Commençons par une petite description physique. Lilian est un jeune homme d'une taille honorable d'1m73. Il arbore une chevelure blonde plutôt voyante. A comprendre que ce n'est pas un blond pale ou platiné mais un blond ensoleillé. Il ne les portes pas bien longs. A la nuque au grand maximum. Parfois un peu plus pouvant donc faire une petite queue de cheval. Ca à son style. Il a de grand yeux bleus enfin avait, il en a perdu un en route. Il n'est pas tellement dans l'idée qu'on se fait d'un anglais en somme. Hormis la peau pâle. Et quand je dis pâle, c'est blanc comme un rébus de laitier. Niveau muscle on peut l'oublié. Il a autant de force dans les bras qu'une mouche atrophiée. Vous le devinez il n'est pas très sportif mais quand il s'agit de fuir quelqu'un a la course... Pourtant il touche sa bille en dessin et en musique. Même s'il complexe sur sa voix et refuse de chanter en public. Mais c'est un détail. En terme vestimentaire il passe aussi bien de la chemise au jogging de sport. En somme il prend la première chose qu'il trouve dans son armoire. Ca le rends souvent décousu et sans style propre. Mais il aime bien changer.

Passons au caractère. Lilian est un être légèrement asocial. Il n'est pas à l'aise avec les autres. Bon, pas à l'extrême. S'il y a des gens autour, il ne va pas fuir dans un placard. Mais il va se réfugier dans des blagues ou des idioties pour oublier qu'il est en présences de personnes qu'il ne connait pas forcément. Lorsqu'on arrive à s'approcher de lui et passer les blagues idiotes. On peut se rendre compte que c'est une personne assez posée. Il aime par-dessus tout dessiné et à force de travail à développer un certain talent en la matière. Il n'est pas contre les sorties entre amis. Il est quelqu'un de plutôt joyeux en général. Cependant, il s'enferme souvent dans ses pensées. Impossible de l'en sortir et elles ne sont pas forcément joyeuses. Mis à part ça, il adore manger, cuisiner, dessiner du coup. Prendre l'air, faire de longues ballades. Les chats. Il déteste les brocolis, le froid, perdre à un jeu, les maths et/ou les matières trop scientifiques.

Naître d'une grande famille anglaise, peu connue sur la scène de tous. J'imagine qu'avoir des parents.. et grands parents et au final trois générations qui sont un grand nom du luxe c'est une chose que les autres peuvent envier. J'ai du mal à y croire à tel point ça me frustre et me dégoutte pour ma part. Enfin, c'est la vie de mes parents. Moi j'ai surtout été élevé par ma nourrice. Il faut dire qu'ils n'avaient pas forcement le temps. Je les voyaient le matin.. et le soir quand ils revenaient me chercher. Je ne sais pas si je devrai leur en vouloir de toujours être passé seconds. Mais dans la mesure ou celle qui m'a véritablement élevé me donnait l'affection dont j'avais besoin. Ce n'était pas bien compliqué. Je peux dire qu'ils sont une certaine forme d'étranger affectueusement parlant. Mais je ne peux pas non plus leur en vouloir. Disons que j'ai suffisamment mûri suffisamment vite pour comprendre que la vie n'était pas facile tout le temps.

J'ai rejoint de grandes écoles. Je n'avais pas vraiment de bonnes notes. Disons que je me débrouillais pour rester dans la moyenne haute. Assez pour continuer les années sans réel problème et ne pas faire de honte à mes parents, le tout sans avoir à travailler. Non pas que je n'aime pas ça... Si un peu quand même. J'aime pas ça. Du coup j'en fais le moins possible. Enfin, jusqu'au secondaire en vérité. La j'ai rencontré un jeune homme. On est vite devenu ami. Je n'ai pas vraiment de facilité à aller vers les autres. Mais je cache cette peur en faisant le pitre. Ca ne m'empêche pas d'aimer faire la fête de temps en temps. Et il m'a vite cerné. En général, on voit à travers un masque de tristesse. Peu les masques de joie, surtout vu l'énergie que je dépense pour, mais il a vu derrière les pitreries. Il est devenu mon meilleur ami. Il m'a dit qu'il visait une prestigieuse université. Je ne sais pas trop pourquoi, à l'époque, j'ai décidé de le suivre. J'étais juste heureux d'être à ses côtés. Et jaloux de quiconque l'approchais. J'ai compris deux ans plus tard que je l'aimais.

Et pourtant, même en parlant autour de moi, a des amis qui avaient compris depuis longtemps. Apparemment seuls les aveugles du groupe étaient concernés. J'ai compris que mon amour était différent de ce qu'on attend. J'ai passé plusieurs mois à faire des recherches. L'adolescence c'est pas très cool. Enfin sauf pour la poussée de croissance, je suis passé de ... nain? Bon petit à une taille presque normale. Et j'imagine que ça va continuer. Bref, toujours est-il que j'avais beau profondément aimé cette personne.. je n'ai jamais eu d'envie particulière. Même en visionnant des films orientés.. j'vais pas vous faire un dessin. Et aujourd'hui encore j'arrive pas a comprendre ce qui ne va pas. Ah, puisqu'on en parle, oui je suis puceau. Je dois aussi dire que durant toute cette année j'ai reçu des flyers de pub pour une université. Immortalia qu'elle s'appelle. J'étais flatté je dois dire. Je me disais que c'était parce que j'avais drastiquement amélioré mes notes. Juste pour suivre mon ami. J'étais bon en art, en langue... mais les maths, j'avais un mal fou à monter au-dessus du 13.

Bref, autant vous dire que tout ne s'est pas passé comme dans les films. J'ai cru lui déclarer ma flamme et que tout se passe bien. Qu'on se décide à prendre un appart en allant à la même université. C'était sans compter deux choses. La première c'est cette expression de dégoût que je n'oublierais jamais quand je lui ai parlé. Comme si j'étais un monstre de l'aimer lui. La seconde c'était cette phrase, oh si petit et si horrible. "Je ne suis pas une tafiolle moi, ne m'approche pas." Je ne comprenais même pas comment il pouvait réagir comme ça, alors que quelques heures auparavant on riait en imaginant les épreuves de l'A-level. J'avoue ne pas avoir pleuré ce jour-là. J'étais plus choqué qu'autre chose. Avec l'impression d'avoir pris une pierre en travers la tête, je n'arrivais pas à aligné deux pensées cohérentes. Mes oreilles sifflaient et mes pensées se perdaient dans le tourbillon de coton qui envahissait ma tête. Je me souviens à peine être rentré ce soir-là. Un soir long et difficile. Je n'ai pas mangé. Et je n'ai pas mangé les jours qui ont suivi. Lorsque j'ai enfin passé mon choc j'ai pleuré en effet. Si longtemps que je doute encore aujourd'hui avoir une goutte d'eau à dépenser à nouveau. Et j'avais mal. Mal au cœur, pas sûr. Je me sentais mal, partout, comme si mon corps n'était qu'une succession de morceau de verre.

J'ai passé l'A-level dans cet état et sur un coup de tête j'ai rendu le dossier d'inscription à la première université venue.. enfin vu la montagne de flyers et de lettre de cet endroit, Immortalia, je n'ai pas été long à remplir le dossier. Un coup de tête ou un moment de faiblesse je ne sais pas trop. Mes projets avaient été piétiné et réduit en poussière en moins de 20 minutes. Alors quitte à ça autant recommencer ailleurs. Même si je ne voulais voir personne, parler à personne. J'ai obtenu mon diplôme, sans mention alors que "j'en avais les capacités, je ne comprends pas ce qu'il t'es arrivé". Ouais.. moi non plus hein, c'est bête. Tant pis. Je me fichais de tout. Et pendant les deux mois de "vacances" je suis resté cloîtré, moi? Mal vivre la situation? Pas du tout. Vraiment pas. Je n'arrivais même pas à lui en vouloir. Je m'en voulais à moi-même. Je m'en voulais d'être différent. Je m'en voulais d'être un monstre. Au début. Ensuite j'ai réfléchi.. et j'ai accepté. Je n'aurais personne, jamais. Tant pis. Au moins je pourrais vivre une vie sans attache. La rentrée allait être libératrice. Je l'espérais du moins. Je découvris le campus, leur licence d'art était vraiment sublime. Je reprenais un peu le sourire. Bien moins radieux. Toujours pour moi-même, offrant des sourires factices à tour de bras aux autres.  

Ce n'est que 3 mois plus tard qu'on me convoqua dans une salle.. dont je n'avais même pas souvenir qu'elle existe. Elle ne faisait pas sens dans la nomination des autres salles si? Et.. je suppose que j'y suis aller. A vrai dire je m'en souviens à peine. Je ne me souviens même plus ce que j'étais sensé y faire. Mais en ouvrant les yeux j'ai vu le directeur, ok je l'avais aperçu une fois mais à ce moment je m'en fichais et là j'ai quand même peur, surtout quand il m'explique ce qui vient de se passer. Je ne peux qu'ouvrir la bouche sans savoir quoi dire. Bordel j'ai mal au crane. Un dieu hein? C'est de l'ironie c'est ça? Avec ma chance je suis tombé sur la déité des bas fonds.. Super

Mon dieu est Thot. Maître des arts, du verbe juste, des nombres et des signes. Il est plutôt lunatique et changeant. Vous voyez un peu le professeur hyper doué, sympa en entrée de cours qui vous démonte après 10 minutes? C'est un peu ça. Il aime les études. Les maths, les sciences. Oh et surtout sortir voir la lune. Je n'ai pas encore eu bien le temps de le cerner. Mais cerner un dieu, qui plus est lunatique c'est quand même compliqué non?

Parles pour toi jeune idiot.

Bon bin, là par exemple il est de mauvaise humeur. Ouais je sais, ça saute pas forcément aux yeux n'est-ce pas? Mais je vous assure qu'il est sympa parfois. Quand il m'ignore pas simplement en pensant probablement à la réunion d'un nombre parfait dans une perpendiculaire de je sais pas quoi.

Et je suis obligé de vivre avec toi alors que tu n'as même pas les bases de mathématiques?

Et oui mon vieil ami! Enfin, ce n'est pas si mauvais tous les jours. J'ai presque enfin compris une partie de ce que les profs tente de me faire rentrer dans le crâne grâce à Mr.Maths. C'est déjà prodigieux. Enfin, j'en rigole, mais je suis bien content qu'il soit avec moi. Il me fait un peu l'effet d'un ancien un peu guide. Bien sûr je ne lui avouerais pas. Mais sa présence m'a apporté quelque chose. Quand il n'essaye pas de me rabaisser comme une sous crotte. Je pense qu'il a un complexe quand même. Un tout petit. En même temps, je comprends. Il à beau être patron de l'art, de la lune, des maths.. bin il a pas un pouvoir overclasse... mais il a ses qualités!!

Tu le penses?

Pff. Evidemment! A quoi ça sert un pouvoir super classe quand c'est pour faire l'idiot avec? Regarde toi! Ton pouvoir est passif mais t'imagine tout ce que tes maths et tes sciences ont apporté??? DES MERVEILLES MONDIALES mec! Pardon..

Pour cette fois je passe. Soit respectueux.

Oh une chose encore! Thot n'essaye pas tellement de m'écraser. Comme je le disais j'ai l'impression qu'on s'est stabilisés dans une relation de maître/disciple. Assez satisfaisante. Et puis je crois qu'avoir quelqu'un qui lui remonte le moral lui fait quand même plaisir. Et moi.. bin il m'aide en cours parfois et surtout.. il est là.

Test rp: