Mon sac à dos à l’épaule, je grimpais lentement les escaliers menant à l’étage supérieur, là où se trouvait la chambre 215. On m’y a transféré après que je sois passé par la salle 3.4 et que j’en sois sorti vivant.

Je n’avais pas l’intention de te laisser mourir.

Njörd. Sa voix grave et claire résonne dans mon crâne encore douloureux. Les anti-douleurs qu’on m’a donné à l’infirmerie ont commencé à faire effet peu après ma sortie du local mais n’avait pas encore retiré complètement l’étau qui enserrait mes tempes.

Encore heureux...

Mes tympans captaient toujours un faible cillement intermittent. Je frottai une oreille de la main tandis que de l’autre, je m’agrippais solidement à la rampe pour m’aider à me hisser au-dessus des dernières marches. Avec un souffle d’effort, j’atteint enfin le couloir débouchant sur le dortoir des garçons. Je suivais du regard les chiffres sur les portes jusqu’au bout de celui-ci. Devant la porte 215, je m’arrêtai et fouillai mes poches pour en sortir la clé qu’on m’avait remise. La porte déverrouillée, j’entrai et la refermai derrière moi.

J’étais confus. M’étais-je trompé d’endroit ? De chaque côtés de la porte jusqu’au mur du fond, des rideaux pendaient du plafond jusqu’au sol, donnant à la pièce une allure lugubre. On aurait dit les coulisses d’un théâtre. Je remarquai sur ma gauche un interrupteur, que j’inclinai vers le bas du bout de l’index. La lumière déclenchée provenait d’un unique plafonnier au-dessus du couloir.

La pièce était silencieuse.

Je fit un pas sur le tapis moelleux qui recouvrait le sol, glissai mes doigts contre les rideaux, incertain. Puis, je repoussai celui qui se trouvait sur ma gauche, découvrant une chambre. Dans la clarté sommaire, je vis au mur un second interrupteur que j’actionnai. Un autre plafonnier éclaira cette fois seulement cette section de la pièce. Cette chambre était spacieuse. La pièce entière était énorme mais je ne m’attendais pas à découvrir autant d’espace pour une seule section, sachant que nous allions être quatre ici. Le lit simple, situé contre le mur, aurait pu être double et on aurait tout de même pu inviter deux autres personnes à dormir sur le sol.

Tes critères ne sont pas les mêmes que le reste du monde, jeune homme.

Njörd était amusé. J’haussai les épaules, me souvenant d’endroits où nous dormions huit dans plus petit. Sur ma droite, un autre rideau devait séparé cette section de l’autre. ‘’Deux chambres de chaque côté du couloir donc,’’marmonai-je. Une armoire penderie était contre ce mur factice, une façon de rendre la séparation plus concrète sans doute. Je m’avançai vers la fenêtre et ouvrit les rideaux plus pâles que les autres qui la camouflait, faisant entrer la lumière naturelle de l’extérieur. J’éteins le plafonnier. Une table de chevet et un bureau de travail sous la fenêtre complétait le décor simple. J’ouvris les portes de l’armoire. Vide. J’étais le premier arrivé.  

Les autres sections étaient toutes pareilles à quelques différences près. L’aménagement des meubles des chambres adjacentes était symétrique. Deux chambres possédaient une seule fenêtre. Une n’en possédait aucune. Celle qui attira mon attention en avait deux.

La lumière de l’extérieur baignait mon visage dans cette section, située dans le coin au fond à gauche. J’avais une vue magnifique sur l’extérieur des dortoirs et l’air frais qui entrait par la fenêtre que j’avais ouverte me revigorais. Je fus cependant pris d’un doute.

Je devrais peut-être prendre —

Prends celle-là.

Et si quelqu’un d’autre la veux ?

Prends-la je te dis. Premier arrivé, premier servi.

Je restai debout au milieu de cette chambre, mon sac toujours sur mon épaule. J’avais le choix. C’était... inhabituel pour moi. Je déposai mon sac au sol, m’approchai des fenêtres et souris.

Ok, je prends celle-là.

Le rire heureux de Njörd me répondit.

J’m’étais éveillé à l’infirmerie dans un état…étrangement joyeux pour un lendemain de possession. En fait...j'étais un peu perdu, incertain d’avoir passé la pire ou la meilleure nuit d’ma vie. Quoiqu’il en soit…la chose qu’on m’avait forcé à toléré à l’intérieur de ma tête…avait su s’occupé d’moi comme elle l’avait dit et je m’en sentais horriblement coupable, mais satisfait. Cette ambivalence me torturait. J’étais toujours épuisé et faible de la veille, mais je pouvais me mouvoir et on m’avait affirmé que je ne risquais plus rien et que je pouvais gagner ma nouvelle chambre dans les résidences des étudiants M. Celle-ci se trouvait au 2e étage, il s’agissait du 215. C’était ce que je retenais, mais je sentais mon cerveau encore embrumé. J’avais donc pris mes effets personnels, soi un sac de vêtements, un sac rempli de matériaux d’art ainsi que mon instrument de musique avant de m’y diriger, un air niait, mais serein affiché sur mon beau visage. Faut dire qu’on m’avait bourré d’anti douleur, des relaxants musculaires et des calmants durant la nuit.

*Tu vois que l’on est bien ensemble?! On fera de grandes choses et on fera tout ensemble!* Me dit la voix toute enjouée qui semblait être maintenant mon fardeau d’supporter pour le meilleur et pour le pire. J’hochai la tête sans vraiment l’entendre, mais la femelle semblait satisfaite. J’arrivai après un trajet qui me sembla une éternité, devant la porte 215. Tout me semblait au ralenti et je me sentais peu habile. Inévitablement, j’échappai les clefs de la chambre qui me semblaient soudainement trop loin pour moi. J’savais pas s’quon m’avait donné, mais s’tait clairement du bon stock. Découragé, j’laissai tombai ma tête, contre la porte de chambre dans un bruit sourd…

« Aouch. » Dit-je lâchement sur un ton neutre.

Je fermai les yeux un moment, essuyant la bave que j’avais de la difficulté à retenir vu le relâchement de mes muscles. Après quoi je me penchai pour ramasser mes clefs, m’appuyant contre la porte pour conserver ma stabilité. Lentement, j’l’ouvrit finalement, pour voir le luxe dans lequel j’vivrais prochainement. Du coup, j’observai la pièce avec un étonnement grandissant, ouvrant les yeux au même rythme. J’avais probablement jamais eu une chambre aussi chouette et ces rideaux…god…ces rideaux. Wow…ça valait p’t’être le coup d’être possédé….euh non…c’était mal de pensée ça pas vrai…Fallait pas. J’avançai lâchement, trainant les pieds jusqu’à ce que j’me les prennent dans le tapis moelleux, me rattrapant de justesse. J’remarquai la fenêtre au fond de la pièce prêt du lit du fond, situé en face de celui de mon futur colocataire qui se trouvais déjà dans la pièce. J'me dirigeai vers ce lit pour y déposer mes effets, repoussant d'abord les rideaux qui l'entourait d’un geste vif quasi théâtral en me faisant ricaner moi-même. J’aurais tout donné pour être dans un meilleur état et profiter des lieux convenablement. L’endroit me plaisait bien en fait je m’installais déjà, laissant tomber le tout sur mon nouveau lit. Ensuite, j’entrepris d’explorer un peu, entendant une autre personne, clairement mon futur coloc s’amuser avec sa propre section.

* Chouette…des gens.*

J’me r’tournai pour apercevoir un gamin de d’eau. J’dis gamin, parce que clairement on avait quelques années d’différences. Le kid semblait vêtu de l’uniforme de l’établissement déjà. J’m’approchai de lui, me laissant choir sur son lit.

« Allo. » lui lançais-je en fixant le plafond d’un air absent.

Mon dieu s’que j’devais faire dure…l’horreur…mais j’avais le choix? C’était honteux…On m’avait fortement r’commander d’reprendre le cours de ma vie comme si d’rien était. J’avais même pas pu arranger mon accoutrement et mon allure convenablement et on m’envoyait dans une chambre avec d’nouveaux coloc…non, mais…C’était pénible, tellement pénible…j’en étais limite malheureux, mais ne laissait rien paraître. J’étais trop fière, trop parfait pour que ça me dérange de toute façon…pas b’soin de s’arranger non?

*Tu es parfait mon chou. Rassure-toi… *

« Merci, j’sais….Oups…j’ai parlé à voix haute hein? J’ai un peu de la misère avec le…ça… » dit-je lentement à l’adresse de mon coloc en pointant mon crâne d’un doigt mou.

« C’quoi ton p’tit nom? Oui toi…pas elle.» Je repointai ma tête à nouveau. Étrangement, je sentais le besoin de spécifier, comme s’il pouvait y’avoir confusion…en tout cas moi j’tais confus. Je relevai la tête pour mieux voir mon coloc.

« Y t’on eut toi’si les…les… » J’avais beau chercher une insultes, mon cerveau trouvais mal les mots. J’émis un petit grognement frustré en guise de remplacement avant de r’laisser tomber ma tête sur le lit et de chassé l’air de la main comme pour lui dire de laisser faire. J’couvrit ensuite mes yeux d’mon bras et pris une profonde inspiration. « Désolé…y m’on bourré de…de p’tit… »J’fis le geste de minuscules entre mes deux doigts. « …médoc. »

"Aph? J'vais avoir à porter le même truc qu'lui?...Oh...et encore...pas que j'te juge...juste...l'uniforme..." Me rattrapais-je auprès d'Alistair, réalisant que j'parlais toujours à voix haute.

*Oui, c'est l'uniforme de l'établissement.* Me répondit-elle calmement en riant légèrement.

Une expression de vive souffrance apparu sur mon visage.

*Mais...tout le monde pareil? Mais...mais...fuck les conventions! J'les emm*rdes!...C'est tellement neutre...pas original...J'veux pas d'sentiment d'appartenance à un pensionnat de m*rde qui m'a fait possédé? Quel idée de c*n!*

*Je suis certaine que tu peux trouver un moyen de l'améliorer tout en t'intégrant au groupe. Tu es créatif et talentueux. J'ai confiance.* Me rassura-t-elle.

*Ouais t'as raison...j'me fais du soucis pour rien.*

Aujourd'hui était le jour au je sortais enfin de l’hôpital, j'ai encore mal partout mais bon quand le pensionnat dit quelque chose apparemment on ne peux pas y dévier je me levai donc et me dirigeai vers l’infirmière qui s’était occupé de moi pendant tout ce temps, pour récupérer quelques médicaments ! Antidouleur etc. et pour lui dire au revoir bien sur car faut avouer qu'elle était vraiment mignonne je serrai bien resté plus longtemps, après se touchant au revoir...ou pas !

Je quittait l’hôpital pour me prendre un GROS quart d'heures de bus pour enfin rejoindre le pensionnat, une fois arrivée je dois dire que j’étais un peu perdue, je n'avais plus aucun souvenir de cet endroit, c'est un peu comme quand on quitte sa petite école de primaire pour rejoindre le gros collège ! Ouais je sais la comparaison et nulle mais c'est la seule que j'ai trouvée donc chut, je fais ce que je peux !

Ne t’inquiète pas mortel, je serai la pour te guider

Merci...mais...euuuh...comment tu t'appelle au faite ?

Je n'ai pas vraiment de nom, je suis juste l'esprit de chat

Je vais t’appeler Myõ, je le sens bien

Je sentais le ronronnement de Myõ au fond de ma tête, il semblait être heureux de ce prénom ! Je me baladais à travers le pensionnat espérant retrouver quelques souvenirs mais rien, ma marche fit arrêter par une personne m'interpellant, sa semblais être un professeur ou autres ! D’après ses dires on m'a déménagé dans la chambre 215 avec deux colocataires, je me demande si je les connais enfin si mon ancien moi les connaît, je ne veux pas les inquiéter je vais devoir jouer la comédie !

Myõ me conduisit jusqu’à l'entrée du dortoir mais soudain la porte de l'entrée des dortoirs claqua violemment et semblait plus grande autour de moi il ne me fallut par beaucoup de temps pour réaliser que je m'étais transformé en chat avec mes vêtements juste à côté c'est génial, Myõ m'en avait parlé de ça que ça faisait partie de ses pouvoirs mais malheureusement je ne les contrôle pas du tout donc je vais rester sous cette forme le temps que sa durer, je n'ai pas envie de reprendre ma forme humaine à poil !

je vais aller chercher de l'aide auprès de mes colocs, sous ma forme féline je me dirigeai dans ma nouvelle chambre, heureusement la porte était entrouverte, mes deux colocs étaient là j'essayai de les attirer vers mes vêtements en leur donnant des coups de patte, en miaulant, je me suis dirigé vers la porte en les regardant en priant qu'ils me suivent !

Désolé c'est de ma faute...

T'en fait je ne t'en veux pas !

Un tintement métallique se fit entendre de l’autre côté de la porte principale. Je m’approchai de la limite de ma chambre, regardant en direction de l’entrée. Je n’avais pas entendu la porte se refermée. Quelque chose cogna sur le panneau de bois. Une fois.

« Aouch. »

*Ça n’a pas l’air d’avoir fait très mal.*

J’haussai les épaules, les yeux toujours fixé vers l’entrée. Ce devait être mon premier colocataire. Une clé déverrouilla la porte et un jeune homme entra. Je senti ma mâchoire se relâcher.

Magnifique adj. Admirable, grandiose. Un homme magnifique était entré.

Angélique adj. Propre à l’ange, digne d’un ange. Ses traits angéliques, éclairés par la clarté du jour, embellissaient la pièce.

Ensorcelant adj. Envoûtant, charmeur, fascinant. Lorsqu’il ouvrit grand ses yeux ensorcelant, je ne pus détacher mon regard de lui.

*Et bien et bien... Voilà qui est intéressant !*

Je refermai ma bouche, mes dents s’entrechoquant au mouvement brusque de ma mâchoire. Au ton goguenard de Njörd, je sentis mes joues s’empourprer, honteux qu’on ait surpris un secret que je n’avais aucune intention de dévoiler.

*Tu n’as pas à avoir honte*

La voix de Njörd s’était adoucie. Mon trouble face à l’inconnu restait toutefois le même. Lorsqu’il se prit les pieds dans le tapis, je profitai de son inattention pour retourner dans ma chambre, dos à l’entrée. Les mains posées à plat sur le bureau, je tentai de reprendre mes esprits. Je ne pouvais pas tirer les rideaux. Trop bruyant. Pas subtile. Je ne pouvais pas non plus me cacher. Trop enfantin. Et encore moins subtile. Je pris lentement de longues inspirations, posant mes mains froides sur mes joues, l’air frais de la fenêtre ouverte aidant. Je devais faire disparaître mon embarras avant que —

« Allo. »

Merde. Je me retournai. L’inconnu s’était laissé choir sur mon lit, les yeux tournés vers le plafond. Je regrettais les deux fenêtres de ma chambre, maudissant l’un des rares jours de soleil que connaissait la région. La luminosité sur son visage rendait son teint de porcelaine encore plus séduisant. Les jeux d’ombres que créaient quelques mèches de ses cheveux et son nez... Il devrait être dans un musée, pas sur mon lit.

Sur mon lit.

Njörd éclata de rire tandis que je mettais un frein à la direction que prenait mes pensées, mortifié. Aucun doute, l’inconnu verrait bientôt mon état et s’en moquerait sûrement. Puis ce serait les blagues pourries et les brimades et les coups bas dans les couloirs et —

« Merci, j’sais….Oups…j’ai parlé à voix haute hein? J’ai un peu de la misère avec le…ça… »

Il pointa sa tête. Je fronçai les sourcils, me concentrant pour la première fois sur ses mouvements plutôt que les atouts de son visage. Il semblait...

*Tout droit sortit de la salle 3.4 ?*

Éclair de compréhension. Je ne m’étais pas posé la question. En même temps, tous les élèves de la section M étaient situés à cet étage du pensionnat, c’était donc normal que j’en croise d’autres.

« C’quoi ton p’tit nom? Oui toi…pas elle.»

*Possédé par une déesse donc ! Je me demande si je la connais...*

‘’A...Alistair Braidy. Et toi ?’’

Il releva la tête vers moi. Ses yeux étaient gris violacé, sombre et profond. Un abysse où il était facile de s’y perdre. À son oreille droite brilla l’éclat d’une rangée de bijou lorsqu’il bougea.

« Y t’on eut toi’si les…les…Désolé…y m’on bourré de…de p’tit...médoc.  »

Parler lui semblait difficile et ses premiers mots me mirent mal à l’aise. Ils m’ont eu moi aussi... Toutes les personnes qui passaient par la 3.4 n’étaient donc pas consentantes...

*Njörd c’est quoi cette histoire ?*

Son silence m’inquiéta.

"Aph? J'vais avoir à porter le même truc qu'lui?...Oh...et encore...pas que j'te juge...juste...l'uniforme..."

Mon attention revint vers l’inconnu. Je regardai mes vêtements, qu’il observait avec une expression douloureuse. Gêné, j’époussetai mon uniforme. Je m’étais pourtant trouvé très bien en me voyant dans la glace lors de l’essayage. Classe, même. Je croisai mes bras sur mon torse. Ne pas être remarqué, ça, j’y étais habitué. Être remarqué parce que quelque chose que l’on aime déplait, c’était humiliant. Être remarqué de cette façon par une personne qu’on avait admiré... C’était...blessant. Je fus distrait de mes pensées maussades par un miaulement à mes pieds. Un chat était entré dans la pièce et donnait des petits coups de pattes sur mes jambes.

‘’Mais qu’est-ce que tu fais là toi ?’’

J’adorais les chats. Souriant doucement malgré moi, je me penchai pour le prendre dans mes bras, passant mes doigts sur son pelage doux.

‘’Tu t’es perdu ? Tu veux qu’on t’aide à retrouver ta maison ?’’

‘’A...Alistair Braidy. Et toi ?’’

« Ethan…Shaw. J’suis arrivé dernièrement…»

J’tournai la tête vers le visage d’Ali, le regardant, mais le percevant qu’à moitié. Je notai toutefois une petite pause dans ses paroles qui me laissait croire que j’avais pu l’vexer…mais voyons c’est que l’uniforme de l’école.

« Ne le prend pas mal…c’est que… » J’allais tenter d’lui expliquer mon raisonnement quand un miaulement s’était fait entendre et je perdis totalement ma concentration.

« Minou? » Interrogeai-je Ali du regard en me redressant brusquement puis plaquant mes mains sur mon crâne pour éviter que ça tourne.

‘’,Mais qu’est-ce que tu fais là toi ?’’

Je vis Ali prendre ce qui semblait être une boule de poils mouvante…donc certainement un chat.

‘’Tu t’es perdu ? Tu veux qu’on t’aide à retrouver ta maison ?’’

« Il y a des cachotiers qui cachent leurs animaux de compagnies ici ou on n’a pas le droit? » Demandais-je pleins d'espoirs.

Je tendis la main vers le derrière de l’oreille de l’animal pour le caresser doucement, un sourire un peu plus tendre aux lèvres.

« Awww…s’que j’ai toujours voulu avoir un chat…mais c’tait interdit à l’orphelinat. C’est pas faute d’avoir essayé d’en adopter, mais on me les a retirés. Eh…si on ne trouve pas son maître, j’dis qu’on l’adopte. Oh et on lui met un collier punk, y serait badass!» Ajoutai-je sur une note d’humour.

Je décidai d’me relever pour me diriger vers la porte d’la chambre afin de vérifier si son maître n’était pas dans le couloir. M’appuyant contre les meubles au passage, j’me rendis à la porte avec succès. Le couloir semblait vide de toute présence. À la place, j’trouvai une pile de vêtements devant l’entrée. Je me penchai, les prenant et les observant…fixement, je tentais de trouver une explication logique…Y’avais un mec qui se trimballait à poil dans le couloir apparemment. En effet, la pile comprenait un ensemble complet, sous-vêtements inclus. J’jetai un dernier coup d’œil rempli d’espoir dans le couloir, mais ne rencontrai que ma déception.

« Al?...oh tu permets que j’t’appelle Al…ou Ali?...Juste pour demander…ça te dit quelque chose ça? Parce que sinon y’a un mec qui se trimballe à poil. Serais-dommage de manquer ça…m’enfin, mon point de vu.»

Je lui montrai les vêtements suspendus au bout de mes doigts que j’échappai, ma dextérité ayant foutu le camp avec mes sens en général.

Je continuais de miauler et de donner des petits coups de pattes et finalement un des garçon mes remarqua, victoire allez viens suis moi enfin c'est ce que j'aurais espérer mais au lieu de sa il me pris dans ses bras sans que j'ai eu le temps de m'enfuir, bon quitte a être porté par quelqu'un j'aurais préférer une jolie fille !

J'aurais préférer aussi !

Sa fait plaisir qu'on sois sur la même longueur d'onde Myõ

‘’Mais qu’est-ce que tu fais là toi ?’’

Bah c'est ma chambre ici aussi enfin c'est ce que j'aurais voulu dire mais juste des miaulant sortais...

‘’Tu t’es perdu ? Tu veux qu’on t’aide à retrouver ta maison ?’’

J'abandonnais l'idée de vouloir leur parler un après tout un humain ne peux pas parler au animaux, et j'essayais de m'extirper des bras du garçon pour récupérer mes vêtements par mes propres moyen mais sans succès !

« Il y a des cachotiers qui cachent leurs animaux de compagnies ici ou on n’a pas le droit?

Je ne sais pas après c'est comme si je venais d'arriver ici, avec mon amnésie je ne me souviens de rien, j’espère que je ne leurs attirerait aucun ennui si quelqu'un me trouvais en forme féline dans ma chambre ! J'essayai toujours de m’échapper et voila que maintenant le deuxième garçon ce m’était aussi a me caresser mais sa suffit je ne suis pas une peluche !

« Awww…s’que j’ai toujours voulu avoir un chat…mais c’tait interdit à l’orphelinat. C’est pas faute d’avoir essayé d’en adopter, mais on me les a retirés. Eh…si on ne trouve pas son maître, j’dis qu’on l’adopte. Oh et on lui met un collier punk, y serait badass!»

Je baissais les oreille en signe de dégout, essaye juste de me mettre un collier et tu va avoir des nouvelle de mes griffes affutée a la Wolverine !

« Al?...oh tu permets que j’t’appelle Al…ou Ali?...Juste pour demander…ça te dit quelque chose ça? Parce que sinon y’a un mec qui se trimballe à poil. Serais-dommage de manquer ça…m’enfin, mon point de vu.»

Ooooh mes vêtements donne moi sa, s'il te plait, je t'implorais a genoux si je le pouvais et malheureusement ce qui devais arriver arriva, je me suis retransformé en humain dans les bras du garçon complètement nu !

Tu pourrais me poser maintenant ?

Une fois les pieds au sol, je regardais les deux garçon, je soupirais puis j’allai chercher mes vêtement après m'être rhabillé je me présenta correctement, bizarrement je ne sentais aucune gêne, j’espère juste que mon moi d'avant n'avais pas l'habitude de sa !

Bonjour je m'appelle Aelter Bram votre nouveau colocataire et je précise que je suis bien un humain et pas un chat !