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On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé]
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MessageSujet: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyDim 4 Oct - 14:03


ft. Cris
Piscine

La fille de l'océan coula plus profondément~


Le retour au pensionnat... Je ne saurais pas le nommer avec des mots. Un mois que j'étais parti au final. Un mois ou presque... Il fallait que je réapprenne tout, absolument tout, car je ne pouvais plus compter sur aucune aide mental. Il ne restait au final que moi, et moi seule... Même si Yuu et Law disent tous les deux être là pour moi, je ne veux pas dépendre de leur gentillesse. Je veux pouvoir m'en sortir par moi même, comme avant. Comme... Avant.
Les notes de Law m'avaient été très utile pour rattraper mon retard, il s'était réellement embêté dessus, c'est assez... Flippant en soit. Pourquoi se donner toute cette peine, hein? Il avait juste fallu qu'une infirmière me les lise pour que je puisse les enregistrer, mais bon... C'était une chose de faite parmi d'autres.  La vie reprenait son court. Différemment, sans doute... Mais en même temps, je me sentait plus naturelle. Sans dieu dans la tête.

Ce soir-là, j'avais fini par me décider à retourner pour la première fois à la piscine depuis l'accident. Je devais refaire du sport, être en forme... Je ne faisais pas illusion. Ou presque pas. Ceux qui ne me connaissent pas tant que ça y croit. Ceux qui me connaissent bien... Non. Je mange pourtant. Je souris. Mais rien à faire, ils savent tous que je ne vais pas encore assez bien, que je ne suis pas stable et que parfois, les cernes visibles malgré mon bandage prouve que je ne dors pas assez ces derniers temps. Ou que mes nuits sont agitées, faite votre choix. Les deux sont bonnes.
La porte était ouvert à mon arrivée. Sinon, je prévoyais de passer par un petit local qui donnait accès à la piscine pour le personnel technique. Ils ne ferment jamais par-là, en cas d'incendie, ce genre de chose. Je posais mon sac sur un banc, me guidant avec mes mains sur les murs tranquillement. Heureusement que j'avais déjà mon maillot sur moi, comme d'habitude.
Retirant mon uniforme, je m'approchais de la surface de l'eau tranquillement, y glissant une jambe puis l'autre avant d'immerger le reste de mon corps. Je retirais mon bandage, le laissant traîner ainsi sur le rebord avant de commencer quelque mouvements de bras en peu rouillé pour atteindre la zone où j'ai pied.

Je me trempais les cheveux, puis la tête. Je ne voulais penser à rien, juste nager tranquillement. Oublier... Bouger. J'entamais une longueur, puis une autre, comme un automate. Le contact de l'eau sur ma peau était apaisant, doux, et chaleureux. Je me sentais bien. Tellement bien...
Je me laissais flotter sur le dos tranquillement, apaisée en quelque sorte, mes yeux fixant ce point inexistant mais pourtant bien présent. Arf... Je fermais les yeux, me laissant couler dans mes pensées. J'étais juste tellement fatiguée...
Je me laissais sombrer, prenant une courte respiration. Ma bouche se remplissait d'eau d'un seul coup. Que... quoi? Je tournais la tête à droite, à gauche. Je suis... Sous l'eau? Je bloquais tout, battant des bras et des jambes alors que mon corps sombrait, comme paralysé. Et cette sensation... De tomber vers le fond! Un vague nuage d'air s'envola de ma gorge, me quittant pour la surface sans doute. sacrebleu, merde... Tout est sombre, tout est tellement sombre...
Je me tournais sur le côté, en boule, coulant. Au final... Au final, c'est peut-être mieux comme ça?
Mais il fallait toujours qu'on vienne à mon secours... Encore une fois.
code par Junnie sur Apple-Spring Ҩ 2013
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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyDim 4 Oct - 15:10

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Cris, un paratonnerre et une noyée.

"Hold out your hands, sink into me.
Hold out your hands, I'll take you away.
Hold out your hands,
Surrender the weight of this world."




Soirée pépère, tranquillou, tout c'que vous voulez, ouais. Ma p'tite coloc' était rentrée d'l'hosto. J'n'avais rien demandé à savoir. J'savais juste plus ou moins les grandes lignes. Mais c'tait pas mes affaires. Ouais, j'apprécie beaucoup Vic, j'dis pas l'contraire. Mais chacun ses merdes. J'parle pas des miennes, j'veux pas trop savoir celles des autres. Après, il est vrai qu'j'étais soucieux pour elle, et que j'avais proposé d'lui prendre ses cours. Mais un ami à elle s'en était d'jà chargé, alors c'est bon, tout est réglé, au plat. Impec'. Moi d'mon côté, j'avais b'soin de me détendre un peu. J'n'saurais comment dire, mais l'aura qu'elle me dégageait Vic me foutait l'bourdon. Du coup j'préférais m'évader comme j'pouvais. J'restais à ses côtés toute de même, hein ! J'suis pas vache aussi. Mais bon, j'suis un gars positif, je neeeed de positif, moiii ! Au fond j'm'en posais un tas d'questions. Qu'est-ce qui a fait qu'Vic finisse à l'hosto dans un état pareil ? Et pourquoi l'paratonnerre semble soucieux d'son pote, Heim ?


« Soit plus respectueuse, Cris. Heimdall. »

Roooh, vous aimez vraiment pas les surnoms, vous ! Qu'est-ce qui s'passe pour que toi, ô, grande majesté de la foudre soit si inquiète, hein, Thor ? J'avoue que d'savoir l'pilonne électrique soucieux m'choquait. C'tait pas son genre. Définitivement pas son genre. Kékchoz d'grave lui est arrivé à ton pote, Thor ? Tu soupirais, agacé. Pardon, je reprends. Est-ce-que quelque chose de grave est arrivé à Heimdall ? Voilàààà content ?

« Je ne sens plus vraiment sa présence. »

Je sentais dans ton ton que t'y tenais hein, à ton bon pote. Je sursautais violemment, foudroyé. A Heimdall, à Heimdall ! J'ai pigé, alors stoppe avec les foudres ! Je soupirais à mon tour, prenant mes affaires de sport. Vic devait être dehors ou je n'sais trop où. Peut-être voyait-elle des amis ? Oh, ça lui f'ra du bien, elle en a b'soin, la miss ! Moi j'partais pour la piscine, calmement. Ce jour-là, ce soir-là, précisément, il n'y avait pas d'surveillance à la piscine. Alors j'pouvais m'exercer librement. En fait, la plupart d'gens étaient en soirée, ou un truc d'genre. J'adore les soirées. Mais nager, c'est mieux. J'fais ça d'puis qu'j'suis gosse, nager ! De plus que j'pouvais librement me balader dans tout le local, personne n'y venait.


J'faisais ça d'puis des années, alors j'connaissais le coin et les heures. J'fermais la porte et partais pour la piscine. J'avais hâte de me plonger dans l'eau et m'y poser. Ah, bonheur. J'arrivais d'vant le local que j'ouvrais à grand coup d'pompes comme d'hab. Quoi ? Vous croyez que les rangers c'est parce que je suis QUE militaire, hein ? Non, c'bien pour enfoncer des portes ou régler un soucis. Si vous voyez d'quoi j'cause. J'entrais, refermant légèrement la porte. Aucun risque, j'suis seul pour un moment. J'filais comme une flèche vers l'vestiaire des mecs, posant mes affaires calmement. Temps de s'étirer ! J'préférais pratiquer des étirements avant et après avoir nagé. Pas trop de douleurs, et un travail mieux exécuté. Ceci fait, j'retirais mes vêtements, me contentant de rester juste en bas. J'suis seul. Ya pas d'mecs, ni d'filles. Alors êtres les miches à l'air pour nager, j'm'en battais un peu les couilles, vous savez ? J'passais à la douche, calmement. Hygiène oblige. J'suis maniaque dessus. École miliraire, que voulez-vous. J'prenais juste ma serviette avec, une fois lavé. Et bassin me voilà ! J'adorais nager dans l'plus grand. Hum, environ 30 m de longueur pour 3 de profondeur ?


Boah, j'suis un peu déçu, j'tais habitué à 50m. Mais bon, tant qu'j'peux nager, tout va bien. Je m’apprêtais à plonger quand j'entendis des bruits de battements dans l'eau. Hein j'tais pas seul ? Sauf que les bruits étaient irréguliers, là. Sans m'poser de questions j'plongeais directement, voulant savoir d'où ça v'nait. Irréguliers, deux possibilités : soit tu noies, soit t'as un handicap. On enlèvera la possibilité de nager comme un fer à repasser, ok ? Possibilité numéro une ici. Qu'est-ce-qu'elle fichait ici ? Vic. Ouais, c'tait bien Vic, j'rêvais pas. Punaise ! J'avançais vers elle d'une nage rapide, l'attrapant d'un bras, avant d'la coller à moi. Meuf, c'est bien 3m, ici ! Qu'est-ce-qui t'prends d'y aller si tu n'sais pas nager ? Je remontais tout aussi rapidement, d'une nage « légère », sortant la tête de l'eau. Je me mettais sur le dos, nageant avec les jambes, afin que Vic puisse respirer à son tour. J'arrivais au rebord, et la miss était inconsciente. Punaise, mais quelle idée ! J'la souvelais, la mettant hors de l'eau avant de sortir à mon tour. Elle avait avalé combien d'litres là ?


Je soupirais, inquiet. J'aime pas ce que je vais devoir faire. Thor, soit sympa, faire les yeux, hein. J'ai honte là. Je commençais un massage histoire de faire cracher toute l'eau à la miss. Et enfin le moment honteux, pour ma part. Bouche à bouche. Mais on m'avait appris à faire ça, c'est l'armée.  C'est normal, c'tout.

« Allez, meuf, ouvre les yeux, andouille... »

J'continuais, de plus en plus inquiet même si j'avais conscience de ne rien laisser paraître. Un battement. Puis deux. Légers, mais présent. Je soupirais de soulagement, tentant d'lui parler.

« Eh Vic, t'es là ? Respire lentement, ok ? »

Faites qu'elle vient d'zapper la sorte d'galoche que j'ai dû lui faire pour la ranimer. Pitié, soyez cool, les gens. Oui Thor, t'peux rouvrir les yeux.

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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyDim 4 Oct - 17:52


ft. Cris
Piscine

La fille de l'océan coula plus profondément~


J'avais senti mon esprit partir. Littéralement. Comme ce jour. Comme ce cauchemar. Mais rien ne me tirait vers le fond. Rien de me remontait vers la surface. Je flottais juste, attendant... C'est ainsi que ça commencera? Je serais là, à attendre... Puis ces deux mains viendront, chacune avec leur volonté, je devrais enfin faire le choix? Je ne me sens plus vivre, je sombre, je sombre tellement profondément dans ces abyme que je n'y vois plus rien... A part cette faible lumière au loin. Celle que je ne pourrais jamais atteindre, même en
tendant ma main le plus haut possible vers le ciel. Une étoile, toujours...

Par le passé, j'aurais dis: "Tout est possible tant qu'on en a la volonté! Allez, on s'accroche, ce n'est qu'un mauvais moment à passer,
il ne peut avoir que du mieux après! Allez Vic, tu sais que tu peux gérer ça de toute façon, il n'y a pas de raison d'avoir peur. Cette étoile, tu l'atteindra un jour, forcément, si tu y met tes efforts et de la conviction". Oui, c'est ce que j'aurais dis à l'époque. "On ne peut pas tout faire dans la vie, on est que des êtres humains, capables du meilleur comme du pire... Même si tu fais beaucoup d'effort, il pourra toujours y avoir quelque chose ou quelqu'un pour t'empêcher d'atteindre ce que tu souhaite." C'est sans doute ça.
Quelque chose me tirait hors de cette eau boueuse de mes pensées. La lumière se rapprochait de moi à grande vitesse, alors que je sentais mon corps brûlé. Elle me transperça et...


J'ouvrais les yeux soudainement, prenant une immense inspiration. L'eau de mes poumons ressortait d'un seul coup, alors que je tournais la tête sur le côté pour la cracher au sol, passant presque en position fœtale. Ma gorge, me brûle, bon sang... J'inspirais frénétiquement, ne trouvant pas moyen de rester calme. C'était... La voix de Cris non? J'en sais rien... Je toussais, encore et encore, je sentir que j'étais enfin laver de cette eau pleine de chlore, me redressant à quatre pattes comme je pouvais, perturbée... J'avais faillis me noyer... Mourir. Encore une fois. Encore... Et Cris m'avait sauvé? Je.. Je tournais la tête de droite à gauche, rampant pitoyablement.

-C'est... C'est toi Cris?


Je n'étais pas certaine après tout, et mes sens en ce moment... Je sentais juste le froid du carrelage sous mes mains et mes genoux. Le frai sur ma peau. Je fis quelque pas ainsi, tournant la tête de droite à gauche. Je n'étais pas gênée d'être en maillot de bain en face de lui, on se voyait presque tous les jours après tout, ça n'allait pas changer ma vie... Juste exposer les traces de bleus, ou quelques cicatrices à la limite pouvait me rendre mal à l'aise, mais là... J'étais sonnée, plus bêtement. Et je le heurtais je crois, lui tombant à moitié dessus. Mon visage rencontra sa peau, cette sensation étrange me parvint. C'était pas... Plat?
Pour avoir déjà enlacer Law, ou même... Auen à une époque, Cris n'était pas... je veux dire... Plat? Mon corps s'étala sur le sien comme une loque sans que je ne puisse rien faire, mon visage restant coincé sur... ça? J'essayais de poser mes mains où je pouvais, touchant finalement le sol pour me relever d'un coup, rouge de honte.

-Désolée Cris... Je... Je suis un peu empotée... Je voulais pas... Enfin... Toucher... Je...


Mon cerveau avait littéralement déconnecté. Cris avait des... Des seins? Je comprends plus rien, c'est bien un mec non? Un mec.. Avec des seins? Ou alors... C'est une fille? Oh bon sang, je sais plus!!!

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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyDim 4 Oct - 20:02

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Cris, un paratonnerre et une noyée.

"Down! You know you have to bring it...
Down! Deranged from a mind pollution !
Down! And screw that common sense !
Down! Fight back those limitations !"




Elle s'redressait d'un coup alors que j'me décalais légèrement afin d'la laisser reprendre son souffle. Idiote, j't'ai conseillé de pas respirer trop vite… J'expirais, soulagé d'voir qu'elle allait bien. Enfin, bien… Ouais, la miss était couverte d'bleus et cicatrices. Boah, l'hôpital j'suppose. J'voulais pas savoir. Pas mes oignons. Ok, j'suis curieux. Mais j'allais pas en faire tout un fromage pour quelques blessures. Peut-être qu'ça m'ferait rager d'm'y pencher plus ? Woah, j'sais pas, et j'm'en braaaanle. Ouais, on va m'dire qu'j'sui un mauvais pote. Probablement. J'me mêle des problèmes de personne. Et personne s'mêle des miens.


Toujours marché ainsi. Vic continuait de tousser, crachant le reste de l'eau alors que sa respiration était rapide. Meuf, calmes-toi, t'es en vie… Qu'est-ce-qui lui avait pris d'y aller dans un état pareil, aussi ? Vu les blessures, c'est du sérieux… Ok, j'ferme ma gueule. J'suis pareil. J'peux avoir une jambe coupée, j'vais péter une durite si j'bouge pas. L'pilonne était étrangement calme. Encore à la recherche d'Heimdall, Thor ? Un vent. Encore. Ah, t'es pas possible, l'paratonnerre. Vic rampait, me cherchant. Je m'approchais, tendant une main. Et, j'suis là.

-C'est... C'est toi Cris?


J'souriais légèrement, dans un p'tit soupir.

« Ouais c'moi, patate. Il t'as pris quoi d'aller nager dans cet état… ? T'aurais pu t'noyer, meuf. »

L'inquiétude ne se sentait plus dans mon ton. C'tait un reproche. Ouais, j'suis franc. J'l'ai d'jà dit. C'est quoi c'te connerie d'aller nager dans cet état ? Certes j'suis pareil, mais… J'ai le physique pour. Je me passais la main dans les ch'veux, embêté. Une soirée détente d'pliée, tien. Vic tournais la tête, tentant de s'guider comme elle pouvait. Je venais une fois de plus vers elle, voulant lui saisir l'épaule pour la guider. Mauvaise idée. Très mauvais idée. Elle s'vautra lamentablement sur moi, alors que sous la surprise, je dérapais, m'explosant l'arrière du crâne contre l'sol. Je lâchais un léger « Aïe », voulant tout aussi tôt me redresser. Sauf que… Hein… ? Hein ? Qu'est-ce-que sa tête fout… là… ? Là ? Contre ma… Poitrine ? J'arquais un sourcil, puis deux. Avant de faire une tronche ahuri, mon coeur se stoppant immédiatement. Attah, que j'me répète la situation. Elle se vautre. Et sa tête finie, là, dans ma poitrine ? C'bon, c'bien ça ?


Je sentais mon corps pris d'un léger tremblement alors que j'serrais les dents, m'apprêtant tout bonnement à la virer d'moi, et ce d'une bonne baffe. Enlève ta gueule de là, Vic. Et vite. Très vite. C… Comment ? Et quoi… ? Pourquoi… ? Pourquoi une fille est là, sur moi, fessier en culotte de cheval ?! Et elle ne bougeait pas, en profitant même pour foutre une main. Ah bah, vas-y, fais-toi plaiz' ! J'me décalais violemment, serrant les poings et les dents, alors qu'elle aussi semblait capter sa bourde. Serait peut-être temps, merde. Une fille. Une fille quoi ! Contre moi ! P'tain j'ai envie de gerber. Ah, c'est parce que j'me suis attaché tout ça, hein ? C'est ça ? Si j'm'étais pas attaché à Vic, ça n's'rait pas arrivé, hein ? C'ça ? C'ça ?!


Oh, elle pouvait rougir autant qu'elle voulait, j'aurais toujours cette bile qui r'monte, là, dans la gorge. J'sentais que mon coeur allait exploser, si j'me calmais pas. M'calmer ? Après qu'une… Qu'un fille m'ait tripoté ?! Et qu'une fille sache que j'en sois une ? Me calmer, vous m'dite ?! Vous vous ficheriez pas un peu d'moi ?! J'baissais la tête, fermant les poings, avant d'frapper violemment le sol du droit, rageur. J'suis dég', dég', dég… J'ai la gerbe, bon sang, la gerbe ! J'ai l'impression qu'elle vient juste d'me salir, elle, là ! Pourquoi j'me suis attaché… ? Vraiment, j'n'aurais pas dû. J's'rais pas là, ce soir, comme ça, sinon… La honte.


Oh, ils avaient raison finalement. Avoir un vagin est juste une source terrible d'emmerdes. Et les emmerdes à l'armée j'm'en occupais comment d'jà… ? Hein ? Boum ? Quelque chose comme ça ? Je sentais l'atmosphère autour de moi s'alourdir, alors que mon corps, traversé par un léger courant, m'brûlait. Oh, j'men fous. Clairement. Tout ça, ça n'a jamais eu lieu… ? Hein ? Que ça n'a jamais eu lieu. Hein, que cette Vic là, tête la première dans ma poitrine est une illusion ? J'veux pas comprendre. J'm'en fiche. J'm'en fiche. De tout. Absolument tout. Ma respiration se saccadait, alors que je tentais de récupérer une suite un tant soit peu logique de pensées. Logique… Pensée ? Fille. Pas bon. Ouais. C'est ça. Alors, j'foudroie ? J'bougeais la main, d'un mouvement mou. J'entendais la foudre se former et s'abattre sur elle, là. Elle. Celle qui se noyait. Pourquoi j'l'ai sauvée ? J'aurais pas dû. J'aurais rien dû tout court ! P'tain que je hais cette existence, cette vie. Cette « liberté » qu'on m'a soit-disant donnée… P'tain…

« QUE J'VOUS HAIS VOUS TOUTES LA ! »


J'hurlais. Ça partait tout seul, tien. B'soin. B'soin d'évacuer. Trop d'émotions. Trop de tout. Je… B'soin d'évacuer, oui. J'expirais, puis inspirais, affolé. Complètement affolé. Et dégouté. Touché par… Par ça ?!

« CRIS. »

Hu… ? J'm'écroulais d'un coup, le corps transi. Thor… ? J'n'avais même pas vu ma propre foudre m'tomber sur la gueule, comme quoi. C'est marrant, hein ? Qu'c'est marrant ? J'riais, gueule contre terre, toujours aussi transi. Qu'j'hais ce que j'suis.

« Calmes-toi, Cris. Immédiatement. »

Ta voix. Ferme et dure. J'ai fais une bêtise, c'est ça ? Hein ? J'riais, coupé, alors j'tentais de regarder la fille, là. Vic ? Je crois ? J'm'en fiche. Mon corps tremblait juste de ce dégout et de cette peur. Je… J'baissais la tête m'mordant les lèvres, n'oubliant pas c'malaise. Ni cette sensation. M'avait-elle causé… ? J'm'en fous.


Ces mots m'revenaient. Grâce à toi, Thor. J'suis beau à voir, hein ? Aussi secoué et pitoyable ? « Désolée Cris... Je... Je suis un peu empotée... Je voulais pas... Enfin... Toucher... Je... ». C'tait ça, j'crois ?

« Pour l'être tu l'es, ouais… Ne m'touche plus jamais, pigé ? »

Ma voix se faisait faible. Thor, t'es malade de m'foudroyer alors que j'suis trempé, punaise...

« Et cette mortelle, alors ? Tu devrais me remercier d'avoir réduit la puissance du coup, Cris. Ne me forces plus à m'abaisser à cela, veux-tu ? »

Hein… ? Quoi ? C'tait une fille… Je… C'normal, non ? J'm'écrasais la tête contre le sol, dépité. Sali et pitoyable. J'suis pas un soldat là. Tout mais pas ça…

« Par… don. »

Lâchais-je, d'un ton forcé.

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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyDim 4 Oct - 20:55


ft. Cris
Piscine

La fille de l'océan coula plus profondément~


Je... Désolée Cris, vraiment désolée! Je te sentais vibrer, comme si je t'avais mis en colère. je ne voulais pas, vraiment, je te jure! Et cet air pitoyable qui se collait à mon visage, ce regard qui te suppliait de me pardonner. Ce n'était qu'un... Qu'un accident, je ne voulais pas, vraiment! Pardonne moi, ne te met pas toi aussi en colère contre moi. Ne me fais pas t'avoir blessé toi aussi, s'il te plait! Je me sentais mal, et toi alors, tu te sentais mal toi aussi, non? Je le sentais, je ressentais tes émotions de quitter par tous les pores. Cette... Électricité dans l'air. Je sais ce que ça veut dire. Je le sais, je te connais assez pour ça. Pardonne moi... Je-
Je m'écroulais d'un seul coup, secouée de spasme alors que ma peau me brûlait. Que? Un cri quitta mes lèvres, en court instant, alors que tout mon corps se trouvait paralysé. De...la foudre? Je sentais mon corps qui brulait de l'intérieur, cette sensation immonde que quelque chose glisse dans mes veines, alors que mes muscles se tendent tous sous le choc. Et ma tête, ma tête qui déconnecte, mes sens entièrement flouté. Je m'écroulais sur le sol, tendue de partout, immobile, les yeux hagards. Cris m'avait... Foudroyé...? Je, je... Je l’aurais mérité, c'est ça? C'est...ça? Je comprends pas, mon esprit est vide de tout, mon corps aussi. J'ai juste l'impression d'être une poupée de chiffon. L'eau dégouline de mes cheveux, glissant sur mes bras étendus sur le sol, alors que mon visage repose sur ce carrelage. Je me sentais comme à l’hôpital... Anesthésiée. Mais dans la douleur.

« QUE J'VOUS HAIS VOUS TOUTES LA ! »


Je fermais les yeux, mon corps retrouvant ses propriétés basiques. Je me sentais juste... Incapable de bouger, alors que mes membres semblait perdre de leur raideur. J'ai fais quelque chose de mal, c'était mérité. Même si c'était un accident, je suis responsable... Non? C'est normal... Et puis, il venait de me sauver la vie, je peux bien accepter... Ce genre de chose? Je suis juste tellement perdue, je veux juste rester là, allongée et ne rien faire.
Je crois que mon coeur a cessé de battre un court instant. La foudre, encore et toujours.
Et Cris, toi aussi tu te prenais ta propre foudre? Je t'entendais te rabattre sur le sol toi aussi. Qu'est-ce qu'il nous arrive, à nous tous? Malédiction, malédiction des dieux dans nos têtes. Nous allons tous finir par mourir, bêtement... Parce que nous sommes tous maudit, hein? Ce sourire étirait mes lèvre, celui qui n'attend au final plus rien. Non... Non. J'ai encore des choses dans la vie qui m'attendent. Elles sont loin mais... Mais pas tant que ça en fait. Il faut juste que je retrouver de l'espoir... Puiser au fond de moi un espoir inutile, fantasque. Je sais qu'il m'en reste. Il m'en reste... Forcément.

Je bougeais ma tête sur le sol, me gardant consciente. J'sais que je vais claquer... De toute façon, je ne fais que ça depuis quelque temps. Accroche toi Vic... C'est facile de mourir, le plus difficile reste de vivre. Je dois vivre. Même si ça n'est pas pour moi, c'est pour ma famille, mes amis... Je ne dois pas me laisser abattre... Et devenir plus forte. Je reculais doucement mes bras posant doucement mes paumes sur le sol pour me redresser, le corps lourd. Vas-y... Force de merde! Je poussais, bien que ça soit douloureux. Bien que mes épaules se crispaient sous l'effort. J'arrivais à me mettre sur le côté, à genoux ou à demi assise, j'en sais rien. Je soufflais juste... Remettre toutes mes idées en place. Je... Vais bien, finalement. J'aurais pensé pire, mais... Je crois qu'après l'hôpital, ce que je vis... Me semble toujours moins pire...
Je serrais un poing doucement, suivant l'écho de la respiration de Cris un peu plus loin. Je te trouvais enfin de l'ouïe, tournant mon visage vers toi. Tu sembles avoir mal aussi, hein? Est-ce que tu souffre... Autant que moi? Non, tu ris. Alors pourquoi ce rire... Me donne tellement envie de pleurer? hein? Dis moi... Ou non, ne me dis pas. Il y a tant de chose que je ne veux pas savoir.
Je me mettais sur les fesses, la tête qui tourne encore. Et toi, tu semblais me parler, même si je ne t'entendais pas aussi bien que je l'aurais voulu. Sens paralysé ou presque...

« Pour l'être tu l'es, ouais… Ne m'touche plus jamais, pigé ? »


J'hochais doucement la tête, me pinçant la lèvre. Je ne me doutais pas... Pourtant, nous avions volé tous les deux, une fois, et tu... N'avais pas semblé si mal... Je fronçais un peu les sourcils, en peine. C'est ma faute, c'est moi qui me noyait, moi qui lui suit tombée dessus. C'était ma faut, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même...
Je passais une main dans mes cheveux, molle, essayant de les remettre en ordre, pas encore totalement remise du choc. Je sentais encore mon cœur battre à deux milles kilomètres heures... Mon corps tremblait encore un peu. C'était rien ça... Rien du tout...
Je secouais la tête, résolue, alors que toi, tu t'excusais, sans doute de force. C'est Thor hein, j'imagine? Je ne le connais pas beaucoup, tu sais bien, mais je crois me souvenir de certaines choses... Ce n'est pas grave si c'est forcé, tu sais... Tant que l'idée y est. C'est ce que je fais tous les jours alors... Alors voilà.

Je prenais appuie sur une main, posant mes deux pieds sur le sol avant de me relever en tanguant légèrement. J'ai l’impression d'avoir à nouveau 1 an et d'apprendre à marcher... Je... Par là, je crois... Oui. Je trouvais mon sac, en tirant mollement une serviette éponge avant de revenir, cette dernière trainant largement au sol. Désolée, je n'ai pas la force de la porter plus haut, mes bras sont tellement mous...
J'avançais dans ta direction, la prenant à deux mains avant de m'agenouiller près de toi, la glissant lentement sur tes épaules sans te toucher. Crois-moi, c'est difficile, mais je fais comme je peux pour ne pas te mettre mal à nouveau. Mon bras gauche me piquait légèrement, sans doute à cause de la brûlure et du chlore. Je serrais les dents, tant pis.
Je me redressais finalement, finissant à genoux, les fesses sur mes chevilles, tournant la tête sur le côté.

-Je sais que je l'ai déjà dit Cris mais je... Je suis vraiment désolée... C'est ma faute si tu es dans cet état-là...


Je glissais une main sur mon avant bras brûlant, y sentant une légère boursoufflure. Au pire, ça partira, non? Je pinçais les lèvres, le regard perdu un court instant. J'ai de la biaphine dans la chambre? Oui... Je crois, ça devrait aller. Juste éviter une infection.
J'inspirais un grand coup. Nous n'allions arriver à rien comme ça. C'était ma faute, à moi... D'assumer mes actes?

-Je ne pensais pas te croiser ici, je suis seule d'habitude... Tu viens souvent faire des longueurs ici la nuit toi aussi?


Je souriais comme je pouvais. Comme je pouvais. Oui non, il valait mieux ne pas sourire en fait. Je perdais ce visage pour un air neutre et pensif. Naturel... Le nouveau celui-là.

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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyDim 4 Oct - 23:41

">

Cris, un paratonnerre et une noyée.

"Down! You know you have to bring it...
Down! Deranged from a mind pollution !
Down! And screw that common sense !
Down! Fight back those limitations !"




« Es-tu calmée, mortelle ? »

Et comment, l'paratonnerre ? Mon corps entier m'brûle. J'peux juste même pas bouger ne serait-ce qu'un petit doigt. J'peux à peine respirer sans sentir une brûlure me traverser. Alors ouais, j'suis calmé. J'peux même pas relever la tête du sol, tien. Trop accablé par la honte, ah ? J'lâchais un rire. Ça m'fait rire, c'genre d'situation. J'tais venu là pour m'détendre, m'vider la tête, fuir les ennuis… Et au lieu d'ça, j'me retrouve là, étalé parterre par un Dieu avec une fille qui doit être aussi grillée qu'moi. Ah, l'ironie, sérieux… Je sentais mon coeur battre au ralenti, alors qu'ma vue se floutait. Ah, l'eau, ça conduit, hein ? Qu'ça conduit trop… Tain, j'comprends même pu c'que j'pense. J'm'en fiche, c'vrai, ça.


Ouais, j'm'en branle. J'm'en badigeonne les couilles avec l'pinceau d'l'indifférence. Ouais, mais bien comme il faut. J'déconnectais. J'laissais ma tête contre le sol, fermant légèrement les yeux. J'suis parterre et j'peux pas bouger. Quand Thor aura fini d'me punir, j'pourrais, comme d'hab. J'viens d'avoir 6 ans là. Et puni par Papa. C'foutage de gueule… J'expirais, gardant les yeux clos. L'sol est froid, j'crois ? Il est froid oui. J'ai c'truc là, contre. Ouais, c'truc. Tu sais c'truc qui fait que la situation ait finie ainsi. Ah t'veux dire des seins. Ouais, des seins…


« Cris, calmes-toi, je te prie. »

Mec, t'm'as châtaigné. Laisse-moi divaguer en paix, eh… Même si ton ton est beaucoup plus sympa qu't'à l'heure, j'suis pas là, là… J'suis où ? Boah, j'sais pas. Sûrement là où j'suis quand j'me fume 6 joints ? Ouais, un truc du genre ? Ou alors j'suis à Asgard avec toi, Thor ? Ouais, j'me fous d'toi, comme toujours. Alors qu'tu protège l'con qu'j'suis. Pourquoi tu t'abaisses à ça, mec ? J'le mérite pas. J'le veux pas. J'veux pas d'ton aide, ni d'ta pitié. J'veux rien. J'veux être moi. M'débrouiller par mes moyens.  Ah, pourquoi la vie n'est jamais comme j'voudrais qu'elle soit ? Pourquoi ma vie n'est pas mienne, tout bonnement ? J'plissais les yeux, les rouvrant légèrement, sentant l'humidité glisser sur ma joue. Sérieusement… ? Nan, mais nan... C'est du foutage d'gueule pur, là ?


Vraiment, pur, hein ? Pourquoi vous revenez, faiblesses à la con… ? Pourquoi j'dois… Pleurer d'vant elle, là, cette fille… ? Pourquoi ?! Je m'forçais à tourner la tête sur le côté dans un râle de douleur. J'connais ça, d'façon. Comme toujours. Les foudres de Thor, j'les connaissais. J'ai été brûlé un nombre incalculables d'fois. J'm'en remets toujours. Alors là, là… J'allais m'en remettre, hein ? Qu'elle le sache, j'allais m'en remettre, hein… ? J'serrais les dents, laissant une larme, puis deux, puis un paquet tomber au sol. J'ai honte, si honte… Merde quoi… Un soldat qui chiale, p'tain, qui chiale… Et à cause d'une fille… ! Ça fait mal, fessier en culotte de cheval… !


« Cris... »

Arrête de m'faire crois qu't'es inquiet, Thor… Tu n'la jamais été. Ton égo n'te le permet pas. T'es un dieu, j'suis qu'une p'tain d'humaine ! Ah bah allez, j'débloque et j'me parle au féminin… Ah, bon sang, qu'ça fait mal… J'lâchais un sourire triste, les larmes se fondant dans l'eau qui coulait le long d'mon corps, alors que toi, Dieu qu't'es tentait par tous les moyens d'me dire que j'déraillais. Arrête Thor, j'te prie, arrête. T'es trop bon, là, trop… Et j'sentais un poids sur mes épaules ? Le honte… ? Non, doux. Ma serviette. J'relevais pas la tête. J'voyais juste ses pieds, puis ses genoux. Assise face à moi, la fille… ? Sérieux, j'ai failli t'buter, pourquoi tu t'tires pas ? Tu m'as… J'étouffais un grognement dégoûté. Touché, oui. T'vas m'dire qu't'avais fait tout c'trajet pour m'coller ma serviette sur la gueule pour que j'me les caille pas ? Bon sang… J'pas besoin de votre compassion, les mecs !


Gardez-la vous ! J'peux… J'peux m'démerder seul ! Laissez-moi ma vie, bon sang… Laissez-la moi… J'serrais le poing, rentrant ma tête contre mon menton, ne daignant t'regarder. J'allais pas t'remercier, si c'est ça qu't'attendais, toi… J'allais pas l'admirer, cette fille d'avoir encaissé la douleur… On peut tous l'faire, hein… J'restais ainsi, préférant m'reperdre dans mes pensées. Ces larmes n'allaient donc jamais cesser d'couler, ou quoi… ?
Thor, et toi, arrête d't'en faire, eh… J'vais bien. J'encaisse juste pas comme d'hab'. Mais j'vais bien, regarde. Elle sait juste que j'ai pas d'boules et qu'j'ai des miches. Des miches qu'elle a juste… Juste… Dégoût…


-Je sais que je l'ai déjà dit Cris mais je... Je suis vraiment désolée... C'est ma faute si tu es dans cet état-là…

Tais-toi… Juste tais-toi, meuf… Je ne lui accordait toujours pas un regard, honteux, sale, dégoûté. Quand ces larmes cesseront peut-être bien, ouais… J'la voyais juste du peu qu'j'pouvais de cette position et de cette vue si sombre qu'elle passait sa main sur a brûlure. J'me suis raté… ? Tant mieux… Merci, Thor, merci…

-Je ne pensais pas te croiser ici, je suis seule d'habitude... Tu viens souvent faire des longueurs ici la nuit toi aussi?

J'veux pas parler, meuf… laissez-moi juste, là… Mais bon, puisque t'l'ouvres.


« Pas la peine de t'excuser... T'sais que j'ai un vagin, voilà, basta c'est un fait. Alors, gardes tes excuses... »

J'soufflais, la trachée en feu. Punition, hein ? J'suis toujours puni, Papa ? J'ironise ouais.

« D'puis un an et demi ouais. J't'avais jamais vu… Fantôme ? Ah, quelle foutaise tout ça, bon sang... »

J'regardais le sol, sentant mon rythme cardiaque se calmer, ainsi que l'atmosphère s'alléger. Devrais-je te remercier, Thor… ? Ouais j'devrais. Juste pas la force… Mais… Merci.


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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyLun 5 Oct - 6:41


ft. Cris
Piscine

La fille de l'océan coula plus profondément~


Je restais là, à t'attendre. Je sais que ça ne va pas, mais je ne peux ni te toucher ni te dire quoi que ce soit. Je suis bien trop mal pour ça... J'espérais juste que mon geste était suffisant pour te dire que je ne t'en voulais pas. Je n'en veux à personne en fait. Sauf une peut-être. Parce que ça, je ne l'avais pas mérité. Enfin, je ne crois pas...
Je glissais ma main de haut en bas sur ma brûlure, sentant des picotement me parcourir, et un peu de peau se décollait tout simplement sans que je ne lui demande. Ah... Oui, ça fait mal. Beaucoup même. Mais je retiens ma douleur, je la retiens au fond de moi car elle me prouve que je suis encore vivante. Vous savez, quand on a une illusion, et qu'on dit toujours pince moi, je rêve. Comment faite vous pour savoir, quand c'est vos sens eux-même qui vous trahissent?
Je n'allais pas m'étaler alors que je t'entendais pleurer Cris, pardon, ce n'est pas très bien tout ça. J'aimerais pouvoir faire quelque chose, mais je n'ai strictement aucun pouvoir... Dans tous les sens du terme. Alors je restais là, à te regarder de ma vision inexistante, tandis que tu laissais ta colère, ou peut-être même ta frustration tomber au sol. Je ne sais pas avec exactitude quelle émotion te parcours, mais j'en suis l'auteur, je le sais, je le sens. Au moins une chose dont je suis certaine...

« Pas la peine de t'excuser... T'sais que j'ai un vagin, voilà, basta c'est un fait. Alors, gardes tes excuses... »

Je me pinçais la lèvre, blessée. Je serrais doucement ma main sur ma brûlure, électrisant mon système nerveux. Je veux bien que tu le prennes mal... Tout ça, je veux bien... Mais je me suis excusée quand même, je veux dire... Est-ce que ça ne compte pas, au final, de simples excuses comme les miennes? Je ne comprenais pas, mais je l'avais déjà dit non, que je le méritais peut-être? Je voulais juste... J'étais piquée à vif, mais e ne pouvais rien dire ni rien faire. Me parler te fais du mal, mais si c'est pour dire ce genre de chose, tu ferais mieux de te taire... Désolée Cris, ces pensées là... Ne venaient pas vraiment de la tête mais plus de mon cœur qui souffrait, excuse le.

« D'puis un an et demi ouais. J't'avais jamais vu… Fantôme ? Ah, quelle foutaise tout ça, bon sang... »

Je te sentais te calmer au fur et à mesure, sans un mot, alors que je frottais toujours cette chair brûlée sans m'en rendre compte. Éviter une infection, que je disais? Je devrais désinfecter en rentrant à ce stade là, ça ne va pas être agréable... Pas agréable du tout... Mais bon, c'est mon choix, j'ai fais ça, alors je l'assumerais de toute façon. J'affichais un petit sourire triste. j'étais blessée oui, mais je ne voulais rien t'en dire Cris. C'était ma faute, juste ma faute.

-Je viens un peu plus tôt d'habitude... C'est sans doute pour ça qu'on ne s'est jamais croisé...


J'inclinais la tête sur le côté, malade. Je me sentais juste tressaillir de façon involontaire, ma main serrant toujours cet avant bras, mon teint devenant livide. Soit forte Vic, de toute façon, tu ne peux que faire que ça. Tu ne peux que parler et attendre, ne rien faire. J'inspirais un court instant, les lèvres tremblantes.

-Et je... Je m'en fiche un peu que... Enfin... Que tu sois un garçon ou... Une fille, tu sais? Enfin... Tu fais comme tu veux, tu dois avoir tes raisons et ça ne me concerne pas...


Je me perdais dans le flou de mes pensées, tournant la tête de droite à gauche. Endorphine peut-être? Je ne sais pas trop encore mais je sentais mon corps fiévreux. Respire... Expire de ton souffle tremblant. C'est bon... Ou presque, je crois. Je lâchais mon avant bras enfin, celui-ci rougeoyant littéralement vu la chaleur qui semblait s'en dégager. J'ai trop forcé? Peut-être, j'en sais trop rien...
Je posais mes deux mains sur les genoux, guettant quelque chose qui changeait en toi, ou à l'extérieur. J'essayais de savoir si ça allait mieux, pire, moyen... Je penchais juste la tête sur le côté, sans savoir quoi faire de plus. Je ne peux rien faire de plus.


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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyLun 5 Oct - 11:25

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Cris, un paratonnerre et une noyée.

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J'déconnectais. Calmement. J'serais HS tant que l'pilonne électrique en aura décidé ainsi. Elle restais silencieuse, ne cessant de frotter sa brûlure. Meuf, arrête tes âneries bon sang… T'en as d'jà trop fait pour aujourd'hui. T'veux m'taper encore plus sur le système ? Si tu continue sur c'chemin, la cicatrisation sera juste moche, meuf… J'en sais quelque chose, là. Tain j'aimerais pourvoir m'lever et aller chercher c'p*tain de sac, là. Ya quoi d't'soigner d'dans. Habitué aux brûlures avec l'paratonnerre, que voulez-vous ? Mes larmes cessaient peu à peu de couler alors que j'sentais mon coeur retrouver un rythme plus calme. Moi et mon hyperémotivité… J'me mordais les lèvres, rageur. Si il y avait bien à machin qui pouvait m'foutre comme ça, c'est qu'on m'tripote, et ce, par une fille. Et qu'on l'apprenne en plus… Soirée de tous les combos, c'soir, hein ! J'me rendais compte que j'avais été peut-être un peu violent avec Vic, par les mots et les gestes. Ouais, j'suis un boulet pour ça, j'assume. J'suis pas ton prince charmant, ou encore le bon pote qui va s'plier en quatre pour toi… J'le peux, mais là, j'peux pas. J'suis raide mort, encore.

« Tu devrais t'excuser Cris, et ce, sincèrement. »


Thor, t'sais bien que les excuses pour moi sont juste des mots hypocrites qui t'servent à calmer une tension dont t'es coupable… J'ai aucune raison d'le faire. Elle m'connait, Vic, elle sait comment j'suis. Mais ouais… J'regrette un peu.

« Un peu ? »

J'soupirais. T'es dans ma tête, alors tu l'sais non. Bien sûr que j'regrette…

« Tes mots l'ont vraiment blessée, mortelle. »

Ca va, ça va ! J'ai pigé. De tout façon, ya plus rien à faire. J'pourrais pas rester comme j'suis, hein, avec elle ? Elle sait, voilà tout… Cette pensée me foutait un pincement au coeur. J'avais l'impression que mon unique liberté qui n'en était pas une v'nait de s'barrer. Elle aussi, allait-elle juger ? Allait-elle en rire ? J'sais pas… J'veux juste pas m'ressasser tout ça, là… J'm'en fiche. J'me fiche de tout, voilààààààà.


« Alors que devrais-je faire, Thor ? M'excuser ? »

Un silence du dieu. Ah, j'voyais, hein. Ouais, m'excuser. T'voulais qu'ce soit sincère, c'est ça ? J'soupirais, la mine abattue. Soirée des improbables, des non-dits et de la honte absolue. L'fier soldat qu'j'étais était retourné à l'arrière. Lui qui est toujours sur l'front… Seconde pensée qui m'faisait mal. C'est stupide, mais c'est un rêve qu'on réussi à m'inculquer mes vieux que j'hais tant. L'armée, ou la police, et le must à mes yeux d'gosses, était le GIGN. Que j'vise toujours. J'avais entendu parler d'c'ette équipe d'élite. Ouais, un rêve… Pourquoi j'pense à ça, là, maintenant ? Alors qu'la miss est en train de s'boussiler l'avant-bras. P'tain Thor, soit sympa, laisse-moi m'lever que j'lui bande son bras avant qu'ce soit irréversible… !

-Je viens un peu plus tôt d'habitude... C'est sans doute pour ça qu'on ne s'est jamais croisé…

J'écoutais tes mots, plus préoccupé par l'fait qu'il fallait que j'rampe jusqu'à mes affaires pour qu'tu finisses pas comme un morceau d'bacon, la miss. J'avais retrouvé mon humeur, j'crois bien. Balance émotionnelle à la noix. Toujours stable, mais quand ya trop, ça dérape direct d'un côté. Et faut attendre que ça revienne au centre, c'tout. Ouais, mes émotions sont juste une p'tain de balance en parfait équilibre mais qui penche bien vite s'lon c'que tu fois d'dans.


-Et je... Je m'en fiche un peu que... Enfin... Que tu sois un garçon ou... Une fille, tu sais? Enfin... Tu fais comme tu veux, tu dois avoir tes raisons et ça ne me concerne pas…

Et arrête d'serrer ton avant-bras, duconne ! J'serrais les dents, agacé. Tu m'excuseras Thor, mais ta punition j'vais passer au d'ssus. Je posais une main au sol, puis deux, prenant appui d'ssus. Une onde électrique me traversait, m'faisant lâcher un râle de douleur. J'suis pu à ça près. J'me redressais, déséquilibré. J'prenais quelques minutes à me stabiliser avant d'avancer vers mes affaires d'un pas traînant. T'abuses Thor, vraiment… Même si j'sais que c'tait pour mon « bien ». J'choppais mon sac, le jetant d'un geste sec aux pieds d'Vic, avant de me ramener à mon tour, me forçant à trotter, dans la douleur. J'tais cramé dans l'dos, encore ? Boah, habitué. J'me mettais à sa hauteur, réprimant une douleur, avant d'fouiller dans mon sac.

« Je vois… Et arrête de massacrer ton bras idiote. File-moi ça. »

Je lui attrapais l'avant-bras, veillant à ne pas abîmer plus la blessure, sortant de mon sac du désinfectant, biafine, et des bandes. Je versais l'désinfectant sur un coton avant d'le passer sur ton bras. Ça va faire un peu mal, fais-y toi. Ceci fait, j'appliquais la biafine, avant de bander, sans mauvais jeux d'mots encore, ton avant-bras. J'avais l'habitude de faire c'genre de truc, en terrain.


J'soupirais, toujours aussi abattu. Mon corps entier hurlait à la douleur, tandis que j'répétais l'opération sur moi-même, au niveau d'bas du dos. Merci souplesse.

« Ça devrait l'faire, normalement. Celui qui d'vrait s'excuser ici, c'est moi. J'suis un peu trop émotif, et parfois, ça part d'travers. Donc, pardon, et ce, sincèrement. »

J'm'asseyais face à elle, regardant l'sol. J'suis tellement habitué à parler au masculin. Ah, c'est pas pour d'main, le féminin. La vraie Cris. Non… Malgré ça, ses mots m'avaient faire un peu plaisir dans l'fond. Elle ne m'jugeait pas, alors ? J'esquissais un léger sourire, content. Juste content oui.


« Mes vieux voulaient un gosse et pas une gosse. Le fait d'être une fille pour eux était synonyme d'échecs. Alors j'ai dû m'adapter contre mon-gré. C'est ironique, de s'dire, qu'en fin de compte, j'ai accepté, alors qu'c'était même pas mes choix. Qu'en fin d'compte, ma liberté, ma vie, rien n'm'a appartenu. Ah ! C'est vraiment n'importe quoi tout ça ! »

J'souriais, sarcastique. Ouais, rien n'm'avait et n'm'appartient aujourd'hui. Même ici, j'suis en taule. Dans un pensionnat où t'crois avoir ta liberté, et regarde l'résultat, c'est pire ! P'tain, c'que j'aimerais avoir juste… Juste ce déclic pour reprendre ma vie en main.

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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyLun 5 Oct - 16:56


ft. Cris
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Tu étais là, à reprendre ton souffle et à bouger la tête de temps en temps. Et moi? Moi je ne sers à rien dans cette histoire, encore une fois. Encore une fois, je suis l'inutile, dans l'attente de pouvoir faire quelque chose. Mais tu ne voulais pas que je ne te touche. Tu ne voulais pas de moi tout simplement. Mais je restais quand même là, inquiète de je ne sais quoi. Que tu me détestes? Peut-être... Après tout, je crois que je ne fais que décevoir depuis ces derniers temps. Cette déprime intérieur est tellement agréable, surtout quand elle ne transparait pas sur mon visage. Plus rien n'y transparait, pas même cette douleur aigu qui me traverse le bras. Je... Je n'y fais plus attention, c'est sans doute ça.

Oh, tu bougeais? Je reculais légèrement sur mes deux genoux, lui laissant de la place comme je pouvais. Tu peines...? J'aimerais mais... Je ne peux pas... Alors je reste juste là, à suivre tes pas de la tête, le son de tes pas plus simplement. je ne sais pas ce que tu fais, mais je n'ai pas la force de bouger actuellement. C'est vraiment si douloureux? Je me sens juste anesthésiée là... Comme à l'hôpital, mais en un peu moins quand même. Quelque chose tombait devant moi, mais ça n'était pas Cris. Non, lui suivait après, se mettant face à moi si je ne me trompais pas sur le sens de sa respiration.
Tu serrais les dents.

« Je vois… Et arrête de massacrer ton bras idiote. File-moi ça. »

Hein? Tu prenais mon bras blessé rapidement. Comment ça, j'aggravais? Je... Je ne faisais que frotter, c'est tout... Je ne sentais pas tant de douleur que ça, si? Quoi que... Je me sentais toujours aussi pâle, la tête tanguant de droite à gauche. Tu appliquais du désinfectant vu l'odeur, me faisant tressaillir. Ah... Là par contre, j'ai mal... Merde... Je serrais les dents, les paupières fermées et le front crispé, contenant cette douleur justement qui me remontait dans le bras pour frapper à mon cerveau. Il est hermétique je te dis... Alors que mon corps relâche la douleur par une autre manière. J'étais livide, je me sentais comme fiévreuse... Mais je tenais bon, alors que Cris s'occupait de moi... Tu n'es pas obligé, tu sais...?
Tu finissais tranquillement, semblant t'occuper de toi aussi. Je ne sentais même pas l'odeur du brûlé sur toi pourtant...

« Ça devrait l'faire, normalement. Celui qui d'vrait s'excuser ici, c'est moi. J'suis un peu trop émotif, et parfois, ça part d'travers. Donc, pardon, et ce, sincèrement. »

Je tournais la tête sur le côté, un peu... Mal à l'aise. Ne t'excuse pas toi aussi Cris... C'est toujours dans ces situations là qu'on arrive vers quelque chose de compliqué... Je clignais des yeux doucement, essayant de reprendre un souffle normal, bien que légèrement tremblant.

-Ne t'inquiète pas Cris... Je crois qu'on a tous les deux fais une boulette ce soir, voilà... C'est... C'est passé pour moi en tout cas...

Je glissais ma main sur mon bandage nouvellement réalisé. Et plutôt bien d'ailleurs. Merci Cris, tu ferais un très bon infirmier... Enfin, infirmière? Je sais pas trop, je ne veux pas y penser. Je préférais juste étirer un sourire sur mon visage. C'est tout, c'est passé pour moi, je ne t'en veux pas, je n'en veux à personne. Je m'en fiche de tout, je veux juste reprendre une vie normale. Me faire foudroyer en intérieur n'en faisait pas parti, d'accord... Mais bon, j'avance, doucement mais surement...
Je l'entendais s'asseoir en face de moi, tranquillement, alors que je faisais pareil, prenant une posture soudainement moins sérieuse. Et nullement gênée d'être ainsi en maillot de bain.

« Mes vieux voulaient un gosse et pas une gosse. Le fait d'être une fille pour eux était synonyme d'échecs. Alors j'ai dû m'adapter contre mon-gré. C'est ironique, de s'dire, qu'en fin de compte, j'ai accepté, alors qu'c'était même pas mes choix. Qu'en fin d'compte, ma liberté, ma vie, rien n'm'a appartenu. Ah ! C'est vraiment n'importe quoi tout ça ! »


J'affichais une mine un peu triste. Savoir ce genre de chose... Je veux dire, c'est ta vie Cris, ne te sens pas obligée de tout me dire simplement parce que j'ai découvert ton secret. Je ne veux pas que notre relation en pâtisse, que tu me dises des choses simplement pas dépit de la situation.
Les élèves de ce pensionnat semblent quand même souvent avoir des "problèmes" avec leurs parents... De ceux que je connais en tout cas, je ne comprends pas vraiment mais c'est leur vie, pas la mienne, je ne peux pas comparer.
Je ramenais doucement mes genoux contre ma poitrine, le menton posé sur ces derniers, semblant fixer un point au loin. Je serrais doucement le point, trainant sur le sol.

-Tu sais Cris... Je ne peux pas vraiment me mettre à ta place... Je veux dire... Je ne connais pas ça... Mais après, je pense que... Que tu devrais avoir le droit d'être ce que et qui tu veux... Trouver ce qui peut te permettre d'atteindre le bonheur...

Je déglutissais légèrement, essayant de ne pas trouver de mot où il fallait choisir entre féminin et masculin. C'est un point sensible, après tout...

-Il n'est jamais trop tard pour prendre son destin en main... Je suppose...
Même si je commence à croire que ce pensionnat est un peu une malédiction...


Avais-je fini par marmonner sans trop m'en rendre compte, le regard vague. Ouais... Je le pensais Cris. Tu peux être libre, tu es assez forte pour ça, largement... Tu es assez forte pour faire tes propres ailes et t'envoler. Moi... Je suis encore bien satisfaite de cette surface, je veux juste y rester.



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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyMar 6 Oct - 16:02

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Cris, un paratonnerre et une noyée.

"And it feels,
And it feels like
Heaven's so far away
I reach to the sky
And if I could trade
I would."




Mah, j'v'nais d'plomber encore plus l'ambiance ? Boah, j'm'y attendais. Cette soirée est passée à la trappe dès qu'j'l'ai vu s'noyer cette idiote. Je soupirais, m'passant la main dans les ch'veux, zappant qu'j'étais quasiment à poil d'vant Vic, là, en tailleur. Elle reprenait cette mine triste qui me gonflait tant. Si j'avais quitté ce soir là… C'tait bien pour éviter ça… C'est égoïste, je sais. J'ai jamais eu la prétention d'faire un bon pote. Disons juste que moi, j'aime le positif. Et bon, la Vic, j'me la tape matin-midi-soir, et pas au lit, hein. J'la connais. J'sais qu'ça va pas mieux. Et qu'ça ira pas mieux avant un bail. J'suis pas con aussi. Tu mimes, tu t'forces. Mais mates-toi meuf ! Ton sourire est juste creux et ta tronche lassée, comme si t'attendais qu'on t'laisse crever. J'allais finir par croire que t'voulais t'suicider, là, dans cette piscine. J'm'enroulais dans ma serviette, frissonnant légèrement, dans la douleur. Mon corps était encore bien transi. Et j'savais juste pas que lui dire. Mon cerveau avait besoin d'air. De voir d'autres choses. De respirer. De cette liberté.


J't'apprécie, Vic, beaucoup, hein. Mais là, tu m'tires vers le fond, et j'veux juste pas. L'envie de te secouer et de te dire d'arrêter de te morfondre m'aurait bien pris. Si j'étais en état. Et j'le suis pas. J'la voyais qui s'foutait en boule, ramenant ses g'noux sous son menton. Meuf… Arrête de déprimer bon sang… Rah, c'que ça m'agace les gens comme ça. C'est passé, fait avec meuf, fait avec ! J'soupirais une nouvelle fois, les lèvres pincées, une mine dubitative à la tronche. J'pense que j'allais rentrer. Elle répondait rien, et vu sa tronche, j'préférais encore finir la tête dans mes livres à réviser pour d'main. J'sais pu que faire pour qu'elle sourisse c't'andouille. La faire voler ? Ça n'f'rait rien. J'sais vraiment pas ce qu'il s'est passé, c'que t'as vécu, mais bon sang, passe au d'ssus, ma vieille !

-Tu sais Cris... Je ne peux pas vraiment me mettre à ta place... Je veux dire... Je ne connais pas ça... Mais après, je pense que... Que tu devrais avoir le droit d'être ce que et qui tu veux... Trouver ce qui peut te permettre d'atteindre le bonheur...


Hum, mouais, j'vois. Pas d'une grande aide, ta réponse, poulette. Ça, j'le sais d'jà ! J'souriais, un poil désespéré, me relevant avec difficulté. Mon corps entier tremblait encore de la châtaigne du paratonnerre. Il avait mis la dose, ou ?

« Seulement de quoi te calmer, Cris. »

Ouais, en gros une façon bien chou d'me dire que tu n'as pas usé de tes pouvoirs pour le pauvre humain que je suis. Oui, avec le ton pompeux en prime. J'riais mentalement, te chambrant. J'regardais Vic, qui restais plantée là, comme ça, à s'enraciner dans l'sol. P'naise, tu m'démoralises, meuf…

-Il n'est jamais trop tard pour prendre son destin en main... Je suppose… Même si je commence à croire que ce pensionnat est un peu une malédiction...


OH NONONO ! On s'stoppe là ! Nananana, j'veux pas en entendre plus ! Pas de discours déprimant, pas d'prises de tête, pas d'sujets discuss' encore autour des dieux ! Ah nanana, bien trop tôt, là, bien trop tôt ! A faire croire qu'on m'a embauché pour m'taper toutes les discussions barbantes relatives à ça ? J'veux pas causer du pensio. Il m'sort par le cul. Et j'ai pas envie d'm'énerver encore. Alors j'ignorais, redressant Vic d'une main, délicatement afin d'la mettre sur ses deux pieds.

« On devrait rentrer, t'es pas en état. Faut que tu te reposes, t'en as b'soin miss. Sinon tes potes vont s'faire du souci ! »

J'partais au loin, traînant mon sac comme j'pouvais, d'un bras, douloureux. Fallait qu'jme rhabille, moi. J'soupirais, restant dans les alentours pour surveiller Vic au cas où. J'la laisser s'fringuer tandis que j'virais mon bas et m'mettait des habits secs sur l'dos. J'en profitais pour zieuter mon tatouage. Ouais. Au bras droit. Il est assez jeune. Moins d'un mois. Et bientôt j'irais faire la suite. Oui, le résultat final, ira jusqu'au bas du dos. Ceci fait, j'revenais vers Vic, d'un pas plus sûr, un peu zombifié. J'me faisais vite à cet état, en 2 ans de foudre.


« T'es prêtes ? »

Demandais-je, d'un ton amical, lui tendant une main pour l'affaler contre mon épaule. Elle tient à peine d'bout, autant qu'j'l'aide à marcher, quoi. J'la guidais vers la sortie, un regard un peu hagard. Elle v'nait de m'filer sa dépressittude là. Oui, c'mot existe, merde. On arrivait aux chambres, et j'y asseyais Vic sur son lit doucement, lui foutant les cheveux en pétard.

« Reposes-toi, andouille. »

Un ton jovial. J'espère vraiment qu'elle ira mieux. J'jetais mes affaires au pied d'mon lit, ouvrant la fenêtre. Thor, t'm'accorderais une balade ? J'avais b'soin de voler. De me changer les idées. N'ayant pas pu m'détendre à la piscine. Je regardais une dernière fois Vic, m'assurant que ça irait pour elle. Ça irait, hein ? J'suppose.

« Ton corps n'est pas en état, Cris. »

J'expirais, dépité, serrant les poings.


« S'il te plaît Thor... »
« Si tu y tiens tant. »
« Merci. »

J'baissais les yeux, une moue tristounette. Contre-coup émotionnel, hein ? J'me glissais par la fenêtre.

« J'vais faire un tour, Vic ! Reposes-toi, d'accord ? »

Et j'sautais, fendant les airs. J'fermais les yeux. J'tais bien là. Et tout partait. Tout. J'sentais encore une larme couler sur ma joue. Décidément. Ça m'a vraiment fait mal, tout ça, hein ? Ça passera. J'me remets vite. D'ici demain, ça sera comme neuf. Tant que j'peux voler, tout ira bien. Tant que j'peux me bercer de cette liberté illusoire, tout ira bien. Oui, ça ira bien. J'essuyais ma larme, montant vers les nuages, un sourire compatissant pour ma personne au visage.

« Merci Thor, vraiment. Merci. »

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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] EmptyMar 6 Oct - 17:12


ft. Cris
Piscine

La fille de l'océan coula plus profondément~


Je crois bien que Cris avait autre chose à faire que m'écouter aujourd'hui. Bon, il.. Enfin, elle m'a déjà sauvée la vie, je pense que c'est assez... non? Oui, sans doute. Je lâchais un soupire, prenant une courte inspiration. C'est pas grave au pire, je ne m'en vexe pas. Je ne suis pas quelqu'un qui se vexe facilement... Enfin, c'est ce que je pensais. Au final, c'est juste que je ne ressens plus grand chose. Cris prenait ma main pour me relever, et mon corps suivait sans doute par automatisme. Oui, j'ai l'habitude que les autres me relève. Cris, Law, Yuu. Vous tous... Je m'accroche à vous désespérément, et je sais que c'est mal.. Qu'un jour, ça m'éclatera dans la tête comme avec Auen. Mais aujourd'hui encore, désolée les amis... Je ne peux pas encore tenir debout toute seule. Ne m'en voulez pas trop, s'il vous plait...

« On devrait rentrer, t'es pas en état. Faut que tu te reposes, t'en as b'soin miss. Sinon tes potes vont s'faire du souci ! »

J’acquiesçais. Je t'en fais aussi Cris, j'ai l'impression... Mais je n'en disais rien, t'écoutant t'éloigner de moi en trainant ton sac. Ah oui, c'est vrai que je suis trempée moi aussi... Bon, je t'avais laissé ma serviette, tant pis. Je me dirigeais vers mon sac de mémoire, un peu endormie mentalement, me trouvant un coin pour me changer à mon tour. C'était finalement calme... Je n'ai pas l'habitude... Je me demande si ça continuera à être ainsi... Je me le demande. Je finissais de fermer le zip de ma jupe quand Cris revint pour me demander si j'étais prête, ne lui répondant que d'un hochement de tête.
Oui, mentalement endormie... Je pris sa main, m'appuyant sur elle pour tenir debout. Encore et toujours...
C'était une marche silencieuse et calme dans la nuit. Deux âmes en peine.

Elle me posait sur mon lit, alors que je laissais mon regard flotter dans le vide. Merde... J'ai oubliée de récupérer mon bandage... Au pire tant pis? Oui... Je suis trop fatiguée pour y penser, je vais juste dormir avec mes cheveux un peu mouillé puis ensuite... Je sais pas, je verrais demain.
Cris passait une main dans mes cheveux, sans doute pour remonter quelque chose en moi, ou alors agité mes morceaux brisés. Je sais pas... Vraiment.

« Reposes-toi, andouille. »


Je redressais la tête, lui affichant un sourire sincère. Tu te fais du soucis pour moi, toi aussi? Je vais me reposer, ne t'en fais pas... Je me sens trop lourde pour rester éveiller plus longtemps de toute façon. Mais avant...
Je passais une main dans mes cheveux encore humides, les nattant doucement.
Je marmonnais un oui, me couchant sur mon lit comme une larve, ma tête reposant sur mon oreiller et les jambes à moitié hors du lit. Je ferme les yeux, vide de tout. Dormir...

« J'vais faire un tour, Vic ! Reposes-toi, d'accord ? »

J'hochais doucement la tête, marmonnant faiblement.

-D'accord... Merci encore pour le bandage et... Ne te fatigue pas trop quand même... Tu es blessée toi aussi...


Je laissais mon esprit vagabonder loin de tout, alors que Cris s'en allait. Je ne fais que leur causer du soucis à tous, au final... je veux pouvoir être plus forte, réussir à me tenir debout par moi-même... J'expirais, ce rêve en tête. Ce jour où je pourrais être assez forte seule.

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MessageSujet: Re: On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé] Empty
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On en découvre de bonnes tous les jours [Cris] [Terminé]
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