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Rencontre fatidique
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MessageSujet: Re: Rencontre fatidique Rencontre fatidique - Page 2 EmptyMar 12 Mai - 19:34
J’avais bien noté qu’ma crise interrompu avait r’foidit les ardeurs d’Gyula et inévitablement un sentiment d’culpabilité avait fait place à la frustration qui m’avait envahi plus tôt. Malgré tout, j’avais poursuivi dans l’espoir qu’il y verrait pas un obstacle à l’établiss’ment d’une relation amicale.

-Tu pourrais peut-être t’excuser? ...Pour une fois.


Aphrodite savait qu’j’en avait fini avec les d’mande de pardons et actes d’contritions. J’avais mis ça au clair très tôt avec elle. J’me f’sait un point d’honneur d’jamais être désolé, parce que soit j’l’étais jamais vraiment et j’considérais ça hypocrite, soit les gens l’avaient cherché un peu et il était hors d’question que j’prenne le blâme en entier. J’l’avais fait trop souvent pour au final r’gretter encore à ce jour de l’’avoir en quelque sorte accordé aux imbéciles qui m’avaient forcé à d’demander pardon répétitiv’ment pour des trucs complèt’ment débile, m’laissant croire que s’tait ma toujours ma faute. En r’tour, j’avais jamais r’çus leurs demandes d’pardon qu’j’aurais mérité. Bref, la prochaine personne à qui j’m’excuserais s’tait parce qu’elle l’aurait total’ment mérité et qu’j’avais fucked up pour vrai.

- Tu sais? Parfois il vaut mieux marcher sur son égo une fois et préserver une amitié que de la voir se brisé et devenir irréparable pour ne jamais avoir su dire « désolé ». Ce qu’il a fait n’avait rien de très offensant.
- J’le connais d’puis genre 2 heures gros max, on apprend à s’connaître. Maint’nant il sait que j’veux pas pas m’faire convaincre d’quoi qu’ce soit. Ce s’ras bon à long terme.
- Je ne crois pas qu’il ait compris quoique ce soit Mircea. C’est justement le problème. Tous se passait dans ta tête.
- Il est okay, r’garde il veut voir s’que j’fais. C’est un grand garçon. Il a compris et est passé à autre chose, lui! Il est capable de l’prendre. Il est même souriant!


Gyula ayant affirmé vouloir voir s’que j’avais fait, et voyant l’opportunité d’alléger l’atmosphère j’décidai d’m’exécuter. J’allais pas l’trainer au cimetière right, on v’nait juste de s’rencontrer, mais j’prenais bien des photos d’tout s’que j’faisais pour les ajouter à mon portfolio.

- J’peux t’montrer dès maint’nant s’tu veux et da s’tait pas une mince affaire tu vas voir.

J’allais l’ver mon cul du lit pour aller chercher mes documents, mais mon élan fut arrêté par la main d’Gyula s’posant sur la mienne, mais surtout sa s’conde qui vint couvrir la mienne. Mon r’gard inquisiteur soutenant l’sien Gyula avait entrepris d’faire s’que j’m’obstinais à n’pas faire, s’excuser, y ajoutant même son touché délicat qui m’fit ravaler tout commentaire.

- Eh bien regarde ça! Ça, c’est de la maturité.


- Ferme-la… Il fait juste rendre la chose plus awkward qu’ça l’était d’jà.

J’soupirai, allant passer ma main derrière ma nuque, visiblement embarrassé. Non pas par son geste, quoique j’l’avouerais pas, mais plutôt par l’message d’Aphrodite qui commençais à faire son ch’min dans ma tête. J’t’ais p’t’être d’mauvaise foi ici.

- J’ai p’t’être eu une réaction excessive. C’pas juste toi t’inquiète., répondis-je, lui renvoyant un sourire en réponse au sien alors qu’il m’libérait la main.
- Ce ne sont pas des excuses ça!, s’insurgea Aphrodite qui semblait déçu que j’aie pas pris les d’vant avant qu’il ne le fasse.
- C’est l’mieux que j’peux faire en s’moment. Tu prends ou tu laisse.
- Je suppose que c’est mieux que rien du tout.


Dans l’espoir de rétablir une atmosphère saine, Gyula était revenu sur l’sujet d’la sculpture et ça m’conv’nait parfaitement. Il semblait quand même pas s’remettre d’son propre embarras répétant plusieurs fois qu’il posait probablement trop d’questions en exécutant quelques mimiques plutôt mignonnes qui trahissait son état d’esprit. J’soupirai, exaspéré des dégâts qu’j’avais p’t’être provoqué au final ou du moins qu’j’avais pas aidé.

- J’pourrais parler d’art sans arrêt, alors y’a pas trop d’questions. S’même plutôt flatteur dit comme ça en fait. J’vais pas m’plaindre d’t’intéresser, surtout qu’c’est réciproque.

J’tournai l’visage vers lui un sourire bienveillant aux lèvres, celui-ci s’voulant rassurant avant qu’j’me lève pour aller chercher la copie physique qu’mon portfolio en répondant à ses questions. Bien qu’les premiers mots furent dit sans trop d’cérémonies il dev’nait évident qu’le sujet m’passionnait. L’club, s’tait mon bébé vu les efforts qu’j’y avait mis.

- Da, j’suis président du club d’art, du coup j’ai arrangé l’atelier pour qu’ce soit possible d’faire des gros travaux dans l’genre de s’que j’vais t’montrer... Quoique, j’avais oublié d’considérer la porte trop p’tite. J’ai dû défaire la porte à deux r’prises pour faire entrer et sortir ma dernière pièce. J’ai quand même profité d’la situation pour d’mander une autorisation d’faire r’faire la porte en conséquence. Ils ont pas eu l’choix comme tout était d’jà démoli. Aussi bien l’faire refaire comme il fallait, mais j’ai dû l’payer d’ma poche en partie. Peu importe, ça valait la peine, même si les gens qui s’occupent des lieux m’déteste maint’nant. On a d’grandes portes double maint’nant , ajoutais-je fièrement en prenant place, cette fois, aux côtés d’Gyula, étendu dans l’même sens qu’lui d’façon à déposer les documents d’vant lui pour qu’il puisse les voir.

- R’garde pas les premiers, j’t’ais jeune et j’dois trier tout ça pour qu’ce soit plus professionnel. Toi tu veux voir les derniers. En s’moment c’est un peu l’foutoir. J’ai des projets fini et d’autres incomplets.

J’tournai les pages jusqu’à Sin, lui laissant ensuite l’loisir de tourner les pages en sens inverse pour voir les projets plus anciens ou poursuivre dans ma section extra s’il l’voulait, prêt à commenter chacune d’elles au fur et à m’sure Gyu les tourn’rait. Les pages précédentes présentaient quelques sculptures, mais aussi plusieurs dessins, différents tests qu’j’avais fait en argile pour Sin, plusieurs dessins d’femmes et d’hommes dénudés, réelles conquêtes ou non, artistiques et quelques rares plus érotiques parmi lesquels figuraient les courbures d’la jolie O’Riley dans une position plus qu’explicite. D’autres œuvres, comme des animaux, des éléments naturels et des portraits avaient servis pour la pratique dans une variété de médiums. Enfin, dans une section séparée par une page noir, d’autres représentations pouvant choquer les âmes sensibles étaient présentes. Certaines avaient des thématiques religieuses, d’autres abordaient des sujets plus sérieux comme la prostitution, la drogue, abus sexuels, et autres crimes violent. Il était évident qu’l’artiste ayant visible porté une attention particulière aux expressions faciale ou à l’impression d’sensualité malsaine qui découlait d’l’image. À travers tout le document, il était clair pour un amateur d’art d’où l’inspiration avait été puisé quand ont connaissaient courants artistiques, mais avait adapter l’tout à mon propre style.

- J’avais commencé à dessiner plus jeune avant d’venir à Immo, mais les installations et l’budget du club m’ont permis d’avoir un meilleur environnement d’travail ici qu’dans mon appart à Galway. J’suis beaucoup plus productif d’puis. M’enfin, pas d’puis deux s’maines, mais ça s’t’une autre histoire. Tu viendras voir l’atelier, on a fait un boulot d’fou et on a clair’ment le local l’plus badass d’tous les clubs. On a r’fait la déco pour qu’ce soit cosy, petits poufs, l’tapis l’plus confo qu’t’as jamais vu. J’dors d’ssus d’puis genre deux s’maines. Bon s’pas un lit, mais s’doux. On à une machine à café qui tue. L’café étudiant peut aller s’rhabiller, mais en plus c’est réservé pour l’club et amis privilégiés du club, du coup t’as pas à attendre longtemps pour avoir ton café et on d’mande juste une p’tite contribution pour acheter les prochains grains, comme on fait pas d’argent avec ça .

J’lui un clin d’œil qui s’résumait à une invitation pour passer prendre son café chez nous.

- P’t’être qu’on d’vrait vu l’budget though. Hmm…j’verrai. Pour l’moment non en tout cas. Mon amie au club, Eireen, m’a aidé à placer l’coin photographie parce que j’y connais pas grand-chose. J’ai l’œil pour critiquer la chose, mais d’mande moi pas d’faire un projet photo. Elle en r’vanche, c’est une bête alors elle m’aide pour tout s’qui concerne ça. J’lui fait confiance. Si t’as l’occasion d’voir ses projets aussi, j’t’y encourage. Bref, moi j’me suis occupé des arts plus classiques. J’prévois éventuellement développer l’coin art numérique un peu plus sérieus’ment, mais c’est cher et j’ai un peu détruit l’budget du club.

J’présentai un sourire coupable, mais sourire tout d’même comme s’tait évident qu’j’m’en voulais pas tant qu’ça. J’considérais qu’ça avait été bien investi encore à s’jour.

- Comme y’a des limites à s’que j’peux débourser d’ma poche bah j’attends, surtout que Eireen à proposer qu’on aille un foyer et j’peux juste pas lui dire non. Mais on n’a pas tellement d’membres qui en font pour l’moment d’toute façon et la plupart trainent leur propre PC. Alors, j’vais prioriser l’confort d’mad’moiselle. Plus, ça fait jamais d’tord d’avoir les divinités des autres dans la poche et j’me doute que ça plaira à Hestia.

- Oui, parce que ça complique les choses de devoir courtiser deux entités à la fois n’est-ce pas?
- Rien à voir! J’lui ai d’mander s’qu’elle trouvait qui pouvait aider à rendre les lieux plus agréables. J’en tiens juste compte, parce que j’d’accord avec elle.

Taquiné par ma déesse j’avais rougi une fois d’plus, embarrassé. Par chance qu’nos divinités n’pouvaient pas parler à voix haute, elle passerait son temps à dire n’importe quoi à n’importe qui. S’secouai ma tête pour me r’concentrer sur l’portfolio.

- C’tait pour une fille qu’j’ai connu à l’orphelinat. S’tait mon gros projet en apprenant la sculpture. , dis-je en montrant la photographie d’la pierre tombale surplombant la multitude d’petites plaques autour d’la sienne.

- J’ai mis toutes les esquisses et tentatives échoués ou réussis d’modèles en argile, en plâtre et tous s’que tu voudras juste avant s’te page. Ensuite du verra, j’ai eu une phase animale. J’voulais pratiquer les poils pour faire sa chev’lure à elle, mais j’ai fait un tas de p’tits trucs autre que ça. J’ai t’jours préférer les portraits et les vêtements personnellement, mais bon un bon artiste doit savoir un peu faire l’environnement et la nature alors t’en verras aussi.

J’laissai Gyu tourner les pages comme bon lui semblait jusqu’à s’qu’il tombe sur ma représentation d’O’Riley s’qui m’arracha un sourire à la fois conquérant et espiègle avant que je n’pince les lèvres comme pour forcer une neutralité qui m’était impossible d’sout’nir.

- Argh…Tu es tellement…un homme. C’est quoi ce p’tit sentiment d’victoire? Allez dit-le je sais que ça te démange! Tu l’a baisé. Bravo! Tu veux une médaille!? Comme si ça avait été un « challenge » de toute façon!
- J’ai RIEN DIT! Mais, oui j’suis un homme, et avec des goûts simples que veux-tu? Tu fais la même avec tes histoires aussi! Ça veux rien dire! Quel sexisme! D’ta part, j’suis outré! T’en fait pas on es deux adultes, on peut voir une fille nu sans s’mettre à bavé et juste apprécier la beauté.

Sourire en coin aux lèvres, j’détournai l’regard vers Gyula en chuchotant le mot « jalouse » en pointant ma tête et poursuivant en ignorant la déesse.

- C’est Aislinn O’Riley. Pas terminé encore comme j’dois faire un peu plus …d’recherches et surtout lui d’mander d’poser plus sérieusement, parce que la plupart est basé sur ma mémoire, quelques photos d’événements d’l’école qui m’ont aidé et plus l’expérience de dessiner du nu en général. Reste que ce s’ra pas complèt’ment elle tant que j’l’aurai pas en face pour peaufiner les détails.

D’un doigté délicat, j’me permis d’tourner la page, tombant sur l’corps de Leila, page que j’tournai plus rapid’ment. J’avais jamais pensé qu’mes œuvres pouvaient dev’nir un témoignage d’la vie d’étudiant M qui disparaissaient sans laisser d’trace et malgré tous les trucs auxquels j’m’étais habitué à voir dans mes sujets les plus sombre, c’te réalité là avait t’jours pas sink in tellement s’tait irréaliste.

- L’modèle était à Immo. Elle a disparu sans laisser d’trace.

Ça d’vait avoir eu l’mérite d’réduire la vitesse d’mes commentaires passionnés pour un moment. J’observai la prochaine page, en m’rapp’lant qu’j’avais un autre projet pas terminé qu’j’avais mis d’côté.

- Des croquis pour une autre d’mes amis. Celle-là s’ra vêtu, du coup ça m’destabilise et j’l’ai pas fini. Non j’déconne, mais c’est vrai que j’bloque, mais c’est parce que j’arrive pas à m’décider sur la position et surtout l’expression faciale. Tu verras quand même, j’aime bien l’nu, mais j’fais pas que ça quand même. Ce s’rait ennuyant. J’ai commencé à m’entrainer avec un style un peu plus « cartoon » qui s’fait bien en street art aussi, mais j’cherchais encore mon style la dernière fois qu’j’en ai fait.

Redonnant l’contrôle à Gyula, j’le laissai feuilleter à son rythme, t’jours prêt à l’accompagner dans la découverte d’mon art.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: Rencontre fatidique Rencontre fatidique - Page 2 EmptyJeu 28 Mai - 16:27
Rencontre fatidique - ft. Ethan M. Shaw
Le sourire de Gyula s’étira alors qu’il hochait légèrement la tête comme pour mettre un terme à toute cette situation embarrassante. Il ne s’attendait pas à recevoir d’excuses et était presque soulagé de ne pas en avoir eu, persuadé d’avoir été en tort et sachant que l’ambiance aurait été encore plus bizarre qu’elle ne l’était déjà. Comme sur un commun accord, ils passèrent à autre chose : l’art. La remarque de son colocataire quant à la réciprocité de l’intérêt qu’il lui portait le flatta et l’embarrassa un peu, encore une chose à laquelle il n’était pas habitué. Il se tût, préférant répondre à ses propos avec un large sourire enchanté. Il s’installa confortablement, menton sur le dos de ses mains et écouta sagement Ethan qui était à nouveau dans sa lancée, chose à laquelle le Norvégien s’était attendu, ça ne le dérangeait pas tant, surtout qu’il avait délibérément choisi la conversation et ne cachait pas son appréciation en l’écoutant. C’était mieux comme ça. Le laisser parler, l’écouter et simplement réagir de temps en temps. Peut-être que ce n’était pas une « vraie » conversation (Freyr lui mettait presque un doute là-dessus), mais c’était ce qui lui convenait le plus. Il fût impressionné par ce qu’il entendait, autant par le statut de son coloc – qu’il n’imaginait pas président de quoi que ce soit jusqu’à l’entendre parler avec passion de ce qu’il faisait – que par ses anecdotes. Il souffla à défaut de pouffer de rire, un sourire amusé bien dessiné sur ses lèvres. Ce type était vraiment quelque chose ! Il l’avait déjà remarqué pendant la soirée de la St-Valentin et après leur longue conversation, plus rien ne semblait vraiment l’étonner venant de lui, ou du moins il le croyait.
L’étudiant nordique se décala un peu pour faire plus de place à l’artiste et son portfolio, rien que voir ce dernier l’émerveilla. Un portfolio. A ses yeux, seuls les professionnels en avaient, ça avait un quelque chose de presque sacré, il en faisait un peu trop mais l’univers artistique (en dehors de l’aspect floral) lui échappait totalement et il avait tendance à le mettre sur un piédestal malgré les déceptions quand il se retrouvait face à certaines œuvres contemporaines.
Il s’appuya sur ses bras pour se redresser, en pliant une pour soutenir sa tête avec son poing. Il hocha plusieurs fois la tête en l’écoutant, pour signifier qu’il suivrait ses indications et qu’il l’écoutait ce qui était véritablement le cas. Il observa un instant le visage d’Ethan avant de poser ses yeux sur le fameux portfolio. Il aperçut quelques œuvres avant de tomber sur celle que lui présentait son compagnon de chambre. Ses yeux s’ouvrirent un peu plus et il se pencha légèrement en avant pour mieux admirer.

« Woah…

Souffla-t-il avant de regarder à nouveau son colocataire.

- C’est… Impressionnant ! J’savais bien qu’t’étais doué mais là… ! C’vraiment un des trucs les plus classes qu’j’ai pu voir d’ma vie !

Il pouffa de rire mais était sincère dans ses propos. Jamais il ne s’était attendu à ce qu’un mec de son âge soit aussi doué que ça, il comprenait mieux pourquoi ses mains étaient dans un pareil état. Il regarda à nouveau la sculpture et son environnement, préférant ne pas faire de remarque dessus, c’était indiscret et de toute façon il ne saurait pas quoi dire là-dessus. Il regarda encore un instant avant de finalement tourner la page, admirant le travail qu’il avait faire pour parvenir à un tel résultat. Même Freyr était agréablement surpris, lui qui aimait l’art sous beaucoup de ses formes si ce n’était pas toutes, était servi et appréciait ce qu’il voyait. Il prenait son temps, fronçait un peu les sourcils sous l’effet de sa concentration.
La voix de son compagnon de chambre le sortit de sa contemplation et il reporta son attention sur lui, ses traits se détendant un petit sourire s’étirant sur ses lèvres. Un ricanement franchit ses lèvres et il hocha plusieurs fois la tête.

- Quelle chance d’êtr’ invité par l’président du club lui-même !

Taquina-t-il.

- T’m’as tellement bien vendu ton club que j’viendrai, juste pour profiter des poufs et du café ! Et p’t-êtr’ r’garder c’que vous faites aussi !

Il nota vaguement le nom de la fille qu’il mentionna comptant, comme à son habitude (mauvaise habitude d’ailleurs) sur le Vane pour s’en rappeler, de toute façon, il savait que puisqu’il s’agissait d’une fille, il retiendrait forcément son nom. Il avait remarqué sa manie et trouvait ça particulièrement exaspérant, mais il savait qu’il ne pouvait pas y faire grand-chose.
Il y eût une grosse vague d’informations, que le Norvégien tenta de suivre du mieux qu’il pût même si le débit de son coloc était plus modéré en partie grâce au joint. Un autre nom apparût dans son explication, Estia ou Hestia, enfin bref, quelque chose dans le genre.

- Il s’agit de Hestia, une déesse grecque.

Commenta Freyr alors que son hôte semblait un peu largué. Ce dernier le remercia d’ailleurs pour l’information précieuse qu’il pourrait peut-être ajouter à la fameuse liste qu’il devait – en quelque sorte – à Lawrence. Il se rendit compte qu’il ne sût pas quoi répondre à tout ce qu’il venait d’entendre et détourna le regard à la recherche de quelque chose pour changer de sujet ou simplement continuer. Heureusement, il ne fallut pas longtemps pour qu’Ethan s’en chargea alors qu’ils étaient à nouveau sur la photographie de sa dernière sculpture que Gyula avait remise pour comparer ses différents essais et voir ce qui avait été utilisé pour chaque élément de l’œuvre. Il ne répondit rien, se doutant vaguement de la situation, il n’avait de toute façon jamais été à l’aise pour parler de ce genre de choses et préféra tourner à nouveau les pages pour revoir les différentes esquisses que lui commentait son coloc. Freyr apprécia également le reste des dessins, d’autant plus lorsqu’ils tombaient sur des dessins de dénudés, se moquant de l’embarras de son hôte lorsque les dessins plus osés. Ce dernier appréciait le travail en lui-même et son aspect artistique, mais il ne pouvait s’empêcher d’être gêné, ses oreilles rougies trahissant ce ressenti. Cela ne l’empêcha pas d’observer soigneusement, non pas par intérêt pour la chair mais bien pour les traits et le style de l’artiste, comme il l’aurait fait dans un musée. Les œuvres qu’il avait sous les yeux étaient pour certaines très particulières mais ça restait de l’art, non ? Il prenait son temps sur chaque page, les tournant avec une certaine délicatesse comme pour ne rien abimer et ne tenant que le coin de chacune d’elles pour ne pas les souiller avec ses doigts. Il avait déjà vu des personnes (dont son père) mettre des gants pour toucher des œuvres uniques en leur genre et témoins de leurs époques, et Gyula se sentait comme ces gens à cet instant, comme inconsciemment persuadé que son nouvel ami percerait dans le domaine. Le geste de ce dernier attira son regard sans comprendre ce qu’il se passait avant de reporter son regard sur le dessin avant de finalement faire le lien entre la fameuse fille dont il lui avait parlé et le dessin plutôt explicite qu’il avait sous les yeux. Il serra un peu les mâchoires, les joues rougissantes, mal à l’aise. Il s’efforça de ne pas tourner les pages avant la fin des explications dont il aurait pu se passer. Il n’eût pas le temps de tourner la page qu’Ethan le devança sans lui laisser le temps d’observer attentivement le dessin qui suivait mais le commentaire de son auteur lui suffit. Ca ne faisait pas longtemps qu’il était arrivé au pensionnat et plusieurs fois déjà il avait été exposé à la dure réalité de ce qui l’attendait en tant que M. Ca pouvait arriver à n’importe qui. Le moindre écart, la moindre erreur, ou même le moindre incident banal qui peut arriver à un M comme à un N…
Son regard s’était égaré dans le vide et ce n’est qu’aux paroles de son colocataire qu’il regarda la page avant de reporter son attention sur lui. Il esquissa un sourire et acquiesça d’un hochement de tête.

- J’ai bien vu qu’t’aimais l’nu. C’est vraiment beau c’que tu fais, j’aime bien. Même Freyr aime bien ! T’as d’jà fait des hum… Comment ça s’appelle… utstillinger… hmmm…. Urrrg… T’sais, quand… T’as une salle avec plein d’tableaux et d’autr’ trucs d’art ? Qu’les gens voient c’que tu fais ?

Il tourna à nouveau les pages en regardant les dessins puis releva les yeux vers Ethan, une nouvelle fois.

- T’as parlé du street art… T’fais des tags ? En Norvège j’en ai pas mal vu surtout dans les grandes villes, c’trop beau ! C’prend souvent tout un mur, t’passes à une rue banale à une rue avec un truc énorme super magnifique et plein d’couleurs ! C’dépend des trucs mais en général, ceux qu’j’ai vu était plein d’couleurs ! Même à Dublin y en a pas mal, c’vraiment stylé !

Son sourire s’était élargi alors qu’il parlait, se rappelant des endroits où il avait pu aller et dans lesquels il avait été surpris de voir des œuvres pareilles à des endroits parfois inattendus. Il attrapa son portable pour attraper son portable.

- J’crois qu’j’ai encore des photos d’ssus…

Il fouilla un instant avant de remarquer l’heure et claqua sa langue contre son palais.

- Déjà ?

Dit-il presque pour lui-même avant de soupirer et regarder Ethan d’un air un peu désolé.

- J’vais pas tarder à d’voir bouger, j’dois passer un coup d’fil… J’failli oublier avec tout ça !

Il ricana un peu et posa son portable à côté de lui.

- J’trouve pas c’que j’voulais t’montrer, mais si jamais j’retrouve les photos, j’te les montr’rai, au pire j’cherch’rai sur google.

Il rit un peu avant de se reconcentrer sur les dessins et tourna encore quelques pages, un petit sourire aux lèvres.

- J’aime vraiment c’que tu fais. »

Répéta-t-il à voix basse.
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MessageSujet: Re: Rencontre fatidique Rencontre fatidique - Page 2 EmptyJeu 28 Mai - 23:15
Encouragé par les éloges d’mon colocataire, j’m’étais laissé entrainer dans mes observations, voulant lui en montrer toujours d’avantage, en plus il avait dit qu’il passerait au club. J’me f’rais un plaisir d’lui faire faire l’tour si ça l’intéressait. Ça m’donnera une raison d’nettoyer la pièce un peu. Un local d’art pouvait dev’nir vite le bordel et s’tait pire récemment, comme ça avait été l’moindre d’mes soucis.

La délicatesse avec laquelle Gyula traitait mes œuvres était franchement mignonne et j’appréciais l’attention. C’était l’premier à qui j’montrais mon document qui faisait aussi attention en tournant les pages, comme s’il touchait des œuvres de grandes valeurs. S’tait flatteur, j’allais pas l’reprendre. J’me délectais aussi d’ses expressions faciale qui dénotait un certain intérêt autant qu’un certain malaise. L’fait qu’il poursuivait l’observation malgré ce malaise évident face à certaines œuvres m’faisait plaisir. Il avait un réel intérêt pour l’coup d’crayon et pas tant pour les filles. Il savait apprécier l’art pour s’que c’était sans plus. Bonne chose, considérant qu’il allait probablement croiser Aislinn si elle v’nait m’voir. M’enfin, s’tait pas fréquent non plus, sa chambre étant beaucoup plus luxueuse qu’la nôtre, l’choix était facile. Il allait pouvoir la traiter avec un minimum d’respect malgré tout. J’aurais été franchement déçu autrement d’avoir partager s’dessin avec lui. S’qui m’laissait croire qu’mon jugement avait p’t’être été légèrement altéré dans les dernières heures pour avoir osé partager. Au final, sa réaction face à Leila avait été compréhensive bien qu’le malaise palpable était d’une nature bien différente.

Au final, Gyula, m’demanda si j’avais fait des expositions du moins c’est s’que j’en avais compris, enchaînant immédiat’ment avec une question sur l’fait d’faire des tags, ce à quoi j’souris largement alors qu’il attrapait son téléphone pour m’en montrer, constatant qu’il était presqu’en retard pour un appel quelconque et affichant un air désolé à mon intention auquel j’répondis d’une simple secousse de tête et d’un geste banal d’la main. À l’inverse, un bref « Déjà? » , remplis de déception me parvint de la voix d’Aphrodite. Y’avait aucun problème là, moi-même j’avais autre chose à faire…right? Non pas vraiment, mais la douche froide prévu plus tôt était t’jours une bonne option. Enfin, Gyula rapporta son attention sur mes œuvres, réaffirmant qu’il aimait vraiment s’que j’faisais, m’faisant rougir.

- Mersi. Et pas pas de problème pour l’coup d’téléphone, à vrai dire, j’avais pas prévu m’arrêter aussi longtemps quand j’suis arrivé. Aph semble très déçu par contre, elle réitère l’invitation de sortie éventuellement.

- Je n’ai pas…oh…Je n’ai rien demandé, tu peux continuer.
- Quelque chose contre ça?
- Non, non… Merci. ,
ajouta-t-elle avec une douceur infinie.

J’ricanai d’vant la réaction d’ma déesse plus que satisfaite, mais aussi réalisant en effet qu’mon retour à la chambre avait pas été supposer s’éternisé. J’essayais d’retracer le début d’notre rencontre qui avait poursuivit avec un joint et une conversation beaucoup plus profonde que j’l’aurais prévu. J’supposais qu’sa présageait quelque chose d’bon à long terme. Sans m’en rendre compte j’adoptai la même position qu’lui en effet miroir, bras droit replié afin de supporter ma tête sur mon point, utilisant ma main gauche pour gesticuler.

- D’toute façon, j’ai t’jours mon portfolio pas loin si jamais ça t’intéresse vraiment et qu’tu veux fouiller plus tard. Et comme dit plus tôt. T’es bienv’nu à l’atelier.
J’marquai une pose avant d’revenir sur ses questions d’un peu plus tôt.

- J’fais pas vraiment d’exposition. J’aimerais, mais j’ai pas d’contacts sérieux dans l’domaine. Du moins personne qui veut m’afficher pour différentes raisons stupides.
Mes expressions faciales et ma gestuel exagérée laissait clairement sous-entendre que j’considérais ces gens aussi stupide qu’leur raisons, mais j’allais pas m’étendre là-d’ssus, on en aurait pour des heures et il avait clair’ment autre chose à faire que d’m’entendre d’chialer contre des ignorants qu’il connaissait pas.

- S’que j’ai vendu, j’l’ai fait sur rue à des touristes ou à des gens que j’connaissais. Ça rapporte pas tellement. Après, le street art ça rapporte pas, mais pour exposé ça expose ahah. J’ai pas tout fait légal’ment disont. J’ai quelques graffiti à Galway, deux à Dublin à mes premiers essais, mais s’tait pas tellement sérieux. J’y r’tourn’rai peut-être un jour pour y r’toucher si personne les a camouflés. Et avec Eireen on planifiait en faire un solide sur l’mur d’l’atelier. J’te dirai quand on fera.

J’haussai les épaules. Ma carrière comme artiste était pas des plus lucrative. Fallait dire qu’le fait qu’les gens du centre-ville m’connaissent un peu trop et m’voient pas tous d’un bon œil aidait probablement pas, mais j’m’en fichais. Si les gens aimaient mon art, mon attitude ou mon boulot d’vrait pas les arrêter, voilà!

J’fermer l’portfolio avec délicatesse pour m’assurer que que rien ne s’abimait, donnai une tape amicale dans l’dos d’mon coloc avant d’me relever lentement. J’m’étirai et replaçai mon t-shirt qui avait remonté, laissant entrevoir mes v-lines dont j’tais particulièrement fier et profitant d’la constatation pour laisser une p’tite pensée pour Aphrodite que non, j’me laissait pas aller pour deux s’maines à sauter l’gym. J’allai ensuite porter mon document à sa place avant d’ouvrir les tiroirs d’ma commode pour attraper une serviette et mon nécessaire de douche, un sac d’une bonne taille que j’balançai sur mon épaule, cont’nant tous l’nécessaire à l’entretien d’ma plus grand œuvre, moi.
- Bon! Ce fut, un véritable plaisir de discuter! J’vais t’laisser faire ton appel! J’ai mon plus grand chef-d’œuvre à parfaire vu mon état.

Affichant un sourire séducteur, j’exposai mon corps d’un geste théâtral de la main, espérant arracher un sourire supplémentaire du norvégien. J’allais m’diriger vers la porte d’la chambre quand, levant un doigt en l’air j’eu comme une révélation et revint d’un pas ferme vers Gyula, levant la main pour lui foutre une bonne râclé, mais m’arrêtai tout prêt d’son visage, caressant plutôt sa joue d’un seul doigt, le glissant jusqu’à son menton que j’rel’vai vers moi. J’me penchai ensuite à son niveau, lui susurrant à l’oreille.

- Nah t’inquiètes, tu l’verras pas v’nir quand ça arrivera.

J’me redressai vivement, lui fis un clin d’œil avant d’tourner les talons et quittai la chambre en sifflant et le saluant d’un pianotement de doigts.

- Bye bye!
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MessageSujet: Re: Rencontre fatidique Rencontre fatidique - Page 2 EmptyVen 29 Mai - 11:48
Rencontre fatidique - ft. Ethan M. Shaw
Ethan prononça un mot que Gyula ne comprenait pas, ce n’était clairement pas de l’anglais, il l’interpréta comme un genre de remerciement, ne s’attardant pas dessus très longtemps, ricanant à la suite de ses propos, pas peu fier de plaire au moins un peu à une divinité même s’il n’était pas sûr du sens de « plaire » dans ce cas-là.

« Ouep, avec plaisir !  Oublie pas de me t’nir au courant pour la rave, aussi !
- Tu aurais dû te taire et le laisser oublier…
- Je sais, mais… J’me dis que ça peut être cool avec lui… ?

Il n’était toujours pas très chaud, mais n’avait-il pas dit qu’il essaierait ? Et puis la compagnie de colocataire n’était pas déplaisante contrairement à ce qu’il avait imaginé avant qu’ils ne commencent à faire connaissance. Son regard se posa sur lui, observant son visage, ses cheveux et le haut de son torse comme pour se familiariser avec sa silhouette et être sûr de ne pas l’oublier bien que l’idée lui paraissait peu probable vu l’attitude et le caractère de celui-ci.
Il hocha la tête et le remercia, appréciant le geste. Il lui demanderait probablement l’autorisation de jeter un coup d’œil à ses œuvres, les ayant beaucoup appréciées et souhaitant en voir davantage, ils avaient le reste de l’année, si ce n’était pas plus, pour en profiter. Même Freyr y concéda et sembla presque impatient de découvrir le fameux atelier.
Le mot « exposition » arracha une petite grimace d’incompréhension pendant un très un court instant, le temps de se répéter le mot et de se rendre compte de son sens. Il hocha la tête pour affirmer que c’était bien ce terme qu’il cherchait puis leva les yeux au ciel.

- Ces gens ont pas d’goût ou d’la crasse dans les yeux !

Il redressa la tête, un peu surpris de l’entendre dire qu’il avait fait du street art… A Dublin ?! Si ça se trouve il avait déjà vu ses œuvres sans le savoir ! Il fit un effort considérable pour ne pas relancer la conversation, il ne pouvait pas se permettre de trop traîner ayant promis à sa famille qu’il les appellerait de sorte que chacun organise son emploi du temps pour se rendre disponible. C’était toujours compliqué à organiser…
Ses yeux se reposèrent une dernière fois sur le portfolio avant que son coloc ne le ferme. Il était un peu déçu de ne pas pouvoir en profiter davantage, mais ce serait pour une prochaine fois, il en était sûr et certain. Il leva les yeux vers Ethan à sa tape amicale et lui rendit un sourire chaleureux. C’était bizarre mais vraiment agréable d’avoir quelqu’un avec qui discuter comme ça sans trop de prises de tête. Il saurait faire attention au sujet qu’il aborderait et à sa façon de les aborder, il ferait de son mieux pour ne pas ruiner ses chances de se faire un vrai ami, c’était ce qui lui avait manqué ici depuis son arrivée.
Quand son nouvel ami s’étira, il ne pût s’empêcher de baisser les yeux, sans arrière-pensée, apercevant une partie de sa musculature qui le surprit un peu, il s’y attendait au vu de sa silhouette mais peut-être pas à autant. Il ressentit une once de jalousie, ayant perdu en masse musculaire faute de faire du sport.

- Eh bien, tu sais ce qu’il te reste à faire, n’est-ce pas ?
- T’inquiètes, je vais m’y r’mettre à fond !

Il se redressa pour s’asseoir en tailleur sur son lit, regardant à nouveau l’heure sur son portable avant de relever les yeux vers son coloc avant de pouffer de rire en le voyant faire.


- Plaisir partagé ! Prends soin d’ton œuvre, ce s’rait dommage qu’elle s’abime !

Son sourire était plutôt moqueur sans être méchant pour autant. Il le taquinait, se disant que de toute façon, ses plaisanteries n’égalaient pas celles de l’artiste avec qui il devait faire gaffe à ne pas tout prendre au sérieux. Il s’apprêtait à passer à autre chose comme écrire à son frère avant l’appel lorsqu’Ethan revint dans son champ de vision, sa main levée le fit tendre ses muscles et baisser légèrement la tête, levant les avant-bras, près à se protéger, plus par réflexe qu’autre chose avant d’être pris de court par son geste pour le moins inattendu. Il se laissa faire, les yeux écarquillés par l’étonnement et ses joues rougirent un peu sous l’embarras, si c’en était. Il écarta un peu sa tête quand il commença à se relever, incapable de cacher sa stupeur et finit par esquisser un sourire accompagné d’un petit soupir.

- … Bye. »

Il soupira à nouveau et secoua doucement la tête. Décidément, il craignait un peu le moment où il recevrait cette claque, mais il la méritait et devait prendre sur lui, se disant que ça avait vraiment été stupide de faire une chose pareille. Il se massa la nuque et profita de sa pseudo-solitude pour réfléchir à ce qu’il venait de se passer, leur conversation, leurs promesses et taquineries. Il se leva et gribouilla son numéro sur un bout de papier qu’il laissa sur le lit de son colocataire, ce serait plus simple pour s’organiser des sorties ou même manger ensemble ou discuter, faire connaissance et se prévenir des rencontres avec les autres divinités grecques et nordiques. Bref, il voulait vraiment apprendre le connaître davantage et passer du temps avec lui.
Il appela finalement sa famille, sans vraiment suivre la conversation, repensant encore à sa rencontre avec un des colocataires et la personne la plus excentrique et talentueuse qu’il avait pu rencontrer jusqu’à présent.

Gyula Eriksen
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Rencontre fatidique
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