Sujet: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Lun 1 Sep - 18:00
Luno Anthony Carpenter
Parfois, ce sont les
personnes auxquelles
on ne pense même pas
Qui font des choses
auxquelles
on aurait jamais pu penser.
Se présenter m'a toujours paru superficiel, mais puisque c'est une chose nécessaire, allons-y.
Je m'appelle Luno Anthony Carpenter, l'originalité de mon prénom m'a valu bien des sobriquets, mais on va se contenter d'un simple Luno pour l'instant. J'ai seize ans, je suis russo-américain, c'est une longue histoire que vous aurez tout le loisir de découvrir plus tard, et j'ai rejoint le groupe du Mont Olympe et ma couleur préférée est le noir.
La divinité, ou le parasite, appelez ça comme vous voulez, qui a voulu partager mon corps est Hadès, seigneur des Enfers et du monde souterrain, je sais que la phrase de présentation est assez longue, mais il tient absolument à ce que tout y soit, c'est une histoire de respect fraternel ou je ne sais quoi. Si vous vous dites que je ressemble à Yato de Noragami, je vous rassure, vous n'êtes pas les premiers.
Et, puisque ça a apparemment besoin d'être éclairci aussi, je suis hétérosexuel.
PHYSIQUE ET CARACTERE
Qu'est-ce que cela signifie
être "normal" ?
C'est en sortant de la norme
qu'on se construit.
Mon physique, hein ! Vous avez ma photo juste au-dessus, et il faut que je vous fasse une description en plus, je ne sais pas qui est le plus paresseux entre vous et moi.
Bon, procédons par ordre: mes cheveux, d'une longueur certaine, mais modérée, sont noirs. Attention, pas un noir d'encre, ni un noir crasseux et poussiéreux, c'est un noir aux teintes bleutées, un peu comme celles des plumes de corbeaux, vous voyez le genre ? Et cette couleur donne un contraste des plus saisissants avec la couleur blanche de ma peau. Hé, je vous arrête tout de suite, je n'ai pas l'air d'un vampire de Twilight, c'est une peau blanche, mais pas laiteuse, et il y a en-dessous juste ce qu'il faut de sang pour qu'elle se colore de temps en temps; mais j'ai beaucoup de mal à bronzer, alors je ne passe pas souvent à une couleur chocolatée, mais j'aimerais bien essayer.
Ensuite, mes yeux, ils sont bleu clair avec de petites taches noires autour de la pupille, ce qui a toujours déconcerté mes interlocuteurs lorsqu'ils regardaient droit dedans.
Pour ce qui est de la morphologie de mon visage, j'ai toujours eu du mal à mettre le doigt dessus.
Bah après tout, que dire d'un nez droit et légèrement retroussé, d'une bouche aux lèvres fines et pincées, d'un menton lisse et bien formé et de deux oreilles pratiquement cachées par les cheveux ? Rien, je suis d'une impressionnante banalité, un vulgaire mortel, qu'y a t'il de plus à dire ?
Oh, peut-être que mes sourires sont rares, on me le fait toujours remarquer, je "fais la gueule" pour certains, je suis "mélancolique" pour d'autres. pourtant, beaucoup de choses m'amusent, mais je dois cependant reconnaître que oui, je n'aime pas beaucoup dévoiler ce que je pense, ce qui donne à mon visage une certaine inexpressivité.
Et alors ? Ça vous dérange ?
Mon caractère ? Pourquoi ? On s'en fiche un peu non ? Vous croyez vraiment que lire quelque chose sur une certaine personne qu'il a lui même écrit va être vrai ou objectif ? Si oui, vous êtes naïfs les amis.
...
Bon, puisque Je partage maintenant avec lui ses moindres ennuis, il vaut mieux éviter qu'il en ait, Je n'ai pas survécu à mon père pour finir dans une stupide prison pour mortel.
Oh, veuillez m'excusez, Je me présente: Hadès, Seigneur des Enfers et du Monde Souterrain, mais vous pouvez m'appeler "Dieu" ou "Maître", comme vous voulez.
Je vais donc tâchez d'appliquer le règlement qu'a pu édicter le directeur en essayant de vous décrire au mieux, et de la façon la plus objective qui soit, le caractère de Luno Carpenter.
La première chose qu'il faut savoir, c'est que Luno ne se laisse pas approcher très facilement, il est un peu comme un animal farouche, ceci est en lien avec les nombreuses... choses qui lui sont arrivées au cours de son enfance, vous verrez cela lorsque Je m'attellerais à vous faire parvenir son récit. Enfin, revenons à ce cher hôte, ce que Je cherche à vous dire c'est qu'il choisit lui même ses amis, en les observant ; vous avez pu le constater sur sa photographie, il n'a pas l'air très bavard, c'est parce que Luno est un calculateur. Bien protégé dans son silence, il évalue avec soin chaque personne, chaque lettre, chaque mot, chaque phrase, qui lui parvient aux oreilles. Luno est quelqu'un d'extrêmement lucide, et extrêmement méfiant, mais ses jugements ne sont jamais fondés sans raison.
Bon, que puis-Je dire d'autre... Ah, je sais. Il faut que vous sachiez qu'il n'a pas seulement le caractère farouche des bêtes, il en a aussi la force et le tempérament.
Oh, Je sais, fin comme il est, on ne dirait pas, mais il a juste ce qu'il faut pour sonner suffisamment n'importe quel autre mortel, même si celui-ci faisait dix centimètres de plus que lui. Et il a l'avantage d'avoir de l'expérience, à laquelle vient s'ajouter celle du grand combattant que Je suis, ainsi que les pouvoirs créés par ma présence, ce qui en fait quelqu'un de potentiellement dangereux ; mais Je vous rassure tout de suite, il en faut vraiment beaucoup pour l'énerver, et ces rares cas n'apparaissent que lorsqu'il est menacé physiquement, ou bien lorsqu'on se moque de sa mère et de ses amis.
Oh, aussi, ne vous moquez pas de ses lectures, même s'il s'agit d'une boutade, c'est également un sujet sensible.
Voilà pour ses mauvais penchants, mais Je tiens à ce que vous sachiez que, même si cela ne fait pas tellement longtemps que Je le connais, Je suis un Dieu, et vous êtes des mortels, qui certes hébergez certaines divinités, mais vous restez des mortels ; aussi, il n'y a aucune raison que je vous mente, vous pouvez donc me croire quand Je vous dis que Luno peut être un ami des plus désirables, quelqu'un qui, s'il a confiance en vous et vous aime bien, vous écoutera et vous aidera de toutes ses forces comme si sa vie en dépendait... comme il peut être l'ennemi le plus terrible et le plus impitoyable que vous ayez jamais eu en face de vous.
Je sais que vous penserez qu'il s'agit d'une demande intéressée, mais s'il vous plaît, si vous pouviez lui évitez des ennuis, Je vous en serai extrêmement reconnaissant; Je suis même prêt à vous faire une réduction de 1% sur les communications post-mortem que je propose, intéressé ?
Sinon, pour ses goûts, il aime les couleurs sombres, les livres et les bonbons, il mange comme quatre et n'a rien contre un petit moment seul avec lui même de temps en temps ; si vous allumez un feu, vous pouvez être sûr qu'il ne sera jamais loin, il aime beaucoup la manière dont peuvent danser les flammes ; au niveau des animaux, il aime bien les chats les chouettes et les ours, mais il a en horreur de ceux qui sont empaillés.
Bien, Je crois avoir fait le tour, excepté le fait que je dise à tous ceux qui voudraient le menacer pour se remplir les poches avec ses pouvoirs que c'est une très mauvaise idée, mais je pense que tout le monde l'aura compris.
Quand on est mort, quelques secondes peuvent paraître comme des océans d'éternité.
Ce n'est pas que Je vous crois foncièrement méchant, mais Je connais bien vos locataires, et je sais de quoi ils sont capables.
HISTOIRE
Les idéaux sont pacifiques,
l'Histoire est violente.
Son histoire ? Autant demander à un grec en bonne santé de me prier, Je n'avais jamais droit à la moindre prière à l'époque, toujours pour les morts où pour les mines de pierres dans les colonies africaines. Je me sentais étrangement délaissé.
Mais Je me suis vengé.
Donc, vous voulez connaître l'histoire de la vie de Luno Carpenter ? Je veux bien vous faire un petit récit, juste parce que je ne veux pas que mon cher "hôte" ait des ennuis, mais si vous voulez des détails, il faudra en discuter avec le principal intéressé.
Et sur ce sujet là, autant vous prévenir, il est assez réservé, notamment tout ce qui touche à ses parents.
C'est avec sa mère que tout a débuté : en 1967, Laura Carpenter, fille de Julian et de Margaret Carpenter, avait réussi à décrocher une place de journaliste au Chicago Tribune.
Et elle s'est rapidement imposée par rapport aux autres avec le talent qu'elle avait, sa spécialité concernait surtout les affaires politiques, des présidents, des sénateurs ou d'autres politiciens.
De mon temps, on écoutait un peu trop ce genre de pourvoyeurs de promesses et de vérité, ça n'a apparemment pas changé.
Enfin, toujours est-il qu'au bout de six années de travail et d'acharnement, elle avait réussi à convaincre son rédacteur en chef (un sale jocrisse comme vous dites) et le conseil d'administration de lui confier la direction de la rubrique politique.
C'était le bon temps, elle faisait vraiment plaisir à voir tellement elle était active, elle n'était pas du genre à rester sur son fauteuil sans rien faire d'autre qu'écrire des articles, dès qu'elle pouvait partir pour interviewer des hommes politiques d'actualités, elle fonçait, une véritable pile humaine, débordante d'entrain et d'énergie.
Ce n'est que quelques années plus tard que les choses ont commencé à se corser. En 1996, à la fin de la première guerre en Tchétchénie, Laura a su qu'un haut gradé de l'armée russe était actuellement aux Etats-Unis pour sa permission, et elle voulait absolument l'interviewer afin d'en savoir un peu plus sur les intentions de la Russie à propos de la guerre qu'elle venait de mener.
L'ambassade de Russie se trouvant à Washington, elle a fait ses valises et est partie pour aller rencontrer l'homme qui allait changer sa vie.
L'homme en question se nommait Ivan Makarov, un bon soldat, il avait été l'un des rares militaires à ne pas enfreindre les droits humains et autres règles de guerres établies au cours du conflit en Tchétchénie.
Une fois arrivé à l'ambassade, elle avait dû faire preuve de patience au-delà de ce que pourrait même tolérer un moine bouddhiste.
Toujours est-il que, son rendez-vous obtenu, elle ne s'atendait pas à tomber sur un homme comme Makarov.
Bon, il faut dire que la montagne de muscles de deux mètres est rarement imaginée avec un cerveau.
Et pourtant, ce colosse au regard doux, bleu avec de petites taches noires, s'exprimait dans un anglais parfait, sans fioritures, et faisait preuve d'amusement et d'esprit face aux questions, pourtant insistantes, de la femme qui se trouvait en face de lui.
Bon, je vous passe les détails, mais vous vous doutez bien que, ces deux-là ensemble, ça ne pouvait que coller.
Laura, sous le charme de ce mystérieux géant des glaces, sans quelconque allusion à mes chers cousins nordiques, était tombée amoureuse.
Et c'était réciproque.
Laura avait réussi à convaincre son jocrisse de patron (et surtout le conseil d'administration du journal) de lui laisser encore quelques mois (je sais que c'est surprenant, mais avec ses qualités et le fait qu'elle n'ait pas demandé un seul congé maladie pendant tout le temps qu'elle avait passé au journal a grandement aidé) pour se "reposer" à Washington, et Makarov avait pu bénéficier lui aussi d'un allongement à sa permission.
Si vous vous posez la question, oui, ils l'ont fait, et l'existence de Luno était sur le point de commencer.
Classique me direz-vous, toujours est-il que la suite est beaucoup moins brillante.
Ce n'est qu'une fois rentrée de Washington que Laura s'est aperçue qu'elle était enceinte. Or, ce.... franchement, je trouve que jocrisse est encore trop poli pour le qualifier, mais s'il faut rester dans les cadres de la politesse, alors disons : le pire des jocrisses de tous les temps qu'était son patron était le fils d'un soldat mort au combat pendant la guerre du Vietnam, et pour lui, le simple fait de prononcer le mot russe revenait à être considéré comme... son pire ennemi.
Il n'avait opposé que peu de résistance au départ de Laura pour Washington parce qu'il pensait qu'elle lui ramènerait de quoi nuire au gouvernement russe ; et aussi parce que le conseil d'administration ne lui laissait pas trop le choix.
Mais imaginez un peu sa réaction quand un : Laura ne lui avait rien envoyé de "sensible" durant tout le temps qu'elle était restée à Washington, et que deux : les rumeurs disaient qu'elle était enceinte d'un bébé de "rouge".
Ni une ni deux, il a posé un ultimatum au conseil, c'était elle ou lui.
je vous imagine bien, après tout ce qu'il s'est passé, vous dire que le conseil l'a défendue, c'est vrai que cela aurait été une bonne chose. Mais le conseil ne le voyait pas de cette manière : outre le fait que c'était une belle ordure, le rédacteur en chef de l'époque (appelons le Donald) était assez bon pour gérer un journal.
Maintenant, mettez vous dans la tête d'un actionnaire : qu'est-ce-qui coûterait plus cher à remplacer ? Une journaliste ou un rédacteur en chef ?
C'est ainsi que Laura fut licenciée, six mois avant que naisse Luno.
Sa grossesse avait servi à son raciste de patron pour l'écarter tout en justifiant son absence aux autres employés, il l'avait rapidement remplacée, puis elle avait fini par être oubliée.
Avec les économies qu'elles s'étaient faites grâce à son excellent travail, elle avait pu subvenir à ses besoins, et recevait également de l'argent tous les mois, anonymement; elle se doutait bien d'où cet argent venait : son cher militaire, qui avait été rapatrié au pays par ses supérieurs (qui partageaient un peu de la philosophie raciste de l'ex patron de Laura), afin d'éviter tout scandale.
Puis, le treize octobre 1997, à minuit et dix minutes, au Northwestern Memorial Hospital de Chicago, naissait celui qui allait devenir mon hôte.
Sa mère le baptisa Luno, en souvenir de la lune qui avait brillé le soir où son fils est né et où elle avait pu revoir les yeux de celui qu'elle avait aimé à travers le regard de son fils.
L'enfance de Luno se déroula paisiblement, du moins au début.
Vous vous souvenez de ces devoirs idiots que vos enseignants vous donnaient sur votre famille ? Quel métier votre papa et votre maman exercent ? Et si vous dessiniez vos parents ? Et si vous faisiez votre arbre généalogique ? etc...
Je vous laisse imaginer comment devait se sentir un garçon, qui n'avait jamais connu son père, à qui l'on demandait ça. Même si sa mère ne lui avait jamais caché qui était son père, il avait toujours vécu son absence comme un abandon, et les brimades qu'il subissait de ses "camarades", allant jusqu'au mot "bâtard" (ne l'utilisez jamais en sa présence), n'arrangez absolument pas les choses.
Très tôt, il a commencé un caractère violent, et préférait la solitude, ou la lecture, à la compagnie humaine.
Oui, dans un certain sens, il fuyait. Mais personne n'a le droit de lui reprocher.
Bien que ses notes aient toujours été très bonnes, au niveau de son comportement, il était vu comme une bête noire, et pas seulement de ses professeurs. Tous les enfants de son collège avait peur de s'approcher de lui, ou de lui parler, de peur de le froisser et de s'en prendre une en retour.
On lui colla bientôt un surnom en guise d'étiquette : Nightsmile, le "sourire de la nuit", en référence à son nom et à ses rares sourires. Amusant pour les autres, mais pour ce qui est de Luno, il n'a jamais trop su comment le prendre (je vous recommande de l'éviter aussi).
Mais les choses tournèrent vraiment mal le jour où Luno finit par envoyer un élève à l’hôpital.
Oh, il l'avait bien cherché. Il s'agissait d'une petite frappe qui avait espéré se faire un nom en essayant de se montrer supérieur avec celui que tout le monde craignait dans l'école.
Mais passé le mot "bâtard", il avait signé son arrêt de mort.
La seule personne pour qui Luno avait jamais eu un tant soi peu de respect, et qui avait toujours été là pour lui, était sa mère. L'insulter de la sorte ne pouvait donner qu'un résultat dévastateur.
Trois côtes fêlées, deux cassées et le tibia fracturé.
Luno fut renvoyé de son collège.
Poursuivre ses études ne lui apparaissaient pas comme une priorité, il éprouvait un détachement de la réalité, il se réfugiait dans ses livres et laissait le monde tourner autour de lui.
Sa mère ne savait pas comment s'y prendre (il faut dire aussi qu'en plusieurs milliers d'années, vous n'avez toujours pas inventé le mode d'emploi des parents parfaits), alors elle a demandé à ses parents, qui lui ont conseillé de l'emmener chez un psychologue.
Vous avez lu Artemis Fowl ? Il s'agit d'un jeune homme héritier d'un immense empire financier; les spécialistes qu'il a pu consulter, étant mineur et ayant perdu son père, "se sont trouvés plongés dans une infinie perplexité et nombre d'entre eux, balbutiants et hagards, sont retournés dans leurs propres hôpitaux, à titre de patients cette fois."
Luno faisait à fait à peu près le même effet sur son psy, mais en moins romanesque.
Alors, comme le psychologue se heurtait constamment à un mur (il a quand même essayé pendant deux ans, j'en ai rarement connu des plus coriaces) il a donné à Laura une brochure.
Sur celle-ci, on pouvait lire une publicité à propos d'un pensionnat, que le psychologue considérait comme "spécial", mais peut-être adapté pour Luno.
Le lieu décrit était plutôt séducteur. Le cadre, bien qu'éloigné, paraissait plutôt bon, il était décrit que l'enseignement que l'on pourvoyait aux élèves était d'une certaine qualité, et les prix restaient dans sa mesure.
Vous vous en doutez, il s'agit bien de ce pensionnat là.
Quand Laura expliqua à Luno ce qu'il allait se passer, il fut immédiatement contre. Il ne voulait pas partir loin du seul repère familial qu'il avait pu avoir au cours de sa triste vie. Mais sa mère était intraitable, plus aucun lycée ne voudrait de lui à Chicago, et elle tenait absolument à ce qu'il finisse ses études.
Luno le vécut très mal, il était suffisamment intelligent pour comprendre les raisons qui poussaient sa mère, mais il souffrait quand même intérieurement.
La séparation ne se fit pas en larmes, Luno s'était promis de ne pas pleurer, mais c'était des torrents qui coulaient dans son cœur.
Il avait toujours vu la vie comme une sorte de combat, qui pouvait l'en blâmer ? Et il voyait cette nouvelle étape de sa vie comme une sorte de bataille à mener, encore.
Et il ne compte pas la perdre.
Bon, Je vous ai peut-être déjà averti, mais je le redis encore une fois :
Ce garçon est sous ma protection, cherchez les embrouilles, et vous verrez ce que ça fait de mettre un dieu en colère.
Mourir, même quelques secondes, ce n'est absolument pas amusant.
OH MON DIEU ET TEST RP
So many books, so little time.
- Hey... Ho! Luuuno, il est l'heure de se проснуться mon vieux.
Luno ne dis rien pendant quelques secondes, puis il ouvrit lentement les yeux pour apercevoir des nuages et un ciel bleu : il s'était encore endormi.
- Hadès, au cas où tu n'aurais pas saisi, je déteste qu'on me parle en russe.
Il se redressa. Des brins d'herbe tombèrent de ses cheveux, il se passa la main sur la tête pour enlever ceux qui restaient.
- Mais pourquoi donc es-tu aussi obstiné ? C'est une langue aux sonorités merveilleuses, tiens écoute : мертвых, череп, запустение, ртче...
- Arrête, en plus tu utilises des exemples de bien trop mauvais goût pour me faire changer d'avis.
- Qu'y puis-je, ma nature est ainsi faite.
Luno soupira. Depuis que ce dieu avait choisi d'élire domicile dans son esprit, il avait rarement eu droit à des moments de tranquillité comme celui qu'il venait d'avoir. C'est fou ce que des siècles d'existence peuvent rendre une entité loquace.
- Traite moi de vieux tant que tu y est, insolent va! Aucun respect pour ses aînés!
- Hadès, tu as plusieurs siècles derrière toi, tu es vieux!
- Tsk tsk tsk, que sont les siècles pour un dieu ?
Luno poussa un autre soupir. Il se leva et se dirigea vers la bibliothèque. après l'Herbe, c'était son endroit préféré dans le pensionnat.
- Ah, non! Tu ne vas pas te remettre à lire ?!
- Pourquoi ? jusqu'à preuve du contraire, chacun est libre de lire, non ?
- Mais c'est tellement ennuyeux, vous les mortels n'avez aucune imagination, vous ressassez les mêmes histoires page après page.
- Excuse-moi, mais je n'ai pas ton expérience.
- Mais tu pourrais en profiter, et l'expression "so many books, so little time" ne s'appliquerai plus à toi.
Luno s'arrêta.
- Hadès, ça suffit...
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Cette expression est vraie parce que vous manquez de temps, vous les humains.
- Hadès...
- Mais avec Moi, le temps n'est plus rien, Je pourrais te communiquer mon expérience si tu le voulais bien.
- Hadès!
- C'est à croire que tu veux absolument respecter cette petite maxime qu'avait l'habitude de dire ton p...
- HADÈS TAIS TOI !!
Luno avait crié si fort que les oiseaux des alentours s'étaient tous envolés.
Il respira à fond, essoufflé par la bouffée de rage qui l'avait animé il y a quelques instants. Une fois calmé, il s'allongea sur l'herbe à nouveau et ferma les yeux.
- Désolé.
Luno prit son temps pour répondre.
- Les siècles ne t'ont pas appris le tact et la sensibilité ? Ou même la prudence ?
- Quand on est un immortel comme Moi, on a tendance à oublier ce genre de choses.
- Tu as conscience que c'est une tare ?
- Oui.
Luno sourit.
- C'est bon, je ne t'en veux pas.
Il resta ainsi longtemps, laissant ses pensées dériver lentement.
Mais cette fois, il ne s'endormit pas.
Night's Smile
Une amie de mon lycée m'avait parlé d'un forum RPG dans lequel on était élève d'un pensionnat, et que l'on était possédé par des dieux, je n'ai pas su résister tellement cela avait l'air alléchant.
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Sam 27 Sep - 21:23
Eh bien merci d'en demander Jaime, elle avance bien, je pense la finir pendant ce week end, donc ne m'envoyez pas tout de suite en enfer. Même si "l'autre" ne verrait pas de mal à ça.
Invité
Invité
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Sam 27 Sep - 22:59
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Dim 28 Sep - 17:58
Oups, je crois m'être montré prétentieux en affirmant que je pourrais la terminer ce week-end. Surtout ne vous inquiétez pas, je fais tout mon possible, mais je suis un peu débordé en ce moment. Merci pour vos messages, et à bientôt.
Invité
Invité
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Dim 19 Oct - 20:21
Bonsoir tout le monde, j'écris un petit message pour vous dire que l'ai bien conscience d'être très en retard sur ma fiche, mais j'ai été très pris par le travail. D'ailleurs c'est pas fini, je vais devoir encore travailler malgré la période de tranquillité qui nous est justement accordée; mais je compte bien terminer cette fiche avant de reprendre les cours. I won't fail. ...même si ça fait plusieurs fois que j'écris ce genre de message...
Invité
Invité
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Dim 19 Oct - 21:55
C'est pas grave Je suis ravie que tu prennes le temps de nous tenir au courant ! You won't fail èé ! Je te souhaite beaucoup de courage pour les cours, mais ne te surmène pas trop non plus ! J'espère que tu finiras bientôt ta fiche pour te voir jouer dans la partie RP !
Invité
Invité
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Dim 19 Oct - 23:08
Bonne chaaaance ! (pour tes cours, plus que pour ta fiche, ca reste important ♥) Mais bon courage pour ta fiche quand même :3
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Sam 8 Nov - 22:23
Je pense que cette fiche est enfin terminée, mais j'attends la confirmation des autorités supérieures. Pas de précipitation, il ne faut pas se montrer hâtif dans la vie, mais prudent.
Invité
Invité
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Sam 8 Nov - 23:27
Bon courage pour tout petit Luno <3 *gros calin d'encouragement*
Invité
Invité
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Ven 5 Déc - 21:19
Coucou Luno ! Désolée pour le retard, j'avoue que le "en cours" de ta fiche m'avait caché qu'elle était en fait terminée ! *essaie de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre* Tout est bon pour moi, j'adore ton style et comment tu as mené ta fiche *q* Tu es donc prêt pour la validation, il ne me manque plus que le code du règlement ! Fais moi signe quand ce sera bon ! :)
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Sam 10 Jan - 21:19
Je crois avoir enfin rempli toutes les conditions nécessaires pour que cette fiche soit en bonne et due forme, je laisse le soin à ceux de l'administration d'en juger.
Invité
Invité
Sujet: Re: La nuit ne communique pas avec le jour : elle y brûle. Dim 11 Jan - 20:59
Ne t'inquiète pas pour ça ! Tout est bon, et tu as déjà eu mes impressions sur ta fiche :)
Tu es validé !
Te voilà maintenant validé ! Ton rang t'a été attribué en fonction du dieu qui te possède. Il te sera probablement plus facile de nouer des liens avec les autres membres de ton groupe, car vous devrez concourir contre les autres.
Tu peux donc, dès maintenant, commencer à jouer dans la partie RP. Pour trouver un partenaire, tu peux envoyer des MP aux membres qui t'intéressent ou faire une demande de RP. Lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec les élèves, tu pourras aller faire ta fiche de liens, ainsi que créer ton répertoire de RP.
N'oublie pas de surveiller régulièrement le secrétariat d'Osiris, ou tu risquerais de passer à côté d'informations importantes. Pour tout renseignement supplémentaire, nous te conseillons de jeter un œil à Asgard, qui regroupe toutes les choses à savoir et à se souvenir. Et si tu as la moindre question, l'accueil de l'Olympe est là pour que tu puisses la poster. Mais si tu préfères l'envoyer en MP à un membre du staff, n'hésite pas, nous sommes là pour ça !
Toute l'équipe du Pensionnat Immortalia te souhaite un excellent jeu !
Accueil 
Dans mes bras !
