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CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE]
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MessageSujet: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyMer 20 Aoû - 19:38
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Elionorya & Mary-Malaria

Le sport. Une matière forte ennuyeuse qui détournait l'attention de bons nombres d'élèves - ces derniers lorgnaient constamment un tout autre point " fixe " que leurs matériels assignés. Une matière forte ennuyeuse qui ne passionnait nullement la brune. Cette brune, mauvaise et désagréable, excellant uniquement dans l'art du narcissisme et de la prétention. Ainsi, ni plus ni moins, les réflexions s'achèvent et ses pas prennent un tout autre tournant. Le gymnase ? Hélas, son ombre à présent ne se porte que beaucoup trop lointain pour se joindre à ce ramassis d'autre. Le vestiaire ? Elle écrase sa besace en toile contre le banc de la pièce et frappe violemment dans un grognement une boîte de gâteau délaissé à la vue de tous. Les biscuits se craquent dedans, se brisent, se détruisent pour n'en résulter là, que miettes. Le couloir ? Avec dédain, sa démarche molle se profile dans l'encadrement d'une pièce isolée. Alors, elle s'y avance bruyamment. En son esprit tonne divers mots, diverses phrases associées à des répliques, des avertissements. Peut-être même des conseils, mais elle les ignore. Elle les balaie d'un simple revers de main : d'un geste, tout semble soudainement se taire. Ses tourments s'envolent : à moins que ce ne soit simplement, sa sainteté d'esprit qui disparait un peu plus pour se fondre avec le reste. Avec le reste. L'indésirable : l'oubli. Elle claque sa langue contre son palet, elle lacère son propre bras de ses ongles acérés, elle affirme sa présence de ses talons aux bruits assourdissants. « Tu es bruyante et désagréable. » Cette voix, elle l'entend. Mais la fuit : elle l'évite simplement. Elle ferme son esprit et tente au possible de balayer ce murmure de son crâne. Toutefois elle sent sa présence. Inévitable. « L'indifférence n'est rien si tu n'es même pas capable de taire tes insultes, tu sais ? » Ironie. Il en usait : il savait parfaitement que ça l'irritait profondément. Elle ne voulait pas savoir. Elle ne voulait rien entendre de sa part. Encore moins ce type de remarque. Et chaque fois. Chaque fois. Chacune de ces fois où il répliquait - ou ne cesserait-ce qu'un soupire venait à s'échapper, une migraine effroyable se manifestait. « Tu recommences, je te jure que ... » Elle grogna. L'envie irrépressible de fracasser la gueule de cette stupide divinité lacérait son existence même. « Eh bien, achève donc ta phrase, Heather. » La goutte de trop. Celle qui fit débordé le vase. Celle, qui permit à l'eau de filer au delà du récipient sensé le contenir. Elle haïssait plus que tout qu'on la nomme ainsi. Par son second prénom. Elle voit un mur. Elle pense à son cours de sport. Elle s'exécute : elle tambourine férocement son crâne contre le mur. « Tu ... » Elle entame sa phrase. Mais ne la finit pas. Elle sourit à moitié. Presque ivre de folie. Elle entend encore le Dieu soupirer. « Tu n'es vraiment qu'une stupide humaine, avide de sentiments négatifs. » Elle ricane et s'essuie le front d'où se manifeste une bosse ainsi qu'un début d'égratignure.

« Si tu pouvais savoir à quel point, je m'en fous ...  »

Besace ajustée sur l'épaule, elle effleure brièvement la bosse au milieu de son front et mime un air douloureux, souffrant - comme si, aux bords des larmes, une multitude de perles cristallines ne tarderaient pas à onduler pour s'écraser vulgairement sur le carrelage dur et froid de l'infirmerie. A présent, sa migraine lui paraissait bien secondaire face au violent coup qu'elle s'était infligée - toutefois, elle ne pouvait se permettre de se pointer sans excuse valable, mimer un mal de ventre devenait bien futile et inutile - un médicament et elle partirait aussi sec. Alors qu'un violent coup récent permettrait de gagner un peu de temps - si ce n'était pas zappé entièrement l'heure d'EPS. Le plus déplorable possible, elle se présente sans l'ombre d'un sourire à l'adulte chargé de s'occuper des potentiels élèves comateux.

« - Qu'est-ce qui t'amènes ici ?
- On s'exerçait au basket, et je me suis pris une balle malencontreusement sur le front. Le professeur m'a ordonné de passé ici pour me mettre de la glace et me poser.
- Ha ... Elle fixa brièvement un lit avant de se tourner vers la brune, Tu n'as qu'à t'assoir ici. Je vais t'apporter la glace, attends un peu.
- Merci m'dame.
»

Sans attendre, elle se pose dans le lit et s'y allonge - bien qu'elle retire au passage ses baskets montantes pour prendre place. Son sac traîne à côté du rideau - à moins qu'il ne le frappe, elle se fiche bien de ceci. Elle remonte quelques mèches de ses cheveux et pivote légèrement sur le côté pour admirer " son oeuvre. "

« - Eh bien, je m'améliore. Murmura-t-elle, un sourire en coin.
- Régresser à ce point ... C'est déplorable.
- Je ne t'ai pas causé le boulet ...
»

Elle grinça des dents. Si elle possédait quelque légère séquelle de sa comédie, elle n'en demeurait pas moins véritablement souffrante face à la migraine constante qu'elle ressentait depuis la début de l'apparition de Thanatos dans son corps. Elle le haïssait. Qu'est-ce qu'elle le haïssait ! C'est à peine si elle possédait encore la libre possession de son corps ! S'il refusait d'entièrement manipuler ce fébrile être, il ne gênait nullement pour le faire dès qu'il jugeait ceci " mieux. " Le pire demeurait sûrement le fait, que ça semblait si facile pour lui de taire son existence comme de prendre entièrement contrôle sur l'humaine.

« - Tiens. Dispose de ce sachet sur la bosse pendant plusieurs minutes et ça devrait aller. Je te laisse te reposer, toutefois évite d'être bruyante, une autre malade repose juste là. Elle désigna le rideau mi-ouvert à la droite de la brune. Si tu as besoin de quelque chose, appelle-moi.
- D'accord, merci.
»

Une autre malade ? Il y avait donc quelqu'un qui roupillait juste à côté là, dont l'unique préoccupation était de glander en esquivant allégrement les cours ?

« - Ce n'est pas parce que tu es malhonnête, que tout ton entourage l'est pour autant. De plus il n'y a rien à envier aux personnes malades de façon chronique.
- J'en ai la larme à l'oeil. C'est bon, t'as fini de faire ton mélodrame ? Tu parles d'une divinité mortuaire. Tu te lamentes pour n'importe quoi. Toi qui côtoie sans cesse la mort, tu devrais en avoir strictement rien à foutre de tout ça. Surtout d'une pauvre maladie de merdia.
- Il existe ce que vous, pauvre humain, nommez " compassion. " Toutefois, il semblerait que tu ne sois un rebut dénué de ce notion qui vous est, propre.
- J'nomme ça " pitié " et ouais, la pitié je ne connais pas. Mais je te retourne ça : tu annihiles la vie d'autrui, n'est-ce pas toi, le plus à plaindre dans l'histoire ?
- Hélas, il semblerait que tu n'es toujours rien compris à mon sujet. Et sur le tiens non plus.
»

Comme si. Comme si elle s'en préoccupait de tout ceci. De toute façon, rien de tout cela ne la concerne ! C'est à peine même si elle veut avoir à se baigner dedans. Elle savait d'avance qu'elle se noierait. Elle savait d'avance que ça ne servirait à rien. Elle ne veut pas entendre. Elle ne veut rien savoir. Elle ne veut décemment pas accepter ceci. Comme elle n'avait jamais rien accepter d'autre.

« - Tais toi donc ! Tu me lourdes ! J'en ai marre des migraines que tu me fous en plus à exister ! Si toi aussi, tu n'existais pas, je n'en serais pas à ce point ! Vous deux ... Vous n'êtes pas si différent l'un que l'autre au final ... »

Elle prend sa tête dans ses mains. Elle ricane. Elle lâche alors le sachet remplit de glaçon. Ce dernier tombe sur le sol et glissa en dessous du rideau. Elle soupire. Elle se lève. Elle se tient toutefois, toujours par le biais d'une de ses mains, l'une de ses tempes. Elle s'abaisse. Elle grogne. Elle tend son bras. Puis elle comprit. Le paquet était beaucoup trop loin de sa portée. Intérieurement, elle maudit ce stupide sachet. Même si ça ne servait à rien, déverser un brin de sa haine sur quelque chose dépourvue d'une existence propre la rassurait. Naïvement. Stupidement. Mais tendrement. Sans gêne, elle s'avance, tendit à nouveau son bras, serra entre sa paume le morceau de tissus et le bascula le long de la tringle.

« - J'pourrais avoir mes glaçons ? »

Dédaigneuse. Elle l'était toujours. Elle avait toujours cet air hautain et désagréable. Et encore maintenant elle le conservait : elle tendit simplement son bras ainsi que la paume de sa main qu'elle mit à plat dans l'unique but d'attendre gentiment ses glaçons. Et, elle tapa du pied, nourrit par l'impatience.
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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyMer 20 Aoû - 22:19
[quote="Elionorya H. Lloyd"]
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Elionorya & Mary-Malaria


 Mary n'avait pas vraiment fait exprès de choper la diphtérie. Pas vraiment. Elle s'était simplement lamentée d'avoir cour de sport. Non pas qu'elle détestait le sport, mais le basket...c'était au-dessus de ses forces. Si ça avait été badminton, ou même monter à la corde, elle serait peut-être restée, mais pas pour un cour de basket. Se prendre des ballons en pleine face pendant une heure, voir plus, non merci ! En plus, devant des élèves de la classe supérieur, c'est mort ! Voilà ce qu'elle avait pensé.
"Je pourrais m'arranger pour que tu n'es pas à supporter cette épreuve, Mary-Malaria, avait pensé son Dieu dans son esprit. En plus, ce sera pour moi une occasion de m'excuser de t'avoir rendu malade une semaine entière."
C'est vrai, tu ferais ça ? T'es le meilleur des Dieux, Asclépios ! Si je le pouvais, je te prendrais dans mes bras !
Elle avait sauté sur l'occasion, trop belle pour la laisser passer. Et la voilà, prête à frapper à la porte de l'infirmerie, avec dans ses poches quelques sachets de bonbons et sa D.S.
-Qui est-ce ? Demanda l'infirmière lorsque résonnèrent les trois coups de Mary.
-C'est moi, fit la jeune fille.  
Habituellement, quand on dit « c'est moi », la personne qui a posé la question ne sait pas de qui il s'agit en vérité. Cette règle ne valait pas pour Mary. Depuis deux ans, elle connaissait l'infirmerie comme sa chambre, et elle était bien plus habitué de voir l'infirmière que ses profs. Pas étonnant que à ce « c'est moi », l'infirmière réponde :
-Ah, Mary-Malaria. Entre, ton lit t'attend.
Car, évidement, vu le nombre de fois qu'elle était venue, Mary avait son lit attitré. Elle s'y installa et cacha sa D.S sous son oreiller, et attendit l'infirmière. Celle-ci revint avec un questionnaire.
-Voilà, on va le remplir ensemble. Donc, quelle maladie aujourd'hui ?
-Diphtérie, répondit-elle.
La femme l'inscrivit  avec un stylo à bille sur la feuille.
-Laquelle ?
Corynebacterium diphteriae, lui souffla Asclépios. Celle qui ne touche que les humains.
-Celle des humains, répondit Mary en balançant ses jambes par dessus son lit.
-Élève : Mary-Malaria Gaskhart. Âge : 16 ans. Classe : Seconde M. Cause du passage à l'infirmerie : Diphtérie..., fit l'infirmière en griffonnant sur sa fiche. Très bien, le mieux, c'est que tu reste ici. Allonge-toi.
-Heu...j'aimerais bien dormir, dit Mary en prenant son air le plus innocent.
Pas question de dormir, évidement. C'était juste pour être tranquille. Mais l'infirmière n'y vit que du feu, ou s'en souciait peu.
-Bien sûr, je te mets des rideaux tout de suite...dit-elle distraitement en regagnant son bureau.
Une fois les rideaux installés, et Mary a l'abri de ses couvertures, la jeune fille souffla. Enfin, elle pouvait faire ce qu'elle voulait, ce qui se résumait à jouer à Legend of Zelda: Minish Cap et à manger.
"Sait-tu que devenir minuscule est impossible, chère Mary-Malaria ?Lui demanda son Dieu."
-Bien sûr que oui. Mais c'est un jeu vidéo, Asclépios, ce n'est pas réel.
"Je ne comprends pas ton engouement pour cela. À part pour ce jeu, là, que tu m'as montré sur cette étrange boîte... Celui où on est un médecin...
- Ah, Surgeon Simulator ? Ouais, il n'est pas mal. Mais on se lasse, à la longue...
"Deux mille ans d'évolutions, et voilà ! Vous n'avez aucun pouvoir, vous n'êtes pas plus sage mais vous inventez des choses merveilleuses, que je n'aurez jamais cru possible ! Il n'y a pas à dire, chère Mary-Malaria, mes les humains sont, comment dis-tu déjà, extra ?
-Oui, c'est ça. Fit-elle avec un sourire
Son Dieu, elle l'aimait bien. Toujours poli, toujours à s'extasier sur n'importe quelle petite invention... Oui, elle l'aimait même beaucoup. Et lui aussi il l'aimait, à sa façon. En la guérissant.
Mary prit un sachet de bonbon – des nounours en gélatine- et piocha dedans en regardant l'écran s'allumer. Elle entendit derrière sa protection de toile, deux voix, celle de l'infirmière et celle d'une jeune fille. À l'entendre, elle s'était pris un ballon de basket – pile ce qu'avait essayé d'éviter Mary.
Elle se désintéressa d'elle, se concentrant sur le minuscule Link qui marchait sur une poutre. Si elle tombait, elle devait tout recommencer. Même Asclépios se taisait, la laissant se concentrer en observant avec un vif intérêt le petit écran.
- J'pourrais avoir mes glaçons ?
Mary leva les yeux vers la jeune fille, sans voir que Link tombait. Elle avait des cheveux bruns, et un teint presque aussi pâle que celui de Mary. Elle regarda l'intruse dans les yeux.
" S'il te plaît, Mary-Malaria, ne te dispute pas, la supplia Asclépios. Je rêverais d'étudier ton cerveaux lorsque se forme une amitié. Si ça se trouve elle est gentille."
Mary haussa les épaules, mouvement imperceptible pour la jeune fille en face d'elle.  
-Bien sûr, prends-les. Je ne peux les toucher, j'ai la diphtérie et c'est contagieux. Je m'appelles Mary-Malaria, au faite. J'ai des bonbons, si tu veux. Dans des paquets que je n'ai pas ouvert, aucune chance que tu tombe malade. De toute façon, je te soignerais. Pourquoi tu es là, au faite ?
" Bien, Mary-Malaria, c'était une superbe présentation. Et ça va faire avancer mes recherches sur le cerveaux et les émotions, je te remercie".

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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyJeu 21 Aoû - 0:08
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Elionorya & Mary-Malaria
« - Bien sûr, prends-les. Je ne peux les toucher, j'ai la diphtérie et c'est contagieux. »

Rien qu'à ce début de phrase, l'adolescente se sentit soudainement envahit d'une lassitude immense couplée à une désastreuse exaspération. Allait-elle donc devoir se bouger ? Elle soupira, et se centra un minimum sur ce que continuait de débiter son interlocutrice - quoique d'un air distrait et peu enclin à la compréhension.

« - Je m'appelles Mary-Malaria, au fait. J'ai des bonbons, si tu veux. Dans des paquets que je n'ai pas ouvert, aucune chance que tu tombe malade. De toute façon, je te soignerais. Pourquoi tu es là, au fait ? »

Des ... bonbons ? Elle n'avait jamais vraiment eu le loisir - et encore moins plaisir, de se délecter de tels sucreries bien que les occasions ne lui manquaient. Du moins, après le remariage de son père. Elle avait entièrement délaissé tout ce qui touchait à cet époque, dans l'unique but de se préserver et effacer toutes choses à effet " mélancolique " et " nostalgique " jugés comme dégradant à ses yeux. Même si l'envie ne lui manquait nullement, elle se contenta simplement de tourner le visage dédaigneuse, et de soupirer pour à la seconde qui suivit, s'accroupir et ramasser son sachet de glaçon.

« - Non. » Elle commença sèchement, sans oser fixer son interlocutrice et reprit sur le même ton quoiqu'un peu plus ferme, «  Je n'en veux pas. Je ne veux pas de tes bonbons. »

Elle ponctua la fin de sa phrase d'un sonore claquement de langue qui se voulait sec, comme communicatif : ferme et froid. Un geste qui symboliserait simplement son mépris pour tout ce qui touchait de près à cette mièvre gentillesse.

« - Tu es stupide Elionorya Heather Lloyd. Décliner ainsi une main amicale alors que tu te présentais des plus désagréables ... Tu t'enfonces un peu plus dans ta médiocrité. Tu n'es pas pire que ses morts avides de salut. Tu te fonds dans la similarité justement.
- La ferme ! Tant que c'est moi qui possède encore pleinement contrôle sur mon corps, c'est moi qui dirige le moindre de mes faites, et gestes ! Elle avait marmonné, toutefois suffisamment fort pour que l'adolescente puisse entendre les brides de cette dispute. Elle grogna, et reprit encore à l'attention du Dieu : Quand disparaîtras-tu donc, hein ?
- Pas longtemps, à ton comportement, je dirais que tu n'as pas encore longtemps à vivre à me renier de la sorte, plutôt que de m'accepter. Tu devrais faire des bonnes actions, peut-être que ça t'éviteras de pourrir dans l'Hadès au fin fond du Styx, ou dans le Cocyte peut-être ... Après tout, tu n'as personne qui t'apprécie pour t'accorder une quelconque forme de sépulture.
- Mais ferme-là !
»

Si elle pouvait - ô combien, si seulement elle le pouvait ! - nullement elle ne serait gênée pour lui faire éprouver au centuple l'actuelle douleur que lui provoquait la simple présence de la Divinité - accentuée par le fait qu'il communiquait avec elle, et qu'il prenait un plaisir malsain à la torturer de telle sorte à ce qu'elle sorte de ce calme déjà si, instable et inexistant. L'envie même de fracasser un peu plus son crâne contre le mur lui démangeait l'esprit - au moins, ça apaiserait sa douleur éprouvante qui reposait aussi bien moralement, que mentalement et physiquement. Toutefois, elle se fit frapper par le souvenir même, qu'elle était en présence d'une adolescente de son âge. Sans s'attarder plus en détail, elle s'apprêta vivement à tourner les talons pour finalement se stopper net, comme paralysée.

« - Je me nomme Elionorya. Mais tu peux juste me surnommer Eli. Enchantée. »

Elle sourit. Elle sourit, afin de ponctuer cette phrase à l'allure aimable et polie. Chose qui intérieurement vint à faire bouillonner la possédée. Elle venait, de sourire ? De se présenter, agréablement sans prononcer la moindre pic ? Sans même, effleuré l'envie même de fracasser la gueule souriante d'une personne de son âge à l'allure niaise et horripilante ? Jamais. Jamais elle ne l'aurait fait. Et ça, elle le savait. Rien que pour ceci. Rien que pour cet affront commis, elle maudissait un peu plus Thanatos. Il avait osé ! Il avait osé se jouer d'elle ! S'emparer délibérément de son corps afin qu'elle paraisse abordable ! Il avait osé agir de la sorte pour la voir patauger, pour l'entendre piailler une multitude d'injure à son adresse ! Et ça se produisait toujours ainsi. Toujours aussi facilement. Sans même qu'elle ne puisse lutter. Elle le méprisait. Elle le méprisait lui et cette réalité oppressante. Elle ne pouvait rien faire. Elle n'était rien qu'une marionnette !

« - Ne crois pas que je te donne une quelconque opportunité quant à une possible, relation amicale. »
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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyJeu 21 Aoû - 23:33
Mary-Malaria S. Gaskhart a écrit:
[quote="Elionorya H. Lloyd"]
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Mary regarda la jeune fille devant elle, en attente d'une quelconque réaction. Qui ne vint pas. Ou plutôt pas comme elle l'aurait attendu. L'adolescente soupira. D'ennui et de dédain, sûrement. Puis elle s'accroupit et ramassa le sachet contenant les glaçons.
-Non, fit-elle s'en lever les yeux. Je n'en veux pas.
Puis elle émit un petit claquement de langue, qui rappela à Mary les serpents qu'elle allait voir au zoo avec sa petite sœur. Ceux-ci pouvait étouffer leur proies en quelques secondes seulement. Comme cette fille étouffait Mary de son manque de réaction et de son mépris en quelques mots.
La jeune adolescente, bien que malade, sentit la colère l'envahir. Pour qui elle se prenait celle-là ? Elle débarquait sans prévenir alors que ses rideaux été pourtant fermés, demandant de manière fort désagréable ses stupides glaçons, et elle ne faisait même pas l'effort de s’intéresser à ce qu'elle disait, ou tout du moins faire semblant !
"Je retire ce que j'ai dit, Mary-Malaria. En fait, je ne pense pas qu'elle soit gentille. Tu peux décider ce que tu veux, je te soutiendrais. Elle m'est odieuse, cette gamine."
Après une rapide dispute avec son Dieu, se terminant par un « Mais ferme-là » prononcé d'un ton colérique, l'adolescente devant Mary leva la tête.
-Je me nomme Elionorya. Fit-elle pour se présenter. Mais tu peux juste me surnommer Eli. Enchanté.
Et elle sourit, d'un sourire … étrange. Peut-être qu'elle avait voulu qu'il soit joyeux, mais ce sourire ne retransmettait pas cette impression aux yeux de Mary. On aurait dit qu'il était teinté de douleur, comme si elle se forçait à sourire. Ce qui devait d'ailleurs être le cas, car il n'y avait aucune émotion, joyeuse ou triste, dans son regard noisette. Juste un froide ennui pour le monde qu'ils regardaient.
-Ne crois pas que je te donne une quelconque opportunité quant à une possible relation amicale, osa-t-elle même rajouté.
" Je crois, chère Mary-Malaria, que cette jeune fille se joue de nous. Elle doit simplement aimé briser les espoirs naissants. Je t'en conjure, règle-lui son compte."
Il n'en fallait pas moi pour Mary qui était prompte à s'enflammer pour un oui ou un non. Cette jeune fille, Elionorya, l'avait traité d'une façon inimaginable, avec méprit. Mary se concentra. Elle pensa à un fort écoulement de fluides verdâtres répugnant du nez de sa future victime, ainsi qu'une petite fièvre, pour réchauffer sa glaçante attitude.
"Nasopharyngite et fièvre, très bon choix. Cela va calmer son attitude insolente."
-Tu sais, Elionorya, moi aussi j'héberge un Dieu. Moi aussi je ne suis pas bien, mais contrairement à toi qui as juste pris un ballon, moi je suis malade les trois-quarts du temps. Et ce n'est pas que des petites maladies. J'ai plus de raison que toi d''être en colère, ou méprisante ou ce que tu veux, et pourtant je ne le suis pas. J'ai essayé de me montrer polie, aimable, même si ce n'est pas du tout dans mes habitudes. Alors, au lieu de jeter ton mépris aux gens, et si tu essayais de te comporter en être humain civilisé ? Profites-en aussi pour débarrasser le plancher, pendant que tu y es, ta vue m’horripile. Et puis, essuie-toi le nez, ça coule et c'est vraiment dégoûtant.
" Bien dit, Mary-Malaria ! S'écria le Dieu dans sa tête, provoquant une légère migraine qu'il guérit aussitôt. Je n'aurais pas dit mieux. Elle va vite retourner d'où elle vient, si tu veux mon avis !"
Mary était fière de sa tirade. Ni trop longue, ni trop courte. En un mot ? Parfaite. Pendant qu'elle parlait, Mary s'était levée de son lit et pointait un doigt accusateur sur l'adolescente.


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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyVen 22 Aoû - 0:56
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« - Tu sais, Elionorya, moi aussi j'héberge un Dieu. Moi aussi je ne suis pas bien, mais contrairement à toi qui as juste pris un ballon, moi je suis malade les trois-quarts du temps. Et ce n'est pas que des petites maladies. J'ai plus de raison que toi d'être en colère, ou méprisante ou ce que tu veux, et pourtant je ne le suis pas. J'ai essayé de me montrer polie, aimable, même si ce n'est pas du tout dans mes habitudes. Alors, au lieu de jeter ton mépris aux gens, et si tu essayais de te comporter en être humain civilisé ? Profites-en aussi pour débarrasser le plancher, pendant que tu y es, ta vue m’horripile. Et puis, essuie-toi le nez, ça coule et c'est vraiment dégoûtant. »

Elle avait osé ? Osé ainsi débiter une telle réplique qui sonnait creux et menaçant à ses oreilles ? Un monologue totalement honteux, rabaissant avec pour unique but d'éveiller en sa personne une gêne insoutenable la forçant indirectement à baisser la tête pour ne jamais relever son regard ? De plus, ainsi provoquer une telle humiliation à son être en la rendant ainsi malade ? Dédaigneuse, elle fit l'inverse : elle orienta fièrement son visage vers le haut, essuya d'un revers de main le début de morve qui s'écoulait de son nez et claqua furieusement la langue. Elle plaça brièvement en arrière l'un de ses pieds - tonnant ainsi sourdement son mécontentement et grogna.

« - Tu montes bien sur tes grands chevaux, ma chère. Ai-je seulement déclaré vouloir de ta pitié ? Il me semble bien que non. Ta politesse, j'aurais bien pu m'en passer, vois-tu. Elle ricana, et reprit dans un sourire mauvais, Puis-je savoir ce que tu considères comme " humain civilisé " ? Ceci n'est-ce donc pas un point considéré et perçu comme " subjectif " ? A moins que ce ne soit simplement un mot usé selon le bon vouloir de ses employeurs. Une arme frivole, et désastreuse ... »

Oui. Malgré ses mauvais airs, ce air méprisant et hautain ainsi que son langage digne d'une charognarde, les mots ne sauraient toutefois lui échapper. Tout du moins, lorsqu'elle sentait la haine s'accumuler un peu plus dans sa poitrine à présent lacérée et meurtrie, l'aisance, l'éloquence même que dégageait la moindre de ses répliques s'en voyait décupler. Elle ne se permettrait nullement de se faire laminer à une confrontation verbale. Encore moins face à une stupide gamine en pleine puberté avec pour unique répartie un semblant de fausse conviction à son égard.

« - Thanatos, aide moi.
- Tiens, tu ne me nommes plus Tétanos ?
- S'il te plait ?
- Retient bien où ça te mène de jouer ainsi avec des cartes que tu ne possèdes entre tes mains, Heather.
»

Discrètement elle vint à grincer des dents. Bien qu'elle venait presque de s'abaisser à supplier la divinité ayant une entière maîtrise sur elle, elle répugnait au delà de ce mépris le fait qu'il la nomme ainsi avec son second prénom. Cependant, elle le gratifiait doucereusement d'un sourire. Du moins, l'ombre d'un sourire quasi-inexistant sur son pâle visage. Elle s'apprêta à se concentrer sur un flux intense où se mêlait un torrent impressionnant de songes, toutefois elle fut coupée vivement par un éternuement. Le sien. Elle sentait une chaleur la piquer au vif. Aussitôt, elle fit le lien entre ceci et la gamine. Intérieurement un bouquet festif d'insulte se mêlèrent à la rancoeur qui occupait une majeure partie de ses pensées.

« - Excuse toi. Elle commença sa phrase de façon détachée, pour continuer dans un semblant de sourire malgré sa migraine et la fièvre nouvelle, Excuse-toi et retire moi cette maladie immédiatement. Ou prépare toi à finir dans un état léthargique. »  
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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyVen 22 Aoû - 14:52
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Elionorya & Mary-Malaria


 
Prise d'un léger vertige, comme à chaque fois qu'elle rendait malade quelqu'un, Mary vacilla. Légèrement. Elle espéra que Elionorya ne l'avait pas vu. Elle ne voulait pas que ce léger affaiblissement de sa part soit perçue par son interlocutrice comme un mouvement de peur face au discours qu' Elionorya débitait d'une voix froide.
-Tu montes bien sur tes grands chevaux, ma chère. Ai-je seulement déclaré vouloir de ta pitié ? Il me semble bien que non. Ta politesse, j'aurais bien pu m'en passer, vois-tu. Puis-je savoir ce que tu considère comme "humain civilisé" ? Ceci n'est-ce donc pas un point considéré et perçu comme subjectif  ? à moins que ce ne soit simplement un mot usé selon le bon vouloir de ses employeurs. Une arme frivole , et désastreuse...
Un bon emploie du langage, mais quelles manières ! Au grands Dieux, si ce n'est pas un gâchis cela ! Il aurait été tellement intéressants de lui parler ! Gâcher ainsi un tel potentiel, qui pouvait en même temps faire avancer la science...! Qui que ce soit, son Dieu doit être un sacré irresponsable et irrespectueux de la Science avec un grand S majuscule, en plus ! »
Mary écoutait d'une oreille discrète ce que lui disait son Dieu en s'insurgeant. Lui, déplorait que la jeune fille ne puisse pas entamée une relation amicale avec Elionorya. Mary, quand à elle, déplorait que l'adolescente en face d'elle lui jette son mépris, sans aucune raison apparentes. Humain et Dieu, bien que pour des raisons foncièrement différentes, avait la même envie de rabattre de caquet de cette impertinente et s'assurer que la leçon était bien rentré à coup de maladie.
-Excuse-toi. Excuse-toi et retire moi cette maladie immédiatement. Ou prépare toi à finir dans un état léthargique.  continua l'adolescente en face d'elle, imperturbable.
Là, c'en était trop. Elionorya avait dépassé les bornes. Qu'elle s'excuse, elle, Mary-Malaria Sickness Gaskhart ? Et puis quand encore ! Et s'excuser pour quoi d'abords ? D'avoir été polie ? D'avoir voulu nouer une relation amicale, elle qui habitait quasiment à l'infirmerie et qui ne pouvait pas vraiment avoir de contact ? Cette jeune fille était folle. S'excuser était encore moins dans ses habitudes qu'être polie. Elle ne le faisait presque jamais, à part s'excuser auprès de son père, et encore, elle le faisait de mauvaise grâce.
-Où tu vois de la pitié, il y avait qu'une simple proposition d'amitié. C'est quelque chose de normal, pour un être humains civilisé de rechercher l'amitié chez ses semblables. Répondre poliment, c'est ce que fait un être humain civilisé. Tes parents ne t'ont jamais appris cela ? Quoi que, ça ne m'étonne guère. Vu comme tu es agréable et avenante, ils se sont désintéressés de toi et ton envoyé dans ce pensionnat. Mais on ne peut pas vraiment leur en vouloir, si cela c'est passé comme ça, n'est-ce pas ?  Et puis, franchement, Elionorya, que je m'excuse ? Je te rappelle que c'est toi qui as commencé, en pénétrant dans mon espace. Alors ne crois pas vraiment que je m'excuserais. Que je te retire ta maladie ? Avec plaisir, tu veux quoi en échange ?  Fièvre typhoïde, tuberculose ? J'ai en des dizaines en stock. Ah oui, au fait, mais mon en état léthargique autant de fois que tu veux, ça ne me fait pas peur. Et tu sais pourquoi ? Car je suis possédé par Asclèpios, le dieu des médecins et des maladies, et qu'il me remettra sur pied en un seul claquement de doigt.
Les joues rouges de colère, les yeux brûlant de haine, Mary faisait face à Elionorya. Elle se redressa de toute sa taille, le menton en l'air pour montrer qu'elle n'avait pas peur d'une chose aussi ridicule qu'une simple petite léthargie, et attendit la réponse de l'adolescente en face d'elle.


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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyVen 22 Aoû - 16:14
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Toujours avec dédain, elle fixait méprisante la personne face à elle - tout du moins, autant qu'elle le pouvait avec la fièvre qui l'assagissait vulgairement. Sans l'ombre d'un sentiment clair et expressif sur son pâle visage, elle attendait un brin narquoise la prochaine réplique sensée la remettre à sa place. Toutefois, jamais ceci n'arriverait : elle avait bien trop grande gueule pour ainsi délaisser une bataille verbale où elle se démontrait capable de manier avec aisance et éloquence des mots en tant qu'arme.

« - Où tu vois de la pitié, il y avait qu'une simple proposition d'amitié ? C'est quelque chose de normal, pour un être humain civilisé de rechercher l'amitié chez ses semblables. Répondre poliment, c'est ce que fait un être humain civilisé. Tes parents ne t'ont jamais appris cela ? Quoi que, ça ne m'étonne guère. Vu comme tu es agréable et avenante, ils se sont désintéressés de toi et ton envoyé dans ce pensionnat. Mais on ne peut pas vraiment leur en vouloir, si cela c'est passé comme ça, n'est-ce pas ?  »

Ces mots résonnèrent sourdement à ses oreilles, ils eurent ensemble l'effet d'une claque dans l'esprit d'Elionorya. Elle grinça des dents à l'entente de cette partie de la tirade de la malade. Elle osait. Elle osait ainsi mettre en avant une corde sensible pour en converser d'une façon si légère, frivole et totalement naturelle. Qu'est-ce qu'elle y connaissait ? Si l'adolescente était désagréable, mauvaise et méprisante, jamais elle ne s'était attaquée à des choses inconnus à ses yeux - elle conservait une limite, un certain respect pour autrui et n'irait jamais proférer de telles choses pour pénétrer dans la diffamation. « Non. Non, ça ne s'est pas passé comme ça ... » Inlassablement elle murmurait ceci dans son esprit, affectée par ceci, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une vague mélancolique la bousculer et l'attirer vers elle. Alors, férocement, elle serra les poings. Prise d'un tremblement de colère, de rage, de rancune ... de haine. Une haine pure. Elle serait capable de poignarder inlassablement la poitrine de son interlocutrice. Elle se sentirait même allègre à la vue malsaine et perverse d'entendre résonner en son esprit un cri douloureux d'agonie, pour vicieusement tordre le couteau et le renfoncer lentement, presque doucereusement. Et ce, sans jamais s'arrêter.

« - Et puis, franchement, Elionorya, que je m'excuse ? Je te rappelle que c'est toi qui as commencé, en pénétrant dans mon espace. Alors ne crois pas vraiment que je m'excuserais. Que je te retire ta maladie ? Avec plaisir, tu veux quoi en échange ?  Fièvre typhoïde, tuberculose ? J'ai en des dizaines en stock. Ah oui, au fait, mets moi en état léthargique autant de fois que tu veux, ça ne me fait pas peur. Et tu sais pourquoi ? Car je suis possédée par Asclèpios, le dieu des médecins et des maladies, et qu'il me remettra sur pied en un seul claquement de doigt.  »

Le reste de cette réplique ? Elle s'en foutait. Elle n'écoutait déjà plus. Elle ne voulait pas entendre. Aveuglée par la rage, son unique préoccupation demeurait le désir de voir cette stupide gamine se tordre à ses pieds et supplier d'être achevée. Elle s'emportait facilement. Très, facilement. Autant, elle pouvait demeurer un brin respectueuse. Autant, elle pouvait devenir inhumaine. Après tout, la possession lui avait retiré la notion même de " pitié. "

« - Asclèpios ... Ressaisis-toi Elionorya, ne te laisse pas ainsi dominer. J'accepte réellement de t'aider, toutefois ne révèle pas mon nom. Il serait stupide de révéler aussi stupidement avec prétention comme cette humaine, les cartes résidant entre tes mains.
- M'aider ... ? Elle ricana intérieurement, presque d'un rire fou. Tu dois vraiment détester cet Asclèpios pour désirer fournir plus de ta personne constamment blasée ...
- Je possède mes raisons, en effet.
 »

Elle ne répondit pas à ceci. Elle ne voulait pas savoir. Elle était juste, ravie. Ravie d'avoir ainsi en sa possession l'une de ses cartes maîtresses. Et, tant qu'il serait là, confiant, avec pour but de potentiellement obtenir une vengeance sur une ancienne confrontation, alors tout se déroulerait comme elle le souhaiterait. Toutefois, avant de venir à reprendre contenance et répliquer à la brune, elle renifla. C'était gênant. Cette morve envahissante en plus de sa fièvre. D'ailleurs, elle releva que pour l'une des uniques fois, elle ne ressentait plus aucune migraine depuis le début de l'arrivé de la divinité dans son corps. Elle ne chercha pas à comprendre. Juste, à obtenir l'avantage.

« - Tu ne fais qu'appliquer à ta personne un fondement orchestré depuis certainement là, des siècles et des siècles de civilisation. Toutefois, ça se résume notamment à un comportement coupé de libre-arbitre. Tu te confonds, tu ne reflètes là qu'une ombre parmi tant d'autres qui se suivent sans jamais réellement se trouver. A appliquer aveuglement ce qu'on dénomme " règle " ou bien " base " on perd des principes, couplé à ceci la nature véritable de l'être humain. Ainsi, à nous imposer contre notre volonté des lois, on tente de supprimer notre pensée pour simplement nous formater, nous modeler ... Si être civilisé comporte en sa notion le fait de suivre une multitude d'abrutie dépourvue d'intelligence alors je n'ai pas honte à le dire : je ne crois pas en l'humanité. Encore moins à la " civilisation. " Un terme ainsi détourné pour affecter autrui ... Les valeurs, décemment, se perdent. »

Elle ponctua sa longue tirade d'un rire. Mauvais. Moqueur. Acerbe. Elle y mêle une palette d'émotion. Cette même palette qu'actuellement, elle éprouve. Dire qu'elle venait de démontrer son potentiel. Du moins, que sa réflexion pouvait représenter bien autre chose qu'un simple " c'est de la merdia. " Malgré les nombreux cours auxquels son admirable attention succombait fatalement, aucunement cela signifie qu'aucun sens de la répartie n'existait en elle.

« - Essaye autant que tu peux, des maladies. Après tout, ne le suis-je pas déjà à tes yeux ? Ne suis-je pas une frêle personne totalement atteinte de démence ? Elle ricane à nouveau et continue, un sourire mauvais tracé sur son exsangue visage, Et en toute sincérité ... Qu'en aurais-je à faire de ton Dieu ? Justement, faisons un essai. Voyons voir si ton Dieu peut soigner absolument toutes les maladies. Même celles, qui n'en sont pas une. Je te laisse choisir. Veux-tu, prendre le risque ? »

Elle fait abstraction de la fièvre envahissante, et tournoie sur elle-même, elle élargit alors son sourire déjà béant et rigole. Encore.

« - Après tout, je bluffe n'est-ce pas ? »
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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptySam 23 Aoû - 17:01
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- Tu ne fais qu'appliquer à ta personne un fondement orchestré depuis certainement là, des siècles et des siècles de civilisation. Toutefois, ça ne se résume notamment à un comportement coupé de libre-arbitre...

Mary arrêta d'écouter l'adolescente après avoir entendu ces deux petites phrases. Elle n'en avait que faire, de ses reproches incessants. Elle avait l'impression de se trouver en présence d'un type de personne qu'elle détestait de tout son être, et son Dieu aussi : le genre de personnes qui ne font que des reproches aux autres, en balayant leurs idées d'un simple revers de main lorsqu'ils les exprimaient, et ce, sans jamais se remettre en question eux-même. Des personnes méprisantes, si hautaines et si froides qu'on les aurait cru sans rêves.
Elionorya approchait de la fin de sa tirade.
"Enfin, pensa Mary. Je croyais qu'elle ne finirais jamais!"
"Allons, allons chère Mary-Malaria, laisse donc cette petite teigne s'exprimait. Je la trouve si drôle quand elle s'énerve... "
Mary esquissa un sourire aux pensées de son Dieu.

- Essaye autant que tu peux, des maladies. Après tout, ne le suis-je pas déjà à tes yeux ? Ne suis-je pas une frêle personne totalement atteinte de démence ? Continua inlassablement Elionorya. Et en tout sincérité... Qu'en aurais-je à faire de ton Dieu ? Justement, faisons un essai. Voyons voir si ton Dieu peut soigner absolument toutes les maladies. Même celles, qui n'en sont pas une. Je te laisse choisir. Veux-tu prendre le risque ?

L'adolescente tournoya en elle-même, un large sourire sur les lèvres.

- Après tout, je bluffe n'est-ce pas ?

La colère et la curiosité animait Mary. Mais qu'avait cette jeune fille pour la détester ? Qu'avait-elle fait ? Et surtout, pourquoi Elionorya se décrivait elle-même comme...folle ?
"Les fous, chère Mary-Malaria, ne savent pas qu'ils le sont. Alors, mon diagnostic est sans appel, cette jeune fille, bien que désagréable et méprisante, n'est pas folle. Elle est même très saine d'esprit.
Mary s'en doutait, mais elle remercia Asclèpios de lui avoir partagé sa pensée. Même si Mary se sentait triste pour cette jeune fille qui avait vraiment l'air malheureuse et qui semblait si seule. Mais, elle avait pris sa décision : elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds !

- Tu n'es pas folle. Tu ne l'es pas crois-moi, Elionorya. Une sociopathe de haut niveau pour rejeté ainsi la civilisation et toute ces choses, mais tu n'es pas folle. Mais, tu me vois absolument désolée de ce qui va se passer. Ce n'est pas ma faute. Tu m'as provoqué, et je réponds à cette provocation. Voyons voir si tu bluffe ! Finit-elle en souriant.

Elle savait déjà quel supplice elle allait faire subir à sa victime. Elle pensa à un visage, couvert de pustules blanchâtres ou rouges pâles, pleines de pus. Une visage rouge à force d'irruptions cutanés. Une fièvre, de plus en plus forte, tout comme la toux. Puis, finalement, un état confus, comme désorienté, et peut-être même des délires et autres hallucinations si la fièvre augmentait encore. C'était la maladie la plus dégoûtante et douloureuse qu'elle connaisse.  Asclèpios lui avait énumérer tout les symptômes, toutes les différents noms et remèdes  pendant un cour d'histoire, lorsqu'ils étudiaient le règne de Louis XV. Le vieux roi était mort de la même maladie qu'elle s'apprêtait de lancer sur Elionorya.
"La petite variole. Maladie dégoûtante s'il en est. Elle a fait la joie de Thanatos, Seigneur de la Mort au temps du pauvre Louis. Excellent choix, tu n'aurais pas pu choisir mieux, Mary-Malaria ! ».
Elle se prépara a lancer la maladie sur Elionorya. C'était la plus grosse qu'elle n'est jamais lancé, mais après tout, comme disait son Dieu, il fallait un début à tout.


- Prépare-toi, Elionorya. On va voir si tu bluffais.

Et elle pointa le doigt dans la direction de l'adolescente, concentrant toute la maladie dans celui-ci. Et elle relâcha la barrière invisible qui retenait la petite variole, pour qu'elle aille frapper Elionorya.


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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptySam 23 Aoû - 20:48
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« - Tu n'es pas folle. Tu ne l'es pas crois-moi, Elionorya. Une sociopathe de haut niveau pour rejeté ainsi la civilisation et toute ces choses, mais tu n'es pas folle. Mais, tu me vois absolument désolée de ce qui va se passer. Ce n'est pas ma faute. Tu m'as provoqué, et je réponds à cette provocation. Voyons voir si tu bluffe ! Finit-elle en souriant. »

Elle était stupide, hein ? Ouais. Ouais, cette gosse n'était qu'une stupide vermine. Une vermine totalement déplorable. Si la pitié était encore une notion qui l'habitait, sûrement en aurait-elle éprouvé à son égard - toutefois, ceci n'est nullement le cas, ainsi, elle ne pu que ressentir un agacement face à la simplicité d'esprit de cette pauvre petite.

« - Vraiment ... »

Elle venait de murmurer, la tête baissée. Un rire. Un rire, s'échappa alors de ses fines lèvres et sembla résonner creux dans l'enceinte de cette pièce isolée du reste du pensionnat. Bien sûr qu'elle n'était pas folle : ceci ne représentait uniquement une image, une façon de parler. Comment pouvait-il avoir du mérite à se considérer comme Poulpyénée ? Elle n'était pas cruche. Loin de là. Toutefois, ceci ne semblait être le cas pour son interlocutrice.

« - Défier ainsi la mort et se moquer délibérément des avertissements évoqués ... Quel affront.
- Parce qu'il est possible chez toi d’être répugné par le fait qu'on te défie alors que paradoxalement tu méprises être associé à la mort violente ?
- Ainsi donc tu aurais écouté mes nombreuses plaintes ? Demanda-t-il surpris quoiqu'un brin narquois pour reprendre les dents grinçantes, Ceci n'est pas la même chose. Je répugne qu'on se moque de moi. D'autant plus si ceci concerne ce maudit Sisyphe ...
- Ou bien cet Aclé ... Raclé ? Raclette ?
- Asclèpios. A côté, Tétanos est un bon surnom ...
- Désolée. Elle s'excusa sans réellement faire, ajoutée à cela ce sourire malicieux qu'elle conservait sur son blafard visage, Tu sais bien que je ne fais pas trop d'effort pour être attentive, surtout pour une gamine aussi vulgaire et inutile.
- Malheureusement, ou bienheureusement pour ce cas, c'est tout à ton honneur.
»

Doucement, doucereusement, elle riait. A moitié tout du moins - sans laisser ses lèvres s'entrouvrirent, elle laissait cet acrimonieux sourire sonore prendre une place importante - presque omniprésente depuis le début de cette confrontation. Sûrement avait-elle plus ricaner à ce jour qu'en toute une vie. Sûrement, l'effet de l’adrénaline qui se déversait tendrement dans ses veines : ses prunelles noisettes à la clarté rubis luisait d'arrogance couplé d'un éclat de défi.

«- Prépare-toi, Elionorya. On va voir si tu bluffais. »

Bluffais ? Bien sûr qu'elle ne le faisait pas. A l'inverse du commun des mortels, elle ne ressentait aucune nécessité à couvrir ses arrières en proférant divers mensonges - surtout pour venir à finalement, éradiquer lentement mais sûrement, la vérité. Ceci représentait très certainement l'une de ses seules qualités.

«- Elle compte me rendre malade, à défaut de ne déjà le faire. Elle ricane intérieurement, Au moins, je n'aurais plus à mimer une quelconque maladie. »

Et plutôt que laisser un simple écho de son ricanement mental, elle augmenta légèrement la sonorité de cet éclat de voix vif afin qu'il soit perceptible aux oreilles de son " bourreau. "

« - A moi la douceur d'un lit chaleureux, et l’échappatoire aux moindres cours ainsi qu'interrogations ! »

Aussitôt cette phrase achevée, elle s'avança aussi vivement qu'elle le pouvait : elle saisit le doigt pointé et ajusté de son opposante et le planta presque dans son ventre tandis qu'elle en profitait pour déposer son autre main sur le front de la brune. Bien qu'elle pouvait se charger d'une telle tâche - aussi lourde et inutile soit-elle, à distance, elle avait favorisé cette technique : pas d'esquive possible, ni même une quelconque relâche sur l'effet voulu de ce pouvoir. Elle recula une fois ce mouvement exécuté, et sourit à pleine dent. Une maladie ? Soit ! Mais quelle stupide erreur de la rendre malade dans un lieu destiné au repos ainsi qu'au soin. Elle avait gagné. Elle ne pouvait que gagner. Son assaillante finirait dans une torpeur lacérante - où surgirait de son sommeil cauchemar et souffrance, tandis qu'elle, mènerait tranquillement sa vie à l'ombre de quiconque pourrait venir à l'irriter.

« - Ne te surmène pas. Tu ne sais pas ce qu'elle peut te réserver.
- Tu t'inquiètes vraiment pour moi au final ?
»

Elle ricane. Une dernière fois, avant de se tenir fébrile contre le mur à ses côtés et de déposer de son autre main, ses frêles doigts sur son front brûlant.

« - Tu penses peut-être avoir gagné tout comme pensait ton Dieu autrefois ... Mais retient bien que la mort n'est pas une maladie: elle est omniprésente. »

Doucement, elle s'avance avec pour appuie le mur blanc cassé de la pièce et se recule jusqu'à s'assoir sur le lit. La seule image laissée de sa part - bien que fiévreuse et soudainement lourde, devait certainement être celle d'une personne triomphante, un sourire malicieux dessiné sur son blafard visage.   
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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyDim 24 Aoû - 15:07
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-A moi la douceur d'un lit chaleureux, et l'échappatoire aux moindres cours ainsi qu'interrogations !

Elionorya comptait utiliser la maladie dans le but d'échapper aux cours ! Mary n'en revenait pas. Qui préférais être malade, plutôt que d'être en cours ? Certainement pas elle.
"Ne t'en fait pas, Mary-Malaria, elle se rendra compte de son erreur quand la maladie la touchera, enflammant chaque parcelle de sa peau. Elle ne pourra ni se reposer, ni même se retourner dans son lit tellement la douleur sera insupportable. Elle aura si froid, si fatiguée qu'elle ne souhaitera plus jamais, jamais être malade!"
Mais Elionorya n'avait pas dit son dernier mot. Elle se saisit vivement du doigt de Mary et le retourna, pour l'enfoncer dans son ventre. Mary laissa échapper un cri quand l'adolescente lui retourna le doigt. Elle prit aussi une de ses mains et la plaqua sur son front. Tout cela s'était passé si vivement que ni Mary, ni Asclèpios ne se demandèrent pourquoi elle fit cela. Ils n'en eurent pas le temps.

- Tu pense peut-être avoir gagné tout comme pensait ton Dieu autrefois... Mais retient bien que la mort n'est pas une maladie : elle est omniprésente.

L'adolescente  s'appuya sur le mur de l'infirmerie, un sourire mauvais et malicieux sur les lèvres, en regardant Mary.
Tout bascula pour elle. Une immense torpeur l'envahit, et l'obscurité obtura ses yeux. Elle avait froid, elle avait peur. Elle avait terriblement chaud, elle était vraiment en colère. Elle voulait que ça cesse.  Immédiatement. Mais ça continuait. D'immense ombres la frôlaient, et d'autres blafardes, comme faite de fumée, la traversaient.

- Où je suis ? Où je suis ? Asclèpios ? Asclèpios !!

Elle continua à hurler le nom de son Dieu en vain. Il ne l'entendait pas. Il ne pouvait pas, car lui était immortel. Et elle, pauvre créature de chair et de sang, venait de pénétré dans le royaume des Morts. Son Dieu, elle ne le sentait plus. Il n'était plus là. Depuis deux ans, elle avait appris à l'aimer. Et ils avaient été séparé. Depuis deux ans, elle n'avait plus été seule dans sa tête. Maintenant, elle ne se sentait pas mieux, comme elle le pensait avant. Elle se sentait vide. Elle s’effondra au milieu des ombres, ne se souciant plus de sa peur, et elle fondit en larmes. Elle était seule.

- Ne t’inquiète pas, chère Mary-Malaria, je suis là.

Un homme, grand et le front légèrement dégarni, s'avança vers elle. Un chapeaux recouvrait ses cheveux roux, et de petites lunettes étaient posé sur son nez. Il tenait contre lui des livres, et il était habillé d'une chemise blanche, d'un pantalon kaki et de mocassins en cuir.

-Asclèpios ? Demanda d'une voix faible Mary.

-Oui, enfin, plutôt la représentation que tu as de moi. D'ailleurs, tu as une imagination incroyable ! En plus, j'ai toujours voulu être roux....

Mary se jeta dans les bras de son Dieu, pendant qu'il continuait de parler, imperturbable.

- Où sommes-nous ?

- Dans ton esprit, ma chère. Comme tu l'as certainement compris, Elionorya est possédé par un Dieu mortuaire. Et pas n'importe lequel, je l'ai reconnu. Il n'y a que lui pour être aussi cruel. C'est Thanatos, le Dieu grec de la Mort. Autant dire qu'il me déteste. Mais bon, passons. Plus important, je vais te ramener à ton état normal, mais tu vas faire ce que je te dis....

Desserrant doucement son étreinte, Mary écouta attentivement Asclèpios. Des qu'il eut finis, le brouillard se leva. Les ombres s'effondrèrent dans d'horribles hurlements, et elle put ouvrir un œil. Elle se trouvait dans l'infirmerie. Mais elle obéit à Asclèpios, et ne montra pas qu'elle avait reprit conscience. Elle se trouvait sur son lit, où elle était tombé. Légèrement, elle fit glissé ses jambes, et elle tomba sur le sol. Sa tête heurta la table de nuit, et elle sentit le sang chaud qui s'écoulait de sa blessure, ainsi que la douleur. Mais Mary ne s'en souciait guère, Asclèpios la guérirait. Tout ce qu'elle voulait, c'est que le plan du Dieu réussisse. À savoir, se venger d' Elionorya  en faisant croire à l'infirmière qu'elle l'avait poussé contre la table de nuit, puis l'avait plongé dans un terrifiant comas, et que elle, pauvre petite fille apeurée et sans défense, avait riposté en envoyant une maladie à son agresseur.


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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyDim 24 Aoû - 18:31
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Allongée. Elle l'était. Les bras ainsi que les jambes alignés, elle fixait le décor qui s'offrait à elle. Rien que le plafond vaguement dégradé à l'usure du temps - quoique tâché de ce qui semblait être du café, à moins que ce ne soit du sang séché, toutefois si ceci représentait réellement le liquide écarlate, elle ne préférait nullement venir à creuser plus profondément dans le possible cas. Bien que, actuellement, cette contemplation pourrait correspondre à une distraction pour la moins attrayante. Cependant, elle se résigna simplement à succomber brièvement à la fatigue qui enveloppait l'intégralité de son corps : elle clos ses paupières et recouvre ses prunelles noisettes d'un voile sombre. La présente fièvre parvient à terrasser son esprit pour le dissoudre en un vague assemblement de pensée dispersée sans l'ombre d'une quelconque cohérence.

« - Tu sembles avoir abandonné bien rapidement, Heather ...
- Ouais, visiblement.
»

Cette réplique mentale fut ponctuée par un bien acrimonieux rire. Décemment, ceci ne correspondait réellement pas à sa façon d'agir - vraiment pas. Toutefois, elle ne savait ce qu'elle pouvait accomplir de plus face à ceci. Après tout, n'avait-elle pas ce qu'elle désirait au fond ? Elle était malade - ou le serait bientôt une fois l'incubation terminée, ceci lui permettrait d'échapper à l'Hadès que représentait les cours à ses yeux.

« - Relève-toi. »

Ces deux mots résonnèrent inlassablement comme sourdement aux oreilles de l'adolescente. Venait-il de lui ordonner de se redresser pour se maintenir sur ses deux jambes ? Impossible. Elle se sentait vaseuse, trouble et confuse. Beaucoup trop pour songer à fournir un minimum d'effort - rien que lui demander d'ouvrir les yeux lui paraitrait énorme.

« - Allons bon. Ainsi donc tu recommences cette éternelle caprice répétée chaque matin ... Souffla bruyamment la divinité lassée de ce manque de vivacité.
- Tant d'amabilité ... Mais je suis vraiment crevée là. J'ai même pas la foi de répliquer correctement, c'est dire.
»

Elle perçue un énième souffle couplé d'un soupire du Dieu. Ce dernier, exaspéré de l'incapacité de son réceptacle ne pouvait s'empêcher de s'agiter intérieurement - bien que d'ordinaire il n'était pas réellement vivace ni emplit d'une quelconque motivation, il ne pouvait se résoudre à rester simplement ainsi alors que la possédée se faisait lentement et doucement envahir par une maladie provoquée par Asclèpios.

« - Une demi-possession.
- Pardon, ô grande divinité mortuaire? Beugla-t-elle dans un haussement de sourire, quoique saupoudrée d'une touche d'ironie.
- Tu es bien pitoyable ainsi vautrée, et je ne saurais me délecter de cette " revanche " sans conclure avec un final. De toute façon ...
»

De ce qui représentait la matérialisation de la divinité dans son esprit, elle cru percevoir l'ombre d'un effroyable sourire - large, vicieux, mauvais presque terrifiant. Certainement n'aurait-elle juré pouvoir déceler l'ombre d'une expression aussi dérangeante et oppressante sur cette " personne " qu'elle considérait comme essentiellement blasé mais plutôt à nature " attentionné " quoique même charitable - à ses yeux tout du moins. Elle se jurait - et s'efforcerait à l'avenir, de ne jamais venir à provoquer quelque chose susceptible d'attiré le courroux de Thanatos.

« - Tu n'as pas le choix. »

Aussitôt sa réplique achevée, le brouillard qui semblait précédemment envelopper l'adolescente - pour venir à consumer peu à peu ces forces restantes, sembla s’affiner pour prendre une ampleur presque, déplorable.  Ainsi libérer de ces liens - même si la fière et la fatigue l'atteignaient toujours, elle ressentait paradoxalement une vive dose d'adrénaline affluer dans ses veines pour s'écouler entièrement dans l'intégralité de son corps fébrile et vacillant.

« - Mon cher Asclèpios, me considères-tu donc comme, stupide ? »

Cette réplique se désirait détachée - prononcé lentement, avec une allure presque malsaine et effrayante bien qu'elle ne puisse réellement l'être au fond. La voix d'Elionorya avait d'ailleurs légèrement été modifié, elle sonnait bien plus grave, mais restait cependant dans les aigus pour correspondre à celle d'origine. Le corps de cette dernière vint d'ailleurs à lentement se relever pour se maintenir sur ses deux jambes sans réellement exprimer grand mal - bien qu'elle semblait chancelante.Tout aussi doucement, un pied commença à s'avancer pour se déposer sur le sol, avant que l'autre ne vienne à rejoindre la premier.

« - Je ne suis pas de nature cruelle, ni même violente, toutefois je répugne décemment qu'on empiète sur mon travail. Il ricana, puis souffla longuement dans un " Ah " exagéré et expansif, Si tu imaginais tous les problèmes que tu m'as apporté, toi et tes déplorables expériences ...»

Arrivé à côté du corps inerte de " l'infirme " , il intima au corps de son réceptacle de s'abaisser suffisamment de façon à ce qu'il puisse empoigner férocement la chevelure brune de l’inconsciente. Ainsi, il redressa la tête de cette dernière et s'aperçut du liquide écarlate qui ondulait sur son front. Une blessure récente. Son regard s'orienta alors en direction du lit, puis du sol sur lequel était affaissée l'endormit. Il fit un lien. Penser que ce stupide Asclèpios songeait à comploter dans l'unique but que des répercussions frappent son réceptacle. Il ne pu réprimer un large sourire. Ce large sourire effrayant, malsain, parfaitement froid et calculé. Il redressa vivement le crâne de la brune dans un ricanement sourd, et d'une voix où se mêlait à la fois celle d'Elionorya comme la sienne, il ne répliqua : « Tu désires te blesser ? Pourquoi donc prendre la peine de le faire toi-même quand cette basse besogne peut être accomplit par quelqu'un de si ... dévoué et enthousiaste à la tâche ? Je vais te le redécorer, ce si hideux sol ma pauvre chérie ... » Sans attendre, il s'acharna à violemment abattre le crâne de cette " stupide humaine " sur le carrelage, et ce à diverses reprises, couplé à un rire sardonique.

« - Mais j'oubliais ... Tu peux te régénérer rapidement n'est-ce pas ? C'est subitement moins jouissif. Peut-être devrais-je guetter ta mort, Mary-Malaria Gaskhart et te réserve un accueil chaleureux dans l'Hadès. Entre le Cocyte, Styx, Achéron et j'en passe, ton séjour ne pourra qu'être fructueux. »

Brusquement, il lâcha le crâne de son " opposante " pour que celui-ci rebondisse durement sur le dur et froid sol. Et, sans demander son reste, il s'en alla - toujours en possession partiel avec son réceptacle. Il ne jeta pas l'ombre d'un regard, et aucune de ses pensées autre, une satisfaction malsaine se dirigeait à l'égard de la mortelle laissée ainsi. Dans un sourire. Dans l'ombre d'un sourire, large et éclatant, ils disparurent tous deux dans l'encadrement de la porte de la pièce. Nullement, elle n'avait prêtée une quelconque attention aux interpellations - bien que nombreuses, de l'infirmière. C'était, simplement, lentement et fièrement qu'elle s'évaporait telle un tortionnaire souvenir.
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MessageSujet: Re: CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] CRIPPLE FIGHT ! - Mary-Malaria & Elionorya. [ABANDONNE] EmptyMar 26 Aoû - 15:59
[quote="Mary-Malaria S. Gaskhart"]
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Elionorya & Mary-Malaria



- Mon cher Asclèpios, me considères-tu donc comme stupide ?

Mary entendait les pas d' Elionorya retentirent sur le carrelage de la salle. Ses pas ressemblaient à une menace aux oreilles de la jeune fille.
Malgré le stress qu'elle ressentait et l'envie d'en découdre avec cette adolescente, Mary s'en tint au plan d' Asclèpios. Elle resserra un peu plus les paupières, et essaya de demeurait le plus immobile possible. Mon ses battements de cœurs s'accéléraient, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Elle avait juste un mauvais pré-sentiment.

- Tu désire te blesser ? Pourquoi donc prendre la peine de le faire toi-même quand cette basse besogne peut être accomplit par quelqu'un de si... dévoué et enthousiaste à la tâche ? Je vais te le redécorer, ce si hideux sol ma pauvre chérie

La voix de l'adolescente, plus grave tout à coup, était toujours effrayante.
"Une demi-possession ! S'écria, alarmé, Asclèpios. Ce n'est pas bon, pas bon du tout, Mary-Malaria ! Tu ne te bats plus contre une humaine, mais contre ce qui équivaut à un demi-dieu armé des plus mauvaise attention !"
C'était la première fois qu'elle l'entendait dans cet état de peur. Le Dieu, lui si puissant, lui qui ne craignait rien, aucune maladie ni blessure, avait peur de l'adolescente au-dessus de Mary.
Et pour cause, Elionorya et Thanatos prirent son crâne et le soulevèrent. Elle sentait la main froide, aussi froide que celle d'un mort. Et il le lâchèrent violemment contre le carrelage, une, deux, trois fois. Après ces trois coups retentissant dans tout son être,Mary arrêta de compter. Asclèpios, quand à lui, réparait presque instantanément. Mais la douleur, elle, ne disparaissait pas. Elle s'accentuait même, au nombre grandissant des coups du Dieu de la Mort. Elle essaya de ne pas pleurer. Elle ne voulait pas leurs donner cette satisfaction.
Puis, tout devint cotonneux autour d'elle, et elle se sentait légèrement...comateuse. Cette sensation, elle la connaissait bien. Elle la ressentait à chaque fois qu 'Asclèpios avait fini ses « expériences» sur elle et qu'il allait la guérir.
" Tu as deviné juste, chère Mary-Malaria. Je ne peux pas en même temps soigner tes blessures et tes douleurs. Mais si je soigne la douleurs, les blessures risque de devenir trop importante et tu mourras. Et la douleur détourne mon attention lorsque je te soigne. Un état comateux temporaire me semblait de rigueur."
"T'as bien fait " lui répondit-elle.
" D'ailleurs Mary, il faudra que tu la dénonce, cette garce. C'est très grave ce qu'elle  fait."
"Compte pas sur moi pour cafter, Asclèpios. Et pas la peine de protester. J'ai mes raisons, et tu le sais très bien."
"Comme tu veux, Mary-Malaria . Même si je trouve tes règles stupides."
" Les règles nous définisse, Asclépios."
Et encore une fois, la voix modifié d' Elionorya retentit. Mais cette fois, à cause de l'état où elle se trouvait, elle l'entendit de très loin, en saisissant à peine ce qu'elle disait.

- Mais j'oubliais ... Tu peux te régénérer rapidement n'est-ce pas ? C'est subitement moins jouissif. Peut-être devrais-je guetter ta mort, Mary-Malaria Gaskhart et te réserve un accueil chaleureux dans l'Hadès. Entre le Cocyte, Styx, Achéron et j'en passe, ton séjour ne pourra qu'être fructueux."

Et Mary sombra à ses mots complètement dans l’état d'inconscience d' Asclèpios.

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