[Running for mental health]

Yuuki & Maya

Ce matin là, Maya avait été incapable de sortir du lit. Son reveil avait sonné dans ses oreilles à 5h, comme à son habitude, avec des écouteurs, pour ne déranger personne dans la chambre. Mais la veille, son Possesseur avait été insupportable et l'avait empêché de dormir jusqu'à une heure du matin. C'est pourquoi, en ce début de journée, elle avait décidé qu'il irait cordialement se faire voir chez les grecs. Suffisament endormie pour pouvoir retomber dans les affres du sommeil sans avoir à subir les indignations du Belliqueux, elle éteignit son réveil qu'elle envoya valdinguer sur la porte. Il y eut peut être un grand clung. Mais elle s'en fichait, et s'en retourna dans ses rêves, ou Arès n'avait aucune emprise. Du moins se plaisait elle à le croire.

Ce fut l'une des plus grosses erreurs de toute sa vie. Lorsqu'elle se réveilla, elle sentit le courroux du Dieu s'insinuer dans sa tête. Une colère noire. Brulante. Mais muette. "... Arès ?". Aucune réponse. Elle tenta de l'insulter, mais aucune réaction. Seulement un pic de colère intense, qui eut le don de presque faire hurler la jeune fille. Elle ne se retint qu'à grande peine, en mordant son poing jusqu'au sang. La possédée, transpirante, chercha ensuite à se lever, mais du s'y reprendre à plusieurs fois. Fièvreuse et tremblante, elle tenait à peine sur ses jambes. Elle voulut avoir de l'aide de ses camarades de chambres mais elles semblaient être absentes... La fille comprit pourquoi lorsque son regard croisa le reveil qui était par terre : il était 11h. Les cours avaient déjà commencés depuis 3h maintenant. Elle n'était pas en état d'y aller. Vraiment pas.

Chacun de ses mouvements ne faisait qu'augmenter sa douleur. Elle peina à trouver un jogging noir très large et un t shirt blanc à manche courtes. Partant pour l’infirmerie, elle dut s'enrouler dans un énorme pull pour ne pas prendre froid : la douleur était telle qu'elle suait et grelottait comme un grippé. Traverser la cours pour arriver jusqu'au lycée fût une terrible épreuve : d'autant plus que les distances lui paraissaient doublées. Le tout dans un silence mental presque effrayant. Terrifiant même. Les grosses gouttes d'eaux lui tombaient sur la figure, la faisant grelotter d'avantage. L'infirmière s’inquiéta immédiatement de son état et la fit coucher dans la grande salle blanche. Elle lui donna quelques médicaments, mais la lueur d'inquiètude dans ses yeux ne s'éteignait pas. Assommée par les comprimés, Maya s'endormit.

A son réveil, elle n'allait pas mieux. Rien de surprenant. Des médicaments ne pouvaient pas soigner une colère divine. Elle entendit la femme en blouse parler, mais sans réponse. Peut être était elle au téléphone. Ou rongée, elle aussi, par un fléau qu'elle n'avait pas désirée. Quoiqu'il en soit, elle prononça quelques mots, que Maya saisit très bien, et qui lui donna une peur bleue."J'ai peur que la combustion spontanée ne soit pas loin... Je ne sais pas si elle finira la journée...". La jeune femme écarquilla les yeux. Elle savait ce que cela voulait dire. Et elle ne le voulait pas. Oh non. Tout sauf ça. Elle avait encore des choses à faire ici.

Elle se leva, et sortit dans le dos de l'infirmière. Dans les couloirs, on la regardait comme une alien : transpirante comme si elle avait été trempée par la pluie diluvienne qui régnait dehors. C'était d'ailleurs là qu'elle se dirigeait. Il fallait régler le problème pour lequel elle était arrivé à cette situation extrème. Lorsqu'elle arriva sur le terrain, elle retira son pull, laissant l'eau ruisseler sur son corps. Elle était trempé, mais à quoi bon. Mieux valait ça que de mourrir. Alors elle se mit à courir. Chaque pas était une torture. Chaque pas lui donnait plus envie de s'arrêter. Chaque pas semblait augmenter son courroux. Ses idées se brouillèrent. Plus rien ne collait autour d'elle. Ses méninges s'embrasaient. Elle crut qu'elle allait y passer, mais ne s'arrêta pas pour autant. Des gens pouvaient encore avoir besoin d'elle. Perry. Mattéo. Elle devait le faire pour eux. Ne pas mourir. C'est au moment où elle commença à perdre la foi, une heure de courses plus tard que le mal commença à s'éloigner.

Le monde retrouva sa logique. De la brume était tombée sur l'exterieur et le champs de courses, mais au moins, il ne pleuvait plus. Elle ne devait pas cesser de courir : elle était sur la bonne voie. Et la personne qui était sur la voie d'à côté, la regardait d'un air étrange.

[Running for mental health]

Maya & Yuuki

C'était une matinée tranquille Heph' comme toujours me réveilla en douceur...
Non mais quand je dit en douceur c'est sarcastique ce dieu ignore la signification du mot "Douceur"  ensuite je me doucha et m'habilla.
Il me resta environ une heure avant d'aller en cours je m'occupa comme je pouvais, le temps passa, passa quand je regarda la pendule et vis la pendule est me rendis compte que j'avais 5 minute de retard !

Comme toujours nous sommes en retard tu pourrais arriver a l'heure pour une fois au moins pour faire bonne impression

J'ai cours de quoi ? elle réfléchis

Va en salle 245 c'est la que tu a cours mon dieu ton cas me désespère !

Hihi merci Heph' Elle n'écouta pas la fin de la phrase

Elle couru aussi vite qu'elle pu pour ne pas arriver en retard aux cours.
En arrivant la salle elle reconnu son prof tant aimé de math, elle poussa un long soupir d'ennui juste avant d'entrer dans la salle la narcolepsie la frappa elle s'endormis donc en se réveillant elle je ta un coup aux réveil a coté d'elle il était 14h.
Elle avais en tout dormi 6h elle se leva difficilement, remercia l'infirmière et partis direction le terrain.
Il pleuvait énormément , des flaques d'eaux énormes en aurais que Poséidon c'était déchainé sur se terrain mais bon ce n'est pas ce qui allais l'empêcher de s'entrainer elle enfila un manteau a capuche et commença a courir elle ne remarqua pas la jeune fille qui y courais aussi.
Apres 10 minute de course elle s'aperçut de l'adolescente qui courrais elle était a présent a coté d'elle.
Yuuki la regarda de haut en bas il s'agissais de Maya sa colocataire du pensionnat. Yuuki agita doucement la tête de haut en bas, posa les mains sur sa poitrine puis soupira

Eh oui c'est la nature planche a pain.

La ferme Heph'. Elle grinça des dents !
Elle n'a pas l'air très bien je devrais aller lui parler.

Essaye !

"Salut Maya est que tout va bien ?"

Running for chatting

Maya la retardataire et Yuuki

Le sol était comme un tremplin pour les jambes de Maya. Elle se sentait maintenant plus légère qu'une antilope, capable de galoper durant des heures, et il fallait reconnaître que c'était grisant. Si être avec Arès avait un avantage, c'était bien celui là : le sport devenait d'une facilité déconcertante. D'ailleurs, le corps mince et élancé que la jeune femme possédait était en partie grâce à cela... Et évidemment à quelques prédispositions naturelles. Le vent soufflait sur son visage, s'en était jouissif. Elle faillit même ne pas entendre la question de Yuuki :

Euh dis moi tu es en quelle classe ? Il me semble qu'on en a jamais parlé !
Ha, et pour ma part, je suis en première M.

La pluie recommençait à tomber.

Je suis en terminale M. Je suis arrivée cette année, et l'écart de niveau est plutôt grand comparé à ce que j'ai connu jusque là... Mais je tiens le coup, j'ai même bien rattraper mon retard ! D'ailleurs, la première est une classe compliquée... Si tu as besoin d'aide, je peux t'aider sans problème !


Arès, concentré dans sa course, ne releva pas cette remarque de gentillesse. Ou peut être regrettait il d'avoir poussé si loin plus tôt. Cela ne lui ressemblait pas, mais lorsque Maya tentait des introspections, elle semblait déceler comme une note de remords en lui. Yuuki et elle continuèrent encore quelques minutes à courir, la fille aux cheveux roses s'adaptant au rythme de sa partenaire de course du jour. Elle aurait pu aller bien plus vite, mais pour une fois qu'elle pouvait parler normalement avec une de ses camarades, sans se soucier de son possesseur elle voulait en profiter. Mais la pluie s'intensifiait, et elle fût bientôt aussi drue qu'un mur. Avancer était devenu quasiment impossible, le sol immédiatement trempé, et la visibilité avait été réduite sur les quelques lumières qui exhalait des bâtiments alentour. Lorsqu'elle émit la pensée de s'arrêter, le Dieu ne broncha pas. Il ne s'y opposait pas.

-Yuuki, je crois qu'on ferait mieux de s'arrêter, cria Maya, pour couvrir le vent hurlant, Allons nous changer, on continuera notre discussion à l'abri, il pleut trop !

La dessus, elle sprinta jusqu'au gymnase, afin de s'abriter sous le porche. Elle s'y arrêta, avant de fixer l'obscure cour. On y voyait rien et impossible de savoir si la jeune fille aux yeux rougeoyant l'avait suivi.

[Running for chatting]

Maya & Yuuki

La pluie tombait fortement, le terrain en était devenu glissant, je redoublais alors de prudence pour ne pas faire un faux pas et me retrouver les fesses dans une flaque d'eau. Il était devenu assez difficile de courir surtout qu'elle devais adapté son rythme a celui de Maya. Elle sortit de ses pensée quand Maya lui répondit :

Je suis en terminale M. Je suis arrivée cette année, et l'écart de niveau est plutôt grand comparé à ce que j'ai connu jusque là... Mais je tiens le coup, j'ai même bien rattraper mon retard ! D'ailleurs, la première est une classe compliquée... Si tu as besoin d'aide, je peux t'aider sans problème !

Elle est donc plus vielle de une année que moi, sa proposition d'aide était gentille mais pour l'instant tout allez bien en espérant que sa dure!

Ne t'inquiète pas je me débrouille je suis plus intelligente que j'en est l'air !

Sa permet moi d'en douter !

Heph' je ne t'ai pas demandé ton avis...

Apres quelque minute de course la pluie était devenu plus forte, le vent était glacé et la visibilité était fortement réduite a cause du brouillard qui s'était levé, mais je ne faiblis pas pour une fois que je pouvais discuter normalement avec quelqu'un sans que sa finisse en catastrophe, j'en profitais le plus possible.

Tu devrais allez t'abriter tu va attrapé froid !

Mais...

Soudain quand elle entendit les mots de Maya sa la soulagea !

-Yuuki, je crois qu'on ferait mieux de s'arrêter, Allons nous changer, on continuera notre discussion à l'abri, il pleut trop !

Elle courra aux gymnase le plus vite possible et avec cet épais brouillard il lui fallu quelque minute pour retrouver Maya.
Une fois Maya retrouver elle s'écria !

Haaa je suis trempée !