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Quatre longues heures en perm' (feat Charlie)
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MessageSujet: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptyJeu 14 Mai - 15:42


«Rattrapage obligatoire et... Des retrouvailles? »



Une semaine. Une semaine complète qu'il n'était pas allé en cours. Et pour cause, après sa possession, on l'a obligé à garder le lit de l'infirmerie pendant plusieurs jours, et à passer un entretien avec la psy. La barbe. Il n'avait jamais passé autant de temps enfermé dans une pièce, à ne voir l'extérieur que par une petite fenêtre close jour et nuit. Il avait vue sur la cour, sur le skate parc, chose qui avait été une véritable torture. Pourtant, il avait pris une certaine habitude car, en se levant tôt et en se postant à la fenêtre, il pouvait les voir. Toutes les deux. Calypso passait parfois, avec son air froid et arrogant, grondant chaque élève qui n'obéissaient pas aux règles de l'école. Paris la regardait, ne sachant plus trop ce qu'il devait penser d'elle. Elle l'avait sauvé en quelques sortes. Il avait oublié ce qu'elle avait fait pour lui depuis tellement longtemps, s'enfermant dans son égoïsme et dans ses idées de revanche. Et puis, il y avait Elle. Elle passait parfois dans la cours, pour changer de bâtiment, entre celui du pensionnat et celui du lycée. Elle n'était pas dans sa classe, c'était certain, ils n'avaient pas les mêmes horaires. Il regardait ses longs cheveux châtains onduler au gré du vent, ses courbes si bien qu'à force de la détailler il s'en sentait légèrement coupable. Il avait l'impression d'être un véritable voyeur à force, et s'obligea à arrêter de regarder la cours avant la fin de son séjour à l'infirmerie.

"You're addicted."

Il ne pouvait clairement pas le nier, ni lui donner tort, sauf qu'il avait décider de rester muet envers lui après tout ce qu'il lui avait fait subir. Les relations qu'il entretenait avec Oengus s'étaient passablement dégradées, tandis qu'il était obligé de l'entendre blablater, comme quoi il avait été obligé. N'importe quoi. Voilà qu'il se cherchait des excuses à présent... Il avait apprécié l'infirmière, mademoiselle Iélenov, qui s'était montrée un peu réservée, mais tellement gentille dés qu'il s'était agit de son confort. Le jour, quand elle avait du travail, elle mettait un rideau pour qu'il puisse être tranquille, tandis que la nuit elle lui laissait la salle entière. Bien entendu, il n'avait accès à rien de dangereux, de peur que l'autre fou essaye encore de prendre possession de lui. Au final, lorsqu'il pu enfin sortir de là on lui annonça qu'il devrait rattraper les cours manqués! Ils auraient pu lui amener pendant qu'il s'ennuyait à mourir à l'infirmerie, plutôt que de le forcer à gâcher ses mercredis après midis, alors qu'il aurait pu animer son club. Il y avait toujours deux trois membres qui étaient assez forts pour animer le club à sa place en attendant, mais ça lui manquait tout de même. Le vent sur son visage et ses cheveux, la planche sous ses pieds et cet équilibre qui ne tient souvent qu'à un fil... Et voilà qu'il se trouvait à la perm', devant malgré lui rattraper des cours dont il se fichait éperdument. C'est donc dans l'optique de finir au plus vite ses quatre heures de perm' qu'il aurait aimé utiliser les pouvoirs de Mac Oc, si seulement cela ne risquait pas de lui faire regagner le dessus. Non, il allait vraiment devoir se taper les quatre heures interminables qui allaient s'en suivre.

Il arriva dans la grande salle, et c'est avec un grand soupire qu'il s'assit à une table du coin au fond, pour essayer de ne pas être dérangé. Il mit son casque sur ses oreilles et commença à se plonger dans ses cours de rattrapage, évitant ainsi toute pensée sombre.




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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptyVen 15 Mai - 12:53



Can It Be You ?


feat. Paris Sirius Adiathésía





Le menton appuyé sur mes bras croisés, enfermé dans ma salle de classe depuis plus d’une heure, je laisse mon regard vagabondé par-delà la fenêtre. Dehors le ciel est magnifiquement dégagé, un gâchis puisque je dois rester ici pour écouter mon professeure de littérature me narrer encore et encore des informations que je connais déjà. Bien que je sois nulle dans la plupart des matières, excepté le sport, je ne suis pas stupide pour autant. Réprimant un soupir je l’écoute d’une oreille distraite, au cas où il me poserait une question piège. Je déteste quand ils font ça, comme si j’étais la seule à vouloir être dehors par une si belle température.


« Ils sont tombés comme des Flocons –
Ils sont tombés comme des Étoiles –
Comme les Pétales d’une Rose
Quand soudain au beau milieu de Juin
Passe un vent – pourvu de doigts – * »




Je souris à peine, je connais ce poème. Emily Dickinson est beaucoup plus populaire dans mon pays natal qu’ici, néanmoins entendre ce vers me réchauffe presque le cœur. Un beau clin d’œil à la guerre civile américaine.

« What does that mean? »
« La mort. »
« Tá sé go hálainn ! »
Traduction:

Je ne partageais pas son avis, mais m’abstint de tout commentaire. Il n’y a rien de magnifique excepté le talent de cette femme. La pauvre à composer la majorité de ses œuvres dans cette période de crise particulièrement intense. Ce n’est pas pour rien qu’elle est devenue « la femme en blanc », la recluse et l’excentrique. Au moins, ses poèmes ne seront pas tombés dans l’oubli.

- Mlle Loclainn, pourrais-je avoir votre attention s’il vous plaît ?

Je me redresse et le dévisage avec une pointe d’arrogance, nous jugeâmes mutuellement. Il doit m’avoir en rancune depuis que j’ai séché pratiquement tous ses cours. Je n’ai rien contre lui, disons simplement que la matière ne m’intéresse pas. Un rictus agite la commissure de ses lèvres, avant qu’il poursuive son exposé. Je crois que je l’ai énervé, j’espère bien que non. Je fais donc un effort pour le temps qu’il reste afin de lui montrer à quel point je suis docile et conciliante. Lorsque tout le monde se lève, j’essaie de me faufiler discrètement vers la sortie.

- Mlle Lochlainn, j’aimerais vous parlez un moment.

Je suis fichue. Peut-être qu’en fin de compte je n’aurais pas dû le défier. M’approchant, j’affichais un air désinvolte, enfin j’ose croire qu’il l’était. Le professeur attendit patiemment que le dernier élève ait quitté la pièce, histoire de rendre mon malaise encore plus pesant. Dommage pour lui, ça ne marche pas vraiment avec moi. Bon d’accord j’angoissais, mais ce n’était pas à cause de ses reproches, plutôt sur ce qui va les suivre.

- Mlle Lochlainn, vous avez manqué énormément de classe depuis le début de l’année. J’osais croire que puise que vous vous étiez décidé à venir aujourd’hui vous montreriez plus d’enthousiasme.

Je me demandais bien pourquoi tout à coup je m’étais donné cette peine. Ce n’est jamais bon signe lorsque la personne concerné l’ignore elle-même. Aussi me contentais-je donc de hausser les épaules, un geste qui signifiait tout et rien à la fois.

- J’ai déjà étudié Dickinson aux États-Unis. Avouais-je.

Pourquoi me sentais-je le besoin de me justifier tout à coup?

« Because you’re in trouble. »

- Eh bien, dans ce cas cela ne vous posera pas problème de rédiger une analyse de dix pages pour le prochain cours ? Je vous laisse même prendre le poème de votre choix. Voyez cela non comme une punition, mais comme une occasion de rattraper votre retard sur le reste du groupe.

- C’est très aimable à vous.

S’il avait perçu le sarcasme dans ma voix, il n’en laissa rien paraître. Génial, je sentais presque venir l’insomnie. Sans un mot de plus, je tournais les talons et me dirigeait vers la grande salle. Je pourrais ainsi me concentrer sur ce que j’allais faire et lequel j’allais bien pouvoir choisir. Je fus étonnée de voir tant de gens, me rappelant que c’était la permanence. Étrangement, c’était très silencieux. Balayant des yeux les places libres, j’en repérais une isolé et passablement tranquille. M’avançant rapidement, je captais en périphérique une chevelure d’un bleu éclatant. Tournant la tête, je le vis. Plongé dans sa lecture, les traits froncés sous la concentration et son casque sur ses oreilles, j’avais faillis le manquer. Mon pouls s’accéléra, tout mon corps s’engourdit et la panique étranglait mon souffle. Distraite, je ne vis pas une étudiante se relever et lui fonçait monumentalement dedans.

Le bruit qui s’ensuivit fut assez assourdissant pour que malgré mes oreilles bourdonnantes je puisse l’entendre. Dans sa chute, l’inconnue avait laissé échapper un petit cri, d’avantage sous l’effet de  surprise que de douleur. Néanmoins, cela attira une petite foule autour de nous. En tombant, je m’étais écorché la joue sur l’attache du sac du jeune homme à ma gauche. Je ressentais à peine la brûlure, consciente seulement de l’attention générale que nous avions à présent. Je n’ai jamais su faire dans la discrétion. La fille, se tenait le poignet gauche en me foudroyant du regard, plus furieuse que réellement blessée. Toutefois, cela faisait son effet. Je m’excuse rarement, encore moins lorsque je ne suis pas totalement en faute. J’étais en partie coupable, mais elle également. Si elle ne disait rien, je ne dirais rien non plus. C’est la loi de la jungle. Tout ce que je souhaitais, c’était qu’il ne me voit pas dans cette fâcheuse position.


* NdT: Emily Dickinson, traduction Françoise Delphy, in Poésies complètes, Flammarion, 2009.


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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptyVen 15 Mai - 13:36
Paris Sirius Adiathésía a écrit:


«Rattrapage obligatoire et... Des retrouvailles? »



Plongé dans son cours d'histoire relatant la seconde guerre mondiale en long en large et en travers, Paris était totalement concentré. Rien n'aurait pu lui faire lever le nez de son livre, les sourcils légèrement froncés à la lectures de ces très nombreuses lignes, tentant d'en comprendre son contenu et d'en déchiffrer les conséquences qu'ont eu les événements sur les événements postérieurs ainsi que tout ce que cela impliquait socialement. Ce n'était pas toujours évident, le professeur d'histoire n'étant pas là pour l'aiguiller, il devrait tout faire par lui même. Il s'était donc mis à rédiger tout ce qu'il pouvait conclure d'un document montrant la propagande de l'époque, trouvant le sujet particulièrement intéressant. Il était à une demie page d'écriture quand un bruit réussi à couvrir sa musique, qui était pourtant beaucoup trop forte dans son casque. Il n'avait jamais su écouter raisonnablement sa musique, ayant toujours besoin besoin de couvrir tous les résidus de bruits extérieurs. Mais cette fois ce n'était pas assez. Il avait entendu un cri, et malgré lui, c'est à la défensive qu'il releva la tête de son bouquin. C'est alors qu'il vit une tripotée de gens, s'étant regroupés autour d'un il-ne-savait-quoi. Tous semblaient sous tension, et il décida donc de se lever. Il bouscula tout le monde, sa popularité le lui permettant, écartant les gens sur son passage. Il découvrit alors deux filles qui se regardaient en chien de faïence, l'une qu'il connaissait bien et l'autre qui avait l'air surtout d'une gourdasse.

Il soupira, se disant qu'il a été dérangé pour une simple bousculade, et il se mot entre les deux, et c'est sans se préoccuper de qui était fautive qu'il regarda sévèrement et même méchamment la jeune inconnue.

-t'aurais pu t'excuser au moins, ça ne t'aurait pas arraché la gueule.

La jeune fille, acculée, et les autres élèves se moquant un peu suite à la réplique de Paris, sembla se pétrifier, et baissa la tête. Paris semblait d'assez mauvaise humeur, et c'est avec un visage sévère et fermé qu'il attrapa la main de Charlie, l'aidant à se relever. Il l'emmena dehors, gardant sa main dans la sienne sans dire un seul mot. Il alla dans les toilettes des filles avec elle, Ouvrit un robinet, laissant couler un peu d'eau dans sa main avant de passer ses doigts mouillés sur sa petite brûlure, essayant de nettoyer et d'apaiser la rougeur. Il essayait de se concentrer dessus, pourtant il ne pouvait s'empêcher de garder sa main dans la sienne, de peur qu'elle ne disparaisse à nouveau. Son regard fut vite détourné de son objectif, croisant le regard émeraude de la jeune fille. Il finit par faire un sourire en coin.

- tu m'as manqué, bourrique.

Il le disait d'un ton affectueux, n'arrivant pas à lui en vouloir de ne pas être allé le voir ou pour les séparations sur la plage.




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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptySam 16 Mai - 1:20



Can It Be You ?


Paris Sirius Adiathésía
 




J’ai toujours eue une chance inouïe, alors je fus à peine étonné lorsqu’il me fit face. Enfin, dos. D’en bas, il avait l’air encore plus imposant, sans compter que j’avais une vue imprenable sur ses jolies fesses. Si je n’étais pas déjà suffisamment embarrassé, cette fois c’était pour de bon. Essayant de m’occuper l’esprit, mais surtout les yeux, je dévisageais un des nombreux étudiants qui me surplombait. Je n’aime pas particulièrement qu’on prenne ma défense, or comme je ne suis pas populaire cette scène risquait de m’attirer les foudres des copines de la fille que j’avais renversée. En tout cas, c’est ce que j’aurais fait à sa place. Moi et mon sale caractère.

- T'aurais pu t'excuser au moins, ça ne t'aurait pas arraché la gueule.

Je sens un frisson me parcourir de la tête aux pieds, et cela n’a rien à voir avec la température. D’accord, je suis peut-être un peu frileuse, seulement il commençait à faire un peu chaud avec cette masse qui m’entourait. Non, c’était à cause du son de sa voix. Bon sang, je dois être devenue folle.

« You're not crazy, you're just stupid. »

J’espérais presque qu’elle ait raison, m’évitant ainsi un tas de questions inutiles. Levant ma main vers ma joue blessé, Paris se retourna et la saisi brusquement. Je n’émis aucun son, puisque tout à coup je ne me souvenais plus comment prononcer le moindre mot ou formuler une phrase cohérente. Tout ce que je sentais c’était la chaleur de sa peau sur la mienne et la force avec laquelle il m’attirait à lui. Dans tous les sens du terme. Je vis défiler comme dans un rêve la salle, puis le couloir et enfin mes paupières papillonnèrent sous l’éclat du soleil. Nous étions à l’extérieur. Où m’emmenait-il donc?

J’eu ma réponse quelques secondes plus tard lorsqu’avec surprise je le vis entrer dans les toilettes pour filles. Toujours silencieux, il entreprit de panser ma blessure avec délicatesse. Je déglutis péniblement, ne sachant trop comment réagir. De toute façon, mon corps était devenu aussi solide qu’une chape de béton, d’une raideur qui n’avait rien de plaisant. La seule partie vivante de mon organisme était ma main, serrée dans la sienne. Il ne m’avait pas lâché et j’en avais fait autant. Il est difficile de rester insensible lorsqu’un adonis touche votre visage, encore d’avantage lorsqu’il le fait avec tendresse. Je ne pouvais donc que le regarder, encore et encore. Un malaise croissant enflait dans ma poitrine, et je ne savais pas à quoi l’attribuer. Je ne me suis jamais sentie nerveuse en présence d’un homme. Énervée et dégoûtée, mais pas aussi près de la crise de nerfs. Évidemment, mon frère ne compte pas.

- Tu m'as manqué, bourrique.

Les larmes me montèrent aux yeux, seul mon orgueil surdimensionné m’empêcha d’éclater en sanglot. Ce n’est pas constamment plaisant, sauf que cette fois cela me sauva de l’humiliation. Ne manquerait plus qu’il me voit pleurer comme une gamine. La majorité de la gente masculine réagit assez mal à ce genre de chose. Soupirant, je baissais le menton, coupant de ce fait le contact de ses doigts sur ma peau.

- Je suis désolée. Fut la seule chose sensé que je trouvais à dire.

De quoi donc ? De m’être montré lâche une fois de plus en n’osant pas le revoir? En l’ayant fui contentieusement depuis cette journée-là? Ou bien pour ne pas tout lui avoir avoué de mon état de « possession déité » ? Ou encore pour l’attitude cruelle avec laquelle j’avais clos notre première rencontre ? La liste était beaucoup trop longue pour soutenir trois petits mots.

« Well, you're pathetic. I didn’t know you might be so weak… »

- Pourquoi ? Demandais-je enfin, osant à nouveau croiser ses prunelles magnifiques.

Je brûlais d’envie de le savoir, par curiosité mal placé. Honnêtement, je ne saurais décrire la nature des émotions que je ressentais en sa présence. Un mélange d’excitation, de panique et de quelque chose que je n’arrivais pas à définir. Tout ça était franchement troublant.  




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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptySam 16 Mai - 13:40


«Rattrapage obligatoire et... Des retrouvailles? »



La petite voix de Charlie finit d'adoucir Paris, n'arrivant pas à lui en vouloir. Elle avait baissé la tête, coupant ainsi le contact entre sa main et sa joue, douce malgré la petite brulure. Elle lui avait dit être désolée, puis lui a demandé pourquoi. Pourquoi quoi? Pourquoi elle lui avait manqué? C'était à la fois une question facile est très compliqué. Si on lui avait sorti cela comme sujet de philo, il ne savait pas s'il aurait le syndrome de la page blanche ou bien s'il aurait sorti quinze pages. Elle était la première fille qu'il appréciait vraiment. La première fille pour qui il n'aurait pas hésité à se battre, là tout de suite, contre quiconque aurait voulu toucher à Charlie. Il devait même avouer être un peu jaloux, à chaque fois qu'elle parlait à quelqu'un d'autre. Disons qu'il était jaloux surtout du fait qu'à lui, elle ne lui avait même pas adressé un regard jusqu'à maintenant. C'était là assez déconcertant pour lui, et malgré tout ce n'était pas la première fois qu'il cherchait de l'attention, et qu'on en offrait à d'autres qu'à lui. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de penser à sa sœur qui avait eu toute l'attention de son père, sans que ce dernier ne lui adressa un mot de toute son enfance. Et il exagérait à peine.

- Parce que tu n'es pas venue...? Bon je sais que tu voulais éviter de me revoir, mais je ne comprends toujours pas pourquoi. C'est donc plutôt à moi de te poser cette question. Tu as un copain trop jaloux? Des parents trop autoritaires et tyranniques? Tu sais, j'ai juste envie de te parler un peu de temps en temps. Même par textos si tu préfères...?

Il se disait qu'elle était peut être souvent trop occupée pour sortir vraiment, comme la dernière fois, et que quelques textos le soir avant le coucher pourrait être un bon début, sans doute...

Il espérait sincèrement réussir à la convaincre, mais une idée noire, à peine soufflée par on ne sait quel dieu, lui vint à l'esprit.

- Enfin, à moins que je ne t'ai pas manqué, à toi...?

La réponse, il l'appréhendait. Il n'avait pas envie de se prendre un râteau alors qu'il essayait juste d'être... Au moins ami? Ce serait déjà un début...

Il passa alors sa main sur sa joue, mais pas pour la nettoyer cette fois, juste pour la lui caresser, avoir, sentir sa peau si chaude, et rougies par les récentes émotions qu'elle avait du avoir.

La porte des toilettes s'ouvrit alors, et une jeune fille entra mais s'arrêta en voyant Paris dans les toilettes des filles. Elle vérifia un instant qu'elle ne s'était pas trompée de porte en jetant un regard au petit symbole sur la porte. Non non, le bonhomme avait bien une jupe, c'était donc les toilettes des filles. Elle les dévisagea un moment avant de repartir sans même avoir fait son affaire, et Pâris tenta de réprimer un rictus.

- Bon, après on va croire qu'on fait des choses dans les toilettes, on ferait peut être mieux de retourner à la perm' si ça te va? Si tu y étais, c'est que tu avais des devoirs, je t'aiderai si tu veux.


HRP : Sorry c'est court, je voulais répondre au plus vite >.<


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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptySam 16 Mai - 19:07



Can It Be You ?


Paris Sirius Adiathésía
 




- Parce que tu n'es pas venue...? Bon je sais que tu voulais éviter de me revoir, mais je ne comprends toujours pas pourquoi. C'est donc plutôt à moi de te poser cette question. Tu as un copain trop jaloux? Des parents trop autoritaires et tyranniques? Tu sais, j'ai juste envie de te parler un peu de temps en temps. Même par textos si tu préfères...?

Il savait. C’était presque trop douloureux à entendre. Pendant tout ce temps, il était conscient que je l’évitais. Pourtant Paris se tenait près de moi, sa main toujours dans la mienne.  Je ne méritais pas tant de gentillesse. Un copain trop jaloux ? Cette pensée suffit à me causer une atroce crampe au cœur, réalisant que lorsque j’étais avec lui, je ne pensais plus à Ethan. Était-ce mal ? Était-ce pour le mieux ? Sur la banquette arrière de mon esprit, une petite voix protesta : « Tu l’aimes. » La petite voix qui était au volant répliqua : « C’est cela, oui. » Honnêtement, je ne savais plus qui croire.

- Enfin, à moins que je ne t'ai pas manqué, à toi...?

Cette question me coupa le souffle, je ne m’y étais pas attendue. D’accord, c’était stupide puisqu’il est normal qu’il me la pose. Néanmoins, je n’étais pas encore prête. Pas à faire face à ce que la réponse impliquait. Je ne sais pas comment se comporte les gens normaux. Je ne sais pas comment ils font pour partager et conserver une amitié. J’ai constamment fuit ce genre de relation, préférant la solitude et la simple présence de mon frère. Maintenant qu’il n’était plus là, je me retrouvais plus seule que jamais. Cela m’effrayait. Paris apaisait cette peur, comblant un vide si profond en moi que j’ignorais jusqu’à ce jour l’existence. J’avais l’impression d’être sur le seuil et qu’un seul souffle d’air m’y ferait tomber tête première. La chute serait longue et horrible, fatale.

Lorsque ses doigts rencontrèrent à nouveau ma joue, je frémis. Je désirais m’appuyer sur sa paume et absorber sa force et sa chaleur. J’avais besoin de réconfort, le genre que seul un contact physique rassurant pouvait prodiguer. Je me retins de justesse, si je me laissais aller, je ne pourrais plus m’arrêter. Ma main trembla légèrement dans la sienne, imperceptiblement. Je devais lui répondre, j’ouvris la bouche au moment où la porte fit de même.

Bon, il y a plusieurs choses qui me traversèrent l’esprit par la suite. De un, la présence d’un garçon dans la toilette des filles. Malgré sa coupe de cheveux, personne n’aurait pu douter de la virilité qu’il dégageait. Presque sexuelle. De deux, notre promiscuité un peu trop intime dans un lieu public. Je suis de taille moyenne, cependant je lui arrivais à peine au menton. L’odeur qui se dégageait de lui me montait à la tête, agréablement désagréable. L’image qu’on devait donner aurait pu être considérée comme grossière pour certaine. Seulement, elle se contenta de nous dévisager. De trois, que cette interruption m’exaspérait. J’avais oublié l’endroit où nous nous trouvions, oublié que le monde continuait à tourner, oublié que nous n’aurions pas dû être là. Ce rappel brutal à la réalité me contrariait, et je fusillais la fille du regard pour cela. Elle finit par nous laisser, soulagement et déception se menait une lutte acharné en moi. Finalement, je n’avais pu lui répondre.

- Bon, après on va croire qu'on fait des choses dans les toilettes, on ferait peut être mieux de retourner à la perm' si ça te va? Si tu y étais, c'est que tu avais des devoirs, je t'aiderai si tu veux.

Il fit un geste pour se diriger vers la sortie, je l’arrêtai en agrippant son t-shirt de ma main libre. Je pouvais sentir les battements de son cœur, écho lointain au mien. Refermant ma prise sur ses doigts, je déglutis avec peine. Je ne voulais pas qu’il parte. Pas tout de suite. Pas avant que je lui ai avoué. Je laissais s’écouler de longues secondes, écoutant le silence de la pièce et le grésillement des ampoules électriques. Morrigan restait tranquille, comme à chaque fois qu’une scène intéressante se déroule, emmagasinant le maximum d’information pour mieux me blesser par la suite. Je l’ignorais, fixant avec attention l’encolure du chandail de Paris. Si je tirais un peu plus fort, je pourrais apercevoir sa clavicule. Je rougis violemment, chassant de mes pensées toutes notions érotiques.

- Non. Articulais-je difficilement.

La panique monta en moi, refusant de me laisser continuer. Secouant la tête, j’inspirais à fond. Mauvaise idée, l’odeur de Paris m’emplit les poumons et fit bouillir mon sang. Je ne devais pas perdre le contrôle.

- Non. Répétais-je avec plus de conviction cette fois. Tu m’as manqué.

Je n’osais pas lever les yeux vers lui, si je voyais son visage, je crois que je me serais mise à pleurer. J’ai quand même mes limites. Sauf que mon cerveau n’avait pas l’air de le comprendre puisqu’il continua à ordonner à ma bouche de parler, avouant plus que je ne le voulais.

- Je pense à toi souvent, même tout le temps. Ça me terrifie. Je ne sais pas quoi faire, encore moins quoi penser. Je ne sais même pas ce que ça signifie exactement. Je devrais te détester, te repousser parce que tu ébranles mon équilibre mental. Tu es arrivé à détruire une partie de ma solitude, la rendant effrayante. Je n’ai jamais eue peur d’être seule, sauf qu’à présent c’est différent; elle m’oppresse. Je devrais te haïr, mais je n’y arrive pas. Si je t’ai fuie, c’est en partie pour échapper à moi-même. À ce désespoir qui m’étouffe à chaque fois que tu n’es plus là.

Je recule vivement, comme si je m’étais brûlé. Plaquant mes mains sur mes lèvres, je mets le plus de distance entre lui et moi. Trop tard, de toute façon pour les remords. Je suis simplement soulagée de ne pas avoir abordé mon véritable problème, à savoir Morrigan. Ce n’était pas le seul, mais c’était de loin le pire. J’ai honte de lui avoir balancé tout ça à la figure. Honte de ne pas pouvoir agir normalement. Honte de ma lâcheté.



(HRP : T'inquiète pas, je te comprends tout à fait! <3 )


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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptyLun 18 Mai - 14:05


«Rattrapage obligatoire et... Des retrouvailles? »



Alors que Paris avait voulu ramener Charlie à la salle de permanence, celle-ci le retint. Surpris, il la regarda refuser d'y retourner, avant de déballer tout ce qu'elle semblait avoir accumulé depuis tout ce temps. Sirius fut réellement surpris et ne sut quoi dire sur le coup, trop perdu à essayer de comprendre ce que chacune de ses paroles impliquaient. Son coeur tambourinait dans sa poitrine, une sensation d'oppression se créa telle une boule au creux de son ventre, comme s'il était acculé de toutes parts. Il devait dire quelque chose, mais quoi? Les mots qu'il pensait n'arrivaient pas jusqu'à ses lèvres, il n'arrivait plus à contrôler son corps, et pourtant il savait bien que ce n'était pas de la faute d'Oengus cette fois ci. Ce sentiment, qui lui nouait l'estomac, étrangement il l'aimait bien. Il sentait qu'il vivait quelque chose d'important, là tout de suite, dans les toilettes des filles, avec la jeune Elle. Il passa doucement son pouce sur le dos de sa main, la lui caressant tendrement pendant que son regard la détaillait. Ses yeux émeraudes qu'il adorait tant, son nez fin et droit, ses pommettes roses, et ses lèvres... Oui ses lèvres si attirantes. Il déglutit, et trouva enfin les mots qui lui manquaient.

- Tu n'as pas à me haïr... Et tu n'as plus à être seule si ça te fait peur aujourd'hui...

Il passa lentement sa main dans ses longs cheveux, appréciant leur douceur, avant de s'approcher légèrement d'elle, s'enivrant ainsi de son parfum. Il n'était plus qu'à quelques centimètres de son visage, tandis qu'il releva doucement le menton vers lui, admirant sans s'en cacher son visage, la trouvant chaque seconde plus belle encore que la précédente. Elle n'avait pas besoin des subterfuges de sa soeur pour être la plus belle de ce lycée, et bien qu'elle s'en cachait visiblement, Paris décelait chez elle une sorte d'aura qu'il aurait aimé connaître plus en profondeur encore. Il aurait aimé tout savoir d'elle, d'apprendre chacune de ses manies, d'aimer chaque qualité et défaut qui la rendait si particulière à ses yeux.

Il ne pu résister plus longtemps, son regard fixé sur ses jolies lèvres depuis déjà plus d'une minute, et vint doucement poser ses lèvres sur les siennes, l'embrassant aussi tendrement qu'il le pouvait, tandis que sa main alla caresser sa nuque, du bout des doigts. Il avait l'impression que ce contact aurait pu durer des heures et des heures, qu'il ne s'en serait jamais lassé, et que personne n'aurait pu les interrompre en cet instant. Ses lèvres caressaient délicatement les siennes, qu'il trouvait d'une douceur exquise, presque sucrée. Lorsqu'il les décolla enfin, tout en lui voulait y retourner, pour l'embrasser de plus belle, mais il ne voulait pas le faire sans que Charlie ne soit consentante. Après tout, il ne lui avait même pas demandé la permission, et il osait espérer qu'elle ne lui en voudrait pas.

- Je ne veux pas te perdre Charlie...


HRP : Hihihi <3 Réponds à Lieven avant moi, notre RP peut attendre ^^


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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptyMer 20 Mai - 20:49



Can It Be You ?


Paris Sirius Adiathésía
 




Je l’observe s’avancer vers moi sans broncher, concentrant mon attention en un point invisible sur son t-shirt. Je cesse presque de respirer. Pourquoi je ne bouge pas? Bonne question. Tout mon corps est figé dans cette panique proche de la folie. Tel un animal effrayé face à son prédateur. Il se rapproche d’avantage, de sorte qu’il ne me reste plus aucune échappatoire. Il est trop près, mes jambes tremblent et je dois me faire violence pour ne pas m’écrouler. Mon cœur bat la chamade, je risque d’hyperventilé d’une minute à l’autre. Je dois me calmer. Si je perds connaissance, qui sait ce que ferait Morrigan. Sur cette pensée morose, je m’apaise légèrement.

Il passe doucement son pouce sur le dos de ma main. Je sursaute, n’ayant pas vu qu’il l’avait reprise. Pas bon signe, il faut que je reste concentré. Imperceptiblement, je lève les yeux vers lui, remontrant jusqu’à la ligne de sa mâchoire. Là, je m’arrête. La panique et l’effroi oppresse ma poitrine, je ne sais pas quoi faire.

- Tu n'as pas à me haïr... Et tu n'as plus à être seule si ça te fait peur aujourd'hui...

Je n’ai plus seulement peur, je suis carrément effrayée. Que dois-je faire? Qu’est-ce qu’il faut que je réponde à ça? La terreur monte en moi de minute en minute, repoussant sans ménagement ma sérénité. Je sens ses doigts caresser mes cheveux, aussi léger qu’un papillon à la conquête d’une fleur. J’ai les idées embrouillées, ma gorge est si serré que respirer me fait mal. Que quelqu’un me vienne en aide.

Paris me relève le menton, paralysé par sa promiscuité je le laisse faire. Que le ciel m’en soit témoin, je ne lutte pas ! Ses prunelles m’aspirent, me détaillent. Je ne saurais dire si c’est une sensation agréable puisque mon corps est étrangement détaché. Que m’arrive-t’il ? Mon regard suit la courbe de sa pommette, s’attardant sur son arcade sourcilière avant de redescendre jusqu’à ses lèvres. Je déglutis péniblement, moi nerveuse ? Au stade où j’en suis, aucun mot ne parvient à le décrire avec exactitude. J’ai déjà vécue une scène semblable, deux ans auparavant, une petite éternité. Sauf que c’était différent. J’avais encore le contrôle de mes émotions et de mon libre-arbitre. Je le voulais, le désirais si ardemment que j’en brûlais d’envie. Je ne ressentais pas ce vide froid qui m’habite en cet instant. Dans ma torpeur, je ne le vois pas se pencher vers moi.

Le soleil. C’est la première chose qui me vient à l’esprit. C’est absurde puisqu’on se trouve dans les toilettes des filles, pourtant c’est comme si quelqu’un venait d’ouvrir une fenêtre après un long hiver. Je pousserais presque un soupir de contentement. Aspirant cette chaleur bienveillante, son odeur vivifiante et cette énergie revigorante. Fermant les yeux, je m’en abreuve. C’est si bon. Je me dresse d’avantage vers la source, pas encore rassasiée. J’ai l’impression de léviter, aussi légère qu’une plume au vent.

- Je ne veux pas te perdre Charlie...

Soudain, je tombe. Mes pieds perdent prise et je sens les rayons de réconfort m’échapper, s’étioler jusqu’à laisser mes os glacés. Un choc. Je suis aveugle, tout est terne et disparaît peu à peu. Un étau brûlant se referme sur ma gorge, étouffant un cri qui ne parvient pas à franchir mes lèvres. Pour la première fois depuis ma possession, je revois le visage de Morrigan. Son sourire est sanguinaire, elle a senti ma faiblesse. J’hurlerais si je le pouvais, mais tout cela ne se passe que dans mon cerveau. Ses griffes déchirent le peu de résistance qui me reste, dégustant ma frayeur comme une sauce au chocolat. Je suis plus vulnérable que jamais. Son pouvoir rampe sous ma peau, me plongeant dans un désespoir si profond que j’ai l’impression de m’y noyer. Des éclairs blancs transpercent mon champ de vision monochrome, une image revient sans cesse. Je peux voir la colère sur ses traits séduisants, la peine et l’amertume. Je reconnaîtrais ces mèches rebelles et ces yeux bleus océans partout à travers le monde. Quelque chose de brise en moi, écho sinistre au rire de la déesse.  


«  Charlie… Je t’aime tellement… »


Cette voix, mon cœur explose. J’ai si mal, c’est atroce. Une partie de mon âme abandonne, acceptant la fatalité de Morrigan. Cette dernière jubile, consciente qu’elle est en train de prendre le dessus. Ma soumission lui est presque grisante, comme sous l’effet d’une drogue. Ce qui me reste de résolution vacille, penser à lui est trop douloureux. La déesse le sait parfaitement, ne se gênant pas pour me blesser. Si je ne réagis pas rapidement, je suis perdue. Cumulant toute ma détermination en un point précis, je canalise ma souffrance dans cette seule force de volonté : la main de Paris dans la mienne.

La première chose que je perçois s’est son regard, phare lumineux dans mon monde de ténèbres. Alors que les sensations me reviennent peu à peu, je découvre que j’ai pleuré. À quel moment exactement, je ne saurais le dire. J’émerge d’un long cauchemar, toutefois les monstres ne sont pas partis, ils sont toujours tapis sous mon crâne. Je tremble de partout, n’ayant plus aucune endurance. Je suis déchirée mentalement et épuisée physiquement.

« That was so close…  Gairid ina, beidh mé a gheobhaidh tú. »
Traduction:

- Je suis déjà perdue. Je murmure.

J’ai peine à reconnaître mon timbre, trop faible pour mon propre bien. Il y tant de chose que je voudrais dire, tant de haine que j’étouffe depuis longtemps, tant de remords qui me pèsent. Mes muscles ne me supportent plus, je m’affaisse contre la poitrine de Paris. Je meurs d’envie de le serrer contre moi, d’enfouir mon visage contre son torse et de retrouver cette sensation de plénitude chaleureuse.



(HRP : Si quelque chose te déplaît, dit moi le et j'éditerai! ♥ )


Nathou △ +4RP ! (Mai)
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MessageSujet: Re: Quatre longues heures en perm' (feat Charlie) Quatre longues heures en perm'  (feat Charlie)  EmptyVen 5 Juin - 23:54


«Rattrapage obligatoire et... Des retrouvailles? »



Paris était aux anges, enfin, ce fut de courte durée. Alors que leurs lèvres se séparaient en une caresse plus douce qu'un pétale de fleur, Paris se rendit alors compte de l'état de détresse dans laquelle se trouvait la jeune fille. Elle sembla perdre connaissance, s'affaissant contre lui. Surpris, il l'attrapa par les hanches et la remonta, essayant de la garder dans ses bras. La position était quelque peu inconfortable, et une horrible question perçait dans ses pensées. "Était-ce sa faute?". Malgré tout, il commençait à se le demander. Embrassait-il si mal? Ou peut être si bien? Devait-il le prendre pour un compliment ou plutôt pour... Autre chose?

Ayant du mal à la tenir sans qu'elle ne glisse ainsi, n'ayant aucune prise descente sur son corps, il l'attrapa et la souleva, un bras sous ses épaules et un sous ses genoux, lui permettant ainsi de la portée plus facilement tout de même.



-Tu es toute faible, je t'amène à l'infirmerie, il vaudrait mieux...  


Il essayait de se dire que ce n'était peut être "qu'une" crise d'hypoglycémie et que tout rentrerait vite dans l'ordre, que ce n'était pas dû à ce baiser visiblement foireux. Il n'aurait jamais pu croire ne serait-ce qu'une seconde qu'elle était victime d'une attaque. Alors que lui même en avait vécu une la semaine précédente, il aurait pu le reconnaitre tout de même?! Et bien non. Rien. Un poisson rouge.

C'est au plus vite qu'il sortit des toilettes, ouvrant la porte de dos avec son coude, et en essayant de ne la cogner nulle part. Il tentait au mieux d'être prévenant et galant, mais il devait avouer que les marches ne l'infirmerie n'étaient vraiment pas les bienvenues lorsqu'il du les monter avec la jeune fille dans les bras. Non pas qu'elle était lourde. Non pas qu'il n'avait pas de muscles. Mais la porter à bout de bras dans les escaliers, c'était tout de même une autre affaire. C'est donc épuisé qu'il arriva devant les portes de la fameuse salle où il était resté sept longs jours. Lorsqu'il entra, l'infirmière Nika était affairée à nettoyer une blessure d'un genoux d'une collégienne. Pourtant, dés qu'elle les vit, elle s'arrêta, et les mit plus au fond, avant de renvoyer la collégienne.

- Qu'est-ce qui est arrivé?!

Paris rougit sans le vouloir. Que dire?

- Euh... C'est que... Bah... Elle s'est évanouie alors que... On se parlait et puis... Enfin voilà.


L'infirmière n'avait heureusement pas besoin d'en savoir plus, et commença à examiner la jeune fille, passant son stéthoscope sous son chemisier. Paris détourna le regard, ayant l'impression de profiter de la situation s'il la regardait ainsi.

- Je ferai peut être mieux de vous laisser avec elle...


HRP : Sorry de tout ce retard >.< tu as le droit de me taper >.< Si quelque chose ne te plait pas n'hésite pas <3  


(c)LOKIA


Nathou △ +5RP ! (Mai)
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Quatre longues heures en perm' (feat Charlie)
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