Sujet: Event d'été Δ L'arrivée à Naqadah Sam 30 Juil - 3:43
Event d'été Δ L'arrivée à Naqadah
Le 1er juillet, environ 21 heures. Tous les élèves avaient finalement atteint la rive limoneuse du Nil.
(Ce qui était loin d'être une certitude, au vu de l'allure à laquelle cet énorme crocodile, caractéristique malheureuse de la région, se dirigeait vers l'étudiant qui était tombé dans l'eau eutrophe le premier, bientôt rejoint par des lycéens frêles à l'humeur héroïque, dont seule l'intervention d'un dieu élémentaire avait permis le sauvetage.)
Malheureusement, ce n’était pas le cas des bagages de tout le monde – avalés par le néant où se trouvait désormais l’avion et son équipage ou tombés dans le fleuve sombre et peuplé, rares étaient les sacs qui avaient retrouvé leur propriétaire.
Les membres du corps enseignant avaient, ensemble, décidé de s'éloigner de ces rives, où s'accumulait le limon noir et où avaient accosté ces étranges bateaux parés d’or et de lapis-lazulis. Il était aux alentours de 21 heures lorsque la troupe se mit en marche, à destination d’un havre de tranquillité pourtant encore inconnu, où ils pourraient se reposer. Le Nil avait, il était une fois dans l’Antiquité, fourni aux Egyptiens tout ce dont ils avaient besoin pour subsister et créer l’une des économies les plus performantes de tous les temps – pouvait-il donner à nos Irlandais ce à quoi ils aspiraient juste pour ce soir ?
Après une petite heure de marche, le professeur égocentrique baissa une nouvelle fois les yeux sur son pantalon, taché de graisse et dont émanait une odeur âcre de bile, et décida que dans ce paysage où rien ne semblait hospitalier, il n’était pas nécessaire de continuer. Le campement d’infortune s’établirait ici, avant d’aller chercher du secours le lendemain matin. Bien sûr, l’homme mystère, en grand responsable de la catastrophe, fut chargé d’améliorer la situation autant qu’il le pouvait – il sortit de nulle part, semblerait-il, le chaudron du géant Diwrnach et fit profiter tout le petit groupe de sa nourriture en abondance, non sans rappeler, évidemment, que tout un tas d’autres objets étaient disponibles à l’achat et qu’il ne mettrait plus d’autre échantillon à la disposition des élèves ; l’un d’entre eux parvint néanmoins à lui arracher une sordide promesse de rabais pour les survivants.
L’heure du coucher vint ensuite – si la perspective de devoir se débrouiller en terre inconnue n’enchantait personne, ils eurent droit à une nuit de sommeil rassasiés, ce qui revigorerait peut-être leur courage pour affronter la prochaine journée. La terre sableuse, réchauffée par Râ pendant de longues heures, était source d’une chaleur réconfortante, qui ferait presque oublier que notre petite troupe dormait à même le sol et pour la plupart, avec leur manteau comme couverture et leur sac – pour les plus chanceux – comme oreiller.
Le 2 juillet, environ 10 heures. Les professeurs et ceux qui n’avaient pas dormi réveillaient les autres – quelqu’un était là. Le professeur D’Arcy semblait converser avec aisance avec cet homme habillé d'un simple pagne, qui regardait l’homme vêtu de lin avec déférence. Bientôt, un certain affolement parcourut tous les dieux égyptiens possédant un membre de notre équipage – pourquoi le professeur D’Arcy et cet homme parlaient-il en ancien égyptien ?
Après quelques instants, l’homme et Neal firent signe au groupe de le suivre – peu à peu, champs après champs, un village se dessina et les habitants vinrent à leur rencontre, lentement, avec prudence et respect, comme si les nouveaux arrivants étaient beaucoup plus qu’en réalité. Les femmes étaient habillées de robes très simples et ne portaient pas de bijoux ; les hommes portaient tous des pagnes et les enfants se promenaient nus ; les maisons étaient en torchis : à la boue séchée du Nil se mêlaient roseau et paille pour l’isolation. Le professeur D’Arcy prit alors la parole, traduisant ce que le seul homme dont le pagne ne semblait pas usé par le travail manuel lui racontait.
« Nous sommes dans un village du nom de Naqadah, en… euh… en Egypte antique, visiblement. Ces habitants nous vouent une certaine vénération, probablement du fait de notre arrivée peu… commune. Ils vont nous héberger quelques temps – le temps, en réalité, que les autres professeurs et moi trouvions une solution pour revenir à notre époque, mais les locaux ne doivent évidemment pas savoir cela. Pour eux, nous sommes quasiment des dieux ; ne faites pas honte à votre statut. Vous pouvez vous répartir comme vous voulez chez les habitants, mais ne les embarrassez pas de plus de bouches à nourrir qu’ils ne le peuvent – la plupart d’entre eux semblent pauvres. N’oubliez également pas que les possédés des Rives du Nil peuvent éventuellement demander de l’aide à leur dieu pour converser avec les locaux comme je le fais et ont également suivi des cours de langue ; il peut être bon de vous grouper avec l’un d’entre eux pour faciliter le dialogue. Nous allons peut-être rester quelques temps ici, alors occupez-vous comme vous le pouvez. »
Ainsi, le petit groupe s’installa. Oh, mais où était passé Mystery ?
Post écrit par Alum
Précisions hors RP
Δ Les personnages du groupe des Rives du Nil ont suivi des cours d'Egyptien antique au lycée. En seconde, un bon élève devrait être capable de faire des phrases très basiques (sujet, verbe, COD) et de se présenter et connait le vocabulaire simple de la vie de tous les jours. En première, les phrases se complexifient un peu, il peut poser des questions et lire et connait le vocabulaire de la vie de tous les jours. En terminale, il est normalement capable de formuler n'importe quel type de phrases et de suivre une conversation simple à propos de sujets communs. Ces indications sont pour un bon élève, libre à vous de vous adapter comme vous voulez ♥
Δ Mr. Mystery s'est téléporté loin du village pour une raison inconnue.
Δ A la suite de ce post RP, il y aura une ellipse de 5 jours pendant laquelle rien ne se passera et où vous pourrez ouvrir des RP personnels à Naqadah. Vous pouvez les commencer dès maintenant ♥
Δ Si vous avez des questions de compréhension ou besoin de détails pour vos réponses RP, n'hésitez pas à nous les adresser par MP ou sur la CB ♥ J'ai essayé de fournir autant de précisions que possible dans mon post qui est devenu, du coup, plutôt long alors je ne peux pas en rajouter, mais si vous voyez quelque chose d'autre, n'hésitez pas !
Qu'est-il advenu de vos bagages ?
Nathanaël a procédé à un lancer de dé pour chacun d'entre vous, afin de savoir s'il vous reste des bagages, et si oui, combien. Vous aurez un pourcentage de bagages retrouvés, la nature et le contenu étant à votre discrétion, mais pour faire simple, vous n'avez presque plus rien entre 0 et 25%, vous avez perdu la majorité de vos affaires entre 30 et 45%, vous avez quelques pertes à déplorer entre 50 et 70% et vous vous en sortez plutôt bien entre 75 et 100%. Si vous avez des questions sur la manière dont le tirage a été fait, je vous renvoie directement vers Nathanaël, car moi (Alum) ne comprends jamais rien aux lancers :D Voici donc vos résultats, classés par ordre croissant de récupération ! *roulements de tambour* Si votre nom manque au tableau ou si vous venez de nous rejoindre, faites-le nous savoir ♥
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Sujet: Re: Event d'été Δ L'arrivée à Naqadah Dim 7 Aoû - 5:59
Event d’été Δ L’arrivée à Naqadah
HRP:
Pavé incomming! Ça vous apprendra à tous prendre du temps avant de poster muahahah! Sérieusement, désolé pour les longueurs...
Le 1er juillet, 23h30 Alistair était venu à ma rescousse après que j’ai tenté de sauver le jeune barbu de la noyade. J’avais été bien intentionné, mais stupide de croire que j’étais dans un état de le sauvé. Par chance, ma stupidité ne nous avait pas tué tout les deux. Je me réconfortais en me disant que si je n’avais pas sauté, personne ne l’aurais aperçu et il aurait disparu dans les eaux du Nil, inconscient. Grâce à ce délais supplémentaire que j’avais pu fournir, Alistair avait eu le temps de venir nous rejoindre…à pied, à ma grande surprise. En effet, mon ami avait pu marcher sur l’eau pour nous rejoindre, usant ensuite d’une force impressionnante pour nous trainer tout les deux jusqu’à la rive. Il était temps en fait. J’avais senti sa main agripper mon collet au même moment où je m’étais senti couler sous le poids de l’autre garçon, trop lourd pour moi qui manquait d’air. Une fois sur la plage, j’avais tenté de recracher l’eau et les sécrétions de mes poumons avec plus ou moins de succès. Je devais avoir mes pompes. J’avais jeté un dernier regard vers le fleuve pour y apercevoir des crocodiles et je m’étais laissé choir sur la plage, la respiration de plus en plus rapide et sifflante alors que je paniquais. Nous y avions probablement échappé de peu. Je me demandais toutefois si on nous avais vu et surtout si j’arriverais à trouver mes bronchodilateurs dans mes bagages. Par chance, le reste du groupe nous avait finalement aperçu et était venu à notre rescousse dans un délais respectable. Un étudiant avait même réussi à retrouver mon bagage à main contenant le nécessaire. J’avais ainsi pu me soigner avec l’aide d’un prof, mais la rémission avait été plus longue. En temps normal, une tel crise m’aurait immédiatement amener à l’hôpital. C’était du moins ce que l’on m’avait recommandé si ça arrivait de nouveau, mais nous étions actuellement dans une situation bien différente. Je n’allais pas faire le difficile et j’allais faire ce que je pouvais avec ce que j’avais. Dès que nous serions en ville je verrais toutefois à recevoir les soins et les examens nécessaires.
Enfin, après un moment de repos, je me relevai péniblement, les poumons douloureux et joignis lentement les autres étudiants qui fouillaient le Nil à la recherche de leurs effets personnels. Déjà trempé jusqu’aux os, je fis de même, sans succès. Tout ce qu’il me restait était donc le fameux bagage à main que l’étudiant m’avais rapporté. Sortant des eaux en passant à travers le limon noir avec une expression de dégoût sur le visage, j’allai donc retrouver mon sac pour constater avec horreur le peu qu’il me restait, prenant alors pleine conscience de la situation dramatique dans laquelle je me trouvais. J’étais coincé je ne sais où en Égypte, sans vêtements de rechange ou presque et sans mon précieux liquide antibactérien. En effet, faisant l’inventaire de mes effets personnels, je constatai qu’il me restais mes pompes pour l’asthme, 100 ml d’antibactérien, des antidouleurs qui s’avéreraient certainement très utiles pour tout le monde après ce voyage en avion, ma trousse de premier soin…..euh….non….le quart de ma trousse de soin, car l’autre moitié était trop humide pour être utilisable, un caleçon et une paire de chaussettes propre qui allaient constitué une mince consolation à ma sensation de saleté actuelle, et finalement, mon précieux livre sur l’histoire de l’Égypte.
*Vous pourrez toujours vous en servir pour faire du feu si vous ne trouvez pas refuge quelque part.*, proposa Hypnos qui savait fort bien que c’était hors de question.
Je serrai mon livre contre moi un moment et murmurai su un ton blessé.
« Jamais… »
Ma divinité connaissait la valeur de l’information et des livres à mes yeux. Déjà l’objet en question avait passé par beaucoup trop pour ne pas survivre à ce voyage. Je m’en faisait la promesse. Je réalisai alors que je devais avoir l’air complètement taré avec mon livre maintenu comme si ma vie en dépendait, ma tignasse échevelé en train de sécher, mes yeux cernés, mes vêtements sales et trempés et mon corps entier, grelottant.
Arpentant, les lieux en me demandant quel serait la prochaine étape autre que celle de me lamenté, car évidemment ça ne servirais à rien, j’en profitai pour observer les alentours et notre situation. Chose étrange, je me rappelais le Nil comme étant un fleuve aux rives bien peuplés et aux eaux particulièrement sales et pollués. Où étions nous tombé? Cette partie semblait plutôt en bon état malgré. Les eaux étaient propres, les rives étaient libres de vies humaines en cette section du fleuve et la vie sauvage y semblait en pleine forme, roseaux et plantes aquatiques y poussant allègrement et profitant aux animaux du coins…comme des crocodiles….Enfin, avançant lentement en maintenant mon bagage contre moi, j’avançai ensuite vers les barques qui avaient servis à déposer les élèves sur les rives. Celles-ci étaient de toutes beautés et ornés d’or et de Lapis Lazuli. J’avais remarqué que le réseau cellulaire était absent et donc autrement que pour l’heure, le cadran ou l’appareil photo, il me serait peu utile. Je pris donc une photo de l’ensemble des embarcations, puis des détails de l’une pour mes archives personnels, puis je le fermai pour économiser la batterie, mon chargeur ayant disparu avec mes bagages. *On se croirait dans un rêve…ou un cauchemar…je ne sais plus trop que penser.*
*Eh bien…je crois qu’il faut considérer cela comme une aventure mon cher!*
Je savais qu’il tentait de me remonter le moral et en fait cela réussissait plutôt bien. Oui, j’avais mal, oui j’étais fatigué et inquiet, mais cela me rappelait certains moment de ma jeunesse et mieux encore les récits de mes héros favoris dans mes romans. Il faut dire que l’aspect magique et mystique de la situation aidait grandement cette impression. J’avais hâte de voir la suite….en espérant que la situation s’améliore évidemment. Un mince sourire nerveux sur les lèvres, j’écoutai attentivement les enseignants qui commençaient à donner des directives. Apparemment, eux non plus n’y comprenaient pas grand chose, mais j’étais confiant. Techniquement, tous autant que nous étions, avions une divinité avec nous qui nous octroyais des pouvoirs. Aucune raison pour que l’on ne s’en sorte pas donc!
Donc, vers 21h, tous avaient fait leur possible pour s’équiper de leurs bagages, certains avaient été plus chanceux que d’autres et les enseignants nous avaient incités à les suivre dans l’objectif de trouver refuge pour la nuit. Débutant une marche sans fin vers le milieu des terres, sans doute pour éviter les crocodiles et trouver signe d’une population quelconque, nous finissions notre route un peu bredouille. D’Arcy ordonna l’établissement d’un camps de fortune et l’organisation d’un repas bien mérité. Mr. Mystery fit apparaître un immense chaudron qu’il affirma être celui du géant Dirwach. J’écarquillai mes yeux emplis d’admiration. J’avais déjà hâte de goûter, d’autant plus que le besoin de manger se faisait de plus en plus pressant… J’avais déjà eu à faire à ce drôle de bonhomme pour reconstitué mon petit refuge à l’aide du marteau d’Héphaistos. J’étais toujours bien impressionné par les items fournis par ce personnage bien mystérieux comme l’exprimait bien le surnom dont l’avait affublé les étudiants d’Immortalia. Me remémorant la construction magique de mon phare, j’allai me servir dans le chaudron en silence, les épaules voûtés comme si je tentais de ne pas toucher mon propre vêtement qui me recouvrait. J’avais réussi a trouver quatre branche pour y étendre mon veston, autant pour le faire sécher que me faire un mini abris et me coucher dessous plus tard. Il serait certainement déformé le lendemain, mais ce n’était plus tellement important.
La journée avait donc été longue et pénible, j’étais été trempé, nous avions eu chaud et maintenant il faisait froid…les joies des variations de températures dans le désert n’est-ce pas? J’avais certainement eu un coup de soleil au visage durant notre périple et ma respiration sifflait toujours quoique beaucoup moins. J’avais finalement caché mon visage du soleil avec un mince foulard de lin placé sur ma tête et trouvé dans mes bagages. J’avais, comme tout le monde attendu avec impatience la possibilité de me servir dans le fameux chaudron et je dévorais à présent mon repas en silence. J’avais à peine parlé pendant le trajet, mais j’avouais qu’une fois repu et moins souffrant, les bonnes vieilles habitudes revenaient rapidement. J’avais bien vérifié que mes amis n’avaient pas eu trop de problèmes jusqu’à présent, mais n’avais pas vraiment eu le temps d’avoir une réel discussion sur la journée avec eux. J’avais donc saluer le barbu de loin, mais il semblait vaquer à ses propres occupations et d’autres s’occupaient de lui. J’espérait qu’il allait bien en fait. Je m’approchai donc d’Alistair et Aislinn qui se trouvaient non loin l’un de l’autre et pris place entre les deux. J’avais pris soin d’apporter deux bols remplis de nourriture pour les deux dont l’état me préoccupait le plus. Alistair avait semblé particulièrement épuisé après mon sauvetage et je n’avais pu lui exprimer ma gratitude sur le moment. Quant à Aislinn, sa possession m’avait grandement inquiété et, sans doute préoccupé par les événements, peu lui avaient portés attention après la chute dans les barques…à ma connaissance du moins.
« Vous allez bien tout les deux? », demandais-je en toussotant d’un bruit creux.
Le 2 juillet, 10h00J’avais passé une bonne partie de la nuit éveillé et n’avais réussi à m’endormir que peu de temps avant la lueur du jour. Ce fut Mykha qui me sorti de mon sommeil profond. Je m’étais redressé brusquement, encore plus échevelé que la veille et la bouche pâteuse…..aarrrkk…et dire que j’allais devoir me tolérer. À moitié conscient de ce qui se passait autour, j’avais écouter mon colocataire parler en le fixant d’un regard absent et fit de même avec Mr. D’Arcy qui discutait avec un égyptien vêtu d’un pagne de lin….Oh wait! Population local!
Je frottai mes yeux et secouai ma tête afin de porter attention à ce qui se produisait, mais je n’y comprenais rien. L’important était que l’on nous avait offert de l’aide et orienté rapidement vers un petit village de maisons en pisé à la population définitivement peu nantie. Ce n’était qu’une fois sur place que l’enseignant nous expliqua la situation. La population, celle de Naqadah, nous prenait pour des divinités vu notre arrivée spectaculaire. Ces derniers allaient apparemment nous héberger le temps de trouver une solution pour….revenir à notre époque. Il insista pour que nous n’abusions pas de leur hospitalité, nous rappela que plusieurs étudiant avaient la capacité de communiquer avec les locaux et sur ce, nous laissa libre de nous occuper.
*Égypte antique…nous sommes en l’Antiquité….* , pensais-je lentement comme sous le choc de la nouvelle.
J’observai les alentours à la recherche de Leila ou de n’importe quel étudiant qui appartenaient aux Rives du Nil, mais sans succès sans trop de succès, en connaissant peu. Tant pis, j’étais débrouillard! Au pire, j’en trouverais plus tard. *Oh!!! OUI!!! De l’autre côté de la mer Méditerranée, il y a la Grèce! Coincé ici, nous pourrons toujours nous y installer!*
*Ça ressemble à un souhait plus qu’autre chose. Je me trompe?….Hors de question que nous restions ici! J’ai une vie…eh…une famille…des…responsabilités…du savon…*
*Oh arrête! Même si on part dans 10 ans, tu aurais un tas de trucs à découvrir et tu en serais éventuellement heureux. Et puis le savon! C’est le temps de te débarrasser de tes obsessions.*
*Non, non, tu ne comprends pas, j’en ai besoin. Je ne peux pas m’en défaire comme ça.* La panique s’installait rapidement. Comment allais-je pouvoir survivre ici. Antiquité égyptienne….ça voulait dire un tas de bactéries inconnus ou supposées être disparues. Ça voulait dire que nous aussi pouvions leur en transmettre. Il ne fallait pas. Oh que non!
« Non…non non non non….Du savon, il en faut….ah non….Pas d’hôpital pour mon asthme…pas de pharmacie…pas…Du natron…il nous faut du natron! Et…et….euh! »
*Suffit! La situation est stressante, soit. Tu sais très bien que tu passes ta nervosité sur cela. Calme-toi, il n’y a aucune urgence immédiate. Prends-ton temps. Il est inutile de t’énerver. Les enseignants travaillent sur une solution. Profite de la découverte pendant que tu le peux. Tu t’inquièteras plus tard. C’est une chance unique!*
*Vrai…tu as raison, c’est une chance unique. Je vais…je vais…apprendre à vivre comme un égyptien…temporairement. Ils avaient leur propres produits d’hygiène! Je vais trouver!*
*Euh…oké ouais ce n’étais pas ce que je voulais dire, mais…joindre l’utile à l’agréable…Pourquoi pas?!*
J’ouvris mon livre en vitesse. J’avais certainement la combinaison qu’il fallait pour avoir un semblant de lavage possible. De toute évidence, je ne serais jamais entièrement satisfait, mais c’était mieux que rien. Selon mon livre le sel de mer, la terre argileuse et la cendre pouvait également servir avec l’eau du Nil. Je pourrais apparemment aussi trouver des parfums bien évidemment. Je n’avais été fan des odeurs du type, mais j’allais bien devoir m’adapter le temps de retrouver mon confort moderne.
« Natron, graisse végétal ou animal mélangé à du calcaire, argile, sel de mer ou cendre….ewwww….Euh…oké….C’est ce que j’ai besoin. Il nous faut un de ses trucs…. Idéalement, des huiles aromatiques hydratantes nous aideraient contre les insectes et la sécheresse. Hmmmm…on ne pourra surement pas tout trouver…et je ne veux pas tout prendre…Il faudrait trouver un truc pour les dents aussi….Vous venez!?»
J’avais énuméré tout cela le doigt pointé en l’air et m’exprimant fortement pour mes deux comparses visés par mes commentaires, soit Alistair et Mykhaila et ce, sans trop leur demander quels étaient leurs intentions. En revanche, les miennes étaient très clairs. J’allais trouver comment veiller à mon hygiène personnel dès que possible! Comme maintenant! Là là!
Je m’élançais donc déjà dans les dédales de ce petit village, mon sac sur mon dos, mon foulard de lin toujours sur ma tête pour me couvrir.
« On va devoir trouver des indices sur qui est le pharaon régnant actuellement. Je veux savoir en quel période nous sommes! C’est primordial pour se débrouiller! »
HRP »:
J’ai créé des liens pour chacune des deux sections, je les insère donc dans le texte sous chaque portion. La première section est ouvert à tous comme déjà dit précédemment.
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