être un d’ces cas-là. J’préférai jouer « sécurité » et lui d’mander calmement. La journée allait si bien, j’voulais pas gâcher ça. Quel caprice allais-je d’voir satisfaire cette fois pour ach’ter la paix?

[color=#660033]« Du calme, c’est si urgent? Y’a plus intéressant actuellement, j’pense qu’elle s’en fiche du mec. En plus, elle en a un 1000 fois plus sexy d’vant elle et elle reste d’glace. Tu l’as entendu elle veut que j’garde « mes feuilles ». »[/c
olor]

J’la sentais irritée par la dernière blague.

« Qu’est-ce qui s’passe? T’étais plus joyeuse tout à l’heure. »

« Je…Je me sens hors de la conversation. Bon. C’est ennuyeux. »

J’soupçonnais qui avait plus qu’le manque d’attention, mais qu’c’était pas tellement, l’moment d’en parler et s’t’excuse était bien son genre. J’m’en satisferais pour le moment comme elle f’sait des gros efforts pour s’contenir pour une fois.

« D’accord... », soupirais-je.

« Ah aussi Eireen! Comme promis. Et parce que Aph semble insister vraiment beaucoup. Photo! »

J’sortis mon téléphone d’ma poche allant chercher la photo du livreur que j’lui avais promis en texto et lui montrai la paume d’ma main dans laquelle il avait marqué son numéro d’téléphone.

« On peut faire livrer plus si on b’soin. », ricanais-je les joues rougies et pinçant les lèvres à mon tour et haussant les sourcils.

« En y songeant, j’aurais dû tester l’appareil, mais j’aurais été encore moins discret. Pas qu’j’l’ai vraiment été, t’auras compris. », ajoutais-je en agitant les doigts d’ma main marquée de mes nouveaux chiffres favoris.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) EmptyMar 5 Sep - 3:44

Et le club d'art renaît de ses cendres !

Pour être complètement honnête, Eireen n’avait rien écouté de ce qu’avait dit Ethan sur les marrons grillés et l’achat du poêle. Oh sa voix avait certes bien atteinte les oreilles de la jeune fille mais l’attention de cette dernière étant clairement accaparée par autre chose, ce quelque chose étant tout de même l’appareil photo de ses rêves comme déjà mentionné, ce qui n’était pas rien. Et bien… oui, elle avait complètement ignoré le bel Adonis sur ce coup. De même pour son passage d’incertitude au sujet de l’effeuillage alors que le commentaire de la rouquine n’était qu’un simple fait énuméré de ce qu’elle connaissait de cette pratique. Mais comme c’était passé à la trappe elle ne pouvait pas confirmer à Ethan que ce n’était absolument pas un commentaire qui le visait forcément. Hestia quant à elle, ne manqua pas de se « crisper » et de renifler de dédain à son « …ou c’est une demande ? ». La déesse se passerait bien des taquineries de cet éphèbe, encore que, étant sous la coupe d’Aphrodite, le terme d’éphèbe ne pouvait peut-être pas s’appliquer au jeune homme malgré son âge.

**Dis-moi, comment définissez-vous le terme d’éphèbe à votre époque ? **

Cette question tomba elle aussi dans l’oreille d’une sourde. Ne pas faire attention à ce qu’il se passe à côté était une chose, ignorer ce qui venait de son propre esprit c’était dire à quel point Eireen était obnubilée par la nouvelle acquisition du club par la gracieuseté de son président. D’ailleurs ce dernier ne tarda pas à entamer ce sujet et ce fut un réel regard interrogateur que posa Eireen sur lui lorsqu’il annonça que le pensionnat n’avait pas participé aux frais de l’objet mais qu’il appartenait à l’une de ses connaissances. Il fallait vraiment être confiant et d’une bonté extrême pour prêter un tel appareil à un groupe de jeunes se dit Eireen avant de reprendre le fil des explications d’Ethan.

Une rouquine ? Ce n’était pas ce qui manquait dans le coin de ce qu’avait pu observer la lycéenne depuis son arrivée au pensionnat. Super mignonne ? Cela non plus ce n’était pas forcément quelque chose de rare mais pour elle ce fut l’enchaînement de points communs suivants qui attisèrent sa curiosité d’autant qu’elle était sensée la connaître cette jolie rousse Ô combien généreuse. Orpheline, yeux bleus, aime les renards et de la même taille qu’elle une fois assise. Wow, ça en faisait des points communs ! C’en était même trop. A moins que… Il y eut enfin un tilt dans l’esprit de la jeune fille et cette déduction tardive fut confirmée par le fasciés d’enfant taquin de son voisin de tapis. Seigneur, il parlait d’elle ! Et c’était quoi ce pseudo air innocent qu’il portait trop bien aussi ? Hein ?

La jeune fille se retrouva alors à devoir composer avec divers sentiments et autant dire que le ressenti général ne lui plut absolument pas. Bon sang Ethan Shaw ce que tu pouvais être irritable dans ces moments-là ! Elle était à la limite de se dire qu’il vaudrait mieux qu’elle revoit son emploi du temps pour ne plus le croiser au club car pour le peu qu’ils s’étaient croisés jusqu’à maintenant, il avait trop de fois fais mouche dans ses émotions. Et puis il lui demandait trop de réflexion d’un coup alors qu’il enchaînait sur la personne qui lui avait conseillé l’appareil, l’achat d’un poêle et la photo promise du fameux livreur de mobilier. Sauf qu’Ethan ne se rendait pas compte qu’il ne pouvait pas s’attendre à ce qu’Eireen enchaîne aussi vite que lui. Cette fois-ci même si elle avait écouté tout ce qu’il avait dit, elle était encore bloquée sur le cadeau et elle resta silencieuse un moment. Elle n’arrivait même pas à concevoir que ce qu’elle tenait entre les mains était un cadeau pour elle. C’est qu’elle n’était pas habituée à recevoir des cadeaux là comme ça sans raisons particulières et puis elle connaissait l’ordre du prix de l’objet, c’était insensé !

**Mes avis que « bon sens » et « Ethan » ne sont pas miscibles. **

Si la remarque/boutade de la déesse ne tomba pas non plus dans l’oreille d’une sourde ce coup-ci, son hôtesse n’y répondit tout de même pas et même si elle savait qu’il y avait un fond de vérité, cela n’était pas une excuse pour qu’elle trouve normal de se faire offrir un tel bien. Non, elle ne pouvait pas accepter. C’était trop. Beaucoup trop. Il avait dû se ruiner pour l’acquérir, c’était affreusement malplaisant comme pensée. Elle ne méritait en aucun cas qu’il dépense autant pour elle.

**Permets moi de te rappeler une certaine soirée où tu t’es rendu à un poste de police pour avoir des nouvelles du jeune homme a à peine quelques centimètres de toi et qu’au final tu as payé sa caution. Un nombre à quatre chiffres. **
*Je me permets de te rappeler qu’il m’a intégralement remboursé la somme, même plus, juste après. *
**Certes. ** La déesse soupira alors avant de reprendre : ** Cela ne m’enchante guère de l’admettre mais il semblerait que ce soit tout de même un gage de reconnaissance. Ce que je ne peux qu’approuver. **
*J’peux pas refuser hein ? *
**Comment te sens-tu à cette idée ? **
*J’sais pas… C’est vraiment trop. Je ne mérite pas autant, surtout qu’il a d’autres frais à pourvoir d’après ce qu’il a dit quand on a nettoyé le local après la fête mais j’ai le sentiment que ce serait déplacé… Je ne veux pas le vexé. Et encore moins le décevoir en refusant. *
** Tu ne peux qu’accepter alors. **


En effet, elle ne pouvait faire « que » cela. Il ne faut pas se fourvoyer, ce n’était pas une résignation de la part de la rouquine mais bien une acceptation et aussitôt qu’elle se fut faite à l’idée, il n’y eut que le positif de recevoir un tel présent qui dicta ses émotions et son comportement. De ce fait, sans prévenir, elle se pencha vers Ethan en passant ses bras autour de ses épaules et l’étreignit.

« Merci ! Merci, merci, merci ! »


Elle s’écarta de lui en ajoutant : « C’est juste… Énorme ! » Et cette fois-ci le masque était bel et bien tombé. Réprimer autant de joie et de gratitude lui était impossible. Tout sourire, elle sorti délicatement l’appareil photo de son compartiment protecteur et caressa du pouce quelques boutons, se mordant la lèvre inférieure d’anticipation à pouvoir se faire la main avec cette perle. Elle sorti avec tout autant d’attention l’objectif et inspira un grand coup en reconnaissant le modèle. Bon dieu qu’elle trépignait d’impatience ! Cependant, elle n’était pas là pour cela et elle parvint -non sans mal- à se contenir et à reprendre la discussion, répondant aussi sérieusement qu’elle le pouvait alors qu’elle fixait l’objectif et sous pesait l’ensemble.

« En fait, je pense que la personne qui t’as conseillé s’est en même temps moqué de toi et pas moqué de toi. Pour du matériel professionnel il n’y a pas mieux. C’est l’appareil qu’utilise mon patron et ses clichés sont plus que magnifiques, c’est dire ! Par contre, est-ce qu’une pauvre étudiante en photo a vraiment besoin d’un Canon EOS 5D Mark III ? La réponse est clairement non. Après il faut voir aussi à combien il te l’a proposé. Les prix vont d’un peu moins de 2000 euros à 3000 si jamais tu veux comparer. »

Un petit jingle retentit dans la pièce et sans mentir, elle en eut des frissons. Cela ne dura qu’un très court laps de temps car comme dit, ils étaient là pour remettre le club à neuf ! Elle l’éteignit bien vite et démonta l’objectif puis rangea le tout et plaça le sac à côté d’elle.

« Pas de problème pour le poêle. Je m’en occupe ! »


Avait-elle alors dit avec entrain. La rouquine savait déjà ce à quoi servirait son « extra » de la fête de Pâques. Si Ethan avait tiré de sa poche pour l’appareil photo elle pouvait bien faire une petite folie pour le poêle aussi. Surtout qu’il ne semblait pas connaître tous les merveilleux petits points positifs qui venaient avec et en première ligne, la superbe sensation de confort qu’offrait une telle installation. Il allait juste falloir qu’elle voie où ils pourraient stocker les bûches. Et s’il y a ce qu’il faut pour évacuer la fumée… Bon elle verrait ça plus tard. Il y avait un dernier sujet abordé et non des moindres, même de l’avis d’Aphrodite aussi la jeune fille se repencha vers Ethan pour enfin voir à quoi ressemblait le beau livreur.

**C’est tout à fait le genre d’homme qu’Aphrodite apprécie, je comprends mieux sa hâte à vouloir le montrer. **

Et Eireen ne pouvait qu’approuver les trois ce qu’elle ne tarda pas à partager.

« Il a un sacré charme, c’est vrai. Hestia seconde d’ailleurs. Les cheveux un peu plus longs lui iraient mieux par contre. Si tu le revois il faudra lui proposer qu’il se les laisse pousser un peu. »

La dernière phrase du beau brun réussit à faire décrocher un petit sourire taquin à la jeune fille.

« Bien que tu sois un loup, la discrétion ne fait pas partie de toi. Quand tu apprécies, tu le montres. »

Se permit-elle de lui dire alors qu’elle le connaissait si peu. Elle garda toutefois une remarque à propos de la « chasse » pour elle. Il ne fallait pas abuser non plus. D’ailleurs il était sans doute temps qu’ils se concentrent sur le but principal de leur présence à l’atelier. Sans ajouter de mots elle se releva et alla placer le sac avec l’appareil photo à côté du sien qu’elle avait posé sur une table plus tôt. Elle se retourna et jeta des coups d’œil aux divers nouveaux éléments et à la pièce dans sa globalité, mains posées sur les hanches.

« On commence par quoi Monsieur le président ? Je propose qu’on termine par le coin détente, comme ça on ne sera pas tenté de se prélasser tout de suite et de ne plus rien faire après. »

Son regard se posa alors sur la grande masse drapée au centre de la pièce.

« C’est un projet particulier ? »



Eireen Ò Mealaigh
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MessageSujet: Re: Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) Et le club d'art renaît de ses cendres! (ft Eireen) EmptyMer 10 Jan - 7:00
J’avais noté l’absence d’Eireen qui avait l’air de bien s’ficher du joli livreur, mais au bout du compte j’m’en fichais aussi. J’comprenais bien qu’elle était heureuse du cadeau et c’était s’qui comptait pour moi. Ça valait une p’tite fortune, fine, mais payer pour un truc qui pour une fois rendait quelqu’un heureux plutôt que simplement me sortir moi ou un pote des emmerdes, ça m’faisait quand même chaud au cœur.

S’il y avait un truc que j’avais réalisé par contre s’tait à quel point j’avais touché l’intérêt d’la rouquine. Du coup quand elle s’était penchée vers moi, j’avais hésité, voir légèrement reculé, inhabitué d’la voir s’rapprocher d’ma personne de s’te façon. Ce fut d’courte durée évidemment, comme au moment où j’compris s’qui s’en v’nait et qu’elle passa ses bras autour d’mes épaules, j’en profitai pour en faire autant, l’étreignant fortement et m’délectant d’sa proximité et de sa bonne humeur.

« C’est juste… Énorme ! », m’avait-elle répondu en s’écartant à ma grande déception.

J’restai sans voix un moment, partager entre cette déception et l’plaisir d’la voir profiter d’son appareil. Elle le sortait à présent d’sa boîte, d’la même manière que j’pouvais manipuler la matière soit, délicat’ment, l’caressant pratiquement comme un amant, mordant ses lèvres avec l’envie dévorante d’en faire bon usage immédiatement. Pour une fois, j’tais certain d’pouvoir lire Eireen aussi bien qu’un livre et j’aimais bien s’que j’y découvrais : la passion. Pour une fois, il n’y avait presqu’aucune retenue dans sa gestuelle ou ses traits d’visage, et moi-même, j’avais du mal à réprimer mon sourire, fier d’ma personne comme jamais. J’avais l’impression d’avoir remporté une grande victoire sur l’air semi-blasé permanent d’ma collègue. De timides grognements d’la déesse d’l’amour me ramenèrent à la réalité, alors que mon regard se perdait dans l’admiration de cette nouvelle facette d’Eireen.

« Alors tant mieux. J’suis content d’avoir fait l’bon choix. Même si, je sais bien qu’t’as pas b’soin d’appareil d’qualité pro pour faire un boulot d’pro, s’toujours sympa d’avoir d’bon outils. »

Bon, j’avais pas eu un aussi bon prix qu’j’le pensais et j’avais travaillé fort pour obtenir l’objet, mais j’m’étais pas fait avoir non plus selon l’évaluation et j’me teins bien d’laisser paraître quoiqu’ce soit. S’tait un cadeau. D’jà elle semblait avoir une bonne idée d’la valeur du truc. Meh. J’l’observai ranger l’appareil avec soins afin d’passer à des choses plus sérieuses, m’relançant au sujet du poêle.

« Merci. Si b’soin d’info, tu m’diras aussi combien j’vais débourser. Question que je planifie pour débloquer tout ça. Et en passant! Tu es beaucoup trop sérieuse Mlle  Ò Mealaigh. Moi j’aurais pas pu m’retenir d’tester mes nouveaux jouets. T’veux nous prendre des photos du club quand on aura fini de tout placer? Pour documentation et publicité, tiens! On sait jamais.»

Sa cont’nance était r’marquable. Personnellement, je tentais plutôt d’appliquer ma philosophie du « Ça me tente, je fais maintenant. », mais la rouquine était plus sage apparemment. Pas vraiment une surprise en fait ou rien d’nouveau.  Du coup j’me permettais d’au moins lui trouver une bonne excuse pour utiliser l’sien. J’allais m’redresser, mais j’réalisai au même moment qu’Eireen s’rapprochait d’moi d’nouveau. J’allais ouvrir les bras quand j’compris final’ment qu’elle v’nait voir mon fameux livreur. J’l’avais oublié c’lui-là. J’fis donc mine d’étirer mes bras pour r’placer mes manches et lui r’tendis d’nouveau mon téléphone portable écoutant ses r’marques sur ce qui lui irait le mieux en termes de coiffure.

« Je lui dirai. Et oui, c’est important d’le dire qu’on apprécie! Comme ça, ça encourage les gens à refaire ce que t’aimes. Ça rend les gens heureux. J’connais personne qui aime pas s’le faire dire si c’est bien dit. Et même mal dit. Les gens diront s’qu’il voudront, savoir qu’même les cons t’admirent c’pas mauvais pour l’estime. En plus, tu peux les rejeter et c’est doublement satisfaisant d’les boucher parce que tu sais qu’ça les fait rager.»

J’aurais bien pu continuer longtemps sur mon propre avis du sujet, mais encore une fois, plus responsable qu’moi, Eireen se l’vait d’jà, déterminée à ranger l’club et m’demandant par quoi on commençait. Pour toute réponse, j’me la fermai et m’levai à mon tour. Elle avait bien raison. Il fallait s’y mettre.

« J’suis d’accord pour l’coin détente», répondis-je avec regret en r’gardant l’tapis. « On peut commencer par l’coin photo pendant qu’t’es là. J’saurai s’quoi tes besoins. Comme ça si ont ne fini pas s’soir, je pourrai gérer l’reste. Sinon j’avoue que l’atelier pour la sculpture est mon lieu urgent.»

J’pointai l’gros bloc d’marbre. Ce à quoi, elle m’demandais d’ailleurs si y s’agissait d’un projet particulier. Un sourire timide avait dû transparaître, n’voyant pas trop c’ment expliquer ça. J'tais quand même content qu,elle s'intéresse à mes trucs. Par contre, c’tait un projet impliquant beaucoup d’dépenses autant financières qu’émotives et j’hésitai longuement à parler d’cette folie. Après un moment, cumulant un brin de courage et pesant mes mots, parce que ouais, dans ce cas-ci c’était nécessaire pour mon bien-être et ma réputation.

« Je ne crois pas qu’Eireen te jugerais pour verser quelques larmes. En fait, ça te rendrait certainement plus «vrai». »

« Quoi?! Tu m’accuses d’être fake? Moi? J’suis t’jours franc! J’suis un livre ouvert!»

« Non. Enfin, oui tu es plus que vrai en ce sens. Tu dis ce que tu penses et tes expressions faciales cachent très peu. Il est facile de te lire et aussi de mal te lire, mais dès qu’il s’agit de ce genre d’émotions "importantes" tu ne communiques pas beaucoup. Ta Béata avait raison. C’est mauvais pour toi et tu le sais. De toute façon, tu fais bien ce que tu veux. Moi, je suis là pour toi quand tu le désires amour. Tu pourras toujours te confier.»

Mon visage se renfrogna sous les remarques de ma déesse, mais mon regard croisant celui d’Eireen me rappela que j’avais une réponse à donner et je me radoucis immédiatement, cherchant mes mots en allant glisser maladroit’ment une mèche de ch’veux derrière mon oreille.

« Da… Euh. C’est du marbre. Aeeem…J’veux sculpter un truc. Du coup, j’ai acheté l’équip’ment pour travailler la pierre aussi. Attends, j’ai un croquis.»

M’randant jusqu’au bureau « d’administration » du club, j’ouvris à clé l’un des tiroirs pour en sortir un autre de mes innombrables cahiers à croquis, celui-ci détenant ma future et plus grande œuvre jusqu’à présent. S’tait du moins mon intention. J’l’ouvris à la page en question, représentant une jeune femme ailée, entourée d’un drapée sur un socle massif et plaqué. Des mesures étaient indiquées sur les côtés, révélant la dimension impressionnante que j’souhaitais donner à l’objet. J’tendis l’brouillon à Eireen.

« J’pas habitué à la pierre. J’ai d’jà fait des p’tits trucs, mais ça j’avoue qu’c’t’un défi. J’quand même confiant en mes capacités. J’vais juste faire des modèles en terre cuite pour bien visualisé, refaire quelques croquis et éventuellement j’me lancerai en commençant grossièrement. J’ferai surement quelques parties séparées pour faciliter le déplacement une fois fini. J’en ai déjà quelques représentations. Je ne suis pas certain de la position d’Si…d’la fille. J’suis pas satisfait encore. »

Par habitude, j’allais prononcer son nom, mais comme un nœud au fond d’ma gorge m’en avait empêché et j’avais trouvé une autre façon d’le dire. J’me trouvais débile qu’ça m’fasse encore autant d’effet après tout s’temps et j’avais secoué ma tête comme pour éviter l’débordement d’larmes qui aurait bien pu suivre. D’ailleurs, plus j’songeais au fait que j’voulais pas, plus je sentais le risque augmenté d’ailleurs. J’espérais qu’malgré l’allure d’la pièce Eireen pose pas trop d’questions sur l’fait qu’ça r’semblait vachement à une pierre tombale. On s’connaissait peu, j’allais pas l’emmerder avec mes histoires. Pourquoi ça m’affectait autant après tout ce temps, s’tait con bordel!

« Tu n’es pas responsable. Je ne l’étais pas pour Adonis. Ça m’a pris un moment à comprendre, mais il faut extérioriser. »

J’ignorai complètement Aphrodite, j’voulais pas l’entendre, s'tait ma faute, j'allais pas m'mettre d'la merde dans le yeux moi. J’laissai à Eireen l’loisir d’admirer la chose alors que j’me dirigeais vers l’matériel de photo. J’entendis ma déesse soupirer et moi je soufflai à travers mes lèvres comme une bouilloire qui à b’soin d’évacuer la pression.

Prévoyant de changer l’armoire brisée des appareils photo pour la nouvelle qu’j’avais commandée, plus sécuritaire contre les vols et que l’conseil m’avait accordé pour protéger l’matériel d’l’école, j’commençai à vider l’premier en prenant soin des appareils avant d’bouger le meuble entier.

« Erm. Mais toi, tu m’as pas dit pour ton boulot. Ça s’passe bien final’ment? Ton patron, il est sympa avec toi? Genre t’apprends? Ou t’es genre son esclave perso?»


J’me remémorais évidemment ma propre expérience avec un sculpteur qui m’avait autrefois pris sous son aile et rejeté dès que j’avais décidé d’arrêter de coucher avec. Au final, j’avais aussi réalisé ne pas avoir passé autant d’temps à apprendre qu’à forniquer. S’qui était loin d’mon objectif de base. J’relevai la tête avec un mince sourire en coin, m’doutant bien qu’ça irais pas aussi mal pour elle. Eireen était pas comme ça. Elle aurait choisi son « maître » avec plus d’soin. Enfin, pour une raison obscure, l’idée qu’elle soit pas « comme ça » m’plaisait bien au fond. Soyons franc, j’la connaissais pas vraiment assez pour savoir sis c'était vraiment l'cas.

« Hestia est sa divinité, si ça peut te rassurer. Si elle a eu son mot à dire sur son choix d’étudiante ou que l'administration a pensée que ce serait un bon couple élève/divinité, tu peux bien penser qu’elle est une sainte comme tu dis. Elle a certainement une vie amoureuse des plus ennuyante. J’espère pour elle qu’Hestia ne la condamnera pas à faire comme elle et l’empêcher de profiter des plaisirs de l'amour et de la chair. C’est cruel. Je trouve. »

« Inhumain tu veux dire! Ce s’rait moche. Mais d’toute façon Eireen a certainement eu un tas de p’tit copains d’jà. Tu l’as r’gardé?! Mais j’disais juste qu’elle donnerait pas son corps pour son patron à la base. »

« Meh. Compte sur Hestia pour empêcher ce genre d’attitude. Personnellement, je n’y verrais aucun problème tant qu’il en prend soin. Depuis quand est-ce TON cas d’ailleurs?»

« Non, mais j’en ai pas d’problèmes. Juste. Pas Eireen. J’sais pas. »
«Hmm hmm.»

«Quoi?!»

«Nah, mais rien.»

«S'quoi s't'attitude qu'tu m'fais là?! J'peux souhaitez du bien à quelqu'un d'autre qu'moi dans la vie! S'qui est bon pour moi l'est pas nécessairement pour d'autres. J'pas obligé de "populariser ton culte" en tout temps en encourageant les gens a s'dévergonder. »


«Ce n'est pas le problème et ce n'est PAS se dévergonder. C'est répendre de l'amour.»

«Dit celle qui avait des putes sacrées à Corinthe! Ouais, j'ai retenu s'bout-là! Parce que ouais, tes filles d'vaient être follement amoureuse de leur client right!?»


«C'était plus compliqué que ça. Tu ne peux pas comprendre.»

Boudeuse, Aphrodite avait décidé d'me faire passé pour un con plutôt que d'me'expliquer. S'qui m'allait pour cette fois parce que peu importe, j’étais content pour le nouveau job d’Eireen, même si savoir qu’elle avait trouvé un travail dans son domaine m’rappelait un peu qu’j’arrivais pas à faire r’connaître mon talent moi-même. S’tait quand même pas sa faute à elle et j'lui souhaitait qu'tout aille bien. J'avais mieux à faire que d'm'engueuler avec Aph pour des conneries.
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