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You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé!
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MessageSujet: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyJeu 2 Avr - 3:50



If I Lose Myself


feat. Paris Sirius Adiathésía 





J’ai volontairement omis de mettre l’alarme sur mon cellulaire hier soir. J’entends distinctement ma partenaire de chambre se lever et se diriger vers la salle de bain avant de refermer la porte derrière elle. Je ne fais pas mine d’ouvrir les yeux ou de bouger quand elle ressort quelques minutes plus tard, fouillant dans ses affaires pour trouver ses livres. Intérieurement j’espère qu’elle ne viendra pas s’enquérir de mon immobilité. Je n’ai pas envie de lui adresser la parole. Rien de personnel, seulement se matin je sens la nostalgie m’envahir plus que d’habitude. Je voudrais pouvoir m’ensevelir sous les couvertures et m’imaginer protéger de tous les maux de l’univers. Comme si rien ne pouvait m’atteindre, que je suis invisible.

« Ní mórán thú… »
Spoiler:

Je serre les dents, j’ai réussi pendant un instant à croire que j’étais béni par son absence. Quelle erreur monumentale. Comme si un simple bout de tissu aurait pu avoir une quelconque propriété magique capable d’occulter sa présence. Il en faudra nettement plus pour y arriver. Je réprime un soupir de lassitude, craignant de me faire découvrir par l’autre jeune fille qui tourne encore en rond dans la pièce. Enfin, après une attente qui me semble interminable, elle quitte la chambre. Toujours sur le qui-vive, je ne me détends complètement que lorsque j’ai compté jusqu’à trente. D’un geste, je repousse les draps en fixant le plafond d’un regard vide. J’ignore quel genre de conséquence on réserve aux « pensionnaires » qui désertent les cours. Avec un sourire sans joie, je me dis que ce ne peut être pire que la possession.

« What are you planning to do today ? Kill yourself ? Give me absolute control of your body ? »

« Ferme là ! »

Je me redresse, agacée de la voir fomenter des plans aussi sordides alors que je suis à peine en état de résister. Pas que je veuille lui donner raison, seulement une douleur sourde dans ma poitrine laisse croire que je suis vulnérable. Un léger tremblement agite le bout de mes doigts, probablement dû au stress et au manque de sommeil. Mes nuits sont de plus en plus agité, à croire qu’elle essaie de prendre le plein contrôle de mon âme même dans mes rêves. Carrément effrayant.

« I always have what I want. I gcónaí. »
Spoiler:

Rejetant ses mots acides d’un battement de paupière, je sors du lit. Il faut que je bouge, je vais devenir folle sinon. Ramassant des vêtements propres dans mes tiroirs, je marche d’un pas décidé vers la douche. Rien de tel pour se purifier les idées. Comme à mon habitude, je n’adresse pas un seul coup d’œil à mon reflet dans le miroir. Ça fait presque un mois que je ne me suis pas franchement dévisagé. À quoi bon de toute façon puisque cette garce ne manquera pas de me dire à quel point je suis laide.

La brûlure de l’eau sur ma peau est presque trop agréable, je suis tenté de ne plus jamais en sortir. Même si j’ai lavé mes cheveux la veille, j’hésite à peine avant de plonger ma tête sous cette averse réconfortante. Je peux sentir la tension dans mes muscles se relâcher, tout comme la douleur s’estomper. Pour une des rares fois depuis mon arrivé, j’ai le sentiment d’être bien dans mon corps. Trop tôt cependant, les larmes me montent aux yeux. C’est un des rares moments où je peux me laisser aller à pleurer sans risquer de me faire surprendre ou qu’on me pose des questions auxquelles je ne veux répondre.  Prenant sur moi, je ferme tout et sort précipitamment, risquant de peu de me rompre le cou. Je m’habille en vitesse, prenant tout juste le temps d’essorer ma longue chevelure brune avant de  retourner chercher mon sac, mon téléphone et mon iPod sur ma table de chevet.

« Such a hurry .... What did you have in mind ? »

Je ne lui réponds pas, sortant du pensionnat comme si j’étais en retard pour mes cours. Ce qui techniquement est la pure vérité. Sauf qu’au lieu de me diriger vers le lycée, je prends le chemin vers le portail. Allumant mon lecteur de musique, j’appuie sur n’importe quelle chanson simplement pour ne plus rien entendre de ce qui m’entoure. Je sais que cela ne lui fera pas plaisir, seulement je m’en fiche. J’ose même monter le son à la limite du tolérable. La grille n’est pas verrouillée, ce qui m’arrange parfaitement. Je marche d’un pas rapide vers l’arrêt d’autobus un peu plus loin. Évidemment, il n’y a personne. J’ignore dans combien de temps passe le prochain, je m’appuie donc sur le panneau en laissant les paroles de OneRepublic m’envahir.

Je lève les yeux au ciel, malgré la présence des nuages je perçois le bleu du ciel. Aujourd’hui il fera beau. Bleu comme ses yeux, ne puis-je m’empêcher de penser. Non, pas tout à fait. Les siens sont légèrement plus foncés. J’ai un pincement au cœur en pensant à lui. J’ignore pendant combien de temps c’est écoulé depuis mon arrivé, mais je vois mon carrosse s’avancer lentement dans ma direction. Il lui faut une éternité avant de se rendre jusqu’à l’arrêt, et je contrôle mal mon impatience devant les portes closes. Lorsqu’elles s’ouvrent, je suis déjà à bord, glissant ma passe dans le lecteur. Les sièges sont pratiquement vides, je note rapidement une dame âgée  avec ses paniers à ma droite qui observe mes cheveux dégoulinants d’un œil réprobateur. Un peu plus au fond, un homme dans la trentaine dort la tête appuyé contre la fenêtre et également une femme en pleine lecture d’un roman à l’eau de rose. Je me laisse donc tomber avec un soupir sur le banc à ma gauche, réajustant mes écouteurs au passage. Sortir me fera du bien. Qui plus ait, j’ai deux trois petites choses à faire en ville. Il y a trop longtemps que je n’ai pas vue l’océan, je dois m’assurer qu’il ne m’a pas oublié.

Un mouvement me tire de mes pensées et me fait détourner la tête. À mes côtés se tiens un jeune homme, qui me dévisage de ses prunelles cyan. Ses yeux… Ses cheveux… Le ciel… La mer… Mes souvenirs se contredisent et se mêlent au présent, brouillant ma vision pendant un court instant. Tant de bleus, tel des ecchymoses fleurissant sur ma conscience pour me rappeler la dure réalité. Il n’est plus là… Je suis seule.






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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyJeu 2 Avr - 13:27


«Petite échappée»

Le vide. Le vide complet. Il venait de se réveiller, ou du moins de reprendre conscience. Il se tenait au milieu du parc, debout et torse nu, en pleine nuit alors que le vent glacé soufflait plus fort que jamais. De la bruine presque gelée en cette saison venait bruler sa peau, tandis que ses poils se hérissait sur sa nuque.

Qu'est ce qu'il faisait ici? Était-il somnambule? Non bien sûr, la réponse se taisait, essayant de ne pas se faire remarquer. Qu'avait-il cru en l'ammenant ici, le tuer? Cela n'aurait servi à rien, vu qu'il n'aurait à nouveau plus de corps. Mais il venait en effet de passer une nouvelle étape, alors qu'il se croyait juste paisiblement endormi, l'autre prenait possession de son corps. Et qui sait ce qu'il aurait pu en faire? Cette sensation d'impuissance, Paris la détestait, la cotoyant depuis sa naissance. Ce prénom qu'il haïssait donné par ce même père qu'il ne pouvait plus supporter, et sa mère qui semblait toute aussi impuissante que lui. A chaque fois qu'il la voyait, ce sentiment de dégoût le submergeait. Elle ne se battait même pas pour la reconnaissance de son propre fils aux yeux de son mari. Il n'avait plus envie de se prendre la tête avec cette famille de barge, et comptait bien leur faire concurrence sur leur propre terrain, sauf que lui, il l'aurait mérité, et n'aurait pas juste hérité par un absurde lien du sang. Fonder une famille? Jamais. Si c'était pour ne pas l'assumer, autant ne pas en avoir. Et voilà qu'aujourd'hui, il était encore devant un cas de figure semblable: on lui avait imposé une chose, qu'il aurait sans doute refusé, pour ensuite contrôlé sa vie... Enfin, était-ce réellement une vie, après tout?

Et il était là, devant le bassin à carpes... Il soupira et, gelé jusqu'aux os, rentra dans les dortoires. Il tremblait, mais s'en fichait presque au final. La déprime était à son paroxisme, et il commençait à ne plus trouver de réconfort nulle part. Auen, son meilleur et seul ami, s'était montré absent, et il ne l'avait pas revu depuis leur triomphe. Il disait seul ami car les idiotes d'un soir et ceux qui le félicitaient juste quand il mettait l'administration à mal, il ne les comptaient pas franchement dans ses amis proches. Certes, il riait de bon coeur avec eux, mais c'était plus un passe temps qu'autre chose. Au final, il se retrouvait à nouveau seul.

Il entra dans sa chambre, sans se préoccuper d'être silencieux pour éviter de réveiller son camarade de chambrée, claquant même la porte en rentrant. Ca y était, la rage montait à présent, tout remontait en bloc sans qu'il ne puisse plus rien retenir, il en voulait à la terre entière. Il alla directement dans la douche, ouvrit l'eau et sans même prendre le temps de se déshabiller il entra dedans. Fulminant sa haine, n'importe qui serait venu qu'il se serrait sans aucun doute pris son poing en pleine figure. Cependant, ce n'était pas une personne qui lui faisait face mais un simple mur carrelé où l'eau dégoulinait lentement en fin petit ruisseau. Il y mit toute ses forces avant d'applatir violemment la tranche de son poing fermé contre le mur, la douleur ne le faisant se sentir qu'encore plus haineux. Il répéta son geste, il mettant les deux poings, et le fait que le pauvre carrelage, qui n'avait rien demandé, restait stoïque, sans même une fissure, accentuait le sentiment de faiblesse qui le prennait de toute part.

Il ne faisait pas attention à son camarade qui, inquiet, frappait à la porte.

Rien y faisait, ce mur restait figer, sans une égratignure, plus fort que lui. Décidément tout était contre lui.

Plus personne ne frappait à la porte, son camarade était-il sorti? Tant mieux si c'était bel et bien le cas. Il sortit de la douche, se sécha à peine et mit enfin des habits secs. Il attrapa son téléphone et mit son casque, le réajustant bien avant de mettre des musiques celtiques à fond, se fichant bien d'user son audition.

Il sortit de la salle de bain et remarqua que son camarade était sorti. Sans doute avait il préféré finir le reste de sa nuit ailleurs. Haussant les épaules, il sortit en attrapant son skate, tandis que celui qui partageait sa tête restait étrangement silencieux. Dehors, la pluie avait enfin cessé, laissant place à la rosée, tandis qu'au loin les premières lueurs du jours commençaient à poindre.

Il alla au skate parc, alors que les rampes étaient encore trempées et ce qui était donc particulièrement dangereux, mais commença tout de même à s'entrainer. Il tomba plusieurs fois, ce qui ne lui arrivait que très rarement, à chaque fois que le skate dérapaient dans une flaque. De nouveau trempé, il soupira. Les élèves commençaient à sortir des dortoirs et il n'avait pas envie d'être remarqué aujourd'hui. Le portail était encore fermé, et il balança son skate par dessus la clôture avant d'y grimper à son tour, se fichant des risques encourus. Il se balada ainsi dans le coin, sans vraiment aller bien loin, roulant sur son skate alors que son cerveau se déconnectait de plus en plus de la réalité, toute son attention tourné vers ses pensées. Il roulait donc sans s'arrêter, le regard dans le vide, alors que les minutes passaient. Au bout d'un moment, il ne savait même plus où il se trouvait. Il trouva alors un arrêt de bus et s'y arrêta. L'une des lignes qui menaient à son lycée passait visiblement par ici. Un bus arriva, mais c'était celui qui venait du lycée, et non celui qui le ferait rentrer. Il se décida tout de même à le prendre, après tout, il avait besoin de fuir cet endroit. Il entra dans le bus, chercha en vain son passe qui était resté dans sa veste de la veille et s'excusa auprès du conducteur de l'oubli. Le conducteur voulu lui faire la morale, mais voyant que le garçon n'était pas du tout réceptif finit par lui dire que ça allait "pour cette fois".

Paris soupira regarda les places occupées. Presque toute. Il en restait une près d'une fille, plutôt mignonne. Elle avait les cheveux encore trempés, comme si elle venait de se prendre la pluie, mais sans doute était-ce une douche vu que ses vêtements eux semblaient secs. Il s'assit à coté, la trouvant tout aussi perdue que lui, et il se demanda un instant, sortant de ses pensées lugubres, où elle pouvait bien aller. Il croisa alors son regard, des yeux verts émeraudes, qu'il trouvait bien plus profond que les siens, d'un bleu glacé.

Elle ne sembla pas vouloir commencer la conversation, et il hésitait à le faire, n'ayant pas envie de déranger quelqu'un d'autre aujourd'hui. Il détourna le regard un instant mais ne put s'empêcher de revenir vers elle, ayant tout de même une impression de déjà vue. N'était-elle pas au pensionnat...? Il avait un doute. Peut être se trompait-il après tout. Bientôt le bus s'arrêta à son terminus, et Paris dut retourner à ses sombres pensées, sortant du bus. C'est alors qu'il remarqua que la jeune fille aux yeux verts était restée assise.

- Euh... Tu ne sors pas?

Le conducteur du bus, de nature bourrue, semblaient lui aussi s'impatienter, et il demanda pourquoi elle n'était pas à l'école. Ils étaient arrivés à la mer, où le vent était particulièrement violent, et le chauffeur voulait vite faire le chemin du retour. Paris lui fit signe qu'elle était avec lui, pour lui éviter de se faire gronder par un orchidoclaste notoire ou de se faire ramener au lycée de force.

- C'est bon cool, tranquille, elle est avec moi, OK?

Il n'y avait pas un chat à cette heure, et tous les passagers du bus étaient sortis bien des arrêts plus tôt. Il attendit seulement qu'elle descende, tandis que le bus repartait déjà.

-Ca va? Désolé, il avait l'air chiant. Moi c'est Paris, mais tu peux m'appeler Sirius, comme tout le monde. T'es pas du pensionnat toi par hasard? Tu sèche aussi?

Il avait commencé la conversation malgré lui, oubliant petit à petit ce qui s'était passé le matin même. Le soleil perçait à travers les nuages, réchauffant un peu l'atmosphère, tandis que le bruit des vagues s'écrasant sur les rochers l'apaisait petit à petit. Ils étaient loin de leur prison, loin de toute administration. Il avait même mis son téléphone en mode avion, pour ne pas être dérangé.



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyVen 3 Avr - 4:39



Bless My Lonely Soul


feat. Paris Sirius Adiathésía 





Je dois me faire violence pour ne pas le dévisager, non pas à cause de la couleur marginal de sa chevelure, ni à cause de ses nombreux piercings et tatouages ou de ses vêtements, mais parce que ses yeux m’appellent. J’ignorais que j’étais sensible à ce genre de détail, maudissant cette faiblesse qui me faisait perdre de la distance entre moi et les autres. Je décide de me concentrer sur le paysage qui défile et sur la musique dans mes oreilles. Des souvenirs resurgissent en moi, montant comme la marée haute.


La pluie découpe son visage séduisant, suivant du bout des doigts l’eau qui ruisselle sur sa peau, je résiste à l’envie de la parcourir de baiser pour m’y abreuver. Il est tellement beau. Malgré les mèches sombrent qui lui tombe devant le regard, tous les océans du monde n’arriverait pas à éteindre le feu qui y brûle. Une bouffée d’amour et de fierté réchauffe mon corps, faisant battre mon cœur plus vite encore, sachant que ses prunelles ne brillent que pour moi. Il est le centre de mon univers, tout mon être gravite autour de lui. Sans lui je suis perdue, seule et sans défense. Sa voix m’empêche de pleurer. Ses bras m’empêchent de tomber. C’est malsain, je le sais mieux que quiconque. Pourtant, à cet instant je ne le vois pas comme mon frère, mais comme l’homme que j’aime.


« Wake up, duine! I don’t want spend the day in this dirty bus. »
Spoiler:

Je sursaute violemment, oubliant carrément l’endroit où je me trouve. J’aperçois l’expression contrarié du chauffeur qui me fixe en attente de quelque chose. Un rapide coup d’œil autour me confirme que nous sommes arrivés à destination et que je suis la dernière passagère. Mon voisin de siège lui dit quelque chose pendant que je tire mon sac et me dirige vers l’avant. Je sais qu’il parle puisque ses lèvres bougent, mais le son dans mes écouteurs couvrent sa voix. Il ne m’a pas dérangé de tout le trajet,  j’ignore si j’en suis soulagé ou bien déçue. Je passe devant le conducteur sans lui accorder d’attention et tique légèrement sous la violence du vent. Tout en éteignant mon iPod, je poussai un soupir de frustration. Grâce à mon étourderie j’ai loupé mon arrêt. Maintenant je dois me coltiner 3 km de marche. Ce qui risquait d’être les minutes les plus longues de ma vie. Je pouvais tout aussi bien prendre le prochain bus, seulement la 413 à la fâcheuse tendance de se faire attendre. Même si je savoure ma liberté improvisé, je doute fort qu’on apprécie mon escapade. Autant en profiter le plus possible et non perdre mon temps.

-Ça va? Désolé, il avait l'air chiant. Moi c'est Paris, mais tu peux m'appeler Sirius, comme tout le monde. T'es pas du pensionnat toi par hasard? Tu sèches aussi?

« The young human is curious, isn't it ? Why don’t you tell him to go somewhere else, as with all those who have approached you ? »

Je perçois distinctement son ton moqueur, ma réponse l’intéresse peu du moment qu’elle réussisse à me mettre en colère. Aujourd’hui je suis à cran, je doute que ce soit une bonne idée de rester seule avec elle. J’ignore ce qui pourrait me passer par la tête si jamais je sautais un câble. Surtout dans cette ville maudite. Je tourne la tête vers Paris/Sirius à côté de moi, il est plus grand que moi ce qui m’oblige à lever le menton. Il est très agréable à contempler, malgré son style original.

« I don’t like blue, I prefer the color of blood… »

- Oui, je vais bien. Fais-je pour couper Mórrígan avant qu’elle ne reparte dans un monologue enflammé.

Mon instinct me pousse à le rabrouer d’une remarquer acerbe et sarcastique, histoire de le faire dégager. Je ne fais confiance à personne, déformation professionnelle j’imagine. À moins que ce ne soit à cause des propos de cette garce ? Inconsciemment, j’empoigne la bandoulière de mon sac, méditant sur son commentaire. Est-ce donc ce qu’elle veut ? Isolée et brisée je serai une proie facile, abdiquant avec joie à son contrôle. Un frisson d’horreur me secoue de la tête aux pieds. Plutôt mourir.

- Le pensionnat hein… Ouais, j’en fais partie. J’avais besoin de prendre l’air.

Un sourire sans joie se dessine sur mes lèvres, pas la peine d’en dire plus. J’ignore s’il est un des rares élus à avoir pénétré dans la salle 3.4 du directeur, je ne suis pas très douée pour retenir le visage de mes camarades de classe. Il faut dire que je ne leur accorde pas une grande attention non plus.  

« Cé chomh leadránach ! »
Spoiler:

Je reporte ma concentration sur l’océan, la trouvant plus triste et maussade que dans mon souvenir. À moins que ce ne soit une simple projection de mes propres émotions… Je ne saurai dire avec exactitude d’où vient le malaise que je ressens. Peut-être est-ce à cause de la proximité de Paris, enfin Sirius, ou parce qu’il me rappel mon frère ou carrément parce  que j’ai perdue l’habitude des relations humaines. Me retrouver ici à nouveau me fait mal, plus que je n’oserais me l’avouer. J’ai l’envie irrésistible de lui prendre la main, de la serrer de toute mes  forces afin de me raccrocher à quelque chose de vivant. Ne serait-ce qu’un court  moment. Je pourrai alors me sentir vivante à mon tour.

- Et toi ? Je demande après un moment.

C’est bien la toute première fois que je fais volontairement la conversation avec quelqu’un. Je dois sûrement être devenue folle. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître je ne veux pas qu’il parte. J’ai sous-estimé ma détermination, à tel point que j’essaie de figurer quoi lui dire pour le convaincre de rester avec moi. C’est vachement plus difficile que je le croyais.

« Maybe if you confess him everything, he’ll have enough pity on you to stay… or run away. Like your brother. »

« Ça ne te regarde pas ! »

« Bíodh ciall agat ! All that concerns you, also relates me. You’re mine, don’t forget ! »
Spoiler:






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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyVen 3 Avr - 23:08


«Petite échappée»


La jeune fille était finalement sortie du bus, retirant ses écouteurs au passage. Elle avait ce regard perdu qu'avait longtemps arboré Sirius étant gamin, et il trouvait ça limite touchant. Il n'avait pas pitié d'elle mais, pour on ne sait quelle raison, il avait l'impression de la comprendre. Timide. Oui ça elle semblait l'être. Sirius l'avait été, un jour... Cela remontait à si loin qu'il n'en avait que de vagues souvenirs. Il avait commencé à faire le zouave dés qu'il avait compris que ce ne serait qu'ainsi que son père le remarquerait. Sirius essaya en vain de se remémorer ses plus jeunes années, en vain. Il ne se souvenait plus de sa soeur qui jouait avec lui, qui s'attardait à bavarder avec lui, à prendre soin de lui sans en avoir trop l'air... Non, ces vieux souvenirs étaient trop loin. Il avait, il faut dire, une mémoire de poisson rouge. Le plus vieux souvenir remontait à la fois où il s'était fait surprendre à fouiller le bureau de son père, pour en apprendre plus sur ce qu'il enseignait uniquement à sa soeur. Quelle route s'était il pris! La brûlure du coup de pied aux fesses qu'il s'était manger, ça il s'en souvenait!

Un léger sourire trahit sa nostalgie, avant qu'il ne repose les yeux sur la jeune fille. Elle semblait super sage, calme, presque triste en fait. Il sourit alors de toutes ses dents, de ce sourire qui le rendait si malicieux.

- Hey, profite donc de ta journée de liberté! Bon je te déconseille d'aller te baigner par cette température, mais bon, la mer reste très jolie! Et un peu plus loin il y a du sable si ça te tente? Après tout, c'est pas tous les jours qu'on peut aller à la mer !

Il se rendit compte qu'il ne connaissait pas son nom, et chercha tout de même un peu dans sa mémoire au cas où il aurait oublié, mais non il ne trouva pas. Les seuls noms qu'il arrivait à se souvenir c'était Auen et Calypso. Les autres, son voisin de chambre y compris, il n'y arrivait décidément pas.

- Au fait, tu t'appelle comment? Je sais plus si tu me l'as dit, mais j'n'ai pas une mémoire d'éléphant alors bon...

"What the hell are you doing, are you out of your mind ? Go ahead, hit on her and do her"


Et mince... C'était pas le moment qu'il tente quoi que ce soit, et Sirius le savait bien. Il réprima un frisson, ferma un instant les yeux et se concentra pour empêcher toute nouvelle tentative d'infraction de corps plus ou moins privé.

"Ta gueule Oengus, lâche moi, t'as voulu jouer aux cons, bah t'as pas de peau, je suis plus fort que toi à ce jeu là, crois moi..."

Pour sur, jocrisse, il savait l'être! Et il commençait à avoir bien de l'expérience à ce niveau là. Aujourd'hui n'était pas le bon jour pour se moquer de Paris, si tant est qu'il y en ait un.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, son rire s'était éteint, et il ne réussit plus qu'à lui offrir l'ombre d'un sourire.



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyMar 7 Avr - 4:51



If We Only Live Once...


feat. Paris Sirius Adiathésía 





- Hey, profite donc de ta journée de liberté! Bon je te déconseille d'aller te baigner par cette température, mais bon, la mer reste très jolie! Et un peu plus loin il y a du sable si ça te tente? Après tout, c'est pas tous les jours qu'on peut aller à la mer !

J’esquisse un sourire, touché par sa sollicitude. J’en rougirais presque si je savais encore comment. Je suis des yeux la direction qu’il m’a indiquée, voyant effectivement une étendue de sable blanc où seuls quelques galets osent s’y glisser.  J’imagine aisément la chaleur de la plage sous la plante de mes pieds, s’enfouissant agréablement entre mes orteils. C’est la méthode de relaxation la plus efficace que je connaisse. Paris à raison, ça fait une éternité que je ne me suis pas promené sur la berge, je dois en profiter. J’inspire profondément l’air salin, savourant son goût sur ma langue. Le cri des goélands et le soleil sur ma peau me ramène presque à Portland, dans la baie de Back Cove.


Comme à notre habitude, nous sommes assis côtes à côtes à même le sol, la terre légèrement humide s’imprègne dans mon short en jeans. Pourtant je ne bouge pas, appréciant seulement le silence qui m’entoure et la présence d’Ethan près de moi. Mon cœur bat la chamade, mes mains sont moites et je dois me faire violence pour ne pas le fixer toutes les trente secondes. C’est grisant et douloureux à la fois, l’espérance est cruelle. J’observe sans vraiment le voir l’horizon pâle qui se découpe devant moi, les reflets de l’eau sous le soleil de fin d’après-midi et les oiseaux de mer qui volent en grand cercle. L’un d’entre eux fait un plongeon vertigineux dans les flots et en ressort avec un poisson argenté dans le bec, victorieux. Je serre les poings, pleins de sable, contenant mon appréhension. D’un bond, je me relève et court à toute vitesse vers la baie, ralentissant à peine lorsque j’entre en contact avec les vagues. Je ne dois pas m’arrêter avant d’atteindre mon but, sinon ma cible va me filer entre les doigts. Je dois réussir, je n’échouerai pas. Le sang  cogne contre mes tympans, me rendant sourde au monde extérieur. Je plonge, nage, tel le martin-pêcheur que j’ai aperçu quelque instant plus tôt. Alors que je remonte à la surface pour reprendre mon souffle, les mains vides, mon regard croise celui de mon frère qui m’a suivi. Ce n'est pas moi le prédateur. Je suis sa prise…


- Au fait, tu t'appelle comment? Je sais plus si tu me l'as dit, mais j'n'ai pas une mémoire d'éléphant alors bon...

Je me retourne vers lui au son de sa voix, surprise de le voir encore à côté de moi. C’est sans conteste la plus longue conversation que j’ai eue avec un jeune de mon âge depuis mon exil en Irlande. Je n’adresse même pas la parole à mes camarades de classes ni à ma copine de chambre.

« You have a serious problem communicating with people. Soon you’ll become insane... »

« Ce n’est pas eux qui vont me rendre folle, c’est toi ! »

« Bullshit! I’m the only one with enough patience to endure you. I look forward on the day of my reward: do bháis. »
Traduction:


- Non, je ne te l’ai pas dit. L’avisai-je pour essayer d’oublier l’existence de Mórrígan.

Je marque un bref moment de silence, déglutissant avec peine. Pourquoi ai-je peur tout à coup ? De quoi est-ce que je me méfie autant? Ce n’est qu’un nom, il n’y a rien de mal à cela. Pourtant, je suis terrifiée.

« As I've told, you’re worthless. No need to pretend, your life is insignificant. Why bother him with your presence, your name means nothing.  »

- Charlie. Murmurai-je si faiblement que je doute qu’il m’ait entendu. Je m’appelle Charlie.

« Cailín dúr…  »
Traduction:


Je suis étrangement apaisé, non seulement j’ai contrevenu aux propos de cette garce, mais en plus j’ai l’impression de revivre. Aussi stupide que cela puisse paraitre, c’est la première fois que je donne mon nom à quelqu’un. Même s’il ne s’en souvient plus, j’aurai toujours la sensation des lettres sur mes lèvres, de la mélodie des syllabes dans ma gorge. Comme si mon prénom définissait mon existence. Que je suis belle et bien réelle.

Pour la première fois depuis longtemps, je m’octroie un vrai sourire. Malgré la présence de la route dans mon dos, j’enlève mes souliers. Je sens l’excitation me parcourir à l’idée de marcher pied nu. J’adore courir, c’est mon passe-temps favori. Il y a trop longtemps que je n’ai pas piqué un sprint. Du coin de l’œil, j’observe la carrure de Sirius. Il ferait un bon adversaire. Un regain de courage me pousse à faire la conversation.

- Je te propose un course jusqu’à la rive. Si je gagne, tu passeras la journée avec moi. Si tu gagnes, je t’achèterai ce que tu veux. Fis-je, dissimulant ma plaisanterie sous un air grave.

Je sais que mon pari n’est pas honnête, puisque quel que soit l’issue de la course, il passera une partie de son temps en ma compagnie. Seulement, je ne désire pas rester seule. Aujourd’hui je veux être vivante, rire et oublier mon désespoir. Aujourd’hui je veux être une humaine ordinaire. Aujourd’hui je veux vivre, même si c’est pour la dernière fois.




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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyMar 7 Avr - 12:47


«Petite échappée»

Paris remarqua son air intimidé, et se demanda s'il avait l'air si terrifiant que cela. Il n'était pas bien baraqué, avait toujours un sourire que les autre qualifiaient de cretin, et et puis il aimait rire. Il ne pouvait rester sérieux plus de dix minutes, ce qui faisait qu'il n'avait appris aucun cours ou presque depuis le début de l'année. Sa moyenne oscillait d'ailleurs entre 4 et 6, autant dire que pour un membre de la classe d'élite, il faisait bien tâche.

La jeune fille prononça quelque chose qu'il ne sut entendre, tant elle parlait faiblement, mais heureusement pour lui elle répéta. Charlie. Drôle de prénom. Tant de blague ont déjà du être faites sur son prénom, et il se doutait qu'à la fin cela ne devait plus la faire rire, si bien sur ça l'a fait rire un jour. Il prit donc un ton de maitre d'hôtel, et lui répondit.

-Enchanté Chacha!

Il lui fit un grand sourire puis un clin d'œil, avant d'écouter sa proposition, qu'il trouva intéressante. Il tomba droit dans le panneau, n'étant pas du tout dérangé de passer du temps avec elle, gentille comme elle était. D'ailleurs, il la trouvait tellement plus jolie quand elle souriait, qu'il aurait bon aimé perdre juste pour la revoir sourire encore une fois! Mais bon fallait pas trop déconner, il avait un égo quand même...

- Marché conclu!

Il mît son skateboard dans son sac à dos, bien qu'il en dépassait, et dés qu'elle fut prête, lança le départ, avant de taper un sprint. Il s'était deja échauffé tout à l'heure, et n'eut donc pas de mal à repartir, mais fut très surpris de voir qu'elle semblait le suivre, tout aussi aisément que lui. Était elle sportive? Il ne l'avait jamais vu au skate park mais peut être faisait-elle de la course? Il n'en savait rien mais en tout cas elle tenait, et c'était une agréable surprise. Côté à cote, ils arrivérent sur la plage, le sable blanc sous leurs pieds, quand Sirous remarqua son erreur: il n'avait pas enlevé ses chaussures, et il aurait du! Il commençait à perdre de la vitesse quand ils arrivaient à quelques mètres de l'eau, ce qui le décida à sauter pour l'attraper, l'entraînant dans sa chute. Il atterrit en premier, la réceptionnant pour qu'elle ne se fasse pas mal. Le sable était mouillé sous son dos, et il se mot à rire. Il tendit son bras vers la mer, pour montrer qu'il etait arrivé plus loin qu'elle.

- Je n'ai jamais gagné de façon aussi pitoyable, alors on va dire que c'est toi qui a gagné! Dit il, hilare, avant qu'une vague plus grosse que les autres viennent les recouvrir, surprenant Sirius qui n'avait pas l'habitude de l'eau glacée d'Irlande.

Non vraiment, il n'avait jamais "gagné" d'une façon si pitoyable...

(Hors RP: Jai fait la course comme ca, mais si tu ne comptais pas la faire comme ca pas de soucis, tu me dis et je modifie ;D ah et étant sur le tel, je ferai la présentation en rentrant ce soir à la maison XD j'espère que la réponse te plait quand même >.<)



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyJeu 9 Avr - 3:25



Ordinary Human


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- Marché conclu !

D’un hochement de tête satisfait, je l’observais mettre sa planche dans son sac à dos, sourire aux lèvres. J’ignore si c’est à cause de mes pieds nus ou de ma proposition, ça m’importe peu au final.  Rapidement, je noue mes longues mèches brunes en une queue de cheval haute, histoire de les empêcher de me nuire. Je sentais mes muscles frémir d’excitations, impatients à l’idée de cette course. Lorsque le départ fut donné, je bondis droit devant, touchant à peine le sol.

« You will lose, did you forget that I can see the future? »

Les battements de mon cœur sont assourdissants, charriant le maximum d’oxygène pour se rendre à mes poumons et mes jambes. J’entends à peine le son de sa voix, comme étouffé par le vent. Une agréable chaleur envahissait mon corps à mesure que j’augmentais ma vitesse. J’ai l’impression que je peux courir durant des heures sans m’arrêter ou éprouver la moindre fatigue, que mes pieds me porteront au bout du monde. Que d’un instant à l’autre je vais m’envoler.

Ce que je fis, bien malgré moi. Étouffant un cri de surprise entre mes dents, je vis le sable blanc s’éloigner puis se rapprocher dangereusement vite. Une pression sur ma taille me signala que quelqu’un me maintenait fermement. La chute fut moins brutale que ce à quoi je m’attendais, probablement en raison de Paris qui avait servi d’amortisseur. Une fois le choc passée, je me mis à le dévisager avec étonnement. Il riait à gorge déployé, la course ou bien peut-être était-ce seulement dû à son hilarité avait rosie ses joues lui donnant un air enfantin. Vraiment, se garçon était beau. Concentré comme j’étais à le regarder, je ne vis pas qu’il avait placé sa main près des vagues, affichant ainsi sa victoire. Je ne me suis pas trompé en disant qu’il ferait un bon adversaire, je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis très longtemps. Peut-être même jamais. Ce sentiment de légèreté proche de la sérénité avait quelque chose d’indéniablement merveilleux. Jamais je n’avais perdue de façon aussi agréable.

- J'ai jamais gagné de façon aussi pitoyable, alors on va dire que c'est toi qui a gagné!

Sa gaieté est contagieuse, si bien que je souris d’une oreille à l’autre, gagné par son enthousiasme.  Je suis sur le point de lui répondre quand une forte vague vint presque me noyer. Reculant vivement, je tousse l’eau qui a envahi ma bouche en frissonnant sous la morsure du froid. L’océan est glacial. Le sel me brûle les yeux, mes vêtements sont complètement détrempés. Avec une exclamation d’horreur, je jette un rapide coup d’œil sur ma poitrine. Mon chemisier blanc me colle à la peau, mais fort heureusement j’ai eu la présence d’esprit de mettre une camisole ce matin. Autrement, Sirius serait sûrement entrain de reluquer mes dessous. Je défais mon élastique, il pendouillait lamentablement dans mon dos de toute façon. Essorant à deux mains mes cheveux, je remerciais le ciel que le soleil soit présent aujourd’hui. Mon compagnon est dans un état aussi pitoyable que le miens. Pourtant, l’éclat dans ses yeux ne s’est pas éteinte, confirmant qu’il apprécie un t’en soit peu la situation.

- Parfait alors. J’espère que tu n’avais rien de prévu aujourd’hui.

Inutile de préciser que nous aurions dû être en cours tous les deux. Je suspendis mon geste un court moment, perdu dans mes réflexions. Faisait-il parti de mes camarades de classes? Aurais-je dû le reconnaître tout de suite? Son look ne passe pas inaperçu, malgré mon détachement je n’aurais pas pu le manquer. Quoi que, lors de notre première rencontre ce matin dans l’autobus, il n’avait pas semblé m’avoir déjà vu. Une crampe dans mon estomac me ramena à la réalité. Sortant mon cellulaire, je note l’heure : 11h07. J’ai sauté le déjeuner et la course sur la plage m’avait affamée. Ramassant mon  sac tombé sur le sol quelque pas plus loin, je le secouai en lui demandant sans me retourner :

- Ça te dit d’aller manger quelque chose ?

Je ne suis pas gêné, simplement que je n’ai pas l’habitude de demander quelque chose aux gens. Je suis une solitaire, autrement dit personne ne réfute mes envies. Excepté bien sur cette garce de Mórrígan, elle ne manque jamais sa chance. Toutefois, je ne peux m’empêcher de rigoler. Elle s’est trompée. Est-ce pour ça qu’elle garde obstinément le silence depuis la fin de la course? Mórrígan m’a prédit que je perdrais, ce qui techniquement est le cas. Je ne suis pas arrivé la première sur la rive, néanmoins le prix de la défaite est nettement supérieur à mes attentes. Lorsque je me retourne vers Paris, il ne s’est pas départit de son sourire. Sait-il que cela lui donne un air irrésistible? Même si j’ai perdue, je ressors gagnante au final.




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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyJeu 9 Avr - 17:50


«Petite échappée»


Entièrement trempés. C’est ainsi qu’ils se relevèrent,  frigorifiés par le vent glacé qui s’abatait sur eux. Heureusement pour eux, le soleil venait les réchauffer maintenant que la journée était un peu plus avancée. Une pensée moins catholique, insinuée par ce dieu pervers qui hantait son esprit, lui rappela qu’ils pourraient se retrouver à l’infirmerie si jamais ils attrappaient un rhume grâce à toute cette aventure… Les joues légèrement rougissantes malgré lui, il n’osa pas la regarder, ne voulant pas la gêner, surtout après ce qu’il venait de penser. Ils ne s’étaient pas même séparés qu’il avait envie de la revoir, et Oengus tenait visiblement à le lui souligner. Il trouvait que c’était tout de même un peu tôt pour qu’il s’en mêle, qu’il se sentait bien finalement aujourd’hui, et ce serait dommage de gacher une si belle journée à cause d’un dieu idiot.

- Ça te dit d’aller manger quelque chose ?

Sortant de ses pensées, il prit un instant, comme pour juger si son ventre était d’accord pour aller manger, et comme unique réponse son ventre émit un petit gargouilli sourd. Il rigola doucement, étant quelqu’un d’assez gourmand, compensant grâce au sport qu’il faisait. Il acquiesça  donc de la tête, sachant que quelques magasins et restaurants se situaient plus haut, dans la rue. Il ramassa son sac  à dos, puis pris le sien par galantrie, pour qu’elle n’ait pas à le porter, déjà qu’il l’avait trempée de la tête aux pieds.

- C’est parti alors!


Il commença à marcher, la détaillant du regard sans vraiment le vouloir, gardant un air heureux sur le visage. Ses longs cheveux mouillés plaqués contre elle, ses vêtements plus moulants laissant découvrir légèrement ses formes sans trop en monter, son grand sourire aux lèvres et ses yeux émeraudes… Non vraiment, elle était jolie comme tout, et tellement moins artificielle que les filles qu’il avait connu. Tellement moins supperficielle que sa soeur aussi… Elle était même son inverse total, et ça lui plaisait!

Ils arrivèrent près d’un magasin quand Paris eut une petite idée lumineuse. Il s’arrêta, et lui demanda de bien vouloir l’attendre un instant, qu’il faisait au plus vite. C’est donc trempé et dégoulinant sur le carrelage, qu’il entra dans le magasin, et n’en ressortit que trois minutes plus tard, avec deux serviettes de plage extra large et épaisses. Il en avait une verte, brodée d’or avec de nombreux motifs celtiques, et une bleue brodée d’argent, aux motifs identiques.

- Choisis, ça nous réchauffera un peu! De toute façon on ne pourra pas manger dans un restaurant comme ça je pense, ils vont nous virer si on arrive trempés! Mais au pire, on prend à emporter et on va manger dans un coin tranquille tous les deux?

Il lui donna la serviette qu’elle avait choisie, n’ayant lui même pas de préférence, et mis ensuite la sienne sur les épaules avant de reprendre la marche vers quelques restaurants.  Il espérait lui avoir fait plaisir, et ainsi se faire pardonner de l’avoir mise dans un tel état. La rue devant eux contenait une pizzeria, un grec et une barraque à fritte. Ce n’était pas la grande classe, mais après tout ils n’étaient qu’étudiants, et ne mangeaient pas de salades pleines de légumes, mais plutôt des gros hamburger bien gras et mauvais pour les hanches. Cela lui fit sourire, se disant qu’au moins sa soeur ne viendrait pas gâcher son escapade en lui disant qu’il fallait qu’il fasse attention à sa ligne. Comme s’il était gros, sérieusement?

“Qu’est-ce que tu préfères? Je serai bien tenté par un Cheese, mais si tu veux autre chose vas-y hein, on peut prendre deux choses différentes!”



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyMar 14 Avr - 17:33



Everything I can’t Be


feat. Paris Sirius Adiathésía 





Je l’observe prendre mon sac à la fois avec surprise et embarras, ne sachant trop si je dois lui dire merci ou non. Je bredouille un remerciement que je doute qu’il ait entendu puisqu’il s’écrit en même temps :

- C’est parti alors!

Alors qu’il marche à mes côtés, je ne peux effacer mon sourire idiot. C’est grisant d’être accompagné, d’avoir quelqu’un qui n’est pas un total inconnu qui ne fait que prendre la même direction que toi par hasard. Remarque, Paris est aussi un étranger, car je viens à peine de le rencontrer. Sauf que, je ne saurais dire pourquoi avec exactitude, sa présence m’apaisait. J’aurais dû me sentir gênée, après tout c’était ma première sortie de toute ma vie avec un garçon de mon âge. Bien que ce ne soit pas un rendez-vous, je me sentais fébrile. Sachant d’avance que tout ce que j’allais vivre aujourd’hui allait être nouveau pour moi. Je pouvais presque en ressentir les frissons d’excitation qui me parcourait de la tête aux pieds, à moins que ce ne soit à cause du froid.

Mon compagnon s’arrêta devant la devanture d’un petit magasin, me faisant signe de patienter un instant. Bien que peu de gens circule sur la rue à cette heure, je me plaquais quand même contre le mur, histoire d’éviter d’attirer  l’attention plus que nécessaire. Pas besoin qu’il remarque l’adolescente trempé que je suis. Je ne suis pas curieuse, ainsi donc je ne me posai pas de question à savoir ce qu’il fabriquait. J’écoutais le son de la ville, mêlé à celui de la plage. Ces bruits quotidiens qui m’avaient bercé durant une longue année. Mon regard se fixa sur la rive, à l’endroit où nous nous étions fait arrosé. Puis, je notais le silence. Pas celui de la vie qui m’entourait, non, celui dans ma tête. Avait-elle l’intention d’observer toutes mes réactions comme une spectatrice perverse? Allait-elle intervenir au pire moment ou se garderait-elle les meilleurs morceaux pour plus tard? Histoire de bien savourer sa victoire. Je me doutais qu’elle planifiait quelque chose, mais mon cerveau innocent n’arrivait pas à imaginer des choses aussi cruelles à la légère. Il ressortit quelques minutes plus tard, éclipsant mes sombres pensées. Dans ses mains, il tenait deux serviettes épaisses magnifiques.

- Choisis, ça nous réchauffera un peu! De toute façon on ne pourra pas manger dans un restaurant comme ça je pense, ils vont nous virer si on arrive trempés! Mais au pire, on prend à emporter et on va manger dans un coin tranquille tous les deux?

Je ne saurais dire avec certitude l’émotion qui m’étreignit à ce moment précis. De l’émerveillement? De la joie? De la nostalgie? J’avais l’impression d’être Cendrillon face à sa fée marraine après que ses belles-sœurs eurent réduit ses espoirs d’aller au bal à néant. Les mots n’auraient pu suffire à d’écrire ce que je ressentais exactement. J’eu conscience que je rougissais, espérant qu’il n’en remarque rien. En temps normal, j’aurais choisi la verte, puisque c’est ma couleur favorite. Toutefois, le bleu de l’autre était la même teinte que ces cheveux, un détail qui me permettrait de me rappeler de cette journée. Et également de lui.

- Qu’est-ce que tu préfères? Je serai bien tenté par un Cheese, mais si tu veux autre chose vas-y hein, on peut prendre deux choses différentes!

Examinant les choix, je levai lentement la main avant de la faire virevolter gracieusement au rythme de ma comptine muette.

Am, stram, gram,
Pic et pic et colégram,
Bour et bour et ratatam,
Am, stram, gram.

Mon doigt s’arrêta sur la pizzeria, espérant que cela ne le dérange pas trop. Mais comme il m’avait laissé le choix, j’en conclu que le résultat lui importait peu.

- Ce sera pizza, alors !

Nous avançâmes jusqu’au portique, quelques clients en file devant nous attendait pour passer leur commande. Comme l’air était agréable, le proprio avait laissé ouverte les portes et une agréable odeur de sauce tomate et de fromage flottait tout autour. Mon ventre émis un grincement de protestation devant cette injustice olfactive. Je posais une main ferme dessus, essayant de le calmer. Un coup d’œil sur le menu affiché sur le panneau en haut de la cuisine m’appris que la majorité des plats étaient écrits en irlandais, quelques-uns, sûrement les plus populaires, comprenaient aussi une traduction anglaise. Jetant un coup d’œil vers Sirius, je me demandais s’il comprenait le gaélique.  

J’ignorais superbement l’attention appuyé des clients déjà présents aux tables et qui nous dévisageait comme si nous venions de la planète saturne.  Je n’aurais su dire si c’était à cause de notre look chien mouillé ou bien simplement à cause de l’apparence original de mon compagnon. Il est vrai qu’il détonnait dans le lot, pourtant c’est ce qui à mes yeux constituait son charme. Instinctivement, je me rapprochais de lui pour le protéger. C’est absurde, je sais. Il n’a pas besoin de ma protection, mais je suis une fille sensible qui n’ose l’avouer. Manger ici ne me dérangerait pas, seulement j’aurais préféré sortir profiter du soleil et de ma liberté emprunté. Devoir sentir leur regard river sur l’étrange duo que nous formions me couperait presque l’appétit. De toute façon, n'avait-il pas dit qu'il voulait un cheese? La friterie se trouvait à côté, une occasion parfaite de quitter cet endroit au plus vite.

- As-tu déjà goûté à certaines de leur spécialité? Demandais-je pour me faire oublier la présence de spectateur et pour passer le temps. La Boxty est un genre de « remake » d’un plat qui ressemble à une crêpe. Ce n’est pas mauvais, à moins que tu n’aimes pas la purée de pommes de terre. La Coddle est aussi intéressante, si tu aimes le tout garni. Du genre saucissons, bacon, oignons et évidemment pommes de terre. Ragoûtés en bouillon de poulet, cette fois. Une énorme différence, si tu veux mon avis.

Je ne sais si mon bavardage lui tombe sur les nerfs ou bien s’il connait déjà tout ça et reste poliment silencieux. J’évite de le regarder en face, sachant que pendant mes explications je me suis encore rapproché de lui. Est-ce que je suis en train de flirter? Bon sang, j’espère que non ! Du calme jeune fille, prends sur toi. Je m’éloigne rapidement, enfouissant mes mains dans mes poches pour qu’il ne surprenne ma nervosité. C’est différent d’à l’école où il y a une barrière invisible entre moi et mes camarades. Même si je suis près de l’un deux, je ne me sens jamais concerné, pas de cette façon. Je me sens mal dans ma peau, ne sachant exactement comme je dois me tenir près de lui. Je suis tellement à cran qu’un claquement de doigt me ferait sursauter. Je ne peux pas être amie avec lui. Je ne peux pas être normale. D’une seconde à l’autre Mórrígan va faire acte de présence, hurlant en gaélique je suis une idiote. Que je ne fais que rêver d’un monde meilleur, sans espoir.


(H.P: Pardon pour le lenteur de ma réponse, j'ai eue beaucoup de boulot et je ne me connectais seulement que sur mon téléphone. J'espère que tu ne m'en veux pas trop et que ma réponse te plait quand même!!  dumbledorenaked )



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyJeu 16 Avr - 15:49


«Petite échappée»



Adorable. Oui elle était très certainement, alors qu'il admirait ses joues rougissantes. Il s'en voulu d'ailleurs un peu de la trouver si jolie alors qu'à la base leur sortie n'avait rien du tout de romantique. Il était venu se reposer, réfléchir sur sa vie et ce qu'il en attendait, quand il l'a trouvée. Elle semblait un peu perdue, tout comme lui il devait l'avouer, cependant une question tournait sans cesse dans sa tête, et il avait peur de la réponse. Dans quelle classe était-elle? Après tout, il ne voulait pas l'embringuer dans ses histoires, ou même risquer de la faire souffrir à son tour. Et puis même si elle était de sa classe, est-ce qu'il fallait vraiment qu'il la mêle à lui? Lui, ce garçon à problème? Elle était gentille, et il tenait quelque part à la protéger, et rien que sa présence était contradictoire avec ce principe. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher de rester à ses cotés, alors qu'elle se rapprochait un peu plus de lui, petit à petit, au sens propre comme au figuré.

Avant qu'il ne puisse enfin poser la question fatidique, elle l'emmena après avoir joué à plouf plouf dans la pizzeria, et lui expliqua alors les pizzas aux recettes locales. Il devait avouer n'avoir jamais essayé, et pour cause, il n'aimait pas tenter quelque chose qu'il ne comprenait pas. Non il ne connaissait pas le gaélique, et ce n'est pas pour rien qu'Oengus en profitait souvent pour l'insulter dans cette langue. En général Paris l'insultait en grec et ils étaient quittes, mais du coup, maintenant qu'elle avait pris du temps pour lui expliquer, une pizza lui tentait bien d'ailleurs, et il oublia très vite le hamburger qu'il avait eu envie de manger quelques minutes plus tôt.


“Je suis plutôt partant pour une Boxty en fait, si ça te tente? De ce que tu m'as dit, ça a l'air sympa! Sinon on peut toujours en prendre deux différentes si tu préfère la Coddle? Ou une autre même? J'ai l'habitude de prendre des Calzones, mais pour une fois je vais changer un peu mes habitudes, il faut bien goûter!”

Il lui sourit un peu, quand il remarqua que son regard s'était arrêté sur les gens autour d'eux. Tous les regardaient d'un air ahuri, comme s'ils étaient de parfaits extraterrestres tout droit descendus de leur soucoupe volante. Paris ayant souvent suscité ce genre de regard, que ce soit de par son look, ou pour ses glossolalie. Là en l'occurrence, il ne saurait dire pour quoi ce serait, vu qu'ils regardaient aussi sa camarade. Peut être simplement du fait qu'ils soient trempés. Il haussa les épaules, s'en fichant, et passa un bras protecteur autour des épaules de Charlie.

“Te préoccupe pas de ces débiles, ils ne savent pas profiter de la vie, ils sont juste jaloux de pas pouvoir se baigner avec une jolie fille comme toi!”

Il lui fit un clin d'oeil qui se voulait rassurant, et alla voir ensuite la personne derrière la caisse, pour lui commander sa pizza, laissant Charlie choisir la sienne. Il préférait du coup retourner manger à la plage plutôt que d'être avec ces idiots. Il voulait surtout que Charlie puisse parler librement sans avoir à se soucier d'eux. Dés les pizzas servies, il les attrapa en prenant quelques boissons, paya, puis sortit avec elle. Il lui redonna son sac, ne pouvant tout porter pour une question de nombres de bras disponibles, et se rendit alors compte d'une chose. Il était déjà près de midi... Cela signifiait donc qu'il ne leur restait plus qu'une demie journée à profiter. Il se déconnecta alors quelques secondes du monde qui l'entourait, pour tenter de manier un peu sa magie. Il voulait ralentir le temps par deux, histoire d'avoir le temps de la connaître mieux que cela. Un éclat doré passa légèrement dans ses yeux alors que les aiguilles des montres ralentissaient, que la course du soleil dans le ciel sembla prendre son temps, et que tout semblait plus... Calme. Oengus lui avait laissé ses pouvoirs. Il lui avait laissé malgré son comportement récent. Sa non présence était inquiétante, et Paris faillit lui demander si tout allait bien, mais se ravisa. Ça lui faisait des vacances.

Arrivant à la plage ils s'installèrent sur le sable, Paris mettant sa serviette émeraude sur le sable avant de s'asseoir dessus. Le silence s'était installé, petit à petit, et il se décida à le rompre.

“Au fait... Ça fait un moment que je me demande, mais... Tu es dans quelle classe?”

Ça y était, le moment décisif. Il ne savait pas ce qu'il aurait préféré au final, il trouverait toujours des excuse pour la voir quoi qu'il en était. Il prit une part de pizza, commençant à manger, dissimulant ainsi son stress intérieur. Un raclement de gorge se fit entendre dans sa tête, signe qu'Oengus surveillait attentivement le tout, ce qui fit bien entendu monter la pression...

{HRP: Ah sisi je suis très fâchée :° Mais naaaaaaaan :3 Dis moi juste quand tu risques de prendre du temps, que je m'occupe de ma Nikette xD}



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptySam 18 Avr - 2:44



I Could Lie...


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- Je suis plutôt partant pour une Boxty en fait, si ça te tente? De ce que tu m'as dit, ça a l'air sympa! Sinon on peut toujours en prendre deux différentes si tu préfère la Coddle? Ou une autre même? J'ai l'habitude de prendre des Calzones, mais pour une fois je vais changer un peu mes habitudes, il faut bien goûter !

Je n’ai pas particulièrement de préférence, bien que parmis tous les choix, la Boxty serait sûrement la plus rapide à préparer. Non que je n’aie pas fait, au contraire j’aurais pu en avaler une quantité phénoménale. Disons que ce que je désirais le plus c’était cesser d’être le centre d’attention. J’appréciais qu’il ait porté un intérêt à ce que je lui avais dit, beaucoup de gens se serait simplement contenté d’hocher la tête sans réellement prêter attention.

Son bras. Probablement la seule chose sensé qui me vint à l’esprit à cet instant. Je cessais totalement de respirer, n’osant plus bouger le moindre muscle. J’ai les oreilles en feu, si bien que j’ai du mal à comprendre ses paroles.

-Te préoccupe pas de ces débiles, ils ne savent pas profiter de la vie, ils sont juste jaloux de pas pouvoir se baigner avec une jolie fille comme toi !

Un clin d’œil et déjà il s’éloignait pour passer sa commande, me laissant planté comme un piquet. Ce n’était pas voulu de sa part, probablement que mes réactions d’adolescente effarouché ne l’intéressait pas. Prenant une grande respiration, régulant mon rythme cardiaque et écoutant le silence pesant de Mórrígan j’avançais vers la caissière d’un pas déterminé. Celle-ci me fixait d’un regard torve, entre l’agacement et le professionnalisme. Dans son esprit, il devait être clair que moi et Paris étions des fauteurs de troubles. Lui par son look et moi par mes habits trempés.

- La même chose que lui. M’entendis-je dire.

- Ce sera tout ?

Me retournant vers Sirius, il hocha du menton et paya. Quelle idiote, il avait toujours mon sac avec mon argent à l’intérieur. Je me promis de la lui rembourser. Avec les intérêts. Peut-être même lui achèterais-je quelque chose pour compenser les serviettes et le repas. Je méditai là-dessus, tenant mon sac entre mes mains comme s’il contenait quelque chose de précieux. Je fus soulagé de voir qu’il quittait le restaurant, marchant calmement vers la plage. Comme si un poids énorme c’était envolé de mes épaules. M’assoyant à ses côtés, j’adoptais la même posture que lui. Je me sens légèrement intimidé, comme si je ne trouve pas de mots suffisamment décent à dire. Je me contente donc je garder le silence, savourant ma pizza. Je n’ose lui demander s’il aime son choix ou s’il regrette son cheese, peut-être est-ce la raison de son silence. Me mordant la lèvre inférieure, je me rabroue mentalement. Il faut vraiment que j’arrête de voir le mauvais côté à tout ce qui m’entoure.

- Au fait... Ça fait un moment que je me demande, mais... Tu es dans quelle classe ?

Je m’étouffe, toussant et déglutissant douloureusement pour faire passer ma bouché dans le bon canal. Les yeux larmoyants, le visage oscillante entre le pâle et l’écarlate, j’essaie de reprendre contenance. Pourquoi me pose-t-il cette question ? Le fait de savoir que je vais au pensionnat ne le suffit donc pas ? J’écoute avec angoisse un quelconque signe de vie de ma divinité indésirable, franchement inquiète face à son silence persistant. Normalement, elle aurait déjà dû se manifester un nombre incalculable de fois depuis ma sortie de ce matin. C’est tout juste si j’avais conscience de son existence pourtant. Je ne réponds pas aussi vite que je l’aurais dû et mon compagnon s’en aperçoit. J’observe ses jambes s’agiter, dissimulant mal son stress. A-t ‘il peur de m’avoir contrarié? En vérité, je ne sais pas quoi lui répondre. Je pourrais mentir, lui dire que je suis en classe régulière et que mon pensionnat n’est dû qu’au fait que je ne supporte pas ma mère. Un demi-mensonge en fait. Ou bien tout lui avouer : le directeur, la salle 3.4, Mórrígan, mes pouvoirs encore incontrôlé, le fait que je suis possédée. Si je ne dis rien, c’est comme si rien de tout cela n’était réel.

- Et toi ?

Au échecs, cela s’appelle un pat.



(HRP: D'accord, promis!!  CatEyes)



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyJeu 23 Avr - 14:57


«Petite échappée»



Paris était surpris. Elle ne lui avait même pas répondu ! C’était injuste ça ! Un peu grognon, il croisa les bras, boudeur.

- Ah non ! Toi d’abord !

Il avait ce petit air enfantin, accentué par ses cheveux mouillés retombant sur ses yeux, et ses joues encore un peu rouges. Il fit un mouvement de tête, toujours dans la négation totale. Il n’osait pas l’avouer, il avait trop peur que la journée s’arrête là, et qu’elle préfère lui dire au revoir. Pourtant, à cette idée, il se radoucit un peu, abandonnant sa bouderie petit à petit. Il avait beau être doué d’une très grande volonté, il savait faire des compromis, quand il y voyait un certain avantage.

Il reprit une part de pizza et la regarda, droit dans les yeux, tentant de ne pas ciller.

- Bon ok, mais tu promets de ne pas te moquer ok ?

Il attendit un instant, avant de poursuivre enfin, prenant une grande inspiration pour se donner du courage.

- Je suis dans la classe dite « d’élite »…

Voilà, il l’avait dit, il aller se faire traiter d’intello, chose qu’il n’était pas le moins du monde, et elle le trouverait moins « cool » ou alors y verrait un avantage et resterait avec lui juste pour l’intérêt qu’elle y aurait. Il fit une petite moue, ne comptant pas du tout lui dire pour les dieux etc, de peur d’être pris pour un fou en plus d’un coincé. Il avait déjà dit beaucoup trop à son sens, il préférait mentir que de la perdre.

Pourtant, il venait de créer une relation sans faux semblants, sans superflus, et il se refusait à tout lui avouer. Il ne se rendait pas compte qu’il pourrait la perdre à cause de cela, commençant déjà à se renfermer un peu. La peur commençait à prendre le dessus en lui. Il n’aurait pas pu dire de lui-même que la chose dont il aurait le plus peur, était de perdre ses proches et de rester seul. Pourtant, c’était là la réalité, s’il avait parfois besoin d’être seul, il restait incapable de se sentir bien s’il ne se sentait pas apprécié. C’était aussi pour cela qu’il faisait tant de choses pour se faire remarquer, se faisant apprécier par la plupart des élèves du pensionnat grâce à ses bêtises, pourtant il était toujours aussi seul au fond. Il avait cru un moment que son ami Auen l’aiderait, ne serait-ce qu’à supporter cette solitude, au final il semblerait qu’il n’ait pas pu rester au pensionnat, puisqu’il était devenu totalement introuvable, et que personne ne semblait vouloir lui dire où il était. Au fond, une sensation de culpabilité était née de cette disparition, sans qu’il ne puisse expliquer le pourquoi du comment. Il n’avait pas envie que Charlie, à son tour, l’abandonne alors qu’ils ne se connaissaient à peine. Il aurait vraiment l’impression de faire fuir tout le monde, à force.

“- Mais tu sais, ça change rien, si tu n’es pas dans la classe d’élite on s’en fiche, on peut quand même se voir non… ? ”


Sorry, petite réponse à cause du boulot IRL et en staff >.< Si ça te tente, on finit "vite" et ensuite on s'ouvre un nouveau RP? :D Bisous KeirAshton



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptySam 2 Mai - 2:05



Something I Need


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Je souris. Je ne compte plus les fois où j’ai fait travailler ces dix-sept muscles depuis ce matin. Probablement plus que dans toute ma vie. Je l’observe alors qu’il boude face à ma réponse. Je vois bien qu’il est contrarié, sauf que son froncement de sourcils arrive à peine à dissimuler son inquiétude. Il brille dans ses prunelles, incertain. De quoi a-t ‘il peur? Prenant une bouchée de ma pizza, je reportais mon attention sur l’océan. Et moi, de quoi avais-je peur? Pourquoi n’avais-je pas voulu lui dire dans quelle classe je suis? Par honte ou par quelque chose d’autre que je me refusais d’avouer? Je préférais ne pas le savoir finalement.

- Bon ok, mais tu promets de ne pas te moquer ok ?

Je tourne la tête vers lui, plongeant dans ses yeux si bleus. Il semble attendre quelque chose et je prends un moment avant de réaliser qu’il s’agit en fait de son courage. Que cherche-t ’il donc à me dire avec autant d’anxiété.

- Je suis dans la classe dite « d’élite »…

Je marque un temps d’arrêt, pas trop certaine d’avoir saisi son dernier mot. Élite? Que voulait-il dire par là? Devais-je comprendre qu’il était un genre de génie? J’hésitais et garda le silence, méditant sur ses paroles. J’espérais que mon absence de réponse ne l’incommoderait pas. La classe des possédés étaient composé d’étudiants particuliers, outre la possession c’était des élèves brillants. Bon, il faut avouer que je n’en fait pas réellement partie puisque je suis moyenne dans la plupart des matières et que ces temps si j’ai tendance à sécher les cours. Je me souviendrais de lui s’il faisait partie du même groupe que moi. Autrement dit, il était normal. J’ai presque envie de pleurer, la seule personne avec qui je me suis bien entendu depuis mon arrivé ici est voué à rester un inconnu. Il ne pourrait pas comprendre et si jamais je venais à le lui dire, il me prendrait pour une cinglée.  Je froisse entre mes doigts le papier qui contenait mon dîner, passant ma frustration contenue dans ce simple geste.  Je suis donc condamné à rester seule.

- Mais tu sais, ça change rien, si tu n’es pas dans la classe d’élite on s’en fiche, on peut quand même se voir non… ?

Je l’examine, le visage dénué de toutes émotions. J’essaie de graver ses traits dans ma mémoire, son sourire et son regard magnifique. Je n’oublierai jamais cette journée, elle fera partie de mon répertoire des meilleurs instant de ma vie. Je ne veux et ne peux pas lui mentir. Il n’a aucune chance que nous puissions nous revoir après aujourd’hui. Je le sais, pourtant une douleur sourde compresse ma poitrine. J’ai baissé ma garde, trop pour mon propre bien et mon corps tient à me le rappeler. Étrangement, Mórrígan garde le silence.

- Je ne veux pas te mentir... Je ne crois pas que ce soit possible.

Ma gorge est affreusement serrée, c’est un miracle que j’ai réussi à garder une voix égale. Ne manquerait plus qu’il remarque mon trouble pour rendre cette situation encore plus embarrassante. Je soupire, serrant mes genoux contre moi pour effacer la douleur. J’ai l’air d’une gamine, mais je m’en fou.

- Je te dis tout de suite que ça n’a rien à voir avec le fait que tu sois dans la classe d’élite. Je « t’apprécie » pour ce que tu es et non parce que tu es un génie ou un intello ou ce que tu voudras. Le problème c’est que…

J’hésite, baisse les yeux et mord ma lèvre inférieure, ne sachant quoi dire exactement. Il doit certainement me trouver pathétique.

- Le problème, c’est moi. Finis-je par avouer dans un souffle.

Ce n’est pas tout à fait un mensonge. J’en fais partie, c’est vrai, mais la véritable cause c’est Mórrígan. Si ce n’était pas d’elle, j’accepterai avec joie sa proposition. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Et les fins heureuses n’existent pas…



(HRP: Comme tu veux! Ne t'en fait pas pour ta réponse, la mienne à tarder à venir aussi!! ♥)



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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyDim 3 Mai - 15:46


«Petite échappée»



C'était une véritable douche écossaise. Des frissons venaient parcourir sa peau, lui hérissant le poil alors que ses paroles résonnaient dans son esprit. "Impossible" et cet habituel "je t'apprécie mais...", il connaissait bien ce dernier, l'utilisant souvent pour rompre avec une quelconque fille. Il n'aurait jamais cru que cela pouvait faire si mal lorsqu'on n'était pas celui qui prononçait ces mots.

"I told you, you're nothing, you're forgettable."

Evidemment, c'est toujours dans ces moments là qu'il se pointait. Dans les moments où il avait juste envie de piquer une crise, d'hurler, et de tout claquer. Dés qu'il ne faisait pas comme aurait aimé Oengus, il trouvait toujours le moyen de lui envoyer une petite pique. Il n'était pas souvent méchant, mais un peu lourd, ça oui. Malheureusement, Pâris commençait à perdre patience...

- Tais toi Mac oc...

Il l'avait dit à voix basse, et non via pensée comme à son habitude, semblant un peu fou l'espace d'un instant, mais il savait qu'il n'allait pas se retenir très longtemps. Il avala sa dernière part de pizza, laissant le temps passer sans qu'il ne daigne dire un mot, devenant presque muet alors qu'Oengus s'était mis à lui faire tout un récit du fait qu'il était si imprudent, que personne ne devait savoir. De toute manière, elle n'avait pas du entendre, l'ayant chuchoté, alors à quoi bon? Et puis zut, lui qui croyait que c'était une chouette journée.


- Ah... Ok... Je vois...

En réalité, il ne voyait rien du tout, il ne voyait pas même la tristesse de Charlie, car égoïstement il ne voyait que la sienne. Il reprit son courage à deux mains, tandis que sa tête bourdonnait au rythme de la voix d'Oengus, et il dut prendre beaucoup sur lui pour ne pas juste reprendre son sac et partir.

- Bon... On pourrait quand même se revoir genre une fois de temps à autre? Non parce que ce serait dommage de juste se dire adieu... Je t'emmerderai pas promis, je te collerai pas, c'est pas mon genre, juste, si ça te tente qu'on se ré-organise une sortie un de ces quatre... Ça pourrait être sympa, ça permettrait de décompresser un coup... Et je t'assure que je suis loin d'être un intello!

Il tenta un sourire, remarquant enfin que la jeune fille n'était pas elle non plus dans son assiette. Il se rendit compte à quel point il avait été égoïste et renfermé, et se décida enfin à sortir de sa coquille pour lui remonter le moral.

- Au pire, si tu veux me trouver, tu as juste à aller au Skatepark, il y a de forte chance que tu m'y trouves vu que j'en dirige le club. Allez souris, en tout cas tu seras jamais un problème pour moi, c'est plutôt moi le boulet de nous deux je pense!






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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! EmptyDim 10 Mai - 18:36



Fear


feat. Paris Sirius Adiathésía 





- Bon... On pourrait quand même se revoir genre une fois de temps à autre? Non parce que ce serait dommage de juste se dire adieu... Je t'emmerderai pas promis, je te collerai pas, c'est pas mon genre, juste, si ça te tente qu'on se ré-organise une sortie un de ces quatre... Ça pourrait être sympa, ça permettrait de décompresser un coup... Et je t'assure que je suis loin d'être un intello!

Je me sentais misérable, égoïste, hypocrite, bref tous les mauvais défauts de l’univers simultanément. Je suis un monstre de la pire espèce.

« Well, that was pretty awful for your first date… »

Je me pris la tête entre les mains, sentant monter une horrible migraine.  Je savais qu’elle ne faisait que profiter de la scène, mais de là à être aussi cruelle. Un haut le cœur se profila au bout de mes lèvres, je le contrôlais du mieux que je le pu. Quel cauchemar.

- Au pire, si tu veux me trouver, tu as juste à aller au Skatepark, il y a de forte chance que tu m'y trouves vu que j'en dirige le club. Allez souris, en tout cas tu seras jamais un problème pour moi, c'est plutôt moi le boulet de nous deux je pense!

Les larmes me montèrent aux yeux, pour la première fois depuis longtemps j’étais sur le bord de craquer. Je n’avais qu’une seule envie c’était de m’accroché à lui comme une naufragé et lui demander de ne plus jamais me laisser seule. Je suis faible et lâche. Le rire de Morrigan emplit ma boîte crânienne, m’enfonçant davantage dans mon désespoir. Prenant une grande respiration entrecoupée, je me redressai. Fixer l’océan m’aida à retrouver mon calme, enfin, un état moins paniqué que celui dans lequel je me trouvais.

- D’accord… Lâchais-je dans un souffle.

J’ignorais s’il m’avait entendu puisque ma voix était à peine audible. Déglutissant, je me tournais vers lui et leva la tête jusqu’à ses magnifiques yeux bleus. Je faillis perdre mon contrôle, me reprenant de justesse. Je ne devais pas lui montrer à quel point je souffrais. Question d’orgueil entre autre, mais aussi parce que j’étais certaine que s’il voyait la profondeur de mon désespoir il se sauverait en courant. M’abandonnant pour de bon cette fois. Je préférais entretenir l’illusion d’une certaine amitié plutôt que de devoir couper à vif.

- D’accord. Répétais-je avec plus de force.

Ma voix n’avait pas tremblé, un bon point pour moi.

« Mura dtarlóidh roimhe sin é a éag nó a éirí as oifig… »
Traduction:

« Ça n’arrivera pas, je ne suis plus tout à fait seule maintenant. »

« We’ll see… »








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Nathou △ +2RP pour Charlie ! (Mai)
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MessageSujet: Re: You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! You Take My Self Control [PV Paris] ~Terminé! Empty
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