Messages : 322 Localisation : Bureau, aile Nord, bâtiment principal
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Dim 4 Déc - 19:42
Event d'été, La Bataille du Groupe 2
Eireen O Mealaigh, Harry 'Asulf' O'Sullivan, Neal J. D'Arcy et Milena Bakh.
Un faux mouvement, et un élancement à l'épaule lui empêchèrent de lancer la dalle de pierre correctement et de toucher l'archer. Milena étouffa un gémissement de douleur. Autour d'elle, ses camarades se battaient tant bien que mal, mais semblaient tous échouer dans leurs tentatives pour tuer le dernier guerrier debout. Alors que son professeur volant avait échoué à achever le deuxième guerrier au sol, un égyptien, sortit de nulle part s'en était chargé avant de perdre la vie à son tour. La jeune femme eut un vertige et détourna les yeux. Elle n'avait jamais vu personne mourir, et voir deux personnes se faire massacrer sous ses yeux lui donnait la nausée.
Son regard survola les lieux avant de s'arrêter sur son camarade barbu, inconscient. Elle ne savait pas quoi faire. Son professeur tentait d'écraser le guerrier avec une statue et son autre camarade s'avançait, pleine de confiance vers son ennemi pour le blesser. Peut être qu'elle pouvait leur faciliter le travail en l'immobilisant ? Elle saisit donc une nouvelle dalle, plus légère que la précédente puisqu'elle ne pouvait pas se servir de son bras gauche, et cette fois, s'approcha plus près du guerrier pour tenter de lui fracasser le morceau de pierre sur la tête et ainsi l'assommer. Ou au moins l'étourdir suffisamment pour qu'il soit dans l'incapacité de se défendre.
Pv : 8/10 Action : Assommer l'archer avec une dalle.
(c)LOKIA
Invité
Invité
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Dim 4 Déc - 19:42
Le membre 'Milena Bakh' a effectué l'action suivante : Destin
Messages : 322 Localisation : Bureau, aile Nord, bâtiment principal
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Lun 19 Déc - 1:40
Event d'été Δ La bataille du groupe 2
Fin du troisième tour.
HRP:
Nous devions attendre Enja, mais pour des raisons d'efficacité je vais accélérer le processus. ELle pourra poster quand elle le souhaitera au besoin.
Une lueur d’espoir en Leila Keenan venait d’envahir le groupe qui, malgré l’échec de la jeune femme à stabiliser l’état du mourant, sembla avoir un regain de motivation. Armée de son tesson brulant, Eireen s’était élancé bravement sur Telipinus, le lacérant avec une violence surprenant pour une si douce jeune femme et étrangement sereine à ce moment (Bravo!). Elle sentit toutefois un violent choc sur le sol et de la poussière de pierre se répandre dans l’air. À son tour Mr. D’Arcy, avait retenté de balancer un objet sur la tronche de l’ennemis, manquant la jeune femme de peu, mais je ratant pas son ennemi. L’arme actuelle : une statue provenant des hauteurs de la pièce. Le fracassement de la sculpture se répercutant en écho, couvrit alors à peine le hurlement de douleur que poussa Telipinus alors que son pied s’écrasait sous son poids. L’archer s’effondra alors au sol, tentant de se redresser péniblement pour pouvoir continuer la lutte. Ce dernier eu bien peur en voyant Milena s’approcher de lui avec une dalle. Malheureusement pour elle, la douleur de son épaule l’avait empêché de la soulever suffisamment haut et elle avait fini par l’échapper sur son propre pied (-1 PV).
Telipinus : -2 (Eireen) -2 (Neal) -2 (Poison)= 7/25 PV Kurunta : MORT Asulf : KO Neal : -1 (pouvoir) = 12/15 PV Eireen : 8/10 PV Milena : -1 (échec) = 7/10 PV Leila :-1 (pouvoir du dernier coup dans l’équipe 1)-1 (pouvoir) 6/9
Je suis Kurunta et je suis MORT
Je suis Telipinus
J’étais souffrant, le pied en miettes. J’avais perdu mon fils aîné, je serais sans doute estropié jusqu’à la fin de mes jours, incapable de subvenir convenablement aux besoins de ma famille. C’était honteux. Nous semblions perdre la bataille, même notre grand roi semblait ne pas lutter avec autant d’énergie que lors de nos dernières batailles. Nous laissait-il tomber? Lui qui nous avait promis la victoire, l’honneur, la sécurité de nos familles. J’aurais au moins la consolation d’avoir fait le plus de dommage possible à ses demi-dieux et au peuple égyptien. Si nous pouvions simplement en tuer quelques-uns, ce serait une grande aide pour l’avenir aux vues de ce qu’ils pouvaient faire. Comment pouvions-nous lutter contre des tels êtres? Si nous avions su dans quoi nous mettions les pieds.
Le souffle court par la douleur, je tentai de me défendre, j’empoignai une flèche pour en transpercer la jeune femme aux cheveux de feux qui s’en prenait à moi armée d’un morceau aiguisé de terre-cuite.
Telipinus : 7/25
Je suis Narrateur Réussite
Telipinus touche sa cible et transperce Eireen à l'épaule (-3PV + -2 PV par tour).
Messages : 322 Localisation : Bureau, aile Nord, bâtiment principal
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Lun 19 Déc - 2:59
Event d'été Δ La bataille du groupe 2
Composition du groupe : Eireen, Asulf, Milena, Neal et ajout de Leila et Lawrence
Deux Hittites vinrent engager la bataille du côté du couloir qui mène aux cuisines. Telipinus, Chef de droite de 25 PV et Kurunta, son fils, 10 PV, vous font face.
Modération : Lawrence utilise son pouvoir « △ Peut endormir dans un rayon plus ou moins étendu autour de lui» sur Telipinus dans le but de l’endormir et d'éviter le combat ou le massacre de qui que ce soit.
Lawrence : étudiant : 8/10 PV
J’avais lamentablement échoué ma tentative d’endormir les hittites à ma plus grande frustration. Tout ce temps à s’entrainer, à devenir de plus en plus fort et habile avec mes pouvoir et voilà que lorsque cela comptait réellement, j’étais incapable de soutenir la pression et donc de les utiliser convenablement. Ça avait été pareil avec Auen…j’étais nul...Je m’attendais à une fin similaire pour ce combat comme je m’étais rapproché de l’ennemi, me mettant dans une position considérablement dangereuse. J’avais sans doute dû ma chance a Mykhaila qui lui, ne semblait pas du tout avoir de problème à maitriser ses propres pouvoirs. En effet, deux de nos ennemis, étaient finalement devenus nos alliés et avaient mis hors d’état de nuire le troisième. Je n’avais pas totalement saisi ce qui se passait mais là n’était pas l’important. Nous avions évité des effusions de sang inutiles et j’étais reconnaissant envers mon colocataire aviaire. Ceux-ci étaient ensuite partie pour s’adonner à une lutte acharner avec les leurs. Pour ma part, je cherchais Alistair des yeux sans le trouver. Mon regard se posa toutefois sur un petit groupe d’étudiant. Je reconnu Eireen avec qui j’avais eu quelques cours ainsi que le barbu qui avait failli se noyer lors de notre arrivée en Égypte. Si j’avais cru à l’époque que la situation ne pouvait pas être pire, je m’étais définitivement trompé. Horrifié par la vue du corps inerte du jeune homme et la visible difficulté d’Eireen à lutter contre le hittite, je ne pouvais tout simplement pas les laisser mourir, s’il était encore possible de sauver le premier. Ainsi donc, sans réfléchir davantage et sans tenir compte des avertissement d’Hypnos, j’avais suivit Leila qui semblait d’être dit la même chose. Ses dons de soins seraient de toute évidence, certainement très utile. Je décidai donc de m’orienter vers l’ennemi qui venait d’enfoncer une flèche dans le bras de la rouquine. Il me fallait cesser le combat. Le groupe semblait s’épuisé, et avec raison.
Le membre 'Lawrence Doogood' a effectué l'action suivante : Destin
'Anti-Hittite' : 18
Malédiction du groupe deux disait-on!
Nouveau bonus pour le groupe deux: En cause de désespoir, tout membre du groupe deux qui atteindra 1 de PV (pile) aura la chance d'avoir une "wild surge" provenant de votre divinité. Vous ne choisissez toutefois pas lequel de vos pouvoir s'activera. (Par exemple: actuellement, vous n'avez jamais vu un corps inerte aussi charismatique que celui de votre compagnon au sol.)
***Ajouté le 22 décembre: J'avais oublié 2 PV en moins pour Telipinus avec le poison. Une chance que je m'en suis rappelé.
Messages : 322 Localisation : Bureau, aile Nord, bâtiment principal
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Sam 24 Déc - 10:44
Event d'été Δ La bataille du groupe 2
• Composition du groupe : Neal, Milena, Eireen et Asulf. • Renfort : Leila + Lawrence
Eireen (terminale) : 5/10 PV Action : Tentative d'utilisation de pouvoir (faire brûler les vêtements du Hittite ou quoique ce soit d'autre sur lui)
Dans ce cours laps de temps où Eireen jubila d’avoir enfin pu porter un coup à l’agresseur Hittite, elle oublia qu’elle n’était pas seule, que d’autres avaient pour cible cet homme qui, vu de plus prêt désormais, semblait étrangement moins impressionnant. Il n’était qu’un Homme après tout, lui avait alors dit Hestia. Une armure, bien que légère, une arme, un air menaçant et on oublie vite qu’au final il était au même rang, qu’un Homme. Une pensée bien étrange pour Eireen. Ou elle n’était pas d’elle ? Vu son état psychologique, Hestia avait prise plus de place dans son esprit dernièrement. Oh cela ne la dérangeait pas, elles s’étaient mises d’accord juste avant non ? Oui, elle avait donné son accord. C’était même la rouquine qui avait proposé l’idée, de ce fait, ce ne devait pas être si bizarre que ses pensées se mêlent plus à celles de la déesse, non ?
Un mouvement et un « souffle » les surprirent toutes deux. Quelque chose venait de percuter le soldat et de le faire tituber, manquant de peu la jeunette. Cette dernière sentie la colère monter en elle. Pas contre le Hittite mais contre D’Arcy, lui qui avait envoyé cet objet encore non identifié pour Eireen. Quelle honte pour un homme de sa fonction d’accorder si peu d’intérêt à ceux qu’il se devait pourtant de protéger ! Encore une pensée d’Hestia.
La divinité dut pourtant détourner son attention de ce grave manquement professionnel, les yeux d’Eireen venaient de s’écarquiller et son cœur de faire un bond. La lycéenne ne chercha pas à éviter la flèche, elle n’était pas assez rapide, elle le savait. Elle se contenta donc de fixer l’homme, attendant le choc qui ne tarda pas et ne manqua pas de la déséquilibrer au point qu’elle dut s’agenouiller, s’appuyant sur une main.
Ce n’était « que » l’épaule mais bon sang que cela faisait mal ! C’était comme si l’impact du trait venait de lui rouvrir les yeux sur la situation. Les cris, le sang, les corps inertes, l’odeur… Elle fut soudainement prise de nausées et sa vision se brouilla. Elle n’était pas faite pour ça. Se battre, tuer… Pas elle… Elle parvint à contrôler ses premiers hauts-les-cœurs avec mal puis elle sentit ses forces faiblir. Elle devint patraque, son bras se plia sous son poids. Le mot « poison » traversa son esprit. Hestia. Oh Hestia, comme elle était désolée de tout cela. Hittites, pensionnat, possession, relations, même combat, mêmes échecs…
Les yeux bleus de la gamine se reposèrent sur le guerrier. Qu’il brûle. Que tout cela cesse. Qu’il brûle et que ses cris fassent fuir tous ses alliés. Qu’il brûle…
Messages : 322 Localisation : Bureau, aile Nord, bâtiment principal
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Sam 31 Déc - 13:52
Event d'été Δ La bataille du groupe 2
Gwen rejoint le groupe 2 pour la bataille.
Avant action:
J'reprenais difficilement mon souffle. Incroyable, on avait réussi. Pas que j'en avais doutée en voyant Poussin assurer tellement, mais j'me rendais bien compte qu'on s'en étaient super biens tirer. J'avais envie de féliciter tout le monde personnellement, mais mon euphorie passa bien vite, lorsque les sons de la bataille semblèrent comme me tomber d'un coup dessus. Le fracas des armes qui s'entrechoque, les cris de guerre ou de douleur, tout s’emmêlait dans mon crâne avec la force d'un marteau qui me martèle, comme une migraine mais d'une ampleur que j'n'connaissais pas encore. J'me sentais mal, en une seule seconde. Un contrecoup ? J'en avais pas besoin, p*tain. J'me masse la tempe d'une main, grimaçant, et porta mon regard sur ce qui m'entourait. Des combats, partout. J'remarque en premier Aislinn aux prises avec un grand guerrier, la reine dans le combat aussi, qui me semblait mal en point. Mon regard dérive plus loin, alors que j'suis dans un brouillard qui n'me laisse pas avoir les idées claires. J'vois juste, j'n'pense pas. Ethan, au sol entrain d'étrangler (il me semble) un Hittite, secondée d'une rousse armée une lance ; il me semble voir le soldat finir par pousser son dernier souffle. J'ai l'image du Pharaon avec eux, pourquoi donc... Étaient-ils ensemble ? J'n'vois pas le souverain. Est-il... Non, il est vivant ! J'le vois, entouré de gardes, en lieu protégé ! Voilà une très bonne chose, j'n'préfère pas imaginer ce qu'aurait engendré sa mort pour le futur... Mes sens commencent à s'habituer au bruit de la bataille et mes pensées reviennent ainsi que mon bon sens. Aislinn, dans la mouise, clairement. Que faire ? Agir ? Y aller ? Non, mieux ! J'me tourne d'un coup vers Poussin, et une partie de moi n'réalise que maintenant que mes deux autres compagnons on disparut, mais le reste de ma personne reste focalisé sur Poussin. J'le prends par les épaules, même si j'ai un peu de mal, car j'tiens toujours l'arc de l'ennemi dans l'une de mes mains.
- Poussin ! J'l'appelle pour que son attention soit bien sur moi. J'plante mon regard dans le sien. Tes gardes - nos alliés improvisés, j'désigne les Hittites autour de nous d'un mouvement de la tête, utilises-les ! Va leur dire d'aller prêter mains fortes aux autres ! Profite-en !
J'n'ai aucune pitié d'avoir l'intention de les utiliser contre leurs précédents alliés. Soit nous y passons, soit ce sont eux, et j'n'ai aucune hésitation en préférant les sacrifier eux.
J'm'apprête à insister sur ma demande auprès de Poussin, lorsque, malgré tous les autres bruits que j'percevais et qui embrouillait mon ouïe, un cri atteignit sans aucun souci mes oreilles. Mon monde s'arrêta d'un coup, alors que l'inquiétude emplit en une seconde ma gorge et que mon cœur se serra. J'me détachais de Mykha, reculait de quelques pas alors que j'la cherchais du regard : Eireen. Et j'la vis, et mon monde se réduit à sa seule personne, et son ennemi. Et lorsque mon regard se posa sur elle et qu'il sut analyser la situation, elle tombait, se tenant l'épaule d'où dépassait une flèche. À genoux, elle s'empêchait de tomber d'une main. J'voulus crier - ma terreur, ma colère, son nom ? - mais il resta coincé dans ma gorge qui me semblait tordue et sèche comme les déserts qui nous attendaient hors de la ville. J'fis un pas bancal dans sa direction, la bouche entrouverte sous mon envie de crier, mes yeux écarquillés d'effroi ; ça n'pouvait être vrai, il n'pouvait arriver ça, surtout pas à Eireen.
Le feu. Violent.
Le feu d'Hestia.
Son feu.
Il envahit d'un coup le Hittite, le transformant petit à petit en torche vivante. Ce feu me ramena sur terre. Eireen n'lâchait rien, jusqu'au bout, mais elle était si affaiblie... À regarder ce feu si semblable à sa chevelure, j'le sentis monter en moi, de mes entrailles, et se propager dans tout mon corps. La rage. J'n'laisserais pas ça arriver : j'l'défendrais, j'l'aiderais.
J'redeviens maître de moi-même, et j'n'ai pas besoin de Brigid pour savoir ce que j'dois faire. Nous sommes du même avis, sans même en parler, nous n'sommes plus qu'une. Un de nos Hittite allié a toujours le carquois de l'arc, et j'vais sur lui, il ne réagit pas et heureusement, car j'lui prends son carquois sèchement, mais j'm'en fous s'il ressent quelque chose. J'prends une flèche et laisse tomber le reste. J'veux avoir les mouvements libres. J'encoche la flèche, j'aligne mes jambes à la largeur de mes épaules, bien campée, calme ma respiration, et lorsque la flèche part, j'n'sais pas si elle va atteindre sa cible (Telipinus) - je n'ai jamais tiré - mais je m'en fous, et j'grogne, comme un animal, mais on perçoit une phrase compréhensible, dite hargneusement :
- Sale p*tain de bâtard...
Dès que la flèche est partie, j'lâche l'arc et l'abandonne au sol et j'accours jusqu'à Eireen. Lorsque j'l'atteins, mon premier réflexe serait de m'agenouiller à ses côtés et de m'inquiéter de son état, mais j'reste sur mon premier sentiment : la défendre, à tout prix. Alors j'm'arrête en une glissage devant elle, faisant rempart de mon corps face à l'ennemi, qui crame, qui crame...
J'lève mes poings en position de combat au niveau de mon visage, et j'suis prête à réagir au moindre mouvement de ce salopard. Aucune hésitation, ni crainte, ne transperce dans ma façon d'être ; et c'est très simple, car j'n'ressens rien de tout ça. J'n'ai pas peur, j'suis sûre de moi, j'me sens prête à affronter n'importe qui et n'importe quoi. Qu'il(s) vienne(nt) !
Suite à l'action ; les nombres de PVs : Gwen : 10/10 inchangé Telipinus : 0/25 -3 pvs suite à l'action d'Eireen et -2 pvs suite à mon action (sauf si j'me trompe ?)
Messages : 322 Localisation : Bureau, aile Nord, bâtiment principal
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Sam 31 Déc - 15:36
Event d'été Δ La bataille du groupe 2
Fin du 4e tour
Après tant d’acharnement contre le pauvre Telipinus, celui-ci rend l’âme de façon souffrante par un mélange de poison, calciné au sol par Eireen et percé d’une flèche par Gwen. Ce pauvre homme déjà au sol, espérait peut-être une mort digne d’un guerrier, mais en étais-ce une?
Vous pouvez faire état de votre situation face à ce post, mais c’est terminer pour le groupe 2! Je crois que vous serai d’accord c’était tout un combat! Félicitation!
**Note: Leila tente toujours de stabiliser Asulf si vous souhaitez l'aider. Ce sera considéré comme un succès comme un effort de groupe.
Messages : 322 Localisation : Bureau, aile Nord, bâtiment principal
Sujet: Re: GROUPE 2 - Bataille Ven 6 Jan - 10:41
HRP :
Yop ! Message principalement pour Leila et Lawrence (et Eireen): Je me suis permise de beaucoup de mouvements et qui vous concernent. Par exemple, lorsque je dis que Leila tente de m'empêcher de m'approcher d'Asulf lorsque je suis à moitié possédée par Brigid, ça peut tout aussi bien être Law qui agit. Et d'ailleurs, Lawrence peut très bien ne pas être là mais je suis partie sur la base où Lawrence était déjà avec Leila avant moi... Donc si quoi que ce soit ne colle pas (pareil pour Eireen, d'ailleurs), faut me dire en MP, j'ferrais ce qu'il faut faire ! Kissou
Event d'été Δ La bataille du groupe 2
Gwen fait ce qu'elle peut pour Eireen, utilise inconsciemment son pouvoir "Peut commander aux autres Déesses" sur Eithne et aide Leila avec Lawrence pour "sauver" Asulf.
Récit:
En fin de compte, ma flèche l'avait eu et il n's'était relevé. L'odeur de cochon grillé emplissait mes narines mais j'repris vite mes esprits ; Eireen. J'me tournais et tombais presque pour être à sa hauteur, me jetant sur sa blessure. J'inspecte le projectile sans oser toucher pour autant. Il me semble assez profondément enfoncé malheureusement... Ça n'va pas être facile de le sortir. Mais j'en avais besoin pour pouvoir bander sa plaie ou alors ça allait être pire. J'détache mon regard et le reporte enfin dans celui de mon amie où j'vois sa douleur et sa fatigue. J'm'adresse à elle d'une voix prudente et compatissante ;
- J'vais devoir t'enlever la flèche Eireen. Ça va faire mal sur le coup, mais ça ira mieux après, promis. Lorsque j'ai son accord, j'prends sa main dans la mienne et la sers, un peu, essayant de lui transmettre par ce geste de la force. J'vais compter jusqu'à 3 et puis tirer. Tu as le droit de crier, j'lui chuchote avant de la lâcher.
J'me redresse un peu pour pouvoir surplomber la blessure, enserre de ma main droite la flèche et entoure largement avec ma main gauche la surface autour de la plaie pour avoir une plus grande facilité à tirer. J'commence le décompte après avoir resserré ma prise et à "2" j'arrache d'un grand coup la flèche. À l'aide de celle-ci j'découpe un morceau de la jupe de ma robe et resserre les bords de la plaie d'Eireen et m'apprête à commencer à la bander lorsque j'vois un liquide se joindre au carmin de son sang s'écouler sur son bras. J'lâchais mon bandage improviser et m'approchais de la plaie ; une odeur qui me donnait le tournis et définitivement une couleur violette.
- M*rde, p'tain d'm*rde, du poison !, grognais-je entre mes dents serrées.
Immédiatement, comme un réflexe, j'me mis à "presser" la plaie essayant d'évacuer le plus possible de poison. Avec de la chance, il n'avait pas encore eu le temps de trop s'introduire dans son organisme et surtout, il n'était peut-être pas mortel. Ou juste à très grande quantité et vu ce que j'arrivais à sortir, ça allait peut-être le faire... Ou peut-être pas, pensais-je dans la seconde à suivre et c'est pour cela j'plaquais mes lèvres contre la plaie et aspira. Du sang et son goût caractéristique mais aussi "autre chose" qui devait être le poison emplit ma bouche, j'm'empressais de recracher le tout sur le sol. J'répétais plusieurs fois ces mouvements. Peut-être que le poison n's'était pas encore trop étalé et que j’arriverais ainsi à en enlever la plus grande partie. J'l'espérais. Au bout d'un moment (qui n'avait sans doute pas duré plus longtemps que quelques courtes minutes), où j'sentais ma tête tourner trop à cause du poison que j'contenais à force dans ma bouche, j'm'reculais et inspectait l'écoulement de la plaie. J'n'voyais plus de liquide violet. Il en restait peut-être encore, mais sans doute pas assez pour la tuer... Il y avait intérêt.
Sans plus attendre, j'bandais en quelques secondes la blessure. Une fois cela fait, avec le sentiment d'avoir fait mon travail, j'me permis de me détendre infimement. J'essuie ma bouche du dos de ma main sans savoir que j'm'étale encore plus du sang sur ma figure. J'respire lourdement. J'ai la tête qui tourne. Soudainement, j'suis prise de violents haut-le-cœur et je me retiens de m'écrouler par terre par la force de mes bras appuyés contre celui-ci, ma tête tombant lâchement vers le bas. Rien n'sort et pourtant mon estomac le demande. Alors j'crache, pour faire disparaître le goût de sang qui reste sur ma langue, et j'me doute que mon état doit être en lien au poison que j'ai continue. Après un moment, qui me semblait long mais qui n'devait en réalité avoir duré que quelques secondes, j'me redressais en reprenant ma respiration. J'n'm'attendais pas à cela. J'm'essuyais une seconde fois la bouche, étalant encore plus le sang et croisai le regard d'Eireen, qui elle non plus apparemment ne s'attendait pas à ça. J'lui souris pour essayer de rendre moins impressionnant ce qui venait de se passer :
- Apparemment, ton sang n'est pas à mon goût. Ma tentative pourrie d'humour servait aussi à ça.
J'remarquais soudainement son teint blafard et sa fatigue apparente et repassais en mode "docteur".
- J'ai dû te prendre beaucoup de sang en extrayant le poison. Ma mine était devenue sérieuse et un pli soucieux barrait mon front entre mes sourcils froncés. J'approchais ma main et tirais rapidement - pour ne pas la gêner trop longtemps - la paupière inférieure de l'oeil gauche d'Eireen pour voir qu'à l'intérieur elle était très pâle, preuve d'un manque de fer. Effectivement, elle avait perdu beaucoup de sang. Doucement mais fermement, au cas où elle aurait envie de résister, j'la forçais à s'allonger au sol en argumentant :
- Tout va bien, on contrôle cette zone, poses-toi. Et c'était vrai. Autour de nous, de nombreux soldats Égyptiens avaient terminé de neutraliser quelques hittites et repoussaient les derniers dans la partie opposée du palais. Ici, c'était safe. Et au cas où tu aurais envie de me contredire ; j'te rappelle que tu n'es pas une guerrière surentraînée mais une adolescente douée en natation et en photographie, donc, tu vas te reposer un peu ; ordre du docteur, concluais-je d'une voix pince-sans-rire.
J'restais assise à côté d'elle et j'avais posé ma main sur son ventre, dans un geste comme pour l'empêcher de se relever mais aussi pour me soutenir. Après toutes ces émotions, de cette situation catastrophique et d'avoir imaginé de la perdre, j'avais plus que jamais besoin de ma meilleure amie, parce que sinon, j'sentais que j'allais craquer.
J'savais bien que j'n'allais pas pouvoir rester là indéfiniment. La bataille n'était pas terminée. Mais juste le temps de reprendre une respiration convenable...
- Tu t'en sors bien, Gwen.
Entendre sa voix réconfortante et chaude, mais aussi que j'savais puissante me fit le plus grand bien. Qui aurait cru que j'ai ce sentiment qui me donnait l'impression que j'n'pourrais plus me passer d'elle. J'dois devenir folle... Cette réflexion nous amusa toutes les deux. J'regardais autour de moi, déjà plus en forme, sachant très bien que le moment de mon départ arriver. Où aller ?
Et c'est là que j'le vis. Étendu au sol, transpercé d'un couteau, inconscient. J'n'le connaissais pas personnellement, mais j'l'avais déjà vu. J'n'savais pas son nom, mais j'savais celui de sa divinité ; et la mienne la connaissait très bien. Et c'n'fut pas ma colère qui se mit à bouillonner dans le creux de mon estomac mais bien la sienne. Et tandis qu'elle se propageait partout par mes veines, elle devint mienne, elle devint nôtre.
- Eithne !, aboyais-je avec une voix que je ne me reconnaissais pas. C'était bien la mienne pourtant, mais comme fusionnée à une autre plus âgée et dotée d'une puissance perceptible. Je parlais de fusion, mais c'était bien le cas. Je la sentais partout, elle me sentait partout ; nous n'étions qu'une. Ma divinité et moi, unies.
Nous nous levions sans faire attention au léger tournis que nous apporta ce mouvement. Nous serrons les poings et avança droit sur le corps inanimé du jeune barbu. Une jeune fille, agenouillée à ses côtés, tenta de nous empêcher de nous approcher plus de lui en faisant barrage de son corps toujours en restant en position assise. Nous la connaissions.
- Ôte-toi de mon chemin, Leila Keenan, disons-nous de notre voix sans âge qui impressionnerait même le plus effronté du monde en la surplombant de notre hauteur tout en plongeant notre regard qui semblait flamboyer dans le sien, nous ne voulons aucun mal à ton ami. Nous ne la laisserons pas faire. Nous reportions notre attention sur le blessé. Tu nous as entendus, Eithne ?!, tonnions-nous en y mettant toute l'autorité et le pouvoir que nous avions : Nous t'interdisons de laisser ton hôte mourir !
Nous nous laissions tomber sur nos genoux et nous penchions sur le visage de l'endormi - en quelque sorte. Nous prîmes son visage en coupole dans nos mains et nous nous baissions jusqu'à l'une de ses oreilles où nous grognions durement :
- C'est un ordre !
J'me redressais brusquement si bien que j'tombais sur mes fesses en voulant m'éloigner du barbu comme si j'en avais peur. J'avais ma main sur mon cœur car j'sentais celui-ci battre follement contre ma cage thoracique. J'avais du mal à respirer, j'n'arrivais pas à croire ce qu'il venait de se passer. Et apparemment, à voir les regards qu'ont me jetaient, j'n'étais pas la seule. J'fermais les yeux pour échapper aux leurs. Au fur et à mesure, j'réussis à calmer ma respiration et à avoir des battements de cœur plus lent bien qu'encore fort. J'avais de nouveau les idées claires. J'n'me sentais pas en colère, juste... extrêmement sidérée. Mais nous étions d'accord toutes les deux, Brigid et moi, nous aurions une discussion seulement une fois tout cela terminé. Et pour l'instant, ce qui était le plus urgent, c'était d'aider Leila à stabiliser l'état du barbu. J'rouvrais les yeux et m'approchais du blessé aux côtés de la métisse. J'portais un regard critique sur les blessures pour finalement me détendre. Il semblait avoir eu une blessure importante au ventre, mais Leila avait déjà usée de ces pouvoirs sur lui. Ce qu'il restait, cependant, c'était le couteau dans sa cuisse. Leila pourrait encore agir, mais l'épuiser encore plus n'était pas une bonne idée. Avec les moyens du bords, ça m'semblait être possible de faire quelque chose pour cette blessure. J'avais les idées claires, précises, et j'me sentais, bizarrement, depuis l'épisode avec ma déesse, comme revigorée. Tout est déjà décidé dans ma tête.
J'cherche autour de moi et rampe à moitié jusqu'à la dépouille morte d'un hittite pour lui prendre la corde qui lui servait de ceinture puis revient jusqu'à mes camarades et noue la lanière autour de la cuisse meurtrie du barbu jusqu'à ce que j'vois l'écoulement du sang diminuer jusqu'à pratiquement disparaître. J'cherche un coin assez propre dans les voiles de ma robe et en déchire la quantité adéquate pour bander la plaie de la cuisse. J'n'remarque que maintenant l'état déplorable de mes mains ; sang séché, poussière. Certainement une très bonne idée pour infecter la plaie. Encore, me diriez-vous, vu l'état global de la situation il n'faut pas rêver... Mais même, en jetant un regard à mes voisins, j'remarque que les mains du rouquin me semblent plus propres que les miennes. J'lui tends le bandage improvisé en faisant attention à n'le toucher que par les bouts des doigts.
- Lawrence, c'est ça ?, j'demande pour être sûre. Tu sais faire un bandage ? Tu resserres les bords de la plaie et tu l'enroules de bandages, j'explique rapidement sans attendre sa réponse. J'ai les mains dans un état impossible si j'veux pouvoir avoir un pansement à peu près propre. Tu vas t'en charger. J'lui mets d'office les lambeaux de ma robe dans les mains et me tourne de nouveau vers mon travail.
Lorsque nous sommes prêts, après que j'ai déchiré en partie le pagne du garçon pour pouvoir panser librement, j'arrache le couteau de la chaire et lance un faible "vas-y" tandis que Lawrence se met déjà au travail. Il a le mouvement d'un pro. Il s'y connaît ? Voilà une très bonne chose. On va en avoir besoin prochainement, des qualités de soigneurs.
Il y avait en effet un peu trop de mouvement, mais vu la taille du RP je ne t'ai pas fait modifier, mais en temps normal, Law aurait clairement bougé avant cela, comme il est prompt à aider. On va jouer sur le choc disons. Par contre, je t'ai envoyé une note concernant la flèches. Tu m'en donneras des nouvelles .
Abus de texte ici:
Totalement dépité par le fait d’avoir échoué à endormir le hittite, j’avais dû assisté à sa mort brutale, calciné par Eireen et transpercé par une flèche de Gwen. C’était difficile de dire ce qui au bout du compte l’avait achevé, mais c’était peu important maintenant, la scène qui s’offrait à moi me démoralisait totalement. Pourquoi tout ce sang. Personne n’avait réellement envie de se battre s’était « une nécessité ». J’avais eu pitié du hittite, mais comprenais aussi l’énergie mise par les filles pour achever leur ennemie qui s’était acharné contre elle et contre notre camarade barbue étendu au sol. Craignant le pire je m’étais plutôt élancé auprès du jeune barbu et de Leila. Peut-être qu’au moins là, j’arriverais à être utile. La situation semblait critique, et j’avais tenté de déchiré un morceau de mon espèce de toge ouverte qui me donnait des airs de Jedi afin de pansée ses blessures. En effet, j’avais réussi à trouver de quoi me couvrir un peu, moi qui n’avais pas été particulièrement à l’aise de me promener torse nu comme la plupart des garçons. Je préférais de loin une tunique complète. Peut-importe, ce morceau de vêtement supplémentaire ne ferait certainement pas long feu avec toutes les blessures qu’il y avait autant dans un camp que dans l’autres...ou peut-être finalement. Le tissu était plus solide que je le croyais et j’abandonné mon entreprise de le déchiré, faiblard comme j’étais. Décidément, j’étais bon à rien.
Observant les blessures du garçon, couteau dans la cuisse, une vague de souvenir m’envahi et mes yeux devinrent instantanément humide. Je ne pouvais que trop facilement imaginer la douleur qu’il avait subi et subirait encore s’il survivait. Je devais faire quelque chose. Pour le moment au moins, il était inconscient et Leila semblait avoir réussi un peu à stabiliser son état, mais je pouvais sentir à son pouls qu’il allait devoir recevoir des soins plus efficaces que sur le champ de bataille si ce n’était pas d’un miracle dont qu’il avait besoin. Je notai toutefois la drôle de couleur que prenait graduellement sa peau autour de sa plaie aux flancs. La flèche n’y était plus, mais je me doutais bien qu’il y avait plus à tout ça. J’ignorais ce dont il s’agissait mais je décidai de traiter comme j’avais eu à être traité plus jeune après une morsure de serpent. C’était le mieux à faire. Avantage, il était inconscient et donc pas anxieux. Le rythme cardiaque était lent, ce serait bon pour lui et lui éviterait que le poison n’atteigne le cœur trop rapidement, mais il fallait des cataplasmes en urgence. Ça les égyptiens avaient définitivement des plantes pour le faire et à la cour royale d’autant plus! Balayant du regard désespérément les alentours, je trouvai une servante terrorisée à demi caché dans un coin et ne me fit pas prier pour aller la chercher. D’abord hésitante, elle me suivit tout de même. L’urgence du moment me donnait l’assurance de lui donner des ordres, malheureusement la barrière de la langue n’aidait pas. Il me suffit toutefois de lui montrer la plaie afin qu’elle comprenne ce que je voulais, elle partit en courant et je ne pouvais qu’attendre son retour…ou pas…j’observais les lieux autours et définitivement, il y avait des gens dans le besoin un peu partout. J’averti Leila de ne pas retirer le couteau immédiatement pour éviter les saignements tant que nous n’aurions pas de garrot et de bandage efficace.
D’accord et comprenant bien la situation, elle avait accepté de poursuivre les soins en attendant que la servante revienne. Voyant que Leila semblait mieux se débrouiller depuis la fin du combat, avec le calme qui s’installait peu à peu. Ce serait éventuellement de son état à elle que j’allais m’inquiéter vu l’énergie qu’elle y mettait. Inquiet, mais conscient que le garçon mourrait surement sans elle, je lui recommandai de faire attention à elle et de ne pas abuser malgré la situation, puis me relevai. Qu’est-ce que je ne vis pas alors que je cherchais à apporter mon aide à quelqu’un d’autre? La dénommée Gwen qui semblait aspirer le sang du bras d’Eireen. Je mis une bonne minute à observer la scène avec un air à la fois dégoûté et incompréhensif avant de réaliser ce qu’elle faisait. La flèche qui se trouvait par terre provenait du même archer qui avait atteint le barbu…le poison…elle tentait donc de la débarrasser du même poison que le barbu! Toutefois, sa méthode laissait à désirer, un moment de panique me saisit et je ne plus me retenir pas.
« RECRACHE!», hurlais-je d’une vois plus aigu et énervé que prévu en me jetant à ses côtés alors qu’elle était elle-même en train de le faire, pour des raisons évidentes.
« Premièrement, c’est surement le poison qui n’est pas à ton goût idi….! »
J’avais failli l’insulté et m’était retenu. Ce n’était pas méchant, simplement la situation me rendait nerveux et pour avoir eu à subir de tel traitement dans ma jeunesse je savais que fait de cette façon cela pouvait faire nécrosée une plaie en plus de risquer l’empoisonnement de la personne qui tentait de le retirer. Immédiatement j’avais posé ma main sur ma bouche, un air navré, mais ce fut de courte durée parce qu’elle avait de toute évidence avalé un peu du truc. Rien qui la tuerais par contre, mais elle allait surement être malade.
« Deuxièmement, Eireen à assez de sang dans son corps pour ne pas être trop affecté par une aspiration de son bras! Et les pressions et l’aspiration peuvent aider à la nécrose et ce n’est pas garanti qu’elle survive et toi…bah ça dépend s’que t’as absorber hein…C’était quoi l’idée?… », marmonnais-je finalement, de plus en plus malaisé au fur et à mesure que je réalisais la portée peut être vexante de mes mots. En m’accroupissant aux côtés d’Eireen pour analyser son teint blafard, je réalisais toutefois que je n’avais pas été bien mieux, si j’inquiétais Eireen, son pouls allait accélérer et le cœur battre plus rapidement. Le poison qui s’était sans aucun doute déjà répandu risquait d’atteindre le cœur et des organes plus important. Il fallait que je répare mon erreur.
« Euh… »
J’observai Eireen, inconfortable après mes paroles qui n’inspiraient clairement pas le calme.
« Je…euh… Le mieux dans ce cas-là c’est de se calmer….Euh…je…une servante va revenir avec des plantes antipoison du jardin royale…enfin…C’est ce que je voulais qu’elle fasse. Tout va bien aller…et Gwen à raison pour le repos je suis tout à fait d’accord.» « Tu n’es pas rassurant du tout. »
« Tu crois que je me sens rassurer moi! », m’insurgeai-je intérieurement contre Hypnos alors que ma propre respiration s’accélérait.
En effet les combats rageaient toujours autour de nous, bien que notre section de la grande salle semblait s’être calmer. Je m’inquiétais toutefois toujours pour mes camarades, mais je ne valais rien au combat, mes notions de soins, ça par contre, je pouvais m’en servir. Gwen avait entretemps décidé d’étendre Eireen avant de se diriger vers l’autre étudiant sur qui je m’étais penché un peu plus tôt. J’en profitai pour analyser les bandages faits avec un certain soin, je devais l’admettre.
« T’as pas intérêt à aspirer, on a assez de blessés! », lui criais-je sans qu’elle ne m’entende, déjà occupé à interpeler le patient 1.
« Tu sais quoi? », demandais-je a Eireen.
« Fait-moi confiance, je vais m’occuper de toi. »
Sans demander, conscient qu'elle se DEVAIT de relaxer, j’allai appliquer ma main sur son front, oubliant tout ce qui se passait autour, tentant de faire le vide malgré la voix d’outre-tombe qui sortait de la gorge de Gwen. Mon regard s’assombris se parsemant, d’une série de petits points blanc lumineux comme des étoiles. Ma respiration comme celle d’Eireen sembla ralentir, ses paupières s’alourdirent. Après un bref, moment, j’avais la sensation qu’Eireen était définitivement partie dans les bras de Morphée…ou d’Hypnos dans ce cas-ci...même famille de toute façon! Je me levai alors lentement, reprenant contact avec la réalité et récupérant la couleur naturelle de mes yeux.…il me fallait vraiment poursuivre mes entraînements malgré ce qu’Hypnos me disait. J’ignorais même si j’avais réussi à endormir la rouquine vu le stress, mais je l’avais clairement assoupi un peu. J'éprouvais un certain malaise à l'idée de lui avoir exposé mes pouvoir ainsi, mais je n'allais pas hésiter ici. Je faisait la bonne chose, celle qui était humaine et donc le bon choix. Mes petits stress de la vie devaient d'attendre...petits...tsss...
- Lawrence, c'est ça ?, entendis-je finalement.
« Hein? Euh…oui …»
-Tu sais faire un bandage ? Tu resserres les bords de la plaie et tu l'enroules de bandages. J'ai les mains dans un état impossible si j'veux pouvoir avoir un pansement à peu près propre. Tu vas t'en charger., me dit-elle en déposant des bandages improvisés dans mes mains.
Je levai un sourcil en les observant…Je n’avais pas l’impression qu’ils étaient bien plus propre que ses mains après qu’elle les aient pris….Le sang d’Eireen les recouvrant, je trouvais cela franchement peu hygiénique….mais nous n’avions rien d’autre pour le moment et il fallait réduire les saignements. Je secouai ma tête comme pour remettre les pensées et les priorités à la bonne place. Surtout que Gwen avait pas perdu de temps, elle avait pensée à utiliser la corde qui servait de ceinture comme un garrot avant de retirer le couteau. Elle m’avait à peine laissé le temps de me placer. Heureusement, mes misérables expériences de vies m’avaient habitué à pansée. Reste que les conditions étaient misérables. Tout au long je continuais mes soins, tendant la main pour des bandages supplémentaire sans la regarder, concentrer sur mes prochains gestes.
Après un moment, la servante que j’avais avertie un peu plus tôt arrivait à la course avec un mélange de plante bouilli. J’ignorais ce que c’était, mais j’allais lui faire confiance. Elle avait compris ce que j’avais voulu et je lui avais rendu un sourire profondément reconnaissant et soulagé avant d’appliquer faire le cataplasme. Je pointai ensuite, Eireen du doigt pour lui dire de s’occuper d’elle. La servante n’attendit pas et se dirigea vers elle afin de la traiter. Une fois terminé, je me retournai vers les deux filles, le souffle court, me laissant tomber les fesses au sol, tentant de prendre de bonnes respirations. Je ne devais pas faire de crise maintenant, mes pompes étaient encore à table et j’en étais loin et beaucoup plus près d’Asilinn, qui selon ce que je venais d’apercevoir semblait plutôt bien s’en sortir.
« Bravo mesdames. Je crois qu’on ne peut pas faire plus ici. Leila tu es une bonne combattante, mais tu sembles épuisé et ils ont besoin d’être surveillé, tu peux t’en occuper? Si quelqu’un vient pour finir le boulot, je ne serai d’aucune utilité. »
La tête d’abord basse à l’idée d’être aussi peu utile, et honteux devant mon attitude face à Gwen qui avait seulement chercher à aider Eireen, je me retournai face à la noiraude.
« Désolé pour tout à l’heure. J’ai paniqué. Tu as bien fait…juste…fallait pas aspirer la plaie…Mais l’erreur est compréhensible vu l’environnement. Sérothérapie impossible, pas d’hosto…Enfin, bref, je m’excuse. Tu te sens bien? Pas trop absorber de poison? Si tu te sens mal tu devrais rester avec eux, sinon… je vais aller aider les autres, tu es bienvenue. Ce combat doit finir, il dure depuis trop longtemps (7 mois erm…Quoi vaut mieux en rire qu’en pleurer! XD), mais ne le blesse pas, je vais essayer de le calmer d’accord?»
Sans attendre la réponse, je me redressai vivement en tentant de prendre mon courage à deux mains et de respirer normalement. J’allais apporter mon aide à Aislinn, ouais…moi Lawrence Doogood, je prévoyais de sauver les fesses d’Aislinn O’Riley…mais quelle blague! Je ne pouvais tout de même pas la laisser tomber.
« Poing à partir de la taille » me rappelai-je, juste au cas où je n’arriverais pas à l’endormir à son tour.
HRP:
Law quitte vers le groupe 3 (ça sent la fin). Dès que le dirlo aura posté, c'est all in pour tout le monde! Alum veux Mursili mort!